+ All Categories
Home > Documents > NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE...

NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE...

Date post: 14-Sep-2018
Category:
Upload: lynhu
View: 215 times
Download: 0 times
Share this document with a friend
190
NOTE TO USERS This reproduction is the best 'copy available
Transcript
Page 1: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

NOTE TO USERS

This reproduction is the best 'copy available

Page 2: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier
Page 3: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

ISABELLE LAMONTAGNE

RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES

CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES

Mémoire

présenté

à la Faculté des études supérieures

de I'U n iversité Laval

pour l'obtention

du grade de maître es sciences (M.Sc.)

Département de médecine sociale et préventive

FACULTÉ DE MÉDECINE

UNIVERSITÉ LAVAL

JUIN 1999

@ ISABELLE LAMONTAGNE 1998

Page 4: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

National Library m * I of Canada Bibliothèque nationale du Canada

Acquisitions and Acquisitions et Bibliographic Services services bibliographiques

395 Wellington Street 395. me Wellington Ottawa ON K1 A ON4 OttawaON K1AON4 Canada Canada

Your file Votre reference

Our lile Notre référence

The author has granted a non- exclusive licence allowing the National Library of Canada to reproduce, loan, distribute or sell copies of this thesis in rnicroform, paper or electro'onic formats.

The author retains ownership of the copyright in this thesis. Neither the thesis nor substantial extracts kom it may be printed or othemise reproduced without the author's permission.

L'auteur a accordé une licence non exclusive permettant à la Bibliothèque nationale du Canada de reproduire, prêter, distribuer ou vendre des copies de cette thèse sous la forme de microfiche/film, de reproduction sur papier ou sur format électronique.

L'auteur conserve la propriété du droit d'auteur qui protège cette thèse. Ni la thèse ni des extraits substantiels de celle-ci ne doivent être imprimés ou autrement reproduits sans son autorisation.

Canada

Page 5: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

À Bernard et Catherine qui m'ont supportée,

chacun à leur façon, dans cette entreprise.

Page 6: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

La vérité ne se possède pas,

elle se cherche.

Albert Jacquard.

Page 7: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

SOMMAIRE

Cette thèse examine le risque environnemental associé aux chutes rencontré

quotidiennement par les personnes de 65 ans et plus, autonomes et actives, vivant à

domicile. L'approche utilisée visait à recenser les multiples facteurs de risque de

chutes présents au domicile et à les ordonnancer selon leur probabilité de causer

une chute au cours de l'année. Le niveau d'exposition à ce risque ainsi que la

compétence individuelle, basée sur le nombre de problèmes de santé et la

médication, ont été considérés comme facteurs pouvant modifier la force

d'association entre l'environnement et la survenue de chutes. Parallèlement, les

histoires de chutes récentes or?t été analysées selon le modèle SCHIRPT.

L'intégration des résultats obtenus permet de proposer un modèle conceptuel de la

relation entre le risque environnemental et les chutes. Les implications de ce modèle

en médecine préventive sont discutées.

iii

Page 8: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier
Page 9: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

AVANT-PROPOS

Cette thèse comporte six parties, soit une introduction générale portant sur les

principaux facteurs de chutes chez les personnes âgées, une description des aspects

méthodologiques d'échantillonnage et du traitement des données, la présentation

des résultats, la discussion des résultats obtenus à la lumière des connaissances

actuelles, une conclusion générale faite sur l'ensemble de l'étude à laquelle sont

jointes des recommandations destinées à l'intervention préventive. Trois documents

ont été placés en annexe, soit la liste de contrôle des éléments de risque

environnemental, le questionnaire de santé et le questionnaire destiné à

l'ordonnancement des facteurs de risque par le groupe d'experts.

Cette recherche a été rendue possible grâce à l'appui moral, scientifique et

technique de nombreuses personnes que je désire remercier sincèrement. Aux Drs

René Verreault et Benoît Lévesque, j'exprime ici toute ma gratitude. Je leur suis

reconnaissante de la confiance qu'ils m'ont témoignée tout au long de ce processus

de formation.

Je désire remercier particulièrement les 192 participants à cette étude pour la très

grande disponibilité qu'ils ont manifestée lors des visites à domicile. La qualité des

entretiens a fait de cette période d'échantillonnage une expérience stimulante et

riche en enseignement.

Je tiens également à remercier les membres du groupe d'experts pour leur

disponibilité et leur professionnalisme notamment les Drs René Verrault, Benoît

Lévesque, Pierre Maurice, Denyse Gagné, Guy Roy et Jacqueline Rousseau, le

biologiste Denis Gauvin, les ergothérapeutes Michele Ouellet et Nathalie Théroux,

les infirmières Rachelle Bergeron, Colombe Harvey et Linda Chaîney, les architectes

Marie-Hélène Tétreault, Élaine Caouette, Sylvie Quintin, Sophie Lanctôt, Luis

Rodriguez, Yvon Migneault ainsi que les six membres anonymes de la Fédération

des Clubs d'Âge d'Or (FADOQ) des régions de Québec et Chaudière-Appalaches. Je

souhaite également remercier M. Normand Blais, coordonnateur du développement à

la FADOQ des régions de Québec et Chaudière-Appalaches pour son étroite

collaboration.

Page 10: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

Je souhaite remercier spécialement Monique Rainville qui m'a accompagnée sur

le terrain. Elle a su partager avec moi son expérience professionnelle avec les

personnes âgées. Elle a été tout au long de cette recherche une source de

stimulation intellectuelle et un support moral à chaque étape de la recherche.

Je suis particulièrement reconnaissante à Suzanne Gingras pour m'avoir fait

partager généreusement ses connaissances en statistiques. Son approche critique et

rigoureuse a animé les nombreuses discussions tout au long du processus d'analyse

et d'interprétation des résultats. J'ai également bénéficié au cours de ces travaux,

des précieux conseils et de l'expertise des Drs Pierre Maurice et Patrick Levallois. Je

tiens à remercier spécialement le Dr Bernard Boudreau, pour les nombreuses

discussions que nous avons eu tout au long de ce travail et pour le temps consacré a

la relecture critique du mémoire.

Je suis extrêmement redevable à Dany Laverdière, Hélène Gravel, Denis Gauvin

et Jean-Marc Leclerc, pour leur aide précieuse. Ils ont été, à différentes étapes de

cette recherche, des collaborateurs enthousiastes et dévoués.

L'appui logistique et l'étroite collaboration du personnel du Centre de santé

publique de Québec ont été indispensables et vivement appréciés. Je tiens à

remercier plus particulièrement Lina Bergeron, Lise Côté et Jasline Florès.

Je veux finalement remercier la Société canadienne d'hypothèques et de logement

(SCHL) pour l'appui financier accordé à ce projet.

Page 11: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

TABLE DES MATIÈRES

Pacie

DEDICACE .......................................................................................................... i C

EPIGRAPHE ........................................................................................................ i i

SOMMAI RE ......................................................................................................... iii

RÉSUMÉ ............................................................................................................. iv

AVANT-PROPOS .......,......... .... ...................................................................... v

TABLE DES MATGRES ................ .... ........................................................ vii

LISTE DES TABLEAUX ....................................................................................... ix

LISTEDESFIGURES .......................................................................................... xii . .

INTRODUCTION GENERALE ............................................................................. 1

Importance du problème .............................................................................. 2

Définition des chutes ................................................................................... 4

Étiologie des chutes ..................................................................................... 4

But et hypothèse de travail ........................................................................... 9

METHODES ......................................................................................................... 11

Sélection des participants ............................................................................ Evaluation de l'environnement ............. ... ................................................. 14

Entrevue avec les répondants ...................................................................... 14

Ordonnancement des facteurs de risque environnementaux ....................... 17

..................................... Calcul du niveau de risque environnemental ..... .. 18

Analyse statistique ........................................................................................ 22

RESULTATS ......................................................................................................... 24

............................................................................................ Echantillonnage 25

Ordonnancement des facteurs de risque environnementaux ....................... 25

Niveau de risque dans les domiciles ........................................................... 26

Compétence individuelle .............................................................................. 28

Variations du niveau d'exposition .............................................................. 29 Prédiction du statut de chuteur ..................................................................... 30 Histoires de chutes ...................................................................................... 31

Page 12: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

DISCUSSION .......... .. ........................................................................................ ................................................................................................... Echantillon

Score de risque ..................... ... ................................................................ Evaluation du risque environnemental ........................................................

.......... Compétence individuelle ... ............................................................ Niveau d'exposition ..................................................................................... Approche méthodologique et occurrence de chutes ...................................

...................................... Risque environnemental et occurrence de chutes

Histoire de chutes et environnement ................... .. ..................................... Critique du modèle ......................................................................................

. . ................................................................................ CONCLUSION GENERALE

Contribution aux connaissances ................................................................. Perspective de recherche ........................................................................... Recommandations pour l'intervention préventive .......................................

.................................................................... PRÉSENTATION DES TABLEAUX

PRÉSENTATION DES FIGURES ....................................................................... RÉFÉRENCES BIBL~OGRAPHIQUES ............................................................... ANNEXE I : Entrevue téléphonique

ANNEXE II : Évaluation de I'environnement domiciliaire

ANNEXE III : Entrevue avec le répondant

ANNEXE IV : Ordonnancement des facteurs de risque

ANNEXE V : Modèle conceptuel du programme SCHlRPT

viii

Page 13: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

LISTE DES TABLEAUX

Page

Tableau 1 Résultats de l'enquête téléphonique selon la proportion de

personnes rejointes pour chaque circonscription électorale ............. 59

Tableau 2 Répartition par circonscription électorale des personnes ayant

refuse de participer, selon les raisons invoquées (n=522) ................ 60

Tableau 3 Résultats de la campagne d'échantillonnage .................................... 61

Tableau 4 Description générale des domiciles visités ....................................... 62

Tableau 5 Facteurs dont la mesure de probabilité de risque (Pi) a présenté

une différence significative lors de l'ordonnancement selon les trois

sous-groupes d'experts ..................................................................... 63

Tableau 6 Comparaison du niveau de risque de chute exprimé à partir des

variables RGP et Ri-& selon l'ordonnancement fourni par les trois

sous-groupes d'experts ................................................................... 65

Tableau 7 Facteurs associés à une probabilité de chuter supérieure à 65% au

cours de l'année, telle que jugée par le groupe d'experts ................. 66

Tableau 8 Ordonnancement du niveau de risque des différents secteurs du

domicile évalués lors des visites (Rs) ............................................... 67

Tab[eau 9 Comparaison du niveau de risque de chute tel qu'estimé par le

groupe d'experts selon les différents types de domiciles visités. ...... 68

Page 14: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

Tableau 10 Comparaison du niveau de risque des différents secteurs (Rs)

selon le type de domiciles .................................................................

Tableau 11 Comparaison de la distribution du niveau de risque des différents

secteurs (Rs) à la proportion théorique, selon le type de domiciles..

Tableau 1 2 Caractéristiques des participants ......................................................

Tableau 1 3 Distribution de fréquence des variables décrivant l'indice

d'exposition quotidienne à ['environnement physique .......................

Tableau 14 Comparaison du niveau d'exposition à l'environnement selon : (a)

le risque global pondéré (RGP) et (b) le nombre de facteurs à

haute probabilité de chute (RF) .........................................................

Tableau 15 Comparaison du niveau d'exposition à l'environnement selon le

nombre de problèmes de santé ......................................................-.

Tableau 16 Facteurs prédictifs du statut de chuteur pour les participants

présentant moins de 4 problèmes de santé selon le niveau de

risque environnemental et les variables de compétence. .................

Tableau 17 Facteurs prédictifs du statut de chuteur retenus par le modèle final

..... pour les participants présentant moins de 4 problèmes de santé

Tableau 18 Facteurs prédictifs du statut de chuteur pour les participants

présentant 4 problèmes de santé et plus selon le niveau de risque

environnemental (RGP) et les variables de compétence ..................

Page 15: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

Tableau 19 Facteurs prédictifs du statut de chuteur retenus par le modèle final

pour les participants présentant 4 problèmes de santé et plus. ........ 78

Tableau 20 Facteurs prédictifs du statut de chuteur pour les participants

présentant moins de 4 problèmes de santé selon le niveau . . d'exposition à l'environnement .......................................................... 79

Tableau 21 Facteurs prédictifs du statut de chuteur pour les participants

présentant 4 problèmes de santé et plus selon le niveau

d'exposition à l'environnement ......................................................... 80

Tableau 22 Description de l'histoire de chute selon le modèle conceptuel

SCHIRPT (n=61) ............................................................................... 81

Page 16: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

LISTE DES FIGURES

Page

Figure 1 Modèle d'association entre le risque environnemental et

l'occurrence de chutes selon la compétence individuelle et

l'exposition chez les personnes âgées autonomes vivant à domicile 83

Figure 2 Distribution de fréquence du nombre de facteurs de risque jugés à

haute probabilité de chute (2 65%) selon le type de domicile. --........ 84

Figure 3 Proportion des domiciles selon le risque combiné. Bas risque

combiné : RGP I 35% et nombre de facteurs à haut risque < 3.

Haur risque combiné : RGP r 65% et nombre de facteurs à haut

risque > 8 .......................................................................................... 85

Figure 4 Distribution de fréquence (%) des descripteurs de chutes adaptés

du modèle conceptuel SCHIRPT ...................................................... 86

Figure 5 Évolution de l'association entre l'environnement physique et

l'occurrence de chutes selon le niveau de compétence

individuelle. ......................................................................................... 87

Figure 6 Modèle d'association révisé entre le risque environnemental et

l'occurrence de chutes selon la compétence individuelle, le statut

socio-économique et l'exposition chez les personnes âgées

autonomes vivant à domicile ............................................................ 88

Page 17: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier
Page 18: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

lrnportance du problème

Les chutes représentent pour la population âgée un problème fréquent et souvent

récurrent. Selon les résultats de plusieurs enquêtes conduites à travers le monde, 30

à 40% des personnes âgées de 65 ans et plus vivant à domicile déclarent avoir fait

au moins une chute au cours de I'année (O'Loughlin et al. 1993, Vellas et al. 1993,

Svenson et al. 1992, Campbell et al. 1990, Blake et al. 1988, Tinetti et ai. 1988,

Prudham & Evans 1981). Parmi cette population de chuteurs, plus de 50% seront

victimes de chutes répétées (Vellas et al. 1993, Nevitt et al. 1989, Tinetti et al. 1988,

Sorock & Shimkin 1988, Perry 1982, Prudham & Evans 1981). Bien que la plupart

des chutes n'entraînent pas de traumatisme physique grave, on estime à plus de

10% la proportion de chutes présentant des blessures sévères nécessitant des soins

médicaux (Tinetti & Williams 1997, Nevitt et al. 1991, Sattin et al. 1990, Gryfe et al.

1977). Au nombre de ces blessures, on retrouve les luxations, les entorses, les

contusions multiples, les plaies profondes suturées et les fractures. Parmi les

conséquences les plus graves, la fracture du col fémoral survient dans moins de 3%

des cas (O'Loughlin et al. 1993, Nevitt et al. 1989, Tinetti et al. 1988).

Bien que le pourcentage de chutes accompagnées de blessures graves soit

relativement faible. le nombre absolu de personnes âgées qui souffrent de fractures

et autres traumatismes liés aux chutes est considérable. Selon les statistiques de

1987, on estime qu'il y a à chaque année aux Etats-Unis approximativement 220 000

fractures de la hanche chez les personnes agées de 65 ans et plus (Nevitt 1990). En

France au cours de l'année 1990, on a estimé 38 233 cas de fracture du col fémoral

(Dargent-Molina & Bréart 1995). Au Québec, les chutes représentent la principale

cause d'hospitalisation post-traumatique chez les personnes âgées (Beaulne et al.

1991). En 1987-1988, près de 70% de toutes les hospitalisations imputables à des

blessures chez les personnes âgées étaient reliées à des chutes, ce qui correspond

à 19 907 hospitalisations (Robitaille & O'Loughlin 1989). La fragilité de cette

population contribue à aggraver les conséquences liées à cet événement. À titre

d'exemple, la durée moyenne de séjour à l'hôpital pour des blessures provoquées

par une chute est de 31,4 jours pour les personnes de 65 ans et plus

comparativement a 8,4 jours pour le reste de la population (Beaulne et al. 1991).

Page 19: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

Les chutes comptent pour la sixième cause de décès parmi les personnes âgées

et la principale cause de décès accidentels (Baker 1985). D'après les statistiques de

l'état civil de 1987 au Québec, sur 357 décès causés par des chutes, 294 victimes

sont des personnes de 65 ans et plus. Une étude prospective portant sur les causes

et conséquences des chutes rapporte une létalité de 12% chez les hommes et de 9%

chez les femmes avant la sortie de l'hôpital suite à des blessures causées par des

chutes (Lucht 1971). 11 est vraisemblable que la proportion de décès consécutifs à

une chute soit sous-estimée. En effet, il peut s'écouler une période plus ou moins

longue entre l'épisode de chute et le décès éventuel et le phénomène de co-

morbidité rend difficile la détermination de la cause exacte du décès (Robitaille &

OYLoughlin 1989, Lucht 1971). Par ailleurs, au cours des trente dernières années on

a obsewe une baisse sensible du nombre de décès attribuable à une chute au sein

de la population âgée. Une partie de cette diminution semble être reliée au

perfectionnement des procédés chirurgicaux et une mobilisation postopératoire plus

précoce (Beaulne et al. 1991, Sorock 1988).

L'importance des chutes n'est pas seulement due au risque de blessures graves

mais aussi à la perte d'autonomie qu'elles peuvent entraîner (Keene et al. 1993,

Ashley et al. 1977). En effet, le stress causé par une chute, même en absence de

blessure physique, peut générer la peur de tomber à nouveau et ainsi conduire à une

perte de confiance, à un retrait social ainsi qu'à une restriction significative du niveau

d'activité quotidienne (Kosorok et al. 1992, Sanin et al. 1990, Albarede et al. 1989,

Mu rph y & Isaacs 1 982). Un syndrome postchute (post-fa11 syndrome), caractérisé par

une sévère tendance a s'agripper et à l'incapacité de marcher sans aide, survient

chez un certain nombre de personnes ayant subi des blessures sérieuses à la suite

d'une chute. La plupart de ces personnes sont extrêmement difficiles à réhabiliter et

sont encore à l'hôpital quatre mois après l'admission (Murphy & lsaacs 1982). Le

déconditionnement physique qui suit cette diminution d'activités pourrait à son tour

accroître le risque de nouvelles chutes, créant ainsi un cercle vicieux. Des études

récentes indiquent que ce mécanisme peut être prédictif de l'institutionnalisation des

aînés (Tinetti & Williams 1997, Dunn et al. 1993, Wolinsky et al. 1992, Kiel et ai. 1991).

Page 20: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

Définition des chutes

Caractérisées par une étiologie multifactorielle, on ne retrouve pas de système de

classification des chutes universellement accepté. Cependant, la plupart des études

sur le sujet tendent a diviser ce phénomène en deux catégories : (1) les chutes

pathologiques, en général récurrentes, pour lesquelles on reconnaît des problèmes

intrinsèques de maintien de l'équilibre et de la posture et (2) les chutes accidentelles,

généralement isolées, auxquelles on associe plus étroitement des facteurs

environnementaux (Blake et al. 1988). Bien qu'on ne retrouve pas de définition

standardisée d'une chute dans la littérature, on aborde généralement le problème

soit sur le plan opérationnel, soit en se référant à l'étiologie de l'événement. Ainsi, on

considère qu'il y a eu une chute lorsqu'une personne se retrouve involontairement

sur le sol ou à un niveau plus bas que celui précédant la chute, sans qu'il n'y ait eu

un événement intrinsèque important, ni un risque environnemental inévitable (Kellogg

International Work Group 1987). Physiologiquement, la chute sera définie comme

l'incapacité des mécanismes posturaux du corps à conserver la position debout en

présence d'influences internes ou externes déstabilisatrices (Sim 1984).

Étiologie des chutes

La recherche a démontré depuis les derniéres décennies que les chutes chez les

personnes âgees ne se produisaient pas au hasard. Elles résultent d'une

combinaison de facteurs propres à l'état de santé physique et psychologique de la

personne, à son comportement, de même qu'à son environnement physique et

social.

Une des plus importantes constatations qui émerge des études sur le

vieillissement réside dans le fait que l'écart au niveau des différences individuelles

pour à peu près tous les types de mesures (statut, performance, productivité)

augmente avec l'âge (Bond et al. 1995). Cette constatation soulève l'importance de

bien caractériser la population à l'étude.

Les facteurs intrinsèques qui font augmenter le risque de chute chez les

personnes âgées ont été largement documeni6s. Une revue de la littérature des vingt

dernières années montre que parmi les facteurs démographiques courants (âge,

Page 21: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

sexe, statut marital, éducation, classe sociale et groupe ethnique), I'âge et le sexe

ressortent plus fréquemment comme facteurs de risque de chutes, sans toutefois

faire consensus (Luukinen et al. 1996, Langlois et al. 1995, Cwikel & Fried 1992,

Sorock & Labiner 1992, , Nevitt et al. 1991, Nevitt et al. 1989, Blake et al. 1988,

Prudham & Evans 1981). Selon certaines études, 50% des personnes âgées de 80

ans et plus tombent au moins une fois par année (Vellas et al. 1993, Cambell et al.

1981). De plus, lorsque l'on ajuste pour I'âge, la proportion de chuteurs est de 1.5 à

2,O fois plus élevée chez les femmes que chez les hommes (Vellas et al. 1993,

Prudham & Evans 1981). Cependant, certaines études ont montré que cette relation

s'estomperait avec I'âge (Campbell et al. 1990, Blake et al. 1988). De même, dans

une étude prospective conduite dans la population américaine, aucune association

indépendante n'a été mise en évidence entre les caractéristiques démographiques et

le risque de chute (Tinetti et al 1988).

Des problèmes associés à la marche et à l'équilibre ont fréquemment été

impliqués dans les chutes chez les personnes âgées (Luukinen et al. 1996,

Svensson et al. 1992, Nevitt et al. 1991, Tinetti et al. 1988, Ring et al. 1988, Tinetti et

al. 1986). Ces dysfonctions peuvent être reliées aux changements associés à I'âge, à

la maladie, à la médication ou à un mauvais fonctionnement des systèmes nerveux,

musculo-squelettique, circulatoire et respiratoire (O'Loughlin et al. 1993, Rubenstein

et al. 1988). Cliniquement, une personne âgée présentant une histoire de chutes

récurrentes présente souvent une rigidité à la démarche, une mauvaise coordination

ainsi qu'un piètre contrôle postural (Duthie 1989, Rubenstein et al. 1988).

Parmi les maladies chroniques, les désordres cérébrovascu laires,

cardiovasculaires et neurologiques ont été identifiés au nombre des facteurs qui

accentuent le risque de chutes chez les personnes âgées (Jantti et al. 1993,

O'Loughlin et al. 1993). Plusieurs études montrent que la probabilité de tomber

augmente avec le nombre de pathologies présentes, spécialement celles qui

agissent sur les systèmes neurologique et musculosquelettique (Svensson et al.

1992, Nevitt et al. 1 991, Cumming et al. 1990). Par ailleurs, la contribution relative de

ces différentes maladies chroniques sur l'occurrence de chute, que se soit

Page 22: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

simplement à cause de leurs effets physiologiques ou combinés aux facteurs

environnementaux, n'est pas nécessairement équivalente (Sattin 1 992).

Des déficiences visueiles et auditives ont également été associées à une

augmentation du risque de chute et de fracture de la hanche (Cwikel & Fried 1992,

Felson et al. 1989, Nevitt et al. 1989, Tinetti et al. 1989, Prudham & Evans 1981).

L'acuité visuelle est importante dans le maintien de la posture spécialement chez les

personnes présentant des désordres neuromusculaires (Felson et al. 1989, Archea

1 985, Cohn & Lasley 1985, Leibowitz & Shupert 1985, Owen 1 985). L'acuité visuelle,

l'adaptation à l'obscurité, la vision périphérique, la sensibilité aux contrastes sont

autant de conditions nécessaires au maintien de la stabilité posturale (Tinetti &

Speechley 1989). Ces déficiences peuvent être affectées par des changements

physiologiques dus au vieillissement aussi bien que par des conditions pathologiques

locales telles les cataractes, une dégénérescence maculaire ou le glaucome (Tinetti

& Speechley 1989, Applegate et al. 1987).

