Confinia
Confins et périphéries
dans l’Occident romain
Confinia
Confins et périphéries
dans l’Occident romain
Confinia
Confins et périphéries
dans l’Occident romain
Confinia
Confins et périphéries
dans l’Occident romain
CAESARODUNUM XLV-XLVI
Confinia
Confins et périphéries
dans l’Occident romain
Textes r®unis par Robert BEDON
Centre de Recherche André Piganiol – Équipe d’Accueil EHIC Université de Limoges
2011-2012
CAESARODUNUM XLV-XLVI
Confinia
Confins et périphéries
dans l’Occident romain
Textes r®unis par Robert BEDON
Centre de Recherche André Piganiol – Équipe d’Accueil EHIC Université de Limoges
2011-2012
CAESARODUNUM XLV-XLVI
Confinia
Confins et périphéries
dans l’Occident romain
Textes r®unis par Robert BEDON
Centre de Recherche André Piganiol – Équipe d’Accueil EHIC Université de Limoges
2011-2012
CAESARODUNUM XLV-XLVI
Confinia
Confins et périphéries
dans l’Occident romain
Textes r®unis par Robert BEDON
Centre de Recherche André Piganiol – Équipe d’Accueil EHIC Université de Limoges
2011-2012
Photographie de couverture: Monumentalité architecturale et confins : les thermes, le sanctuaire et l’aqueduc de Cassinomagus, près de la frontière occidentale des Lémovices, elle-même visible dans le lointain (cl. Th. Duqueroy, Balloïde-photo, 2012).
Les propos tenus dans cet ouvrage ne représentent que l’opinion de leurs auteurs et n’engagent pas la responsabilité de l’éditeur.
© Presses Universitaires de Limoges, 2014
39C, rue Camille Guérin – 87031 Limoges cedex – France Tél : 05.55.01.95.35 – Fax : 05.55.43.56.29
E-mail : [email protected] http://pulim.unilim.fr
Photographie de couverture: Monumentalité architecturale et confins : les thermes, le sanctuaire et l’aqueduc de Cassinomagus, près de la frontière occidentale des Lémovices, elle-même visible dans le lointain (cl. Th. Duqueroy, Balloïde-photo, 2012).
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Tél : 05.55.01.95.35 – Fax : 05.55.43.56.29 E-mail : [email protected]
http://pulim.unilim.fr
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Photographie de couverture: Monumentalité architecturale et confins : les thermes, le sanctuaire et l’aqueduc de Cassinomagus, près de la frontière occidentale des Lémovices, elle-même visible dans le lointain (cl. Th. Duqueroy, Balloïde-photo, 2012).
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Caesarodunum, XLV-XLVI, 2011-2012, p. 463-474.
Embajadas en Hispania :los confines simbólicos
del imperio en Occidente*
Elena TORREGARAY PAGOLAUPV/EHU. Universidad del Pais Vasco
Euskal Herriko Unibertsitatea
Résumé : Le modèle diplomatique républicain a subi une forte tension durantles guerres de conquête entre le centre de pouvoir réel qui était au Sénat deRome et les points d’action conjoncturels qui se situaient sur le champ debataille et qui étaient, en termes pratiques, ceux qui servaient à marquer lesconfins réels du territoire et l’extension de l’empire. Dans ce contexte, lesimperatores développèrent la pratique de la décision personnelle qui incluaitla nomination de legati diplomatiques et la réception d’ambassadeurs étran-gers ou ennemis, ce qui, en principe, était de la compétence du Sénat. Lepoint culminant de cette pratique arrivera avec l’établissement par le Principatd’une praxis diplomatique dans laquelle le Princeps assumera toutes lescompétences en matière de relations extérieures et de communication poli-tique. L’initiative diplomatique mise en oeuvre en Hispanie par les Scipions,Jules César et Auguste est un exemple clair de ce processus.
Abstract : El modelo diplomático republicano sufrió una fuerte tensióndurante las guerras de conquista entre el centro de poder real que estaba enel Senado de Roma y los puntos de actuación coyunturales que se situabanen el campo de batalla y que eran, en términos prácticos, los que servíanpara marcar los confines reales del territorio y la extensión del imperio. Eneste contexto, los imperatores desarrollaron la práctica de la decisiónpersonal que incluía el nombramiento de legati diplomáticos y la recepción deembajadores extranjeros o inamistosos, lo que, en principio, era competenciadel Senado. La culminación de esta práctica llegará con el establecimientopor parte del Principado de una praxis diplomática en la cual el Princepsasumirá todas las competencias en materia de relaciones exteriores ycomunicación política. La iniciativa diplomática llevada a cabo en Hispania
* Este trabajo forma parte del Proyecto de Investigación HAR2010-21893 y del Grupode Investigación financiado por el Gobierno Vasco IT-399.
Caesarodunum, XLV-XLVI, 2011-2012, p. 463-474.
Embajadas en Hispania:los confines simbólicos
del imperio en Occidente*
ElenaTORREGARAY PAGOLAUPV/EHU. Universidad del Pais Vasco
Euskal Herriko Unibertsitatea
Résumé: Le modèle diplomatique républicain a subi une forte tension durantles guerres de conquête entre le centre de pouvoir réel qui était au Sénat deRome et les points d’action conjoncturels qui se situaient sur le champ debataille et qui étaient, en termes pratiques, ceux qui servaient à marquer lesconfins réels du territoire et l’extension de l’empire. Dans ce contexte, lesimperatores développèrent la pratique de la décision personnelle qui incluaitla nomination delegati diplomatiques et la réception d’ambassadeurs étran-gers ou ennemis, ce qui, en principe, était de la compétence du Sénat. Lepoint culminant de cette pratique arrivera avec l’établissement par le Principatd’une praxis diplomatique dans laquelle lePrinceps assumera toutes lescompétences en matière de relations extérieures et de communication poli-tique. L’initiative diplomatique mise en oeuvre en Hispanie par les Scipions,Jules César et Auguste est un exemple clair de ce processus.
Abstract: El modelo diplomático republicano sufrió una fuerte tensióndurante las guerras de conquista entre el centro de poder real que estaba enel Senado de Roma y los puntos de actuación coyunturales que se situabanen el campo de batalla y que eran, en términos prácticos, los que servíanpara marcar los confines reales del territorio y la extensión del imperio. Eneste contexto,losimperatores desarrollaron la práctica de la decisiónpersonal que incluía el nombramiento delegati diplomáticos y la recepción deembajadores extranjeros o inamistosos, lo que, en principio, era competenciadel Senado. La culminación de esta prácticallegará con el establecimientopor parte del Principado de una praxis diplomática en la cual elPrincepsasumirá todas las competencias en materia de relaciones exteriores ycomunicación política. La iniciativa diplomática llevada a cabo en Hispania
* Este trabajo forma parte del Proyecto de Investigación HAR2010-21893 y del Grupode Investigación financiado por el Gobierno Vasco IT-399.
Caesarodunum, XLV-XLVI, 2011-2012, p. 463-474.
Embajadas en Hispania :los confines simbólicos
del imperio en Occidente*
Elena TORREGARAY PAGOLAUPV/EHU. Universidad del Pais Vasco
Euskal Herriko Unibertsitatea
Résumé : Le modèle diplomatique républicain a subi une forte tension durantles guerres de conquête entre le centre de pouvoir réel qui était au Sénat deRome et les points d’action conjoncturels qui se situaient sur le champ debataille et qui étaient, en termes pratiques, ceux qui servaient à marquer lesconfins réels du territoire et l’extension de l’empire. Dans ce contexte, lesimperatores développèrent la pratique de la décision personnelle qui incluaitla nomination de legati diplomatiques et la réception d’ambassadeurs étran-gers ou ennemis, ce qui, en principe, était de la compétence du Sénat. Lepoint culminant de cette pratique arrivera avec l’établissement par le Principatd’une praxis diplomatique dans laquelle le Princeps assumera toutes lescompétences en matière de relations extérieures et de communication poli-tique. L’initiative diplomatique mise en oeuvre en Hispanie par les Scipions,Jules César et Auguste est un exemple clair de ce processus.
Abstract : El modelo diplomático republicano sufrió una fuerte tensióndurante las guerras de conquista entre el centro de poder real que estaba enel Senado de Roma y los puntos de actuación coyunturales que se situabanen el campo de batalla y que eran, en términos prácticos, los que servíanpara marcar los confines reales del territorio y la extensión del imperio. Eneste contexto, los imperatores desarrollaron la práctica de la decisiónpersonal que incluía el nombramiento de legati diplomáticos y la recepción deembajadores extranjeros o inamistosos, lo que, en principio, era competenciadel Senado. La culminación de esta práctica llegará con el establecimientopor parte del Principado de una praxis diplomática en la cual el Princepsasumirá todas las competencias en materia de relaciones exteriores ycomunicación política. La iniciativa diplomática llevada a cabo en Hispania
* Este trabajo forma parte del Proyecto de Investigación HAR2010-21893 y del Grupode Investigación financiado por el Gobierno Vasco IT-399.
Caesarodunum, XLV-XLVI, 2011-2012, p. 463-474.
Embajadas en Hispania:los confines simbólicos
del imperio en Occidente*
ElenaTORREGARAY PAGOLAUPV/EHU. Universidad del Pais Vasco
Euskal Herriko Unibertsitatea
Résumé: Le modèle diplomatique républicain a subi une forte tension durantles guerres de conquête entre le centre de pouvoir réel qui était au Sénat deRome et les points d’action conjoncturels qui se situaient sur le champ debataille et qui étaient, en termes pratiques, ceux qui servaient à marquer lesconfins réels du territoire et l’extension de l’empire. Dans ce contexte, lesimperatores développèrent la pratique de la décision personnelle qui incluaitla nomination delegati diplomatiques et la réception d’ambassadeurs étran-gers ou ennemis, ce qui, en principe, était de la compétence du Sénat. Lepoint culminant de cette pratique arrivera avec l’établissement par le Principatd’une praxis diplomatique dans laquelle lePrinceps assumera toutes lescompétences en matière de relations extérieures et de communication poli-tique. L’initiative diplomatique mise en oeuvre en Hispanie par les Scipions,Jules César et Auguste est un exemple clair de ce processus.
Abstract: El modelo diplomático republicano sufrió una fuerte tensióndurante las guerras de conquista entre el centro de poder real que estaba enel Senado de Roma y los puntos de actuación coyunturales que se situabanen el campo de batalla y que eran, en términos prácticos, los que servíanpara marcar los confines reales del territorio y la extensión del imperio. Eneste contexto,losimperatores desarrollaron la práctica de la decisiónpersonal que incluía el nombramiento delegati diplomáticos y la recepción deembajadores extranjeros o inamistosos, lo que, en principio, era competenciadel Senado. La culminación de esta prácticallegará con el establecimientopor parte del Principado de una praxis diplomática en la cual elPrincepsasumirá todas las competencias en materia de relaciones exteriores ycomunicación política. La iniciativa diplomática llevada a cabo en Hispania
* Este trabajo forma parte del Proyecto de Investigación HAR2010-21893 y del Grupode Investigación financiado por el Gobierno Vasco IT-399.
Elena TORREGARAY PAGOLA
464
por los Escipiones, Julio César y Augusto es un claro ejemplo de esteproceso.
_____
Son varias las formas en las que los romanos “marcaban” losconfines de su imperio. No voy a detallarlas todas, puesto quemuchas de ellas son objeto de este interesante coloquio, aunque, enmi opinión, pueden agruparse en dos grandes tipos : por un lado, elseñalamiento de los confines reales, de los que se encargan, enRoma, los ejércitos y la administración ; y, por otro, el de los confinessimbólicos, que sirven para dar contenido a una determinada idea delmundo, en este caso, romana y el lugar que esa cultura desea ocuparen él, o al menos, el lugar en el que pretende ser reconocida1. Paraesta comunicación, entre el variado elenco de posibilidades queofrece la determinación de los confines simbólicos, proponemos, enesta ocasión, el papel que en cierto momento puede ser atribuido alas legationes, o mejor dicho, a la recepción de embajadas por partede Roma o de sus representantes oficiales como un instrumento deseñalamiento simbólico de los límites de su imperio2.
Durante la mayor parte del período republicano, resulta evidenteque las embajadas, las legationes, juegan con un concepto espacialespecífico que es el de Roma como centro del mundo. Esta idea, queaparece ya avanzada en la obra polibiana, se plasma inde-fectiblemente en el Ab urbe condita de Tito Livio que habla de losromanos como del « primer pueblo del mundo »3. En ese contexto,necesariamente, las embajadas que desean entrar en contacto onegociar con Roma, deben ser acogidas en la capital del imperio,donde se establece una puesta en escena precisa. Si las repre-sentaciones extranjeras son recibidas con un propósito amistoso, sonintroducidas en audiencia ante el Senado, y, ocasionalmente, depo-sitan sus regalos y ofrendas en el templo de Júpiter Capitolino,monumento fundacional de la ciudad y símbolo del poder territorial de
1 E. GARCIA RIAZA (ed.), De fronteras a provincias. Interacción e Integración enOccidente (ss. III-I a.C.), Edicions Universitat de les Illes Balears, Palma de Mallorca,2011.2 E. TORREGARAY, « Los espacios de la diplomacia en la Roma republicana »,Caesarodunum XL, 2006, p. 223-258.3 POLIBIO, XXXV, 2-3 ; TITO LIVIO, XLII, 39, 3.
ElenaTORREGARAY PAGOLA
464
por los Escipiones, Julio César y Augusto es un claro ejemplo de esteproceso.
_____
Son varias las formas en las que los romanos “marcaban” losconfines de su imperio. No voy a detallarlas todas, puesto quemuchas de ellas son objeto de este interesante coloquio, aunque, enmi opinión, pueden agruparse en dos grandes tipos: por un lado, elseñalamiento de los confines reales, de los que se encargan, enRoma, los ejércitos y la administración; y, por otro, el de los confinessimbólicos, que sirven para dar contenido a una determinada idea delmundo, en este caso, romana y el lugar que esa cultura desea ocuparen él, o al menos, el lugar en el que pretende ser reconocida
1. Para
esta comunicación, entre el variado elenco de posibilidades queofrece la determinación de los confines simbólicos, proponemos, enesta ocasión, el papel que en cierto momento puede ser atribuido alaslegationes, o mejor dicho, a la recepción de embajadas por partede Roma o de sus representantes oficiales como un instrumento deseñalamiento simbólico de los límites de su imperio
2.
Durante la mayor parte del período republicano, resulta evidenteque las embajadas, laslegationes,juegan con un concepto espacialespecífico que es el de Roma como centro del mundo. Esta idea, queaparece yaavanzada en la obra polibiana, se plasma inde-fectiblemente en elAb urbe condita de Tito Livio que habla de losromanos como del«primer pueblo del mundo»
3. En ese contexto,
necesariamente, las embajadas que desean entrar en contacto onegociar con Roma, deben ser acogidas en la capital del imperio,donde se establece una puesta en escena precisa. Si las repre-sentaciones extranjeras son recibidas con un propósito amistoso, sonintroducidas en audiencia ante el Senado, y, ocasionalmente, depo-sitan sus regalos y ofrendas en el templo de Júpiter Capitolino,monumento fundacional de la ciudad y símbolo del poder territorial de
1 E. GARCIA RIAZA (ed.),De fronteras a provincias.Interacción e Integración en
Occidente (ss. III-I a.C.), Edicions Universitat de les Illes Balears, Palma de Mallorca,2011.2 E. TORREGARAY, «Los espacios de la diplomacia en la Roma republicana»,
Caesarodunum XL, 2006, p. 223-258.3 POLIBIO, XXXV, 2-3; TITO LIVIO, XLII, 39, 3.
Elena TORREGARAY PAGOLA
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por los Escipiones, Julio César y Augusto es un claro ejemplo de esteproceso.
