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PDF Printing 600 dpiSévère, Géta, Julia Domna, Julia Maesa, Julia Mammaea, Otacilia Severa....

Date post: 28-Jan-2021
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REVUE BELGE DE NUMISMATIQUE ET DE SIGILLOGRAPHIE PUBLIÉE SOUS LES AUSPICES DE LA SOCIÉTÉ ROYALE DE NUMISMATIQUE ET SUBSIDIÉE PAR LE Tm L' l'lJHI,IQUF. DIRECTEURS: NIAHCEL HOC, Dr JULES DESNEUX, PAUL NASTER, JACQUELINE LALLEMAND TOME CV - 1959 BRUXELLES 5, RUE DU MUSÉE
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  • REVUE BELGEDE

    NUMISMATIQUEET DE SIGILLOGRAPHIE

    PUBLIÉE SOUS LES AUSPICES DE LA

    SOCIÉTÉ ROYALE DE NUMISMATIQUEET SUBSIDIÉE PAR LE

    ~'IrNrsTÈRE Tm L' IN~TRUC:TroN l'lJHI,IQUF.

    DIRECTEURS:

    NIAHCEL HOC, Dr JULES DESNEUX,

    PAUL NASTER, JACQUELINE LALLEMAND

    TOME CV - 1959

    BRUXELLES

    5, RUE DU MUSÉE

  • MÉLANGES

    Notes et Documents

    KOINON Ir nOAE.nN. Addendum., '-- Since the publication ofthe article on the Coinage of the Ionian League in this Revue of 1956,one additional specimen has been called ta the writer's attention,which îs in the collection at Brussels. It is deserving of publicationbecause of its exceptionally fine condition, which îs far superior tathose of the same type shown on Plate III of the Revue, 1956. Theinscription is complete and almost every letter stands out sharply,whereas this is not the case with any of the others on Plate III.

    It belongs ta Type I, Group I J and is from the same die as Nos. 1,2, and 3, Plate III, as is evident from a comparison with the positionof the basket below the horses' ho oves, and the positions of Perse-phone and the chlamys around the head of Hades with referenceto the word «KOINON 1>. The inscription reads (0) KOINONI r .nOAEONTTPON KAPONTONACiAPX KAIAPXII rno AEWN.The condition of this specimen also enables us ta make two correc-tions in the reading of the inscription as the same is stated in thearticle on the series: First it is clear that the reading is (1 KO(NON1r .rrOI\EON» Instead of (l KOINONI rnOAEWN », and « TTPON KA- PONfON l) instead of «rrpOM KA cpPONTWN 1>. Singularly, though,it is equally clear that the last-word is (1 noAELùN 1) as stated in theoriginal article.

    Weight: 47.35 g; diameter: 45.1 mm; dies t t.The complete description, obverse and reverse, is the same as that

    grven for No. 1, Type 1, except as to sîze. We would suggest thatthis be given No. 3-A in any catalogue of the coins (fig. 1).

    Besides the disco very of this additional specimen, we have alsobeen able to obtain a direct contact photograph of the one whichwas in the collection of the monastery of St. Florian at Vienna, whichappears as No. 10, Plate IV, of our catalogue, and of which at thattime we only had a picture of the drawing made by Kenner in hiscatalogue of that collection in 1871. This photograph is also valuablebecause none of the corrosion has been removed nor has the coinbeen retouched, as is the case with the great rnajority of the otherknown specimens. The coin is deseribed in the priee list of «Monnaieset Médallles » BaseI, Switzerland, for July 1958, No. 48. The condi-

  • 212 MÉLANGES

    1

    2

    tion of the piece is quite poor, especially of the reverse, so Kennermust have been familiar with other specimens when he made hisdrawing for the St, Florian catalogue (fig. 2).

    Fig. 1 ct 2

    In conclusion, may 1 remark that alter publication of the articlein the 1956 Revue, the writer received a number of letters suggestingthat the article could have contained a brief reference ta the historyof the Ionian League and what it was. We dîd not say anythingabout the history of the League itself because the British MuseumCatalogue for Ionia (p. 16) contains sucb a clear and concise sum-Mary of the important facts. Suffice it to say that it was probablyestablished about 700 B. C. and consisted of the citles of Clazomenae,Colophon, Ephesus, Erythrae, Lebedus, Miletus, Myus, Phocaea,Priene, Teos, Chios, and Samos, at which time these cities togetherattacked and destroyed the city of Melia, South of Ephesus, and dlvi-ded its territory among them (MAGIE, Roman Rule in Asia Minor,p. 65). Head states that Smyrna was admiUed to the League about700 B. C., but Magie (pp 66) certainly gives the impression that hedoes not agree with this and that Smyrna was 'not admitted untilabout the Ume of Alexander,

  • NOTES ET DOCUMENTS 213

    It ceased to have a military character aiter a short time and as-sumed more of a religious aspect. A temple dedicated to PoseidonHeliconius was located near Priene, and this became a center ofworship for the cities of the League, where they celebrated a festivalcalled the Panionia. As a result of the disasters following the IonianRevoIt against Persian rule, it ceased to function until the time ofAlexander. Then it was revived and continued until late Romantimes, continuing its religious character, marking its celebrationswîth games, and preserving at 1east a semblance of its original Ionianheritage. J. U. GILLESPIE:

    Nole. - La pièce de Bruxelles décrite dans ce supplément figure sons lens 1497 de notre Calalogue des monnaies grecques. La collection L. de Hirsch,Bruxelles, Bibliothèque royale, 1959. C'est par une inadvertance de notre partqu'elle n'a pas été signalée en temps voulu à l'auteur, ce dont nous nous excu-sons auprès de lui et auprès des lecteurs. P. N.

    Les trésors de m.onnaies romatnes en Belgique. - Nouscomplétons ici et corrigeons la liste des cachettes découvertes enBelgique que nous avons publiée dans le tome 101 (1955) de cetteReuue, p. 5-44.

    PROVINCE DE BRABANT.

    Diegem. Au lieudit Loo, vers 1880, découverte par M. Croquetd'un vase contenant des monnaies romaines.

    M. E. MARIËN, La région bruxelloise avant 700, dans Cahiers Bru-xellois, II, fasc. 1, janvier-mars 1957, p. 57, nO 6.36.

    Woluwé-Saint-Étienne. Pres d'un cabaret à l'enseigne des DeuxMaisons, à hauteur du cimetière actuel, on a découvert un lot demonnaies romaines comprenant notamment des pièces d'Hadrien,Antonin le Pieux et Gallien.

    M. E. MARIËN, ibid., p. 56, n° 6.32-33.

    PROVINCE DE HAINAUT.

    Cerfontaine. Erratum; à ranger dans la province de Hainaut aulieu de Namur.

    RBN, 101 (1955), p. 35.

    Enghien. Erratum; à ranger dans la province de Hainaut au lieudu Brabant.

    RBN, 101 (1955), p. 21.

    Forest-les-Frasne. Cf. le lieudit Mortagne (trésor de 1835).RBN, 101 (1955), p. 35.

    Gliti. En avril 1954, dans un champ situé près du passage du Ryd'Erbisœul sous la route Mons-Baudour (cadastre section C, nO298 D 3), on découvrit une cruche de terre grise contenant des mon-naies dont 230 furent recueillies. La cruche avait été spécialement

  • 214 MÉLANGES

    façonnée pour servir de tirelire. Les pièces examinées comprennent27 Dioclétien, 30 Maximien Hercule, 38 Constance Chlore, 34 Galère,4 Sévère, 18 Maximin Daia, 79 Constantin. Le trésor aurait été aban-donné vers 310-313. 52 % des pièces proviennent de Trèves, 21 % deLyon, 15% de Londres (conservées au Musée de Marlemont).

    G. FAIDER-FEYTMANS, dans Antiquité Classique, XXIV, 1955,p. 412 S5.

    PROVINCE DE LIÈGE.

    Modave. Trésor de 1802, complément. Ce trésor fut retrouvé dansun récipient en cuivre en forme de bouilloire. Il comprenait 1200monnaies d'Alexandre Sévère, Gordien III, Philippe I, Philippe II,Trajan Dèce, Hostilien. Trébonlen Galle, Volusien, Émilien, Valé-rien, Mariniana, Valérien II, Gallien, Salonine, Saloninus, Postume(pièces très nombreuses dont plusieurs à fleur de coin).

    Renseignement fourni par la Bibliothèque communale de Liège,fonds Ulysse Capitaine, ms. 158: Produits réunis dans le cabinetdu Préfet du département de' l'Ourthe en 1804, p. 31-33.

    PROVINCE DE LIMBOURG.

    Achel. En 1936, entre Achel et Hamont, on découvrit un dépôtd'environ 168 deniers et antoniniani dont 73 pièces furent conservées.De ce lot, 52 pièces identifiées représentent les règnes de Vespasienà Commode.

    F. FAIDER-FEYTMANS, dans Antiquité Classique, XXIV, 1956, p.439. - A. CLAASEN, dans Limburq, XXV, 1956, p. 54-56.

    Paal. Au lieudit Klitsberg, on découvrit un important trésor dontles pièces étaient en bon état de conservation. Une .centaine futacquise par M. Verhulst et à peu près le double par M. Hénin. Lespièces conservées par M. Verhulst sont d'Hélagabale, AlexandreSévère, Géta, Julia Domna, Julia Maesa, Julia Mammaea, OtaciliaSevera.

    Renseignement obligeamment communiqué par M. Verhulst (lettredu 30/4/1956).

    PROVINCE DE LUXEMBOURG.

    Waha. Sous le pastorat du curé Latour (1808-1829), on découvritdans le cimetière.. contre les fondations de l'église, un certain nombrede monnaies romaines en or.

    C. GOMHAIRE, dans La Meuse, 1937 (renseignement confirmé parM. A. Geubel, de Neufchâteau).

    P. VAN GANSBEKE.

    Une rnonnate gauloise au coq, découverte à Tournai. - Nousdevons à la courtoise initiative de notre collègue, M. J. Mertens, duService des fouilles de l'Institut royal du Patrimoine artistique (Parcdu Cinquantenaire à Bruxelles), les renseignements numismatiqueset la documentation concernant la découverte, au mois de décembre1958, par M. l'Abbé Coulon, d'une monnaie gauloise, « dans une des

  • NOTES ET DOCUMENTS 215"

    couches les plus anciennes du site de La Loucherie, dans le centrede Tournai l> (lettre du 10 nov. 1959).

    Il s'agit d'un bronze frappé, de 14 à 15 mm de module et pesant2,50 g, de conservation malheureusement" assez médiocre. Le typeest cependant aisément reconnaissable. On y voit, au droit, une têtecasquée à droite; devant la face s'épanouit un double rinceau d'unriche décor. Grènetis au pourtour. Au reoers, coq debout, à droite,battant des ailes, aux éperons fortement accusés. Devant l'oiseauet sous lui, divers motifs, dont un triskèle et une guirlande rappelantle décor que l'on voit sous la coupe de cou au droit de certains sta-tères d'or des Parisii (par ex. : LA TOUR, pl. XXXI, nO 7777). Grè-netis au pourtour (1).

    Le type au coq est très rare et son attribution actuelle aux Caleiesest particulièrement douteuse, c'est pourquoi la trouvaille de Tour-nai est d'un intérêt considérable; eUe agrandit, en effet, de 34 kmvers le nord l'éventail de distribution de cette monnaie belge de typesi particulier. Nous ne connaissons guère que les trouvailles sui-vantes signalées dans une bibliographie assez restreinte: LEWARDE-1 etLEWARDE-2 (2), CORBIE (3), PIERREFONDS (") HERMES (5)t AMBLENY (6).

    J.-B. COLBERT DE BEAULIEU.

