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Date post: 05-Aug-2020
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Retrouvez toutes nos séquences sur le site www.cercle-enseignement.com 1 Un cœur simple / Gustave Flaubert SOMMAIRE Séance 1 Un conte à part p. 2 Dominante : lecture-découverte de l'objet livre Séance 2 Entrer dans un récit réaliste p. 3 Dominante : lecture analytique Séance 3 Une héroïne toute simple p. 4 Dominante : lecture analytique Séance 4 L’écriture du récit court p. 6 Dominante : langue Séance 5 Les expansions du nom p. 7 Dominante : langue Fiche élève 1 p. 8 Séance 6 Un personnage mis à l’épreuve p. 9 Dominante : lecture analytique Séance 7 › Les paroles rapportées p. 11 Dominante : langue Fiche élève 2 p. 12 Séance 8 Expression écrite : « Félicité à Paris » p. 13 Dominante : expression écrite Séance 9 La triste fin du conte p. 15 Dominante : lecture analytique Séance 10 Le conte en images p. 17 Dominante : histoire des arts Séance 11 Évaluation de fin de séquence p. 18 Séquence réalisée par Marguerite Laurent, professeure de lettres modernes à Épinay-sur-Seine. Édition de référence : Un cœur simple, Gustave Flaubert, Folio classique n° 5877. Séquence CLASSES DE QUATRIÈME Introduction : l'intérêt pédagogique La lecture en classe de quatrième du conte de Flaubert, Un cœur simple, s'inscrit dans le cadre de l'étude d'un récit au XIX e siècle, et plus particulièrement de la nouvelle. Cette séquence propose de s'interroger sur les caractéristiques du récit court et du réalisme à travers un parcours associant l'histoire littéraire à l'analyse précise du texte. Les élèves aborderont des points de langue propres au programme de quatrième et auront l'occasion de s'approprier les techniques narratives qu'ils auront identifiées. Cette étude sera également l'occasion de s'exercer non seulement à l'analyse d'image, avec le visionnage d'un extrait de l'adaptation cinématographique du conte, mais aussi d'enrichir la culture générale des élèves par des recherches documentaires variées. Une évaluation proposée à la fin de la séquence permettra enfin de vérifier les acquis. Un cœur simple Gustave Flaubert
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SOMMAIRE

Séance 1 › Un conte à part p. 2 Dominante : lecture-découverte de l'objet livre

Séance 2 › Entrer dans un récit réaliste p. 3 Dominante : lecture analytique

Séance 3 › Une héroïne toute simple p. 4 Dominante : lecture analytique

Séance 4 › L’écriture du récit court p. 6 Dominante : langue

Séance 5 › Les expansions du nom p. 7 Dominante : langue

Fiche élève 1 p. 8

Séance 6 › Un personnage mis à l’épreuve p. 9 Dominante : lecture analytique

Séance 7 › Les paroles rapportées p. 11 Dominante : langue

Fiche élève 2 p. 12

Séance 8 › Expression écrite : « Félicité à Paris » p. 13 Dominante : expression écrite

Séance 9 › La triste fin du conte p. 15 Dominante : lecture analytique

Séance 10 › Le conte en images p. 17 Dominante : histoire des arts

Séance 11 › Évaluation de fin de séquence p. 18

Séquence réalisée par Marguerite Laurent,

professeure de lettres modernes à Épinay-sur-Seine.

Édition de référence : Un cœur simple,

Gustave Flaubert, Folio classique n° 5877.

Séquenceclasses de quatrième

Introduction : l'intérêt pédagogiqueLa lecture en classe de quatrième du conte de Flaubert, Un cœur simple, s'inscrit dans le cadre de l'étude d'un récit au xixe siècle, et plus particulièrement de la nouvelle. Cette séquence propose de s'interroger sur les caractéristiques du récit court et du réalisme à travers un parcours associant l'histoire littéraire à l'analyse précise du texte. Les élèves aborderont des points de langue propres au programme de quatrième et auront l'occasion de s'approprier les techniques narratives qu'ils auront identifiées.Cette étude sera également l'occasion de s'exercer non seulement à l'analyse d'image, avec le visionnage d'un extrait de l'adaptation cinématographique du conte, mais aussi d'enrichir la culture générale des élèves par des recherches documentaires variées. Une évaluation proposée à la fin de la séquence permettra enfin de vérifier les acquis.

Un cœur simpleGustave Flaubert

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›Retrouvez toutes nos séquences sur le site www.cercle-enseignement.com 2Un cœur simple / Gustave Flaubert

Séance

1. D’après la lecture du dossier de votre édition, avec quels autres récits Un cœur simple est-il publié et sous quel titre ?

2. Quels contes avez-vous lus en classe de sixième et quelles en étaient les caractéristiques ? Les retrouvez-vous dans le conte de Flaubert ?

3. Que représente l’illustration de la première de couverture ? En quoi vous semble-t-elle correspondre au titre de l’œuvre ?

1. À quel moment de sa vie Flaubert écrit-il Un cœur simple ? Quelle est sa principale source d’inspiration ?

2. Citez d’autres œuvres importantes de Flaubert.

3. Peut-on dire de ce récit qu’il est réaliste ? Justifiez votre réponse en vous appuyant sur le texte et le paratexte.

Après les grandes œuvres romanesques qui ont fait son succès, Flaubert s’adonne à la forme brève dans ses Trois contes qu’il publie au soir de sa vie, en 1877. Nourri de ses souvenirs, Un cœur simple s’apparente pourtant davantage à une nouvelle, notamment par son réalisme. En effet, l’auteur dépeint, avec une certaine distance, la vie de province en cette fin du xixe siècle à travers le personnage d’une simple

servante. Figure de son siècle, Flaubert ne s’inscrit cependant pas seulement dans le mouvement réaliste. En choisissant de qualifier son récit de « conte » et en racontant « une vie obscure, celle d’une pauvre fille de campagne », frappée par l’abandon et l’échec, il place aussi son récit sous le signe d’une sensibilité toute romantique, habitée par une vision désenchantée de l’existence.

