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l'upgrade - Free

Date post: 18-Mar-2023
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PRATIQUE P .68 SATELLITE De l’installation de la parabole à la configuration du PC PC Update novembre / dec. 04 n°14 pour choisir, upgrader et booster son PC ! PC Up date Guide de l’ up grade 4 Spécial Stockage Graveurs DVD : Comparatif et guide d’utilisation Raid, réseau Notre guide pratique pour la sécurité et le partage de vos données Disques durs Les bonnes affaires du moment Dossiers bel / lux : 6,5 ¤ CH 9,5 FS - CAN 9 $ - DOM/TOM 6,10 ¤ GR/PORT CONT : 6,40 ¤ - MAR : 65 DH SOS PANNE Que faire quand un PC ne démarre plus GUIDE DACHAT P .20 PRATIQUE P .80 Un antivirus gratuit vaut-il un antivirus payant ? Quels composants changer pour 200, 500 ? Des solutions pour toutes les générations de PC 4 4 4 Moteurs 3D Découvrez le futur de la 3D et de vos cartes graphiques X700, ATI à l’assaut de la 6600 GT LE MAGAZINE 100% HARDWARE ET PRATIQUE
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PRATIQUE P.68

SATELLITEDe l’installation de laparabole à laconfiguration du PC

PCUp

date

novembre / dec. 04 n°14 pour choisir, upgrader et booster son PC !PCUpdateGuide de l’upgrade

4

SpécialStockage

Graveurs DVD : Comparatif et guide d’utilisation

Raid, réseauNotre guide pratique pour la sécurité et lepartage de vos données

Disques dursLes bonnes affaires du moment

Dossiers

bel / lux : 6,5 ¤ CH 9,5 FS - CAN 9 $ - DOM/TOM 6,10 ¤GR/PORT CONT : 6,40 ¤ - MAR : 65 DH

SOS PANNEQue faire quand un PCne démarre plus

GUIDE D’ACHAT P.20

PRATIQUE P.80

Un antivirus gratuit vaut-il un antivirus payant ?

Quels composants changerpour 200, 500 € ?Des solutions pour toutes les générations de PC

4

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Moteurs 3D Découvrez le futur de la 3D et de voscartes graphiques

X700, ATI à l’assaut de la 6600 GT

LE MAGAZINE 100% HARDWARE ET PRATIQUE

38 rue garibaldi, 93100 Montreuil Email : [email protected]

Editeur et Rédacteur en chef : Christian Marbaix Rédacteur en chef adjoint : Jérémy PanzettaOnt participé à ce numéro : M. Scott, David Guillaume, Tridam, Manuel Da Costa, Fabien Husson

Conception graphique : David Benamou - Maquettiste : Cyril AlboAbonnements : PC Update - Service abonnements - BP 1121 - 31036 Toulouse Cedex 01Directeur de la publication : Christian MarbaixPC Update est édité par Tech.Age SAS au capital de 78300 €Principaux actionnaires, Christian Marbaix et Jérémy Panzetta. Siège : 38 rue Garibaldi 93100 Montreuil RCS Bobigny B 442 769 410 Siret : 442 769 410 14. Président : Christian Marbaix

Publicité : AE Media : 8, Rue de Berri 75008 ParisTel 01 41 58 57 57

Directeur de Publicité AE Media Directeur de ClientèleRegis Rérénil 01 41 58 57 82 Pierre Bon 01 41 58 57 87

L’envoi de tout texte, photo ou vidéo implique l’acceptation par l’auteurde leur libre publication dans le journal. Les documents ne sont pasretournés. La loi du 11 mars 1957 n’autorisant aux termes des alinéas2 et 3 de l’article 41 d’une part que « des copies ou reproductionsstrictement réservées à l’usage du copiste et non destinées à uneutilisation collective» et d’autre part que les analyses et courtes citationsdans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation oureproduction, intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteurou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinea premier del’article 40). Cette représentation ou reproduction, par quelques procédéque ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par lesarticles 425 et suivants de l’ancien code pénal.

Textes, photos, vidéo : copyright 2003/04 Tech.Age SAS

Impimeur : N.I.I.A.G Printed in Italy, imprimé en ItalieN° de commission paritaire : 0108k 82571Dépôt légal : troisième trimestre 2004

Distribution : MLP

L’édito est généralement le théâtre de prosesenthousiastes sur tel le nouveauté ou telengouement de la rédaction pour un nouveaujoujou/technologie. Exceptionnellement, celui-ci vacommencer par un petit coup de gueule. Pendantle bouclage sont en effet tombés quelquescommuniqués sur le 3G, laversion européenne du hautdébit mobile, qui permettout de même d’avoir du2.4 Mbps sur votretéléphone portable. Il n’y apas longtemps, nous vousfaisions saliver lors d’unreportage sur le Japon surces offres à 2.4 Mbpsillimitées à moins de 30 ¤par mois. En France, pource prix, vous aurez plus oumoins 2 heures deconnexion selon lesopérateurs. Super non ?Encore une désillusion surles capacités de l’Europe etde la France en particulierà se doter des nouvellestechnologies, après lesatermoiements de la TNT. Ilest pourtant clair qu’à ceprix, on va attendre leWimax hein ;) Qu’à cela ne tienne, nos PC sont toujours là pournous consoler. Ce mois-ci, nous avons eu droit àune déferlante d’excellents jeux dont nous noussommes régalés, et en prime, les cartes graphiquesde milieu de gamme de la nouvelle génération

arrivent pour de bon - et elles sont excellentes.Espérons simplement que les versions AGP soientvraiment là pour Noël. Sinon, dans le pire des cas,il y aura toujours l’ancien haut de gamme à prixbradé pour se consoler ;) A ce sujet, notre articlesur l’upgrade vous donnera peut-être des idées.