    (1) Cf. MURET et CHABOUfLLET, Calalogue des monnaies gauloises, Paris,1889, nO 7221 (3 g), 7222 (2,35 g), 7223 (2,85 g). - Henri DE LA TOUR, Allasdes monnaies gauloises, Paris, 1892, pl. XXIX, no 7221. - A. BLANCHET. Traitédes monnaies gauloises, Paris, 1905, p. 190-191, fig. 38. - Pour le type au coqdans la numismatique gauloise, on consultera: E. HUCHER, L'or! gaulois, T. II,Paris, Le Mans, 1874. p. 42-45.

    (2) La trouvaille de Lewarde-I (Nord, arrondissement et canton de Douai):C. Ronmrr, Description d'une monnaie gauloise, lue à la Commission historiquedu département du Nord, Metz, 1846, 7 pages, 1 fig. h. -t. - La trouvaille deLewarde-à a été faite. en 1957, par M. Roger Félix, instituteur à Pecquencourt.Elle comprenait un seul exemplaire, signalé par nous dans le Bulletin de laSociété française de Numismatique, décembre 1957, p. 175, pesant 2,40 g.

    (3) C'est l'exemplaire BN 7223. Cf. MURET et CHABOUILLET, o. c. Corbie estdans le département de la Somme (arr. et canton d'Amiens).

    (4) POUf la trouvaille de Pierrefonds (Oise, arr. de Compiègne, canton d'At-tichy), cf. A. BLANCHET, o. c. p. 190-191, n. 2.

    (5) Pour la trouvaille d'Hermès (Oise, arr. de Beauvais, canton de Noailles),voir: O. VAUVILLE, Inventaires des monnaies gauloises de l'arrondissement de Sois-sons. dans Bulletin archéologiquedti Comité des Travaux historiques, 1897. p. 544.

    (G\ Pour la découverte d'Amblény (Aisne, arr. de Soissons, canton de Vic-sur-Aîsne), voir : Revue numismatique, 1886, p. 201, no 57, pl. XII, fig. 23.

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    Faits divers

    Exposition

  • FAITS DIVERS 217

    structives. Le volume Médailleurs el NumismaLes de la Renaissanceaux Pays-Bas que MIDl! WELLENs-DE DONDER a pu rédiger à cetteoccasion est plus qu'un catalogue: c'est un ouvrage très bien conçu,fort bien documenté et détaillé, une histoire de la médaille chez nousà l'époque envisagée, comportant 174 pages et 24 planches aux nom-breuses figures. Une plaquette complémentaire est consacrée auxestampes. Le catalogue de Mlnl! Wellens - De Donder a été traduiten néerlandais avec grand soin et compétence par un autre membredu personnel du Cabinet des Médailles, M. M. THIRION : Medailleursen NumismaLen van de Renaissance in de Nederlanden (Brussel, 1959,175 p., 24 pl.), P. N.

    Exposition de la rrrédaalfe contem.poraine au Musée duSterckshof, à Deurne. - Sous le patronage de la Députation per-manente de la Province d'Anvers s'est tenue, du 27 juin au 27 sep-tembre 1959 l une exposition de la médaille contemporaine dans leslocaux du Sterckshof à Deurne.

    Cette manifestation groupait plus d'un mîllier d'œuvres d'artistesappartenant à treize pays. On conçoit facilement que pareille entre-prise n'a pu être réalisée qu'avec le concours de nombreuses associa-tions et institutions scientifiques. La Fédération Internationale desÉditeurs de Médailles (F.I.D.E.M.), sous l'active direction de M.Arthus Bertrand, a joué en l'occurrence un rôle de mise au point etde coordination. Parmi les grandes institutions participantes, on peutciter la Bibliothèque nationale de Paris, le Koninklijk Penningkabinetde La Haye, la Staatliche Münzsammlung de Munich, la Bibliothèqueroyale de Belgique, les Archives générales du Royaume, les Hôtelsdes monnaies de France, Danemark, Portugal, Italie, Espagne etBelgique.

    Cette exposition a permis aux visiteurs de se faire une idée exactedes techniques employées en médaille, ainsi que de l'évolution dumatériel. Quelques beaux spécimens de monnaies grecques et ro-maines constituaient une galerie d'« ancêtres 1) de la médaille.

    Le catalogue remarquablement présenté est un élégant in-BD de148 pages, illustré de 24 planches d'une très belle venue et tiréesrecto verso. La participation de chaque pays est précédée d'unexcellent résumé de l'évolution de l'art de la médaille. Ce livre, parson abondante documentation artistique et chronologique, constitueun indispensable ouvrage de référence en la matière.

    M. P. Baudouin, conservateur du Sterckshof, avait apporté tousses soins à la réussite de cette belle manifestation artistique.

    On constatera dans les productions contemporaines un effort versun renouveau personnel et une extériorisation plus humaine et moinsacadémique.

    On ne peut que féliciter le Conseil Provincial d'Anvers de sonheureuse initiative qui contribuera certainement à mieux faire con-naître un art qui, dans notre pays, fut jadis si florissant. F. B.

  • 218 MÉLANGES

    L'activité nwnism.atique à Verviers. - M. Joseph Fléron, pré-sident des Anciens Élèves de l'ÉCOle des Arts Décoratifs, a donné le4 novembre dans une salle du Musée Renier une conférence très do-cumentée sur l'art et l'évolution de la médaille. L'orateur parled'abord des origines et des précurseurs de la médaille, caractériseensuite les diverses écoles européennes. Il mentionne aussi les représen-tants les plus connus de cet art dans notre pays, depuis la Renais-sance jusqu'à nos [ours, Signalons ici qu'un cours sur la technique dela médaille est donné à l'École des Arts Décoratifs par M. Dauvister,

    Après M. Fléron, M. le professeur Xavier Janne d'Othée a faitune communication au sujet de la médaille de la Paix des Pyrénées.L'éminent conférencier fit de la (l grande» et de la (1 petite histoire l)à la fois. La guerre de succession qui suivit ce traité eut sa répercus-sion au pays de Verviers. En effet, le siège de la ville de Limbourgpar Marlborough se place à ce moment. Le chef militaire allié logeahuit jours dans la maison Decharneux en Crapaurue. Ces événe-ments militaires obligèrent les Récollectines établies sur le haut deLimbourg à déménager et à sc fixer à Dalhain.

    On ne peut que féliciter nos deux distingués confrères pour leurdévouement à la numismatique et à sa diffusion parmi un publiclettré. l~. 13.

    Exposition « Regards sur la numismatique 1). ~ Du 3 au 25octobre 1959 s'est tenue à la Maison des Arts de Schaerbeek, 147,chaussée de Haecht, une exposition à thèmes variés, organisée parla Section de Bruxelles de l'Alliance Numismatique Européenne.

    Toutes les pièces exposées provenaient des collections de mem-bres de l'association bruxelloise. Parmi les sujets proprement mo-nétaires, on a pu voir une série de deniers romains (M. P. Schindel),des thalers allemands depuis 1700 (M. Peyele), un ensemble de livresanglaises modernes (M. Stampaert), ainsi que les monnaies de laBelgique indépendante (M. Hofman). La circulation de l'or dansles différents pays à l'époque contemporaine était abondammentreprésentée (M. Geets). Des essais monétaires belges (M. Bogaert)occupaient une vitrine. Quant à la médaille, elle trouva sa placedans cette manifestation grâce à l'apport de plusieurs amateurs etd'une maison d'édition (De Greer), Citons: la Belgique à traversses médailles (M. V. Clabau), les aspects de la médaille actuelle(M. De Greer), les médailles de médecins belges (Dr Louckx), l'his-toire de Bonaparte (M. Ch. Tollenaere).

    La cérémonie d'inauguration eut lieu le 3 octobre à 17 h. Parmiles nombreux invités, on remarquait M. Victor Tourneur, dont laprésence constitua pour le jeune groupement un précieux encou-ragement.

    Le cercle bruxellois avait parfaitement mis au point cette inté-ressante manifestation, dont le succès (près de 1.000 visiteurs) estdû, en grande partie, à l'activité de son président, M. V. Clabau.

  • BIBLIOGRAPHIE 219

    Un beau catalogue de 49 pages perpétue le souvenir de cetteréalisation numismatique, qui a permis de mettre en valeur les plusbelles pièces de nombreuses collections privées. F. B.

    Bibliographie

    Trésors monétaires eL plaques-boucles de la Gaule romaine:Bavai, Montbouy, Chécy. Paris, 1959, in-4°, 348 p., x pl.(XIIe Supplément à « Gallia »).

    La revue Gallia, dont chacun connaît l'ascendant en matièred'archéologie gallo-romaine, a consacré tout le volume XII de sasérie de Suppléments à la numismatique et plus spécialement àtrois grands trésors ou groupes de trésors, dont la publication trouveainsi sa digne place dans une série consacrée avant tout à des rapportsde fouilles.

    Le volume se partage en trois parties d'importance sensiblementégale; la valeur de l'une ne le cède d'autre part en rien à celle del'autre.

    La première étude est de la main de notre confrère M. Jean GRI-COURT et s'intitule Le trésor de Bavai (Nord). Recherches sur lesantoniniani frappés en Occident de 260 à 270. Il s'agit là d'un trèsgrand trésor de fi.659 pièces, à part quelques deniers, tous antonitiiani,La trouvaîlle fut faite en 1952. La composition du dépôt couvreune période qui s'étend de 246 (Philippe père) jusqu'à 289 (Dioclé-tien): les empereurs de Gaule n'y sont que faiblement représentés,tandis que Gallien et Claude II le Gothique y figurent avec plus d'untiers pour le premier, plus de la moitié pour le second en y incluantles monnaies qui célèbrent sa consécration. Les monnaies des em-pereurs romains postérieurs aux Tétricus ne s'y rencontrent qu'enquelques exemplaires, cinq au maximum. Dans l'étude développéequi précède le catalogue détaillé, M. Gricourt étudie, avec la rigueurqu'on lui connaît, par règne et par atelier, les émissions et la placeprise par les diverses officines et il met spécialement en lumière lesrenseignements particuliers et neufs qu'ajoute à l'histoire moné-taire tel ou tel exemplaire rare ou inconnu du trésor. Il va sansdire que ce sont avant tout le règne de Gallien et celui de Claude IIle Gothique qui se trouvent ainsi éclairés d'un jour nouveau. L'auteurne néglige pas de joindre à son exposé des indications en matière demétrologie et de méthode en ce domaine.

    Mell~8 Gabrielle F ABRE et Monique MAINJONET ont écrit la deu-xième partie de l'ouvrage intitulée Les trésors de Montbotuj (Loiret).Il s'agit de trois trésors, découverts le même jour de 1951, un qua-trième (1938) n'a été conservé que pour un tiers, lourd pourtant d'unequinzaine de kilos (deniers et antoniniani de Gordien III à Aurélien).

  • 220 MÉLANGES

    Les trésors analysés comportaient, à part deux deniers d'Aurélien,des anioniniani, des folles et des demi-folles; les règnes représentéssont ceux de Gallien à Constantin. Divers tableaux, graphiques etcartes rendent sensible la distribution de ce numéraire selon lesempereurs, ateliers, valeurs, poids. Dans. cette analyse, ce sont avanttout les 2.202 folles, sur un total de 3.310 pièces, qui sont examinésminutieusement par période ct par atelier. L'étude des réductionssuccessives du [ollis jusqu'en 310 a pu être poussée de manière par-ticulière. Les ateliers représentés sont les plus éloignés et les plusnombreux à l'origine de ce numéraire (VC Tétrarchie). Au point devue de l'histoire de la monnaie, cet exposé constitue une suite heu-reuse au précéden t.