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Son varias las formas en las que los romanos “marcaban” losconfines de su imperio. No voy a detallarlas todas, puesto quemuchas de ellas son objeto de este interesante coloquio, aunque, enmi opinión, pueden agruparse en dos grandes tipos : por un lado, elseñalamiento de los confines reales, de los que se encargan, enRoma, los ejércitos y la administración ; y, por otro, el de los confinessimbólicos, que sirven para dar contenido a una determinada idea delmundo, en este caso, romana y el lugar que esa cultura desea ocuparen él, o al menos, el lugar en el que pretende ser reconocida1. Paraesta comunicación, entre el variado elenco de posibilidades queofrece la determinación de los confines simbólicos, proponemos, enesta ocasión, el papel que en cierto momento puede ser atribuido alas legationes, o mejor dicho, a la recepción de embajadas por partede Roma o de sus representantes oficiales como un instrumento deseñalamiento simbólico de los límites de su imperio2.
Durante la mayor parte del período republicano, resulta evidenteque las embajadas, las legationes, juegan con un concepto espacialespecífico que es el de Roma como centro del mundo. Esta idea, queaparece ya avanzada en la obra polibiana, se plasma inde-fectiblemente en el Ab urbe condita de Tito Livio que habla de losromanos como del « primer pueblo del mundo »3. En ese contexto,necesariamente, las embajadas que desean entrar en contacto onegociar con Roma, deben ser acogidas en la capital del imperio,donde se establece una puesta en escena precisa. Si las repre-sentaciones extranjeras son recibidas con un propósito amistoso, sonintroducidas en audiencia ante el Senado, y, ocasionalmente, depo-sitan sus regalos y ofrendas en el templo de Júpiter Capitolino,monumento fundacional de la ciudad y símbolo del poder territorial de
1 E. GARCIA RIAZA (ed.), De fronteras a provincias. Interacción e Integración enOccidente (ss. III-I a.C.), Edicions Universitat de les Illes Balears, Palma de Mallorca,2011.2 E. TORREGARAY, « Los espacios de la diplomacia en la Roma republicana »,Caesarodunum XL, 2006, p. 223-258.3 POLIBIO, XXXV, 2-3 ; TITO LIVIO, XLII, 39, 3.
ElenaTORREGARAY PAGOLA
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por los Escipiones, Julio César y Augusto es un claro ejemplo de esteproceso.
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Son varias las formas en las que los romanos “marcaban” losconfines de su imperio. No voy a detallarlas todas, puesto quemuchas de ellas son objeto de este interesante coloquio, aunque, enmi opinión, pueden agruparse en dos grandes tipos: por un lado, elseñalamiento de los confines reales, de los que se encargan, enRoma, los ejércitos y la administración; y, por otro, el de los confinessimbólicos, que sirven para dar contenido a una determinada idea delmundo, en este caso, romana y el lugar que esa cultura desea ocuparen él, o al menos, el lugar en el que pretende ser reconocida
1. Para
esta comunicación, entre el variado elenco de posibilidades queofrece la determinación de los confines simbólicos, proponemos, enesta ocasión, el papel que en cierto momento puede ser atribuido alaslegationes, o mejor dicho, a la recepción de embajadas por partede Roma o de sus representantes oficiales como un instrumento deseñalamiento simbólico de los límites de su imperio
2.
Durante la mayor parte del período republicano, resulta evidenteque las embajadas, laslegationes,juegan con un concepto espacialespecífico que es el de Roma como centro del mundo. Esta idea, queaparece yaavanzada en la obra polibiana, se plasma inde-fectiblemente en elAb urbe condita de Tito Livio que habla de losromanos como del«primer pueblo del mundo»
3. En ese contexto,
necesariamente, las embajadas que desean entrar en contacto onegociar con Roma, deben ser acogidas en la capital del imperio,donde se establece una puesta en escena precisa. Si las repre-sentaciones extranjeras son recibidas con un propósito amistoso, sonintroducidas en audiencia ante el Senado, y, ocasionalmente, depo-sitan sus regalos y ofrendas en el templo de Júpiter Capitolino,monumento fundacional de la ciudad y símbolo del poder territorial de
1 E. GARCIA RIAZA (ed.),De fronteras a provincias.Interacción e Integración en
Occidente (ss. III-I a.C.), Edicions Universitat de les Illes Balears, Palma de Mallorca,2011.2 E. TORREGARAY, «Los espacios de la diplomacia en la Roma republicana»,
Caesarodunum XL, 2006, p. 223-258.3 POLIBIO, XXXV, 2-3; TITO LIVIO, XLII, 39, 3.
EMBAJADES EN HISPANIA : LOS CONFINES SIMBÓLICOS
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Roma4. En cambio, si la embajada es inamistosa, se pone en marchaun mecanismo que impide o restringe el paso de la embajada alcentro del mundo, representado por la Urbs, bien a través de suconfinamiento en la Villa Publica, bien a través de su expulsión de lapropia ciudad, como sucedió con los cartagineses considerados comohostiles o con algunos pueblos hispanos durante las guerras deconquista de la Península Ibérica5. En cualquier caso, en ese diseño,son los pueblos extranjeros los que acuden a Roma para establecerla negociación, en un movimiento de la periferia hacia el centro y essu presencia en Roma como legati, expuestos en muchas ocasionesen la Graecostasis del Foro6, mientras esperan ser recibidos por elSenado, lo que les permitía mostrar simbólicamente a la vista delpueblo romano los confines que va adquiriendo progresivamente elimperio.
Pero ¿ qué sucede mientras tanto en esos confines ? ¿ Cómo sepresenta allí o cómo evoluciona la conciencia de ser un límite, unafrontera, cuya peculiaridad en época republicana es que avanzacontinuamente hasta llegar a su estabilización definitiva en épocaimperial ? ¿ Cómo adquieren conciencia de su representación comoconfín ? Lejos de Roma, durante la conquista, el imperator es lamáxima representación de Roma y, en cierto modo, asume un papelsimilar al del Senado por delegación, por lo menos, desde el punto devista de la efectividad y de las decisiones que toma en materia militar,pero también en cuestión diplomática7. Debido a su alejamiento físico,estos generales, en muchas ocasiones, se vieron obligados a actuarsin consultar al Senado. También, sobre todo en Occidente, losimperatores toman la decisión de envíar legati con misiones
4 C. AULIARD, « Cadeaux et marchandages diplomatiques à Rome jusqu'au début dela conquête méditerranèenne », Dossier monográfico : Puesta en escena y escenariosen la diplomacia del mundo romano, Veleia 2009, 26, 63-73 ; A. Becker, « L'usage desprésents dans la diplomatie romano-barbare au Ve siècle. Autour de l'exemple romano-hunnique », Les relations diplomatiques au Moyen Âge – Formes et enjeux, XLIeCongrès de la SHMESP, Publications de la Sorbonne, 2010, p. 135-144.5 E. TORREGARAY, « Los espacios… », o.c., p. 223-258.6 G. STOUDER, « Création de l'espace diplomatique à Rome à l'époque médio-républicaine », Dossier monográfico : Puesta en escena y escenarios en la diplomaciadel mundo romano, Veleia 2009, 26, p. 173-185.7 P. JOHNSTON, The Military Consilium in Republican Rome, Piscataway, NJ, USA,2008.
EMBAJADES ENHISPANIA: LOS CONFINES SIMBÓLICOS
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Roma4. En cambio, si la embajada es inamistosa, se pone en marcha
un mecanismo que impide o restringe el paso de la embajada alcentro del mundo, representado por laUrbs, bien a través de suconfinamiento en laVilla Publica, bien a través de su expulsión de lapropia ciudad, como sucedió con los cartagineses considerados comohostiles o con algunos pueblos hispanos durante las guerras deconquista de la Península Ibérica
5. En cualquier caso, en ese diseño,
son los pueblos extranjeros los que acuden a Roma para establecerla negociación, en un movimiento de la periferia hacia el centro y essu presencia en Roma comolegati, expuestos en muchas ocasionesen laGraecostasis del Foro
6, mientras esperan ser recibidos por el
Senado, lo que les permitía mostrar simbólicamente a la vista delpueblo romano los confines que va adquiriendo progresivamente elimperio.
Pero ¿qué sucede mientras tanto en esos confines? ¿Cómo sepresenta allí o cómo evoluciona la conciencia de ser un límite, unafrontera, cuya peculiaridad en época republicana es que avanzacontinuamente hasta llegar a su estabilización definitiva en épocaimperial? ¿Cómo adquieren conciencia de su representación comoconfín? Lejos de Roma, durante la conquista, elimperator es lamáxima representación de Roma y, en cierto modo, asume un papelsimilar al del Senado por delegación, por lo menos, desde el punto devista de la efectividad y de las decisiones que toma en materia militar,pero también en cuestión diplomática
7. Debido a su alejamiento físico,
estos generales, en muchas ocasiones, se vieron obligados a actuarsin consultar al Senado. También, sobre todo en Occidente, losimperatores toman la decisión de envíarlegati con misiones
4 C. AULIARD, «Cadeaux et marchandagesdiplomatiques à Rome jusqu'au début de
la conquête méditerranèenne», Dossier monográfico: Puesta en escena yescenariosen la diplomacia del mundo romano,Veleia 2009, 26, 63-73; A. Becker,«L'usage desprésents dans la diplomatie romano-barbare au V
e siècle. Autour de l'exemple romano-
hunnique»,Les relations diplomatiques au Moyen Âge– Formes et enjeux, XLIe
Congrès de la SHMESP, Publications de la Sorbonne, 2010, p. 135-144.5 E. TORREGARAY, «Los espacios…»,o.c.,p. 223-258.
6 G. STOUDER, «Création de l'espace diplomatique à Rome à l'époque médio-
républicaine», Dossier monográfico:Puesta en escena yescenarios en la diplomaciadel mundo romano,Veleia 2009, 26, p. 173-185.7 P. JOHNSTON,The Military Consilium in Republican Rome, Piscataway, NJ, USA,
2008.
EMBAJADES EN HISPANIA : LOS CONFINES SIMBÓLICOS
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Roma4. En cambio, si la embajada es inamistosa, se pone en marchaun mecanismo que impide o restringe el paso de la embajada alcentro del mundo, representado por la Urbs, bien a través de suconfinamiento en la Villa Publica, bien a través de su expulsión de lapropia ciudad, como sucedió con los cartagineses considerados comohostiles o con algunos pueblos hispanos durante las guerras deconquista de la Península Ibérica5. En cualquier caso, en ese diseño,son los pueblos extranjeros los que acuden a Roma para establecerla negociación, en un movimiento de la periferia hacia el centro y essu presencia en Roma como legati, expuestos en muchas ocasionesen la Graecostasis del Foro6, mientras esperan ser recibidos por elSenado, lo que les permitía mostrar simbólicamente a la vista delpueblo romano los confines que va adquiriendo progresivamente elimperio.
Pero ¿ qué sucede mientras tanto en esos confines ? ¿ Cómo sepresenta allí o cómo evoluciona la conciencia de ser un límite, unafrontera, cuya peculiaridad en época republicana es que avanzacontinuamente hasta llegar a su estabilización definitiva en épocaimperial ? ¿ Cómo adquieren conciencia de su representación comoconfín ? Lejos de Roma, durante la conquista, el imperator es lamáxima representación de Roma y, en cierto modo, asume un papelsimilar al del Senado por delegación, por lo menos, desde el punto devista de la efectividad y de las decisiones que toma en materia militar,pero también en cuestión diplomática7. Debido a su alejamiento físico,estos generales, en muchas ocasiones, se vieron obligados a actuarsin consultar al Senado. También, sobre todo en Occidente, losimperatores toman la decisión de envíar legati con misiones
4 C. AULIARD, « Cadeaux et marchandages diplomatiques à Rome jusqu'au début dela conquête méditerranèenne », Dossier monográfico : Puesta en escena y escenariosen la diplomacia del mundo romano, Veleia 2009, 26, 63-73 ; A. Becker, « L'usage desprésents dans la diplomatie romano-barbare au Ve siècle. Autour de l'exemple romano-hunnique », Les relations diplomatiques au Moyen Âge – Formes et enjeux, XLIeCongrès de la SHMESP, Publications de la Sorbonne, 2010, p. 135-144.5 E. TORREGARAY, « Los espacios… », o.c., p. 223-258.6 G. STOUDER, « Création de l'espace diplomatique à Rome à l'époque médio-républicaine », Dossier monográfico : Puesta en escena y escenarios en la diplomaciadel mundo romano, Veleia 2009, 26, p. 173-185.7 P. JOHNSTON, The Military Consilium in Republican Rome, Piscataway, NJ, USA,2008.
EMBAJADES ENHISPANIA: LOS CONFINES SIMBÓLICOS
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Roma4. En cambio, si la embajada es inamistosa, se pone en marcha
un mecanismo que impide o restringe el paso de la embajada alcentro del mundo, representado por laUrbs, bien a través de suconfinamiento en laVilla Publica, bien a través de su expulsión de lapropia ciudad, como sucedió con los cartagineses considerados comohostiles o con algunos pueblos hispanos durante las guerras deconquista de la Península Ibérica
5. En cualquier caso, en ese diseño,
son los pueblos extranjeros los que acuden a Roma para establecerla negociación, en un movimiento de la periferia hacia el centro y essu presencia en Roma comolegati, expuestos en muchas ocasionesen laGraecostasis del Foro
6, mientras esperan ser recibidos por el
Senado, lo que les permitía mostrar simbólicamente a la vista delpueblo romano los confines que va adquiriendo progresivamente elimperio.
Pero ¿qué sucede mientras tanto en esos confines? ¿Cómo sepresenta allí o cómo evoluciona la conciencia de ser un límite, unafrontera, cuya peculiaridad en época republicana es que avanzacontinuamente hasta llegar a su estabilización definitiva en épocaimperial? ¿Cómo adquieren conciencia de su representación comoconfín? Lejos de Roma, durante la conquista, elimperator es lamáxima representación de Roma y, en cierto modo, asume un papelsimilar al del Senado por delegación, por lo menos, desde el punto devista de la efectividad y de las decisiones que toma en materia militar,pero también en cuestión diplomática
7. Debido a su alejamiento físico,
estos generales, en muchas ocasiones, se vieron obligados a actuarsin consultar al Senado. También, sobre todo en Occidente, losimperatores toman la decisión de envíarlegati con misiones
4 C. AULIARD, «Cadeaux et marchandagesdiplomatiques à Rome jusqu'au début de
la conquête méditerranèenne», Dossier monográfico: Puesta en escena yescenariosen la diplomacia del mundo romano,Veleia 2009, 26, 63-73; A. Becker,«L'usage desprésents dans la diplomatie romano-barbare au V
e siècle. Autour de l'exemple romano-
hunnique»,Les relations diplomatiques au Moyen Âge– Formes et enjeux, XLIe
Congrès de la SHMESP, Publications de la Sorbonne, 2010, p. 135-144.5 E. TORREGARAY, «Los espacios…»,o.c.,p. 223-258.
6 G. STOUDER, «Création de l'espace diplomatique à Rome à l'époque médio-
républicaine», Dossier monográfico:Puesta en escena yescenarios en la diplomaciadel mundo romano,Veleia 2009, 26, p. 173-185.7 P. JOHNSTON,The Military Consilium in Republican Rome, Piscataway, NJ, USA,
2008.