II est reconnu que certains médicaments peuvent également contribuer à

augmenter le risque de chute (Macdonald 1985). La plus forte évidence de cette

association s'établit avec l'usage de sédatifs, d'hypnotiques et d'anxiolytiques,

particulièrement les benzodiazépines à longue action (Sorock & Shimkin 1 988, Ray

et al. 1987, Wild et al. 1981). Ces médicaments peuvent réduire la vigilance et le

jugement, ralentir les réponses neurornusculaires et causer des étourdissements

(Sattin 1992). Par ailleurs, le rôle des diurétiques et des antihypertenseurs dans

l'augmentation du risque de chutes est moins clairement établi (Felson et al. 1991,

Nevitt 1990, McVey & Studenski 1988, Campbell et al. 1981). On reconnaît en

général à ces médicaments des effets sur la stabilité posturale consécutifs à des

phénomènes d'hypotension orthostatique, de déplétion volumique ou de désordre

électrolytique (Tinetti & Speechley 1989). Toutefois, la contribution indépendante de

ces médicaments dans la survenue des chutes (lorsqu'ils sont bien dosés et qu'ils n'y

a pas d'effet iatrogénique) n'a pas été clairement démontrée (Nelson & Amin 1 990).

La composante psychologique dans l'étiologie des chutes n'a été abordée que

récemment dans les études. Parmi les différents facteurs pris en compte,

l'association entre la déficience cognitive et le risque de chute est la plus clairement

Page 23: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

établie (Cwikel & Fried 1992, Nevitt et al. 1991, Tinetti et al. 1988, Prudham & Evans

1981). Une chute peut également être considérée comme le signal d'un état

dépressif souvent alimenté par un faible support social, un sentiment de solitude

intense ou des évgnements stressants de la vie (Luukinen et al. 1 996, Albarède et al.

1989). Toutefois, dans ce domaine particulier, il semble difficile d'isoler la cause de

l'effet.

La mise en évidence des nombreux facteurs de risque intrinsèques dans l'étiologie

des chutes chez les personnes âgées pourrait nous amener à penser que seules les

personnes présentant une santé précaire sont touchées par ce problème et que,

étant plus fragiles, les conséquences liées aux chutes seront plus dramatiques.

Cependant, des études récentes montrent qu'entre 20 et 40% des sujets actifs et

vigoureux, ne présentant aucune pathologie chronique majeure ont fait une chute ou

plus en un an de suivi (Vellas et al. 1993, Speechley & Tinetti 1991). Les

circonstances de chutes, évaluées selon le déplacement relatif du centre de gravité

de la personne, semblent toutefois différer selon le statut fonctionnel des personnes

(D'Argent-Molina & Bréart 1995, Kellogg International Work Group 1987). En effet,

des sujets classifiés fragiles semblent tomber plus fréquemment lors d'activités de

routine de base telle que se déplacer en marchant, alors que les sujets classifiés

vigoureux auraient plus tendance à chuter dans des circonstances présentant un

danger évident, telle qu'emprunter un escalier. De plus, le pourcentage de chutes

accompagnées de blessures graves serait significativement plus élevé chez les

sujets vigoureux (Speechley & Tinetti 1991). Ces différences circonstancielles dans

la survenue des chutes, établies selon la capacité individuelle, mettent en relief

l'importance de l'environnement dans cette pro blématique.

Contrairement aux facteurs intrinsèques, la contribution environnementale dans le

risque de chute, bien que fréquemment citée comme circonstance associée, a été

beaucoup moins investiguée. On estime généralement que l'environnement physique

est impliqué dans près de la moitié des chutes qui se produisent à l'intérieur des

domiciles (Nevitt et al. 1989, Tinetti et al. 1988, Sorock 1988, Rubenstein et al. 1988,

Schelp & Svanstrom 1986, Waller 1978, Lutch 1971). Parmi les facteurs

potentiellement à risque, l'éclairage déficient, les surfaces de plancher glissantes ou

Page 24: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

non-uniformes, l'absence de surface antidérapante et d'appui solide dans le bain, les

escaliers sans main courante, le mobilier inadéquat et l'encombrement général des

lieux sont les plus cités (Shroyer 1994, Cwikel & Frkd 1992, Morfin 1983, Waller

1978, Sheldon 1960, Droller 1955, Castle 1950). Toutefois, la contribution exacte de

chacune de ces composantes est en général difficile à établir et les mécanismes qui

associent I'environnement physique et les facteurs intrinsèques dans la survenue de

chutes restent encore spéculatifs (Rodrigue2 et al. 1994, Hornbrook et al. 1994,

Nelson & Amin 1990). Des études récentes suggèrent que la contribution de

l'environnement physique varierait selon le degré d'incapacité des sujets (Northridge

et al. 1995, Speechley & Tinetti 1991, Lipsitz et al. 1991, Morfitt 1983). Ainsi, plus

l'incapacité serait élevée et moins l'environnement contribuerait à l'explication de la

chute. À l'opposé, lorsque les personnes sont en bonne santé, la contribution des

facteurs environnementaux gagnerait en importance (Northridge et al. 1995, Morfitt

1 983).

II est toutefois difficile d'évaluer le risque de chute associé aux facteurs de

I'environnement car le niveau d'exposition des non-chuteurs est en général peu

documenté dans les études. Quelques études prospectives ont recensé les dangers

de l'habitation puis comparé le niveau d'exposition des chuteurs et des non-chuteurs

(Nevitt et al. 1989, Tinetti et al. 1988). Les résultats suggèrent que le niveau de

risque varierait davantage selon les pièces de la maison que selon le nombre de

dangers potentiels recensés dans les habitations. Malheureusement, ces dernières

études ne permettent pas de pousser davantage l'interprétation de ces résultats.

De façon absolue, le niveau de sécurité d'une résidence peut avoir des

conséquences considérables sur les blessures associées aux chutes. En effet, Clark

(1968) rapporte que 25% des fractures du fémur auraient été évitables et 50%

vraisemblablement évitables en modifiant certains facteurs envirorinernentaux.

L'ensemble des études présentées tendent à supporter l'idée que les chutes chez

!es personnes âgées ne représentent pas un événement fortuit dont la fréquence et

les conséquences seraient amplifiées uniquement par le processus naturel de

vieillissement. L'environnement physique semble jouer un rôle important dans la

survenue des chutes dans cette population. Les mécanismes sont toutefois

Page 25: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

complexes et différents selon les sujets. Dans une étude récente, Tinetti et al. (1994)

ont montré qu'un programme d'interventions multifactorielles, incluant l'évaluation et

la modification de facteurs de risque environnementaux, a conduit à une diminution

significative du risque de chutes chez une population de personnes âgées vivant à

domicile. Malheureusement, cette étude n'apporte que très peu d'indications quant

aux facteurs de risque environnementaux qui ont fait ['objet d'une intervention. Afin

d'obtenir une meilleure connaissance de l'impact relatif de I'environnement physique

dans le risque de chutes, il apparaît indispensable de raffiner les outils de mesure qui

serviront à qualifier l'environnement. Cette stratégie permettra d'améliorer l'efficacité

des programmes d'interventions préventives à domicile.

But et hypothèse de travail

Cette étude descriptive a pour but premier l'évaluation détaillée du niveau de

risque environnemental, associé aux chutes, rencontré quotidiennement par les

personnes âgées vivant à domicile. L'estimation de ce risque est basée sur

l'ordonnancement fourni par un groupe d'experts des multiples facteurs

environnementaux reconnus à risque. Secondairement, une estimation sommaire de

l'état de santé individuel et des caractéristiques démographiques a été faite.

L'information récoltée a été structurée à partir d'un modèle inspiré des modèles de

Hogue (1 984) et de Cwikel et Fried (1 992) (Figure 1). Dans le présent modèle, la

force d'association du risque environnemental sur la survenue des chutes dépend de

l'effet combiné de la compétence individuelle et du niveau d'exposition à ce risque,

exprimé en termes de nombre de déplacements, de nombre d'heures d'activité et de

nombre de sorties extérieures dans une journée. Ainsi, par exemple, une personne

présentant un état de santé précaire pourrait limiter son niveau d'exposition au risque

environnemental (par exemple en limitant ses déplacements) ce qui aurait comme

conséquence, selon les prédictions du modèle, de diminuer la force d'association du

risque environnemental avec les chutes. À l'opposé, une personne en meilleure

santé serait davantage exposée à son environnement entraînant une plus forte

association entre la survenue de chutes et le risque environnemental. Enfin, une

description circonstancielle des chutes, recensées rétrospectivement, a été réalisée à

Page 26: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

partir du modèle conceptuel utilisé dans les milieux hospitaliers participant au

Système canadien hospitalier d'intervention et de recherche en prévention des

traumatismes (SCH I RPT ; Exocom Systerns Corporation, 1 996). Ce modèle qui sert

à décrire l'histoire accidentelle d'un patient se présentant à l'urgence devrait nous

permettre de préciser l'importance du risque environnemental dans la survenue des

chutes.

Page 27: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier
Page 28: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

Sélection des participants

Cette étude a été conduite parmi les résidants de la région urbaine de Québec,

âgés de 65 ans et plus et vivant à domicile. Cette région est délimitée

géographiquement par les territoires de six circonscriptions électorales : Louis-

Hébert, Jean-Talon, Limoilou, Charlesbourg, Taschereau et Vanier.

Selon les listes électorales mises à jour en continu, cette population a été estimée

à 46 785 personnes en date du 1 er mai 1997. À partir de cette liste électorale, un

échantillon aléatoire proportionnel à l'effectif de chaque circonscription a été tiré,

pour un total de 3 286 personnes. La saisie des noms et adresses de cet échantillon

initial de personnes a été faite au Bureau des élections les 3, 15, 16 et 17 juillet

1997. À partir de l'échantillon initial, un sous-échantillon également proportionnel de

1 275 noms et adresses a été prélevé aléatoirement pour la recherche des numéros

de téléphone. Le couplage des numéros de téléphone et des adresses a été fait à

partir des Annuaires Vernon. Nous avons pu associer 1 057 numéros de téléphone

aux 1 275 adresses retenues, soit une proportion de 83%.

Dans le but de présenter le projet, une lettre a été envoyée aux 1 057 candidats

potentiels. L'intérêt à participer au projet et l'éligibilité des sujets ont ensuite été

déterminés lors d'un entretien téléphonique réalisé deux semaines après ces envois.

Le questionnaire utilisé pour les entrevues téléphoniques (Annexe 1) était issu de

deux questionnaires, l'un utilisé dans l'étude de Cloutier et Ferland (1992) et l'autre

proposé par Bégin et al. (1994). Un nombre de participants, répartis

proportionnellement selon le poids de chacune des circonscriptions, a été

prédéterminé. Les candidats potentiels, ont été rejoints entre les mois de juillet et

septembre 1997. Pour être admissible, le candidat devait être âgé de 65 ans et plus,

vivre à domicile et ne pas projeter de déménager au cours des six prochains mois.

Les résidants de centres d'hébergement spécialisés pour personnes âgées, publics

ou privés ont été exclus. De plus, comme l'étude s'intéressait plus particulièrement à

une clientèle autonome, les candidats devaient être en mesure de répondre

adéquatement au questionnaire téléphonique, d'accomplir les activités quotidiennes

de base (se nourrir, se laver, s'habiller et se déplacer) et ne pas nécessiter d'aide à

la marche pour leurs déplacements (marchette et fauteuil roulant). En effet, les

Page 29: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

personnes nécessitant des aides à la marche présentent des risques qui peuvent

être différents d'une part à cause de la posture adoptée lors des déplacements et

d'autre part à cause des équipements utilisés.

Compte tenu de la durée requise des visites à domicile (estimée à environ 1 h30

par visite avec les déplacements) et des limites budgétaires du projet, la taille de

l'échantillon a été fixée à 200 personnes. Avec cette taille, on peut estimer la

proportion de personnes âgées ayant chuté avec une marge d'erreur maximale

(atteinte pour une proportion estimée de 50%) de 7% pour un intervalle de confiance

à 95%. L'obtention du nombre de participants préalablement fixé a déterminé la fin

de l'échantillonnage téléphonique. Ainsi, à partir d'un objectif initial de 200 visites,

21 1 rendez-vous ont été fixés. Sauf pour de rares exceptions, les participants ont été

visités la semaine qui a suivi l'appel téléphonique. Lors de la confirmation par

téléphone, 24 heures avant la visite et dans certains cas le matin même, 19

personnes n'ont pu être rejointes. Ainsi, parmi les 21 1 rendez-vous fixés, 192 visites

ont pu être effectuées. Les visites à domicile ont été réalisées entre le 21 juillet et le

6 octobre 1997.

Lors de la visite au domicile, un rappel des grandes lignes du projet, conforme à la

lettre de présentation déjà reçue, a été fait. Ce rappel a permis aux répondants de

soulever les interrogations suscitées par I'étude. Ensuite, le candidat prenait

connaissance du formulaire de consentement et devait le signer pour la poursuite de

l'entretien (Annexe III). Conséquemment, le candidat avait la possibilité de changer

d'avis à trois reprises quant à sa participation à l'étude, soit lors de la présentation du

projet au cours du premier appel téléphonique, lors du second appel téléphonique qui

servait à confirmer le rendez-vous 24 heures avant la visite et finalement au moment

de la visite, lors de la signature du formulaire de consentement.

La collecte de l'information s'est faite essentiellement à partir de deux outils de

mesure cornpletes indépendamment par les interviewers au moment de la visite, soit

une liste de contrôle des éléments de risque de l'environnement et un questionnaire

portant sur les caractéristiques du répondant. Ainsi, ['information concernant le risque

environnemental a été obtenue sans connaître le statut du répondant face aux

chutes. Un pré-test a été réalisé auprès de dix répondants ne faisant pas partje de

Page 30: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

l'échantillon. Suite aux résultats de ce pré-test, des modifications mineures ont été

apportées dans le but de faciliter la mesure de l'exposition (temps passé et de

intensité de l'activité) dans chaque secteur du domicile.

Évaluation de I'environnement

L'évaluation des facteurs de risque environnementaux a été faite à partir d'une

liste de contrôle exhaustive des différents éléments de I'environnement domiciliaire

du résidant susceptibles de causer des chutes. Cette liste a été construite à partir du

modèle de Bégin et al (1994). L'identification des facteurs de risque inclus dans la

liste est basée sur les définitions proposées par Rodriguez et al. (1 995) et sur un outil

proposé dans un rapport sur la prévention des chutes chez les aînés réalisé par le

groupe international de travail Kellogg (1987) : le 'Home Safety Checklist for

ldentifying Fall Hazards'. De plus, certains éléments jugés importants qui

n'apparaissaient pas dans la liste précédemment citée, ont été rajoutés. Ainsi, les

caractéristiques des surfaces de plancher, l'accessibilité des divers éléments de la

salle de bain, les caractéristiques des escaliers, des entrées ainsi que du mobilier ont

été plus amplement détaillées. Cette liste a permis de structurer la visite dans chaque

secteur du domicile (Annexe II). À partir de ces différents éléments de

l'environnement, quatre variables composites ont été créées : (1 ) les éléments

structuraux tels des escaliers sans main courante, un bain sans barre d'appui, des

commutateurs d'éclairage placés ailleurs qu'à l'entrée de la pièce, (2) les

caractéristiques du sol tels les seuils de porte non aplanis, les surfaces glissantes,

les carpettes mal fixées, les fils de téléphone mal fixés, (3) les obstacles

environnementaux tels un mobilier encombrant, un lit trop bas, la présence d'un

animal domestique et (4) les éléments comportementaux tels l'usage de tapis

antidérapants dans le bain, le recours à un escabeau stable pour atteindre des objets

hauts, la présence d'une veilleuse de nuit dans le couloir.

Entrevue avec les répondants

L'entrevue réalisée, d'une durée totale de 30 minutes, visait à documenter les

caractéristiques sociodérnographiques des participants, leurs problèmes de santé,

Page 31: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

leur statut de chuteur et leur histoire de chute la plus récente le cas échéant, de

même que leurs connaissances de la problématique ainsi que leur niveau d'activité

au domicile (Annexe III). Toutes les données ont été directement recueillies auprès

des répondants au moyen d'un questionnaire conçu à partir de quatre instruments de

collecte de données différents : un pour chaque thème évalué. Ainsi, les questions

ayant trait aux caractéristiques du résidant et de son domicile sont adaptées du

questionnaire de Trickey et al. (1989) alors que les questions concernant les

connaissances du participant sur la problématique a l'étude sont issues de I'étude de

Cloutier et Ferland (1992). Les chutes ont été recensées et caractérisées à l'aide de

formulations adaptées des questionnaires proposés par Bégin et al. (1 994) et

Gagnon et al. (1 995).

Parmi les variables sociodémographiques, des informations ont été obtenues sur

l'âge, le sexe, l'état civil, la composition du ménage, le revenu familial annuel selon

une appréciation qualitative faite par le répondant et une estimation quantitative

fournie sur une base vofontaire.

Les problèmes de santé du répondant ont été pris en compte à partir d'une liste

dichotomique de problèmes de santé de type présence - absence, basée sur l'auto-

évaluation. Cette liste incluait les déficits visuels et auditifs, les vertiges et les

étourdissements, les pertes d'équilibre, les incapacités aux mains (e.g . arthrose,

faiblesse), les problèmes aux pieds (e.g. oignons, durillons, orteils marteau), les

problemes aux genoux (e.g. prothèse, faiblesse), les troubles tensionnels

(hypotension orthostatique, hypertension), les problemes cardiaques (angine,

infarctus, arythmie, troubles valvulaires), les problèmes respiratoires (asthme,

emphysème, bronchite chronique), l'arthrite, l'arthrose, l'incontinence urinaire et tout

autre problème pouvant diminuer les capacités individuelles à long terme (e-g. AVC).

De plus, la médication prise sur une base régulière (au moins une fois par semaine)

et la consommation d'alcool ont été documentées. Enfin, une auto-appréciation de

I'état de santé général a été faite par le candidat.

Les données recueillies relativement aux chutes se rapportent à celles survenues

au cours de l'année qui a précédé le début de I'étude. Pour lever toute ambiguïté

Page 32: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

dans l'interprétation des résultats de cette étude, il nous apparaît essentiel de

discerner entre les circonstances qui ont été retenues et celles qui ont été exclues

pour définir une chute. Ainsi, toute action de tomber au sol (ou à un niveau plus bas

que celui précédant l'événement) indépendamment de sa volonté, accompagnée ou

non de blessures, a été considérée comme une chute. Par ailleurs, les chutes

provoquées par des affections aiguës clairement établies par les répondants tels un

infarctus, un accident vasculaire cérébral, une perte de conscience ou une crise

d'épilepsie de même que les chutes provoquées par une force extrinsèque majeure

telle une agression physique ont été exclues de la définition du problème.

L'occurrence de chutes et la proportion de chuteur sont deux mesures

rétrospectives basées essentiellement sur le souvenir qu'en ont les participants.

Lorsque le participant déclarait avoir fait une ou plusieurs chutes, une description de

I'événement le plus récent était demandée. À partir du modèle conceptuel élaboré

pour le programme SCHIRPT, la description de l'événement a été par la suite

structurée selon six volets : (1) les lieux de la chute soit la cuisine, l'escalier du sous-

sol, le passage, etc., (2) l'activité en cours au moment de la chute, soit marcher, se

laver, s'asseoir, etc., (3) les facteurs liés à l'événement déclencheur soit un

escabeau, un matelas mou, etc., (4) l'événement déclencheur tel que glisser,

trébucher, basculer, etc., (5) les facteurs liés aux mécanismes tels qu'une carpette,

un banc ou une marche d'escalier, etc. et (6) l'intensité des blessures soient :

aucune, légère (coupures superficielles, simples contusions, éraflures), moyenne

(entorses du le' degré, coupures avec points, contusions multiples) et importantes

(fractures, entorses du 2ieme et 3'"' degré, commotions cérébrales).

La connaissance de la problématique visait surtout à vérifier si le candidat avait

déjà reçu des informations sur les moyens de prévenir les chutes et si des

modifications de l'environnement domiciliaire avaient été faites au cours de la

dernière année. Cette dernière variable nous a permis de vérifier a posteriori la

validité de la mesure de I'exposition aux différents facteurs de risque extrinsèques.

L'estimation du niveau d'exposition au cours d'une journée normale s'est faite

essentiellement à partir de trois critères : l'estimation d u nombre de déplacements

entre les pièces correspondant au nombre d'entrées et de sorties pour chaque pièce

Page 33: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

ou secteur de la résidence (Annexe III), une estimation du nombre d'heures en

activité (en station verticale) et au repos (assis ou couché) passées en moyenne

dans chaque secteur du domicile ainsi que l'estimation du nombre de sorties à

l'extérieur du domicile. Ces informations ont été converties pour l'analyse en trois

variables soit, le nombre de déplacements total, le nombre d'heures en activité et le

nombre de sorties extérieures.

Ordonnancement des facteurs de risque environnementaux

La multiplicité des facteurs de risque environnementaux nous a conduit à

ordonnancer leur niveau de risque potentiel. La méthode retenue ici est l'échelle de

mesure linéaire (anchored rating scale : voir Pineault et Davelluy 1995). Cette

technique utilise une échelle de mesure linéaire continue de O a 1,OO. Elle nous a

permis d'évaluer, à partir de l'opinion d'experts, la probabilité de chuter au cours

d'une année, lorsqu'une personne de 65 ans et plus vivant à domicile est en

présence d'un facteur de risque donné. Dans le but d'obtenir un ordonnancement le

plus objectif possible, un groupe d'experts de 24 personnes a été constitué. Dans ce

groupe, trois champs d'intérêt ont été représentés, soit la santé, l'architecture et la

clientèle retraitée. La composition du groupe se définit comme suit : quatre membres

de la santé publique dont deux spécialistes de la santé environnementale et deux

spécialistes de la sécurité dans les milieux de vie, deux médecins cliniciens

spécialisés en gériatrie, trois ergothérapeutes dont une chercheure et deux

intervenantes en milieux hospitaliers et à domicile, trois infirmières spécialisées dans

le maintien à domicile pour une clientèle de personnes âgées, quatre architectes-

urbanistes spécialisés dans la conception d'habitations adaptées aux aînés, soit deux

spécialistes en aâtiment dont un responsable de la normalisation à la Régie du

bâtiment et un représentant de la Société d'habitation du Québec et enfin, six

membres de la Fédération des Clubs d'âge d'or du Québec, des régions de Québec

et Chaudière-Appalaches.

Pour faciliter l'ordonnancement, la liste de contrôle des facteurs de risque

environnementaux a été réorganisée de façon à limiter la répétition d'éléments

identiques. Les facteurs de risque considérés lors des visites à domicile ont été

Page 34: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

regroupés pour chaque pièce ou secteur du domicile en différentes catégories selon

les caractéristiques des lieux. Les catégories retenues étaient : le sol, l'éclairage, les

aires de déplacements, l'aménagement, le mobilier, les caractéristiques des

escaliers, des marches et des mains courantes. Au total, 143 facteurs étaient à

ordonnancer (Annexe IV). Le questionnaire ainsi structuré a été envoyé à chaque

membre du groupe d'experts. Le répondant devait localiser chaque facteur de risque

sur une échelle de mesure linéaire, de façon à indiquer l'importance du facteur. La

question posée était la suivante : Pour un usage normal de la pièce où est localisé le

facteur de risque, quelle est la probabilité, pour une personne agée de 65 ans et plus

(autonome et active), de chuter au cours de I'année à cause du facteur de risque

identifié ? II est à noter que le score de probabilité accordé à chaque facteur n'était

pas exclusif et que, par conséquent, deux facteurs différents pouvaient avoir gn

même score de probabilité à l'intérieur d'une même catégorie. Ainsi, par exemple,

pour un usage normal de la salle de bain (5 à 10 fois par jour), un seuil de porte non-

aplani et un recouvrement de plancher glissant pouvaient obtenir tous deux un score

égal à 0,25. Suivant cet exemple, en rapportant cette valeur numérique selon une

échelle ordinale (faible, moyen, élevé), une personne âgée de 65 ans et plus

autonome et active avait, selon l'opinion d'un expert, une faible probabilité de chuter

au cours de I'année à cause de ces deux facteurs de risque. Le score final retenu

pour l'analyse subséquente a été exprimé selon la moyenne arithmétique de tous les

scores donnés par les membres du groupe d'experts. Deux critères ont conditionné

l'élimination de facteurs de risque : (1) l'abstention de répondre pour 30% ou plus

des répondants et (2) un coefficient de variation, calculé sur la somme des scores

accordés par les experts, supérieur à 0,90. Sur cette base, deux facteurs ont été

éliminés du calcul de risque environnemental : la profondeur des marches > -15 cm et

la hauteur < 20 cm.