Nous l’avons conçu unpeu différemment desprécédentes fois, en nousbasant sur notreexpérience quotidienne.Les questions d’upgradeet de configurationreviennent en effet trèssouvent dans notreentourage et cesvoisins/neveux/amis nesouhaitent passpécialement êtreabreuvés de benchs maisrecevoir des conseilssimples et concrets. Nousavons donc consacrés laplace habituel lementdévolue aux chiffres à desconseils, encore plus deconseils selon plus decas de f igure. Notreleitmotiv ? Aucun PC nedoit finir dans un placard,

et surtout pas celui des lecteurs de PC Update.Alors, à vos tournevis ;)

C.M

PRATIQUE P.68

SATELLITEDe l’installation de laparabole à laconfiguration du PC

PCUp

date

novembre / dec. 04 n°14 pour choisir, upgrader et booster son PC !PCUpdateGuide de l’upgrade

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SpécialStockage

Graveurs DVD : Comparatif et guide d’utilisation

Raid, réseauNotre guide pratique pour la sécurité et lepartage de vos données

Disques dursLes bonnes affaires du moment

Dossiers

bel / lux : 6,5 ¤ CH 9,5 FS - CAN 9 $ - DOM/TOM 6,10 ¤GR/PORT CONT : 6,40 ¤ - MAR : 65 DH

SOS PANNEQue faire quand un PCne démarre plus

GUIDE D’ACHAT P.20

PRATIQUE P.80

Un antivirus gratuit vaut-il un antivirus payant ?

Quels composants changerpour 200, 500 € ?Des solutions pour toutes les générations de PC

4

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Moteurs 3D Découvrez le futur de la 3D et de voscartes graphiques

X700, ATI à l’assaut de la 6600 GT

LE MAGAZINE 100% HARDWARE ET PRATIQUE

My tournevis is rich

PCUp

date

PCUpdate

Le meilleur du hardware 6Synthèse et analyse de l’actu micro

News jeux 12Un excellent cru ce mois-ci !

Cas pratique 16

Le guide de l’upgrade 20de fin d’année de 200 à 500 €Un PC vieillit vite. La durée de vie moyenne d'un ordinateur oscille généralement entre unet deux ans, c'est dire.Heureusement, il est généralement possible de revoir ses capacitésà la hausse en ajoutant ou modifiant certains de ses composants.Voici nos conseils pourobtenir le maximum de performances selon vos activités, au meilleur prix.

Special stockage 381 - Disques dursNos PC ont besoin de toujours plus d’espace de stockage pour les applications et pourcentraliser l’ensemble des données numériques audio, photo, vidéo et data de la maison.Bien que la capacité soit un critère important, d’autres facteurs sont à prendre en comptepour bien stocker ses données. Les performances, la fiabilité, la sécurité ou la mobilité.Nous avons donc sélectionné les meilleurs disques durs 3,5 et 2,5’.

2 - RAIDEnvie de performances, de fiabilité accrue ? Pour le prix d’un deuxième disque dur, leRAID permet d’améliorer les débits et d’augmenter la sécurité des données. Il est aujourd’huisupporté par de plus en plus de cartes mères, reste à savoir comment s’en servir.

3 - Stockage en réseauSi vous avez plusieurs PC à la maison, vous avez aussi probablement un réseaulocal afin de partager la connexion à Internet bien sûr, mais aussi d’échanger desfichiers. Mais lorsque la quantité de fichiers devient trop importante, se pose laquestion du stockage. Plutôt que de simplement ajouter un disque dur dans un PC,pourquoi ne pas installer une nouvelle unité de stockage, ou même un serveur defichiers, directement sur le réseau ?

4 - Graveurs DVDLa dernière génération de graveurs DVD débarque sur le marché avec un argumentde poids, la gravure des médias double couche de 8.5 Go. Quel modèle semble leplus intéressant ? Qu’en est-il de la compatibilité de relecture des médias doublecouche et comment l’améliorer ? Pour répondre à ces questions nous avons mis10 graveurs DL au banc d’essai.

Dossiers

News

SommaireDOSSIER

DOSSIER

P.38

SATELLITEde l’installation de la parabole à la configuration du PC

P.68

COMPRENDRE

P.118

Moteurs 3D Découvrez le futur de la 3D et vos cartes de l’intérieur

ATI à l’assaut de la 6600 GT

SpécialStockageGraveurs DVD : Comparatif et guide d’utilisation

Raid, réseauNotre guide pratique pour la sécurité et lepartage de vos données

Disques dursLes bonnes affaires du moment

Guide d’installation satellite 68Suite au comparatif de cartes TV et satellite du printemps dernier, nous revenonsplus en détail sur la réception satellite. Ce dossier renferme un maximumd'informations concernant l'installation et la configuration du satellite, de la miseen place d'une parabole au paramétrage de la carte PCI.

Mon PC ne démarre plus ? 80Un PC qui ne démarre plus, ça arrive. Pour résoudre les problèmes et diagnostiquer unepanne, il suffit de méthode, de patience et d'un peu de matériel. En tant que passionnéd'informatique, des membres de votre famille et des amis doivent vous demander del'aide régulièrement. Pour gagner du temps, prenez le contrôle de leur PC à distance.

Overclocking avec Ati Tool 90Si vous êtes le possesseur d’une carte basée sur un chip ATI, sachez qu’un autrelogiciel que Powerstrip pourrait vous satisfaire tout autant, sinon plus. Il se nommeAtitool et regorge de bonnes idées…

Configurer Windows pour des enfants 96Confier son ordinateur à ses enfants, c’est prendre le risque de le retrouver en bienpiètre état ! En effet, il n’est pas difficile pour un bambin maladroit d’effacer desdossiers système importants ou de supprimer des applications. Nous allons voircomment brider Windows pour éviter les dérapages et même lui configurer uneinterface ludique sur mesure.

Antivirus gratuit ou payant ? 102Virus, vers, et chevaux de Troie prolifèrent, profitant en grande partie d’Internet pourse répandre, exploitant aussi les différentes failles offertes par un grand nombre delogiciels. S’il est facile de comprendre l’utilité d’un logiciel antivirus, il n’est pas simplede choisir. Pourquoi payer alors que certains antivirus sont gratuits ? Ces versionsgratuites, sont-elles pour autant aussi efficaces que leurs homologues payantes ?

Moteurs 3D : le futur du jeu 118Comment vont se comporter les cartes 3D actuelles dans quelques mois, dans 1 an,dans 2 ans ? Quelles seront les nouvelles fonctions réellement exploitées par les jeux ?Il s'agit là de questions intéressantes à se poser avant d'acheter une nouvelle cartegraphique car les jeux de demain utiliseront les fonctions des cartes d'aujourd'hui !

Comprendre

Pratique

Ati X700 face à la concurrence 128C’était avec impatience que nous attendions les déclinaisons milieu de gamme desnouvelles puces Ati et nVidia, moins performantes mais surtout moins coûteuses.Après nVidia et sa Geforce 6600/6600 GT, ATI dégaine la X700. Laquelle sera éluereine du milieu de gamme ?