Elena TORREGARAY PAGOLA
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diplomáticas desde el mismo territorio a las comunidades indígenasque, posteriormente, deben rendirle cuentas, algo que, en principio,era prerrogativa del Senado8. Estamos ante el auge de lo que A.Eckstein describe como « individual decision making » durante laépoca de la Republica imperial9. Es, además en Occidente,concretamente en Hispania durante su largo proceso de conquista,cuando se percibe claramente la asunción por parte del imperator deesas decisiones diplomáticas, que se producen en una doblevertiente, al igual que sucedía en Roma :
- El nombramiento de legati : cada vez con mayor frecuencia los impe-ratores envian legati seleccionados entre sus propios hombres. Esosembajadores, que tienen diferentes categorías, desde el simplemensajero hasta el más complejo negociador, cumplen un papelsimilar al de los embajadores romanos al uso, nombrados por elcónsul, puesto que, según Tito Livio, son los que ofrecen alianzas yamicitia a los interlocutores no romanos10. Una vez finalizada sumisión deben retornar al campamento ante el imperator paracumplimentar el informe correspondiente. Una estructura del actodiplomático similar al que se desarrolla en Roma, aunque con otrosprotagonistas, dada la diferencia del escenario en el que se mueven.
- La recepción de embajadores hispanos : con respecto a los enviadoshispanos y su distribución espacial hay que señalar que no todosconvergen en el mismo lugar, sino algunos son acogidos en elcampamento del imperator, tal y como establece el Pseudo-Hyginio,quien afirma que los legati extranjeros deben ser situados en un lugarespecífico, situado a la entrada del campamento11. Allí, deben esperarantes de ser recibidos por el imperator, otra representación de sudelegación de poder por parte de Roma. Parece evidente que estemodelo reproduce claramente el esquema de la recepción de lasembajadas por parte del Senado de Roma, que las hace esperar en la
8 TITO LIVIO, XXIV, 48 ; XXVIII, 3, 2-9.9 A. ECKSTEIN, Senate and General : Individual Decision Making and Roman ForeignRelations, 264-194 B.C., University of California Press, 1987.10 E. TORREGARAY, « Embajadas y embajadores entre Hispania y Roma en la obra deTito Livio », en Ead. y J. SANTOS (eds.), Diplomacia y autorrepresentacion en la Romaantigua, Vitoria-Gasteiz, Servicio editorial Universidad del País Vasco, p. 25-62.11 PSEUDO-HYGINIO, De mun. cast., 18.
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diplomáticas desde el mismo territorio a las comunidades indígenasque, posteriormente, deben rendirle cuentas, algo que, en principio,era prerrogativa del Senado
8. Estamos ante el auge de lo que A.
Eckstein describe como«individual decision making» durante laépoca de la Republica imperial
9. Es, además en Occidente,
concretamente en Hispania durante su largo proceso de conquista,cuando se percibe claramente la asunción por parte delimperator deesas decisiones diplomáticas, que se producen en una doblevertiente, al igual que sucedía en Roma:
-El nombramiento delegati: cada vez con mayor frecuencia losimpe-ratores envianlegati seleccionados entre sus propios hombres. Esosembajadores,que tienen diferentes categorías, desde el simplemensajero hasta el más complejo negociador,cumplen un papelsimilar al de los embajadores romanos al uso, nombrados por elcónsul, puesto que, según Tito Livio, son los que ofrecen alianzas yamicitia a los interlocutores no romanos
10. Una vez finalizada su
misión deben retornar al campamento ante elimperator paracumplimentar el informe correspondiente. Una estructura del actodiplomático similar al que se desarrolla en Roma, aunque con otrosprotagonistas, dada la diferencia del escenario en el que se mueven.
-La recepción de embajadores hispanos: con respecto a los enviadoshispanos y su distribución espacial hay que señalar que no todosconvergen en el mismo lugar, sino algunos son acogidos en elcampamento delimperator, tal y como establece el Pseudo-Hyginio,quien afirma que loslegati extranjeros deben ser situados en un lugarespecífico, situado a la entrada del campamento
11. Allí, deben esperar
antes de ser recibidos por elimperator, otra representación de sudelegación de poder por parte de Roma. Parece evidente que estemodelo reproduce claramente el esquema de la recepción de lasembajadas por parte del Senado de Roma, que las hace esperar en la
8 TITO LIVIO, XXIV, 48; XXVIII, 3, 2-9.
9 A. ECKSTEIN,Senate and General:Individual DecisionMaking and Roman Foreign
Relations, 264-194 B.C.,University of California Press, 1987.10
E. TORREGARAY, «Embajadasy embajadores entreHispania y Roma en la obra deTito Livio», en Ead. y J. SANTOS (eds.),Diplomacia y autorrepresentacionen la Romaantigua,Vitoria-Gasteiz, Servicio editorial Universidad del País Vasco, p. 25-62.11
PSEUDO-HYGINIO,De mun. cast., 18.
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diplomáticas desde el mismo territorio a las comunidades indígenasque, posteriormente, deben rendirle cuentas, algo que, en principio,era prerrogativa del Senado8. Estamos ante el auge de lo que A.Eckstein describe como « individual decision making » durante laépoca de la Republica imperial9. Es, además en Occidente,concretamente en Hispania durante su largo proceso de conquista,cuando se percibe claramente la asunción por parte del imperator deesas decisiones diplomáticas, que se producen en una doblevertiente, al igual que sucedía en Roma :
- El nombramiento de legati : cada vez con mayor frecuencia los impe-ratores envian legati seleccionados entre sus propios hombres. Esosembajadores, que tienen diferentes categorías, desde el simplemensajero hasta el más complejo negociador, cumplen un papelsimilar al de los embajadores romanos al uso, nombrados por elcónsul, puesto que, según Tito Livio, son los que ofrecen alianzas yamicitia a los interlocutores no romanos10. Una vez finalizada sumisión deben retornar al campamento ante el imperator paracumplimentar el informe correspondiente. Una estructura del actodiplomático similar al que se desarrolla en Roma, aunque con otrosprotagonistas, dada la diferencia del escenario en el que se mueven.
- La recepción de embajadores hispanos : con respecto a los enviadoshispanos y su distribución espacial hay que señalar que no todosconvergen en el mismo lugar, sino algunos son acogidos en elcampamento del imperator, tal y como establece el Pseudo-Hyginio,quien afirma que los legati extranjeros deben ser situados en un lugarespecífico, situado a la entrada del campamento11. Allí, deben esperarantes de ser recibidos por el imperator, otra representación de sudelegación de poder por parte de Roma. Parece evidente que estemodelo reproduce claramente el esquema de la recepción de lasembajadas por parte del Senado de Roma, que las hace esperar en la
8 TITO LIVIO, XXIV, 48 ; XXVIII, 3, 2-9.9 A. ECKSTEIN, Senate and General : Individual Decision Making and Roman ForeignRelations, 264-194 B.C., University of California Press, 1987.10 E. TORREGARAY, « Embajadas y embajadores entre Hispania y Roma en la obra deTito Livio », en Ead. y J. SANTOS (eds.), Diplomacia y autorrepresentacion en la Romaantigua, Vitoria-Gasteiz, Servicio editorial Universidad del País Vasco, p. 25-62.11 PSEUDO-HYGINIO, De mun. cast., 18.
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diplomáticas desde el mismo territorio a las comunidades indígenasque, posteriormente, deben rendirle cuentas, algo que, en principio,era prerrogativa del Senado
8. Estamos ante el auge de lo que A.
Eckstein describe como«individual decision making» durante laépoca de la Republica imperial
9. Es, además en Occidente,
concretamente en Hispania durante su largo proceso de conquista,cuando se percibe claramente la asunción por parte delimperator deesas decisiones diplomáticas, que se producen en una doblevertiente, al igual que sucedía en Roma:
-El nombramiento delegati: cada vez con mayor frecuencia losimpe-ratores envianlegati seleccionados entre sus propios hombres. Esosembajadores,que tienen diferentes categorías, desde el simplemensajero hasta el más complejo negociador,cumplen un papelsimilar al de los embajadores romanos al uso, nombrados por elcónsul, puesto que, según Tito Livio, son los que ofrecen alianzas yamicitia a los interlocutores no romanos
10. Una vez finalizada su
misión deben retornar al campamento ante elimperator paracumplimentar el informe correspondiente. Una estructura del actodiplomático similar al que se desarrolla en Roma, aunque con otrosprotagonistas, dada la diferencia del escenario en el que se mueven.
-La recepción de embajadores hispanos: con respecto a los enviadoshispanos y su distribución espacial hay que señalar que no todosconvergen en el mismo lugar, sino algunos son acogidos en elcampamento delimperator, tal y como establece el Pseudo-Hyginio,quien afirma que loslegati extranjeros deben ser situados en un lugarespecífico, situado a la entrada del campamento
11. Allí, deben esperar
antes de ser recibidos por elimperator, otra representación de sudelegación de poder por parte de Roma. Parece evidente que estemodelo reproduce claramente el esquema de la recepción de lasembajadas por parte del Senado de Roma, que las hace esperar en la
8 TITO LIVIO, XXIV, 48; XXVIII, 3, 2-9.
9 A. ECKSTEIN,Senate and General:Individual DecisionMaking and Roman Foreign
Relations, 264-194 B.C.,University of California Press, 1987.10
E. TORREGARAY, «Embajadasy embajadores entreHispania y Roma en la obra deTito Livio», en Ead. y J. SANTOS (eds.),Diplomacia y autorrepresentacionen la Romaantigua,Vitoria-Gasteiz, Servicio editorial Universidad del País Vasco, p. 25-62.11
PSEUDO-HYGINIO,De mun. cast., 18.
EMBAJADES EN HISPANIA : LOS CONFINES SIMBÓLICOS
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plataforma de la Graecostasis, cercana al Senado, antes de serintroducidas a su presencia12. Sin embargo, no todos los embajadoresde los pueblos hispanos van al campamento, sabemos que otrossalen al encuentro del general romano, ya sea Escipión, Catón oGraco¸ quien los clasifica y elige, o bien atenderlos en el momento olos remite a un encuentro posterior, que Tito Livio, señala que deberátener lugar en Tarraco13. Y este punto es importante porque sabemosmuy poco acerca de la forma de elección de esos embajadoresindígenas, aunque da la impresión de que en Tarraco parecenreunirse embajadores de ciudades o por lo menos de pueblos quetienen una cierta entidad o estructura política. De esta manera, paula-tinamente se señala la preeminencia de esta ciudad hispana,convertida ya, probablemente, en la época en la que Livio escribe suobra en reconocida capital provincial, como elemento fundamental dela « geografía simbólica » de la conquista14.
Confines y escenarios diplomáticos entre los siglos III y II a.C.
Esta dinámica diplomática, puesta en marcha en la PenínsulaIbérica a partir de la Segunda Guerra Púnica va a señalar una seriede puntos geográficos en el territorio destinados a la recepción delegationes, que van a marcar simbólicamente los sucesivos confinesoccidentales del imperio, sobre todo, desde el punto de vista admi-nistrativo. Si recurrimos a Polibio, un autor cercano cronológicamentea los acontecimientos que describe en la época de la conquista de laPenínsula Ibérica, no encontramos descripciones de escenariosdiplomáticos, aunque la ciudad de Carthago Nova tiene una indudableimportancia en el relato de sus historias. Por lo demás, el historiadorgriego menciona a Tarraco, pero como castra o campamento deEscipión15. Sin embargo, Tito Livio, ya en el siglo I a.C. cita clara-mente a Tarraco como escenario diplomático al cual se redirigen laslegationes hispanas. A lo largo de su obra vemos cómo los impera-
12 E. TORREGARAY, « Los espacios… », o.c., p. 223-258.13 TITO LIVIO XXVI, 20 ; XXVI, 51, 9-10.14 J. RUIZ de ARBULO, « Tarraco. escenografia del poder, administración y justicia enuna capital provincial romana (s. II a.c.-II d.c.) », Empúries, 51, 1998, p. 31-61.15 POLIBIO, X, 8 y ss. J. RUIZ de ARBULO, « De Cese a Tarraco. Evidencias yreflexiones sobre la Tarragona ibérica y el proceso de Romanización », Empúries 52,2000, p. 107-136.
EMBAJADES ENHISPANIA: LOS CONFINES SIMBÓLICOS
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plataforma de laGraecostasis, cercana al Senado, antes de serintroducidas a su presencia
12. Sin embargo, no todos los embajadores
de los pueblos hispanos van al campamento, sabemos que otrossalen al encuentro del general romano, ya sea Escipión, Catón oGraco¸ quien los clasifica y elige, o bien atenderlos en el momento olos remite a un encuentro posterior, que Tito Livio, señala que deberátener lugar enTarraco
13. Y este punto es importante porque sabemos
muy poco acerca de la forma de elección de esos embajadoresindígenas, aunque da la impresión de que enTarraco parecenreunirse embajadores de ciudades o por lo menos de pueblos quetienen una cierta entidad o estructura política. De esta manera, paula-tinamente se señala la preeminencia de esta ciudad hispana,convertida ya, probablemente, en la época en la que Livio escribe suobra en reconocida capital provincial, como elemento fundamental dela«geografía simbólica» de la conquista
14.
Confines y escenarios diplomáticos entre los siglos III y II a.C.
Esta dinámica diplomática, puesta en marcha en la PenínsulaIbérica a partir de la Segunda Guerra Púnica va a señalar una seriede puntos geográficos en el territorio destinados a la recepción delegationes, que van a marcar simbólicamente los sucesivos confinesoccidentales del imperio, sobre todo, desde el punto de vista admi-nistrativo. Si recurrimos a Polibio, un autor cercano cronológicamentea los acontecimientos que describe en la época de la conquista de laPenínsula Ibérica, no encontramos descripciones de escenariosdiplomáticos, aunque la ciudad deCarthago Nova tiene una indudableimportancia en el relato de sus historias. Por lo demás, el historiadorgriego menciona aTarraco, pero comocastra o campamento deEscipión
15. Sin embargo, Tito Livio, ya en el siglo I a.C. cita clara-
mente aTarraco como escenario diplomático al cual se redirigen laslegationes hispanas. A lo largo de su obra vemos cómo losimpera-
12 E. TORREGARAY, «Los espacios…»,o.c.,p. 223-258.
13 TITO LIVIO XXVI, 20; XXVI, 51, 9-10.
14 J. RUIZ de ARBULO, «Tarraco. escenografiadel poder, administración y justicia en
una capital provincial romana (s. II a.c.-II d.c.)»,Empúries, 51, 1998, p. 31-61.15
POLIBIO, X, 8 y ss. J. RUIZ de ARBULO, «DeCese aTarraco. Evidencias yreflexiones sobre la Tarragona ibérica y el proceso de Romanización»,Empúries 52,2000, p. 107-136.
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plataforma de la Graecostasis, cercana al Senado, antes de serintroducidas a su presencia12. Sin embargo, no todos los embajadoresde los pueblos hispanos van al campamento, sabemos que otrossalen al encuentro del general romano, ya sea Escipión, Catón oGraco¸ quien los clasifica y elige, o bien atenderlos en el momento olos remite a un encuentro posterior, que Tito Livio, señala que deberátener lugar en Tarraco13. Y este punto es importante porque sabemosmuy poco acerca de la forma de elección de esos embajadoresindígenas, aunque da la impresión de que en Tarraco parecenreunirse embajadores de ciudades o por lo menos de pueblos quetienen una cierta entidad o estructura política. De esta manera, paula-tinamente se señala la preeminencia de esta ciudad hispana,convertida ya, probablemente, en la época en la que Livio escribe suobra en reconocida capital provincial, como elemento fundamental dela « geografía simbólica » de la conquista14.
Confines y escenarios diplomáticos entre los siglos III y II a.C.