    Quant au dernier mémoire, Le trésor de Chécy (Loiret) par M. JeanLAFAUnlE, cette étude nous reporte à une période moins reculée, àsavoir l'époque d'Arcadius et d'Honorius. Le trésor fut extrait dela Loire à l'occasion d'un dragage en 1952. Il comporte 24 sous d'ordes empereurs cités, des trois ateliers de Rome, de Milan et de Ravenneet trois objets en argent: une boucle de ceinturon, une contre-plaquedevant garnir une courroie, un porte-anneau. Les revers, tous pa-reils avec l'empereur tenant le uexillum et le globe surmonté de laVictoire qui le couronne et foulant un captif, portent la légendeVICTORIA AVGGG. Cette dernière offre à l'auteur l'occasion d'étudierl'ensemble des monnaies qui la présentent de 393 à 476, ou, avecl'indication de vœux, jusqu'au règne de Justin II, ou sur lesquelleson lit CONconDIA AVG(G)(G). Par une démonstration serrée, baséesur l'histoire monétaire, l'histoire militaire et en partie égalementle style, l'auteur parvient à circonscrire la période pendant laquellefurent frappés les 24 solidi de la trouvaille, à savoir entre 402 et 406.D'autre part, il soumet les trois objets en argent, qui sont des garni-tures de ceinturon, à un examen exhaustif et à une comparaisonméthodique avec d'autres documents analogues découverts à traversl'Europe ou représentés SUl' les miniatures des manuscrits de laNotiiia Diqnitatum, Là également, la datation nous ramène néces-sairement aux toutes dernières années du IVe siècle ou aux toutespremières du vc. En outre, cette étude constitue une contributiontrès importante à l'histoire fort troublée de la Gaule tout au débutdu v e siècle, lors des invasions de Barbares et plus spécialement desVandales, Suèves et Alains. Divers répertoires de trouvailles de mon-naies ou de garnitures de ceinturon terminent cette partie.

    Ainsi, ce volume n'est pas seulement une édition soignée de troistrésors monétaires importants, mais leur étude approfondie constitueen outre une contribution de premier ordre à l'histoire de trois grandesespèces de monnaies romaines, à savoir respectivement l'antoninianus,le [ellis, le solidus. Il n'est sans doute pas inutile d'ajouter que laprésentation matérielle du volume est excellente et que beaucoupde graphiques, tableaux, cartes et reproductions illustrent et expli-citent le texte. P.N.

  • BIBLIOGRAPHIE 221

    ADELSON (Howard L.), Lighl Weighl Solidi and ByzanlineTrade during the Sixth and Seoentli Centuries. New York,The American Numismatic Society, 1957, in-BD, Ix-tB7 p.,XIV pl., 1 carte (Numismatic Notes and Monographs, 138).- Prix: $ 5.00.

    Les sous d'or étudiés par M. Adelson dans cette monographieconstituent un document de grande valeur pour l'histoire économiquedes VIe et vne siècles. Émis depuis le règne de Justinien (527-565)jusqu'à celui de Constantîn IV Pogonat (668-685), ils se distinguentà la fois par leur faible poids et par leurs marques d'exergue assezparticulières.

    Dans un premier chapitre, consacré à l'état du problème, M. Adel-son expose et réfute, un peu longuement d'ailleurs, les théories deses devanciers.

    Il aborde ensuite la partie proprement numismatique de son sujetet s'efforce, en premier lieu, de déterminer, par la méthode de latable de fréquence, le poids théorique des solidi qu'il étudie. Larigueur apportée à ce travail statistique lui confère un intérêt toutspécial. .M. Adelson établit à 20 siliques le poids des solidi qui portentles marques OBXX et BOXX, à 23 siliques celui des pièces à la mar-que BO I'K et à 22 siliques celui des pièces aux marques OB* + *,OB +* et BD + et démontre ensuite que les sous d'or de poids faible

    ~

    qui présentent d'autres marques d'exergue sont des imitations bar-bares. Des recherches sur les correspondances de coins et sur le titredes monnaies complètent ce chapitre. Cinq pièces seulement ontsubi l'analyse (par le poids spécifique), mais les résultats obtenus,très homogènes, permettent de supposer que l'alliage des sons d'orde poids faible devait contenir à peu près 88 % de Jin, alors que celuides autres séries byzantines se situe aux environs de 95 %'

    M. Adelson étudie ensuite la répartition des trouvailles de sonsd'or de poids faible: plusieurs d'entre elles jalonnent la route com-merciale qui, de l'Italie du Nord, par les Alpes et la vallée du Rhinmène en Frise et en Grande-Bretagne. Les ateliers qui ont frappéces pièces ne se laissent guère identifier sauf pour celles dont la légendede revers se termine par les lettres e ou es: l'auteur reprend etrenforce par de nouveaux arguments l'hypothèse de Sabatier qui lesattribuait à l'atelier de Theoupolis-Antioche.

    Dans un dernier chapitre, M. Adelson propose de mettre l'émissiondes sons d'or de poids faible en rapport avec les efforts faits parByzance pour développer son commerce avec l'Occident à une époque(VIC et VIle siècles) où la Perse menaçait sérieusement ses relationscommerciales avec l'Orient.

    Cette belle monographie se termine par un catalogue des 183 sousd'or de poids faible connus et par des planches qui reproduisent toutesces pièces. J. L.

  • 222 MÉLANGES

    PROBSZT (Günther), Die Münzen Salzburgs. Bâle (Asso-ciation Internationale des Numismates Professionnels), Graz(Kommissionsverlag Akademische Druck- und Verlagsan-stalt), 1959, 1 vol., gr. in-Sv, 289 p., 27 pl.

    Première publication de l'Association Internationale des Numis-mates Professionnels, ce livre est consacré aux monnaies de Salz-bourg. L'auteur y étudie le monnayage de cette ville et le divise endeux époques: médiévale et moderne. Les deux parties ont un planidentique et très clair: une introduction htstorique sur le monnayagede Salzbourg, suivie de la description des pièces, par règne. Unecourte biographie et la description des armes de chacun des arche-vêques de Salzbourg précèdent l'énumération de ses pièces. En têtede chaque règne, l'auteur a placé le dessin d'un monument, d'unpaysage ou d'armes faisant allusion à un événement quelconquede la vie de l'archevêque. Ce très beau livre est illustré de 27 planches.

    L'auteur rappelle les lointaines origines de Salzbourg et son im-portance artistique et religieuse sous Charlemagne. Arnolf de Ba-vière (909-937) frappe monnaie, le premier, dans cette ville. Toutefois,ce n'est qu'au XIIe siècle qu'apparaît le premier type de monnaie'véritablement salzbourgeoise, sous l'influence du développement ducommerce et devant la nécessité de remplacer le troc par un mon-nayage. L'atelier, d'abord situé à Lauren, où le commerce du selfaisait affluer l'or, fut, pour des raisons politiques, transféré à Salz-bourg par l'archevêque Everard II (1200-46). Dès la seconde moitiédu XIUe siècle et au début du XIVe, le monnayage de Salzbourg do-mina l'archevêché et la Bavière; cependant, vers 1350, cet atelierentre en décadence et il semble avoir cessé toute activité du débutdu xve s. à 1440. La conférence monétaire de Landshut mit fin à cettephase critique de l'histoire monétaire de Salzbourg, en décidan tla frappe « de bonnes monnaies blanches ». Avant de clore l'histoiredes monnaies de Salzbourg au moyen âge, l'auteur traite encore dugros de Prague contremarqué aux armes de Salzbourg et du florind'or, peu courant à Salzbourg et destiné au payement de grossessommes.

    L'histoire du monnayage de Salzbourg, à l'époque moderne,débute par la réforme monétaire de 1500, ordonnée par Léonard deKeutschach et destinée à mettre tin à la dépréciation de la monnaieen cours. L'auteur expose les diverses variétés de monnaies en vigueurà partir de cette époque jusqu'en 1805, date du rattachement deSalzbourg à l'Autriche. Désormais cet atelier reçut la lettre Dcomme marque distinctive. L'auteur s'étend, en. uite, sur les prin-cipaux types en vigueur durant cette période; les grandes monnaiesen argent connues sous le nom de (1 thaler » de convention firent leurapparition vers 1521-1522. Le numéraire de l'archevêque WolfDietrich (1587-1612) est remarquable par le type de la tour au mi-

  • BIBLIOGRAPHIE 223

    lieu de la mer en fureur, exprimant la fierté de J'archevêque, ainsique sa fermeté et sa confiance en Dieu. La composition caractéristiquede la Madone et l'Enfant fut créée par Paris Lodron (1619-1653).Le XIe centenaire de la fondation de l'archevêché fut marqué parl'émission de pièces particulièrement remarquables, œuvres du gra-veur salzbourgeois Paul See.

    L'auteur cite également deux catégories de pièces très rares: lesthaler'> et demi-thalers contremarqués aux armes du chapitre en 1681sur ordre de Guidobald Thun; des thalers aux lions de 1790, frappéssur ordre de Jérôme de Colloredo et retirés de la circulation, à I'excep-tion de sept, paraît-il, après protestations de la Bavière et d'autresprincipautés qui y voyaient une imitation de leurs propres monnaies.

    L'auteur étudie aussi l'évolution du type monétaire après 1500.Il remarque que ce monnayage est particulièrement conservateur:le même type est maintenu; seules les armes et la légende changentà l'avènement d'un nouvel évêque. A l'exception de quelques émis-sions commémoratives, le portrait des évêques ne figure que très tar-divement sur les monnaies. Cette particularité est due à la politiquefinancière et non à la carence des artistes salzbourgeois. Saint Rupertet saint Virgile, fondateurs de la ville, apparaissent également sur lesmonnaies, mais ils cèdent bientôt la place aux armoiries. Le stylemême des pièces subit des modifications, passant du gothique auclassique, au baroque et au rococo.

    Ce beau livre, très bien présenté, est suivi d'un résumé en fran-çais et en anglais de ses parties historiques.

    Liliane WELLENS - DE DONDER.

    NEWMAN (Eric P.), The Secret of the Good Samariian Shil-ling, supplemented with Notes on Oiher Geruiitie and Counier-[eii Massachusetts Silver Coins. New York, The AmericanNumisrnatic Society, 1959, in-Sv, xI-71 p., IX pl. (Num.Notes and Monographs, 142). -' Prix: $ 3.50.

    La majeure partie de cet ouvrage est consacrée à l'étude d'unemonnaie coloniale américaine qui, depuis longtemps, a exercé la saga-cité des numismates. Il s'agit du shilling au type du {( Bon Samaritain l}émis par la colonie du Massachusetts en 1652. Le droit de cettepièce est occupé par une représentation de cette scène biblique.

    On connaît seulement deux exemplaires de cette pièce. Le pre-miel' a appartenu à Thomas Herbert, huitième comte de Pernbroke(1656-1733)J et est connu depuis 1700. Il est actuellement conservéau British Museum. Le second fit partie de la collection de Charles 1.Bushnell, de New York City.

    Le droit de ces deux pièces est différent. Si tons deux offrent unereprésentation de l'épisode du (< Bon Samaritain 1), l'exemplaire Bush-nell ne porte pas de légende Intérieure, tandis que sur celui du BritishMuseum la scelle est surmontée des mots: FAC SIMILE. Remar-

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    quons aussi que le droit de l'exemplaire du B. M. porte en légendeextérieure les lettres: MAS, restant de la légende: MASATHVSETS.

    Le revers des deux exemplaires est similaire: il consiste en l'in-scription: NEW ENGLAND ANNO et au centre: 1652 / XII.

    Nombre de numismates ont mis en doute l'authenticité de cespièces. C'est ainsi que nous lisons dans l'American Journal of Nu-mistnatics, VII, p. 40, sous la signature du Dr Green, le passagesuivant: «( ••• the original was undoubtedly the work of some Englishapothecary, who, wîthout any special object in view, stamped thepiece with his trade-mark. lt is figured in Felt's Account of Massa-chusetts Currency, plate, p. 38) 1).