Calcul du niveau de risque environnemental

Conformément à l'opinion du groupe d'experts, le niveau de risque pour chaque

secteur du domicile (Rç) a été calculé à partir de la somme des probabilités de chute

de chaque facteur présent (Pi) dans le secteur concerné. Pour permettre la

Page 35: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

comparaison du niveau de risque d'un secteur à I'autre à l'intérieur d'un même

domicile, la somme des probabilités de chute pour un secteur donné (C Pi) a été

divisée par le risque maximal de chute pour ce secteur (R,,). Ce dernier a été

estimé en sommant la probabilité de tous les facteurs pris en compte dans la liste de

contrôle. Ainsi, selon l'Équation 1, si deux facteurs de risque étaient présents dans le

secteur évalué sur une possibilité de quatre facteurs, ia somme des probabilités d e

ces deux facteurs (C Pi ), par exemple 0,60 et 0,75, était divisée par la somme des

quatre facteurs potentiels (R,,,,) conformément à la liste d'évaluation, par exemple

0,60, 0,7S, 0,25 et 0,80. Alors, Rs = 1,35/2,4, soit 0,56. Rs peut donc être considéré

comme étant une proportion du risque maximale d'un secteur donné (56%). Cette

mesure du risque par secteur permet donc une comparaison d'un secteur à l'autre

pour un même domicile ou d'un domicile à l'autre pour un même secteur. Un niveau

de risque global pour chaque domicile a également été calculé à partir de la somme

des probabilités de chute pour tous les facteurs de risque présents dans le domicile.

Pour rendre indépendant ce niveau de risque global de la taille du domicile, la

somme a été divisée par le nombre de secteurs évalués (S) lors de la visite (Équation

a. Ainsi, la somme de toutes les probabilités de risque des facteurs présents dans

un domicile égale par exemple à 72,5 était divisée par le nombre de secteurs évalués

par exemplel5, soit dix pièces, deux escaliers, trois entrées. La mesure devient ainsi

un risque global pondéré RGP = 72,5/15.

Page 36: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

Équation 1 :

Éouation 3 :

où Rs = Risque du secteur

n = Nombre de facteurs de risque considérés

Pi = Probabilité de chute du facteur de risque i

- Somme des probabilités de tous les facteurs inclus dans la liste Rmax - selon les secteurs (équation 1) ou les catégories (équation 3)

RGP = Risque global pondéré

S = Nombre de secteurs

RI = Risque associé aux éléments structuraux

RP = Risque associé aux caractéristiques du sol

RJ = Risque associé aux obstacles environnementaux

R4 = Risque associé aux éléments de comportements

Page 37: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

Le risque environnemental a également été décrit selon quatre variables

composites (RI-b). Ces variables composites décrivent l'environnement domiciliaire

associé aux chutes selon : (RI) les éléments structuraux (e-g. absence de main

courante dans l'escalier, seuil de porte non-aplani, hauteur et nombre de marches

d'escalier, pente et courbe prononcée de l'escalier, position des commutateurs

d'éclairage), (Ra) les caractéristiques du sol (e.g. surface de plancher non-u niforme,

recouvrement de plancher glissant, rebord des marches non-démarqué), (R3) les

obstacles environnementaux (e.g. carpette accrochante, encombrement des aires de

déplacements, recouvrement de plancher en mauvais état, fil électrique non fixé,

mobilier aux coins saillants, animal domestique en liberté) et (b) les éléments de

comportement (absence de tapis anti-dérapant dans le bain ou la douche, absence

de veilleuse de nuit, utilisation fréquente des tablettes hautes, n'utilise pas

d'escabeau ou de chaise stable pour grimper). Ces quatre mesures, exprimées en

pourcentage, sont basées sur la somme des probabilités de chute accordées aux

facteurs présents dans chaque catégories, divisée par la somme des probabilith si

tous les facteurs de risque de la catégorie avaient été présents ~Éouation 3). Le

calcul de ces quatre variables composites est essentiellement le même qu'à

l'équation 1. Seul le type de classification des facteurs de risque change en fonction

des catégories &-Rd. Ainsi, selon l'Équation 3, si deux facteurs de risque étaient

présents dans la catégorie évaluée sur une possibilité de quatre facteurs, la somme

des probabilités de ces deux facteurs (Z Pi ), par exemple 0.50 et 0.85, était divisée

par la somme des quatre facteurs potentiels (R,,) conformément à la liste

d'évaluation structurée par catégorie RI-R4. À titre d'exemple, pour la catégorie Ri les

probabilités respectives des quatre facteurs potentiels pouvaient être 0.50, 0.85, 0.20

et 0.30. Alors, RI = 1.3W1.85, soit 0.73. RI peut donc être considéré comme étant

une proportion du risque maximale d'une catégorie donnée (73%). Cette mesure du

risque par catégorie de facteurs permet alors une comparaison d'une catégorie à

l'autre pour un même domicile ou d'un domicile à l'autre pour une même catégorie.

Une dernière mesure du risque (RF) a été établie, basée essentiellement sur le

nombre de facteurs présents au domicile dont la probabilité de chute a été estimée

faible (score de probabilité c 35%), moyenne (score de probabilité 2 35% et < 65%)

Page 38: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

ou haute (score de probabilité 2 65%). Pour chacune des variables de risque

environnemental Rs, RI-%, RGP, RF, 3 catégories de niveau de risque ont été

établies à partir de leur distribution de fréquence, comptant chacune pour 33% du

total des domiciles visités, soit bas, moyen et haut niveau de risque.

Analyse statistique

Les scores moyens (ou probabilité de chute) accordés par les trois sous-groupes

d'experts (i.e. les spécialistes en santé, les architectes-urbanistes et les membres de

la FADOQ) pour chaque facteur de risque de même que pour le risque global

pondéré (RGP) ont été comparés a l'aide d'une analyse de variance à un critère (test

de Kruskal-Wallis).

La contribution respective de chaque variable composite (RI-R4) dans l'explication

de la variance totale du niveau de risque global mesuré dans les maisons (RGP) a

été calculée à partir d'un modèle de régression linéaire pas à pas qui incluait comme

variables de prédiction, le niveau de risque selon les éléments structuraux (RI), les

caractéristiques du sol (R2), les obstacles environnementaux (R3) et les éléments de

comportement ( R 4 .

La comparaison du niveau de risque environnemental (RGP, Rs, RI-R.4 et RF)

selon le type de domicile a été faite au moyen du test de comparaison de proportion

du khi carré. II est à noter que, pour répondre aux exigences numériques de l'analyse

des tableaux de contingence (moins de 20% de cellules 1 5 éléments attendus),

cette comparaison s'est faite à I'occasion sur les données regroupées en deux

niveaux de risque : risque faible et risque important (risque moyen + risque élevé). La

comparaison du niveau de risque environnemental (RGP, Rs, RI-R4 et RF) selon la

compétence individuelle (nombre de problèmes de santé et médication régulière) et

le niveau d'exposition (nombre de déplacements, nombre d'heures en activité et

nombre de sorties extérieures) a été faite au moyen du test du khi carré. Pour toutes

les mesures d'association entre les prédicteurs (risque environnemental, intensité

d'exposition à l'environnement et de compétence) et l'occurrence de chutes, le

potentiel de modification et de confusion a été vérifié pour les revenus annuels à

partir d'analyses de régressions logistiques. Aucun effet modifiant n'a été observé.

Page 39: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

Par ailleurs, à cause de l'effet de confusion mesure, les revenus annuels ont été

inclus dans chaque analyse comme variable prédictive. Le calcul des rapports de

cotes bruts et ajustés ('odds ratio') de même que de l'intervalle de confiance à 95%

((Cg5%) ont été faits à partir de modèles de régression logistique de façon à mesurer

la force d'association entre les trois éléments du modèle (le risque environnemental,

la compétence individuelle et le niveau d'activité) et les chutes, pour l'ensemble des

participants. Les mêmes calculs ont été réalisés sur I'échantillon stratifié pour le

nombre de problèmes de santé (Groupe 1 = moins de 4 problemes ; Groupe 2 = 4

problèmes et plus). Des modèles de régression logistique multivaries ont été utilisés

pour déterminer l'association indépendante de chaque variable avec les chutes. Pour

vérifier la colinéarité entre les variables des blocs compétence individuelle et

environnement, une analyse de corrélation non-paramétrique a été faite en prenant

comme coefficient de corrélation de rang, le r de Spearman. Le meilleur modèle

prédictif des chutes a été calculé à l'aide d'une procédure de régression logistique

pas a pas ('stepwise logistic regression rnodel, SAS procedure 1996'). L'estimation

des rapports de cotes ajustés (incluant l'lC95%) pour chaque facteur prédictif a été

obtenue à partir de cette même procédure. Cette analyse a été réalisée sur

I'échantillon stratifié selon le nombre de problèmes de santé.

Page 40: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier
Page 41: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

Échantillonnage

L'effectif initial de personnes âgées de 65 ans et plus enregistrées au bureau des

élections du Québec dans six circonscriptions de la Communauté urbaine de Québec

était de 46 785 personnes au le' mai 1997. À partir d'un échantillon aléatoire de 1

250 personnes, pondéré selon la taille respective de chaque circonscription, un

numéro de téléphone a été associé à 1 057 adresses et 821 personnes soit 78% ont

été rejointes. Parmi les personnes rejointes, une proportion de 11% des personnes

ne remplissaient pas les critères d'éligibilité. Parmi les personnes éligibles, 26% ont

accepté de participer (voir les données ventilées selon la circonscription électorale au

Tableau 1). Les raisons du refus de participer se répartissaient comme suit : 50% par

manque d'intérêt, 23% par manque de temps, 20% pour des raisons de santé et 7%

n'ont pas précisé (Tableau 2). À partir d'un objectif initial de 200 visites à domicile,

21 1 rendez-vous furent fixés et 192 visites ont pu être complétées avec succès. Le

poids relatif de chaque circonscription dans l'échantillon de personnes visitées a été

maintenu autour de 0,4% (Tableau 3).

La majorité des résidants occupaient leur domicile depuis plus de cinq ans et la

moitié étaient propriétaires (Tableau 4). Parmi les résidences visitées, plus de la

moitié étaient des maisons de type unifamilial ou jumelé. Plus des trois quarts des

domiciles visités étaient âgés de plus de 20 ans. Comparativement aux logements de

type LI et L2, les maisons unifamiliales étaient plus âgées en moyenne de 18 et 25

ans respectivement.

Ordonnancement des facteurs de risque environnementaux

L'ordonnancement des facteurs de risque environnementaux réalisé au cours de

cette étude a été basé sur la moyenne arithmétique des scores de probabilité de

chute donnés par les membres du groupe d'experts. Sur 24 participants, une

personne du sous-groupe des spécialistes en santé publique n'a pas été en mesure

d'ordonnancer les facteurs dans plus de 90 % des cas. Conséquemment, l'évaluation

du niveau de risque pour les variables regroupées, tels le risque global pondéré

(RGP) et le risque selon les quatre variables composites (RI-R4), a été obtenue à

partir de l'ordonnancement réalise par 23 experts, soit 11 spécialistes en santé

Page 42: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

publique, 6 architectes-urbanistes et 6 membres de la FADOQ. Au total, 143 facteurs

de risque différents ont été ordonnancés (voir annexe IV). Le coefficient de variation,

calculé sur la moyenne des scores donnés par les experts aux différents facteurs de

risque, est inférieur à 0,4 dans 47% des cas. Ce coefficient de variation est compris

entre 0,4 et 0,6 dans 33 % des cas et supérieur à 0,6 pour 24% des cas. Une

différence significative a été observée dans la variance inter-groupe pour 10 des 143

facteurs de risque donnés par les membres des trois sous-groupes d'experts

(Tableau 5). 11 est a noter que pour le calcul détaillé des niveaux de risque des 143

facteurs, le nombre d'experts varie à l'intérieur des sous-groupes selon qu'ils ont été

en mesure de répondre à la question ou non.

Bien que la valeur moyenne des scores de probabilité de chute estimés par les

représentants de la FADOQ soit souvent un peu plus élevée, l'analyse de variance

inter-groupe pour les variables regroupées n'a pas montré de différence significative

entre les trois sous-groupes (Tableau 6).

Le risque environnemental a également été décrit à partir du nombre de facteurs

associés à une probabilité de chuter au cours de l'année égale ou supérieure à 65%

(RF 5 65%). Ainsi, selon l'opinion des experts, c'est dans les escaliers et la salle de

bain que l'on retrouve le plus grand nombre d'éléments à haut risque (Tableau 7).

Parmi les éléments de comportement pris en compte, le fait de ne pas utiliser un

escabeau ou une chaise stable pour grimper représente un risque élevé ( r 65%).

Niveau de risque dans les domiciles

Le risque environnemental mesuré dans les domiciles visités est présenté de

quatre manières différentes : (1) le risque détaillé selon les différents secteurs du

domicile (Rs), (2) le risque regroupé selon quatre variables composites (RI-R4), (3) le

risque global pondéré calculé pour l'ensemble du domicile (RGP) et (4) le risque

exprimé selon le nombre de facteurs (RF) à bas (score de probabilité c 35%), à

moyen (score de probabilité r 35% et c 65%) et à haut risque (score de probabilité 2

65%) présents dans le domicile. Les facteurs de risque selon les quatre variables

composites (RI-%) se distribuent comme suit : les éléments structuraux comptent

pour 45,5% des facteurs, les caracteristiques du sol pour 11,2%, les obstacles

Page 43: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

environnementaux pour 37,1% et les éléments de comportement pour 6,3%. Les

éléments structuraux et les obstacles environnementaux expliquent 79,2% de la

variance totale du risque global pondéré (RGP) des domiciles.

Basés sur la moyenne arithmétique du risque estimé dans chaque secteur (Rç)

pour l'ensemble des domiciles, les niveaux de risque des escaliers et des salles de

bain sont les plus hauts (Tableau 8). Le salon, le corridor, la chambre à coucher

secondaire et l'entrée intérieure arrière arrivent au deuxième rang. L'entrée

extérieure avant, la chambre à coucher principale, la cuisine, les entrées intérieure

avant et extérieure arrière sont les secteurs pour lesquels le plus bas niveau de

risque a été estimé.

Des comparaisons ont été faites entre les trois types de domicile, soit les maisons,

les logements dans des édifices de trois étages ou moins et/ou de neufs logements

ou moins (LI) et les logements situés dans des immeubles de plus de trois étages

et/ou de plus de neuf logements (L2) pour les quatre variables de risque

environnemental (Rs, RI& RGP et RF). À partir de la mesure du niveau de risque

global pondéré (RGP), les maisons et les immeubles de type L I présentent les plus

fortes proportions de domiciles à risque élevé (p= 0,001 ; Tableau 9). Lorsque le

risque global est détaillé selon les quatre variables composites (RI-R4), le risque

associé aux éléments structuraux et aux caractéristiques du sol semble plus

important dans les maisons et les logements de type LI (p= 0,001 ; Tableau 9).

Lorsque le niveau de risque environnemental est détaillé selon les différents secteurs

du domicile (FIs), la proportion d'escaliers intérieurs à risque élevé est

significativement plus importante dans les maisons (Tableau 10). La proportion de

salles de bain présentant un risque élevé est significativement plus importante dans

les maisons et les logements de type L I (Tableau 10). Les logements de type LI et

L2 se distinguent par une proportion significativement plus importante d'entrées

intérieures et extérieures à risque élevé (Tableau 10). Ces différences sont

confirmées par la comparaison des proportions observées une proportion théorique

du Khi carré (Tableau 11).

Lorsqu'on regarde la distribution des éléments jugés à haute probabilité de chute

(score de probabilité 2 0,65), on note une différence en fonction du type de domicile

Page 44: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

(Figure 2). En effet, 51% des maisons contiennent plus de huit facteurs à haute

probabilité de chute contre 22% et 7 % respectivement pour les logements de type

LI et L2 (p= 0,001).

La combinaison du risque global pondéré (RGP 1 35% et RGP 2 65%) et du

nombre de facteurs jugés à haute probabilité de chute (RF I 3 facteurs et RF > 8

facteurs) pour tous les types de domiciles confondus nous indique que, sur cette

base, 48 domiciles (25%) peuvent être considérés à haut risque (RGP 2 65% et RF >

8 facteurs) alors que 40 domiciles (20%) peuvent être considérés à bas risque (RGP

1 35% et RF s 3 facteurs). La majorité des domiciles à haut risque sont des maisons

(83%) alors que 70% des domiciles à bas risque sont des appartements situés dans

des édifices publics. Près de 40% des maisons sont à haut risque et environ 5% sont

à bas risque (Figure 3). Ces proportions s'inversent pour les logements de type L2

(50% des logements sont à bas risque alors qu'environ 4% seulement sont à haut

risque).

Une association positive significative a été observée entre le niveau de risque

global pondéré dans les maisons (RGP) et l'âge de construction (X2 ; p=0,001). Ainsi,

parmi les domiciles désignés à haut risque, 84% ont été construits il y a plus de 25

ans.

déclaré un revenu de 15 000$ et moins. La

démographiques des participants à l'étude avec

administrative de Québec en 1995 montre que

(Duchesne 1996).

Plus de la moitié des sujets ont déclaré être

Compétence individuelle

L'âge moyen des participants était de 72,6 ans (ET' 5,65) avec une étendue de 65

à 89 ans. Les femmes composaient les deux tiers de l'échantillon (66,7%). Un peu

plus du tiers des sujets (38%) vivaient seuls. Près de 12% des participants ont

comparaison des caractéristiques

la population générale de la région

l'échantillon était similaire à celle-ci

en excellente ou très bonne santé

(63,6%); 27,6% se sont dits en bonne santé et 8.3% avoir un état de santé de moyen

1 ET ; Écart-type ou 'standard deviation'

Page 45: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

à mauvais. Le tiers des participants présentaient quatre problèmes de santé et plus

(incluant diagnostics et symptômes ; Tableau 12). Les problèmes de santé les plus

souvent mentionnés étaient : l'hypertension (36%), les problèmes cardiaques et

circulatoire (35%), les troubles de la vision (35%) et les problèmes ostéo-articulaires

(29%). Parmi les médicaments les plus fréquemment consommés, on note les

analgésiques (53%), les diurétiques/ anti h ypertenseurs (44%) et les

sédatifs/hypnotiques/ tranquilisants (33%).

Chez les résidants ayant des revenus annuels de 25 000$ et moins, 41% des

domiciles ont été identifiés a haut risque (RGP) comparativement à 28% chez les

résidants dont le revenu est supérieur à 25 000$.

Selon l'information récoltée à propos de la connaissance de la problématique,

26% des participants ont déclaré avoir reçu des informations pour prévenir les

chutes. Ces informations provenaient des établissements de santé (27%)' des revus

ou dépliants (27%)' des médias (20%), du milieu de travail (13%) et des amis (8%).

Les informations reçues concernaient l'aménagement du domicile (54%)' les

comportements à risque (71%), l'exercice physique (25%) de même que la

consommation de médicaments et d'alcool (17%). Parmi les répondants, 29% ont

déclaré avoir fait des aménagements tels que la pose d'une barre d'appui dans le

bain (43%), l'usage d'un tapis antidérapant dans le bain (12%) et l'installation d'une

main courante pour l'escalier (1 2%). Aucun des aménagements n'a été réalisé

postérieurement à une chute.

Variations du niveau d'exposition

Le niveau d'exposition à l'environnement, exprimé selon le nombre de

déplacements dans la maison, le nombre d'heures en activité ou de repos dans la

journée et le nombre de sorties à l'extérieur de la résidence a été regroupé en trois

catégories établies selon la distribution de fréquence de chaque variable (Tableau

13). Dans les maisons présentant un risque global pondéré (RGP) élevé, on retrouve

une proportion significativement plus grande de gens dans la catégorie de personnes

très actives (Tableau 14). Cette même tendance s'observe lorsque le risque

environnemental est exprimé en fonction du nombre d'éléments identifiés à haut

Page 46: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

risque par les experis (p= 0,001). De plus, la proportion de personnes qui effectuent

plusieurs sorties à l'extérieur est également associée avec le nombre de facteurs

environnementaux à haut risque (p= 0,001).

On retrouve une association significative inverse entre le nombre de problèmes de

santé et le nombre de sorties extérieures (p = 0,002). Par ailleurs, aucune

association significative n'a été mise en évidence entre le nombre de problèmes de

santé et le nombre de déplacements ou le nombre d'heures actif (Tableau 15). Une

association significative négative entre la prise de sédatifs et le nombre d'heures en

activité dans une journée a été observée (p= 0,05).

Prédiction du statut de chuteur

Dans le but de connaître I'effet de chaque facteur sur le statut de chuteur, des

analyses de régression logistique ont été effectuées. Pour mieux discriminer I'effet du

risque environnemental, l'échantillon a été stratifie en deux groupes selon le nombre

de problèmes de santé: ceux qui présentaient moins de quatre problèmes de santé

(Groupe 1) et ceux qui présentaient quatre problèmes de santé et plus (Groupe 2).

Un rapport de cotes brut a été calculé pour chaque variable mesurée. Selon le

modèle théorique proposé dans l'introduction, deux regroupements de variables ont

été faits dans le but de connaître leur capacité de prédiction du statut de chuteur : (1)

l'environnement et la compétence et (2) le niveau d'exposition.

À partir d'une première série de régressions logistiques incluant les variables de

risque environnemental couplées aux variables de compétence, la valeur prédictive

des différents facteurs de risque a été estimée pour chacun des deux groupes. Pour

le groupe présentant moins de quatre problèmes de santé, le modèle multivarié

indique que le risque environnemental élevé et la prise de sédatifs présentent un

rapport de cotes de 3'6 et de 3,2 respectivement (Tableau 16). L'étendue des

intervalles de confiance est importante dans les deux cas bien qu'elle exclue la

valeur nulle. Le modèle multivarie classifie correctement 71,356 des participants. Le

modèle final retient ces deux dernières variables et les rapports de cotes ajustés sont

de 2,6 pour le risque environnemental et de 3,1 pour la consommation de sédatifs

(Tableau 17). Le modèle classifie correctement 52% des participants. Lorsqu'on

Page 47: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

contrôle pour les autres facteurs de risque chez les participants ayant quatre

problèmes de santé et plus soient les facteurs environnementaux et la médication, un

effet protecteur significatif sur l'occurrence de chute est mesuré pour la variable de

revenus annuels 2 25 000$ (Tableau 18). Le modèle classifie correctement 77,1%

des participants. Le modèle final ne retient que cette dernière variable (Tableau 1 9).

Par ailleurs, seulement 43,8% des participants sont correctement classifiés.

L'analyse de régression logistique faite sur les variables mesurant le niveau

d'exposition ne présente pas de lien clair avec l'occurrence de chutes dans aucun

des deux groupes (Tableaux 20 et 21).