Esta dinámica diplomática, puesta en marcha en la PenínsulaIbérica a partir de la Segunda Guerra Púnica va a señalar una seriede puntos geográficos en el territorio destinados a la recepción delegationes, que van a marcar simbólicamente los sucesivos confinesoccidentales del imperio, sobre todo, desde el punto de vista admi-nistrativo. Si recurrimos a Polibio, un autor cercano cronológicamentea los acontecimientos que describe en la época de la conquista de laPenínsula Ibérica, no encontramos descripciones de escenariosdiplomáticos, aunque la ciudad de Carthago Nova tiene una indudableimportancia en el relato de sus historias. Por lo demás, el historiadorgriego menciona a Tarraco, pero como castra o campamento deEscipión15. Sin embargo, Tito Livio, ya en el siglo I a.C. cita clara-mente a Tarraco como escenario diplomático al cual se redirigen laslegationes hispanas. A lo largo de su obra vemos cómo los impera-
12 E. TORREGARAY, « Los espacios… », o.c., p. 223-258.13 TITO LIVIO XXVI, 20 ; XXVI, 51, 9-10.14 J. RUIZ de ARBULO, « Tarraco. escenografia del poder, administración y justicia enuna capital provincial romana (s. II a.c.-II d.c.) », Empúries, 51, 1998, p. 31-61.15 POLIBIO, X, 8 y ss. J. RUIZ de ARBULO, « De Cese a Tarraco. Evidencias yreflexiones sobre la Tarragona ibérica y el proceso de Romanización », Empúries 52,2000, p. 107-136.
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plataforma de laGraecostasis, cercana al Senado, antes de serintroducidas a su presencia
12. Sin embargo, no todos los embajadores
de los pueblos hispanos van al campamento, sabemos que otrossalen al encuentro del general romano, ya sea Escipión, Catón oGraco¸ quien los clasifica y elige, o bien atenderlos en el momento olos remite a un encuentro posterior, que Tito Livio, señala que deberátener lugar enTarraco
13. Y este punto es importante porque sabemos
muy poco acerca de la forma de elección de esos embajadoresindígenas, aunque da la impresión de que enTarraco parecenreunirse embajadores de ciudades o por lo menos de pueblos quetienen una cierta entidad o estructura política. De esta manera, paula-tinamente se señala la preeminencia de esta ciudad hispana,convertida ya, probablemente, en la época en la que Livio escribe suobra en reconocida capital provincial, como elemento fundamental dela«geografía simbólica» de la conquista
14.
Confines y escenarios diplomáticos entre los siglos III y II a.C.
Esta dinámica diplomática, puesta en marcha en la PenínsulaIbérica a partir de la Segunda Guerra Púnica va a señalar una seriede puntos geográficos en el territorio destinados a la recepción delegationes, que van a marcar simbólicamente los sucesivos confinesoccidentales del imperio, sobre todo, desde el punto de vista admi-nistrativo. Si recurrimos a Polibio, un autor cercano cronológicamentea los acontecimientos que describe en la época de la conquista de laPenínsula Ibérica, no encontramos descripciones de escenariosdiplomáticos, aunque la ciudad deCarthago Nova tiene una indudableimportancia en el relato de sus historias. Por lo demás, el historiadorgriego menciona aTarraco, pero comocastra o campamento deEscipión
15. Sin embargo, Tito Livio, ya en el siglo I a.C. cita clara-
mente aTarraco como escenario diplomático al cual se redirigen laslegationes hispanas. A lo largo de su obra vemos cómo losimpera-
12 E. TORREGARAY, «Los espacios…»,o.c.,p. 223-258.
13 TITO LIVIO XXVI, 20; XXVI, 51, 9-10.
14 J. RUIZ de ARBULO, «Tarraco. escenografiadel poder, administración y justicia en
una capital provincial romana (s. II a.c.-II d.c.)»,Empúries, 51, 1998, p. 31-61.15
POLIBIO, X, 8 y ss. J. RUIZ de ARBULO, «DeCese aTarraco. Evidencias yreflexiones sobre la Tarragona ibérica y el proceso de Romanización»,Empúries 52,2000, p. 107-136.
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tores de los siglos III y II a.C., los Escipiones y Catón, convocan adichas embajadas indígenas que les salen al paso a Tarraco, por seruna de las principales bases de operaciones de los romanos durantela conquista de Hispania, que se convertirá en capital provincialdurante toda la época imperial16. Sin embargo, lo importante de estapraxis diplomática es que, el imperator selecciona a los legati indí-genas que envía a su base de operaciones y de allí, decide queembajadas son las más importantes y deben ser enviadas ulterior-mente a Roma. Se ha establecido así un paso, un poder intermedioentre los enviados indígenas y Roma, en el que el imperator decidequienes son los representantes adecuados para establecer la relacióncon los romanos y donde van a ser recibidos, lo cual marcará lossucesivos confines, las sucesivas fronteras a franquear por los pue-blos que van a ser integrados en el dominio del imperio romano17.
Parece claro que el contexto histórico en el que ambas obrasfueron escritas es diferente y, por lo tanto, su percepción del espaciohispano, también. En cualquier caso, los dos autores marcan las dosciudades, – Carthago Nova y Tarraco – como fundamentales en laorganización y la conquista de Hispania en los inicios de la domi-nación romana y señalan su importancia en la primera geografíapolítica del territorio. Este binomio aparece corroborado en ciertaforma por las alusiones a ambas ciudades en las obras de Estrabón18
y Plinio19.
César y la recepción de legationes hispanas : Corduba y Tarraco
Para el caso hispano, la praxis diplomática romana, que tiene lu-gar, sobre todo, en un escenario de guerra, vuelve a marcar lospuntos geográficos de relevancia en el territorio en otro momento deconflicto, podemos decir que refundacional, como es el de las guerrasciviles que van a suponer, en realidad, un cambio de régimen político
16 Para el caso de los Escipiones, TITO LIVIO, XXII, 19-20 ; XXVI, 19, 12-14 ; XXVII,51, 10-11. J.M. Martínez Gázquez, La campaña de Catón en Hispania, Barcelona,1974.17 E. TORREGARAY, « Embajadas… », o.c., p. 25-62.18 ESTRABÓN, III, 4, 6-7.19 PLINIO, N.H., III, 21.
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tores de los siglos III y II a.C., los Escipiones y Catón, convocan adichas embajadas indígenas que les salen al paso aTarraco, por seruna de las principales bases de operaciones de los romanos durantela conquista de Hispania, que se convertirá en capital provincialdurante toda la época imperial
16. Sin embargo, lo importante de esta
praxis diplomática es que, elimperatorselecciona aloslegati indí-genas que envía a su base de operaciones y de allí, decide queembajadas son las más importantes y deben ser enviadas ulterior-mente a Roma. Se ha establecido así un paso, un poder intermedioentre los enviados indígenas y Roma, en el que elimperatordecidequienes son los representantes adecuados para establecer la relacióncon los romanos y donde van a ser recibidos, lo cual marcará lossucesivos confines, las sucesivas fronteras a franquear por los pue-blos que van a ser integrados en el dominio del imperio romano
17.
Parece claro que el contexto histórico en el que ambas obrasfueron escritas es diferente y, por lo tanto, su percepción del espaciohispano, también. En cualquier caso, los dos autores marcan las dosciudades,–Carthago Novay Tarraco– como fundamentales en laorganización y la conquista de Hispania en los inicios de la domi-nación romana y señalan su importancia en la primera geografíapolítica del territorio. Este binomio aparece corroborado en ciertaforma por las alusiones a ambas ciudades en las obras de Estrabón
18
y Plinio19
.
César y la recepción delegationes hispanas:Corduba yTarraco
Para el caso hispano, la praxis diplomática romana, que tiene lu-gar, sobre todo, en un escenario de guerra, vuelve a marcar lospuntos geográficos de relevancia en el territorio en otro momento deconflicto, podemos decir que refundacional, como es el de las guerrasciviles que van a suponer, en realidad, un cambio de régimen político
16 Para el caso de los Escipiones, TITO LIVIO, XXII, 19-20; XXVI, 19, 12-14; XXVII,
51, 10-11. J.M. Martínez Gázquez,La campaña de Catón en Hispania, Barcelona,1974.17
E. TORREGARAY, «Embajadas…»,o.c.,p.25-62.18
ESTRABÓN, III, 4, 6-7.19
PLINIO,N.H.,III, 21.
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tores de los siglos III y II a.C., los Escipiones y Catón, convocan adichas embajadas indígenas que les salen al paso a Tarraco, por seruna de las principales bases de operaciones de los romanos durantela conquista de Hispania, que se convertirá en capital provincialdurante toda la época imperial16. Sin embargo, lo importante de estapraxis diplomática es que, el imperator selecciona a los legati indí-genas que envía a su base de operaciones y de allí, decide queembajadas son las más importantes y deben ser enviadas ulterior-mente a Roma. Se ha establecido así un paso, un poder intermedioentre los enviados indígenas y Roma, en el que el imperator decidequienes son los representantes adecuados para establecer la relacióncon los romanos y donde van a ser recibidos, lo cual marcará lossucesivos confines, las sucesivas fronteras a franquear por los pue-blos que van a ser integrados en el dominio del imperio romano17.
Parece claro que el contexto histórico en el que ambas obrasfueron escritas es diferente y, por lo tanto, su percepción del espaciohispano, también. En cualquier caso, los dos autores marcan las dosciudades, – Carthago Nova y Tarraco – como fundamentales en laorganización y la conquista de Hispania en los inicios de la domi-nación romana y señalan su importancia en la primera geografíapolítica del territorio. Este binomio aparece corroborado en ciertaforma por las alusiones a ambas ciudades en las obras de Estrabón18
y Plinio19.
César y la recepción de legationes hispanas : Corduba y Tarraco
Para el caso hispano, la praxis diplomática romana, que tiene lu-gar, sobre todo, en un escenario de guerra, vuelve a marcar lospuntos geográficos de relevancia en el territorio en otro momento deconflicto, podemos decir que refundacional, como es el de las guerrasciviles que van a suponer, en realidad, un cambio de régimen político
16 Para el caso de los Escipiones, TITO LIVIO, XXII, 19-20 ; XXVI, 19, 12-14 ; XXVII,51, 10-11. J.M. Martínez Gázquez, La campaña de Catón en Hispania, Barcelona,1974.17 E. TORREGARAY, « Embajadas… », o.c., p. 25-62.18 ESTRABÓN, III, 4, 6-7.19 PLINIO, N.H., III, 21.
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tores de los siglos III y II a.C., los Escipiones y Catón, convocan adichas embajadas indígenas que les salen al paso aTarraco, por seruna de las principales bases de operaciones de los romanos durantela conquista de Hispania, que se convertirá en capital provincialdurante toda la época imperial
16. Sin embargo, lo importante de esta
praxis diplomática es que, elimperatorselecciona aloslegati indí-genas que envía a su base de operaciones y de allí, decide queembajadas son las más importantes y deben ser enviadas ulterior-mente a Roma. Se ha establecido así un paso, un poder intermedioentre los enviados indígenas y Roma, en el que elimperatordecidequienes son los representantes adecuados para establecer la relacióncon los romanos y donde van a ser recibidos, lo cual marcará lossucesivos confines, las sucesivas fronteras a franquear por los pue-blos que van a ser integrados en el dominio del imperio romano
17.
Parece claro que el contexto histórico en el que ambas obrasfueron escritas es diferente y, por lo tanto, su percepción del espaciohispano, también. En cualquier caso, los dos autores marcan las dosciudades,–Carthago Novay Tarraco– como fundamentales en laorganización y la conquista de Hispania en los inicios de la domi-nación romana y señalan su importancia en la primera geografíapolítica del territorio. Este binomio aparece corroborado en ciertaforma por las alusiones a ambas ciudades en las obras de Estrabón
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y Plinio19
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César y la recepción delegationes hispanas:Corduba yTarraco
Para el caso hispano, la praxis diplomática romana, que tiene lu-gar, sobre todo, en un escenario de guerra, vuelve a marcar lospuntos geográficos de relevancia en el territorio en otro momento deconflicto, podemos decir que refundacional, como es el de las guerrasciviles que van a suponer, en realidad, un cambio de régimen político
16 Para el caso de los Escipiones, TITO LIVIO, XXII, 19-20; XXVI, 19, 12-14; XXVII,
51, 10-11. J.M. Martínez Gázquez,La campaña de Catón en Hispania, Barcelona,1974.17
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EMBAJADES EN HISPANIA : LOS CONFINES SIMBÓLICOS
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en Roma. En este caso, disponemos del texto del De bello ciuili20, quenarra como, en el momento de máxima confrontación, el propio Césarelige a los principales de las comunidades que van a tenerinterlocución con él y los convoca a Corduba. Poco después embarcaen Gades, y de allí se dirige a Tarraco, donde realiza el mismo gestode recepción de legationes. El escenario, así como la presencia deltérmino adventus, remite ya claramente a un modelo de recepción,por parte del Princeps en ese caso, que será el que se explotará enépoca imperial21.
El gesto de César es muy significativo y difiere de los de susantecesores, especialmente de los de Escipión, Catón y Graco,puesto que, en realidad no se trata ya de una guerra de conquista,sino de una guerra civil, por lo tanto, cabría la duda de si se trata dediplomacia o de comunicación política22. En cualquier caso, la praxises clara, el imperator selecciona a los principales de las ciudades, losprincipes, y les convoca a un centro administrativo, donde se presen-tan ante él que representa el poder en búsqueda de legitimidad. Yestos dos centros, a finales del siglo I a.C., son, en este escenariobélico Corduba, por un lado, capital de la Bética, y de nuevo, Tarraco,lugares emblemáticos de la administración romana en la PenínsulaIbérica.
Ciudades como escenarios diplomáticosen época de Octaviano/Augusto
- Carthago Noua
La actuación de César en Hispania prefigura, en cierta manera, loque será posteriormente la diplomacia imperial, en la que el Princepspor un lado, se ocupa, en exclusiva, de las relaciones diplomáticascon estados extranjeros, tal y como se señalaba en las Res Gestae yen las noticias que conservamos sobre la recepción de embajadas enTarraco ; y, por otro, comparte con el Senado la comunicación política
20 CÉSAR, Ciu., II, 19-20 ; II, 21, 4.21 F. MILLAR, « Government and Diplomacy in the Roman. Empire during the FirstThree Centuries », The International History Review X, 3, 1988, p. 345-516.22 A. GILLETT, Envoys and Political Communication in the Late Antique West, 411-533,Cambridge : Cambridge University Press, 2003.
EMBAJADES ENHISPANIA: LOS CONFINES SIMBÓLICOS
469
en Roma. En este caso, disponemos del texto delDe bello ciuili20
, quenarra como, en el momento de máxima confrontación, el propio Césarelige a los principales de las comunidades que van a tenerinterlocución con él y los convoca aCorduba. Poco después embarcaenGades, y de allí se dirige aTarraco,donde realiza el mismo gestode recepción delegationes. El escenario, así como la presencia deltérminoadventus, remite ya claramente a un modelo de recepción,por parte delPrinceps en ese caso, que será el que se explotará enépoca imperial
21.
El gesto de César es muy significativo y difiere de los de susantecesores, especialmente de los de Escipión, Catón y Graco,puesto que, en realidad no se trata ya de una guerra de conquista,sino de una guerra civil, por lo tanto, cabría la duda de si se trata dediplomacia o de comunicación política
22. En cualquier caso, la praxis
es clara, elimperator selecciona a los principales de las ciudades, losprincipes, y les convoca a un centro administrativo, donde se presen-tan ante él que representa el poder en búsqueda de legitimidad. Yestos dos centros, a finales del siglo I a.C., son, en este escenariobélicoCorduba, por un lado, capital de la Bética, y de nuevo,Tarraco,lugares emblemáticos de la administración romana en la PenínsulaIbérica.
Ciudades como escenarios diplomáticosen época de Octaviano/Augusto
-Carthago Noua
La actuación de César en Hispania prefigura, en cierta manera, loque será posteriormente la diplomacia imperial, en la que elPrincepspor un lado, se ocupa, en exclusiva, de las relaciones diplomáticascon estados extranjeros, tal y como se señalaba en lasRes Gestae yen las noticias que conservamos sobre la recepción de embajadas enTarraco; y, por otro, comparte con el Senado la comunicación política
20 CÉSAR, Ciu., II, 19-20; II, 21, 4.
21 F. MILLAR,«Government and Diplomacy in theRoman. Empire during the First
Three Centuries»,The International History Review X, 3, 1988, p. 345-516.22
A. GILLETT,Envoys and Political Communication in the Late Antique West, 411-533,Cambridge: Cambridge University Press, 2003.