Observez les premières de couverture de l’ouvrage, paru dans différentes collections aux Éditions Gallimard : - Folio Classique n° 5877 (Hanging Heart de Jeff Koons)- Classico collège n° 77 (Femme au fichu vert de Camille

Pissaro)

- Folioplus classiques n° 6 (le vitrail avec la représentation du chevalier)

- La bibliothèque Gallimard n° 58 (photo de différentes petites poupées)

Puis, imaginez d'autres hypothèses de lecture du conte.

Objectifs› Réfléchir sur le genre de l'œuvre› Découvrir le mouvement réaliste› Acquérir des connaissances sur l'auteur et son œuvre

Dominante Lecture-découverte de l’objet livre

I. Découvrir

II. Comprendre

III. Retenir

IV. Activité

Un conte à part

Support : dossier de l’édition Folio classique à partir de la page 70.

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I. Découvrir et comprendre

II. Retenir et pratiquer

Support : chapitre I.

2SéanceEntrer dans un récit réaliste

1. Un cadre réaliste a) Quelles sont les différentes informations données

au lecteur dans ce premier chapitre ?b) Comment la description de la maison de Mme Aubain

est-elle organisée ? Quelle atmosphère se dégage de cette description ? Justifiez votre réponse par des citations du texte.

c) D’après votre analyse du cadre du récit, pourquoi peut-on dire de cet incipit qu’il est réaliste ?

2. Portraits croisés a) À la lecture de cet incipit, qu'apprenez-vous

précisément sur chacun des personnages principaux ? Quelles sont leurs relations ?

b) Le portait de Félicité vous semble-t-il valorisant ? Nuancez votre réponse en citant des passages du texte.

c) Quel(s) lien(s) pouvez-vous faire entre ce premier chapitre et le titre de l’œuvre ?

Vocabulaire : Rentes (p.17) : sommes d’argent que rapporte la

location des fermes.Dispendieuse (p.17) : coûteuse.Croisée (p.18) : fenêtre.Bergères (p.18) : fauteuils larges et profonds.Temple de Vesta (p.18) : temple dédié à la déesse

du foyer dans la mythologie romaine.

Muscadin (p.18) : jeune royaliste qui se distingue par son élégance.

Rosaire (p.19) : chapelet, sorte de collier composé de perles utilisé pour faire des prières.

Mouchoir d’indienne (p.19) : morceau de tissu en coton, à l’origine fabriquée en Inde.

Camisole (p.19) : sorte de chemise portée sous la robe.

Dès le début du récit, Flaubert invite son lecteur au cœur d’une maison bourgeoise par la description détaillée qui lui est consacrée. Le personnage principal, le plus humble de cette demeure, Félicité, est elle aussi décrite avec précision. Cette présentation en quelques lignes du cadre spatio-temporel et des protagonistes est caractéristique de l’incipit réaliste.

» Comparez le début de ce conte avec les incipits des nouvelles suivantes, que vous pouvez trouver au CDI ou sur Internet :- Mateo Falcone de Mérimée (1829),- Le Nez de Gogol (1835),- Aux Champs de Maupassant (1882).Quelles sont les informations données au lecteur dans chacun d’eux ? D’après vous, s’agit-il d’incipits de récits réalistes ?

Objectifs› Analyser le début d’un récit court› Définir le cadre du récit› Repérer les caractéristiques du réalisme

Dominante Lecture analytique

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Une héroïne toute simple

3Séance

I. Découvrir et comprendre

Support : chapitre II.

1. Les aventures d'une simple servante a) Retracez le parcours de Félicité raconté dans

ce chapitre. b) Sur quelle aventure malheureuse s'attarde

plus longuement le narrateur ? À quels indices reconnaît-on que cette histoire est vouée à l'échec dès le début ?

c) De quels sens de l'expression « un cœur simple » pouvez-vous rapprocher le personnage tel qu'il est présenté dans ce chapitre ? Appuyez-vous sur des passages précis pour justifier votre réponse.

2. Un héroïsme au quotidien a) À quel moment Félicité paraît-elle héroïque ? Identifiez

les différentes étapes de cette scène.b) Comment qualifieriez-vous l'attitude de Félicité

pendant cet épisode ? De quelle autre qualité

fait-elle preuve à la fin du chapitre et dans quelles circonstances ?

c) Quels rôles tient Félicité auprès de Mme Aubain et de ses enfants ? Citez le texte à l'appui de votre réponse.

3. Scènes de vie réalistes a) Quels sont les différents personnages secondaires

qui apparaissent tout au long de ce chapitre ? Regroupez-les selon leurs activités.

b) Quel est le temps principalement employé lorsque sont évoquées les visites que reçoit Mme Aubain chez elle ? Quelle est la valeur de ce temps ? Qu'est-ce qui est ainsi exprimé ? Relevez des indices temporels pour justifier votre réponse.

c) Quels sont les lieux où se rendent les personnages principaux ? En quoi pouvez-vous dire que leur description est réaliste ?

Vocabulaire : Ménétriers (p. 20) : musiciens qui font danser les

villageois.Bigarrure (p. 20) : assemblage de couleurs variéesCossue (p. 20) : riche, aisée.Timon d’un banneau (p. 21) : pièce de bois à l’avant

d’une charrette.L’établir (p. 21) : le marier.Faillir (p. 22) : céder physiquement aux avances

de Théodore.Acheté un homme (p. 22) : payé un homme pour

qu’il remplace Théodore à l’armée.Couardise (p. 22) : lâcheté.Instances (p. 22) : demandes insistantes.Conscription (p. 22) : liste des appelés au service

militaire.Mortifia (p. 23) : blessa.Houseaux (p. 24) : jambières en tissu ou en cuir.Gaillardises (p. 24) : plaisanteries grossières.

Avoué (p. 25) : officier ministériel représentant les différentes parties devant un tribunal.