Histoires de chutes

Pour les chutes qui ont été répertoriées, les histoires ont été décrites à partir des

sept éléments du modèle conceptuel SCHIRPT (Figure 4). Plus de 40% des chutes

se sont produites au moment d'un déplacement d'une pièce à I'autre ou d'un étage à

I'autre. Les facteurs liés à l'événement déclencheur les plus souvent cités sont les

éléments structuraux (36%) tel l'éclairage inadéquat, les surfaces glissantes ou

accrochantes et l'usage d'éléments de mobilier et autre pièce d'équipement (27%)

tels un escabeau, une chaise ou un tabouret (Tableau 22). Les événements

déclencheurs fréquemment rapportés lors des chutes sont : glisser (36%) et

trébucher sur un obstacle (29%). Dans la majorité des cas (74%), les chutes ont eu

lieu à l'intérieur du domicile. Les endroits les plus souvent cités sont la cuisine (22%),

la salle de bain (20%) et les escaliers (18%). Parmi les facteurs liés au mécanisme

de transfert d'énergie, les caractéristiques du sol comptent pour 64%. Un tiers des

chutes a causé des blessures qui ont nécessité une consultation médicale.

Page 48: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

DISCUSSION

Page 49: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

Échantillon

Cette étude repose sur un échantillon aléatoire de personnes âgées inscrites au

Bureau des élections. Comme la liste initiale est constamment mise à jour à partir

des registres de la Société d'assurance maladie du Québec, on peut considérer que

cette source d'information est représentative du total de personnes âgées vivant sur

le territoire visé par l'étude. Le taux de participation obtenu est plus faible que celui

présenté dans des études similaires (26% versus - 65% ; Carter et al. 1997, Langlois

et al. 1995, Campbell et al. 1989). Par ailleurs, la majorité de ces études ont basé

leur échantillon sur une clientèle hospitalière ou sur des listes de patients de

médecins omnipraticiens. II est possible que le lien plus étroit avec l'hôpital ou le

médecin traitant ait rendu l'étude plus facilement acceptable aux participants. De

plus, dans plusieurs études, la population visée est plus âgée que la nôtre(Studenski

et al. 1994, Campbell et ai. 1989, Tinetti et ai. 1988). Étant donné i'association

positive entre le taux de chute et l'âge, il est possible qu'une clientèle plus âgée se

sente plus concernée par la problématique des chutes (Carter et al. 1997, Clemson

et al. 1996, Hale et al. 1992, Campbell et al. 1989, Tinetti et al. 1988, Waller 1978). 11

est important de mentionner également, qu'aucune compensation financière n'a été

octroyée dans la présente étude. Par ailleurs, bien que l'échantillon initial soit

représentatif de la population de référence, la participation à I'étude repose sur un

échantillon de personnes volontaires et de ce fait, est soumise aux problèmes

inhérents a ce type de sélection (biais de volontariat).

Théoriquement, l'échantillon pourrait ne pas être conforme à la population

d'origine (Abramson 1990). À ce chapitre, les raisons de refus de participer nous

donnent des indications sur le profil des personnes non volontaires, lesquelles

totalisent d'ailleurs près des deux tiers de la population rejointe. Le manque d'intérêt

arrive au premier rang de ces raisons. II est cependant difficile de conclure sur le

sens de ce biais, car derrière le manque d'intérêt, une multitude d'éléments sont

généralement sous-entendus. En effet, il est plausible de penser qu'une partie de ces

personnes puissent ne pas se sentir concernées par la problématique, soit parce

qu'elles n'ont pas de souvenir récent d'un tel type d'accident, soit parce qu'elles se

sentent en contrôle face à un risque de chute, potentiellement causé par un

Page 50: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

environnement qui leur est familier. Ainsi, un problème de perception du risque

pourrait être à l'origine d'une partie de ces refus. À l'opposé, on peut penser

également que le manque d'intérêt puisse dissimuler une grande anxiété face au

problème de chute. La peur d'être placé en maison d'hébergement peut, pour

certains, conduire à dénier ce problème. Cette crainte est justifiée. car des études

montrent que les chutes sont citées comme facteur contribuant dans 40 % des

admissions en institutions (Dunn et al. 1993, Tinetti et al. 1988). De plus, l'approche

méthodologique qui implique une rencontre au domicile avec un questionnaire de

santé et une visite complète des lieux peut, à raison, être considérée trop

envahissante et justifier le manque d'intérêt. Le manque de temps arrive au

deuxième rang des raisons de refus dans une proportion de 23%. il est vraisemblable

que l'échéancier prévu pour les visites, en période de vacances estivales, explique

une partie importante de ces refus. Finalement, des raisons de santé ont également

été invoquées, ce qui n'est pas surprenant compte tenu de I'âge de la population

visée par cette étude.

L'analyse des raisons de refus ne suggère pas de polarisation importante de

l'échantillon sélectionné qui pourrait invalider les résultats obtenus. Un examen

sommaire du profil des participants à l'étude supporte d'ailleurs cette idée. En effet,

la distribution des participants selon les caractéristiques sociodémographiques est

comparable à la population générale de personnes de 65 ans et plus, pour I'âge

moyen, le statut matrimonial et les revenus (Duchesne 1996). Par ailleurs, on note

une proportion de femmes plus élevée de 7% dans notre étude. II est possible que

les femmes se sentent davantage concernées par le problème des chutes, compte

tenu du fait qu'elles en seraient victimes plus fréquemment (Luukinen et al 1996,

Clemson et al. 1996, Blake et al. 1988). La très grande variabilité au niveau de i'âge

moyen des participants rend difficile la comparaison de l'état de santé des

participants d'une étude à l'autre. En effet, une des plus importantes constatations

qui émergent des études sur le vieillissement est que l'écart au niveau des

différences individuelles pour à peu près tous les types de mesures (statut,

performance, productivité) augmente avec l'âgs (Bond et al. 1995). Compte tenu de

I'âge moyen des participants à notre étude, le nombre de maladies chroniques et de

Page 51: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

médicaments consommés se compare avec d'autres etudes basées également sur

des populations de personnes âgées autonomes (Clemson et al. 1996, Tinetti et al.

1995, Hale et al. 1992). De plus, la proportion de chuteurs est comparable a celle

trouvée dans des études portant sur une population similaire (autours d e 30% ;

Northridge et al. 1996, O'Loughlin et al. 1993, Tinetti et al. 1988, Prudham & Evans

1981, Campbell et al. 1981).

Score de risque

Le choix d'ordonnancer les différents facteurs de risque, selon l'opinion d'un

groupe d'experts, à partir d'une échelle de mesure linéaire, nous a permis d'obtenir

simplement une mesure de tendance centrale valable, sans avoir recours à l'étape

fastidieuse d'obtention d'un consensus au sein du groupe d'experts. De plus, cette

procédure se prête facilement aux analyses statistiques paramétriques et permet une

discrimination fine des facteurs (Paquette 1998, Pineault & Daveluy 1 995).

Lorsqu'on compare les moyennes d e scores entre les sous-groupes d'experts pour

chaque facteur d e risque évalué on observe, à quelques occasions, une différence

significative dans l'estimation du niveau de risque. Comme les seuils de çignificativité

étaient dans tous les cas assez bas (P c 0.05), les critères de non consensus n'ont

pas été établis uniquement sur cette base. En effet, les critères d'élimination de

facteurs reposent également sur le pourcentage d'abstention au sein du groupe

d'experts et sur un coefficient de variation élevé du score de risque. La stratégie

adoptée pour l'élimination de facteurs de risque rend compte à la fois d'une

divergence d'opinion sur le niveau de risque accordé et de l'incertitude des experts

face au facteur à ordonnancer. Ainsi, il a semblé plus difficile pour les experts de se

prononcer sur les caractéristiques des marches d'escalier et en particulier sur la

hauteur inférieure à 20 cm et la profondeur supérieure à 15 cm (cinq abstentions

dans les deux cas). Ces deux critères d'évaluation des marches d'escaliers ont

semblé moins connus des experts.

Les membres des Clubs d'âge d'or en comparaison avec les spécialistes d e santé

et les architectes accordent en général un score plus élevé aux différents facteurs de

risque mesuré. Comme cette différence se fait sentir principalement au niveau des

Page 52: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

minima, on peut penser que les personnes âgées, non seulement estiment le risque

plus élevé, mais également que le consensus au sein de ce sous-groupe est en

général meilleur. Ces résultats suggèrent que la lecture donnée par les six

représentants de la FADOQ exprime davantage une connaissance expérimentale de

la capacité à négocier les différents obstacles environnementaux qu'une appréciation

plus théorique.

Les facteurs jugés à haut risque de chute par les experts sont tous reconnus dans

les études comme étant des éléments importants parmi les facteurs extrinsèques

(Carter et al. 1997, Clernson et al. 1996, Rodriguez et al. 1994, Shroyer 1994, Morfitt

1983, Waller 1978). Les caractéristiques de plancher, l'encombrement et l'éclairage

ont d'ailleurs souvent été invoqués comme facteurs impliqués dans des chutes

(Morfitt 1983).

Évaluation du risque environnemental

Dans la présente étude, I'évaluation du risque environnemental repose sur une

approche objective. En effet, I'évaluation du domicile s'est déroulée indépendamment

du résidant, sans information sur son état de santé et son statut de chuteur. Cette

stratégie réduit au minimum la probabilité d'un biais d'information dans I'évaluation

du niveau de risque et est de loin préférable à une évaluation a posteriori réalisée

dans une population de chuteurs (Clemson et al. 1996).

L'évaluation du risque environnemental dans la problématique des chutes à

domicile est un processus complexe qui se situe bien au-delà de la simple

sommation des facteurs de risque. En effet, comme le mentionne Carter et al. (1 997),

le nombre de facteurs de risque présents au domicile n'équivaut pas nécessairement

au niveau de risque environnemental. Bon nombre d'études ont basé leur mesure de

risque sur un décompte d'éléments jugés dangereux, accordant ainsi un poids

équivalent à chacun (Carter et al. 1997, Clemson et al. 1996, Northridge et al. 1995,

Rodriguez et al. 1994). Dans la présente étude, pour pallier aux limites que pose

cette approche, l'évaluation du niveau de fisque domiciliaire a reposé sur une

sommation des scores de probabilité de chute, donnés par un groupe d'experts, à

chaque facteur rencontré au domicile. Cette stratégie conduit à une appréciation plus

Page 53: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

juste du risque environnemental rencontré dans les résidences. Par ailleurs, comme

il n'existe pas de repère théorique dans la définition d'un domicile à risque pour une

personne âgée, fa catégorisation du niveau de risque des domiciles a été basée sur

la distribution de fréquence des domiciles selon le niveau de risque mesuré à partir

des quatre variables retenues (Rs, RF, RGP, RI-&). Ce choix pose évidemment les

limites de dépendance à l'échantillon des trois niveaux de risque et conséquemment

diminue l'importance de la valeur exacte accordée à l'estimation numérique.

Parmi tous les secteurs visités, les escaliers et les salles de bain ont pr6senté le

plus haut niveau de risque de chute (RS). Compte tenu de la complexité des activités

réalisées par les résidants dans ces deux secteurs sur le plan de la coordination

motrice (monter et descendre les marches d'escalier, activités d'hygiène), on peut

s'attendre à y mesurer un plus grand nombre de chutes (Carter et al. 1997).

Selon les résultats obtenus, les maisons unifamiliales et les appartements situés

dans des petits immeubles présentaient un niveau de risque global (RGP) plus élevé

que les appartements situés dans des immeubles de plus de trois étages eVou

comprenant plus de neuf logements. Plus de la moitié des maisons visitées avaient

un nombre important de facteurs à haut risque (neuf et plus). Ainsi, si l'on considère

à la fois le risque global (RGP) et le nombre de facteurs identifiés à haut risque par

les experts (RF), les maisons, comparativement aux logements, présentaient un

risque de chute plus élevé pour les personnes âgées. La Loi sur l'aménagement et

l'urbanisme qui oblige chaque municipalité à adopter un Code de construction pour

les immeubles privés, généralement basé sur le code national du bâtiment, n'a été

adoptée que depuis environ une quinzaine d'années (M. René Bouchard de la SHQ,

communicati~n personnelle). Compte tenu de l'âge moyen des maisons unifamiliales,

on peut penser que ces constructions ont fait l'objet de moins de surveillance. Moins

de 2% des constructions privees antérieures à 1985 ont été soumises à des normes

de construction par la Société centrale d'hypothèques et de logement, à la suite d'un

prêt consenti (SHQ, communication personnelle). Conséquemment, il n'est pas

étonnant d'observer une plus grande diversité dans l'organisation architecturale de

ces résidences, laquelle se fait sentir principalement au niveau des éléments

structuraux et des caractéristiques du sol.

Page 54: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

Les logements situés dans de gros immeubles sont considérés au sens de la loi

comme étant des édifices publics. Or, selon le responsable de la normalisation à la

Société d'habitation du Québec, l'application du code national du bâtiment lors de la

construction d'édifices publics fait l'objet d'une surveillance accrue de la part des

ingénieurs et des architectes responsables, ce qui a comme conséquence de réduire

considérablement les barrières architecturales (SHQ, communication personnelle).

Un autre élément explicatif du plus faible niveau de risque mesuré dans les

logements situes dans des édifices publics repose sur la gestion de ces immeubles.

En plus d'une réglementation qui vise en général à limiter les obstacles

environnementaux dans les espaces communs (ex. les objets encombrant les

escaliers), les édifices publics sont datés d'un service d'entretien et de réparation qui

en général corrige au fur et à mesure les problèmes qui se présentent. Ainsi, la

rkduction des barrières architecturales par l'application des normes de construction

et un entretien régulier de l'immeuble auraient tendance à diminuer le risque global

dans les édifices publics.

À cet effet, le choix du regroupement des multiples descripteurs du risque

environnemental en quatre variables composites (RI-RI) a été établi a priori, basé

essentiellement sur la proximité des divers facteurs de risque entre eux selon des

aspects architecturaux, des obstacles non structuraux et des comportements à

risque. Ce regroupement permet de faciliter l'organisation d'outils d'intervention en

fonction de la permanence du risque (barrières architecturales versus obstacles

temporaires), des ressources disponibles et des coûts pour une amélioration de la

sécurité domiciliaire.

II n'est pas étonnant de retrouver une tendance inverse entre le niveau de risque

et les revenus annuels. Une bonne part du niveau de risque global est expliqué par

les éléments structuraux et les obstacles environnementaux. Comme il a déjà été

mentionné plus haut, les caractéristiques des éléments structuraux reflètent I'âge de

la construction. Par ailleurs, les obstacles environnementaux traduisent souvent un

manque d'espace, soit au niveau des aires de déplacements ou au niveau des

espaces de rangement. Or, I'âge et la dimension d'un domicile sont deux

Page 55: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

caractéristiques qui font en général baisser considérablement les coûts de location

ou d'achat.

Mis à part les éléments de construction des escaliers (pente, caractéristiques

structurelles des marches), la plupart des facteurs à haut risque (éclairage,

encombrement, absence de repère visuel pour la première et dernière marche,

absence de main courante et surface de déplacement glissante) pourraient être

modifiés sans impliquer des coûts exorbitants.

Compétence individuelle

L'approche utilisée pour documenter la compétence des participants a été

essentiellement basée sur une déclaration volontaire des problèmes de santé.

Aucune validation à partir d'examens médicaux ou de consultation de dossiers

médicaux n'a été réalisée et conséquemment l'information obtenue ne peut servir

que d'indicateur grossier de l'état de santé général des répondants. Toutefois, le

questionnaire de santé était structuré et couvrait l'essentiel des problèmes de santé

(symptômes et diagnostics) reconnus pertinents dans la problématique des chutes

(Luukinen et al. 1996, Tinetti et al. 1988).

La prévalence des principales maladies chroniques observées chez les

participants est comparable avec les résultats de l'enquête Santé-Québec (1987)

pour ce même groupe d'âge. De même, le pourcentage de personnes qui

consomment des médicaments sur une base régulière, selon les six grandes

catégories les plus fréquemment prescrites, est en général similaire aux données

récentes de Statistique Canada (1998). Par ailleurs, la proportion de personnes

âgées consommant des sédatifs/hypnotiques/anxiolytiques est supérieure dans notre

étude. La forte proportion de femmes dans notre échantillon (7% supérieure à la

population d'aînées au Québec), pourrait expliquer une partie de cette différence. En

effet, selon les recensements, les femmes âgées consommeraient

proportionnellement plus de sédatifs que les hommes (Statistique Canada 1998).

L'information récoltée à propos de la connaissance de la problématique montre

que le quart seulement des participants semblaient avoir reçu des informations pour

prévenir les chutes. Cette proportion semble très faible compte tenu de la prévalence

Page 56: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

du problème étudié. II est toutefois difficile de poursuivre d'avantage l'analyse de ces

résultats parce que les chutes et les facteurs de risque associés ont semblé pour la

plupart des répondants un sujet connu de tous. Ainsi, les réponses données

concernant la source et le type d'informations reçues ont toujours été très vagues et

incertaines. Par ailleurs, les informations récoltées sur les aménagements faits au

domiciie nous confirment que la mesure du niveau de risque environnemental, prise

a posteriori, était valide. En effet, aucune modification n'a été apporté

postérieurement à la chute analysée dans cette étude.

Niveau d'exposition

L'association observée entre le nombre élevé d'heures d'activité (et à un moindre

niveau le nombre élevé de déplacements) et le haut niveau de risque

environnemental, mesuré à partir du risque global pondéré et du nombre de facteurs

à haut risque, indique qu'une proportion importante de sujets s'exposaient au risque

environnemental. Ces résultats montrent également qu'un risque environnemental

élevé ne semble pas présenter un obstacle majeur au déplacement.

Contrairement à ce qu'on pouvait s'attendre des prédictions du modèle, le nombre

de déplacements ainsi que le nombre d'heures d'activité réalisées quotidiennement

montrent peu d'associations avec la compétence individuelle exprimée selon le

nombre de problèmes de santé. Seul le nombre de sorties extérieures présente une

association inverse avec le nombre de problèmes de santé. Par ailleurs, la prise de

sédatifs a présenté une association inverse avec le nombre d'heures d'activité dans

une journée. Le peu d'association trouvée entre la compétence individuelle et

l'exposition au risque peut s'expliquer en partie par la clientèle recrutée dans cette

étude. En effet, la plupart des participants avaient un bon degré d'autonomie dans

I'accomplissernent des tâches quotidiennes ce qui impliquait par le fait même un bon

niveau d'exposition aux risques associés à l'environnement. De plus, l'âge est

certainement un facteur important à considérer (Speechley & Tinetti 1991). En effet,

les participants de la présente étude étaient relativement jeunes, puisque plus des

trois-quarts étaient âgés de moins de 75 ans comparativement à moins de 50% pour

cette même classe d'âge dans d'autres études similaires (Hale et al. 1992,

Page 57: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

Speechley & Tinetti 1991, Campbell et al. 1989). La faible association trouvée entre

la compétence individuelle et la mesure du niveau d'exposition quotidienne nous

amène à penser que cette dernière mesure n'&ait sans doute pas suffisamment

sensible pour le type de clientèle de l'étude. Des mesures qui détailleraient

davantage le type d'activités réalisées ainsi que certains aspects comportementaux

face à ces activités pourraient potentiellement nous conduire à des conclusions

différentes.

Approche méthodologique et occurrence de chutes

L'approche méthodologique utilisée dans cette étude pour recenser les chuteurs

repose sur l'auto-évaluation d'un événement qui a eu lieu à un moment précis au

cours des douze derniers mois. II est possible que la mesure de fréquence obtenue

ait été sous-estimée. Une étude portant sur le souvenir des chutes chez les

personnes âgées a déjà mis en évidence ce problème (Cummings et al. 1988). Selon

cette étude, 13% des sujets qui avaient rapporté une chute au cours d'un suivi

hebdomadaire ne se sont pas souvenus avoir chuté à la fin des douze mois de suivi.

Dans la population âgée, on évoque souvent les troubles cognitifs comme étant un

élément important pouvant accroître le biais de mémoire. Toutefois, compte tenu des

conditions d'admissibilité à notre étude, il est peu probable que les participants aient

présenté des troubles cognitifs importants. En effet, tous les participants vivaient de

façon autonome à leur domicile et tous ont été en mesure de répondre

adéquatement aux questions posées. Si le biais de mémoire a eu un effet sur la

mesure, on peut penser qu'il aura tendance à favoriser le souvenir d'événements qui

ont présenté des conséquences graves. Conséquemment, la proportion de chuteurs

qui ont nécessité des soins hospitaliers pourrait de ce fait être sur-estimée. La

proportion de chuteurs mesurée ici, autour de 34%, est comparable à celles

rapportées dans plusieurs études qui ont porte sur les chutes dans la population

âgée (Northridge et al. 1996, O'Loughlin et al. 1993, Cwikel & Fried 1992, Tinetti et

al. 1988, Prudham & Evans 1981, Campbell et al. 1981). Ainsi, bien qu'une sous-

estimation de la fréquence de chutes soit plausible, ses effets ne devraient pas

modifier significativement les conclusions suggérées par les résultats. Enfin, il est

Page 58: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

peu probable que I'exposition aux facteurs environnementaux puisse être associée

au biais de mémoire.

Dans cette étude, I'exposition aux facteurs de risque a été mesurée au moment de

l'entrevue alors que le statut de chuteur a été établi rétrospectivement. Dans une

perspective de causalité, cette approche présente sur le plan méthodologique des

limites importantes à cause du décalage temporel dans la mesure de I'exposition par

rapport à l'événement considéré (Cumming et al 1990, Rothman, 1986). Au sens

strict. ce type d'étude ne répond pas aux critères d'une étude transversale dans

laquelle l'exposition et le problème de santé doivent être mesurés au même moment

(Last 1995, Rothman 1986). Toutefois, dans la présente étude, I'exposition d'intérêt

est composée d'une multitude d'éléments de risque de l'environnement domiciliaire

qui, à cause de leur nombre et de leur diversité sont moins sujets à des variations

temporelles majeures. Conséquemment, dans la mesure où tout changement

significatif apporté au domicile pour la période considérée a été pris en compte, ce

décalage dans le temps aura peu d'impact sur la mesure de I'exposition.

Dans une problématique d'événements comme les chutes, il est difficile de choisir

une mesure de fréquence adéquate. La présente étude mesure le pourcentage de

sujets qui ont chuté au moins une fois au cours de l'année. Cette mesure ne répond

pas aux critères d'une incidence cumulée selon la définition couramment acceptée

en épidémiologie (Last 1995), puisque ce n'est pas une mesure basée sur

l'apparition de nouveaux cas. Comme la mesure du statut de chuteur est

rétrospective sur une année, on pourrait parler de prévalence de période. Par

ailleurs, le terme prévalence ne convient pas dans le contexte des chutes, puisqu'une

chute représente un événement dans le temps et non pas un statut de malade

comme on le comprend en épidémiologie (Rothman 1986). Les mesures de

fréquence actuellement utilisées en épidémiologie ne sont pas adéquates pour ce

type de problématique et conséquemment, il convient de restreindre l'usage de

termes épidémiologiques courants et définir clairement les mesures utilisées.

Le choix d'une mesure d'effet pose également un problème. En effet, cette étude

ne répond pas aux critères couramment acceptés d'une étude cas-témoins ni de

ceux d'une étude transversale d'ailleurs. De plus, comme la proportion de chuteurs

Page 59: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

dans la population âgée est importante, la mesure d'effet (rapport de cotes) aura

tendance à surestimer le rapport des taux d'incidence cumulée (Greenland &

Thomas 1982). A cause du risque de blessure associé a chaque chute, dans un

contexte de santé publique, il aurait 6té préférable de travailler avec le taux de chutes

plutôt que le taux de chuteurs comme le propose Cummings et al. (1990). Par

ailleurs, cette approche n'est valable que dans le contexte d'une étude de cohorte qui

présenterait un suivi temporel serré de l'occurrence de chutes, à cause des effets

non négligeables du biais de mémoire. Conséquemment, en considérant les limites

de ce type d'étude descriptive dans l'interprétation des résultats, l'effet des différents

facteurs de risque potentiel sur le statut de chuteur, calculé par la mesure du rapport

de cotes (RC), doit être interprété avec circonspection.