EMBAJADES EN HISPANIA : LOS CONFINES SIMBÓLICOS
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en Roma. En este caso, disponemos del texto del De bello ciuili20, quenarra como, en el momento de máxima confrontación, el propio Césarelige a los principales de las comunidades que van a tenerinterlocución con él y los convoca a Corduba. Poco después embarcaen Gades, y de allí se dirige a Tarraco, donde realiza el mismo gestode recepción de legationes. El escenario, así como la presencia deltérmino adventus, remite ya claramente a un modelo de recepción,por parte del Princeps en ese caso, que será el que se explotará enépoca imperial21.
El gesto de César es muy significativo y difiere de los de susantecesores, especialmente de los de Escipión, Catón y Graco,puesto que, en realidad no se trata ya de una guerra de conquista,sino de una guerra civil, por lo tanto, cabría la duda de si se trata dediplomacia o de comunicación política22. En cualquier caso, la praxises clara, el imperator selecciona a los principales de las ciudades, losprincipes, y les convoca a un centro administrativo, donde se presen-tan ante él que representa el poder en búsqueda de legitimidad. Yestos dos centros, a finales del siglo I a.C., son, en este escenariobélico Corduba, por un lado, capital de la Bética, y de nuevo, Tarraco,lugares emblemáticos de la administración romana en la PenínsulaIbérica.
Ciudades como escenarios diplomáticosen época de Octaviano/Augusto
- Carthago Noua
La actuación de César en Hispania prefigura, en cierta manera, loque será posteriormente la diplomacia imperial, en la que el Princepspor un lado, se ocupa, en exclusiva, de las relaciones diplomáticascon estados extranjeros, tal y como se señalaba en las Res Gestae yen las noticias que conservamos sobre la recepción de embajadas enTarraco ; y, por otro, comparte con el Senado la comunicación política
20 CÉSAR, Ciu., II, 19-20 ; II, 21, 4.21 F. MILLAR, « Government and Diplomacy in the Roman. Empire during the FirstThree Centuries », The International History Review X, 3, 1988, p. 345-516.22 A. GILLETT, Envoys and Political Communication in the Late Antique West, 411-533,Cambridge : Cambridge University Press, 2003.
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en Roma. En este caso, disponemos del texto delDe bello ciuili20
, quenarra como, en el momento de máxima confrontación, el propio Césarelige a los principales de las comunidades que van a tenerinterlocución con él y los convoca aCorduba. Poco después embarcaenGades, y de allí se dirige aTarraco,donde realiza el mismo gestode recepción delegationes. El escenario, así como la presencia deltérminoadventus, remite ya claramente a un modelo de recepción,por parte delPrinceps en ese caso, que será el que se explotará enépoca imperial
21.
El gesto de César es muy significativo y difiere de los de susantecesores, especialmente de los de Escipión, Catón y Graco,puesto que, en realidad no se trata ya de una guerra de conquista,sino de una guerra civil, por lo tanto, cabría la duda de si se trata dediplomacia o de comunicación política
22. En cualquier caso, la praxis
es clara, elimperator selecciona a los principales de las ciudades, losprincipes, y les convoca a un centro administrativo, donde se presen-tan ante él que representa el poder en búsqueda de legitimidad. Yestos dos centros, a finales del siglo I a.C., son, en este escenariobélicoCorduba, por un lado, capital de la Bética, y de nuevo,Tarraco,lugares emblemáticos de la administración romana en la PenínsulaIbérica.
Ciudades como escenarios diplomáticosen época de Octaviano/Augusto
-Carthago Noua
La actuación de César en Hispania prefigura, en cierta manera, loque será posteriormente la diplomacia imperial, en la que elPrincepspor un lado, se ocupa, en exclusiva, de las relaciones diplomáticascon estados extranjeros, tal y como se señalaba en lasRes Gestae yen las noticias que conservamos sobre la recepción de embajadas enTarraco; y, por otro, comparte con el Senado la comunicación política
20 CÉSAR, Ciu., II, 19-20; II, 21, 4.
21 F. MILLAR,«Government and Diplomacy in theRoman. Empire during the First
Three Centuries»,The International History Review X, 3, 1988, p. 345-516.22
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Elena TORREGARAY PAGOLA
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con ciudades y provincias. El De bello ciuili tiene un claro encua-dramiento institucional al situar el desarrollo de las noticias en Cordu-ba y Tarraco, respectivamente, y además, contribuía a señalar a lasdos ciudades fuertes desde el punto de vista administrativo en laHispania del siglo I a.C., marcando, de este modo, una clara geogra-fía administrativa23.
Sin embargo, disponemos de un texto, una biografía de Augusto,escrita por Nicolás de Damasco24, que sitúa a César y a un jovenOctaviano en Hispania en el 45 a.C., sin duda, en un viaje de apren-dizaje, también en un contexto diplomático, o, al menos, de estableci-miento de relaciones con los notables hispanos, que cita espaciosdiferentes a los del relato de César, que nos remiten, probablemente,a una geografía simbólica de los confines, moldeada durante el largoperíodo de conquista de la Península Ibérica.
El relato de Nicolás de Damasco narra el viaje de Octaviano aHispania en el 45 a.C. para ayudar a César. El damasceno aporta unanarración muy relevante, sobre todo, desde el punto de vista de lageografía simbólica de las ciudades hispanas y, también, sobre losprogresivos límites percibidos dentro del territorio hispano. Según eltexto, César llegó a Carthago Noua con intención de conceder au-diencia a todo aquel que lo desease, para resolver cuestiones judicia-les, administrativas, etc… ; en la ciudad se habían reunido autorida-des de otras ciudades. Después, el historiador afirma que Octavianofue reclamado por los Saguntinos, a los que defendió de modo satis-factorio. Finaliza el pasaje diciendo que « todos alababan sugenerosidad e inteligencia como negociador »25. Resulta especial-mente relevante este elogio del joven político, puesto que el pasajepone de manifiesto, entre otras, las habilidades diplomáticas delfuturo Augusto y destaca su intervención como mediador. Pero, sobretodo, hay que destacar que en la versión de César, de la quehablábamos con anterioridad, la « geografía administrativa » deHispania se imponía, ya que Corduba y Tarraco, eran los escenarios
23 I. ARRAYÁS, « Tarraco, capital provincial », Gerion 22, 1, 2004, 291-303.24 NICOLÁS de DAMASCO, XII, 26-27.25 S. PEREA YÉBENES, « La batalla de Munda, César, y el primer viaje de Octaviano aHispania, según el testimonio de Nicolás de Damasco (Nota complementaria a un libroreciente) », Gerión 23, 2, 2005, 7-18.
ElenaTORREGARAY PAGOLA
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con ciudades y provincias. ElDe bello ciuili tiene un claro encua-dramiento institucional al situar el desarrollo de las noticias enCordu-ba yTarraco, respectivamente, y además, contribuía a señalar a lasdos ciudades fuertes desde el punto de vista administrativo en laHispania del siglo I a.C., marcando, de este modo, una clara geogra-fía administrativa
23.
Sin embargo, disponemos de un texto, una biografía de Augusto,escrita por Nicolás de Damasco
24, que sitúa a César y a un joven
Octaviano en Hispania en el 45 a.C., sin duda, en un viaje de apren-dizaje, también en un contexto diplomático, o, al menos, de estableci-miento de relaciones con los notables hispanos, que cita espaciosdiferentes a los del relato de César, que nos remiten, probablemente,a una geografía simbólica de los confines, moldeada durante el largoperíodo de conquista de la Península Ibérica.
El relato de Nicolás de Damasco narra el viaje de Octaviano aHispania en el 45 a.C. para ayudar a César. El damasceno aporta unanarración muy relevante, sobre todo, desde el punto de vista de lageografía simbólica de las ciudades hispanas y, también, sobre losprogresivos límites percibidos dentro del territorio hispano. Según eltexto, César llegó aCarthago Noua con intención de conceder au-diencia a todo aquel que lo desease, para resolver cuestiones judicia-les, administrativas, etc…; en la ciudad se habían reunido autorida-des de otras ciudades. Después, el historiador afirma que Octavianofue reclamado por los Saguntinos, a los que defendió de modo satis-factorio. Finaliza el pasaje diciendo que«todos alababan sugenerosidad e inteligencia como negociador»
25. Resulta especial-
mente relevante este elogio del joven político, puesto que el pasajepone de manifiesto, entre otras, las habilidades diplomáticas delfuturo Augusto y destaca su intervención como mediador. Pero, sobretodo, hay que destacar que en la versión de César, de la quehablábamos con anterioridad, la«geografía administrativa» deHispania se imponía, ya queCorduba yTarraco, eran los escenarios
23 I. ARRAYÁS, «Tarraco, capital provincial»,Gerion22, 1, 2004, 291-303.
24NICOLÁS de DAMASCO, XII, 26-27.
25 S. PEREA YÉBENES, «La batalla de Munda, César, y el primer viaje de Octaviano a
Hispania, según el testimonio de Nicolás de Damasco (Nota complementaria a un libroreciente)»,Gerión 23, 2, 2005, 7-18.
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con ciudades y provincias. El De bello ciuili tiene un claro encua-dramiento institucional al situar el desarrollo de las noticias en Cordu-ba y Tarraco, respectivamente, y además, contribuía a señalar a lasdos ciudades fuertes desde el punto de vista administrativo en laHispania del siglo I a.C., marcando, de este modo, una clara geogra-fía administrativa23.
Sin embargo, disponemos de un texto, una biografía de Augusto,escrita por Nicolás de Damasco24, que sitúa a César y a un jovenOctaviano en Hispania en el 45 a.C., sin duda, en un viaje de apren-dizaje, también en un contexto diplomático, o, al menos, de estableci-miento de relaciones con los notables hispanos, que cita espaciosdiferentes a los del relato de César, que nos remiten, probablemente,a una geografía simbólica de los confines, moldeada durante el largoperíodo de conquista de la Península Ibérica.
El relato de Nicolás de Damasco narra el viaje de Octaviano aHispania en el 45 a.C. para ayudar a César. El damasceno aporta unanarración muy relevante, sobre todo, desde el punto de vista de lageografía simbólica de las ciudades hispanas y, también, sobre losprogresivos límites percibidos dentro del territorio hispano. Según eltexto, César llegó a Carthago Noua con intención de conceder au-diencia a todo aquel que lo desease, para resolver cuestiones judicia-les, administrativas, etc… ; en la ciudad se habían reunido autorida-des de otras ciudades. Después, el historiador afirma que Octavianofue reclamado por los Saguntinos, a los que defendió de modo satis-factorio. Finaliza el pasaje diciendo que « todos alababan sugenerosidad e inteligencia como negociador »25. Resulta especial-mente relevante este elogio del joven político, puesto que el pasajepone de manifiesto, entre otras, las habilidades diplomáticas delfuturo Augusto y destaca su intervención como mediador. Pero, sobretodo, hay que destacar que en la versión de César, de la quehablábamos con anterioridad, la « geografía administrativa » deHispania se imponía, ya que Corduba y Tarraco, eran los escenarios
23 I. ARRAYÁS, « Tarraco, capital provincial », Gerion 22, 1, 2004, 291-303.24 NICOLÁS de DAMASCO, XII, 26-27.25 S. PEREA YÉBENES, « La batalla de Munda, César, y el primer viaje de Octaviano aHispania, según el testimonio de Nicolás de Damasco (Nota complementaria a un libroreciente) », Gerión 23, 2, 2005, 7-18.
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con ciudades y provincias. ElDe bello ciuili tiene un claro encua-dramiento institucional al situar el desarrollo de las noticias enCordu-ba yTarraco, respectivamente, y además, contribuía a señalar a lasdos ciudades fuertes desde el punto de vista administrativo en laHispania del siglo I a.C., marcando, de este modo, una clara geogra-fía administrativa
23.
Sin embargo, disponemos de un texto, una biografía de Augusto,escrita por Nicolás de Damasco
24, que sitúa a César y a un joven
Octaviano en Hispania en el 45 a.C., sin duda, en un viaje de apren-dizaje, también en un contexto diplomático, o, al menos, de estableci-miento de relaciones con los notables hispanos, que cita espaciosdiferentes a los del relato de César, que nos remiten, probablemente,a una geografía simbólica de los confines, moldeada durante el largoperíodo de conquista de la Península Ibérica.
El relato de Nicolás de Damasco narra el viaje de Octaviano aHispania en el 45 a.C. para ayudar a César. El damasceno aporta unanarración muy relevante, sobre todo, desde el punto de vista de lageografía simbólica de las ciudades hispanas y, también, sobre losprogresivos límites percibidos dentro del territorio hispano. Según eltexto, César llegó aCarthago Noua con intención de conceder au-diencia a todo aquel que lo desease, para resolver cuestiones judicia-les, administrativas, etc…; en la ciudad se habían reunido autorida-des de otras ciudades. Después, el historiador afirma que Octavianofue reclamado por los Saguntinos, a los que defendió de modo satis-factorio. Finaliza el pasaje diciendo que«todos alababan sugenerosidad e inteligencia como negociador»
25. Resulta especial-
mente relevante este elogio del joven político, puesto que el pasajepone de manifiesto, entre otras, las habilidades diplomáticas delfuturo Augusto y destaca su intervención como mediador. Pero, sobretodo, hay que destacar que en la versión de César, de la quehablábamos con anterioridad, la«geografía administrativa» deHispania se imponía, ya queCorduba yTarraco, eran los escenarios
23 I. ARRAYÁS, «Tarraco, capital provincial»,Gerion22, 1, 2004, 291-303.
24NICOLÁS de DAMASCO, XII, 26-27.
25 S. PEREA YÉBENES, «La batalla de Munda, César, y el primer viaje de Octaviano a
Hispania, según el testimonio de Nicolás de Damasco (Nota complementaria a un libroreciente)»,Gerión 23, 2, 2005, 7-18.
EMBAJADES EN HISPANIA : LOS CONFINES SIMBÓLICOS
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de la recepción de legationes, mientras que en el relato deldamasceno la protagonista es la ciudad de Carthago Noua y laembajada saguntina, que representan claramente otra geografía, lade la conquista, que había comenzado en el siglo III a.C26. Las dosciudades remiten, además, a las primeras guerras en Hispania, a lavictoria de Escipión, el primer Africano, y a la Segunda GuerraPúnica, que representaba un modelo refundacional para Roma.Carthago Nova era un episodio clave en la historia romana y estabaen la memoria de las grandes victorias militares de la Urbs27 ; por suparte, Sagunto, remitía inmediatamente al inicio de la conquista, yaque la necesidad de ayudar a la fiel aliada había provocado lainvasión romana de la Península Ibérica. Los escenarios, tienen aquíun alto poder representativo para entender la forma en la que lageografía simbólica, a través de sucesivos confines, acompaña ellargo período de control de la Península Ibérica por parte de Roma28.