Priser (p. 25) : aspirer du tabac par le nez.Se compromettre (p. 25) : risquer de perdre sa situation

en se mettant dans une situation délicate.Une géographie en estampes (p. 25) : un livre de

géographie illustré.Anthropophages (p. 25) : cannibales.Futailles (p. 26) : tonneaux.Acculé (p. 27) : poussé dans un endroit où on ne peut

plus reculer.Claire-voie (p. 27) : clôture, barrière.Purin (p. 29) : liquide issu du fumier utilisé comme

engrais.Sarclait (p. 31) : arrachait.Jalousies (p. 31) : stores.Carènes (p. 31) : coques immergées des navires.Congédia (p. 32) : renvoya.

Objectifs› Étudier la mise en place du conte› Repérer les caractéristiques du réalisme

Dominante Lecture analytique

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Une héroïne toute simple (suite)

3Séance

II. Retenir et pratiquer

Félicité nous apparaît comme l'héroïne de ce conte, connaissant dès son enfance un sort peu enviable. Par le courage dont elle fait preuve et la bonté qu'elle accorde à ceux qui l'entourent, elle incarne une servante au grand cœur évoluant dans un environnement que Flaubert nous décrit avec réalisme. Les différentes catégories sociales présentes en ce temps dans cette région normande sont représentées dans leurs activités quotidiennes. Les lieux géographiques, à l'exception de Colleville, sont tous des lieux existant réellement et sur lesquels Flaubert s'est documenté.

» Cherchez sur Internet l'affiche de l'adaptation cinématographique de Marion Laine, réalisée en 2008, avec l’actrice Sandrine Bonnaire dans le rôle de Félicité. Après l'avoir observée, répondez aux questions suivantes :

a) Quels sont les différents personnages présents ? Quelle place est donnée à chacun sur ce plan ? Que font-ils ?

b) Quelle est l'expression du visage de l'actrice au premier plan ?

c) À quelle scène du chapitre II semble correspondre celle qui est ici représentée ?

» Imaginez la lettre écrite par Théodore à Félicité pour lui signifier la rupture de leur relation et ses raisons.Vous respecterez les codes de la lettre et tiendrez compte des éléments donnés par l'auteur sur leur rencontre.

» Cherchez sur Internet l'extrait d'une autre œuvre de Flaubert, L'Éducation sentimentale, qui raconte une véritable rencontre amoureuse. Cette scène commence par la phrase: « Ce fut comme une apparition ».

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4SéanceL’écriture du récit court

I. Observer et comprendre

II. Retenir et pratiquer

1. À quel temps sont conjugués les deux premiers verbes du chapitre II ? Après le portrait de Félicité proposé à la fin du chapitre I, quel moment de la vie du personnage nous est-il raconté ?

2. Quel est l'effet produit entre la première phrase du chapitre et la phrase qui la suit directement ?

3. À quel rythme est racontée la vie de la servante dans le premier paragraphe ? Quelle figure de style reconnaissez-vous ? À quel autre passage de cet extrait pouvez-vous comparer ce mode de narration ?

4. Quels sont les indices qui prouvent que le narrateur accorde plus d’importance à la rencontre entre Félicité et Théodore ?

5. Comment sont rapportées les paroles échangées entre Félicité et Théodore lors de leur deuxième rencontre ? Qu’en déduisez-vous ?

6. Par quelles phrases comprend-on l’échec de cette « histoire d’amour » ? Étudiez plus particulièrement le rythme et les liens entre les mots.

7. À la lecture de ce passage, qu’apprend-on de plus sur le caractère de Félicité ?

Dans un récit court, conte ou nouvelle, le rythme de la narration est plus varié encore que dans un roman. Le narrateur choisit de passer plus ou moins de temps à raconter certains événements, principalement en fonction des conséquences qu’ils peuvent avoir sur la suite de l’histoire. Souvent, la durée du récit est beaucoup plus brève que celle des faits rapportés.

Ainsi, la jeunesse de Félicité est racontée sous la forme d’un sommaire qui résume en quelques phrases plusieurs années. Parfois, des ellipses permettent d’accélérer le temps de la narration en passant complètement sous silence certains faits. Toujours centré sur le personnage principal, le récit court met en avant les traits les plus importants de son caractère.

Objectifs› Observer l’organisation d’un passage› Analyser le rythme de la narration› Reconnaître différents types de discours› Comprendre les caractéristiques du récit court Dominante Langue

Support : début du chapitre II, de « Elle avait eu, comme une autre, son histoire d’amour. » p. 20 à « se rendit à Pont-l’Évêque. » p. 23.

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Les expansions du nom

I. Observer et comprendre

II. Retenir et pratiquer

1. Qui est le marquis de Grémanville pour Mme Aubain ? À quelle classe grammaticale appartient le groupe de mots qui l'identifie précisément par rapport à elle ? Le même procédé est-il utilisé pour désigner M. Bourais ?

2. Dans la première phrase de l'extrait, quels sont les autres groupes de mots qui apportent des précisions sur le marquis de Grémanville ? Donnez leur classe grammaticale.

3. Dans la phrase suivante: « Il se présentait toujours à l'heure du déjeuner, avec un affreux caniche dont

les pattes salissaient tous les meubles. » (p. 25), identifiez les différents mots ou groupes de mots qui caractérisent le caniche. Dites à quelle classe grammaticale ils appartiennent.

4. Dans la phrase qui décrit M. Bourais à la fin de l'extrait, quels mots pourraient être supprimés ? Qu'apportent-ils à ce portrait ?

5. Lequel de ces deux portraits révèle la préférence de Félicité ? Sur quels mots vous appuyez-vous pour répondre ?

On nomme expansions du nom tous les mots ou groupes de mots qui ont pour fonction d'apporter des informations supplémentaires sur un nom. Ces expansions ne sont pas indispensables mais permettent d'enrichir le nom, en particulier dans le cadre d'une description, d'un portrait.Parmi les expansions du nom, on distingue :A. - l'adjectif qualificatif épithète liée :

ce grand homme - l'adjectif qualificatif épithète détachée : cet homme, grand... - l'adjectif qualificatif attribut du sujet : cet homme est grand

B. le groupe nominal complément du nom (le nom ou le groupe nominal est introduit par une préposition comme de, à, pour, par...) : le vent du Nord, un vase en or.