ATI 9550 vs nvidia 5200 134Dans le domaine des cartes graphiques, c’est bien souvent les versions haut degamme qui sont mises en avant par les constructeurs, et pour cause : elles cons-tituent la vitrine de leur savoir faire. Et pour 50 ou 100 , qu’est ce qu’on a ?

Comparatifs

abonnement 29 anciens numéros 30

SOS PANNECOMPARATIF

P.80

GUIDE D’ACHAT

P.20

Quels composants changerpour 200, 500 € ?Des solutions pour toutes les générations de PC

Guide de l’upgrade

Que faire quandun PC ne démarre plus

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>NEWSAu sommaire de Hardware Mag 13

ReportageIntel Developer Forum 2004

TestnVidia 6 600 GT Les 6 800 GT ou Ultra de NVIDIA font rêvermais même quelques mois après leur sortie,leur prix n'a guère baissé et la faible productionactuelle de ces puces ne laisse pas espérergrand-chose à court terme. Du reste, encorefaut-il avoir le processeur pour les utiliser, unbien grand mot tant ces GPU sont sous-exploités à de rares jeux près. Mais d'un autrecôté, le fossé entre le haut et le milieu degamme s'est énormément creusé avec cettenouvelle génération. Il était donc temps quecette nouvelle génération NV4* soit déclinéedans des versions plus abordables, les 6 600.

Cas pratique

Dossiers1 Profitez de la HDTV2 Métamorphosez vos DVDVous préparer dès aujourd'hui pour la HDTV,transfigurer la qualité d'image de vos DVD, etmême pourquoi pas encoder vos propresvidéos HD, voici un sujet ambitieux, qui ne lecachons pas, a occasionné un enthousiasmeexceptionnel à la rédaction. Nous avonsrarement été tous aussi passionnés par unenouvelle technologie. Il est vrai que ce n'estpas tous les jours qu'arrive une telle révolution.Voici tout ce qu'il faut savoir pour se prépareret même profiter de la vidéo HD aujourd'hui !

PratiqueDébarrassez-vous des spywares/adwares Nous sommes tous envahis par les Adwareset/ou Spywares, qui sont devenus de véritablessources de revenus pour de nombreuxdéveloppeurs, ainsi que par les dialers ouencore les keyloggers, menaces bien plussérieuses. Alors comment les détecter, leséradiquer et se protéger efficacement ?

Pocket PC et gps : l'arme antiradarDepuis quelque temps, même les réfractairessemblent avoir trouvé un vrai intérêt auxordinateurs de poche, pouvant facilement faire

office de système de navigation GPS àmoindre coût. C'est encore plus vrai à présentque l'on peut s'en servir pour être prévenudes radars. Mais que faut-il donc acheter ?

Recycler un vieux PC en serveur linuxAu lieu de laisser moisir votre vieux PC aufond d'un placard, pourquoi ne pas lui donnerune seconde jeunesse ? Grâce à Linux, vouspourriez en faire un véritable serveur pourhéberger chez vous, entre autres, votre siteInternet, un FTP et votre mail avec, pourquoipas, votre nom de domaine.

Gestion de partitions : méthodes et logicielsQuoi de plus agaçant que de devoir passer dutemps à organiser son espace disque avecWindows alors que certains logicielspermettent de s'en affranchir bien plusaisément ? Faisons donc le tour de cessolutions et de leurs avantages...

Une installation de Windows parfaiteSi l'installation de Windows XP paraîtélémentaire pour beaucoup d'entre nous, il y ade nombreuses astuces à connaître pouraccélérer et améliorer le paramétrage d'unordinateur. Ce guide vous expliquera tout,depuis l'installation de Windows à lasauvegarde du système en passant par lesmises à jour et autres personnalisations.

Son 5.1 et DIVX : encodage et relectureDans les précédents numéros, nous avonsbeaucoup parlé d'encodage vidéo à partir decodecs comme le DivX ou le XviD. Mais saviez-vous qu'il est possible de créer des bandes-son 5.1 compressées de type Ogg, WMA ouAAC pour accompagner ces fichiers vidéo ?C'est ce que nous allons voir dans ce dossier.

DossierLe guide des périphériques sans filPour transmettre des informations à traversles airs, il y a bien longtemps que l'on a trouvéplus rapide et plus fiable que les pigeonsvoyageurs : les ondes radio permettent latransmission des données sur des distancesimportantes, avec des débits élevés, et

coûtent moins cher en graines ! Nous vousproposons un petit tour d'horizon destechnologies permettant de travailler ou de sedétendre, sans fil à la patte.

ComparatifsAMD Sempron : aussi bien que l'Athlon ? Lorsqu'on regarde les gammes desprocesseurs des constructeurs, une chose estévidente : les processeurs haut de gammetels que les Athlon 64 3 800+ ou les Pentium 4560 ont des performances qui nous font tousrêver, mais ils sont absolument inabordables.Quand on pense que pour le même prix vouspouvez investir dans une configuration quasicomplète à base de Sempron, ça laisse àréfléchir. Mais que vaut ce nouveauprocesseur « bas de gamme » AMD ?Découverte...

Les nouveaux logiciels TV et Home CinemaLes mois passent, les logiciels évoluent.myHTPC disparaît, Meedio le remplace, maisil est payant. Que vaut ce nouveaugestionnaire de PC Home Cinema ? Y a-t-ildes alternatives ? Peut-on trouver de bonslogiciels TV sans passer par eux ? Nousessaierons de répondre à toutes vosquestions dans ce comparatif.

TestsCasetek IQ-Eye Un gros boîtier bourré d'astuces

Epox MiniMe EX5-320S Un miniPC hi-fi qui marche !