    Dans ses travaux sur le monnayage du Massachusetts, parus dansles NN1\11 102, 110 ct 125, Sydney P. Noe mentionne seulement lareproduction de ces pièces due à Thomas Wyatt. Pour M. Newman,l'examen de l'exemplaire du B. M. lui permet de croire qu'il s'agitd'un shilling authentique du Massachusetts, mais contremarqué.La légende FAC SIMILE a été ajoutée par la suite. M. N. repoussel'opinion de ceux qui veulent voir dans les mots FAC SIMILE l'in-dication d'une pièce reproduite, d'un faux. Pour lui, ces mots sontune simple déformation de la légende: FAC SIMILITER, donnéepar la Vulgate (Vade et tu tac simililer).

    L'exemplaire du B. M., anciennement Pembroke, aurait donc étéproduit par l'impression du sceau au « Bon Samaritain » de la (1 Com-mission for Sick and Wounded and Prisoners 1) sur le droit d'unshilling authentique au Pin (Pine Trec Shilling) du Massachusetts.

    Ainsi le fameux exemplaire Pernbroke est une monnaie partielle-ment fausse (orliiicial in part). L'impression du sceau sur un shillingauthentique, dont on avait fait disparaître la plus grande part de lalégende, fut provoquée par le désir d'offrir une pièce rare au comtede Pembroke.

    Quant au second exemplaire connu, celui de Charles 1. Bushnell,il fut acheté par cet amateur en 1859 à l'antiquaire londonien CharlesRichard Taylor pour la somme de:E 8/8. D'après M. N. l'exemplaireBushnell a été mis au point par un graveur qui a simplement copiél'exemplaire Pembroke.

    On trouvera dans cet intéressant opuscule la description d'autrespièces curieuses du Massachusetts, portant diverses contremarques:NE (New England), par exemple, NR, etc. L'auteur s'efforce defaire le départ entre les vraies monnaies du temps et les imitationspostérieures. F. B.

  • SOCIÉTÉ ROYALE DE NUMISMATIQUEASSOCIATION SANS BUT LUCllATIF

    EXTRAITS DES PROCÈS VERBAUX

    ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

    tenue à Lille, les 7 et 8 juin 1958.

    Cette assemblée réunissait les membres de notre Société avec lescollègues de la Société française de Numismatique et de la Sociétéde Numismatique du Nord.

    Étaient présents: pour notre Société: MM. Enno van Gelder,membre honoraire, P. Naster, vice-président, F. Baillion, secrétaire;J. Bingen, H. Frère, membres effectifs; Mme Bourret, MM. H. Levie"L. Ausselet, correspondants régnicoles ; MM. R. Huber, B. Franceschi,J.-B. Colbert de Beaulieu, Crepy, correspondants étrangers. M. Bour-Jet, Mesdames Frère et Ausselet assistaient également à la réunion.

    S'étaient excusés: MM. V. Tourneur, président d'honneur, M. Hoc,président honoraire, Dr J. Desneux, président, J. .Iadot, trésorier,Ch. vander Elst, contrôleur; MM. le baron M. de Schaetzen deSchaetzenhoff, Ch. Gillis de Sart Tilman, A. Cremer de Monty,G. Boeykens, écuyer P. van der Vrecken, X. Jaune d'Othée, L. La-croix, Mlle J. Lallemand, Mlle C. Préaux, membres effectifs; MM.M. Grégoire, W. Herssens, J. Fléron, P. de Baeck, V. Clab au, cor-respondants régnicoles.

    Le président de la Société française, M. Tricou, ouvre la séance à9 h 30 dans l'une des salles du Musée des Beaux-Arts de Lille.

    Plusieurs collègues français firent des communications. Le DrLonguet présenta un petit trésor d'environ 200 monnaies barbaresdu Ille siècle, pour la plupart des tninimi, trouvé dans un pot deterre, à Mantry, par Sellières (Jura).

    M. Gricourt dresse un tableau des trésors de monnaies romainesdécouverts à Bavai. Le dépôt bavaisien te plus récent est de peuantérieur à la première Tétrarchie.

    Le Dr P. Bastien présente un médaillon d'or inédit de Constantin II,frappé en 326, à Thessalonique, pour la célébration de ses decennalia.Il s'agit d'une pièce de deux solidi, pesant 8 g 86. Cette communi-cation est publiée dans notre Revue en 1958, p. 35-43.

    M. R. Habrekorn parle des émissions municipales et régionalesdes régions occupées au cours de la guerre 14-18. A ce propos, M.Naster fait remarquer qu'en Belgique il n'y a eu que des billets

    15

  • 226 SOCIÉTÉ ROYALE DE NUMISMATIQUE

    municipaux et pas d'émissions régionales' et attire l'attention sur lacollection importante de ces bil1ets qui se trouve au Cabinet desMédailles à Bruxelles.

    M. Meich présente un médaillon italien trouvé à Amiens lors de ladémolition d'un immeuble du XVIIe s. Ce médaillon d'un formatde 125 mm date de 1653. Il rappelle la construction des voûtes dela basilique de San Petronio, qui eut lieu de 1646 à 1659. On ne saitcomment ce médaillon de bronze est arrivé à Amiens.M~ Tricou présente deux médaillons inédits de CJaude Warin.

    Grâce aux archives notariales de Lyon, où séjourna Claude Warin,le conférencier a eu le bonheur d'élucider certains points de la viede cet artiste. On peut certifier dès maintenant que Claude était lefrère de Jean Warin. A Lyon, Claude Warin fréquente la bonnesociété locale; il devient le 19 décembre 1651 graveur ordinaire de laVille. Il meurt le 19 mars 1654. Des deux médaillons en plombanalysés, l'un représente le buste du Christ, l'autre celui de la Vierge.M. H. Frère signale que M. de Froidcourt a retrouvé dans les re-gistres paroissiaux de Liège l'acte de baptême de Jean Warin, du6 février 1607, et a montré l'identité absolue de ce Jean avec Je gra-veur général des monnaies de France. Froidcourt a également re-trouvé les actes de baptême de cinq autres enfants de Jean Varin,graveur des monnaies de l'évêque de Liège. Aucun Claude ne figureparmi les enfants nés à Liège.

    A 12 h, a eu lieu une réception à l'Hôtel de Ville. M. Rombaut,adjoint aux Beaux-Arts de Lille, prononça des paroles de bienvenue.On remarquait dans l'assemblée M. Olivier Lacombe, doyen de laFaculté des Lettres de l'Université de Lille) ainsi que M. PierreMaurois, conservateur du Musée des Beaux-Arts de cette ville.

    M. P. Naster, qui présidait la délégation belge, répondit en rappe-lant les liens numismatiques entre Lille et sa région et la Belgique.Les deniers communaux des XIIe et XIIIe siècles sont les plus ancienstémoins de ces rapports. L'établissement à Lille de la Chambre desComptes de Flandre par Philippe le Hardi en 1385 est une secondepreuve des relations entre Lille et la Belgique. Cette Chambre restafixée à Lil1e pendant plus de trois siècles, jusqu'à la conquête de laville par Louis X IV.

    M. Naster ne manqua pas d'insister sur les liens unissant notreSociété et les numismates lillois. Notre Compagnie compte un grandnombre de numismates du département du Nord parmi ses corres-pondants étrangers: Deschamps de Pas, l'avocat général Preux,Bieswal, Hollebeke, le lieutenant-colonel .Ioos : actuellement M. MaxCrepy, président de la Société de Numismatique du Nord, et notrecollaborateur Jean Gricourt. Mais les Lillois furent particulièrementnombreux au sein de notre Société: le premier fut E. van Hende, en-tré en 1861, H. Rigaux, le banquier A. Vernier, dont Jes collectionsenrichirent le Musée de Lille, Aug. de Meunynck, l'éditeur Quarré-Reybourbon, P. Decroix, l'avocat Louis Théry, qui publia plusieursarticles dans notre Revue, Hugo de Cort, fondateur de la Société du

  • EXTRAITS DES PROCÈS-VERBAUX 227

    Nord, le comte Paul Houzé de I'Aulnott et son fifs Gérard. Deschampsde Pas et Van Hende furent nommés membres honoraires de notreCompagnie.

    M. Naster rappelle enfin que c'est la troisième fois que notre So-ciété se réunit à Lille, Le 7 mai 1882 déjà, notre Société tient iciséance sous la présidence de Renier Chalon. Nous fûmes ensuitereçus le 5 juillet 1925 par la Société de Numismatique du Nord,dont la création était alors toute récente. Deux jetons commémo-rèrent cette réunion, l'un de genre traditionnel, avec une faute:une ligne sauta dans la légende, l'autre évoquant la berceuse duPetit Quinquin.

    La séance de travail de l'après-midi se tint dans les locaux de laSociété Industrielle. Cette séance était présidée par M. P. Naster.

    On entendit d'abord une communication de M. Hubert Frère,sur la collection de Crassier et la trouvaille de Mirwart datant de1729, qui a fait l'objet d'une publication étendue dans cette Revueen 1958, p. 95-126.

    M. J. Bingen étudie la construction du revers dans les médailles dePisanello. Le revers, tel qu'il a été traité au mieux des monnayagesdu Haut-Empire, dans la médaille de la Renaissance ou plus tard,est par excellence le thème critique de l'art monétaire, car il n'enest en réalité qu'un développement limite, difficile et fragile, soumisau risque permanent de l'affadissement, de la surcharge, ou mêmedu découragement et de l'abandon. C'est que le revers ne peut secontenter de la solution simple et saine du droit où une masse uniqueet drue s'inscrit aisément dans le cercle et ne doit recevoir qu'ex-pression et profondeur. Sans pouvoir énumérer l'ensemble des im-pondérables qui déterminent la valeur d'un revers, l'enquête présen-tée s'est limitée aux réflexions que suggèrent, à l'analyse, la con-struction des revers pisanelliens et les principes que, plus ou moinsconsciemment, l'artiste a suivis pour répartir les masses fondamen-tales du revers dans le jeu des plans et des reliefs. Réduit à ce souci,l'examen des œuvres secondaires aboutit d'abord à des conclusionsassez inconsistantes, à des solutions variées, mais qui presque toutestendent à montrer qu'une masse principale a joué un rôle actif soitdans l'appariement du type au cercle, soit dans la construction mêmede l'ensemble complexe du revers. Mais déjà dans les œuvres se-condaires, si l'on en excepte quelques revers aberrants, apparaîtune formule qui se retrouve avec plus de vigueur encore dans lesgrands revers pisanelliens, et ce avec une persévérance qui touchepresque à la monotonie: une masse horizontale, statique ou dyna-mique, plus ou moins élevée dans le champ, cheval, Hon, licorne ouautre, sur laquelle s'articulent des motifs verticaux plus ou moinsimportants. Et cette masse horizontale, cette fondation a d'autantplus de poids qu'il s'agit le plus souvent de thèmes animaliers oùs'affirme sobrement la virtuosité efficace du peintre véronals. Noussommes loin, nous le voyons, pour soutenir ces revers vigoureux,des recettes: exergue, sol, vagues, ligne d'horizon, que la médaille

  • 228 SOCIÉTÉ ROYALE DE NUMISMATIQUE

    académique va utiliser pour asseoir fadement ses revers. La formulede la masse horizontale plus ou moins élevée est trop généralisée chezPisanello, trop rare dans les revers impériaux et chez les médailleursqui l'ont suivi, pour qu'on puisse parler de hasard; c'est là un acquispersonnel de la vision métallique. Peut-on dès lors supposer unedoctrine précise de la composition chez le premier médailleur moderne?Ce serait imprudent; en analysant la construction d'une œuvre,nous relevons de pair le conscient et l'inconscient, et souvent nousne pouvons pas les distinguer. La peinture de Pisanello ne montrepas du tout ce type de charpentage du sujet; il ne semble pas propreà la création de l'artiste, si ce n'est qu'il apparaît brusquement dansdes détails, particulièrement dans certains détails animaliers. Aussi,semble-t-il que cette formule soit chez l'animalier Pisanello essen-tiellement liée à la forme de la médaille, à la nécessité de créer unensemble complexe sur une surface circulaire si limitée qu'elle com-prime le thème à développer. La solution qu'apporte Pisanello à ceproblème fut remarquable, sinon fort variée; mais est-il plus éton-nante réaction de l'œuvre sur son propre créateur? - Des projec-tions lumineuses accompagnaient l'exposé de M. J. Bingen.