- Tarraco
Entre los años 26 y 24 a.C., Octaviano, convertido en Augusto,vuelve a Hispania durante la campaña de las Guerras Cántabras,durante las cuales el Princeps se vio obligado a retirarse del campode batalla a causa de una enfermedad29. Augusto se dirigió a Tarracopara recuperarse30, una opción muy razonable teniendo en cuenta elmarco geográfico en el que se desarrollaba la contienda y, sobre todo,los antecedentes de la ciudad, que había sido base de operaciones
26 E. TORREGARAY, « Embajadas… », o.c., p. 25-62.27 J. RUIZ DE ARBULO, « Tarraco, Carthago Nova y el problema de la capitalidad en laHispania Citerior republicana », Miscellània arqueològic a J.M. Recasens, Tarragona1992, p. 127-12 ; G. Alföldy, Tarraco, capital de la Hispania Citerior”, Kesse, 28, 1999,p. 7-8.28 G. CRUZ, « Etnias, fronteras e identidades en la Antigüedad hispana : algunasprecisiones metodológicas a partir de las fuentes escritas », Arqueología espacial, 27,2009, (Ejemplar dedicado a : Identidades. Homenaje a M.ª Dolores Fernández-Posse),p. 63-77.29 E. GOZALBES CRAVIOTO, « Los baños y la curación de Augusto en Tarraco »,Termalismo antiguo. Actas del I Congreso Peninsular, Madrid 1997, p. 241-245.30 HORACIO, Carmina, 3, 14 ; SUETONIO, Diuus Augustus, 81 ; DION CASIO, Hist.Rom., LIII, 25, 6-7, 13.
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de la recepción delegationes, mientras que en el relato deldamasceno la protagonista es la ciudad deCarthago Noua y laembajada saguntina, que representan claramente otra geografía, lade la conquista, que había comenzado en el siglo III a.C
26. Las dos
ciudades remiten, además, a las primeras guerras en Hispania, a lavictoria de Escipión, el primer Africano, y a la Segunda GuerraPúnica, que representaba un modelo refundacional para Roma.Carthago Nova era un episodio clave en la historia romana y estabaen lamemoria de las grandes victorias militares de laUrbs
27; por su
parte, Sagunto, remitía inmediatamente al inicio de la conquista, yaque la necesidad de ayudar a la fiel aliada había provocado lainvasión romana de la Península Ibérica. Los escenarios, tienen aquíun alto poder representativo para entender la forma en la que lageografía simbólica, a través de sucesivos confines, acompaña ellargo período de control de la Península Ibérica por parte de Roma
28.
-Tarraco
Entre los años 26 y 24 a.C., Octaviano, convertido en Augusto,vuelve a Hispania durante la campaña de las Guerras Cántabras,durante las cuales elPrinceps se vio obligado a retirarse del campode batalla a causa de una enfermedad
29. Augusto se dirigió aTarraco
para recuperarse30
, una opción muy razonable teniendo en cuenta elmarco geográfico en el que se desarrollaba la contienda y, sobre todo,los antecedentes de la ciudad, que había sido base de operaciones
26 E. TORREGARAY,«Embajadas…»,o.c.,p. 25-62.
27 J. RUIZ DE ARBULO, «Tarraco,Carthago Nova y el problema de la capitalidad en la
Hispania Citerior republicana»,Miscellània arqueològic a J.M. Recasens, Tarragona1992, p. 127-12; G. Alföldy, Tarraco, capital de la Hispania Citerior”,Kesse, 28, 1999,p.7-8.28
G. CRUZ, «Etnias, fronteras e identidades en la Antigüedad hispana:algunasprecisiones metodológicas a partir de las fuentes escritas»,Arqueología espacial, 27,2009,(Ejemplar dedicado a: Identidades. Homenaje a M.ª Dolores Fernández-Posse),p. 63-77.29
E. GOZALBES CRAVIOTO, «Los baños y la curación de Augusto en Tarraco»,Termalismo antiguo. Actas del I Congreso Peninsular, Madrid 1997, p. 241-245.30
HORACIO,Carmina,3, 14; SUETONIO,DiuusAugustus,81; DION CASIO,Hist.Rom., LIII, 25, 6-7, 13.
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de la recepción de legationes, mientras que en el relato deldamasceno la protagonista es la ciudad de Carthago Noua y laembajada saguntina, que representan claramente otra geografía, lade la conquista, que había comenzado en el siglo III a.C26. Las dosciudades remiten, además, a las primeras guerras en Hispania, a lavictoria de Escipión, el primer Africano, y a la Segunda GuerraPúnica, que representaba un modelo refundacional para Roma.Carthago Nova era un episodio clave en la historia romana y estabaen la memoria de las grandes victorias militares de la Urbs27 ; por suparte, Sagunto, remitía inmediatamente al inicio de la conquista, yaque la necesidad de ayudar a la fiel aliada había provocado lainvasión romana de la Península Ibérica. Los escenarios, tienen aquíun alto poder representativo para entender la forma en la que lageografía simbólica, a través de sucesivos confines, acompaña ellargo período de control de la Península Ibérica por parte de Roma28.
- Tarraco
Entre los años 26 y 24 a.C., Octaviano, convertido en Augusto,vuelve a Hispania durante la campaña de las Guerras Cántabras,durante las cuales el Princeps se vio obligado a retirarse del campode batalla a causa de una enfermedad29. Augusto se dirigió a Tarracopara recuperarse30, una opción muy razonable teniendo en cuenta elmarco geográfico en el que se desarrollaba la contienda y, sobre todo,los antecedentes de la ciudad, que había sido base de operaciones
26 E. TORREGARAY, « Embajadas… », o.c., p. 25-62.27 J. RUIZ DE ARBULO, « Tarraco, Carthago Nova y el problema de la capitalidad en laHispania Citerior republicana », Miscellània arqueològic a J.M. Recasens, Tarragona1992, p. 127-12 ; G. Alföldy, Tarraco, capital de la Hispania Citerior”, Kesse, 28, 1999,p. 7-8.28 G. CRUZ, « Etnias, fronteras e identidades en la Antigüedad hispana : algunasprecisiones metodológicas a partir de las fuentes escritas », Arqueología espacial, 27,2009, (Ejemplar dedicado a : Identidades. Homenaje a M.ª Dolores Fernández-Posse),p. 63-77.29 E. GOZALBES CRAVIOTO, « Los baños y la curación de Augusto en Tarraco »,Termalismo antiguo. Actas del I Congreso Peninsular, Madrid 1997, p. 241-245.30 HORACIO, Carmina, 3, 14 ; SUETONIO, Diuus Augustus, 81 ; DION CASIO, Hist.Rom., LIII, 25, 6-7, 13.
EMBAJADES ENHISPANIA: LOS CONFINES SIMBÓLICOS
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de la recepción delegationes, mientras que en el relato deldamasceno la protagonista es la ciudad deCarthago Noua y laembajada saguntina, que representan claramente otra geografía, lade la conquista, que había comenzado en el siglo III a.C
26. Las dos
ciudades remiten, además, a las primeras guerras en Hispania, a lavictoria de Escipión, el primer Africano, y a la Segunda GuerraPúnica, que representaba un modelo refundacional para Roma.Carthago Nova era un episodio clave en la historia romana y estabaen lamemoria de las grandes victorias militares de laUrbs
27; por su
parte, Sagunto, remitía inmediatamente al inicio de la conquista, yaque la necesidad de ayudar a la fiel aliada había provocado lainvasión romana de la Península Ibérica. Los escenarios, tienen aquíun alto poder representativo para entender la forma en la que lageografía simbólica, a través de sucesivos confines, acompaña ellargo período de control de la Península Ibérica por parte de Roma
28.
-Tarraco
Entre los años 26 y 24 a.C., Octaviano, convertido en Augusto,vuelve a Hispania durante la campaña de las Guerras Cántabras,durante las cuales elPrinceps se vio obligado a retirarse del campode batalla a causa de una enfermedad
29. Augusto se dirigió aTarraco
para recuperarse30
, una opción muy razonable teniendo en cuenta elmarco geográfico en el que se desarrollaba la contienda y, sobre todo,los antecedentes de la ciudad, que había sido base de operaciones
26 E. TORREGARAY,«Embajadas…»,o.c.,p. 25-62.
27 J. RUIZ DE ARBULO, «Tarraco,Carthago Nova y el problema de la capitalidad en la
Hispania Citerior republicana»,Miscellània arqueològic a J.M. Recasens, Tarragona1992, p. 127-12; G. Alföldy, Tarraco, capital de la Hispania Citerior”,Kesse, 28, 1999,p.7-8.28
G. CRUZ, «Etnias, fronteras e identidades en la Antigüedad hispana:algunasprecisiones metodológicas a partir de las fuentes escritas»,Arqueología espacial, 27,2009,(Ejemplar dedicado a: Identidades. Homenaje a M.ª Dolores Fernández-Posse),p. 63-77.29
E. GOZALBES CRAVIOTO, «Los baños y la curación de Augusto en Tarraco»,Termalismo antiguo. Actas del I Congreso Peninsular, Madrid 1997, p. 241-245.30
HORACIO,Carmina,3, 14; SUETONIO,DiuusAugustus,81; DION CASIO,Hist.Rom., LIII, 25, 6-7, 13.
Elena TORREGARAY PAGOLA
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de los más importantes imperatores romanos desde el inicio de laconquista en el siglo III a.C31.
Tarraco se vio así convertida momentáneamente en el centro depoder político del Imperio, ya que durante su estancia en la ciudad,como bien señala I. Arrayás32, Augusto recibió en Tarraco las noticiasprocedentes tanto de Roma como del escenario bélico de las GuerrasCántabras. En la ciudad hispana comenzó su octavo y novenoconsulados en los años 25 y 24 a.C.33 y también allí, según diversasfuentes literarias, dio audiencia a diversas embajadas enviadas porun lado, por ciudades de Asia34, como Mitilene que había instauradoen el 27 a.C., el culto a Augusto y ; por otra, por el rey de los partos ytambién una procedente de la India, que, posiblemente, no fueron lasúnicas35.
Hay que hacer un matiz con respecto a estas embajadas. Lasnoticias, tal y como se recogen en las fuentes literarias, atendiendo alos términos utilizados para hablar de ellas, non realizan diferenciasentre ambas recepciones de Augusto, puesto que todas son conside-radas como embajadas. Sin embargo, la ciudad de Mitiline, bajocontrol romano desde el 80 a.C., desde el punto de vista del historia-dor actual, habría establecido con Roma una relación necesariamentediferente a la que mantenían los partos e India, que no dejan de serestados extranjeros, fuera del control romano, y cuyas relaciones coneste imperio pueden enmarcarse dentro de una relación diplomáticaal uso. En el caso de Mitilene, puesto que no se trata de un estadoindependiente, no deberíamos hablar de diplomacia, en sentidoestricto, tal y como la entendemos hoy en día ; quizás sería mejorencuadrarla en el ámbito de la comunicación política de la época o dela « diplomacia interna ». De esta forma también, de la mano de
31 J.M. ABASCAL, « Los tres viajes de Augusto a Hispania y su relación con lapromoción jurídica de ciudades », Iberia : revista de la Antigüedad 9, 2006, p. 63-78.32 I. ARRAYÁS, « Tarraco… », o.c., p. 299-300.33 SUETONIO, Aug., 26, 3.34 I. ARRAYÁS, « Las guerras mitridáticas y el desarrollo de la diplomacia con Roma.Evergetismo y defensa de las póleis minorasiáticas », Faventia 32-33, 1-2-, 2010-11,73-85.35 SENECA, Cons. 10, 14 ; HORACIO, Carm. 3, 14 ; FLORO, Epit. 2, 33 ; DION CASIO,LIII, 25, 6-7 ; OROSIO, VI, 21, 19-20.
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de los más importantesimperatores romanos desde el inicio de laconquista en el siglo III a.C
31.
Tarraco se vio así convertida momentáneamente en el centro depoder político del Imperio, ya que durante su estancia en la ciudad,como bien señala I. Arrayás
32, Augusto recibió enTarracolas noticias
procedentes tanto de Roma como del escenario bélico de las GuerrasCántabras. En la ciudad hispana comenzó su octavo y novenoconsulados en los años 25 y 24 a.C.
33 y también allí, según diversas
fuentes literarias, dio audiencia a diversas embajadas enviadas porun lado, por ciudades de Asia
34, como Mitilene que había instaurado
en el 27 a.C., el culto a Augusto y; por otra, por el rey de los partos ytambién una procedente de la India, que, posiblemente, no fueron lasúnicas
35.
Hay que hacer un matiz con respecto a estas embajadas. Lasnoticias, tal y como se recogen en las fuentes literarias, atendiendo alos términos utilizados para hablar de ellas, non realizan diferenciasentre ambas recepciones de Augusto, puesto que todas son conside-radas como embajadas. Sin embargo, la ciudad de Mitiline, bajocontrol romano desde el 80 a.C., desde el punto de vista del historia-dor actual, habría establecido con Roma una relación necesariamentediferente a la que mantenían los partos e India, que no dejan de serestados extranjeros, fuera del control romano, y cuyas relaciones coneste imperio pueden enmarcarse dentro de una relación diplomáticaal uso. En el caso de Mitilene, puesto que no se trata de un estadoindependiente, no deberíamos hablar de diplomacia, en sentidoestricto, tal y como la entendemoshoy en día; quizás sería mejorencuadrarla en el ámbito de la comunicación política de la época o dela«diplomacia interna». De esta forma también, de la mano de
31 J.M. ABASCAL, «Lostres viajes deAugusto aHispania y su relación con la
promoción jurídica de ciudades», Iberia: revista de la Antigüedad 9, 2006, p. 63-78.32
I. ARRAYÁS, «Tarraco…»,o.c., p. 299-300.33
SUETONIO,Aug.,26, 3.34
I. ARRAYÁS, «Las guerras mitridáticas y el desarrollo de la diplomacia con Roma.Evergetismo y defensa de las póleis minorasiáticas»,Faventia 32-33, 1-2-, 2010-11,73-85.35
SENECA,Cons.10, 14; HORACIO,Carm.3, 14; FLORO,Epit.2, 33; DION CASIO,LIII, 25, 6-7; OROSIO, VI, 21, 19-20.
Elena TORREGARAY PAGOLA
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de los más importantes imperatores romanos desde el inicio de laconquista en el siglo III a.C31.
Tarraco se vio así convertida momentáneamente en el centro depoder político del Imperio, ya que durante su estancia en la ciudad,como bien señala I. Arrayás32, Augusto recibió en Tarraco las noticiasprocedentes tanto de Roma como del escenario bélico de las GuerrasCántabras. En la ciudad hispana comenzó su octavo y novenoconsulados en los años 25 y 24 a.C.33 y también allí, según diversasfuentes literarias, dio audiencia a diversas embajadas enviadas porun lado, por ciudades de Asia34, como Mitilene que había instauradoen el 27 a.C., el culto a Augusto y ; por otra, por el rey de los partos ytambién una procedente de la India, que, posiblemente, no fueron lasúnicas35.
Hay que hacer un matiz con respecto a estas embajadas. Lasnoticias, tal y como se recogen en las fuentes literarias, atendiendo alos términos utilizados para hablar de ellas, non realizan diferenciasentre ambas recepciones de Augusto, puesto que todas son conside-radas como embajadas. Sin embargo, la ciudad de Mitiline, bajocontrol romano desde el 80 a.C., desde el punto de vista del historia-dor actual, habría establecido con Roma una relación necesariamentediferente a la que mantenían los partos e India, que no dejan de serestados extranjeros, fuera del control romano, y cuyas relaciones coneste imperio pueden enmarcarse dentro de una relación diplomáticaal uso. En el caso de Mitilene, puesto que no se trata de un estadoindependiente, no deberíamos hablar de diplomacia, en sentidoestricto, tal y como la entendemos hoy en día ; quizás sería mejorencuadrarla en el ámbito de la comunicación política de la época o dela « diplomacia interna ». De esta forma también, de la mano de
31 J.M. ABASCAL, « Los tres viajes de Augusto a Hispania y su relación con lapromoción jurídica de ciudades », Iberia : revista de la Antigüedad 9, 2006, p. 63-78.32 I. ARRAYÁS, « Tarraco… », o.c., p. 299-300.33 SUETONIO, Aug., 26, 3.34 I. ARRAYÁS, « Las guerras mitridáticas y el desarrollo de la diplomacia con Roma.Evergetismo y defensa de las póleis minorasiáticas », Faventia 32-33, 1-2-, 2010-11,73-85.35 SENECA, Cons. 10, 14 ; HORACIO, Carm. 3, 14 ; FLORO, Epit. 2, 33 ; DION CASIO,LIII, 25, 6-7 ; OROSIO, VI, 21, 19-20.