Ecs 915P-A Une carte mère P4 qui combine AGP et PCIExpress

Linksys Wireless-G Internet Video CameraUne webcam qui fonctionne sans fil et sans PC

Leadtek PVR 2 000 Une carte TV avec compression MPEG2hardware

PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

AMD et le 0,09 micronLes premiers processeurs AMD gravés en 0,09 micron(contre 0,13 actuellement) sont sur le point d’arriver sur lemarché. Les premiers modèles bénéficiant de cette finessede gravure devraient être les Athlon 64 3 000+, 3 200+ et 3500+ en socket 939, et les sempron 3 100+ sur socket 754.Les premiers tests montrent des différences de dissipationthermique par rapport à la génération 0,13 micron, parfois àl’avantage de l’un, parfois à l’avantage de l’autre, il seraitdonc prématuré de se prononcer pour l’instant. Quoi qu’il ensoit, le passage au 0,09 micron n’influencera pas lesperformances. Inutile donc d’attendre l’arrivée de cesprocesseurs pour acheter un Athlon 64, d’autant qu’ilsn’intégreront pas le jeu d’instructions SSE3 comme on l’avaitespéré, mais se contenteront du SSE2 (le SSE3 est intégrédans les processeurs Intel gravés en 0,09 micron, et devraitêtre réservé chez AMD aux processeurs dual core, du moinsdans un premier temps). Les prochains processeurs haut degamme d’AMD, Athlon 64 4 000+ et Athlon FX-55, devraientquant à eux être gravés en 0,13 micron. Puisque nousparlons d’AMD, précisons que les Athlon XP et Duron sontactuellement en train d’être abandonnés, et ne devraientbientôt plus être disponibles dans les boutiques. L’upgradedu CPU n’étant pas toujours le point le plus important d’uneconfiguration, loin de là, il ne faut pas pour autant ignorer labonne vieille plate forme Athlon (ou maintenant Sempron)dont le rapport qualité/prix est toujours au top.

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news>

GeForce 6200 : SM 3.0 en entrée de gamme

D'une manière un petit peu précipitée, et àla surprise générale, NVIDIA a lancé une

déclinaison entrée de gamme de sa nouvellearchitecture : la GeForce 6 200. Cette carte

n'utilise pas le vrai GPU entrée de gamme decette architecture, le NV44, étant donné que celui-ci

semble avoir pris du retard. Il ne sera probablementpas disponible avant février. Ayant besoin d'annoncer

aux investisseurs avoir décliné la gamme Série 6 sur tousles marchés en temps et en heure, NVIDIA a donc décidé

d'utiliser, tout du moins en attendant, le NV43 qui équipe lesGeForce 6 600. La moitié des unités de rendu ont été

désactivées au passage (il reste 4 pixels pipelines), ainsi qu'unegrosse partie de l'Intellisample, qui permet avant tout de réduire le

coût en performances de l'antialiasing, mais les 3 unités detraitement géométriques restent intactes. Les cartes à base de 6200 seront disponibles fin novembre aux mêmes fréquences que la6 600 (à savoir 300 MHz pour le GPU et 275 MHz pour la mémoire)en version 128 et 256 Mo, aux prix de 130 et 150 €. Un prixrelativement élevé étant donné que la 6600, qui dispose du doublede puissance, n'est vendue qu'une vingtaine d'euros de plus.

Elles offrent des performances similaires à celles d'une Radeon 9600 Pro / X600 Pro mais proposent en plus le support des shaders3.0 ainsi qu'un Video Engine très avancé tant en encodage qu'endécodage. Enfin, s'il fonctionne un jour ! En effet, plus de 6 moisaprès le lancement de la 6800, celui-ci n'est toujours pas pris encompte par les drivers. La raison est qu'il est bugué dans les 6 800et ne fonctionne donc pas. Pas de chance pour ceux quicomptaient dessus… NVIDIA indique que les bugs ont été corrigéssur les 6 600 et donc 6 200 mais que les drivers ne sont pas encoreterminés. Nous attendrons cette fois de le voir pour le croire !

Intel ne s’en laisse pas conterIntel ne compte pas laisser AMD s’approprier le marché de l’entrée de gamme,

et sort le Celeron D340, un processeur destiné à concurrencer l’AMDSempron. Le Celeron D340 est cadencé à 2,93 GHz, intègre 256 Ko de

cache et fonctionne sur un bus à 533 MHz. Il est gravé en 0,09 micron etse destine aux plates-formes LGA775. Pour aller avec, Intel ne devrait

pas tarder à présenter son chipset i910GL Express. Celui-ci supportele PCI Express, l’Intel High Definition Audio et incorpore une solution

graphique Intel Graphics Media Accelerator 900. Toujours dansl’optique de ne pas laisser trop de place à AMD, Intel commence

à livrer ses premiers Pentium 4J. Ceux-ci intègrent latechnologie EDB, l’équivalent du NX bit présent sur les

Athlon 64. Un processeur intégrant cette technologie,utilisé conjointement avec le service pack 2 pour

Windows XP de Microsoft, permet de se protégercontre certains virus ou autres programmes nuisibles.

L’EDB sera intégré aux Pentium 4 0,09 micronLGA775 du 520 au 560, et des Celeron 325J, 330J,335J et 340J sont aussi prévus. Toujours chez Intel,

le fondeur annonce à la surprise générale que le Pentium 4 à4 GHz ne verra jamais le jour ! Ce processeur serait trop difficile à

mettre au point, il sera donc remplacé par un Pentium 4 doté de 2 Mo decache (au lieu d’1 Mo), fonctionnant sur un bus à 1 066 MHz (au lieu de 800 MHz).

Autant dire que l’upgrade processeur des plate formes i915/925 actuelles ne va pas être facile.

PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

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Windows Media Center Edition 2005Avec le rapide succès des logiciels parfois gratuits comme Media Portal ou MyHTPC (Meedio), Microsoft se devait de mettre àjour son système d’exploitation Windows Media Center. Parmi les nouveautés, le support de deux tuners TV simultanés est uneavancée importante car elle va permettre de regarder et d’enregistrer deux chaînes différentes simultanément, soit avec deuxcartes TV soit avec une carte TV supportant deux tuners. De tels modèles ont récemment été annoncées par des constructeurscomme AverMedia, nVidia ou Hauppauge et seront proposées prochainement aussi bien aux intégrateurs qu’aux particuliers. Ellesposséderont donc deux tuners TV mais pourront aussi avoir deux puces d’encodage MPEG-2 matérielles. Le systèmed’exploitation est par ailleurs près pour recevoir le HDTV bien que cela ne soit pas pour tout de suite. Son interface a subi un petitlifting et devient encore plus esthétique. MSN y est dorénavant intégré nativement.Malgré ces améliorations, les PC à base de Windows Media Center restent toujours des plates-formes fermées laissant peu deplace à l’upgrade ou à l’optimisation. De plus, l’OS ne propose aucune fonction de Picture in Picture pourtant très pratique, sonformat d’enregistrement vidéo propriétaire MS-DVR empêche la relecture dans une platine de salon ou sur des PC ne disposantpas de la dernière version de Windows Media Player, et il ne peut pas recevoir Canal +. Nos conclusions à propos de WMC sontdonc toujours les mêmes, nous préférons les solutions montées soi-même avec des logiciels comme Medioo, laissant beaucoupplus de marges de manœuvre, et qui peuvent être bien plus complètes et tout aussi efficaces si vous avez la patience de lesconfigurer. Ces programmes multimédias supporteront très certainement la gestion de plusieurs tuners TV dans un avenir proche,comme peut déjà le faire BeyondTV ou SageTV dont nous avons parlé dans un précédent numéro.