    M. R. Huber, s'aidant de projections, présente des monnaies gau-loises ayant un lieu d'origine parfaitement connu: 1°) une monnaietrouvée au mont Hérapel dans le département de la Moselle. C'estun bronze gallo-romain àla légende GERMANVS INDVTILLI L{I-BERTVS); poids: 2 g 50, La Tour 9248.2°) des monnaies trouvées à Seclin, dans le département du Nordet comprenant un statère de bas-or, dit à l'epsilon, attribué auxNerviens, La Tour 8755, poids: 5 g 60; une variété de La Tour8592, c.và-d. un quart de statère d'or uniface, attribué aux Atré-bates, poids: 1 g 63 ; et un bronze du type La Tour 8673, à la lé-gende ANDOBRV 1 CARMANO.

    Ce même dépôt comprenait aussi deux monnaies inconnues à LaTour; elles sont publiées par le conférencier dans notre Revue de 1958,p. 158 et 159.

    M. J. Lafaurie fait ensuite une communication. Le Cabinet desMédailles à Paris vient de faire l'acquisition d'un denier mérovin-gien très intéressant, en raison de la légende du revers. On lit audroit: + MAVRINVS Mon 1/1/ T autour d'une tête diadémée àdroite. Le revers porte la légende: + DINARlû AVRILIAI,croix chrismée sur deux degrés, surmontée d'un globule. Argent,1,15 g. Ce denier n'est pas inédit, mais la description qui en a étépubliée par Cartier fils en 1848 n'a pas été reprise par Belfort quidécrit, sous le nO 542, un denier du monétaire Vlncemalus dont lerevers a été mal lu: D(ENA)RIVS AVRILIANI pour SCA CRVSAVRILAN IS. Le style de ce denier peut être comparé aux trienssignés du même monétaire. On peut proposer comme date d'émis-sion du denier 670-680 environ. Les deux pièces attestent Je nom de lapièce d'argent mérovingienne. Le poids de ce denier est de 1 g 15.La pièce de Lyon portant des légendes équivalentes est de 1 g 30.

  • EXTRAITS DES PROCÈS-VERBAUX 229

    Les trésors de Bais et de Nice-Ctmiez nous permettent d'établir descourbes qui situent le poids médian du denier mérovingien à 1 g 28,équivalant à celui du denier des premiers rois carolingiens avant laréforme de Charlemagne.

    A 17 h. les participants visitèrent la collection Vernier et l'Expo-sition France-Belgique au Palais des Beaux-Arts, sous la directionde M. de Saint-Aubin, conservateur des Archives du Nord.

    A 19 h, eut lieu la visite de l'hospice Comtesse, rue de la Mon-naie.

    La journée du 8 juin fut consacrée à la visite du champ de fouillesde Bavai, sous la direction du chanoine Biévelet, ainsi qu'à la visitedu Musée d'Arras, sous la conduite de M. Besnier. Les numismatesbelges eurent ainsi l'occasion de voir les fameux médaillons d'or dela trouvaîlle de Beaurains-près d'Arras.

    Séance tenue à la Bibliothèque royale à Bruxelles, le samedi24 janvier 1959.

    La séance est présidée par M. le Dr J. Desneux, président.M. M. Hoc reprend la question du monnayage des rois de France

    à Tournai antérieurement à l'ordonnance du 12 septembre 1389,qui a établi les différents destinés à identifier les ateliers royaux etdonné pour marque à celui de Tournai le point sous la 16e lettre deslégendes du droit et du revers. Sans s'attarder aux polémiques rela-tives aux débuts du monnayage royal à Tournai, il rappelle que leroi de France a reçu, le 21 janvier 1294, le droit de battre monnaieà Tournai. En fait, les rois de France ont monnayé à Tournai depuisle règne de Philippe IV le Bel (1285-1314) jusqu'en 1507, date de lafermeture de l'atelier royal sous Louis XII. Mais comment décelerles espèces forgées à Tournai avant 1389? On a voulu reconnaîtrela marque tournaisienne dans la forme spéciale du T des légendes(T pointé, annelé ou saxon, parfois avec trèfle ou trois annelets entriangle). A partir de 1385 on retient t'étoile à 6 rais et la ponctua-tion par trois points superposés, qui par la suite distingueront certainesespèces tournaisiennes. En conclusion, il convient de relever tous lesexemplaires portant l'un ou l'autre de ces signes particuliers, ennotant néanmoins qu'aucun document n'est venu, à ce jour, en établirde façon formelle la destination.

    Cet exposé donne lieu à un échange de vues auquel prennent partMM. L. Ausselet, Ch. vander Elst et J. Jadot.

    .M. P. Dresse de Lébioles présente une suite de médailles allemandesde la guerre de 1914, faisant partie de ses collections. L'examen deces œuvres permet à l'orateur de rappeler non seulement les prin-cipaux protagonistes allemands, hommes politiques et chefs d'ar-mée, mais aussi l'évolution tactique des événements et leur réper-cussion sur le destin final de l'Empire allemand. Éditées par Grün-thal, ces médailles, pour la plupart en argent, sont dues à des mé-dailleurs en renom, tels que R. Küchler, Fr. Eue, et A. Galambos.

  • 230 SOCIÉTÉ naVALE DE NUMISMATIQUE

    Assemblée générale tenue à Bruxelles, au Palais des Aca-démies, le 15 mars 1959.

    La séance est ouverte à 10 h 05 par M. le Dr J. Desneux, prési-dent.

    A l'assemblée des membres effectifs qui s'est tenue en premier lieuassistaient, outre le président, MM. M. Hoc, président honoraire,P. Naster, vice-président, F. Balllion, secrétaire, J. Jadot, trésorier,Ch. vander Elst, contrôleur; MM. Ch. Gillis de Sart T'ilman, l'écuyerP. van der Vrecken, G. Boulogne, le baron Ph. de Schaetzen, le vi-comte Terlinden, L. Lacroix, J. Bingen, R. Symoens, P. Dresse deLébloles, H. Frère, F. Rosart, P. Schindel, le Dr L. De Walsche,E. Brouette, P. Van Gansbeke, l'abbé J. de Potter, Dom Grégoirede Clercq.

    Le trésorier expose la situation financière de la Société:Les opérations nettes pour l'exercice 1958 se chiffrent comme suit:

    Recettes 70.263,50 F.Dépenses 60.354 - F.

    Bilan favorable 9.909,50 F.

    L'avoir social s'élève à la date du 31 décembre 1958, en argent àla somme de 163.347,08 F et au total (livres, actions, etc.) à la sommede 200.847,08 F.

    La gestion du trésorier est- approuvée, sur rapport conforme deM. Ch. vander Elst, contrôleur.

    Le trésorier présente ensuite le projet de budget suivant pourl'exercice 1959:

    Recettes 71.700 F.Dépenses 71.700 F.

    Il faut y ajouter le coût de l'impression du tome 1959 de la Hevue-On passe ensuite à l'élection de trois nouveaux membres effectifs:

    MM. W. Herssens, J. Fléron et N. J. de Meyer, proposés par le Bu-reau, sont élus en cette qualité.

    Sont nommés ensuite en qualité de correspondants régnicolcs :MM. Ch. Tollenaere, commandant pensionné, présenté par MM. Des-neux et Baillion; M. Bregentzer, membre délégué du Comité d'ad-ministration de la Banque de la Société Générale de Belgique àMons, présenté par MM. l'écuyer P. van der Vrecken et F. Baillion ;Mlle L. De Donder, présentée par MM. Desneux et Naster; M. G.Cornet, de Verviers, présenté par MM. Naster et X. Jaune d'Othèe.

    Sont nommés correspondants étrangers: MM. Serge Boutln, deParis, et André Wateau, directeur d'école à Lumigny (S. & M.), tousdeux présentés par MM. Desneux el P. Naster.

    A 10 h 40 a lieu l'assemblée plénière.Étaient présents, outre les membres effectifs cités plus haut,

    M. Y. Lecocq, Mme Bourlet, MM. M. Carlier, Ch. Tollenaere, J.

  • EXTRAITS DES PROCÈS-VERBAUX 231

    Bregentzer, Mlle L. De Donder, M. Cornet, correspondants régnicoles ;MM. R. Huber, J.-B. Colbert de Beaulieu, P. Chevillon, le Dr P. Bas-tien, correspondants étrangers. M. le professeur Bourlet assistaitégalement à la réunion.

    Le président excuse: MM. le baron M. de Schaetzen de Schaetzen-hoff, G. Boeykens, le chanoine J. Vandervorst, X. Jaune d'Othée,J. Fléron, N.-J. de Meyer, membres effectifs; MM. P. Chartier, l'abbéA. van Bockrijck, J.-M. Gyselinck, P. de Baeck, V. Clabau, C. Leva,M. Maréchal, H. Levie, correspondants régnicoles; M. J. Gricourt,correspondant étranger.

    Le président informe l'assemblée que l'Académie des Inscriptionset Belles-Lettres a décerné, en février, le prix Allier de Hauterocheau Dr J.-B. Colbert de Beaulieu, pour ses travaux sur la numisma-tique gauloise. Le président félicite notre collègue. aux applaudis-sements de l'assemblée.

    Ensuite, M. P. Naster donne les raisons pour lesquelles le tome1958 de notre Revue n'a pas encore été distribué. M. le vice-présidentfait appel à la collaboration de tous les membres. Une des causesdu retard de parution est imputable au fait que les auteurs retien-nent trop longtemps les épreuves chez eux.

    Le secrétaire donne lecture du procès-verbal de l'assemblée géné-rale tenue à Lille, les 7 et 8 juin 1958. Ce procès-verbal est adopté.

    Le secrétaire fait rapport en ces termes sur t'exercice 1958:Notre Société a tenu) le 2 mars 1958, son assemblée générale sta-

    tutaire. L'assemblée d'été a revêtu un caractère particulier. Elles'est tenue à Lille, les 7 et 8 juin, en commun avec la Société fran-çaise de Numismatique et la Société de Numismatique du Nord dela France.

    Nous avons, en outre, tenu des réunions dans les locaux de laBibliothèque royale, le 18 janvier, le 17 mai et le 22 novembre 1958.

    Vous lirez dans le tome de 1958 de notre Revue le compte rendude ces diverses réunions.

    La rubrique «( Mémoires » comporte les travaux suivants. M. J.GRICOURT s'occupe d'un procédé de datation relative des monnaiesd'un trésor, spécialement en ce qui concerne Postume. Le Dr P.BASTIEN étudie un médaillon d'or inédit de Constantin II frappéà Thessalonique. La pièce en question est un médaillon de deuxsolidi, pesant 8 g 86. Il a été frappé en commémoration des decen-nalia de Constantin II. M. E. MILLIAU décrit une trouvaille demonnaies du IVe siècle faite à Pesche en 1898. Le lot se composaitd'environ 350 petits et moyens bronzes. L'auteur, après avoir rap-pelé les circonstances de la trouvaille, passe en revue les différentsexemplaires. Nous devons au Dr J.-B. COLBERT DE BEAULIEU deuximportantes études. La première est consacrée à l'examen d'unesuite de statères d'or attribués aux Arvernes; les monnaies attribuéesaux Boiî forment le sujet de la seconde contribution.