ElenaTORREGARAY PAGOLA
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de los más importantesimperatores romanos desde el inicio de laconquista en el siglo III a.C
31.
Tarraco se vio así convertida momentáneamente en el centro depoder político del Imperio, ya que durante su estancia en la ciudad,como bien señala I. Arrayás
32, Augusto recibió enTarracolas noticias
procedentes tanto de Roma como del escenario bélico de las GuerrasCántabras. En la ciudad hispana comenzó su octavo y novenoconsulados en los años 25 y 24 a.C.
33 y también allí, según diversas
fuentes literarias, dio audiencia a diversas embajadas enviadas porun lado, por ciudades de Asia
34, como Mitilene que había instaurado
en el 27 a.C., el culto a Augusto y; por otra, por el rey de los partos ytambién una procedente de la India, que, posiblemente, no fueron lasúnicas
35.
Hay que hacer un matiz con respecto a estas embajadas. Lasnoticias, tal y como se recogen en las fuentes literarias, atendiendo alos términos utilizados para hablar de ellas, non realizan diferenciasentre ambas recepciones de Augusto, puesto que todas son conside-radas como embajadas. Sin embargo, la ciudad de Mitiline, bajocontrol romano desde el 80 a.C., desde el punto de vista del historia-dor actual, habría establecido con Roma una relación necesariamentediferente a la que mantenían los partos e India, que no dejan de serestados extranjeros, fuera del control romano, y cuyas relaciones coneste imperio pueden enmarcarse dentro de una relación diplomáticaal uso. En el caso de Mitilene, puesto que no se trata de un estadoindependiente, no deberíamos hablar de diplomacia, en sentidoestricto, tal y como la entendemoshoy en día; quizás sería mejorencuadrarla en el ámbito de la comunicación política de la época o dela«diplomacia interna». De esta forma también, de la mano de
31 J.M. ABASCAL, «Lostres viajes deAugusto aHispania y su relación con la
promoción jurídica de ciudades», Iberia: revista de la Antigüedad 9, 2006, p. 63-78.32
I. ARRAYÁS, «Tarraco…»,o.c., p. 299-300.33
SUETONIO,Aug.,26, 3.34
I. ARRAYÁS, «Las guerras mitridáticas y el desarrollo de la diplomacia con Roma.Evergetismo y defensa de las póleis minorasiáticas»,Faventia 32-33, 1-2-, 2010-11,73-85.35
SENECA,Cons.10, 14; HORACIO,Carm.3, 14; FLORO,Epit.2, 33; DION CASIO,LIII, 25, 6-7; OROSIO, VI, 21, 19-20.
EMBAJADES EN HISPANIA : LOS CONFINES SIMBÓLICOS
473
Augusto, podemos ver los dos tipos de relación que los romanosestablecen con los pueblos que conquistan : diplomática durante laguerra ; y de comunicación política, después de ella. El hecho de quelas fuentes literarias y epigráficas continúen utilizando los mismostérminos para designarlas, dificulta la comprensión del historiadormoderno y le obliga a complicadas filigranas explicativas, pero ayudaa dilucidar también cuál es la cultura diplomática romana que nodistingue los niveles de interlocución al modo contemporáneo36.
Retomando la noticia inicial sobre esta estancia de Augusto enHispania, su interés es variado en lo que concierne al ámbito de estu-dio de las embajadas y se centra en los siguientes puntos : en primerlugar, en mi opinión, estamos ante la afirmación de un modelo diplo-mático propio, que será el vigente en época imperial que, aunquederiva claramente del de época republicana, presenta algunos rasgosdistintivos específicos. La forma del modelo diplomático que Augustopretende afirmar aparece bien explicitada en las Res Gestae, dondelas embajadas extranjeras son recibidas directamente por el prin-ceps37. Esta actitud supone un cambio fundamental con respecto almodelo del período republicano, perfectamente descrito en su mo-mento por Polibio, en su famoso libro VI, en el cual define la consti-tución romana y afirma que la política exterior de Roma es competen-cia exclusiva del Senado38. Según este, las representaciones extran-jeras se desplazan a Roma, para ser atendidas por el Senado, que esquien decide si son recibidas o no. Lo cierto es que ese modelo idealde reparto de competencias diplomáticas, tal y como aparece en eltexto polibiano, había ido evolucionando por la praxis durante toda laépoca republicana, hasta llegar a la afirmación del modelo augústeocuyo asentamiento se pone de manifiesto, precisamente en Hispania,a raíz de las estancias de Augusto en Tarraco39.
36 E. TORREGARAY, « En torno a la diplomacia como una forma de interacción en elOccidente romano : un estado de la cuestión », De fronteras a provincias. Interacción eIntegración en Occidente (ss. III-I a.C.), Edicions Universitat de les Illes Balears, Palmade Mallorca 2011, p. 15-30.37 Res Gestae, 31-33.38 POLIBIO, VI, 15-18.39 E. TORREGARAY, « Legationes cívicas y provinciales. La comunicación política entreHispania y Roma en época imperial », E. Ortiz de Urbina (ed.), Los magistrados localesde Hispania, Vitoria-Gasteiz, Universidad del País Vasco (en prensa).
EMBAJADES ENHISPANIA: LOS CONFINES SIMBÓLICOS
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Augusto, podemos ver los dos tipos de relación que los romanosestablecen con los pueblosque conquistan: diplomática durante laguerra; y de comunicación política, después de ella. El hecho de quelas fuentes literarias y epigráficas continúen utilizando los mismostérminos para designarlas, dificulta la comprensión del historiadormoderno y le obliga a complicadas filigranas explicativas, pero ayudaa dilucidar también cuál es la cultura diplomática romana que nodistingue los niveles de interlocución al modo contemporáneo
36.
Retomando la noticia inicial sobre esta estancia de Augusto enHispania, su interés es variado en lo que concierne al ámbito de estu-dio de las embajadas y se centra en los siguientes puntos: en primerlugar, en mi opinión, estamos ante la afirmación de un modelo diplo-mático propio, que será el vigente en época imperial que, aunquederiva claramente del de época republicana, presenta algunos rasgosdistintivos específicos. La forma del modelo diplomático que Augustopretende afirmar aparece bien explicitada en lasRes Gestae, dondelas embajadas extranjeras son recibidas directamente por elprin-ceps
37. Esta actitud supone un cambio fundamental con respecto al
modelo del período republicano, perfectamente descrito en su mo-mento por Polibio, en su famoso libro VI, en el cual define la consti-tución romana y afirma que lapolítica exterior de Roma es competen-cia exclusiva del Senado
38. Según este, las representaciones extran-
jeras se desplazan a Roma, para ser atendidas por el Senado, que esquien decide si son recibidas o no. Lo cierto es que ese modelo idealde reparto de competencias diplomáticas, tal y como aparece en eltexto polibiano, había ido evolucionando por la praxis durante toda laépoca republicana, hasta llegar a la afirmación del modelo augústeocuyo asentamiento se pone de manifiesto, precisamente en Hispania,a raíz de las estancias de Augusto enTarraco
39.
36 E. TORREGARAY, «En tornoa ladiplomacia como una forma de interacción en el
Occidenteromano: un estado de la cuestión»,De fronteras a provincias.Interacción eIntegración en Occidente (ss. III-I a.C.), Edicions Universitat de les Illes Balears, Palmade Mallorca 2011, p. 15-30.37
Res Gestae, 31-33.38
POLIBIO, VI, 15-18.39
E. TORREGARAY, «Legationes cívicas y provinciales. La comunicación política entreHispania y Roma en época imperial», E. Ortiz de Urbina (ed.), Los magistrados localesde Hispania, Vitoria-Gasteiz, Universidad del País Vasco (en prensa).
EMBAJADES EN HISPANIA : LOS CONFINES SIMBÓLICOS
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Augusto, podemos ver los dos tipos de relación que los romanosestablecen con los pueblos que conquistan : diplomática durante laguerra ; y de comunicación política, después de ella. El hecho de quelas fuentes literarias y epigráficas continúen utilizando los mismostérminos para designarlas, dificulta la comprensión del historiadormoderno y le obliga a complicadas filigranas explicativas, pero ayudaa dilucidar también cuál es la cultura diplomática romana que nodistingue los niveles de interlocución al modo contemporáneo36.
Retomando la noticia inicial sobre esta estancia de Augusto enHispania, su interés es variado en lo que concierne al ámbito de estu-dio de las embajadas y se centra en los siguientes puntos : en primerlugar, en mi opinión, estamos ante la afirmación de un modelo diplo-mático propio, que será el vigente en época imperial que, aunquederiva claramente del de época republicana, presenta algunos rasgosdistintivos específicos. La forma del modelo diplomático que Augustopretende afirmar aparece bien explicitada en las Res Gestae, dondelas embajadas extranjeras son recibidas directamente por el prin-ceps37. Esta actitud supone un cambio fundamental con respecto almodelo del período republicano, perfectamente descrito en su mo-mento por Polibio, en su famoso libro VI, en el cual define la consti-tución romana y afirma que la política exterior de Roma es competen-cia exclusiva del Senado38. Según este, las representaciones extran-jeras se desplazan a Roma, para ser atendidas por el Senado, que esquien decide si son recibidas o no. Lo cierto es que ese modelo idealde reparto de competencias diplomáticas, tal y como aparece en eltexto polibiano, había ido evolucionando por la praxis durante toda laépoca republicana, hasta llegar a la afirmación del modelo augústeocuyo asentamiento se pone de manifiesto, precisamente en Hispania,a raíz de las estancias de Augusto en Tarraco39.
36 E. TORREGARAY, « En torno a la diplomacia como una forma de interacción en elOccidente romano : un estado de la cuestión », De fronteras a provincias. Interacción eIntegración en Occidente (ss. III-I a.C.), Edicions Universitat de les Illes Balears, Palmade Mallorca 2011, p. 15-30.37 Res Gestae, 31-33.38 POLIBIO, VI, 15-18.39 E. TORREGARAY, « Legationes cívicas y provinciales. La comunicación política entreHispania y Roma en época imperial », E. Ortiz de Urbina (ed.), Los magistrados localesde Hispania, Vitoria-Gasteiz, Universidad del País Vasco (en prensa).
EMBAJADES ENHISPANIA: LOS CONFINES SIMBÓLICOS
473
Augusto, podemos ver los dos tipos de relación que los romanosestablecen con los pueblosque conquistan: diplomática durante laguerra; y de comunicación política, después de ella. El hecho de quelas fuentes literarias y epigráficas continúen utilizando los mismostérminos para designarlas, dificulta la comprensión del historiadormoderno y le obliga a complicadas filigranas explicativas, pero ayudaa dilucidar también cuál es la cultura diplomática romana que nodistingue los niveles de interlocución al modo contemporáneo
36.
Retomando la noticia inicial sobre esta estancia de Augusto enHispania, su interés es variado en lo que concierne al ámbito de estu-dio de las embajadas y se centra en los siguientes puntos: en primerlugar, en mi opinión, estamos ante la afirmación de un modelo diplo-mático propio, que será el vigente en época imperial que, aunquederiva claramente del de época republicana, presenta algunos rasgosdistintivos específicos. La forma del modelo diplomático que Augustopretende afirmar aparece bien explicitada en lasRes Gestae, dondelas embajadas extranjeras son recibidas directamente por elprin-ceps
37. Esta actitud supone un cambio fundamental con respecto al
modelo del período republicano, perfectamente descrito en su mo-mento por Polibio, en su famoso libro VI, en el cual define la consti-tución romana y afirma que lapolítica exterior de Roma es competen-cia exclusiva del Senado
38. Según este, las representaciones extran-
jeras se desplazan a Roma, para ser atendidas por el Senado, que esquien decide si son recibidas o no. Lo cierto es que ese modelo idealde reparto de competencias diplomáticas, tal y como aparece en eltexto polibiano, había ido evolucionando por la praxis durante toda laépoca republicana, hasta llegar a la afirmación del modelo augústeocuyo asentamiento se pone de manifiesto, precisamente en Hispania,a raíz de las estancias de Augusto enTarraco
39.
36 E. TORREGARAY, «En tornoa ladiplomacia como una forma de interacción en el
Occidenteromano: un estado de la cuestión»,De fronteras a provincias.Interacción eIntegración en Occidente (ss. III-I a.C.), Edicions Universitat de les Illes Balears, Palmade Mallorca 2011, p. 15-30.37
Res Gestae, 31-33.38
POLIBIO, VI, 15-18.39
E. TORREGARAY, «Legationes cívicas y provinciales. La comunicación política entreHispania y Roma en época imperial», E. Ortiz de Urbina (ed.), Los magistrados localesde Hispania, Vitoria-Gasteiz, Universidad del País Vasco (en prensa).
Elena TORREGARAY PAGOLA
474
El segundo elemento destacable en la noticia de la recepción deembajadas por parte de Augusto está en la utilización de Tarracocomo escenario diplomático40. Y es que el emperador recibe a las em-bajadas del extremo Oriente en el extremo Occidente, elaborando asíuna escenografía específica en la que la recién pacificada Hispania –Hispania pacata – asume un papel importante para el Princeps,puesto que se convierte en la puerta occidental de Roma y el lugar enel que el emperador asume definitivamente su competencia diplo-mática al erigirse en el receptor de las embajadas extranjeras. ParaHispania, sin embargo, se marca el punto de inflexión definitivo en elque cesa toda relación diplomática con Roma para ser sustituida poruna mera comunicación política, que pivotará, fundamentalmente, entorno a la figura del Princeps, del emperador.
40 J. RUIZ DE ARBULO, « Tarraco. Escenografía… », 31-61 ; I. Arrayás, « Tarraco… »,p. 291-303.
ElenaTORREGARAY PAGOLA
474
El segundo elemento destacable en la noticia de la recepción deembajadas por parte de Augusto está en la utilización deTarracocomo escenario diplomático
40. Y es que el emperador recibe a las em-
bajadasdel extremo Oriente en el extremo Occidente, elaborando asíuna escenografía específica en la que la recién pacificadaHispania–Hispania pacata– asume un papel importante para elPrinceps,puesto que se convierte en la puerta occidental de Roma y el lugar enel que el emperador asume definitivamente su competencia diplo-mática al erigirse en el receptor de las embajadas extranjeras. ParaHispania, sin embargo, se marca el punto de inflexión definitivo en elque cesa toda relación diplomática con Roma para ser sustituida poruna mera comunicación política, que pivotará, fundamentalmente, entorno a la figura delPrinceps, del emperador.
40 J. RUIZ DE ARBULO, «Tarraco. Escenografía…», 31-61; I. Arrayás, «Tarraco…»,
p.291-303.
Elena TORREGARAY PAGOLA
474
El segundo elemento destacable en la noticia de la recepción deembajadas por parte de Augusto está en la utilización de Tarracocomo escenario diplomático40. Y es que el emperador recibe a las em-bajadas del extremo Oriente en el extremo Occidente, elaborando asíuna escenografía específica en la que la recién pacificada Hispania –Hispania pacata – asume un papel importante para el Princeps,puesto que se convierte en la puerta occidental de Roma y el lugar enel que el emperador asume definitivamente su competencia diplo-mática al erigirse en el receptor de las embajadas extranjeras. ParaHispania, sin embargo, se marca el punto de inflexión definitivo en elque cesa toda relación diplomática con Roma para ser sustituida poruna mera comunicación política, que pivotará, fundamentalmente, entorno a la figura del Princeps, del emperador.