Le PCI Express pour Athlon 64 approche

nVidia poursuit avec constance l’évolution de ses chipsetsAMD avec cette fois la version PCI Express du nForce 3,déclinée en nForce4 et nForce4 Ultra. Le nForce4 SLI (quipeut recevoir deux cartes graphiques PCI Express) étantprévu pour une date ultérieure pas encore communiquée.Le nForce4 de base supportera les Athlon 64 et Sempron,et les versions supérieures supporteront les Athlon 64 FXet Athlon 64 sur socket 754, 939 et 940. Le nForce4fonctionnera avec de la mémoire DDR à 400 MHz, etintégrera le SATA, SATA Raid, le son Sound Storm 7.1 et leLAN nVidia. Sur les chipsets nForce4 Ultra et nForce4 SLI,on trouve un pare-feu semi-matériel baptisé Active Armor.Celui-ci devrait assurer une sécurité efficace sans faireaugmenter notablement la charge processeur, la cartemère se chargeant d’une grande partie du travail. Lecontrôleur RAID, intégré à toute la gamme, est lui aussiassez innovant. Il supporte le RAID 0, RAID 1, RAID 0+1,et s’avère capable de combiner des disques SATA et PATAdans une même grappe RAID. Détail pratique : lorsqu’undisque SATA en RAID tombe en panne, son connecteurs’illumine afin de permettre à l’utilisateur d’identifierfacilement et rapidement quel disque doit être changé.Autre nouveauté sympathique : l’utilitaire nTune. Celui-cipermet d’effectuer de nombreux réglages sur la carte, etde mesurer leur impact sur les performances. nTunedevrait aussi permettre le monitoring des différents

composants du PC, l’optimisationautomatique des

paramètres, etl’overclocking duGPU si la cartegraphique est uneGeForce FX.Espérons qu’il soitrepris par lesconstructeurs decarte mères quin’exploitent pastoujours au mieux lespourtants excellentsutilitaires nVidia.

Blu-Ray, HD-DVD, l’avenir du DVD-ROM

La bataille entre Blu-Ray etHD-DVD pour remplacerl’actuel format DVD estfermement engagée. Lesprincipaux acteurs dumarché se joignent petit àpetit à un camp ou à l’autre,mais ne nous leurrons pas :les raisons pour lesquellesune société va supporter unformat plutôt que l’autren’ont pas grand-chose à voiravec ses éventuellesqualités. Rappelons donc lesprincipaux avantages etinconvénients de ces deuxformats. Le Blu-Ray permetde stocker jusqu’à 25 Go dedonnées par couche, et exploite à l’heure actuelle le formatMPEG-2, mais devrait par la suite utiliser le MPEG-4. Le HD-DVD ne permet de stocker que 15 Go de données par couche,mais utilise des formats de compression plus efficaces (MPEG-4et WM9), et s’avère technologiquement plus proche des produitsactuels, ce qui devrait réduire les coûts de fabrication et donc devente. La capacité de stockage supérieure du Blu-Ray pourraitbien faire la différence, d’autant que Sony vient d’annoncer undisque Blu-Ray à huit couches permettant donc de stocker pasmoins de 200 Go ! Un tel disque n’est pas prévu pour demain, etles premiers lecteurs Blu-Ray annoncés pour l’été 2005 nesupporteront qu’une ou deux couches. C’est le cas du graveurprésenté par Pioneer au salon Ceatec, qui permet de graver lesDVD±RW en 4x, les DVD-R DL en 2,4x et les BD-R simple oudouble couche en 2x. Nec et Sony devraient aussi proposer deslecteurs et graveurs internes Blu-Ray (lecteurs au deuxièmetrimestre 2005, graveurs vers la fin de l’année), avec des tarifscompris entre 220 et 365 euros pour un lecteur. Pour promouvoirle HD-DVD, Nec, Sanyo et Memory-Tech vont fonder un groupequi sera ouvert à partir de l’été 2005, et devra tenter d’imposerce format face au Blu-Ray, déjà soutenu par de nombreusessociétés. Nec a aussi présenté un premier lecteur HD-DVD etDVD au salon Ceatec, mais ses spécifications restentmalheureusement inconnues. Côté majors du cinéma, il faut bienavouer que pour l’instant, c’est le BD qui l’emporte.

PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

<10> PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

news>

Baladeurs numériques :l’Ipod mini a de la concurrence

On n’en finit plus de voir apparaître denouveaux baladeurs numériques !

Dernier en date, le Zen Micro de Creative.Celui-ci supporte les formats MP3 et WMA,intègre un tuner FM et un micro afin depouvoir servir de dictaphone. Il pèse 107grammes et se décline en dix couleursdifférentes. Son autonomie est de douzeheures, et il offre 5 Go de stockage pour unprix de 299€. Le Zen Micro devrait êtredisponible au mois de novembre. De soncôté, Archos présente le Gmini XS200.Pesant 120 grammes, il est équipé d’undisque dur de pas moins de 20 Go ! Ilsupporte le MP3, le WMA et le WAV, se pared’un écran LCD en niveaux de gris de 5 cm etdevrait être disponible sous peu pour un prixde 299,99 €. Olympus se lance aussi dans lebaladeur numérique avec la gamme « m:robe», composée pour l’instant de deux modèles.Le MR-500i est un lecteur de fichiers MP3,WMA et de vidéos MPEG-4. Il incorpore unappareil photo numérique de 1,2 mégapixelet reçoit un écran de 9,4 cm affichant unerésolution de 640x480. Il pèse 210 g etpermet de stocker 20 Go de données. Plus àmême de concurrencer l’Ipod Mini, le MR-100i est un baladeur MP3 et WMA pesant100 g, doté d’un disque dur de 5 Go. Onattend aussi l’arrivée du Samsung YH-820,doté d’un disque dur de 5 Go et d’un écrancouleur, qui devrait être disponible à partir denovembre. Il permettra de lire les formatsMP3, WMA et JPEG (pour afficher desphotos), et disposera d’un tuner FM.Il ne reste plus à espérer avec cettedéferlante qu’arrive un format de fichiersuniversel qui pourrait être lu dans tous leslecteurs. Certes, il y a bien le MP3 mais lesvendeurs de musique n’en veulent paspuisqu’il n’est pas protégé. On se retrouvedonc à devoir choisir son site de musique enfonction de son lecteur. Le consommateur estdonc la première victime de cette guerre deformats, Apple abusant même clairement deson succès. Est il judicieux d’accuser lesgens de préférer télécharger leurs MP3pirates quand on leur complique tellement lavie, messieurs les majors ?…