C. le nom ou groupe nominal mis en apposition (séparé du nom par une virgule, il en est un des équivalents) : M. Clément, notre médecin de famille, est absent pour quelques jours.

D. la proposition subordonnée relative complément du nom (elle contient un verbe conjugué et est introduite par un pronom relatif comme qui, que, quoi, dont, où, lequel...) : La femme, qui a applaudi seule à la fin du spectacle, connaît bien les comédiens.

» Entraînez-vous avec la fiche élève 1.

5Séance

Support : chapitre II, de « À des époques indéterminées... » p. 24 à « … le spectacle des hommes extraordinaires. » p. 25.

Objectifs› Être capable d'identifier les différentes expansions› Comprendre le rôle des expansions du nom dans

une description

Dominante Langue

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Fiche élève 1

Nom : …………………………………………………………

Prénom : ……………………………………………………..

Classe : ……………………………………………………….

Date : …………………………………………………………

Les expansions du nom

1. Dans les phrases suivantes, soulignez le(s) nom(s), recopiez leur(s) expansion(s) s'il y en a et indiquez à chaque fois s'il s'agit d'un adjectif qualificatif (épithète liée ou détachée, attribut), d'un groupe nominal complément du nom, d'un groupe nominal apposé ou d'une proposition subordonnée relative complément du nom.

a) Félicité retirait de son cabas des tranches de viande froide.…............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

b) L'air était chaud et bleu, un merle gazouillait, tout semblait vivre dans une douceur profonde.…............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

c) Vers midi, au plus fort du marché, on voyait paraître sur le seuil un vieux paysan de haute taille, la casquette en arrière, le nez crochu, et qui était Robelin, le fermier de Geffosses.…............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................…............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

d) Au moyen d'une planchette, Loulou fut établi sur un corps de cheminée qui avançait dans l'appartement.…............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

e) Il arrivait le dimanche après la messe, les joues roses, la poitrine nue, et sentant l'odeur de la campagne qu'il avait traversée.…............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

2. À la manière de Flaubert, faites le portrait physique de Virginie en utilisant tous les différents types d'expansion. Vous les soulignerez, vous utiliserez principalement l'imparfait de description et votre portrait ne fera pas plus de quatre ou cinq phrases.……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

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Un personnage mis à l’épreuve

6Séance

Support : chapitre III.

Objectifs› Approfondir l'étude du personnage principal› Reconnaître le registre pathétique› Repérer l’ironie du narrateur

Dominante Lecture analytique

Vocabulaire : Nef (p. 34) : partie centrale d'une église qui va de l'entrée

au choeur, au fond de l'église.Lutrin (p. 34) : pupitre.Abside (p. 34) : extrémité d'une église, derrière l'autel.Saint-Esprit (p. 34) : une des trois figures de Dieu dans la

religion chrétienne, souvent symbolisé par une colombe.Tabernacle (p. 34) : petite armoire où sont conservées les

hosties, petites rondelles de pain sans levain consacrées par le prêtre.

Agneau (p. 35) : symbole du Christ.Dogmes (p. 35) : principes fondamentaux et considérés

comme incontestables dans la religion chrétienne.Fête-Dieu (p. 35) : fête catholique qui consiste en une

procession pendant laquelle on honore une hostie sacrée.Reposoir (p. 35) : autel sur lequel est déposée l'hostie

sacrée durant la procession.Chantres (p. 36) : personnes chargées de chanter

pendant la messe.Agnus Dei (p. 36) : prière récitée pendant la messe.Prie-Dieu (p. 36) : chaise basse sur laquelle s'agenouille

le fidèle pour prier.Sacristie (p. 36) : partie annexe d'une église où sont

rangés les objets utiles au culte.Dévotement (p. 36) : avec un grand respect de la religion.Ursulines (p. 37) : religieuses qui se consacrent à

l'éducation des jeunes filles et aux soins des malades.Tapissière (p. 37) : voiture à cheval.Impériale (p. 37) : étage supérieur de la voiture.Vêpres (p. 38) : messe célébrée en fin de journée,

annoncée par des cloches.Cabotage (p. 38) : navigation le long des côtes, dans

un but marchand.Goélette (p. 39) : voilier rapide et léger.Lieues (p. 39) : ancienne unité de distance (4 lieues

équivalent à 16 kilomètres environ).Calvaire (p. 39) : croix en plein air qui rappelle la

crucifixion du Christ.Amarres (p. 39) : cordes qui maintiennent les bateaux

à quai.Palan (p. 40) : appareil servant à soulever de lourdes

charges grâce à un système de poulies.

Bossoir (p. 40) : appareil servant à hisser l'ancre. Halaient (p. 40) : tiraient avec des câbles ou des cordes.Membrure (p. 40) : charpente du bateau.Parloir (p. 40) : salle du couvent où sont reçus les

visiteurs.L'autre enfant (p. 40) : l'Enfant-Jésus.Nègres (p. 42) : nom donné aux Noirs au temps de

Flaubert, sans connotation péjorative ici.Cuistre (p. 42) : personne qui se croit supérieure par son

savoir.Berge (p. 44) : bord de la rivière.Saigné (p. 45) : pratique médicale qui consiste à évacuer

du sang du corps du malade pour le soigner.Pampre (p. 45) : branche de vigne.Fluxion de poitrine (p. 46) : pneumonie.Cierge (p. 46) : bougie qu'on brûle à l'église.Glas de mort (p. 46) : tintement d'une cloche d'église

annonçant la mort ou l'enterrement de quelqu'un.Componction (p. 47) : tristesse profonde, gravité qui peut

sembler forcée.Bière (p. 47) : cercueil.Mantes (p. 48) : vêtements de deuil.Estaminets (p. 50) : cafés.Rouet (p. 50) : instrument qui sert à filer la laine,

le chanvre ou le lin.Espalier (p. 50 : rangée d'arbres fruitiers le long d'un mur.Ménage (p. 51) : ustensiles de ménage en miniature.Couches (p. 51) : lits.Peluche (p. 51) : tissu ayant un poil très long.Vermine (p. 51) : insectes parasites. Vénération (p. 51) : très grande affection, pleine de

respect.Cholériques (p. 51) : malades atteints du choléra,

maladie mortelle très contagieuse.Angélus (p. 51) : prière répétée trois fois par jour.93 (p. 52) : 1793, année de la mise en place d'un

gouvernement révolutionnaire qui fait régner la terreur.Grabat (p. 52) : lit misérable.Catarrhe (p. 52) : maladie respiratoire.Bouge (p. 52) : logement très sale et dégradé.Fournil (p. 52) : endroit où se trouve le four à pain.