    La numismatique nationale figure en bonne place dans ces Mé-moires. M. M. Hoc analyse diverses trouvailles de monnaies d'or

  • 232 SOCIÉTÉ ROYALE DE NUMISMATIQUE

    et d'argent faites en ces dernières années et contenant des écus à lacouronne de Charles VI frappés à Tournai. Sont cités les trésors dé-couverts en 1950 à Doullens, Blois et Amiens, et en 1951 à Senlis.M. H. FRÈRE fait l'historique de la collection formée par le baronde Crassier (1662-1751) et de la trouvaille de Mirwart faite en 1729.

    Le Dr P. BALOG étudie les poids monétaires en verre byzantine-arabes.

    La sigillographie est représentée par une étude de Mme TOUR-NEUR, relative aux sceaux au chaperon d'échevins de Léau,

    Vous trouverez dans la rubrique

  • EXTRAITS DES PROCÈS-VERBAUX 233

    et aux consultations prises auprès du Conseil des Finances, du Con-seil privé, des maîtres généraux des Monnaies, des délégués desvilles et des États. Il appert que le motif véritable de la réformese trouve dans la hausse du marché de l'or) entraînant un relèvementdu prix du métal pour en prévenir le drainage à l'étranger et unaffaiblissement du poids et du titre des nouvelles monnaies. Quantau type de celles-ci, il semble exprimer le souci des Archiducs d'affir-mer davantage leur souveraineté.

    M. R. Huber présente à l'assemblée la médaille frappée pour com-mémorer l'inauguration de la traction électrique sur la ligne Paris-Lille (67 mm) 165 g). Cette médaille, de bronze, éditée en 300 exem-plaires seulement, a été remise aux 300 personnalités présentes àLille le 11 janvier 1959, lors de l'arrivée en gare de Lille du premiertrain électrique Paris-Lille. Elle est due au ciseau de Herpin; elleporte au droit une représentation de la fée Électricité tenant lesécussons des villes de Paris et Lille et une locomotive électriqueau revers.

    La séance a été levée à 12 h 30.

    Séance tenue à la Bibliothèque royale à Bruxelles, le saznedf23 m.ai 1959.

    La séance est présidée par M. le Dr J. Desneux, président.Le Président parle du monnayage thrace-macédonien du VIe siècle

    avant notre ère.Le massif montagneux du Pangée au nord de la Grèce, habité

    depuis des temps immémoriaux par des tribus Thraces, fut célèbredurant toute l'Antiquité pour sa richesse en métaux précieux, oret argent. Aristote nous dit qu'en Péonie la pluie, à elle seule, mettaità nu des pépites du noble métal et c'est encore le Pangée qui four-nit à Philippe les ressources nécessaires à ses campagnes militaires.Dès le VIe siècle avant notre ère l'art monétaire eut une floraisonremarquable dans ces régions et avec des caractères très particuliers.

    La représentation des animaux - chevaux des Bisaltes, bovidésdes Derroniens. des Orreskiens - y est d'un art consommé qui tra-duit un sens aigu de l'être vivant avec une exceptionneUe puissanced'expression. Ces admirables qualités se retrouvent dans les plusanciennes frappes d'Akanthos et de Stagire (lions, taureaux, sangliers).Alexandre 1 de Macédoine reprendra au début du v» siècle 'pour sesoctadrachmes le type, bien affaibli, des Bisaltes au cavalier debout.

    M. F. BaWion étudie l'évolution de la science numismatique depuisJoseph Pellerin (1684-1782) jusqu'à J .-H. Eckhel (1737-1798). A par-tir du milieu du XVIIIe siècle les publications numismatiques devien-nent extrêmement nombreuses. Sont passés en revue non seule-ment les ouvrages de synthèse mais aussi les catalogues d'importantescollections particulières dont la plupart sont, à l'heure actuelle, dis-persées.

  • 234 SOCIÉTÉ ROYALE DE NUM1SMATIQU E

    Séance tenue à la Bihliothèque royale à Bruxelles, le sam.ecli17 octobre 1959.

    La séance est présidée par M. le Dr J. Desneux, président.M. le professeur X. Jaune d'Othée étudie le daler de Robert de

    Berghes, 1558. Il ne faut pas examiner les belles planches du ma-gistral traité de Chestret sur la Numismatique liégeoise au simplepoint de vue du collectionneur de monnaies: il importe de découvrir,dans l'ensemble de ses reproductions graphiques, des synthèses oudes observations historiques, expliquant les raisons de certainesfrappes au Diocèse de Liège. Ainsi, par exemple, l'apparition duPerron sur les deniers des premiers Princes-Évêques, la venue del'aigle impériale au revers de certains écus, ou encore la frappe « ori-ginaire » des Sede Vacante... ; il Y aurait encore bien d'autres pro-blèmes à examiner pour en chercher les solutions... Le daler deRobert de Berghes présente certains aspects intéressants que l'ora-teur s'efforce d'expliquer. Nous apercevons l'Aigle Impériale aurevers, parce que la puissance de l'empereur Charles-Quint avaitdéterminé le Chapitre liégeois à faire monter sur le trône de saint Lam-bert le prédécesseur de Robert: Georges d'Autriche, son parentnaturel. Aussi, à dater de ce prince, on aperçoit le signe impérialvenir atténuer le droit « régalien l) de frappe du chef de l'État, jusquelà si jaloux de ses prérogatives... Après Robert de Berghes, l'aiglerevient encore sous ses successeurs, mais en (l decrescendo l) pour« s'envoler» définitivement sons Ferdinand de Bavière... ; les succes-seurs du Grand Monarque ne sont plus à sa taille. Le dater de Robertde Berghes est Je premier écu à porter le nom de ce genre.

    On entend ensuite une communication du Dr J. Desneux SUI'quelques représentations du lion à la proie, en glyptique et en numis-matique antiques. Cette étude paraltra in extenso, sons forme d'ar-ticle avec planches, dans le prochain tome de notre Revue.

    Le Secrétaire,F. BAILLION.

  • NÉCROLOGIE

    Le Chanoine JOSEPH VANDERVORST

    Le S décembre 1959 s'est éteint dans une clinique universitaire àLouvain M. le chanoine J. Vandervorst. Il était né à Schaerbeekle 28 octobre 1884 et avait fait ses études de Théologie à l'Univer-sité catholique de Louvain, où il conquit le titre de docteur.

    Il avait été envoyé ensuite à l'École biblique de Jérusalem oùil séjourna assez longtemps, avant la première guerre mondiale.Il ne s'y perfectionna pas seulement dans l'étude de l'hébreu, del'histoire et du milieu bibliques, mais s'y employa également à réunirtout un ensemble de documents naturalistes, artistiques et archéo-logiques en rapport avec l'exégèse de l'Ancien Testament. Parmices objets se trouvaient quelques centaines de monnaies grecques- plus spécialement syriennes et phéniciennes - palestiniennes etromaines. Toutes ces collections, groupées sous le nom de Muséebiblique, furent confiées à sa garde par Mgr P. Ladeuze, recteurmagnifique de l'Université à cette époque, qui lui avait d'autrepart donné les premières directives et des encouragements en vuede la constitution de ce musée par achats en Palestine. Sur cesentrefaites, le jeune bibliste était d'abord devenu professeur d'Écri-ture sainte au grand séminaire de Malines et avait été nommé, dès1920, professeur à la Faculté de Théologie de l'Université de Louvain,où il enseigna notamment l'hébreu et la théologie dogmatique.

    L'attention du chanoine Vandervorst avait depuis longtemps étéattirée par les monnaies. La première preuve publique en est donnéedès 1915, lors de la première édition de son ouvrage Israël et l'AncienOrient; très nombreuses sont les monnaies antiques, syriennes etpalestiniennes surtout, qui y sont représentées et commentées. Lesmonnaies conservées par lui en son Musée biblique furent toujoursl'objet de sa. sollicitude particulière. Il résuma toutes ses connais-sances à cet égard dans un article La monnaie dans la Bible publiéen 1937 (Coliectanea Mechliniensia, XI, p. 5-43).

    D'autre part, le chanoine Vandervorst s'occupa encore d'autresdomaines de la numismatique: il collectionna par goût personneldes monnaies grecques, romaines, byzantines, médiévales - avanttout des Pays-Bas - et papales. Il eut en cette matière égalementune préoccupation d'ordre théologique qui s'est traduite par une dizainede contributions sur les « emprunts bibliques », qui sont autant derépertoires groupant et classifiant les légendes monétaires emprun-tées au texte de la Bible. De 1940 à 1951, il passa ainsi successive-

  • 236 NÉCROLOGIE

    ment en revue, dans des périodiques divers, les monnaies papales,italiennes, françaises, suisses, britanniques, des Pays-Bas jusqu'auXVIe siècle (RBN, 92, 1940-46, p. 39-76), de la péninsule ibérique,de l'Europe centrale et septentrionale (RBN, 96, 1950, p. 139-190),des Pays-Bas septentrionaux depuis la fin du XVIe siècle et de l'em-pire .byzantln et du Proche-Orient. L'auteur avait désiré reprendrele tout en un répertoire unique, mais les forces lui manquèrent depuisune demi-douzaine d'années. Son état de santé lui avait fait de-mander I'érnéritat un an avant la date, en 1954, après une carrièreuniversitaire de trente-quatre ans.

    Avec son œuvre, il laisse avant tout le souvenir d'une modestieexemplaire, d'une affabilité constante et d'une grande bonté.

    P. NASTER.

  • LISTE DES MEMBRES

    DE LA

    SOCIÉTÉ ROYALE DE NUMISMATIQUE

    (31 décembre 1959)

    PRINCIPALES ABRÉVIATIONS

    B.Br.cur.Déc.Dén.FI.Fr.

    G.Ga.Gl.H.lus.J.

    belges (depuis 1830)Brabant(monn.) curieusesdécorationsdénérauxFlandreFrancegrecquesgauloisesglyptiqueHainautinsignesjetons

    Lg.Lx.M.Méd.Mér.N.Pap.P.-B:R.rel.S.Seign.T.

    LiègeLuxembourgmonnaies (souvent omis)médaillesméreauxNamurpapalesanciens Pays-Basromaines(méd.) religieusessceauxseigneurialesTournai

    Membres d'honneur

    s. M. le Roi Léopold IIIS. A. le Prince de Ligne, château de Belœil

    Membres honoraires (l)

    MM.

    6. 3. 192129. 6. 1930

    1. MATTINGLY (Harold), conservateur honoraire au British Mu-seum, cio'H. B. MaUingly Esq., 9 Missenden Raad, Chesham(Bucks., Grande-Bretagne) • 10. 3. 1946

    (1) Le nombre des membres honoraires est limité à quinze.

  • 238 LISTE OES MEMBRES

    3. 3. 1929

    2. 3. 1930

    1. 3. 1931

    1. 3. 19366. 3. 1935

    3. 3. 1940

    2. BABELON (Jean), conservateur en chef du Cabinet des Médail-les de la Bibliothèque Nationale, rue St-Guillaume, 21, Pa-ris 6e 5. 3. 1950

    3. NOE (Sydney T.), conservateur des collections de l'AmericanNumismatic Society, Broadway between 155th and 156thstreets, New York 32 (N. Y., U.S.A.)

    4. AMORÔS BARRA (José), directeur du Gabinetc Numismâticode Catalufia, Palacio de la Ciudadela, Parque, Barcelone (Es-pagne) 2. 3. 1952

    5. AUGUET y DURAN (Luis), directeur général de la Fabrlca Na-cionai de Moneda y Timbre, Plaza de Colon, 4, Madrid. 4. 3. 1956

    6. MALECOT (Yves), directeur du Personnel et du Matériel, Mi-nistère des Finances, Paris 3. 3. HI57

    7. ENNO VAN GELDER (H.), directeur du Koninklijk Pennlngka-binet, Zeestraat, 71b, La Haye

    Membres effectifs (1)

    MM.