Nouveaux boîtiers chez Arctic Cooling et Antec

Nous connaissons Arctic Coolingpour ses systèmes derefroidissement alternatifs pourcartes graphiques, les VGASilencer. Aujourd’hui, le fabricantsuisse se lance dans la conceptionde boîtiers et propose un produitinnovant : le Silentium T1. S’il estcompatible avec les composantsstandard ATX, ce boîtier proposeun refroidissement original, quis’éloigne de ce que prévoit lanorme. L’alimentation est placée àl’avant, bénéficiant ainsi d’uneentrée d’air froid, elle peut doncêtre refroidie par des ventilateursmoins puissants et fait donc moinsde bruit. L’air frais est aspiré par ledessous et l’arrière du boîtier, etest évacué en haut de la facearrière par deux ventilateursthermorégulés à faible débit.L’alimentation fournie est uneSeasonic, réputée pour son bonrendement et son faible niveausonore. Une boîte en aluminiumsuspendue par des élastiquesenglobe le disque dur pour réduirele bruit et les vibrations de celui-ci.Les cartes d’extension sont fixéespar un mécanisme sans vis, et leslecteurs optiques montés sur desrails. Ce boîtier original, destinéavant tout à minimiser lesnuisances, ne devrait plus tarder àapparaître dans nos contrées pourun prix d’environ 109 €.

Chez Antec, le petit derniers’appelle SLK1650. Ce boîtieraux dimensions réduitesbénéficie du savoir faired’Antec, avec un ventilateur120 mm à l’arrière pour assurerun bon refroidissement ensilence, des rondelles encaoutchouc absorbant lesvibrations des disques durs, unguide d’air en plastique pourdiriger l’air frais vers leprocesseur et une alimentationAntec Smartpower 350 W.Deux versions sont proposées,la version de base de couleurblanche, et le SLK 1650B, decouleur noire. Comptez environ80 € pour l’acquérir, plutôt unebonne affaire donc.

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PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

Sims 2 (EA)

La suite du plus célèbre des simula-teurs de vie n’a mis que quelquesjours pour arriver en tête des ventesde jeux vidéo. Les développeurs nedevaient pas se louper et c’estchose faite puisque ce titre est unevraie réussite. Parmi les nouveau-tés, les graphismes ont naturelle-ment été améliorés pour devenirmême presque trop gourmands.Les personnages possèdent denombreuses expressions faciales etleur animation gagne en réalisme.Le système de création des Simsest de même plus complexe, l’édi-teur de personnages très poussévous permettra de définir le lookvestimentaire et la morphologie devos avatars comme bon vous sem-ble. Les caractères définissantchaque Sims sont plus variés et ilsont dorénavant des envies et descraintes qu’il faudra gérer. Cela per-met de plus guider le joueur dans ledéveloppement de son personnageet le déroulement du jeu. Vos Simspeuvent également vieillir et leur

caractère génétique sera transmis àleur descendance. Côté gameplay,on retrouve les recettes qui ont faitle succès du titre précédent avecquelques optimisations et une inter-face remaniée. On pourra tout demême faire quelques critiquespuisque le contenu ajouté avec lesextensions de Sims n’a pas étérepris intégralement, comme lesanimaux de compagnie par exem-ple ou certains quartiers de la ville.L’IA est par ailleurs perfectible etdes fournitures supplémentairesauraient été appréciables pourdécorer sa maison. Mais au final, sivous aviez aimé le premier opusvous ne pourrez qu’adorer celui-ci.

Warhammer 40k : Dawn of War (THQ)

Tiré du jeu de plateauxGameWorshop, Wahammer 40kest l’un des meilleurs jeux de stra-tégie en temps réel du moment,grâce à un gameplay très prenantet à quelques originalités qui ledétachent des autres titres de

cette catégorie. Comme à l’habitu-de, on retrouve par exemple unsystème de ressources, mais il s’a-git ici soit de points stratégiquesqu’il faudra conquérir pour sedévelopper, soit d’énergie dont vosarmées, véhicules, armes lourdeset bâtiments auront besoin. Unsystème de reliques est également

présent et permet aux joueurs deposséder les meilleures unités.Avec une réalisation de hautevolée, des animations de qualité,une bonne modélisation des uni-tés, des combats spectaculaires etintenses, Warhammer a doncbeaucoup d’atouts. Il a cela ditbeaucoup plus d’intérêt en mode

Le meilleur du jeu, tout frais sorti ou à venir

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multijoueur qu’en solo, là où lacampagne est vite terminée et limi-tée aux Space Marines.

Full Spectrum Warrior (THQ)

Si vous en avez marre des FPS quiréclament essentiellement de bonsréflexes et une bonne précision,Full Spectrum Warrior représenteune alternative intéressante. Eneffet, ici pas question de diriger unavatar, vous serez à la tête d’uneescouade de commandos qu’ilfaudra diriger d’un point de vuestratégique, tout en pouvant suivrel’action par des vues à la troisièmepersonne. Le jeu est très immersif,avec une ambiance soignée et ungameplay qui change de l’ordinai-re, mais on reprochera une actionun peu répétitive et des situationssouvent trop faciles à résoudre.