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I. Découvrir et comprendre

II. Retenir et pratiquer

1. Félicité malmenée par la viea) Quel est le sens du mot « félicité » ? Vous semble-t-il

correspondre à la vie du personnage du même nom dépeint par Flaubert dans ce chapitre? Nuancez votre réponse en vous appuyant sur différents passages du chapitre.

b) Quelle est la phrase p. 42 qui nous indique que Félicité lie elle-même les destins de Virginie et Victor de façon prémonitoire ? Détaillez les points communs entre ces deux personnages dans leur relation à Félicité et comparez la réaction de cette dernière à leurs morts respectives.

c) Comment réagit Mme Aubain à chacune des épreuves que connaît Félicité ? Comment évolue leur relation au cours de ce chapitre ?

2. Un cœur sainta) Comment Félicité vit-elle les cours de catéchisme

auxquels elle assiste en accompagnant Virginie à l'église ? Quelles émotions connaît-elle dans ces moments, en particulier lors de la première communion de Virginie ?

b) Quelle place occupe la religion dans la vie de Félicité ? Expliquez en vous appuyant sur différents passages du chapitre.

c) Comment se manifeste la bonté d'âme de Félicité ? Appuyez-vous sur plusieurs passages du chapitre.

3. Un portrait d'une tendre ironiea) De quel sens du mot « simple » pouvez-vous

rapprocher le comportement de Félicité au cours de ce chapitre ? À quelles occasions précisément ?

b) Quel regard vous semble porter le narrateur sur le personnage principal de son récit? Relevez certaines phrases par lesquelles le narrateur formule un commentaire.

c) Quels sentiments avez-vous éprouvés à la lecture de ce chapitre concernant le personnage de Félicité ? Justifiez votre réponse en vous appuyant en particulier sur différents procédés que vous identifierez dans des passages précis.

Les épreuves que connaît l’héroïne confirment la vision pessimiste de l'existence que nous dépeint Flaubert dans ce conte. Félicité subit les coups du sort avec un courage qui suscite la compassion du lecteur, amené à réagir à la lecture de ce récit très souvent pathétique. Avec une certaine ironie, le narrateur instaure aussi une distance avec le personnage, mais la simplicité d’esprit dont il se moque parfois est largement compensée par le grand cœur de cette servante, qui nous émeut avant tout.

» Imaginez le dialogue entre Mme Aubain et Félicité quand elles rangent l'armoire de Virginie. Leur échange sera l'occasion pour elles de se remémorer certains souvenirs.Vous respecterez les codes du dialogue et introduirez des passages propres à susciter tout particulièrement l'émotion du lecteur.

» Recherchez sur Internet le tableau de Camille Pissaro, Femme au fichu vert, 1893.Expliquez en quoi le personnage peut faire penser à celui de Félicité :- en analysant ses vêtements, son attitude et son regard,- en vous intéressant à la manière particulière dont le

peintre a posé ses touches de peinture.

Un personnage mis à l’épreuve (suite)

6Séance

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Les paroles rapportées

7Séance

Support : chapitre III, de « Et jamais elle ne parlait de ses inquiétudes...» p. 41 à « Pour le savoir, elle interrogea M. Bourais… » p. 42.

Objectifs› Être capable d'identifier les différentes manières

de rapporter une parole avec les différents types de discours

› Comprendre la fonction du discours indirect libre

Dominante Langue

I. Observer et comprendre

II. Retenir et pratiquer

1. Relevez des paroles adressées directement par un personnage à un autre. Comment les reconnaissez-vous ?

2. De quelle autre façon le narrateur rapporte-t-il les paroles de certains personnages? Relevez deux exemples.

3. « Pouvait-on, en cas de besoin, s'en retourner par terre ? À quelle distance était-ce de Pont-l'Évêque ? » S’agit-il d'une parole prononcée par un personnage ? Que remarquez-vous de particulier ? Relevez une autre parole rapportée de la même façon. Quel effet produit ce type de discours ?

Dans un récit, les paroles des personnages peuvent être rapportées de différentes manières:- le discours direct permet au narrateur de rapporter

les paroles et les pensées du personnage telles qu'elles ont été prononcées. Il se caractérise par la présence de tirets et/ou de guillemets, de verbes de parole indiquant qui parle, placés avant, au milieu ou après la réplique: Sois sage, lui dit-il, je reviens. Ce type de discours donne vie au récit et crée un effet de réel.

- le discours indirect se caractérise par l'absence de guillemets ou de tirets et la suppression des phrases de type exclamatif, interrogatif et des marques de l'oralité, mais par la présence d'un verbe de parole et d'un outil de subordination (que, si): Il lui dit d'être sage.

Il affirma qu'il ne savait rien. Il lui demanda s'il savait quelque chose.

- le discours indirect libre permet au narrateur d'intégrer les paroles d'un personnage dans le récit, sans aucune rupture et comme s'il les prenait à son compte. Il se caractérise par l'absence de verbe introducteur, par la présence de phrases de type interrogatif ou exclamatif et par les marques de l'oralité. Il conserve les temps et les pronoms de la narration: Il était perdu dans ses pensées. Comme il était malheureux ! Allait-elle venir ? Ce type de discours permet de faire entendre la voix d'un personnage au sein même du récit.