    1. TOURNEUR (Victor), secrétaire perpétuel honor. de l'Académieroyale de Belgique, ch. de Boitsfort, 102, Bruxelles 17. 7. 3. 1909

    2. DE VINCI{ DE DEUX ORP (Le baron), av. des Arts, 35, Bruxelles4 5. 3. 1922

    3. Hoc (Marcel), conservateur en chef honoraire de la Bibllothè-que royale de Belgique, rue Henri Marichal, 19, Bruxelles 5. 6. 3. 1927

    4. DE SCllAETZEN DE SCHAETZENHOFF (Le baron Marcel), mern-bre du Conseilhéraldiquc, président de l'Association royale desDemeures historiques de Belgique, rue Royale, 87, Bruxelles 1(Lg: M., MM., .1., Mér., Déc., Seign.; R. et Ga. trouvées liTongl·es-S.)

    5. GILLIS DE SART-TILMAN (Charles), major aviateur de com-plément, rue Ortélius, 5, Bruxelles 4

    6. CREMER DE MONTY (Auguste), château de Pétaheid, Hodi-mont-Verviers (tél. 12.764) (B., Méd. rel. 17"-18 e s., S.)

    7. TOURNEUR (Mme Victor), archiviste honoraire aux Archivesgénérales du Royaume, ch. de Boitsfort, 102, Bruxelles 17.

    8. BOEYKENS (Germain), brasseur, Asper9. LALLEMAND (Victor), docteur en médecine, av. Coghen, 47,

    Bruxelles 18 (tél. 44.84.21) (Lg., Lx., N., H.)10. CLOTMAN (Pierre), rue Courte Neuve, 10, Alost (Pays div.:

    M., MM., J., Mér., Dén.)11. VAN DER VRECIŒN (L'écuyer Paul), ch. de Bruxelles, 130,

    Mons (tél. 315.36) (P.-B. mérld.) .. 10. 3. 1946

    (1) Le nombre des membres effectifs est limité à cinquante.

  • LISTE DES MEMBRES 239

    12. BAILLlON (Fernand), conservateur du Cabinet des Médaillesde la Bibliothèque Royale, rue du Musée, 5, Bruxelles 1.

    13. BOULOGNE (Germain), rue de Pérennes, Binche14. DE MEESTER DE BETZENBROECK (Hervé), av. Alphonse XIII,

    20, Bruxleles. 18. 7. 3. 1948.15. DEsNEux (Jules), docteur en médecine, rue Montoyer, 27,

    Bruxelles 4 (tél. 12.64.20)16. DE SCHAETZEN (Le baron Philippe), conservateur du Musée

    provincial gallo-romain, rue de Maestrlcht, 6, Tongres (tél.31026) (Gallo-rorn.)

    17. JADOT (Jean), av. Louise, 22, Bruxelles 5 (té1.11.86.25) (18 e s. :M., Méd., J., Ins., Méd., re1., Déc. ; Mér. brux. ; S., GL) .

    18. TERLINDEN (Le vicomtej.protesseur émérite à l'Université deLouvain, rue Guimard, 15, Bruxelles 4 (tél. 12.73.22) (R.). 6. 3. 1949

    19. NASTER (Paul), professeur à l'Université de Louvain, ruede Bayo, 71, Louvain (tél. 245.11) (G., R.)

    20. VANDER ELST (Charles), docteur en droit, rue Longue del'Hôpital, 32, Anvers (tél. 33.39. 80) (H., T. ; Méd. et J. P.-B. ;Th. Van Berckel)

    21. FouREZ (Lucien), juge au Tribunal de 1re Instance, l'LW JosephHoyois, 2c, Tournai (tél. 125.13) (S. P.-B.)

    22. Nowé (Henri), archiviste de la ville, t , Krijgslaau, Gand(tél. 532.53) (Coll. Ville de Gand) 5. 3. 1950

    23. COC.QUYT (JÎ.iarcel), av. Émile Duray, 36, Bruxelles 524. VANDERVORST (Le chanoine J.), professeur ém. à l'Université

    de Louvain, rue Frédéric Lints, 170, Louvain21) . .TANNE D'OTHÉE (Xavier), professeur ém. à l'Université de

    Liège, rue de la Banque, 10, Verviers (tél. 116.83) (Lg., P.-B. :M., Méd., J.) 2. 3. 1952

    26. VAN HEESVELDE (Franz), agent de change, rue de Born, 33,Anvers

    27. LACROIX (Léon), professeur à l'Université de Liège, rue desGlacis, 153, Liège (tél. 23.06.15) (G.) 1. 3. 1953

    28. 0'ASPREMONT LYNDEN (Le comte Geoffroy), ministre plénipo-tentiaire, 225, Jor Bagh, Pradeep Lodge, New Delhi (India)(G.) 7. 3. 1954

    29. BINGEN (Jean), professeur à l'Université libre de Bruxelles,av. des Mimo~as, 97, Bruxelles 15 (tél~ 34.57.21) (G., R.,Méd. et J. 17c-18 e s.)

    30. LALLEMAND (Mlle Jacqueline), bibliothécaire au Cabinet desMédailles de la Bibliothèque Royale, avenue Voltaire, 139,Bruxelles 3 (tél. 16.13.54)

    31. SYMOENS (René), conservateur hon. des Hypothèques, rueSt-Quentin, 69, Bruxelles 4 (tél. 33.42.88) (P.-B. mérld., B) 6. 3. 1955

    32. DE WALSCHE (Jules), greffier à la Cour de Cassation, rue Sal-laert, 13, Bruxelles 1 4. 3. 1956

    33. DRESSE DE LÉBIOLES (Paul), docteur en phil. et lettres, ave-nue Franklin Roosevelt, 134, Bruxelles 5

  • 240 LlSTE DES MEMBRES

    34. FRÈRE (Hub.), notaire, rue F. Nicolay, 15, Seraing (tél.34,07.38) (Lg.) 2. 3. 1958

    35. ROSART (Fernand), administrateur de banques, square Fran-çois Riga, 26, Bruxelles 3

    36. SCHINDEL (Pierre C.), docteur en sc. chim., av. de la Jonction,60, Bruxelles 6 (tél. 44.91.60) (G., R.) .

    37. DE WALSCHE (Louis), docteur en médecine, rue de la Vic-toire, 185, Bruxelles fi (tél. 37.90.22) (G., Ga.)

    38. BROUETTE (Émile), docteur en phil. et lett., avenue du Cham-peau, 4, Namur (Citadelle) (tél. 25948) (S.)

    39. VAN GANSBEKE (Paul), professeur d'athénée, rue Cervantès,35, Bruxelles 19 (tél. 43.40.82) (R.)

    40. DE POTTER (L'abbé Joseph), aumônier milit. honor., ruede la Prairie, 9, Gand

    41. DE CLERCQ (Dom Grégoire, O.S.B.), bibliothécaire-archivistede. l'Abbaye, conservateur du Musée archéologique de Ter-monde. Abbaye Sts-Pierre-et-Paul, Termonde (Term., Déc.)

    42. PRÉAUX (Mlle Claire), professeur à l'Université de Bruxel-les, rue de l'Abbaye, 109, Bruxelles 5 (G.)

    43. HERSSENS (Willy), Heuvelstraat, 32, Boechout-Lierre (tél.Anvers 81.25.24) (M. et J. P.-B.; Br., Fr.) • 15.3. 1959

    44. FLÉRoN (Jos.), assistant en pharmacie, rue Ma Campagne,113, Stembert (G. ,R., Méd.)

    45. DE MEYER (Norbert-Jean), professeur d'athénée, Nieuwland28, Gand (P.-B. mérld., B., Lx., Congo b.)

    Correspondants régnicoles (l)

    MM.

    1. CHARLIER (Pierre T.), ingénieur, rue Jean Jaurès, 265, Mon-tignies-sur-Sambre

    2. RENARD (Paul), avocat, rue Fabry, 14, Liège3. VANBOCKRIJCK (L'abbé Albert), curé à Heppeneert (Maaseik)

    (tél. Maaseik 456) (R.)4. DUMOULIN (Alexis), boulevard Ad. Max, 77, Bruxelles 1 •5. DESMAIZIÈRES (Le vlcw), château de et à Heers (Limbourg)6. LANoTTE (Le chan. André), secrétaire de l'Évêché, Namur7. BONNETAIN (Robert), rue de l'Écuyer, 23, Bruxelles 1 (tél.

    18.06.43) (G., R., Ga. ; Méd. anc.)8. VERHULST (Louis), directeur général honoraire au Ministère

    des Finances, rue des Éburons, 83, Bruxelles 4 (Lg., N., Lx. :M., MM., J., Mér.)

    (1) Le nombre des correspondants régnicoles est porté à cent

    9. 3. 19196. 3. 1932

    5. 3. 19333. 3. 1935

    7. 3. 1937

  • LISTE DES MEMBRES

    9. LECUCQ (Yvan), lleut.vcoloncl. rue Avial., Thicfl'ry, 4G, 81'u-

    xldlcs 4

    10. GO~IJHY (Maurice) g('nérut hou., rue Général Lartigue,

    63, Bruxelles. If. (tél. 33.76.88) (P.-B. mérid.; Méd.

    hist., J.)11. Dg JO:"lOl-IE (Robert), agenL de change, ch. d'Alsemberg,

    604, Bruxelles 18

    12. VAN ZUYLEN (Le baron Philippe), rue de l'Abbaye, 29, Bru-

    xelles s1:3. PIJ~T1ms (JUll'.S), secrétaire communal de Serskamp

    14. MALAISE (Oscar), COI1SCillL'l' à la Cour d'Appel, rue de Fétlnnc,

    160, Liège1.5. MA'rl'IlEESSE~S (Frans), avocat, e Bcrkcndacl », Slnt-Mariu-

    burg-lez-Anvers (Lél, Kapellen 74.2G.54) (Or. m. â.)

    HL VAN NECK (Hugues), [ouruaüstc , av.

  • 242 LISTE DES MEMBRES

    35. Srmnrs (Jncqucs), docteur ('II médecine, square Amhiori x. (J,Bruxelles 4 (Lél, 33.62.95) (mod. cuivre')

    36. DE BAECK (Paul), directeur de banque, av. St-Antoine, 1:\1,

    Slnt-Mariaburg-Icz-Anvers (tél. 74.30.13 et 74.30.19) (F1., BI'.13., Fr.)

    37. DE L1l\IBUnO STIRU1\l (Le comte Thierry), château de et il Hul-denberg (tél. 57.71.06) (Limbourg slla Lenne) 6, 3. 1955

    3~. VIÉRlN (Jacques), architecte, chaussée de Tournai, 212, Cour-trai (tél. 217.74)

    3D. VAN BASTELAER (André), docteur en médecine, square Joséphi-

    ne-Charlotte, 18, Bruxelles 15 (téL 70.41,89) (B.)40, MERTENS (Joris), instituteur, chaussée de Boom, 255(21, An-

    vers (tél. 37.32.16) (billets allemands 1914-24)

    41. VANDERMEER (Justin), assureur, rue des Pêcheurs, 51, Blan-kenberge 4. 3, 1!.)5ü

    ,12. SMOLDElŒN (Luc H.), attaché au Ministère des Affaires Ëtran-gères, 1, rue de Belgrade, Paris T»

    43. DE COOMAN (P.), Kerkhofstraat 5, Meerbeke (Ninove) 3. 3. Ig57

    44. BOURLET (lWn e A.), boulev. Frère-Orban, 92. Gand (G., n.).45. CLABAU (Valère), comptable, pl. des Chasseurs ardennais, 16,

    Bruxelles 4

    46. MILLIAU (Edmond), docteur en sciences, av. Dauw ct Dctos-

    scz, 22, Lecuw-St-Pierre (R.)47. CAl\IBlEN (Victor), administraLeur de banque, Hoog Mosschcr,

    83, Kortrijl< (13. Fr.)48. BAERTEN (Jean), aspirant au F.N.R.S., rue Royale, 121,

    Bruxelles 1

    49. t\lANNOY (Albert), architecte, 13. P. 2122, Léopoldville (Congobelge) (8" Lg., Fr.)