Fifa 2005 (EA)

Comme tous les ans, EA nous pro-pose un nouvel opus de sonfameux jeu de foot. Et force est deconstater que cette version 2005se bonifie encore avec l’âge. Lesdéveloppeurs ont pris le temps decorriger les quelques défauts dupassé et proposent un FiFa un peumoins orienté arcade qu’à l’habitu-de, même si la prise en main restetrès simple. Les possibilités defeinte ou de contrôle sont pluscomplètes, ce qui améliore forte-ment le gameplay et le plaisir dejeu. Avec un mode multijoueur soi-gné, les licences traditionnellescomplètes, et ces différentes amé-liorations, Fifa 2005 devient donc

une référence dans sa catégorie.Le moteur graphique reste celui dela version 2004, mais l’ambiancesonore a elle été bien enrichie.

Star Wars Battlefront(Activision)

Star Wars Battlefront reprend entout point le principe de jeu d’unBattlefield 1942 avec des mapsgigantesques, de multiples véhicu-les (AT, land speeder.) que l’on peutpiloter à plusieurs, et 4-5 classes depersonnages par famille de prota-gonistes (droids, stormtrooper,wookies…) ayant des fonctionsprédéfinies, (sniper, lance-roquette,blaster lourd…). Malheureusement,bien que le titre n’ait que peu dedéfauts en ce qui concerne l’immer-sion dans l’univers de Star Wars,grâce à une bonne ambiance entre-tenue par d’excellentes modélisa-

tions, des musiques et des sons deblasters bien connus, la balancedes forces en présence est assezmal faite, certains véhicules ont unemaniabilité réduite, et l’IA est relati-vement médiocre. L’intérêt du jeudiminue donc vite au fur et à mesu-re des parties, mais les fans de cetunivers apprécieront.

Counter Strike : Source(Valve)

Counter Strike : Source représenteen quelque sorte le mode multi-joueur de Half-Life 2. S’il n’a pas étébaptisé Counter Strike 2, c’est parcequ’il s’agit de Counter Strike premierdu nom dont le moteur 3D se basesur celui de HL2. L’amélioration gra-phique est donc énorme mais legameplay reste le même, toutcomme les maps et les autres ingré-dients qui ont fait son succès. Lesamateurs ne pourront donc qu’ap-précier, et seront certainementimpatients de voir ce que donnerontles futurs mods développés pour cetitre. On notera que de nouvellesfonctions audio ont été intégréespour avoir un son sur 5 enceintes.

Leisure Suit Larry : magna cum laude (Vivendi)

Enième suite de la série, LesiureSuit Larry Magma Cum Laude vousreplonge dans la peau de ce per-sonnage dont vous devrez mettre àprofit les talents de drague pouremmener le plus de filles dans sonlit. Contrairement aux précédentesversions, le jeu s’éloigne un peu duprincipe du jeu d’aventures pur,

puisque la progression se fait prin-cipalement par le biais de petitsjeux de réflexe et d’action. Malheureusement, la progressionest répétitive et l’on peut s’ennuyerà la longue. Certains pourrontaimer retrouver Larry dans unenouvelle aventure, mais les autrespasseront leur chemin.

Tribes : Vengeance (Sierra)

Tribes premier du nom fait partiede ces FPS qui ne sont intéres-sants qu’à partir du moment oùl’on y joue en réseau, et à beau-coup. Tribes : Vengeance nedéroge pas à cette règle, même siun mode solo est proposé danscette nouvelle version. On y retro-uve le principe de jet pack quicontribue à faire l’une des plusgrandes originalités de ce titre,ainsi qu’une batterie d’armes et devéhicules bien plus complète pourfragguer toujours plus. Une excel-lente alternative aux FPS de stylefuturiste tels que Halo ou Breed.

Rome : Total War (Activision)

Les amateurs des déjà mythiquesTotal War (Shogun et Medieval)peuvent se réjouir de l’arrivée dunouvel opus de cette référencemêlant stratégie en tour par tout etwargame en temps réel (option-nel). Certes, les nouveautés sontpeu nombreuses mais après tout,est-ce un mal ? Le plaisir du jeuest ainsi intact et la reprise destactiques militaires et des spécifi-cités économiques de l’empireromain s’avère réussie, ce qui suf-fit en soi à ne pas avoir l’impres-sion de rejouer les mêmes parties.Les graphismes sont quant à euxde toute beauté avec une cartesomptueuse et une partie 3Dimpressionnante qui n’hésite pasà animer des centaines d’unités.La durée de vie est toujours aussilongue, surtout si l’on gère toutesles batailles soi-même, ce qui peutdevenir complexe durant les pri-ses des villes (débutants s’abste-nir). Le mode multijoueur secontente quant à lui de bataillesindividuelles, oubliant le modecampagne. Il est vrai que dans cecas, une seule partie durerait faci-lement un mois. Pas facile à orga-niser comme Lan Party…

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Le Seigneur des Anneaux :Bataille pour la Terre du Milieu(EA)

Après un premier RTS décevantbasé sur la trilogie du Seigneur desAnneaux et développé par LiquidEntertainment fin 2003, c’est cettefois au tour d’EA de se lancer avecBataille pour la Terre du Milieu. Sion ne devait juger que par lesscreenshots ou les vidéosdisponibles actuellement, ce titrese montre impressionnant tant parsa qualité de modélisation que parles différentes animations despersonnages ou des cinématiques.Reste que nous ne connaissonspas grand-chose de son gameplayet que cela est bien sûr décisifpour savoir si l’on a affaire à unénième RTS sans originalité ou àun titre un peu plus intéressant.

Battlefield 2 (EA)

Contrairement à Battlefield 1942,Battlefield 2 se base à notreépoque. Dans les grandes lignes,le principe de jeu reste le même etil s’agit donc d’un titre qui se joueessentiellement en multijoueur. Pasmoins de 30 cartes serontproposées, et autant de véhiculesparmi lesquels les tanks, leshélicos, les hovercrafts, ou lesavions de chasse. Vous aurez lechoix de jouer avec les armées US,chinoises ou d’Europe de l’Est.Battefield 2 devrait proposer unegrande variété de soldats (assaut,sniper, special ops, ingénieur,antitank…), un peu plus d’élémentsstratégiques, et aura la particularitéde pouvoir faire progresser votreavatar au fur et à mesure desparties pour passer de simple

recrue à un grade de général. Cesrécompenses vous permettrontd’avoir accès à plus d’armes ou de

véhicules.Le titre intégrera par ailleurs unefonctionnalité très intéressanteavec le support natif de la voix surIP via un casque USB. Plus besoind’applications telles queTeamspeak pour le chat vocaldonc. Battlefield 2 est prévu pourle 2e trimestre 2005.