» Entraînez-vous avec la fiche 2.

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Nom : …………………………………………………………

Prénom : ……………………………………………………..

Classe : ……………………………………………………….

Date : …………………………………………………………

Fiche élève 2

Les paroles rapportées

1. Dites pour chacune des phrases suivantes de quel type de discours il s'agit et justifiez votre réponse.

a) Alors elle dit : - Ça ne leur fait rien, à eux !

…............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................…......….................................................................................................................................................................

b) Alors il lui demanda si elle pensait au mariage.….................................................................................................................................................................….................................................................................................................................................................….................................................................................................................................................................

c) Puis, elle pleura en écoutant la Passion. Pourquoi l'avaient-ils crucifié, Lui qui chérissait les enfants, nourrissait les foules, guérissait les aveugles ?

….................................................................................................................................................................….................................................................................................................................................................….................................................................................................................................................................

d) Elle répliquait : « Oui, Madame ».….................................................................................................................................................................….................................................................................................................................................................….................................................................................................................................................................

2. Recopiez ce passage en transformant les paroles de Félicité et de Théodore rapportées au discours indirect ou indirect libre en paroles prononcées au discours direct.

Il l'aborda d'un air tranquille, disant qu'il fallait tout pardonner, puisque c'était « la faute de la boisson ». Elle ne sut que répondre et avait envie de s'enfuir. (...)Il ajouta qu'on désirait l'établir. Du reste, il n'était pas pressé et attendait une femme à son goût. Elle baissa la tête. Alors il lui demanda si elle pensait au mariage. Elle reprit, en souriant, que c'était mal de se moquer.

….................................................................................................................................................................

….................................................................................................................................................................

...........................................................................................................................................................…......

….................................................................................................................................................................

….................................................................................................................................................................

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8Séance

I. Le sujet

II. Les consignes et conseils d’écriture

Expression écrite : « Félicité à Paris »

Imaginez qu'après la mort de Virginie, Mme Aubain et Félicité vont à Paris pour rendre visite à Paul, qui s'y est installé depuis peu.Faites le récit de leur voyage puis de leur arrivée dans la capitale et rapportez leurs réactions respectives. Vous raconterez également leur visite de la cathédrale Notre-Dame.À la manière de Flaubert, vos descriptions seront détaillées et documentées. Vous chercherez autant à émouvoir qu'à faire sourire votre lecteur.

− Rédigez votre texte à la troisième personne.− Appuyez-vous sur les portraits de Félicité et Mme Aubain dressés par Flaubert et restez fidèle à la nature de leur

relation dans votre rédaction.− Commencez par raconter les circonstances du départ des deux femmes, puis les conditions dans lesquelles elles

voyagent. Vous décrirez également les paysages qu'elles traversent, en vous inspirant par exemple de tableaux impressionnistes, tels que ceux de Claude Monet.

− Pour nourrir de descriptions réalistes votre récit de leur arrivée à Paris, documentez-vous en vous rendant sur le site du musée Carnavalet (www.carnavalet.paris.fr). Cliquez sur l'onglet « Collections » puis, dans « Sélection thématique », sur « Paris sous le Second Empire ». Observez les représentations de Paris qui illustrent cette période de grande transformation de la capitale pour vous en inspirer, en particulier Le boulevard du Temple d’Adolphe Martial Potémont. Pour vous aider dans votre récit de la visite de la cathédrale Notre-Dame de Paris par les personnages, rendez-vous sur le site de la cathédrale (www.notredamedeparis.fr). Cliquez sur l'onglet « Cathédrale d'art et d'histoire » puis sur le « Plan interactif », qui vous permet de visualiser notamment le nom des différents éléments architecturaux situés à l'intérieur de la cathédrale.

− Faites varier le rythme de votre narration par des scènes et des ellipses notamment, comme vous l'avez vu dans la séance 4.

− Utilisez des expansions du nom variées dans vos descriptions.− Rapportez les paroles de Félicité principalement au discours indirect libre mais employez également les discours

direct et indirect, en vous référant à la séance 7.− En tant que narrateur extérieur, formulez quelques commentaires sur l'attitude des personnages.− Employez des procédés propres aux registres pathétique et comique.

Objectifs› Rédiger une partie d'une nouvelle réaliste

à la manière de Flaubert› Réinvestir les connaissances acquises dans

les séances précédentes› Rédiger un texte en respectant des consignes

Dominante Expression écrite

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8SéanceExpression écrite :

« Félicité à Paris » (suite)

III. Les critères d'évaluation

IV. S’entrainer

− Votre récit comprend trois parties équilibrées d'une dizaine de lignes chacune (voyage/arrivée/visite de Notre-Dame).− Votre récit respecte la situation d'énonciation mise en place par Flaubert lui-même dans son récit, en particulier en

rapportant correctement et comme indiquées les différentes paroles prononcées par les personnages.− Votre récit est au passé et vous employez à bon escient l'imparfait et le passé simple notamment.− Votre récit est organisé et comporte des indications spatiales et temporelles.− Vos descriptions sont réalistes.− Les personnages de Félicité et de Mme Aubain correspondent à ceux dépeints par l'auteur.− Votre vocabulaire est varié et votre expression correcte.

1. Tout d'abord, surlignez dans le sujet et les consignes les mots qui vous semblent essentiels et reformulez ce qui vous est demandé. Attention : d'après le sujet, rendre visite à Paul est le but du voyage, mais vous n'avez qu'à le mentionner au début et/ou à la fin de votre récit.

2. Faites vos recherches sur Internet. Choisissez les œuvres qui vous inspireront dans vos descriptions.3. Commencez à noter vos idées au brouillon sans systématiquement faire de phrases.

− À partir des informations récoltées lors de vos recherches, imaginez les diverses expansions que vous utiliserez pour décrire tel paysage ou monument.