    50. LEVA (Charles), industriel, av. de Tervuren, 383, Bruxelles 1551. MARÊ.CHAL (Albert), avocat, pl. C. Meunier, 2, Bruxelles 1852. DE GROOTE (Paul), commissaire européen de l'EURATOM,

    Dleweg, 294, Bruxelles 18 ~. a. 19;}/)53. CARLIER (Maurice), chef houor. du Service du Contentieux de

    la Commune cl'Ixelles, rue Marie-Henriette, 49, Bruxelles 5

    (E., FI", en or)54. AussELET (Lucien), avocat, quai de Brabant, 22, Charleroi

    (Fr.)

    55. BRUYNINCI{X (François), industriel, rue du Mont-St-Alban, 47,Bruxelles 2

    56. MARÉCHAL (Maximilien), pharmacien, rue de l'Église, 16,Eupen (B. Fr. Lg.)

    57. MAY (Fl'êcl.), avocat, avenue Hamoir, 60, Bruxelles 1858. LEVIE (Henry), agent de change, rue du Congrès, 27, Bru-

    xelles 1

    59. TOLLENAERE (Charly), commandant pensionné, rue Géné-rai Gratry, 117, Bruxelles 4. 15. 3, 195()

  • LISTE DES MEMBHES

    IiO. BHEGENTZEll. (J, J.), délégué de la Banque cie la Société Gé-nérale de Belgique, « Le Bocage n, Hyon-Mons

    61. \VELLENS - DE DONDER (Mme 1..), avenue Voltaire, 176, Bru-

    xelles 3û2. CORNE'!' (G.), docteur en droit, rue Pont de la Halle, 2. Verviers

    Correspondants étrangers (1)

    MJlrL

    1. HUUER (R.), ingénlcur, l'ne des Récollets Anglais, 13, Douai

    (Nord, France) (tél. Douai 186) (Fr., mailles; lVIéd. Fr., B. ;Mér. Fl.)

    2. SCHULMAN (Jacques), numismate, Kcizersgracht , 4·48, Am-

    sterdam

    il. FRANcEscm (Bartolomeo), numismate, rue de la Crolx de Fer,10, Bruxelles 1

    4. BEELAERTS VAN BLDKLAND (Le .Ikhr M. A.), Waalsdorper-

    weg, 165, La Haye,~. SCHNEIDER (Herbert), 16, rue Alfred Cools, Anvers (ut].

    39.64.21) (Or: Angl., Br., FI.)li. COLBEHT DE BEAULIEU (.J.-B.), docteur en médcrlno, maître

    de recherche) au C.N.R.S" av. Palissy, 12, Joinville-le-Pont(Seine, Fr.) (Ga.)

    7. GRiERSON (Philippe), professeur d'Université, Gonville and

    Caïus College, Cambridge (Angleterre)

    H. .JONG[(EI~S (.1. H.), professeur à l'Université d'Utrecht, Dri ît,25, Utrecht (Pays-Bas) (G.)

    9. SCnULl\IAN (Hans), numismate, 5·15 Pifth Avenue, New York17 (N. Y., U.S.A.) (Amér., lat. Iud., Can., CUI". ct indig.).

    Hl. CArIN (Herbert A.), docteur ca philosophie, uumlsmat.c,Malzgassc. 25, BëÎ1C (G., R)

    11. BOURGEY (f~Ill.), numismate, rue Drouot, 7, Paris g~12. CREPY (Max), président de la Société de Numismatique du

    Nord, rue du Lazare, 25, Marcq-cu-Barœul (Nord, France)(t·Me1. Rcnaiss., Gl.)

    13. THOJ\TPSO:-J (.1. D. Anthony), attaché au Hcherdcn Coin Room,Ashmolcan Museum, Oxford (XVI~ s. rapp. Angl. et PA"~.) .

    14. PEREKHHlST (Peter M,), lng., tndustrial chemlst., cio DavisGclatlnc ï Australia) Ply. Ltd., Sprlng street, Botany, Sydney,N.S.W. (Australie)

    15. LAFOLIE (Paul), industriel, rue Chapon, 23, Paris 3"HL r.ABtNET DES Ml~DAILLES de' la Bibliothèque Nationale, l'ur de

    Rîchclleu, 58, Parts 2"

    243

    is. 3. 1926

    17.10.194:>

    14. 2. 1947

    5. 3. lM7

    12. G, 194R

    25. 2. Hl49

    23. 4. 1040

    20. 5. Hl49

    27. 7. 1049

    4. 3. Hlfil

    2. 3. 19521. 3. 1953

    (1) Le nombre des correspondants étrangers est limité il cent.

  • 244 LISTE DES MEMBRES

    17. GRICOURT (Jean), rue de Lompret, 63, Lambersart (Norrl,France, (R.)

    18. SEFERIADES (Euripide S.), orfèvre, rue Praxitèle, 9, Athènes(Grèce) 7. 3. 1954

    19. LABARRE DE RAILLICOURT (Dominique), étud, à l'École duLouvre, rue Émile-Dubois, 23, Paris 14c

    20. BERGHAUS (DI'. Peter), assistant scient. au Westfallsches Lan-desmuseum, Domplatz, 10, Munster/Wcstph. (Allemagne)

    21. POCHE (Adolphe). docteur en médecine, Alep (Syrie)22. PANVINI ROSATI (dott, M. Franco), directeur de la Soprin-

    tendenza alle Antichltà, Piazza delle Finanzc, 1, Rome 1. fi. 3. 195rl23. KAPAMAD.n (Mme Nadia), directrice de la Maison Florange et

    Gie,rue de la Banque, 17, Paris 2 e

    24. MORIN (Mme Paulette), rue Grande, 26, Fontainebleau (Seine-

    ct Marne, France)25. J{mcHACIŒR (Camille), Place de la République, 1, Soissons,

    (Aisne, France)26. PARENT (Jean), avenue du Roule, 106, Neuilly-sur-Seine

    (Seine, France)27. CHEVILLON (Pierre), rue de Kronstadt, 113, Garches (Seine-

    cl Oise, France)28. BALOG (Paul), docteur Cil médecine, rue Soliman Pacha, 34,

    Le Caire 4. 3. 10fi13

    29. f3ASTrEN (Pierre), docteur en médecine, trésorier de la Soc. Fr.NUIU., av. Adolphe Gccrncrt, 31, Malo-les-Bains (Nord, France)

    30. RAYMOND (Miss Doris), The University of Mississippi, Box 9:),358 Vivian SL, Oxford (Misslsstppl, U.S.A.) ~. :l. HI!'i7

    31. GILLESPIE (J. U.), attorney al Law. New Smyrna Beach (Flo-rida, U.S.A.)

    32. VON AULOGK (H,) , lstanbul-Arnavutkôy, Set Sokak 12 (Tur-quie)

    33. DUPLESSY (Jean), diplômé de l'École des Hautes-Études,allée du B('I-Air, 9, Clamart (Seine, France) 2. 3. H)5~

    34, LEFÈVRE (Georges), docteur en médecine, rue de Paradis, 57,Paris 10c (G., R., Ga)

    35. PFLAU1I1 (H. G), rue Poullcticr, 8, Paris 4c (R)36. HauTIN (Serge), rue des Petits-Champs, 7, Paris. 1. 15.3. Hl5n:~7. WATEAU (André), directeur d'école, Lumigny (Seine-ct-

    Marne, France).

    Bureau de la Société pour les années 1958 à 1960

    Président d'honneurPrésident honorairePrésidentVice-Pré.,.ideI11

    Secrétaire

    ~1. Victor TOURNEUR.M. Marcel Hoc.M. le Dr .Iules DESNEUX.M. Paul NAsTERM. Fernand BAILLION.

  • TrésorierContrôleur

    LISTE DES MEMBRES

    M. Jean JADOT.M. Charles VANDER ELST.

    245

    Cornnùssion de la Revue pour les années 1958 à 1960

    MM. Marcel Hoc.Dr Jules DEsNEux.Paul NASTER.

    ~111l! Jacqueline LALLEMANO.

  • TABLE DES MATIÈRES

    MÉMOIRES

    Léon Lx cnorx, L'A.pollon de Caulotiia (pL 1) . 5Paul VAN GANSBEKE, Poslume et Lélien gouverneurs de la Ger-

    manie Inférieure? 25Pierre BASTIEN. Le problème des folles sans marque d'atelier de

    la première Télrarchie (pl. II-V) 33J.-B. COLBERT DE BEAULIEU, Un troisième loi de la récolte de

    Jersey-ll (pl. VI) 40J.-B. COLBERT DE BEAULIEU et A. V\TATEAU. La récolte de mon-

    naies gauloises de Lumigny .(pl. VII-VIII) . 59Philip GIUERSON, The Il Palrimonium Pelri in illis partibus \)

    and the pseudo-imperial coinage in Frankish Gaul , 95R. BRAGARD et H. FRÈRE, Trésor de monnaies du XIIIe siècle.

    Liège, 1951. (pl. IX) 113Christian MEERT, L'atelier monétaire de Dinant sous le prince-

    évêque de Liège Ferdinand de Bavière, 1612-1650 • 147Mme L. WELLENS-DE DONDER, La médaille (l Vénus et l'Amour 1)

    de Steuen van Herwijck (pl. X) 165Paul BALOG, Poids [orls [atimiies en plomb (pl. XI-XIII) . 171André UYTTEBROUCK, Deux sceaux inédits du duc de Brabant

    Jean 1 V (pl. X IV-XV) . lH9Mme M. TOllRNEUH-NICODÈME, Sceaux de minorité de Charles-

    Quint (pL XVI) 205

    MÉLANGES

    Notes et Documents. - KOINON Ir [/O./lEY)N. Addendum,par M. J. U. GILLESPIE. - Les trésors de monnaies romainesen Belgique, par M. P. VAN GANSBEKE. - Une monnaie gau-loise au coq, découverte à Tournai, par le Dr J.-B. COLBERTDE BEAULIEU 211

    Faits divers. - Exposition « Médailleurs et nusmismales dela Renaissance aux Pays-Bas 1) à la Bibliothèque royale(11 septembre - 31 octobre 1959), par M. P. NASTER. - EXMposition de la médaille contemporaine au Musée du Siercks-ho], à Deurne. - L'activité numismatique à Verviers. - Ex-position « Regards sur la numismatique », par M. F. BAILLION 2Hi

  • 248 TAULE DES MATIÈRES

    Bibliographie. - Trésors monétaires el plaques-boucles de laGaule romaine: Bavai, Monlbouij, Glzécy, par M. P. NASTER.-- H. L. ADELSON. Liglzl Weighl Solidi and Byzanline Tradeduring the Sixtli and Seuenlli Centuries, par Mlle J. LALLE-MAND. - G. PROHSZT, Die .1Hünzen Salzburçs; par Mme L.\VELLENS - DB DON-DER. - E. P. NEWMAN, The Secret 0/the Good Samarilan Shilling, par M. F. BAILLION 219

    SOCIÉTÉ ROYALE DE NUMISMATIQUE

    Extraits des procès-verbaux:. -- Assemblée générale tenueà Lille, les 7 et 8 juin 1958. - Séance tenue à la Bibliothèqueroyale à Bruxelles, le samedi 24 janvier 1959. - Assembléegénérale tenue il Bruxelles, au Palais des Académies.. le 15 mare1959. - Séance tenue à la Bibliothèque royale à Bruxelles,le samedi 23 mai 1959. - Séance tenue à la Bibliothèqueroyale à Bruxelles, le samedi 17 octobre 1959 225

    l'lécrologie. -- Le chanoine Joseph Vandervorsl, par M. P.NASTEU • 235

    Liste des :meInbres 237

    Table des m.atières 247


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