Risque environnemental et occurrence de chutes

La décision de stratifier les participants en deux groupes selon le nombre de

problèmes de santé chroniques sans égard pour le type de problème (moins de

quatre problèmes et quatre problèmes et plus) est basée sur une hypothèse posée et

vérifiée dans une étude réalisée par Tinetti et al. (1986). Cette étude reposait sur la

prémisse suivante : le risque de chute augmente avec le nombre de problèmes de

santé chroniques. Cette approche ne signifie pas que tous les problèmes sont

équivalents, en terme de risque de chute, mais plutôt que les chutes dans la

population âgée résultent de l'accumulation des effets de multiples problèmes de

santé (Robbins et al. 1989). Cette méthode simple et accessible présente un atout

majeur dans le développement d'outils de prévention. II existe des méthodes plus

sophistiquées qui tiennent compte des regroupements naturels qui existent entre les

différents problèmes de santé. Deux études récentes de Speechley et Tinetti (1 991 )

et Northridge et al. (1995), utilisent l'ordination en espace réduit à partir de l'analyse

en composante principale pour examiner les corrélations existant entre les diverses

caractéristiques des sujets, soit les caractéristiques sociodémographiques,

psychclogiques ou de santé. Bien que cet instrument soit puissant dans l'analyse

rnultidimensionnelle, il exige également un certain nombre de choix arbitraires,

souvent posés a posteriori, comme celui de la limite inférieure du coefficient de

Page 60: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

corrélation avec la composante principale. Ce choix vise à déterminer si oui ou non,

le descripteur présente une contribution significative à la composante principale.

Ainsi, dans ces deux études, l'ensemble des caractéristiques servant à définir

chacune des catégories de participants (fragile, intermédiaire ou vigoureux) repose

sur le choix du coefficient de corrélation minimal acceptable.

Les résultats de notre étude supportent l'hypothèse citée plus haut puisqu'on

observe une proportion de chuteurs deux fois supérieure dans le groupe qui présente

de multiples problèmes de santé. Par ailleurs, les chutes ne sont pas un marqueur

spécifique de l'état de santé des personnes âgées. En effet, notre étude montre que

parmi les sujets qui présentent moins de problemes de santé, 25% déclarent au

moins une chute au cours de l'année, ce qui est conforme avec les résultats de

I'étude de Speechley et Tinetti (1991). Toutefois, les circonstances au cours

desquelles les chutes se produisent et les causes pressenties peuvent différer d'un

groupe de sujets à un autre. Dans la présente étude, nous observons une

contribution indépendante du risque environnemental dans la survenue des chutes

uniquement chez les sujets du premier groupe (< 4 problemes de santé). Ces

résultats confirment ce qui avait déjà été avancé dans des études antérieures. En

effet, suite à deux études prospectives, Northridge et al. (1995) et Speechley et

Tinetti (1991) ont été en mesure de séparer les participants dans des groupes

fonctionnels différents selon les caractéristiques de chacun. Bien que non

significatifs, les résultats présentés dans I'étude de Speechley et Tinetti (1991)

montrent une tendance pour un rôle plus grand de l'environnement dans le groupe

de chuteurs plus vigoureux, ce que l'étude de Northridge et al. (1 995) a démontré par

la suite.

L'absence de contribution de l'environnement dans la survenue des chutes chez

les sujets plus fragiles, comme c'est le cas dans notre étude, est couramment

acceptée dans la littérature (Lipsitz et al. 1991, Tinetti et al. 1988, Campbell et al.

1981, Waller 1978). Dans une étude prospective conduite sur un échantillon de

personnes vivant dans deux centres de soins de longue durée, Lipsitz et al. (1991)

ont observé que les facteurs environnementaux sont rarement impliqués comme

cause initiale de chutes. Des résultats convergents ont été trouvés dans une autre

Page 61: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

étude conduite par Northridge et al. (1 996) sur un échantillon de chuteurs âgés de 60

ans et plus. Dans une étude portant sur les facteurs de risque de chute sur un

échantillon de personnes âgées de 75 ans et plus, Tinetti et al. (1 988) n'ont pas

trouvé d'association significative entre le nombre de facteurs de risque

environnementaux et les chutes. Toutefois, les résultats de cette dernière étude

montrent des tendances qui s'opposent selon que les risques se situent dans la

chambre (RR = 3,5 ; ICgso,o = 0,9-13,O) ou dans le salon (RR= 0,7 ; iCsm = 0,s-1 ,O).

Bien que les auteurs mentionnent une contribution possible de l'environnement dans

44% des chutes selon l'histoire rapportée, la construction de leur étude ne leur a pas

permis de pousser davantage l'analyse de I'environnement en tant que facteur de

risque. Enfin, ces auteurs suggèrent pour expliquer l'absence d'association

significative entre les chutes et le nombre de risques environnementaux présents au

domicile, que les sujets présentant un haut risque de chute aient soit modifié leur

environnement pour améliorer la sécurité dans certaines pièces ou encore limité

l'usage de certains secteurs du domicile (Tinetti et al. 1988). L'étude de Northridge et

al. (1996) propose des conclusions similaires quant au niveau de risque

environnemental qui serait moindre chez les résidants plus fragiles. Dans ces deux

études toutefois, les risques associés à I'environnement n'ont été mesurés que chez

des personnes qui ont chuté, ce qui limite la portée de leurs conclusions. Les

résultats de notre étude ne supportent pas ces explications. En effet, aucune

différence significative quant au niveau de risque ou d'exposition au risque (temps

actif et nombre de déplacements) n'a été mis en évidence entre les deux groupes de

participants.

L'absence d'association indépendante entre le risque environnemental et la

proportion de chuteurs du second groupe (2 4 problèmes de santé), rarement

discutée dans la littérature scientifique, ne doit pas conduire à penser qu'une

personne plus fragile soit moins a risque de tomber dans un environnement non

sécuritaire. Ce que nos résultats montrent, c'est que les personnes plus fragiles

tombent autant indépendamment du niveau de risque mesure au domicile, i.e. que le

statut face aux chutes pourrait s'expliquer davantage par les problèmes de santé que

Page 62: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

par I'environnement. Conséquemment, il n'est pas possible de discriminer l'effet de

I'environnement dans la survenue des chutes.

Ces résultats nous amènent à penser que la fenêtre d'obsewation du risque,

obtenue à partir de notre outil initial, puisse être à l'extérieur du risque pertinent pour

le groupe de sujets plus fragiles. En effet, la pondération du risque selon les

différents facteurs a été établie pour une population autonome et active. Derrière ces

qualificatifs, il existe tout un spectre d'autonomie et de niveaux d'activité dont

l'étendue dépend des capacités intrinsèques de chaque personne. Or, en stratifiant

les participants selon le nombre de problèmes de santé, il est vraisemblable que le

groupe de personnes qui présentaient quatre problèmes et plus s'éloigne de la

définition d'une population autonome et active et qu'ainsi, l'outil d'appréciation du

risque n'ait pas été suffisamment sensible. Une étude conduite par Clemson et al.

(1996) dans une population de personnes âgées référées au service domiciliaire

gériatrique montre que les personnes ayant subi une fracture de la hanche lors d'une

chute présentaient des domiciles plus a risque sur le plan environnemental. Pour

expliquer ces résultats, les auteurs évoquent un biais d'information de la part des

thérapeutes parce qu'ils étaient en mesure d'associer les cas aux résidences

évaluées. Cette explication suggère par ailleurs, qu'en augmentant la sensibilité de

l'outil de mesure, ce que les intervenants du milieu ont fait sans le vouloir, on

trouverait une association positive entre le risque environnemental et les chutes chez

les personnes plus fragiles. Conséquemment, il nous semble indiqué d'augmenter la

sensibilité de l'outil d'évaluation environnementale pour les personnes plus

lourdement affectées par des problèmes de santé, si l'on veut rendre les

programmes d'intervention efficaces pour l'ensemble de la population vivant à

domicile.

Les informations convergentes récoltées dans notre étude et dans les travaux

cités précédemment orientent la recherche vers une approche opposée où l'objet de

la mesure pour les personnes plus fragiles ne serait plus le niveau de risque mais le

niveau de protection. D'approche positive, cette stratégie oriente l'attention vers des

installations permanentes dans I'environnement quotidien des personnes âgées

pouvant pallier aux déficits fonctionnels résultant des problèmes de santé qui

Page 63: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

s'accumulent. Ainsi, des barres d'appui placées aux endroits stratégiques de la salle

de bain, des mains courantes avec repère tactile pour reconnaître la dernière marche

d'escalier, des bandes de couleur contrastantes pour aider à localiser les limites des

marches, un éclairage qui améliore les contrastes aux endroits les plus à risque. des

veilleuses de nuit qui s'allument automatiquement sont autant de moyens qui

pourraient servir à prolonger l'autonomie fonctionnelle des personnes âgées, à

réduire les chutes, les blessures graves et à empêcher sinon retarder

l'institutionnalisation chez une partie de cette population.

Bien qu'on ait mesuré un niveau d'activité et d'exposition équivalent dans les

deux groupes de participants, l'interaction dynamique entre la réponse

comportementale et les risques environnementaux est extrêmement difficile à étayer

a posteriori. II est vraisemblable que les personnes plus fragiles adoptent des

comportements d'évitement d'activité à risque tel que grimper pour atteindre des

objets hauts ou encore réduisent l'intensité de leurs activités générales, sans pour

autant rester passives toute la journée. Ces aspects du comportement individuel sont

demeurés inaccessibles à nos mesures.

Par ailleurs, la contribution indépendante des revenus annuels comme facteur

protecteur de chute pour le groupe de personnes présentant plusieurs problèmes de

santé, fortement significative, ouvre la réflexion sur l'effet de ia pauvreté, un facteur

rarement pris en compte dans les études sur les chutes. Le lien entre la pauvreté et

les effets nuisibles sur la santé a été fréquemment observé sans toutefois qu'on

puisse comprendre les mécanismes exacts qui sous-tendent ce lien (Shah 1987).

Dans le présent contexte, la mesure prise en compte pour établir le statut socio-

économique est certes extrêmement réductionniste puisqu'elle s'articule autour d'un

seul indicateur, les revenus annuels du ménage. Toutefois, en respectant les

réserves qui découlent de ce seul indicateur, on constate que l'association entre les

revenus et les chutes est particulièrement forte dans le groupe de personnes plus

affectées par la maladie. En se basant sur l'ordre hiérarchique proposé par Maslow

(1968) en terme de besoins fondamentaux (nourriture, vêtements et logement), on

peut soulever la qualité de la diète et la dimension du domicile comme facteurs

pouvant contribuer à cette association. On sait par exemple, que les revenus sont

Page 64: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

souvent mis en cause pour expliquer une diète déficiente, situation caractéristique

d'une proportion importante de personnes âgées (Shah 1995). On connaît également

I'association entre la pauvreté et l'accès à des domiciles exigus. Ce type

d'environnement peut potentiellement augmenter le risque de chutes simplement

pour des raisons d'encombrement des aires de déplacements. II est facile d'imaginer

que les conséquences immédiates de ces facteurs puissent affecter davantage les

personnes en moins bonne santé. Ces résultats supportent l'hypothèse du niveau de

protection environnemental précédemment discutée. En effet, il est fortement

plausible que des personnes en moins bonne santé ayant de meilleurs revenus

puissent pallier à leurs déficits fonctionnels par l'installation d'éléments de protection

dans leur domicile.

Un autre aspect qui peut être associé aux revenus plus élevés est la meilleure

accessibilité à des ressources d'aide à domicile, via (1 ) une meilleure connaissance

du réseau d'aide public et (2) une plus grande capacité à défrayer les coûts de

services privés. Ainsi, chez les sujets plus aisés, on peut penser que les tâches les

plus à risque soient confiées à des aides, ce qui aurait comme conséquence de

limiter les activités domestiques plus exigeantes sur le plan physique.

Malheureusement, notre étude n'a pas mesuré I'accès à ces services. Bien que

rarement traitée dans les études, cette dernière hypothèse ne semble pas vérifiée.

En effet, au cours d'une étude prospective conduite en Finlande chez une population

de chuteurs récurrents, âgés de 70 ans et plus, Luukinen et al. (1996) n'ont pas

observé de lien entre I'aide domiciliaire et les chutes. Par ailleurs, il est difficile sur la

base de cette seule étude, de conclure à la non-association puisqu'aucune

information quant à la façon de mesurer l'aide à domicile n'a été fournie. Compte

tenu de la force du lien mesuré avec les revenus, il nous apparaît essentiel, dans les

études à venir, de documenter davantage les aspects précédemment soulevés.

L'absence d'association indépendante entre la consommation de sédatifs et le

pourcentage de chuteurs chez les personnes présentant quatre problèmes de santé

et plus est intrigante et ne supporte pas les résultats disponibles dans la littérature

(Sorock & Shimkin 1988). 11 est vraisemblable qu'un CO-facteur ait pu masquer cette

Page 65: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

relation. Toutefois, la taille de notre échantillon ne nous permet pas de pousser plus

avant l'analyse.

Histoire de chutes et environnement

Les descriptions circonstancielles des chutes, structurées selon le modèle

SCHIRPT, nous indiquent que 83% des chutes se sont produites lors de

déplacements, de descente d'escalier ou d'activités domestiques. Seulement 17%

ont eu lieu lors de transferts. Dans 62% des cas, les participants ont mentionne des

facteurs environnementaux reliés directement à l'événement déclencheur de la

chute, alors que dans 230h des cas, des facteurs associés plus étroitement a des

cornpoiternents à risque ont été mentionnés. Ces résultats rejoignent ceux trouvés

par Connell et al. (1997) lors d'une étude portant spécifiquement sur les

circonstances de chute. Dans leur étude, ces auteurs ont classifié tes chutes selon

sept patrons différents ; quatre de ces patrons se rapportaient plus étroitement à

l'environnement (obscurité, obstacle temporaire, nature du sol, demande excessive

de l'environnement) et expliquaient 74% des chutes alors que les trois autres

patrons, de nature comportementale (préoccupations, habitudes, utilisation

inadéquate de l'environnement) expliquaient 26% des chutes. Ainsi, les éléments

environnementaux qui caractérisent les lieux physiques semblent plus fréquemment

soulevés par les personnes victimes de chute.

Dans notre étude, l'examen des histoires de chutes nous informe que leur

fréquence dans la cuisine est équivalente à celle qu'on retrouve dans la salle de bain

et dans les escaliers. Or, le niveau de risque environnemental mesuré dans la cuisine

en comparaison de la salle de bain et des escaliers est relativement faible. Ces

résultats suggèrent que le secteur où se produit une chute ne dépend pas seulement

du niveau de risque environnemental présent. II est vraisemblable que le temps

d'exposition soit un facteur qui fasse augmenter la probabilité de chuter. Or, la

cuisine fait partie des pièces les plus fréquentées dans le domicile. De même, la

complexité de certains mouvements telle que grimper pour atteindre les tablettes

hautes, une activité fréquemment rapportée lors des entrevues, peut également

expliquer une partie de ces résultats. Par ailleurs, comme c'est le cas pour la plupart

Page 66: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

des études sur les chutes, l'approche méthodologique utilisée ne permet pas un

couplage précis du risque environnemental et de l'histoire de chute. En effet, l'histoire

de chute repose sur le souvenir d'un événement qui s'est déroulé au cours de la

dernière année. Comme il a été discuté plus haut, la qualité de ce souvenir dépend

beaucoup du temps qui s'est écoulé entre l'événement et l'entrevue.

Conséquemment, cette approche, bien qu'elle soit utilisée fréquemment dans les

études sur les chutes, impose des limites dans l'interprétation des résultats.

Dans notre étude, 18% des chutes rapportées ont conduit à des blessures

importantes. Cette proportion est légèrement supérieure à la moyenne présentée

dans les autres études pour une définition équivalente de l'intensité des blessures

(Tinetti et al. 1995, Nevitt et al. 1991). 11 est possible que cette différence puisse être

due à un biais de mémoire. En effet, l'importance des blessures a pu favoriser le

souvenir de chutes qui y sont associées alors que les chutes sans conséquence ont

pu plus facilement être oubliées. Par ailleurs, la proportion importante de domiciles à

haut risque environnemental observée dans notre étude (selon le nombre de

facteurs) peut avoir contribué à augmenter la proportion de chutes avec blessures.

Bien que ne faisant pas consensus au sein de la communauté scientifique (Sattin et

al. 1998, Clemson et al. 1996, Nevitt et al. 1991 ), une étude de Tinetti et al. (1 995)

montre que le pourcentage de chutes avec blessures graves augmente

significativement en fonction du nombre de facteurs de risque présents. Selon cette

dernière étude, les facteurs situationnels (environnement, comportement et maladie

aiguë) contribuent autant que les facteurs prédisposants {démographique. cognitif,

médical, performance physique) dans la survenue de chutes avec blessures graves.

Ces derniers résultats supportent les recommandations faites dans une étude

antérieure quant au succès de programmes d'intervention à composantes multiples

incluant les aspects medicaux, environnementaux et de réhabilitation (Tinetti et al.

1 994).

Les résultats de cette étude ont montre une association positive entre le niveau de

risque environnemental et la proportion de chuteurs chez les personnes qui

présentaient peu de problèmes de santé. Ces résultats soulèvent la nécessité

d'inclure cette clientèle dans les programmes de prévention des chutes a domicile.

Page 67: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

Chez les personnes qui présentaient plusieurs problèmes de santé, les résultats ne

nous permettent pas de conclure à un effet de I'environnement sur la survenue des

chutes. Par ailleurs, il serait erroné de conclure, qu'une personne en moins bonne

santé, n'augmente pas sa probabilité de chuter dans un environnement à un haut

risque. L'outil de mesure du risque environnemental, trop peu sensible aux aspects

comportementaux face aux facteurs de risque, ainsi que les facteurs socio-

économiques sont mis en relief pour expliquer cette absence d'association.

A la lumière de ces résultats, nous proposons une représentation schématique

résumant la relation entre I'environnement physique et les chutes pour les deux

groupes de participants (Figure 5). Pour les personnes ayant peu de problèmes de

santé, la force d'association entre I'environnement physique et les chutes

augmenterait avec l'importance du niveau de risque, ce que notre étude tend à

montrer. Par ailleurs, dans un contexte où la compétence diminue, la force

d'association entre I'environnement physique et les chutes augmenterait avec

l'importance du niveau de protection. Les facteurs de protection visent à la fois les

installations physiques, les comportements ainsi que le support à domicile.

L'efficacité de ces mesures reste cependant à être démontrée. Néanmoins, cette

représentation schématique pourra servir à raffiner les outils de mesures de

I'environnement et de la compétence individuelle afin de localiser le point charnière

où les facteurs de risque cèdent la place aux facteurs de protection.

Critique du modèle

La principale prédiction qui découlait du modèle proposé en introduction était que

la proportion de chuteurs allait augmenter avec le niveau de risque environnemental.

Le modèle faisait intervenir la compétence individuelle, exprimée par le nombre de

problèmes de santé, comme facteur pouvant agir sur la force d'association entre le

risque environnemental et l'occurrence de chutes, par l'intermédiaire du niveau

d'exposition. Cette prédiction a été vérifiée dans le groupe de personnes en meilleure

santé. En effet, dans ce groupe, on a observé une association positive entre le risque

environnemental et l'occurrence de chutes. Par ailleurs, on devait s'attendre à ce

qu'un faible niveau de compétence (plusieurs problèmes de santé) réduise le niveau

Page 68: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

d'exposition au risque et par conséquent vienne diminuer la force d'association entre

le niveau de risque environnemental et la survenue des chutes. Bien que plusieurs

indices convergent vers cette hypothèse, on ne peut pas attribuer l'absence de lien

entre l'environnement et les chutes dans le groupe de personnes ayant plusieurs

problèmes de santé, à la diminution de l'exposition au risque. En effet, les résultats

n'ont pas mis en évidence de variation importante du niveau d'exposition selon la

cornpetence. Un manque de sensibilité de l'outil de mesure d'exposition au niveau du

type d'activités réalisées ou de certains aspects comportementaux face au risque

peut expliquer une partie de ces résultats. De plus, l'association obsewee avec les

revenus annuels et la compétence sur la survenue des chutes suggère que des

facteurs non mesurés dans l'étude, telles la qualité de la diète, la connaissance face

au risque ou l'aide à domicile puissent intervenir également dans la relation entre le

risque environnemental et les chutes. Les résultats de cette étude nous amènent à

ajouter deux éléments au modèle proposé, soit les aspects comportementaux et

socio-économiques, comme facteurs pouvant modifier la relation entre le risque

environnemental et l'occurrence de chutes (Figure 6).

L'efficacité des programmes d'intervention dans la prévention des chutes à

domicile sera tributaire de la capacité qu'on aura à intégrer la complexité des

mécanismes qui associent l'environnement aux chutes selon le niveau d'exposition

au risque, la compétence, la réponse comportementale individuelle et les facteurs

associés au statut socio-économique.

Page 69: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

CONCLUSION GÉNÉRALE

Page 70: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

Contribution aux connaissances

La compréhension des interactions dynamiques entre l'environnement physique et

la compétence individuelle constitue l'un des buts importants de la recherche sur les

chutes chez les personnes âgées. Cette thèse s'inscrit dans ia problématique

générale du risque environnemental domiciliaire rencontré quotidiennement par les

aînés. Elle détaille de façon plus particulière le niveau de risque associé aux

multiples facteurs reconnus pertinents dans cette problématique. Par

l'ordonnancement qui est fait du niveau de risque de chaque facteur, cette recherche

ajoute une contribution originale et significative à l'évaluation du risque. En effet, les

études antérieures se sont concentrées principalement sur le décompte des

différents facteurs de risque, accordant ainsi à chaque facteur un poids équivalent

face au risque de chute. Secondairement, l'effet combiné de la compétence

individuelle et de l'exposition des participants au risque environnemental a également

été examiné par cette étude. Les résultats obtenus peuvent servir à orienter les

programmes d'interventions de deux façons distinctes. Premièrement, en proposant

une structure à l'évaluation des niveaux de risque rencontrés dans les différents

secteurs du domicile et aux principaux éléments qui contribuent à ce risque, soit les

éléments structuraux, les caractéristiques du sol, les obstacles environnementaux,

les éléments de comportements et le niveau d'exposition. Deuxièmement, en

précisant les facteurs de risque et de protection pertinents selon un indice de

stratification simple de la compétence des personnes âgées qui correspond au

nombre de pathologies dont elles sont atteintes.

Considérés dans leur ensemble, les résultats obtenus au cours de cette

recherche, ajoutés aux connaissances déjà disponibles dans la littérature, permettent

de proposer une schématisation simple de la contribution environnementale au

risque de chute selon la compétence individuelle des personnes âgées. Selon cette

représentation, la fenêtre d'observation du risque associé à l'environnement tend à

s'élargir au fur et à mesure que la compétence individuelle diminue. Ainsi, plutet que

de se concentrer exclusivement sur les facteurs de risque, l'outil d'évaluation

environnementale, plus sensible, se focalise sur les facteurs de protection. Bien que

cette approche constitue la synthèse la plus appropriée des résultats obtenus au

Page 71: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

cours de cette thèse, elle demeure néanmoins hypothétique et demande a être

documentée sur le terrain. Le devis de recherche le plus prometteur pour la

vérification d'une telle hypothèse est vraisemblablement celui de type expérimental.

En effet, ce type de devis devrait permettre une mesure de l'efficacité d'un

programme de prévention construit autour d'une appréciation de l'environnement

physique telle que proposée dans notre étude selon les caractéristiques de santé des

personnes âgées.

Perspective de recherche

Comme il a été observé dans cette étude, le problème des chutes à domicile ne

représente pas une fatalité associée au vieillissement. En effet, il semble que

l'environnement contribue de façon importante dans la survenue des chutes, ce qui

nous incite à poursuivre le développement d'activités de prévention. Toutefois, la

mesure du risque environnemental devra s'ajuster plus étroitement aux besoins

multiples de la clientèle âgée, principalement caractérisée par un niveau de capacité

fonctionnelle changeant dans le temps et extrêmement hétérogène d'un individu à

l'autre pour un même groupe d'âge. Plusieurs facteurs de risque sont modifiables et

les résultats positifs obtenus suite à l'application de quelques programmes

d'interventions multifactorielles confirment la pertinence d'agir dans ce domaine.