− Formulez les phrases qui signifieront que vous procédez à une ellipse pour accélerer le rythme de votre narration.− À la suite de votre lecture du récit de Flaubert, réfléchissez aux comportements respectifs de Félicité et Mme

Aubain, lors de l'arrivée à Paris et de la visite de Notre-Dame, en établissant des champs lexicaux, comme par exemple ceux de l'étonnement ou de la joie.

− Formulez les paroles de Félicité rapportées au discours indirect libre en les insérant entre deux phrases de récit, et celles de Mme Aubain aux discours direct et indirect.

− Imaginez les commentaires que vous pourriez formuler, à la manière de Flaubert, sur l'attitude de Félicité à divers moments de votre récit, en faisant ressentir à votre lecteur une certaine ironie.

4. Utilisez le traitement de texte pour taper votre premier jet et faire par la suite plus facilement toutes les modifications nécessaires, à l'aide d'un dictionnaire notamment.

Socle commun • Domaine de compétences : la maîtrise de la langue française. • Item à valider : utiliser ses capacités de raisonnement, ses connaissances sur la langue, savoir faire appel à des outils appropriés pour améliorer son texte.

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La triste fin du conte

9Séance

Objectifs› Analyser le dénouement du récit› Étudier l'évolution du personnage principal› Repérer différents points de vue› Reprendre la réflexion amorcée en séance 1

sur le genre du texte

Dominante Lecture analytique

Vocabulaire : Apothicaire (p. 54) : pharmacien.Chiquenaude (p. 55) : petit coup de la main.Favoris (p. 55) : partie de la barbe placée le long des joues.Virole (p. 56) : petit anneau de métal.Diocèse (p. 57) : région placée sous la responsabilité

d'un évêque.À satiété (p. 57) : sans cesse, inlassablement.Chenets (p. 58) : supports métalliques sur lesquels on met

les bûches dans une cheminée.Congestion (p. 58) : accumulation anormale de sang

dans un organe.Empailler (p. 58) : emplir de paille le corps vidé d'un

animal mort pour lui garder sa forme naturelle.Postillon (p. 59) : conducteur des chevaux d'une voiture

de poste.Débord (p. 59) : côté de la route.Bazar (p. 60) : boutique où l'on vend toutes sortes

d'articles.Œil-de-boeuf (p. 60) : petite fenêtre ronde ou ovale.Pourpre (p. 62) : rouge foncé.Émeraude (p. 62) : vert.Intelligible (p. 62) : compréhensible.Le Père (p. 62) : Dieu.Demoiselles de la Vierge (p. 62) : association de

demoiselles pieuses qui honorent la Vierge Marie.Contributions (p. 62) : impôts.Enregistrement (p. 62) : service public où sont enregistrés

certains actes, comme les changements de propriété.Vérificateur (p. 62) : fonctionnaire chargé de vérifier que

les actes sont bien enregristrés.Probité (p. 63) : honnêteté.Kyrielle (p. 63) : longue série.

Arrérages (p. 63) : sommes versées à la personne bénéficiaire d'une rente.

Enfant naturel (p. 63) : enfant né hors mariage.Turpitudes (p. 63) : actions honteuses.Bru (p. 63) : belle-fille.Idolâtre (p. 64) : qui consiste à adorer une idole.Oraisons (p. 64) : prières.Moment des reposoirs (p. 65) : moment de la Fête-Dieu.Paroissiennes (p. 65) : fidèles d'une même église.Extrême-onction (p. 66) : sacrement donné aux mourants.Étoupe (p. 66) : matière semblable à du coton dont

on remplit les animaux empaillés.Suisse (p. 67) : personne laïque qui garde une église et

veille au bon déroulement des cérémonies.Hallebarde (p. 67) : sorte de lance.Bedeau (p. 67) : employé laïque qui aide le prêtre dans

ses tâches.Diacre (p. 67) : membre du clergé situé en dessous

du prêtre selon la hiérarchie de l'église catholique.Encenseurs (p. 67) : ceux qui portent les encensoirs dans

lesquels brûle de l'encens.Saint-Sacrement (p. 67) : hostie consacrée présentée

sur l'ostensoir.Dais (p. 67) : tissu tendu au-dessus de l'autel.Ponceau (p. 67) : rouge vif.Chasuble (p. 68) : tunique brodée.Ophicléides (p. 68) : instruments à vent.Falbala (p. 68) : volant de dentelle.Reliques (p. 68) : restes sacrés de saints.Lapis (p. 69) : pierre bleue.Grand soleil d'or (p. 69) : ostensoir qui se présente sous

la forme d'un soleil au centre duquel se trouve l'hostie.

Support : chapitres IV et V.

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La triste fin du conte (suite)

9Séance

I. Découvrir et comprendre

II. Retenir et pratiquer

1. Un dénouement rapidea) Quels sont les différents événements qui marquent

la fin de la vie de Félicité ?b) Quelles sont les scènes sur lesquelles s'attarde le

narrateur ? Quels sont les épisodes qu'il résume très brièvement ? Quel est l'effet produit par ces changements de rythme ?

c) À votre avis, pourquoi la fin du conte est-elle racontée en deux chapitres distincts ?

2. Loulou, le compagnon fidèle a) Faites le portrait du perroquet en vous appuyant sur

les informations données dans les chapitres IV et V.b) Que représente Loulou pour Félicité ? Justifiez vos

réponses par des citations précises.c) Comment manifeste-t-elle son attachement à cet

animal avant et après la mort de celui-ci ? Quel regard

porte le narrateur sur cette relation ? Appuyez-vous sur des passages précis.

3. Une chute mystiquea) À la fin du chapitre V, est évoquée « la sensualité

mystique » (p. 69) de Félicité. À partir d'une recherche dans le dictionnaire, dites à quelle définition du mysticisme l'attitude de Félicité correspond. Justifiez votre réponse en vous référant à des passages précis des chapitres IV et V.

b) Le récit se termine par l'agonie et la mort de Félicité : cette fin vous semble-t-elle heureuse ou malheureuse? Nuancez votre réponse en analysant en particulier les différents points de vue adoptés.

c) Ce dénouement vous paraît-il apparenter davantage le récit à une nouvelle réaliste ou à un conte? Justifiez votre réponse.