40 J. RUIZ DE ARBULO, « Tarraco. Escenografía… », 31-61 ; I. Arrayás, « Tarraco… »,p. 291-303.
ElenaTORREGARAY PAGOLA
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El segundo elemento destacable en la noticia de la recepción deembajadas por parte de Augusto está en la utilización deTarracocomo escenario diplomático
40. Y es que el emperador recibe a las em-
bajadasdel extremo Oriente en el extremo Occidente, elaborando asíuna escenografía específica en la que la recién pacificadaHispania–Hispania pacata– asume un papel importante para elPrinceps,puesto que se convierte en la puerta occidental de Roma y el lugar enel que el emperador asume definitivamente su competencia diplo-mática al erigirse en el receptor de las embajadas extranjeras. ParaHispania, sin embargo, se marca el punto de inflexión definitivo en elque cesa toda relación diplomática con Roma para ser sustituida poruna mera comunicación política, que pivotará, fundamentalmente, entorno a la figura delPrinceps, del emperador.
40 J. RUIZ DE ARBULO, «Tarraco. Escenografía…», 31-61; I. Arrayás, «Tarraco…»,
p.291-303.
Table des matières
Robert BEDON : Avant-propos p. 7-10
Gérard MOITRIEUX : Réflexions introductives p. 11-13
Jérôme FRANCE : En-deçà et au-delà. Confins et périphériesdans l’Occident romain. Exposé de synthèse p. 15-32
Les confins occidentaux dans les sources antiques
Ralph W. MATHISEN : Le statut personnel et juridiquede prouincialis pendant le Bas-Empire p. 35-46
Delphine ACOLAT : Mers, montagnes et déserts des confinsde la terre connue : imaginaire de l’infranchissableet savoirs géographiques p. 47-77
Yasmina BENFERHAT : Un Barbare, à quoi ça sert ? La placedu Barbare dans les Histoires de Tacite p. 79-95
Valentino GASPARINI : « Frapper » les dieux des autres.Une enquête sur quelques émissions numismatiques républicainesdes aires siculo-africaine et ibérique entre hégémonieet reconnaissance identitaire p. 97-132
Confins gaulois
Gérard MOITRIEUX : L’iconographie lapidaire des périphéries est-ellele signe de la résistance à la romanisation de la Gaule ? p. 135-156
Table des matières
Robert BEDON: Avant-propos p. 7-10
Gérard MOITRIEUX: Réflexions introductives p. 11-13
Jérôme FRANCE: En-deçà et au-delà.Confins et périphériesdans l’Occident romain.Exposé de synthèse p. 15-32
Les confins occidentaux dans les sources antiques
Ralph W. MATHISEN: Le statut personnel et juridiquedeprouincialispendant le Bas-Empire p. 35-46
Delphine ACOLAT:Mers, montagnes et déserts des confinsde la terre connue: imaginaire de l’infranchissableet savoirs géographiques p. 47-77
Yasmina BENFERHAT: Un Barbare, à quoi ça sert? La placedu Barbaredans lesHistoires de Tacite p. 79-95
ValentinoGASPARINI:«Frapper» les dieux des autres.Une enquête sur quelques émissions numismatiques républicainesdes aires siculo-africaine et ibériqueentre hégémonieet reconnaissance identitaire p. 97-132
Confins gaulois
Gérard MOITRIEUX:L’iconographie lapidaire des périphéries est-ellele signede la résistance à la romanisation de la Gaule? p. 135-156
Table des matières
Robert BEDON : Avant-propos p. 7-10
Gérard MOITRIEUX : Réflexions introductives p. 11-13
Jérôme FRANCE : En-deçà et au-delà. Confins et périphériesdans l’Occident romain. Exposé de synthèse p. 15-32
Les confins occidentaux dans les sources antiques
Ralph W. MATHISEN : Le statut personnel et juridiquede prouincialis pendant le Bas-Empire p. 35-46
Delphine ACOLAT : Mers, montagnes et déserts des confinsde la terre connue : imaginaire de l’infranchissableet savoirs géographiques p. 47-77
Yasmina BENFERHAT : Un Barbare, à quoi ça sert ? La placedu Barbare dans les Histoires de Tacite p. 79-95
Valentino GASPARINI : « Frapper » les dieux des autres.Une enquête sur quelques émissions numismatiques républicainesdes aires siculo-africaine et ibérique entre hégémonieet reconnaissance identitaire p. 97-132
Confins gaulois
Gérard MOITRIEUX : L’iconographie lapidaire des périphéries est-ellele signe de la résistance à la romanisation de la Gaule ? p. 135-156
Table des matières
Robert BEDON: Avant-propos p. 7-10
Gérard MOITRIEUX: Réflexions introductives p. 11-13
Jérôme FRANCE: En-deçà et au-delà.Confins et périphériesdans l’Occident romain.Exposé de synthèse p. 15-32
Les confins occidentaux dans les sources antiques
Ralph W. MATHISEN: Le statut personnel et juridiquedeprouincialispendant le Bas-Empire p. 35-46
Delphine ACOLAT:Mers, montagnes et déserts des confinsde la terre connue: imaginaire de l’infranchissableet savoirs géographiques p. 47-77
Yasmina BENFERHAT: Un Barbare, à quoi ça sert? La placedu Barbaredans lesHistoires de Tacite p. 79-95
ValentinoGASPARINI:«Frapper» les dieux des autres.Une enquête sur quelques émissions numismatiques républicainesdes aires siculo-africaine et ibériqueentre hégémonieet reconnaissance identitaire p. 97-132
Confins gaulois
Gérard MOITRIEUX:L’iconographie lapidaire des périphéries est-ellele signede la résistance à la romanisation de la Gaule? p. 135-156
TABLE DES MATIÈRES
616
Florian BLANCHARD : La triade capitoline, ses lieux de culteet ses divinités en Gaule romaine p. 157-192
Pierre FETET : Les divinités de la Vôge (département des Vosges,sud de la Lorraine), aux confins de la cité des Leuques p. 193-222
Hélène WALTER : Dieux et déesses dans l'Arc Jurassienaux confins de la Germanie p. 223-249
Christophe DEVALS : Guérande. Un site antique singulieraux limites atlantiques de l’empire p. 251-274
Cristina GANDINI, Laure LAÜT, Simon GIROND, JacquesPÉRICARD, Françoise DUMASY, Philippe CHARNOTET :
Limites et marqueurs du territoire. L'approche de la ciuitasdes Bituriges Cubes p. 275-309
Cécile DOULAN, Stéphanie GUÉDON, David HOURCADE,Laure LAÜT, Gabriel ROCQUE, Sandra SICARD :Cassinomagus (Chassenon Charente) : une « agglomérationde confins » chez les Lémovices ? p. 311-343
Bernard RÉMY : Confins territoriaux et « sanctuaires de confins »dans la cité d’Alba (Ardèche, Narbonnaise)au Haut-Empire ? p. 345-355
François RÉCHIN : Pour une approche positive des espacespériphériques de l’empire romain. L’aquitaine méridionaleà la fin de l’âge du Fer et à l’époque romaine p. 357-391
Georges CASTELLVI, Jérôme KOTARBA :Les premières traces de la culture romainedans la partie orientale des Pyrénées p. 393-410
TABLE DES MATIÈRES
616
Florian BLANCHARD: La triade capitoline, ses lieux de culteet ses divinités en Gaule romaine p. 157-192
Pierre FETET: Les divinités de la Vôge (département des Vosges,sud de la Lorraine), aux confins de la cité des Leuques p. 193-222
Hélène WALTER:Dieux et déessesdans l'Arc Jurassienaux confins de la Germanie p. 223-249
Christophe DEVALS: Guérande. Un site antique singulieraux limites atlantiques de l’empire p. 251-274
Cristina GANDINI, Laure LAÜT, Simon GIROND, JacquesPÉRICARD, Françoise DUMASY, Philippe CHARNOTET:
Limites et marqueurs du territoire. L'approche de laciuitasdes Bituriges Cubes p. 275-309
Cécile DOULAN, Stéphanie GUÉDON, David HOURCADE,Laure LAÜT, Gabriel ROCQUE, Sandra SICARD:Cassinomagus(Chassenon Charente): une «agglomérationde confins» chez les Lémovices? p. 311-343
Bernard RÉMY:Confins territoriauxet «sanctuaires de confins»dans la cité d’Alba (Ardèche, Narbonnaise)au Haut-Empire? p. 345-355
François RÉCHIN: Pour une approche positive des espacespériphériques de l’empire romain. L’aquitaine méridionaleà la fin de l’âge du Fer et à l’époque romaine p. 357-391
Georges CASTELLVI, Jérôme KOTARBA:Les premières tracesde la culture romainedans la partie orientale des Pyrénées p. 393-410
TABLE DES MATIÈRES
616
Florian BLANCHARD : La triade capitoline, ses lieux de culteet ses divinités en Gaule romaine p. 157-192
Pierre FETET : Les divinités de la Vôge (département des Vosges,sud de la Lorraine), aux confins de la cité des Leuques p. 193-222
Hélène WALTER : Dieux et déesses dans l'Arc Jurassienaux confins de la Germanie p. 223-249
Christophe DEVALS : Guérande. Un site antique singulieraux limites atlantiques de l’empire p. 251-274
Cristina GANDINI, Laure LAÜT, Simon GIROND, JacquesPÉRICARD, Françoise DUMASY, Philippe CHARNOTET :
Limites et marqueurs du territoire. L'approche de la ciuitasdes Bituriges Cubes p. 275-309
Cécile DOULAN, Stéphanie GUÉDON, David HOURCADE,Laure LAÜT, Gabriel ROCQUE, Sandra SICARD :Cassinomagus (Chassenon Charente) : une « agglomérationde confins » chez les Lémovices ? p. 311-343
Bernard RÉMY : Confins territoriaux et « sanctuaires de confins »dans la cité d’Alba (Ardèche, Narbonnaise)au Haut-Empire ? p. 345-355
François RÉCHIN : Pour une approche positive des espacespériphériques de l’empire romain. L’aquitaine méridionaleà la fin de l’âge du Fer et à l’époque romaine p. 357-391
Georges CASTELLVI, Jérôme KOTARBA :Les premières traces de la culture romainedans la partie orientale des Pyrénées p. 393-410
TABLE DES MATIÈRES
616
Florian BLANCHARD: La triade capitoline, ses lieux de culteet ses divinités en Gaule romaine p. 157-192
Pierre FETET: Les divinités de la Vôge (département des Vosges,sud de la Lorraine), aux confins de la cité des Leuques p. 193-222
Hélène WALTER:Dieux et déessesdans l'Arc Jurassienaux confins de la Germanie p. 223-249
Christophe DEVALS: Guérande. Un site antique singulieraux limites atlantiques de l’empire p. 251-274
Cristina GANDINI, Laure LAÜT, Simon GIROND, JacquesPÉRICARD, Françoise DUMASY, Philippe CHARNOTET:
Limites et marqueurs du territoire. L'approche de laciuitasdes Bituriges Cubes p. 275-309
Cécile DOULAN, Stéphanie GUÉDON, David HOURCADE,Laure LAÜT, Gabriel ROCQUE, Sandra SICARD:Cassinomagus(Chassenon Charente): une «agglomérationde confins» chez les Lémovices? p. 311-343
Bernard RÉMY:Confins territoriauxet «sanctuaires de confins»dans la cité d’Alba (Ardèche, Narbonnaise)au Haut-Empire? p. 345-355
François RÉCHIN: Pour une approche positive des espacespériphériques de l’empire romain. L’aquitaine méridionaleà la fin de l’âge du Fer et à l’époque romaine p. 357-391
Georges CASTELLVI, Jérôme KOTARBA:Les premières tracesde la culture romainedans la partie orientale des Pyrénées p. 393-410
TABLE DES MATIÈRES
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Confins ibériques
Estelle BEDON : La péninsule ibérique chez les auteursgréco-romains : un Eldorado aux confins de l’Occident p. 413-452
Manuela ALVES DIAS : L’intégration onomastiquedes élites indigènes en Lusitanie p. 453-461
Elena TORREGARAY PAGOLA : Embajadas en Hispania :los confines simbólicos del imperio en Occidente p. 463-474
Confins africains
Aurélie DELATTRE : Les paysages africains dans la littérature latine :perception et représentation d'une zone de confins p. 477-496
Arbia HILALI : L’emploi des troupes de limitanei et des tribuspour la défense des frontières de l’Afrique romaine p. 497-523
Jean-Pierre LAPORTE : Les confins méridionauxde l’Afrique romaine p. 525-568
Khadidja MANSOURI : Les facteurs de l’intégrationdes élites urbaines de Numidiedans le système politique romain p. 569-595
Stéphanie GUÉDON : Les confins des espaces civiquesdans l’Afrique romaine. Quelques éléments de réflexion p. 597-614
Table des matières p. 615-617
TABLE DES MATIÈRES
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Confins ibériques
Estelle BEDON: La péninsule ibérique chez les auteursgréco-romains: un Eldorado aux confins de l’Occident p. 413-452
Manuela ALVES DIAS:L’intégration onomastiquedes élites indigènes en Lusitanie p. 453-461
Elena TORREGARAY PAGOLA:Embajadas en Hispania:los confines simbólicos del imperio en Occidente p. 463-474
Confins africains
Aurélie DELATTRE:Les paysages africainsdans la littérature latine:perception et représentation d'une zone de confins p. 477-496
Arbia HILALI: L’emploi des troupes delimitaneiet des tribuspourla défense des frontières de l’Afrique romaine p. 497-523
Jean-Pierre LAPORTE:Les confins méridionauxde l’Afrique romaine p. 525-568
Khadidja MANSOURI: Les facteurs de l’intégrationdes élites urbaines de Numidiedans le système politique romain p. 569-595
Stéphanie GUÉDON: Les confins des espaces civiquesdans l’Afrique romaine. Quelques éléments de réflexion p. 597-614
Table des matières p. 615-617
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Confins ibériques
Estelle BEDON : La péninsule ibérique chez les auteursgréco-romains : un Eldorado aux confins de l’Occident p. 413-452
Manuela ALVES DIAS : L’intégration onomastiquedes élites indigènes en Lusitanie p. 453-461
Elena TORREGARAY PAGOLA : Embajadas en Hispania :los confines simbólicos del imperio en Occidente p. 463-474
Confins africains
Aurélie DELATTRE : Les paysages africains dans la littérature latine :perception et représentation d'une zone de confins p. 477-496
Arbia HILALI : L’emploi des troupes de limitanei et des tribuspour la défense des frontières de l’Afrique romaine p. 497-523
Jean-Pierre LAPORTE : Les confins méridionauxde l’Afrique romaine p. 525-568
Khadidja MANSOURI : Les facteurs de l’intégrationdes élites urbaines de Numidiedans le système politique romain p. 569-595
Stéphanie GUÉDON : Les confins des espaces civiquesdans l’Afrique romaine. Quelques éléments de réflexion p. 597-614
Table des matières p. 615-617
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Confins ibériques
Estelle BEDON: La péninsule ibérique chez les auteursgréco-romains: un Eldorado aux confins de l’Occident p. 413-452
Manuela ALVES DIAS:L’intégration onomastiquedes élites indigènes en Lusitanie p. 453-461
Elena TORREGARAY PAGOLA:Embajadas en Hispania:los confines simbólicos del imperio en Occidente p. 463-474
Confins africains
Aurélie DELATTRE:Les paysages africainsdans la littérature latine:perception et représentation d'une zone de confins p. 477-496
Arbia HILALI: L’emploi des troupes delimitaneiet des tribuspourla défense des frontières de l’Afrique romaine p. 497-523
Jean-Pierre LAPORTE:Les confins méridionauxde l’Afrique romaine p. 525-568
Khadidja MANSOURI: Les facteurs de l’intégrationdes élites urbaines de Numidiedans le système politique romain p. 569-595
Stéphanie GUÉDON: Les confins des espaces civiquesdans l’Afrique romaine. Quelques éléments de réflexion p. 597-614
Table des matières p. 615-617