Le questionnement soulevé relativement à la réponse comportementale

(évitement, réduction du niveau d'activité) face au risque environnemental chez les

sujets plus fragiles et la pauvreté de la littérature sur cet aspect en font un sujet

d'intérêt pour la recherche a venir. De plus, la forte contribution des revenus familiaux

dans la survenue des chutes chez les sujets plus affectés par les problèmes de santé

multiples oriente la recherche sur un aspect plus social du problème. Ainsi, le

questionnement soulevé par ces résultats ne peut se contenter d'un traitement

superficiel limité essentiellement à un inventaire des ressources accessibles. La

recherche doit nécessairement s'ouvrir à la communauté d'appartenance des

individas, définie à partir des liens existants entre des individus qui partagent les

mêmes valeurs et les mêmes problèmes, définie aussi à travers ses ressources

professionnelles et institutionnelles, puisque c'est à travers cette communauté que la

Page 72: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

personne âgée accédera aux ressources dont elle a besoin. En développant des

outils de mesure capables d'intégrer ces aspects, nous pourrons peut-être diminuer

[a force du lien qui associe pauvreté, problèmes de santé et chutes.

Aborder le problème des chutes chez les personnes âgées selon une dimension

communautaire élargit considérablement la fenêtre d'observation des facteurs de

risque utilisée en général dans les études épidémiologiques actuelles. Cette

dimension met l'emphase sur un réseau d'interactions dynamiques davantage

respectueux de la complexité de ce problème. Une importante proportion de chutes

semblent évitables et les conséquences à court et à long terme sur l'autonomie

fonctionnelle des personnes âgées confirment la pertinence des actions préventives

visant tout autant ['environnement domiciliaire que les facteurs intrinsèques.

Dans cette optique, les quelques recommandations qui suivent visent à intégrer

les informations récoltées à partir du modèle théorique développé au cours de cette

étude selon deux axes : la diminution du risque environnemental et l'augmentation de

la protection.

Page 73: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

Recommandations pour l'intervention préventive :

Inviter les résidants à parler de leur perception du risque de chute par rapport à

leur environnement ;

Informer les personnes âgées des principaux résultats de recherche ;

Questionner leur volonté d'apporter des changements a leur environnement ;

Questionner sur les moyens facilitateurs ;

Inviter les résidants à s'impliquer dans l'évaluation de leur environnement ;

Prioriser les escaliers et les salles de bain dans l'évaluation du risque,

particulièrement dans les maisons unifamiliales ;

Prêter une attention particulière aux entrées avant et arrière des édifices à

logements ;

Travailler à partir d'un outil de mesure pondéré ;

Tenir compte du temps et du niveau d'exposition dans l'évaluation des différents

secteurs du domicile ;

Considérer l'état de santé des résidants (nombre de problèmes de santé associés

aux chutes) dans le jugement a porter sur le risque environnemental ;

S'assurer d'inclure dans les programmes de prévention, les sujets présentant peu

de problèmes de santé ;

Questionner sur les habitudes et comportements face aux facteurs de risque ;

Questionner sur le soutien social qu'ont les résidants.

Page 74: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

PRÉSENTATION DES TABLEAUX

Page 75: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

Tableau 1. Résultats de l'enquête téléphonique selon la proportion de personnes

rejointes pour chaque circonscription électorale.

- - - - - - - - -- -

Circonscription ~ e j o i n t e ~ Acceptent Refusent on-éligibles N ( ~ 0 ) ' N (%)* N (x )~ N ( x ) ~

Louis-Hébert 107 (65) 34 (32) 65 (60) 8 (8)

Jean-Talon 168 (68) 41 (24) IO9 (65) 18 (11)

Limoilou 222 (69) 46 (21) 145 (65) 31 (14)

C harlesbourg 121 (63) 36 (30) 78 (64) 7 (6)

Taschereau 129 (59) 33 (26) 78 (60) 18 (14)

Vanier 74 (56) 21 (28) 47 (64) 6 (8)

Total 821 (64) 21 1 (26) 522 (64) 88 (11)

1. La proportion de personnes rejointes (%) est calculée à partir du total de personnes a qui une lettre a été envoyée (n=1275).

2. Les autres proportions (acceptent, refusent ou non-éligibles) sont calculées à partir du nombre de personnes rejointes.

Page 76: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

Tableau 2. Répartition par circonscription électorale des personnes ayant refusé de

participer, selon les raisons invoquées (n=522).

Circonscription Manque Manque Problèmes Non précisé d'intérêt de temps de santé

N (%) N (%) N (%) N (%)

Louis-Hébert 36 (55) 14 (22) 6 (9) 9 (14)

Jean-Talon 62 (57) 21 (19) 14 (13) 12 (11)

Limoilou 75 (52) 28 (19) 34 (23) 8 (5)

Charlesbourg 35 (45) 24 (31) 17 (22) 2 (3)

Taschereau 30 (38) 21 (27) 24 (31) 3 (4)

Vanier 21 (45) 14 (30) 10 (21) 2 (4)

Total 259 (50) 122 (23) 105 (20) 36 (7)

Page 77: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

Tableau 3. Résultats de la campagne d'échantillonnage.

Circonscription Objectif Rendez-vous Visitées Effectif ~oids '

N N N N %

Louis-He bert 33 34 31 7790 0,40

Jean-Talon 41 41 37 9532 0,39

Limoilou 45 46 45 1 0646 0,42

Charlesbourg 31 36 29 71 30 O ,41

Taschereau 29 33 31 6802 0,45 . Vanier 21 21 19 4885 0,39

Total 200 21 1 1 92 46785 0,41

1. Le poids correspond à la proportion de personnes visitées par rapport à l'effectif initial de personnes de 65 ans et plus de chaque circonscription électorale.

Page 78: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

Tableau 4. Description générale des domiciles visités.

- - -

Caractéristiques N (%)

Propriétaire

Locataire

Type de domicile

ais on' Logement de type ~1~

Logement de type ~2~

Âge de la construction

Moins de 20 ans

20 à 40 ans

Plus de 40 ans

Durée de séjour

1 an et moins

2 à 5 ans

Plus de 5 ans

1. Les maisons incluent les résidences unifamiliales, les jumelés et les duplex. 2. Les logements de type 11 sont situés dans des immeubles de 3 étages et moins eVou de

9 logements et moins et les logements de type L2 sont situés dans des immeubles de plus de 3 étages etfou de plus de 9 logements.

Page 79: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

Tableau 5. Facteurs dont la mesure de probabilité de risque (Pi) a présenté une

différence significative lors de l'ordonnancement selon les trois sous-groupes

d'experts.

Sous-groupe N Moyenne SD P'

Salle de bain : seuil de puae non-aplani

Spécialistes en santé Architectes FADOQ~

Cuisine : seuil de porte non-aplani

Spécialistes en santé Architectes FADOQ

Cuisine : Fil électrique ou de téléphone non-fixé

Spécialistes en santé Architectes FADOQ

Cuisine : absence de fenêtre

Spécialistes en santé Architectes FADOQ

Escaliers intérieurs : main courante fixée au mur

Spécialistes en santé Architectes FADOQ

Entrée intérieure : absence de fenêtre

Spécialistes en santé Architectes FADOQ

1. Valeur p calculée à partir d'une analyse de variance à un critère (Kruskal-Wallis, Zar 1 984).

2. FADOQ : Membres de la Fédération des clubs d'âge d'or du Québec.

Page 80: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

Tableau 5 (suite).

Sous-arou~e N Moyenne SD P'

Spécialistes en santé Architectes FADOQ~

Entrées extérieures : surface de sol non-uniforme

Spécialistes en santé Architectes FADOQ

Entrées extérieures : corde à linge d'accès difficile

Spécialistes en santé Architectes FADOQ

Escaliers extérieurs : main courante fixée au mur

Spécialistes en santé Architectes FADOQ

1. Valeur p calculée à partir d'une analyse de variance à un critère (Kruskal-Wallis, Zar 1 984).

2. FADOQ : Membres de la Fédération des clubs d'âge d'or du Québec.

Page 81: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

Tableau 6. Comparaison du niveau de risque de chute exprimé à partir des variables

RGP et RI-% selon l'ordonnancement fourni par les trois sous-groupes d'experts.

Sous-groupes N Moyenne SD Minimum Maximum pl

Risque global pondéré (RGP)

Spécialistes en santé I I Architectes 6 FADOQ* 6

Éléments structuraux (RI)

Spécialistes en santé 12 Architectes 6 FADOQ 6

Caractéristiques du sol (Rî)

Spécialistes en santé II Architectes 6 FADOQ 6

Obstacles environnementaux (R3)

Spécialistes en santé 11 Architectes 6 FADOQ 6

Éléments de comportement (R4)

Spécialistes en santé 11 Architectes 6 FADOQ 6

1. Valeur p calculée à partir d'une analyse de variance a un critère (Kruskal-Wallis, Zar 1 984).

2. FADOQ : Membres de la Fédération des clubs d'âge d'or du Québec.

Page 82: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

Tableau 7. Facteurs associés a une probabilité de chuter supérieure à 65% au cours

de l'année, telle que jugée par le groupe d'experts.

1. Escaliers

Encombrement

Première et dernière marche peu visible

Marche recouverte d'un fini glissant

Tapis mal fixé

Mauvais éclairage

Hauteur des marches non uniforme

Profondeur des marches < à 15 cm

Marches instables

Pente raide

Pas de main courante

2. Salle de bain

Recouvrement de plancher glissant

Carpette accrochante (non fixée)

Aires de déplacement encombrées

Absence de tapis antidérapant dans le bain

Absence de tapis antidérapant dans la douche

3. Cuisine / Salle a manger / Salon / Chambre à coucher /Sous-sol / Corridor / Entrée

Recouvrement de plancher glissant

Carpette accrochan te (non fixée)

Fils électriques et de téléphone non fixes

4. Comportement

N'utilise pas un escabeau ou une chaise stable pour grimper

Page 83: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

Tableau 8. Ordonnancement du niveau de risque des différents secteurs du domicile

évalués lors des visites (Rs).

Rang secteur -

N Moyenne SD Minimum Maximum

1 Escalier du sous-sol

2 Escalier extérieur arrière

3 Salle de bain principale

4 Escalier d'étage

5 Escalier extérieur avant

6 Salle de bain secondaire

7 Salon

8 Corridor

9 Chambre secondaire

10 Entrée intérieure arrière

1 1 Entrée extérieure avant

1 2 Chambre principale

13 Cuisine

14 Entrée intérieure avant

15 Entrée extérieure arrière

Page 84: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

Tableau 9. Comparaison du niveau de risque de chute tel qu'estimé par le groupe

d'experts selon les différents types de domiciles visités.

Niveau de risque ~aisons' LI ' U3

N (%) N (%) N (%) P

Risque global pondéré (RGP) Bas Moyen Haut

Éléments structuraux (RI) Bas Moyen Haut

Caractéristiques du sol (R2) Bas Moyen Haut

Obstacles (R3) Bas Moyen Haut

comportements (R4) Bas Moyen Haut

Les maisons incluent les unifamiliales, les jumelés et les duplex (n=108) ; Les logements de type LI sont situés dans des immeubles de 3 étages et moins eVou de 9 logements et moins (n=23) ; Les logements de type L2 sont situés dans des immeubles de plus de 3 étages eVou de plus de 9 logements (n=61).

Page 85: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

Tableau 10. Comparaison du niveau de risque des différents secteurs (R,) selon le type de domiciles. Pièces Maisons L I L2

Niveau de risque N (%) N (%) N (%) P F

Escalier : sous-sol Bas Éievé

Escalier : étage Bas Élevé

Salle de bain Bas Élevé

Cuisine Bas Élevé

Salon Bas Éievé

Chambre principale Bas Éievé

Corridor Bas Élevé

Entrée intérieure Bas Élevé

Entrée intérieure Bas Élevé

33 75

9 79

: avant 34 44

: arrière 17 29

Entrée extérieure : avant Bas 46 Élevé 56

f ntrée extérieure : arrière Bas 34 Élevé 44

Escalier extérieur : avant Bas 27 Élevé 58

Escalier extérieur : arrière Bas 25 Élevé 49

Les maisons incluent les unifamiliales, les jumelés et les duplex (n=108) ; les logements LI sont situés dans des immeubles de 3 étages et moins etlou 9 logements et moins (n=23) ; les logements L2 sont situés dans des immeubles de plus de 3 6tages et/ou plus de 9 logements (n=61).

Page 86: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

Tableau 11. Comparaison de la distribution du niveau de risque des différents secteurs (Rç) à la proportion théorique', selon le type de domiciles.

Pièces ~ a i s o n s ~ LI ~2~ Niveau de risque ~2 P ~2 P ~2 P

Escalier : sous-sol

Escalier : étage

Salle de bain

Cuisine

Salon

Chambre principale

Corridor

Entrée intérieure : avant

Entrée intérieure : arrière

Entrée exterieure : avant

Entrée extérieure : arrière

Escalier extérieur : avant

Escalier extérieur : arrière

1. Distribution théorique attendue : 1/3 des résidences à bas risque et 2/3 des résidences à risque élevé.

2. Les maisons incluent les unifamiliales, les jumelés et les duplex (n=108) ; 3. Les logements de type LI sont situés dans des immeubles de 3 étages et moins et/ou de

9 logements et moins (n=23) ; 4. Les logements de type L2 sont situés dans des immeubles de plus de 3 étages etiou de

plus de 9 logements (n=61).

Page 87: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

Tableau 12. Caractéristiques des participants.

Caractéristiques N (?"O)

Sociodémographiques Sexe

Femme Homme

Âge 65-74 75 ans et plus

Revenus < 25 OOO$ z 25 OOO$

État matrimonial Marié Céli bataireheuf /divorcé

Solitude à domicile Vit avec au moins une personne Vit seul

Santé Nombre de problèmes (diagnostics et symptômes) 0-3 4 et plus

Diagnostics Hypertension Problèmes cardiaques et circulatoires Maladies respiratoires obstructives Problèmes ostéo-articulaires Diabète insulino-dépendant Troubles neurologiques Déficit visuel important Autres

Symptômes associés aux chutes Étourdissements~ertiges Faiblesse aux membres supérieurs Faiblesse aux genoux Incapacités aux mains Problèmes aux pieds

Médication Analgésiques Sédatifs/hypnotiqueslanxiolytiques Antiarythmiques/antiangineux/anticoagulants Antihypertenseurs/diurétiques Bronchodilatateurs/stéroÏdes en inhalation Hypoglycémiants

Page 88: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

Tableau 13. Distribution de fréquence des variables décrivant l'indice d'exposition

quotidienne à l'environnement physique.

Niveau d'activité

Faible Modéré Important

Variables N (%) N (%) N (%)

Déplacements

Heures d'activité

Sorties

Page 89: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

Tableau 14. Comparaison du niveau d'exposition à l'environnement selon : (a) ie

risque global pondéré (RGP) et (b) le nombre de facteurs à haute probabilité de

chutes (RF).

14 a. RGP

Variables Bas Moyen Élevé > - i

N (%) N (5%) N (%) P P M-H

- -

Nombre d'heures d'activité Bas 28 Moyen 18 Élevé 18

Nombre de déplacements Bas 25 Moyen 19 Élevé 20

Nombre de sorties Bas 21 Moyen 20 Élevé 9

Variables Bas Moyen Élevé

N (%) N (%) N ( O h ) P P M-H

Nombre d'heures d'activité Bas 26 (41) 27 (43) IO (16) 0,001 0,001 Moyen 15 (24) 23 (36) 25 (40) Élevé I O (15) 27 (41) 29 (44)

Nombre de déplacements Bas 23 (38) 24 (40) 13 (22) 0,066 0,022 Moyen 15 (22) 25 (37) 28 (41) Élevé 13 (20) 28 (44) 23 (36)

Nombre de sorties Bas 20 (36) 24 (44) Il (20) 0,001 0,001 Moyen 19 (32) 21 (35) 20 (33) Élevé 2 (3) 28 (44) 33 (52)

Page 90: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

Tableau 15. Comparaison du niveau d'exposition à ['environnement selon le nombre

de problèmes de santé.

Nombre de problèmes de santé ( 4 2 4

Variables d'exposition N (%) N (%) P P - Nombre d'heures d'activité

Bas Moyen Élevé

Nombre de déplacements Bas Moyen Élevé

Nombre de sorties Bas Moyen Élevé

Page 91: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

Tableau 16. Facteurs prédictifs du statut de chuteur pour les participants présentant

moins de 4 problèmes de santé selon le niveau de risque environnemental (risque

global pondéré) et les variables de compétence.

Rapports de cotes ( IC g50/0)

Variables Bruts Modèle multivarié p

Facteurs environnementaux (RGP)

Risque faible

Risque moyen

Risque élevé

Caractéristique sociodémographique

Revenus < 25 000$

Revenus 2 25 000$

Médication

Aucune médication

Analgésiques

SedatifsKranquillisants

Antiarythmiques/Antiangineux/

Anticoagulants

AntihypertenseurslDiurétiques

BronchodiIatateurs/

Stéroïdes en inhalation

Hypoglycémiants

Nombre total de participants ayant moins de 4 problèmes de santé = 131 : 28 chuteurs et 103 non-chuteurs. Le modèle classifie correctement 71 .30h des participants.

Page 92: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

Tableau 17. Facteurs prédictifs du statut de chuteur retenus par le modèle final pour

les participants présentant moins de 4 problèmes de santé.

Variables Rapports de cotes (IC 95%) P

Facteurs environnementaux (RGP)

Risque faible

Risque élevé

Médication

Aucune médication

Sédatifs 3,14 (1,22-8,06) 0,017

Le modèle classifie correctement 52% des participants.

Page 93: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

Tableau 18. Facteurs prédictifs du statut de chuteur pour les participants présentant

4 problèmes de santé et plus selon le niveau de risque environnemental (RGP) et les

variables de compétence.

Rapports de cotes (IC 95./.)

Variables Bruts Modèle rnultivarié P

Facteurs environnementaux (RGP)

Risque faible 1 ,O0 -

Risque moyen 0,94 (O ,26-3,38)

Risque élevé 0,75 (0,22-2,50)

Caractéristique sociodérnographique

Revenus c 25 000$

Revenus 2 25 000$

Médication

Aucune médication

Analgésiques

Sédatifsflranquilisants

Antiarythmiques/Antiangineux/

Anticoagulants

Antihypertenseurs/Diurétiques

Bronchodilatateurs/

Stéroi'des en inhalation

Hypoglycémiants 0,66 (O, 1 7-2,45)

Nombre total de participants présentant 4 problèmes de santé et plus = 61 : 33 chuteurs et 28 non-chuteurs. Le modèle classifie correctement 77,1% des participants.

Page 94: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

Tableau 19. Facteurs prédictifs du statut de chuteur retenus par le modèle final pour

les participants présentant 4 problèmes de santé et plus.

Variables Rapports de cotes (IC 95%) P

Caractéristique sociodémographique

Revenus < 25 000$ 1 ,O0 -

Revenus 2 25 000$

Le modèle classifie correctement 43,8% des participants.

Page 95: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

Tableau 20. Facteurs prédictifs du statut de chuteur pour les participants présentant

moins de 4 problèmes de santé selon le niveau d'exposition à l'environnement.

Variables Rapports de cotes (IC 9 5 ~ )

Bruts Modèle multivarié P > - -iP - Caractéristique sociodémographique

Revenus < 25 000$ 1,OO - 1,OO - - Revenus 2 25 000$ 0,57 (0,24-1,34) 0'52 (0,ZO-1,31) 0,162

Exposition

Nb faible de déplacements : c 40 1 ,O0 - 1 ,O0 - -

Nb moyen de déplacements : 40-50 2,33 (0,83-7,27) 2,47 (0,81-8,33) 0,123

Nb élevé de déplacements : 2 50 1,19 (0,38-3,95) 1,48 (0,40-5,84) 0,566

Nd d'heures d'activité : < 7 1 ,O0 - 1 ,O0 - -

Nb d'heures d'activité : 7-1 0 0.45 (0,14-1,31) 0,48 (0,14-1,45) 0,201

Nb d'heures d'activité : > 10 1 ,O0 (0,38-2,66) 1,14 (0,39-3,38) 0,81 3

Nb faible de sorties : < 5 1 ,O0 - 1 ,O0 - -

Nb moyen de sorties : 5-7 0,72 (0,23-2,13) 0'84 (0,26-2,631 0,760

Nb élevé de sorties : 2 8 0,81 (0,31-2,18) 0,77 (0,27-2,22) 0,621

Nombre total de participants ayant moins de 4 problèmes de santé = 131 : 28 chuteurs et 103 non-chuteurs. Le modèle classifie correctement 64'4% des participants.

Page 96: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

Tableau 21. Facteurs prédictifs du statut de chuteur pour les participants présentant

4 problèmes de santé et plus selon le niveau d'exposition à l'environnement.

Variables Rapports de cotes (IC 950h)

Bruts Modèle multivarie P

Caractéristique sociodémographique

Revenus c 25 000$ 1 ,O0 - 1,OO - - Revenus 2 25 000$ 0.1 9 (0.06-0.59) 0.23 (0.06-0.80) 0.025

Exposition

Nb faible de déplacement : < 40 1 ,O0 - 1 ,O0 - -

Nb moyen de déplacements : 40-50 0.30 (0.08-1.05) 0.27 (0.05-1.19) 0.095

Nb élevé de déplacements : > 50 0.36 (0.09-1 -30) 0.73 (0.1 2-4.58) 0.728

Nd d'heures d'activité : < 7 1 ,O0 - 1 ,O0 - -

Nb d'heures d'activité : 7-1 0 1 .O5 (0.28-3.93) 1.1 9 (0.25-6.07) 0.831

Nb d'heures d'activité : > 10 0.51 (0.1 5-1 -71) 0.48 (0.08-2.69) 0.404

Nb faible de sorties : < 5 1 ,O0 - 1 ,O0 - -

Nb moyen de sorties : 5-7 2.64 (0.85-8.77) 3.71 (1.03-1 5.1 7 ) 0.053

Nb élevé de sorties : 3 8 0.77 (0.1 6-3.30) 1.40 (0.23-9.45) 0.71 5

Nombre total des participants présentant 4 problèmes de santé et plus = 61 : 33 chuteurs et 28 non-chuteurs. Le modèle classifie correctement 77,8% des participants.

Page 97: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

Tableau 22. Description de l'histoire de chute selon le modèle conceptuel SCHIRPT'

Éléments du modèle Nombre (%)

Activité liée à I'événement déclencheur Déplacement 21 (35) Descente 20 (33) Transfert IO (16) Domestiques (entretien, repas) IO (16)

Facteurs liés à l'événement déclencheur Éléments structuraux et sol 22 (36) Usage d'un élément de mobilier 16 (26) Éléments de comportement 14 (23) Facteurs intrinsèques 9 (15)

Événement déclencheur Glisser 22 (36) Trébucher 18 (30) Perte d'équilibre 13 (21) Manquer une marche IO (16)

Lieux Intérieur 45 (74)

Cuisine 10 (22) Salle de bain 9 (20) Escaliers 8 (18) Chambre 6 (13) Salon 4 (9) Corridor 4 (9) Entrée 2 (4) Autre 2 (4)

Extérieur 16 (26) Entrée, patio, perron et trottoir 16 (100)

Facteurs liés au mécanisme Caractéristiques du sol 39 (64) Baiddouche 8 (13) Marche d'escalier ou d'escabeau 8 (13) Mobilier 6 (10)

Blessures Aucune 13 (21) ~ é g e r e s ~ 26 (43) ~ o ~ e n n e s ~ 8 (13) I mportantes4 11 (18)

1. Système canadien hospitalier d'intervention et de recherche en prévention des traumatismes.

2. Légères : coupures superficielles, simples contusions, éraflures 3. Moyenne : entorses du 1 degré, coupures avec points, contusions multiples 4. Importantes : fractures, entorses du 2Ieme et 3i'me degré, commotions cérébrales.

Page 98: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

PRÉSENTATION DES FIGURES

Page 99: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

Figure 1. Modèle d'association entre le risque environnemental et l'occurrence de chutes selon la comp6tence

individuelle et l'exposition chez les personnes âgées autonomes vivant à domicile.