Cet excipit contrasté est marqué par une atmosphère mortifère : à la suite de sa déchéance physique et morale, Félicité meurt, seule, dans une maison vide. La disparition brutale des êtres qui lui étaient les plus proches est une épreuve qui précipite la chute de cette héroïne d’un conte bien cruel. Le narrateur nous invite cependant à partager l'exaltation de la fin tragique de cette existence à travers l'extase mystique de Félicité.

» Après cette étude du texte :− Que choisiriez-vous de représenter en première de

couverture ? Justifiez votre proposition en précisant s'il s'agirait d'un dessin, d'une œuvre picturale, d'une photographie...

− Imaginez la quatrième de couverture que vous pourriez proposer à un éditeur. Vous devez résumer l’œuvre en une dizaine de lignes tout en donnant envie au lecteur potentiel. Attention, ne racontez pas la fin !

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Le conte en images

10Séance

I. Découvrir l’œuvre

II. Analyser et comprendre l’œuvre

1. Quels sont les différents épisodes qui se succèdent tout au long de cet extrait du film ?

2. Quels sont les passages du texte que la réalisatrice Marion Laine a choisi de ne pas mettre en images ? Sur quoi insiste-t-elle ainsi ?

3. Comment apparaissent à l'écran Mme Aubain et Félicité ? Décrivez leur aspect physique et leurs tenues vestimentaires respectives.

1. Comment se manifeste à l'écran le profond attachement de Félicité pour le perroquet ?

2. Comment la déchéance physique et morale de Félicité est-elle rendue dans le film ?

3. Identifiez les procédés cinématographiques grâce auxquels le spectateur est amené à partager

toutes ses perceptions.4. Quelles sont les scènes qui suscitent le plus d'émotion

chez le spectateur ? 5. Déterminez quels sont les éléments visuels et sonores

qui contribuent à cette tonalité principalement pathétique.

III. Mettre en perspective

Il est indiqué sur la fiche technique du film qu'il est « librement inspiré du conte de Gustave Flaubert Un cœur simple ». Répondez aux questions suivantes en tenant compte de cette indication :1. En quoi la mort de Mme Aubain fait-elle l'objet d'une

transposition particulière à l’écran ?

2. Que pouvez-vous dire de la relation qu'entretiennent Mme Aubain et Félicité dans le film par rapport à celle décrite par Flaubert ? Quelle image vous paraît particulièrement forte pour l'illustrer ?

3. À votre avis, pourquoi un réalisateur peut-il avoir l’envie d'adapter le conte de Flaubert aujourd'hui ?

Support : Un cœur simple, film de Marion Laine réalisé en 2008 (de 01:16:05 à la fin du film).

Objectifs› Analyser un extrait de film› Mettre en relation texte et image› Comprendre la notion de libre adaptation d'une œuvre

Dominante Histoire des arts

Petit lexique pour l'analyse d'une œuvre cinématographique

Un plan : la plus petite unité d'un film, un plan commence au début d'une prise et finit à la fin de la prise. – plan moyen : personnage cadré des pieds à la tête. – gros plan : tête seule du personnage cadré. 

Une séquence : groupe de plans.Le champ : partie de l'espace visible à l'écran. Le hors-champ : partie de l'espace qui n'est pas visible

à l'écran.Un travelling : mouvement de caméra.Un son in : la source du son est visible à l'image. Un son off : la source du son est invisible, le son a été

rajouté plus tard au montage.

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›Retrouvez toutes nos séquences sur le site www.cercle-enseignement.com 18Un cœur simple / Gustave Flaubert

Évaluation de fin de séquence

Objectif› Vérifier les acquis de la séquence

Téléchargez les corrigés sur www.cercle-enseignement.com

11Séance

I. Analyse de l'extrait (13 points)

II. Questions de grammaire (7 points)

1. Qu’arrive-t-il à Félicité juste après avoir cherché longuement son perroquet disparu et l'avoir finalement retrouvé ? Justifiez votre réponse par des citations du texte. (2 points)

2. À quel rythme est raconté ce passage ? Justifiez votre réponse en relevant des indicateurs de temps précis. (2 points)

3. Choisissez, parmi les trois propositions qui vous sont faites, celle qui vous semble correspondre le mieux au sens de la phrase suivante (1 point) :« Bien que ses péchés auraient pu sans déshonneur pour elle, ni inconvénient pour le monde, se répandre à tous les coins du diocèse, [...] »a) Les péchés de Félicité sont choquants.b) Les péchés de Félicité sont ceux de tout le monde.c) Les péchés de Félicité sont insignifiants.

4. En quoi Loulou se révèle-t-il un être à part pour Félicité ? Citez différents passages à l'appui de votre réponse et analysez précisément les figures de style qui lui donnent toute son importance. (2 points)

5. Comment est rapportée la mort de Loulou ? Quel effet est ainsi produit ? Analysez précisément le passage. (2 points)

6. Quelle est l'attitude de Mme Aubain vis-à-vis de Félicité ? Justifiez votre réponse par des citations précises. (2 points)

7. Pourquoi peut-on dire que cet extrait illustre bien le mélange des registres pathétique et comique ? (2 points)

1. Relevez trois expansions différentes parmi celles qui permettent de préciser les divers bruits que Loulou est capable de reproduire (de « Comme pour la distraire... » à « ...la porte ! la porte ! » p. 57). Donnez la nature et la fonction précise de chacune d'elles. (2 points)

2. Quels sont les deux temps verbaux majoritairement employés ? (1 point)

3. Relevez des exemples précis pour justifier votre réponse et donnez les différentes valeurs de ces temps dans cet extrait. (2 points)

4. Par quels types de discours sont rapportées les paroles des personnages dans cet extrait ? Justifiez votre réponse par des citations précises. (2 points)

Support : extrait du chapitre IV, de p. 57: « Elle eut du mal à s'en remettre. » à p. 58 « Eh bien ! Faites-le empailler ! »


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