Nombre de problbmes de santé Médication r6gu Hère

EXPOSITION

Nombre de dbplacements Nombre d'heures en activitb Nombre de sorties extérieures

ENVI~~NNEMENT ,

I

Risque global du domlcile ' É16men ts structuraux Caractt3ristiques du SOI + OCCURRENCE DE chll i~s Obstacles envkohnf3mentaux Élbrnents comportementaux

Page 100: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

Maison LI

Types de domicile

8 facteurs 4-8 facteurs

0 < 4 facteurs

Figure 2. Distribution de fréquence du nombre de facteurs de risque jugés à haute probabilité de chute (z 65% selon le type de domicile.

Page 101: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

Maison

1 O Bas risque combiné I H a u t risque combiné

Types de domicile

Figure 3. Proportion des domiciles selon le risque combiné. Bas risque combiné: RGP s 35% et nombre de facteurs à haut risque 5 3 . Haut risque combiné: RGP s 65% et nombre de facteurs à haut risque > 8.

Page 102: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

Figure 4. Distribution de fréquence (Oh) des descripteurs de chutes adaptés du modele conceptuel SCHIRPT'.

ACTIVITÉS Déplacement (35) Descente d'escalier ou d'escabeaux (33 ) Transfert (1 6 ) Activil6s domestiques (1 6 )

FACTEURS LI& Environnemental (86 ) Santé (14 )

ÉVÉNEMENT DÉCLENCHEUR Glisser (36 ) Trébucher sur un obstacle (27) Manquer une marche (16 ) Perte d'équilibre sans obstacle (21)

1 BLESSURES

A T Faibles (64) Moyennes (1 3) Importantes (18)

MÉCANISME 7' Transfert d'énergie mbcaniqos (1 00) FACTEURS LIÉS

Sol interieur (40) Sol extérieur (24) Marche d'escalier ou d'escabeau (7 3) Bain ou douche (13) Mobilier (7 O)

LIEUX Intérieur (74) Extérieur (26)

Cuisine, salle de bain et escaliers (22,20,18) Entrée, patio, perron et trottoir (100) Chambre et salon ( I 3 , g ) Corridor, entrée et autres (9,4,4)

' Systbme canadien hospitalier d'intervention et de recherche en prévention des traumatismes.

86

Page 103: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

Figure 5. Évolution de i'association entre l'environnement physique et l'occurrence

de chutes selon le niveau de compétence individuelle.

1 NIVEAU DE RISQUE

ENVIRONNEMENT PHYSIQUE

Page 104: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

Figure 6. Modele d'association révisé entre le risque environnemental et l'occurrence de chutes selon la compétence

individuelle, le statut socio-économique et l'exposition chez les personnes âgées autonomes vivant à domicile. i

STATUT SOCIO-ÉCONOMIQUE Aide à domicile b

Revenus annuels Connaissances

Ex. \ : Diète

EXPOSITION

Nombre de déplacements Nombre d'heures en activit6 Nombre de sorties extérieures

1 ENVIRONNEMENT I \ Rlsque global du domicile É16ments structuraux b

CaractBristiques du sol \

OCCURRENCE DE CHUTES Obstacles environnementaux

Page 105: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES

Page 106: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

Abramson, J. H. (1990). Suivev methods in cornmunitv medecine: eoidemiolooical studies. nroqramme eval uation, clin ical trials. London, Churchill Livingstone, 339 p.

Albarède, J.-L., A. Lemieux, et al. (1989). "Le problème psychologique de la chute chez la personne âgée." Revue Can. de Psvchiatrie 34: 94-96.

Applegate, W. B., S. T. Miller, et al. (1987). "Impact of cataract surgery with lens implantation on vision and physical function in elderly patients." JAMA 257(8): 1064- 1 066.

Archea, J. C. (1 985). "Environmental factors associated with stairs accidents by the elderly." Clinics in Geriatric Medecine l(3): 555-569.

Ashley, M. J., C. 1. Gryfe, et al. (1977). "A longitudinal study of falls in an elderly population: II. Some circumstances of falling." Aae and Aaeinq 6 :211-220.

Beaulne, G., et, et al. (1991). Les Traumatismes au Québec. Québec, Les publications du Québec, 372 p.

Bégin, C. L., 1. Beauchesne, et al. (1 994). Guide d'évaluation et de prévention des chutes à domicile. Lanaudière, CLSC Joliette et Direction de la santé publique, Régie régionale de la santé et des services sociaux de Lanaudière: 25 p.

Blake, A. J., K. Morgan, et al. (1 988). "Falls by elderly people at home: prevalence and associated factors." Acie and Aaeinq 17: 365-372.

Campbell, A. J., M. J. Borrie, et al. (1989). "Risk factors for falls in a community- based prospective study of people 70 years and older." J. Gerontol. 44(4): 1 1 2-1 17.

Campbell, A. J., M. J. Borrie, et al. (1 990). "Circumstances and consequences of falls experienced by a community population 70 years and over during a prospective study." Aae and Aaeinq 19: 136-1 41 .

Campbell, A. J., J. Reinken, et al. (1 981). "Falls in old age: a study of frequency and related clinical factors." Aae and Aaeinq 10: 264-270.

Carter, S. E., E. M. Campbell, et al. (1997). "Environmental hazards in the homes of older people." Aoe and Aaeinq 26: 195-202.

Castle, O. M. (1 950). "Accidents in the home." Lancet February: 31 5-37 9.

Clark, A. N. G. (1968). "Factors in fracture of fernale femur." Gerontol. Clin. 10: 257- 270.

Clernson, L., R. G. Cumming, et al. (1996). "Case-control study of hazards in the home and risk of falls and hip fractures." Aae and Aaeinq 25: 97-1 01 .

Page 107: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

Cloutier, S. and P. Ferland (1992). Recherche évaluative sur une intervention en prévention des chutes à domicile - chez les aînés. Drumrnond, CLSC: 55 p. + annexes.

Cohn, T. E. and D. J. Lasley (1 985). 'Visual depth illusion and falls in the elderly." Clinics Geriatr. Med. l(3): 601-620.

Connell, B. R. and S. L. Wolf (1997). "Environmental and behavioral circumstances associated with falls at home among healthy elderly individuals." Arch. Phvs. Med. Rehabil. 78: 179-1 86.

Cumming, R. G., J. L. Kelsey, et al. (1 990). "Methodologic issues in the study of frequent and recurrent health problems." AEP l(1): 49-56.

Cumming, S. R., M. C. Nevitt, et al. (1988). "Forgetting falls: The limited accuracy of recall in the elderly." J. Am. Geriatr. Soc. 36: 61 3-61 6.

Cwikel, J. and A. V. Fried (1992). ''The social epidemiology off falls among cornrnunity-dwelling elderly: guidelines for prevention." Disabilit~ and Prevention 14(3): 113-121.

Dargent-Molina, P. and G. Bréart (1995). "Épidémiologie des chutes et des traumatismes liés aux chutes chez les personnes âgées." Rev. É~idém. et Santé Publ. 43: 72-83. - Droller, H. (1955). "Falls among elderly people living at home." Geriatrics May: 239- 244.

Duchesne, L. (1 996). Statistiques démoqra~hiaues: La situation démooraohiaue au Québec. Québec, Statistique Canada, 262 p..

Dunn, J. E., S. E. Furner, et al. (1993). "Do falls predict lnstitutionalization in older perçons?" J. Aaino and Health 5(2): 194-207.

Duthie, E. H. (1 989). "Falls." Medical Clinics of North America 73(6): 1321 -1 336.

Exocom Systems Corporation. (1996) CHIRPP : Centre Installation Guide and User Manual. Ottawa : Heaith Canada - Laboratory centre for disease control. Pag. Multiple.

Felson, D. T., J. J. Anderson, et al. (1 989). "lmpaired vision and hip fracture. The Framingham study." JAGS 37: 495-500.

Felson, D. T., 0. Sloutskis, et al. (1991). Yhiazide diuretics and the risk of hip fracture." JAMA 265(3): 370-373.

Page 108: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

Gagnon, D. F., G. Roy, et al. (1995). Guide de prévention des chutes en centre d'hébergement et de soins de longues durée. Québec, Ministère de la santé et des services sociaux. Direction générale de la santé publique : 120 p.

Greenland, S. and D. C. Thomas (1982). "On the need for the rare disease assurnption in case-control studies." Am. J. Epidemiol. 11 6(3): 547-553.

Gryfe, C. I., A. Amies, et al. (1977). "A longitudinal study of falls in an elderly population: 1. Incidence and morbidity." Aae and Aaeinq 6: 201 -220.

Hale, W. A., M. J. Delaney, et al. (1992). "Characteristics and predictors of falls in the elderly patients." Journal of Family Practice 34(5): 577-581.

Hogue, C. C. (1984). "Falls and mobility in late life: an ecological model." J. Am. Geriatr. Soc. 32(11): 858-561.

Hornbrook, M. C., V. J. Stevens, et al. (1 994). "Preventing falls among community- dwelling older perçons: results from a randomized trial." The Gerontoloaist 34(1): 16- 23.

Isaacs, B. (1 985). "Clinical Geriatr. Med. l(3): 51 3-524.

Jantti, P. O., V. 1. Pyykko, et Public Health 107: 89-96.

and laboratory studies of falls in old people." Clinics

al. (1 993). "Falls arnong elderly nursing home residents."

Keene, G. S., M. J. Parker, et al. (1993). "Mortality and morbidity after hip fractures." British Medical Journal 307: 1248-1 250.

Kellogg International Work Group. (1 987). 'The prevention of falls in later life." Danish Medical Bulletin 34(2): 197-202.

Kiel, D. P., P. O'Sullivan, et al. (1 991). "Health care utiiization and functional status in the aged following a fall." Medicai Care 29(3): 221 -228.

Kosorok, M. R., G. S. Ornenn, et al. (1 992). "Restricted activity days arnong older adults." Am. J. Public Health 82(9): 1263-1267.

Langlois, J. A., G. S. Smith, et al. (1995). "Dependence in activities of daily living as a risk factor for fall injury events arnong older people living in the community." JAGS 43: 275-278.

Last, J. M. (1995). A dictionan/ of eddemioloclv. New York, Oxford University Press, 180 p.

Page 109: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

Leibowitz, H. W. and C. L. Shupert (1985). "Spatial orientation mechanisms and their implications for falls." Clinics Geriatr. Med. l(3): 571 -580.

Lipsitz, 1. A. (1 983). "Syncope in the elderly." Annals of Intern. Med. 99: 92-1 05.

Lipsitz, L. A-, P. V. Jonsson, et al. (1 991 ). "Causes and correlates of recurrent falls in ambulatory frai1 elderly." J. Gerontol. 46(4): 1 1 4-122.

Lucht, U. (1971). "A prospective study of accidental falls and resulting injuries in the home among elderly people." Acta socio-medica Scandinavica 2: 105-1 20.

Luukinen, H., K. Koski, et al. (1 996). "Social status, iife changes, housing conditions, health, functional abilities and life-style as risk factors for recurrent falls among the home-dwelling elderly." Public Health 11 0: 1 15-1 18.

Macdonald, J. B. (1985). 'The role of drugs in falls in the elderly." Clinics Geriatr. Med. l(3): 621-636.

McVey, L. J. and S. A. Studenski (1988). "Falls in the elderly." Advances in Clinical Rehabilitation 1 : 108-1 31.

Millar, W. J. (1 998). "La polymédication chez les personnes âgées." R a ~ ~ o r t s sur la santé - Statistioue Canada 9(4): 1 1-1 8.

Morfitt, J. M. (1983). "Falls in old people at home: intrinsic versus environmental factors in causation." Public Healtti London 97: 1 15-1 20.

Murphy, J. and B. Isaacs (1982). "The post-fall syndrome." Gerontoloav 28: 265-270.

Nelson, R. C. and M. A. Amin (1990). "Falls in the elderly." Emerqencv Medecine Clinics of North America 8(2): 309-324.

Nevitt, M. C. (1 990). "Falls in older persons: risk factors and prevention." : 263-289.

Nevitt, M. C., S. R. Cummings, et al. (1991). "Risk factors for injurious falls: a prospective study." J Gerontoloay 46(5): 164-1 70.

Nevitt, M. C., S. R. Curnmings, et al. (1 989). "Risk factors for recurrent nonsyncopal falls." JAMA 261 (1 8): 2663-2668.

Norbert, Y., S. Asselin, et al. (1996). Les conditions de vie au Québec: un portrait statistiaue. Québec, Les Publications du Québec, 349 p.

Northridge, M. E., M. C. Nevitt, et al. (1996). "Non-syncopa1 falls in the elderly in relation to home environments." Osteo~orosis Int. 6: 249-255.

Page 110: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

Northridge, M. E., M. C. Nevitt, et al. (1995). "Home hazards and falls in the elderly: the role of health and functional status." Am. J. Public Health 85(4): 509-515.

O'Loughlin, J. L., Y. Robitaille, et al. (1993). "Incident of and risk factors and injurious falls arnong the community-dwelling elderly." Am. J. Eoidemiol. 137(3): 342-354.

Owen, D. H. (1 985). "Maintaining posture and avoiding tripping." Clinics Geriatr. Med. l(3): 581-599.

Perry, B. C. (1982). "Falls among the elderly living in high-rise apartments." Journal of Familv Practice l4(6): 1069-1 073.

Pineault, R. and C. Daveluy (1995). La lan ni fi cation de la santé: conce~ts. méthodes, stratéaies. Montréal, Éditions Nouvelles, 480 p.

Prudham, D. and J. G. Evans (1981). "Factors associated with falls in the elderly: a community study." Aae and Aoeinq 10: 141 -1 46.

Ray, W. A., M. R. Griffin, et al. (1987). "Psychotropic drug use and the risk of hip fracture." N. End. J. Med. 316(7): 363-369.

Ring, C., U. S. Laxman Nayak, et al. (1988). "Balance function in the eldcx!y people: Who have and who have not fallen." Arch. Phvs. Med. Rehabii. 69: 261-264.

Robbins, A. S., L. 2. Rubenstein, et al. (1989). "Predictors of falls among elderly people." Arch. Intern. Med. 149: 1628-1 633.

Robitaille, Y. and J. OILoughlin (1 989). E~idemioioav of falls amona the elderlv: trends and pers~ectives for ~revention. lnjury among the elderly, Stockholm.

Rodriguez, J. G., A. L. Baughman, et al. (1 994). "A standardized instrument to assess hazards for falls in the home of older personç." Accid. Anal. and Prev. 27(5): 625- 631.

Rothman, K. J. (1986). Modern e~idemiolo-W. Boston, Little Brown and Company, 358 p.

Rubenstein, L. Z., A. S. Robbins, et al. (1988). "Falls and instability in the elderly." JAGS 36: 266-278.

Sabin, T. D. (1 982). "Biologie aspects of falls and mobility limitations in the elderly." Am. Geriatr. Soc. 30(1): 51 -58.

Sattin, R. W. (1 992). "Falls arnong older persons: a public health perspective." Annu. Rev. Publ. Health 13: 489-508.

Page 111: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

Sattin, R. W., D. A. Lambert Huber, et al. (131). "The incidence of fall injury events among the elderly in a defined population." Am. J. E~idemiol. 131 (6): 1028-1 037.

Sattin, R. W., J. G. Rodriguez, et al. (1998). "Home environmental hazards and the risk of fall injury events among community-dwelling older persons." JAGS 46: 669- 676.

Schelp, L. and L. Svanstrom (1986). "One-year incident home accidents in rural Swedish municipality." Scand. J. Soc. Med. 14: 75-82.

Shah, C. P. (1 987). 'The health of low-incorne families." Cm. Med. Assoc. J. 137(6): 485-490.

Shah , C. P. and e. coll. (1995). Médecine oreventive et santé publique au Canada. Québec, Presses de l'université Laval, 399p.

Sheldon, J. H. (1960). "On the natural history of falls in old age." British Medical Journal December: 1685-1 690.

Shroyer, J. L. (1 994) "Recommandations for environmental design research correlating falls and the physical environment." Ex~erimental Aaeina Research 20(4): 303-309.

Sim. J. (1 984). "Problems of instability in old age." J.R.S.H. 4: 144-1 46.

Sorock, G. S. (1 988). "Falls among the elderly: epidemiology and prevention." Am. J. Pre. Med. 4(5): 282-288.

Sorock, G. S. and D. M. Labiner (1992). "Peripheral neuromuscular dysfunction and falls in an elderly cohort." Am. J. E~idemiol. f36(5): 584-591.

Sorock, G. S. and E. E. Shimkin (1988). "Benzodiazepine sedatives and the risk of falling in a community-dwelling elderly cohort." Arch. Intern. Med. 148: 2441 -2444.

Speechiey, M. and M. Tinetti (1991). "Falls and injuries in frail and vigorous community elderly persons." JAGS 39: 46-52.

Studenski, S., P. W. Duncan, et al. (1994). "Predicting falls: The role of mobiiity and nonphysical factors." JAGS 42: 297-302.

Svensson, M. L., A. Rundgren, et al. (1992). "Falls in 84- to 85-year-old people living at home." Accid. Anal. and Prév. 24(5): 527-537.

Tinetti, M. E., D. 1. Baker, et al. (1 994). "A rnultifactorial intervention to reduce the risk of falling among elderly people living in the community." N. Enal. J. Med. 331(13): 822-827.

Page 112: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

Tinetti, M. E., J. T. Doucette, et al. (1995). 'The contribution of predisposing and situational risk factors to serious fall injuries." JAGS 43: 1207-1 21 3.

Tinetti, M. E., T. Franklin Williams, et al. (1986). "Fall risk index for elderly patients based on number of chronic disabilities." Am. J. Med. 80: 429-434.

Tinetti, M. E. and M. Speechley (1 989). "Prevention of falls among the elderly." Enal. J. Med. 320(16): 1055-1 059.

Tinetti, M. E., M. Speechley, et al. (1988). "Risk factors for falls among elderly persons living in the csmmunity." N. Enal. J. Med. 319(26): 1701 -1 707.

Tinetti, M. E. and C. S. Williams (1 997). "Falls, injuries due to falls, and the risk of admission to a nursing home." N. Enal. J. Med. 337(18): 1279-1284.

Trickey, F., D. Maltais, et al. (1 995). Maintenir l'autonomie des personnes âgées. Guide d'adaptation du domicile. Ottawa, Société canadienne d'hypothèques et de logement: 92 p.

Vellas, B. J., R. N. Baumgarîner, et al. (1993). "Incidence and consequences of falls in free-living healthy elderly persons." Facts and Research in Gerontoloav 7: 21 7-228.

Waller, J. A. (1978). "Falls arnong the elderly - human and environmental factors." Accid. Anal. & Prev. 10: 21-33.

Wild, D., U. S. 1. Nayak, et al. (1981). "How dangerous are falls in old people at home." British Medical Journal 282: 266-268.

Wolinsky, F. D., R. J. Johnson, et al. (1992). "Falling, health status, and the use of health services by older adults." Medical Care 30(7): 587-597.

Page 113: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

ANNEXE I

Page 114: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

PRÉSENTATION: Bonjour, j'aimerais parler à madame x /monsieur x s'il vous plaît. Mon

nom est , assistante de recherche au centre de Santé publique de Québec. Vous

avez s m s doute reçu rkemrnent une lettre qui vous inforniait de notre étude sur la sécurité des

domiciles face au risque de chure.

Comme il était dit dans la lettre, nous sommes à l'étape du recrutement des participants à l'étude.

Nous avons besoin de 200 personnes qui accepteraient de nous recevoir chez eux pour répondre à

un questionnaire et nous permettre de faire une visite du domicile.

Lon du tirage au sort parmi les personnes de 65 ans et plus de la r+on de Québec vous avez été

sélectionné pour représenter l'ensemble des personnes de votre âge pour participer à cette étude.

Les raisons de mon appel est donc de vous demander s i vous accepteriez de participer à cette

étude.-- L'entrevue téltphonique devrait durer au maximum 5 minuies. Avez-vous le temps de

répondre à quelques questions ?

1, Oui

2. Non + Tenter délicatement d'en connaître les raisons

Page 115: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

Ques t ionnaire t é l é p h o n i q u e

Pourriez-vous me dire si vous habitez-,

A. Dans un centre d'accueil 1. Oui candidat non éligible

2. Non

B. Dans un foyer i.Oui+ candidat non éligible

2, Non

C. Une chambre et pension 1 . Oui -+ candidat non éligible

2. Non

De façon générale, votre état de santé vous permet-il de faire vos activités

quotidiennes à domicile (par exemples : manger, se lever, se laver etc.) de façon

autonome?

1 . Oui + passer à ta question 3

2. Non

3. Partiellement

3. Si non, est-ce a cause d'une chute que vous avez faite au cours de la dernière

annés ?

1. Oui

2. Non + candidat non éligible

9. Nsp + candidat non éligible

Devez-vous utiliser une rnarchette ou un fauteuil roulant pour vos déplacement ?

1 . Oui + candidat non éiigible

2. Non

9. Nsp

Prévoyez-vous déménager au cours des 6 prochains mois ?

1. Oui + candidat non éligible

2. Non

9. Nsp

Page 116: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

CANDIDAT NON ÉLIGIBLE

Votre situation ne correspond pas tout a fait à ce que nous recherchons pour notre étude. Je vous

remercie quand même d'avoir accepté de répondre à mes questions.

CANDIDAT ÉLIGIBLE : Votre situation correspond à ce que nous recherchons.

Comme vous le savez, cette éiude comprend une visite chez vous d'une durée de 45 minutes. La

responsable du projet vous fera remplir un questionnaire sur voue état de santé général et une

infurnière visitera les pièces de votre domicile pour évaluer la sécurité des lieux. O n vous

remetva un guide foumissant des conseils pour rendre votre domicile plus sécuritake.

participer cette étude ?

1. Oui +P Serait41 possible de vous rencontrer à domicile le

Date :

Heure :

2, n'on+ Tenter délicatement d'en connaftre les raisons

Je vous remercie de m'avoir consacré de vo tre temps.

Page 117: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

ANNEXE Il

Page 118: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

Questionnaire 2

No. de dossier :

No. de liste :

Nom : Prénom :

de I 'environnement domiciliaire A # face au risque de chute chez les ames

Questionnaire à la visite du domicile

Centre de santé publique de Québec 1997

Page 119: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

PrBciser si les Bliiments suivants sont pr&sents dans les pièces ou parties du logement identlfihes

1. Seuils de porte adéquats (adoucis ou aplanis) 2. Recouvrement de plancher antidérapant

3. Plancher A surface unlforme, sans lnegalit4 4, Recouvrement de plancher en bon état 5. Tapis ou carpettes antidkrapantes 6, Akes de deplacement dégagées

7. Commutateur d'éclairage a rentrée de la pibce 8, Commutateur d'éclairage CI la portée de la main 9. Prbsence de fenbtre

10. l%lalrage adequat sur toutes les surfaces de travail

11, Accbs faclle aux fenelres

12. Ac& facile aux portes 13. Fils électriques et de tdéphone flxBs adequatement 14, Prlses de courant i3 ta port& de la maln 15. Mobilier aux coins arrondis 16. Prksence d'un tWphone

17. Commande A distance pour téléviseur 18. Présence de berceuse a bllles

19, Pr4sence de berceuse B berceaux 20, Tablettes (A &plces) et crochets (pour tasses) faciles d'accés 0 21, Utilisation judlcleuse et minimisée des tablettes hautes

et des armoires au-dessus du poete et du frigo O

22. Autres, préclsez :

Ne tten Inscrlre

id. UIU2U3

' Ne s'applique pas

Page 120: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier
Page 121: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

1. Seuils de porte adéquats (adoucis ou aplanis) 2, Revetement de plancher antidérapant 3. Plancher surface uniforme, sans inégalitb 4, Revetement de plancher en bon état 6, Tapis ou carpettes antiderapants 6. Aires de deplacement degagées

7. Commutateur d'bclalrage A I'entrbe de la piece 8. Commutateur d'éclairage Ci la portbe de la main

9. Commutateurs de lampe Li portbe de la main 10, Prdsence de fenetres 1 1. Cclairage adequat

, 12. Accbs facile A toutes les fenetres 13. Accbs facile a toutes les portes

14. Fils Blectriques et de telephone fixés adequaternent 15. Prises de courant la portee de la maln

16. Mobilier aux colns arrondis 17. Presence d'un tklkphone 18. Commande A distance pour t6l6vlseur 19. PrBsence de berceuse billes 20. Prhence de berceuse Si berceaux 21, Fauteuils munls d'appuis-bras 22. Fauteuils fermes et peu profonds 23, Divan muni d'appuis-bras 24. Divan ferme et peu profond 25, Prbsence de lampe sur pieds 26. Table basse dans le milieu du salon

27. Autres, precisez : 0

' Ne s'applique pas

Page 122: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier
Page 123: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier
Page 124: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

C4 : chambre prlnclpale CZ : chambre secoridalre

~ .NAP' Prbc tser

14. Fils Blectriques et de tklephone fixés adkqualement C l .

15. Prises de courant à la portée de la main

16, Mobllier aux coins arrondis

17. Téléphone sur table de chevet

18. Cadran lumineux sur table de chevet

19, Commande A distance pour téléviseur

20. Prbsence de berceuse B billes

21. Présence de berceuse Ci berceaux

22, Lit B hauteur du genou

23. Matelas ferme

24. Vhtements suspendus a portke de la main

25. Présence d'une chaise permettant de s'asseoir C l

pour s'habiller ou se d6vetir

26. Tablettes ou panlers de rangement ajoutes

dans le bas de la garde-robe C2

' Ne s'apptlque pas

Page 125: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

C l : chambre prlnclpale C2 : chambre secondaire

27. Utitlsatlon judicieuse et sécuritaire

des tablettes hautes 28. Autres, prbclsez o n o

a o a

' Ne s'applique pas

Page 126: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier
Page 127: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

O

D r i

Page 128: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier
Page 129: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier
Page 130: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier
Page 131: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier
Page 132: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier
Page 133: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier
Page 134: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier
Page 135: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier
Page 136: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier
Page 137: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

- N O W W U

~ 0 0 0 C C C

Page 138: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier
Page 139: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier
Page 140: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

n o n

O O D

Page 141: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

~ n q ooo

o o o - o o o o o o

Page 142: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier
Page 143: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

1. Présence d'un aspirateur central

2. Prbsence d'extincteur

3, Salle de lavage au rez-de-chaussee

4. Salle de lavage au sous-sol

5. Espace de rangement accessible prbs de la laveuse

et de la skcheuse

6, Presence d'un foyer ou poble A bois au rez-de-chaussée

7. Prhsence d'un foyer ou po& A bois au sous-sol

8. Pour grimper, utilisation habituelle d'un escabeau ou d'une chaise

de cuisine stable

9. PrAsence d'un animal domestlque en liberte

Non

O

cl a O

O

O

O

O

O

-

Ne s'applique pas

Page 144: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier
Page 145: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier
Page 146: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

ANNEXE III

Page 147: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier
Page 148: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

No. du dossier: [ 1 1 1

Nom: Prénom:

Addresse :

Numéro de téléphone: [ 1 1 1 - 1 1 1 [ 1

Sexe: 1. Masculin

2. Féminin

Age : : ( 1 ans

/ / Date du rendez-vous :/ / - Jour Mois Année

Ne rien inscrire

Page 149: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

Écrire /a réponse appropriée ou eecert/et- /e chiffre cowes,pndonf

Depuis combien d'année(s) demeurez-vous dans ce domicile?

1-1 an 6)

Quel âge à votre maison ?

I mlan(s)

Habi tez-vous dans :

1 - Maison individuelie

2. Maison jumelée/duplex/niplex + combien d'éwe : uu 3- Maison en ranzée

4. Bloc appartement + Combien d'étages : 1 1 J

5. Autre + précisez :

Êtes-vous:

1. Propriétaire

7 Locataire --

Quel e s votre état civil ?

1. Marié

2. Célibataire

3. Veuf

4. Séparé/divorcé

Vivez-vous ?

1. Seul

2. Avec votre conjoint

3. Avec votre conjoint et un ou plusieurs enfants

4. Avec un ou plusieurs autres rnembre(s) de votre fmit le

5. Autre, précisez :

Page 150: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

Avez-vous des problèmes irnportanrs de vision ?

1. oui + précisez :

2. non

Devez-vous porter des verres correcteurs pour ajuster votre vision ?

1. oui

2. non

9. Vorre vision esr-elle bonne lorsque vous portez ces verres ?

1 . oui

2. non

9. Nsp

10. Souffrez-vous de un plusieurs problèmes physiques tel que:

(cx-pour inrcmiewer : h'pcncnsion (haure pressron). hlpotcnsion (basse pression). problèmes

~diovascu[aires(an,oine de poim'ne. infarctus). respiraroircs (asthme. cmphystme. bronchite chronique).

incontinence. anhnte ou

anfirose. osriosporosc- étourdisscrncnr penc dc conscience)

a) Étouidissements

1. oui 2. Non 9. NS?

b) Perte d'équilibre

1. oui 2. non 9. NSP

c) Diminution de la force au niveau des épauledbras

1 . oui 2. non 9. NSP

d) Incapacités au niveaux des mains

1. oui 3. non 9. NSP

e) Problèmes sérieux aux pieds

1. oui 2. non 9. hTSP

f) Basse pression

1 . oui 2- non 9. hTSP

Page 151: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

g) Problèmes cardiaques

1 , oui 2.non 9. NSP

h) MPOC

1. oui 2. non 9-NSP

i) Autres

1. oui +précisez :

2. non

9. NSP

j) Diminution de la force au niveau des genoux - 1. oui +passer à ia question K

2. non

9. NSP

k) Sur une échelle de 1 à 10' comment évaluez-vous la force de vos genom ?

1 1 : nombre

Devez-vous prendre des médicaments ?

2. non+ passez à la question 12

1. oui* Si oui Ie(S) quel(s) ?

a) Analgésiques~contre la douleur, ex. aspirine)?

1. oui+ dose fréquence

2. non

3- NSP

b) Tranquilisants, sédatifs ou somniferes?

1. oui+ dose fréquence

2. non

9. NSf

Page 152: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

C) médicaments pour le coeur ou la tension artérielle?

1. oui+ dose fréquence

2. non

9, NSP

d) Tout autre médicament?

1 - oui+ précisez : dose fféquence

précisez : dose fréquence

précisez : dose fréquence

précisez : dose Mquence

précisez : dose frésuence

Comparativement à d'aunes

de santé est.., ?

1. Excellent

2. Très bon

bon

moyen

Mauvais

N ~ P

personnes de vorre âge, diriez-vous que voire

Page 153: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

13. A u cours de la dernière année, avez-vous consommé des boissons alcoolisées ?

1. tous les jours

2. toutes les semaines

3. tous les mois

4. rarement

5. jamais + passez à la question 2 5

14. Combien de consornati ez-vous prise à chaque fois?

1 :nombre Note : 1 consommation 1 b i k = 1 verre de vin = 1 verrt de spiritueux

15. Comparativement à d'autres personnes de votre âge diriez-vous que

voue situation économique est :

1 - Au dessous de la moyenne

2. Dans Ia moyenne

3. Inferieure à la moyenne

9- Nsp

16. Pounïez-vous me dire dans quelle catégorie se situe Votre revenu

familial annuel ? - -

1 - entre 5 000 et 14 999 !5

2. entre 15 000 et 24 999 S

3. entre 25 000 et 39 999 S

4.40 000 et plus

9. Nsp

Page 154: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

17. Au cours de la dernière année, avez-vous fait une ou plusieurs chute(s)

à I'interieur de votre domicile?

1. oui -t combien de fois êtes-vous tombé ? 1 [ nombre

2. non + passez à la question 25

9. NSP

1 8. Au cours des 12 demiers mois. avez-vous fait une ou plusieurs chute(s)

à l'extérieur immédiar de voue domicile tels que: votre perron, balcon, patio,

escalier extérieur?

1. oui -t combien de fois êtes-vous tombé ? 1 1 1 nombre

2. non + passez à la question 25

9. NSP

A quand remonte votre dernière chute soit loinrérieur ou à l'extérieur immédiat

de votre domicile?

Date : / / / / 9.NSP-

jour mois année

Pourriez-vous me dire à quelle moment de la journée cela s'est produit ?

1 - le matin

2. ['après-midi

3. le soir

4. la nuit

9. NSP

21. Dans quelle pièce ou partie du domicile cela s'est produit?

Ex : chambre, salon, cuisine escalier, ect..)

précisez :

Page 155: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

Que faisiez-vous juste avant de tomber (ex-: se levait du 1 i ~ utirisait les

toilettes, montait ou descendait des escaliers, se dépiacait en marc- en

courant, était monté sur une chaise, etc.) ?

1, Raison :

9 . NSP

23. Pouvez-vous me raconter comment cela est arrivé?

9. NSP

24. Suite à cette chute. avez-vous subi des blessures ou eu des problèmes de santé ?

1. oui +préciser :

2, non

9. NSP -

Page 156: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

25. Avez-vous déjà reçu des informations sur les moyens pour prévenir les chutes

domicile ? (Ex : télé, radio, journaux, parent ou amis, publicité etc.).

1.oui -t d'où ces information vous sont4les parvenues ?

2- non+ passez à la question 27

9- NSP

26. Quelle type d'information vous a été donné?

1 - Aménagement du domicile

2. Évitez certains comportements à risque

3. Proaganune d'exercice physique

4. Consornation de médicaments et d'alcool

5. Autres + précisez :

27. Au cours des dernières années, avez-vous fait certains aménagements pour

prévenir les chutes?

1. oui+ 1. lesquels ?

-2. pour quel raison ?

3. quelle date ? '--- / / f

Jour/Mois /Année

2. non + passez à la question 28

9. NAP

Vote : les questions suivantes sont cornpiémentaires à la Iiste d'évaluation

Page 157: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

Durant une journée normale (hier par exemple), vous e s t 4 possible d'estimer

combien de fois à peu près vous êtes allé aux endroits suivants ?

1, a) nombre de fois à Ia cuisine : 8 . ~ ~ 0

1, aucune fois

2- 1-5 fois

3, 10 fois

4. 1 1 fois et plus

temps en moyenne en heures dans Ia cuisine :

1, nb total heures

2, actif heures

3- repos heures

nombre de fois à la salle a manger :

1 .aucune fois

2, 1-5 fois

3. I O fois

4. 1 1 fois et plus

temps en moyenne en heures à la salle à manger :

1. nb total heures

2. actif heures

3. repos heures

nombre de fois dans le salon :

1 - aucune fois

2- 1-5 fois

3. 10 fois

4. 11 fois et pIus

b) temps en moyenne en heures dans le salon :

1. nb total heures

2. actif heures

3. repos heures

Page 158: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

a) nombre de fois dans le boudoir :

1. aucune fois

2- 1-5 fois

3. 1 O fois

4. I 1 fois et pIus

temps en moyenne en heures dans Ie boudoir :

1, nb total heures

2. actif heures

3. repos heures

8. NAP 0

nombre de fois dans le solarium : 8. NAP 0 1. aucune fois

2- 1-5 fois

3. 10 fois

4. 11 fois et plus

temps en moyenne en heures dans Ie solarium :

nb toui heures

actif heures

repos heures

. -

nombre de fois dans la chambre à coucher principale :

1. aucune fois 8. NAP [7

2. 1-5 fois

3. 10 fois

4. 11 fois et p l u

temps en moyenne en heures dans la chambre à coucher principale :

1. nb total heures

2. actif heures

3. repos heures

Page 159: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

7. a) nombre de fois dans la chambre à coucher secondaire :

1. aucune fois 8. NAP 0 2, 1-5 fois

3. 1 O fois

4. 11 fois et plus

b) temps en moyenne en heures cians la chambre a coucher secondaire :

1. nb total heures

2. actif heures

3- repos heures

nombre de fois à la salle de bain principale :

1. aucune fois 8. NAP [7

2- 1-5 fois

3. 1Ofois

4- 11 fois et plus

temps en moyenne en heures salle de bain principale :

1. nb total heures

2. actif heures

3. repos heures

nombre de fois la salle de bain secondaire :

1. aucune fois

2. 1-5 fois

3- 10 fois

4. 11 fois el plus

b) temps en moyenne en heures salle de bain (sous-sol) :

1, nb total heures

2- actif heures

3. repos heures

Page 160: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

samaq soda1 -5

sarnay 3933 'Z

samay P O 3 qu ' 1

: los-mos '~aq-msa,l s u q samaq ua auuaAour ua sduia~ (9

los-snos ai smp s!oj ap alqmou @ -01

Page 161: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

nombre de fois dans l'escaliers, grenier : 8. NAP 0 1 - aucune fois

2. 1-5 fois

3. 10 fois

4. I I fois et plus

temps en moyenne en heures dans I'escalier grenier :

1 - nb total heures

2- actif heures

3. repos heures

nombre de fois dans I'escaliers extérieurs, avant :

1. aucune fois S. NAP

2. 1-5 fois

3. 10 fois

4. 1 1 fois et plus

temps en moyenne en heures dans l'escalier extérieurs, avant :

1. nb total heures -

2. actif heures

3. repos heures

escaliers extérieurs, côté;

1. aucune fois

2- 1-5 fois

3.IOfois -

4. 11 fois et plus

8. NAP

temps en moyenne en heures dans I'escaiiers extérieurs, côté :

1. nb total heures 8. NAP [7

2, actif heures

3. repos heures

Page 162: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

nombre de fois dans l'escatiers extérieurs, arriere :

1 - aucune fois 8. NAP

2. 1-5 fois

3. 10 fois

4. 1 1 fois et plus

b temps en moyenne en heures dans I'excaliers extérieurs, amère :

1. nb total heures

2. actif hem-e

3. repos heures

17. a) nombre de fois dans une autre pièce

précisez :

1. aucune fois

2, 1-5 fois

3- 10 fois

4. 11 fois et plus

temps en moyenne en heures dans une autre piice

précisez : : 8 . N A P n

1 .nb total heures

2. actif heures

3. repos heures

Page 163: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

. 29. Possédez-vous un ou plusieurs animaux domestiques que vous gardez dans

votre domicile ?

1. oui+ précisez :

+nombre d'animaux :

2, non

30. Dans I'éventuaiité oû nous aurions besoin à nouveau de vous contacter,

accepteriez-vous :

1. oui

2. non

9. NSP

Page 164: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

FORMULE DE CONSENTEMENT

Le Centre de santé publique de Québec (CSPQ) entreprend une étude sur I'importance des facteurs de

I'enviromement domiciliaire qui peuvent causer des chutes chez les aînés.

On m'a proposé de participer à certe étude. Si j'accepte, on me posera d'abord une série de questions sur le

sujet. Puis, mon domicile fera I'obje~ d'une visite visant à évaluer l'importance des facteurs enviromementaux

susceptibles de causer des chutes chez les personnes Qées.

Les données recueillies seront mitées de façon confidentielle et anonyme. Toute infornation mentionnant mon

nom sera traitée à part et détruite une fois Ie projet terminé.

.Je soilssigné(e) consens à participer de plein gré au projet. On a répondu à mes

questions et je comprends en quoi consiste ma panicipation. Je comprends également que je peux me retirer en

tout temps du projet.

Signature du (de la ) répondant(e) Date

J'ai expliqué au signataire l'objet et la name du projet Je Iui ai demandé s'il (si elle) avait des questions à me

poser et j'ai répondu à ses interrogations. A mon avis, le (la) signataire est parfaitement au courant des

méthodes de ['étude ainsi que du caractère volontaire du présent consentement

- - - - - --

Signature du (de la) chargé(e) de projet Date

Page 165: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

ANNEXE IV

Page 166: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

FACTEURS .. DE RISQUE ........ ...-. ..----*--..- ......-........

Surface .... de plancher non-uniforme -.--.----,.-. ............................................................................... ..................

Recouvrement ..,__ _...._._... ... .._ .... de plancher ...... glissant -.,-. .. ..-... .--- -... -......... S . . . - . . . . . . . . . . . . . . . , . . . . . . . . . . . - . . . . . .

Carpette . . . . . . . . . . _. accrochanle __._.. (non f i x h et sans surface antidbrapante) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ."

Commutateur d18clairage place ailleurs qu'à l'entrée de la pièce - -

Commutateur d'éclairage d'accès difficile

Absence de fenêtre ---

Question 1 : Pour un usage normal de (secteur bvalué) , est la probabilil6, pour une personne âgée

(de 65 ans et plus (aulonome et active), de chuter au cours de l'année A cause de [facteur de risqueBvalu6) ?II Page 1

Page 167: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier
Page 168: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier
Page 169: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier
Page 170: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier
Page 171: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

FACTEURS DE RISQUE -- -

CUISINEISALLE À MANGERlSALONlCHAMBRE À COUCHER

Seuil ... __.._..___ de porte non-aplani .......-..... , . , . . , . . . . . . . . . . . . . . . . - 3 . . 3 . ..S..

Surface de plancher non-unlforme -.---.---..,--.-.-- . -...- . - . . . .... --..,.-..--.*- -. -, .............................................. __ .*. , . .

Recouvrement ....... _____ ____... de plancher glissant m........ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Carpette accrochante (non fix6e et sans surface antidbrapante) -- ----

Absence de fendtre

$clairage inadéquat __.__. ....... -----------...-..---.---.----.-----

Commutateur d'bclairage n'est pas place h l'entrée de la piéce . -

SCORE DE PROBABILITÉ (O à 1)

l l~uestion 1 : Pour un usage normal de (secteur BvaluB] , quelle est la probabilité, pour une personne âg6ell (de 65 ans et plus (autonome et active), de chuter au cours de l'année a cause de &acteur de risque Bvalué) ?

Page 6

Page 172: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

FACTEURS DE RISQUE

Commutateur d'bclairage d'accès - difficile -..- -----.

Accés difficile aux portes -_.._..__. .. - ._.- -.._. . . ,_---.-.--.- *.-- -.-- - - . .. . . . . .... . ...- .-. .... .. ... .. ..-- -.........,. <... . ..-

Mobilier aux coins saillants

T4l6viseur sans commande à distance 7

Questlon 1 : Pour un usage normal de (secteur Bvalue) , quelle est la probabilitd, pour une personne âg& de 65 ans et plus (auionorne e l active), de chuter au cours de /'année à cause de (facteur de risque 6valu6) ?

Page 7

Page 173: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier
Page 174: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

Sol -.---------.1.-.. ........... .-,. <.- ... .--.- .....-...... .̂.._,.. ...,._. -.-..<,----'.--*. ......

Seuil __._._.- de ..... p o r l ~ .__.,__. non-aplani . . . . . . . . . . . . . . . . .

Surface de plancher non-unilorrne ......-.....-.......- ........ .---...--..-.--.--.-.-------.,. -,- -.-II-. .,

Recouvrement de plancher gllssant -.-------

Recouvrement de plancher en mauvais Btat 7 ..-.-

Carpette accrochante (non Ilxée et sans surface antidbrapante -,------------------..----

Commutateur d'4clairage place ailleurs qu'a l'entrée de la pi& ------ ----- ---.-..--. .--- ----.-..---,---S..---------.------- -..-* -

Commutateur difficile d'accès

Absence de fenêtre

Éclairage Inadéquat - *

Question 1 : Pour un usage normal de (secteur Bvalué! , quelle est la probabilit6, pour une personne âgée llde 65 ans et plus (auionorne e l active), de chuter au cours de Ifann6e B cause de (facteur de risque BvaluB) ?II

Page 9

Page 175: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

FACTEURS DE RISQUE

Aires de dédacement

Encombrement I

SCORE - .. --. DE PROBARILITE (O B 1)

Question 1 : Pour un usage normal de (secteur évalué) ,' quelle est la probabilité, pour une personne âgBe ((de 65 ans et plus (autonome et active), de chuter au cours de l'année A cause de (facteur de risque Bvalué! ?II

Page 10

Page 176: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier
Page 177: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

3. Caract6rlstlques des marches --- --- ..a

Hauteur ... des marches .... non-uniforme . . m . -., a--.--..--.-.- -.. .................... ,,...- . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Eofondeur des marches < A 15 cm ..... ................. - . - - - - . - - . . . - A . - * C ..- ........-. -.-..-..-a. --..-...S. ................... .--.-..a

......... ...... --.-----.--.--13<.1 ...--..-...-. .. .,-.- .......... <. ............. ., . . . . . . . . . . . . . . . . Hauteur des marches c A 20 cm

l ~ a u t e u r des marches > A 20 cm

de l'escalier

Escalier avec courbe prononcbe *.-.-,-1. --.-. .*----.II ........a.... *.1.,.. ..-.., . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - .

Nombre de marches: entre 6 - 10 ------------

l ~ o r n b r e de marches: 11 et plus Il --

SCORE DE PROBABILITE (O à 1)

II ~ u e s t l o n 1 : Pour un usage normal de (secteur évalué! , quelle est la probabilité, pour une personne âgdell [[de 65 ans et plus (aulonome et active), de chuter au cours de l'année à cause de (facteur de rlsque évalud) 711

Page 12

Page 178: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier
Page 179: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

SOUS-SOL

Recouvrement de plancher en mauvals Btal -.-....- .--- -. ..-..-- --....-----. ------...-- .... - -- .. .. -. .-.. .< .. . . - .... - . -.---... -. .-. - .- --

Commutateur d'éclairage n'est pas placé à l'entrée de la ~ i è c e

Commutateur d'bclairage d'accbs difficile ,

--...--- L._. C--...- .... .. . - W . . - - - -.-.---..----..-...,-. ". .-. ... . . .. . . . .- . .- ....---. - - . . . . . .

Absence de fenêtre --p.- --. ---.---

(1 ~uestlon 1 : Pour un usage normal de (secteur Bvalu6) , quelle est la probabilil&, pour une personne âgdell Ide 65 ans ei plus (autonome et active), de chuter au cours de l'année 4 cause de (facteur de risque BvaluB) ? I

Page 14

Page 180: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier
Page 181: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier
Page 182: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

FACTEURS DE RISQUE E 1 6oile aux lettres d'accés difficile

Corde à linge d'acchs - difficile ,----------------

[[de 65 ans et plus (autonome et active), de chuter au cours de /'anne@ B cause de (facteur de rk?ue évalub! II]

Page 17

Page 183: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier
Page 184: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

=rofondeur des marches > à 15 cm

dauteur des marches < a 20 cm

Hauteur des marches > à 20 cm

Marches instables ----.---.-.,---------.-------.---.--...----. -*. .-.-.

CaractBrlstlques de l'escalier ----..--*- --.--..-.-.-. . .-. .-.-- "-- -.--- ........ . .-,..-, ..- - ..... -.-. . .. . - . - . . . -<-. ..

Nombre de marches: entre 1 - 5

Nombre de marches: entre 6 - 10

Nombre de marches: 11 et plus

Mur prbs de l'escalier

l l~uest ion 1: Pour un usage normal de [secteur évalu6) 1 , quelle est la probabililé, pour une personne âgéeIl Ide 65 ans et plus (autonome et active), de chuter au cours de l'am& à cause de (facteur de risque Bvalu6) 11

Page 19

Page 185: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier
Page 186: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

Pas d'extincteur chiniique

Salle de lavage au - sous-sol -----

Foyerlpo6le A bois --- au rez-de-chauss6e .-----. ------

Autre

N'utilise p a s p u r -.------. grimper un escabeau ou une chaise stable ---- --.-----

Possbde un animal domestiaue en liberte dans ta .malson

SCORE DE PROBABILITE (O 8 1)

l l~uest lon 1 : Pour un usaga normal de (secteur Bvalu6) quelle est la probabilit6, pour une personne agdell II de 65 ans et plus (autonome et active), de chuter au cours de 1';?nn80 à cause de ( fateur de rlsaue Bvalué! 71

Page 187: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier
Page 188: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier
Page 189: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

ANNEXE V

Page 190: NOTE TO USERS - collectionscanada.gc.ca · ISABELLE LAMONTAGNE RISQUE ENVIRONNEMENTAL DOMlClLlAlRE ET HISTOIRES DE CHUTES CHEZ LES A~NÉS AUTONOMES Mémoire ... tiens à remercier

Recommended