Flat Out (Empire Interactive)

Une chose est sûre, les bandes-annonces vidéo de Flat Out sontd’une excellente efficacité etdonnent envie de découvrir ce titred’un peu plus près. Ce jeu devoitures déjanté, qui rappellera àcertains la série des DestructionDerby, vous met au volant debolides entièrement customisables(moteur, suspensions, tuning.) pourdes courses brutales et endiabléessur des circuits aux décorsinteractifs où presque tous lescoups sont permis. Flat out est l’undes jeux de voitures que nousattendons avec le plusd’impatience et qui donneracertainement lieu à des partiesmultijoueurs mémorables.

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LGA775, vous vous orientezà coup sûr vers un PCcoûteux, mais résolumenttourné vers l'avenir. Si votreportefeuille le permet, c'estdonc une bonne stratégie.De notre point de vue, lei915P est le meilleur choix,sans hésitation. Il présenteun bien meilleur rapport qua-lité/prix que le i925X,puisque ses performancessont quasi identiques pourun prix bien inférieur. Deplus, le i925X impose le pas-sage à la mémoire DDR II, cequi nous semble trop tôt. Lesbarrettes de DDR II n'appor-tent pas grand-chose d'unpoint de vue vitesse pour lemoment, mais elles coûtentle double de celles de DDR.

En ce qui concerne le choixde la carte mère, tous lesconstructeurs les plusconnus ont sorti leurs gam-mes. Le choix peut se faireen fonction de vos préféren-ces personnelles vis-à-visd'une marque précise, maisvous devez d'abord vous

décider quant à la mémoireque vous achèterez. S'il exis-te des cartes mères 100 %DDR avec pas moins de qua-tre emplacements, comme lacarte Asus P5GD1 ou l'AbitAG8, d'autres sont mixtesavec deux slots DDR et deuxslots DDR II, c'est le cas dela MSI 915P Combo et del'Asus P5GDC, sans oublierles nombreuses cartes pré-vues pour ne fonctionnerqu'avec la DDR II, dont lestrès bonnes Asus P5GD2 etGigabyte GA-8I915P-D Pro.Nous ne pouvons bien sûrpas toutes les lister, maisvous devriez déjà trouvervotre bonheur au sein desquelques modèles énoncés.Si vous n'êtes pas très pres-sé et que vous souhaitezprofiter de performancesgraphiques exceptionnelles,vous pourriez attendre l'arri-vée sur le marché, à prixabordable, de cartes mèresavec deux ports PCI Express16x, permettant d'utiliserdeux cartes nVidia GeForce6 600 ou 6 800 en SLI.

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Bonjour. Je suis en train de préparer manouvelle configuration, qui sera à base dePentium 4. Comme je n'ai pas envie detout changer dans quelques mois, je vaisprendre un P4 LGA775. Mais que vaut-ilmieux choisir entre les chipsets i915 eti925 ? La différence de prix est-elle justi-fiée ? Auriez-vous une carte mère à meconseiller ? Merci d'avance.

Par Thomas "M. Scott" Olivaux

Caspratiques

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es disques durs qui ren-dent l'âme ne sont pas,

hélas, des cas isolés. La pro-duction massive de disquestoujours plus volumineux et tou-jours plus rapides a pour effetde les fragiliser quelque peu. Lapremière chose à faire lorsquel'on a un doute (ou même unecertitude) sur une défaillance deson disque dur est de sauvegar-der les données, si c'est encorepossible, puis de lancer l'utilitai-re d'analyse fourni par le cons-tructeur. Toutes les marques enproposent un ; Drive FitnessTest pour Hitachi et IBM,MaxDiag pour Maxtor, SeaToolspour Seagate et Datalifeguardpour Western Digital, pour neciter que les plus connus. Cesoutils, qui sont à utiliser via unedisquette de boot, permettentd'analyser la surface complètedu disque dur et de déterminerl'origine de certains problèmes.S'il y a des secteurs défectueuxpar exemple, vous pouvezgénéralement les isoler et ainsicontinuer d'utiliser le disque durcomme si de rien n'était.Lorsqu'il y a un problème, leprogramme sort généralement

un code d'erreur utilisé par lestechniciens du service tech-nique qui seront en charge de laréparation du disque.

Si le disque dur n'est mêmeplus reconnu par le BIOS,comme dans votre cas, vous nepouvez bien sûr pas lancer leprogramme de diagnostic. Soitla carte électronique de votredisque est défectueuse, soit ledisque ne démarre même plusdu tout. Vous devez donc l'en-voyer en garantie. D'unemarque à l'autre, et selon lesannées, la garantie d'un disquedur oscille entre 1 et 3 ans. Plutôt que d'aller voir votrerevendeur, nous vousconseillons de passer directe-ment par le constructeur dudisque. Ça sera un peu plusfacile et surtout plus rapide.Pour y parvenir, il suffit d'uneconnexion Internet et d'un sautà la poste. Commencez doncpar vous rendre sur le siteInternet du constructeur devotre disque dur (cf. tableau ci-contre) et rendez-vous sur lapartie concernant la garantie.La première étape, quel quesoit le constructeur, consiste àvérifier la validité de la garantiede votre disque, en saisissantnotamment le numéro de sériede l'appareil. Attention, votredisque ne sera pris en compteque s'il a été acheté individuel-lement dans le commerce, etnon récupéré d'un PC deconstructeur. Si tel est lecas, vous devez vous rap-procher du fabriquant del'ordinateur en question.Une fois que vous êtescertain que votredisque est bien cou-vert par la garantie,vous pouvez conti-nuer. Le service enligne vous pose

quelques questionsauxquelles il faudra

répondre pour valider le pro-cessus. Il faut parfois utiliserdes astuces pour continuer !Par exemple, si votre disquedur est physiquement endom-magé au point qu'il ne peutplus passer le logiciel de dia-gnostic, mais qu'il est quandmême identifié dans le BIOS, ilfaut toutefois préciser que ledisque ne démarre plus dutout, sinon vous serez par lasuite obligé d'entrer le coded'erreur correspondant à votrepanne. A la fin, le constructeurvous donne les coordonnéespostales de l'endroit où vousdevez expédier le disquedéfectueux ainsi qu'un numérode type RMA. Le RMA est unnuméro correspondant à uneautorisation de retour de la partdu constructeur. Sans ce der-nier, votre disque ne serait pastraité à son arrivée.

Veillez à bien emballer le disquedur, même HS, si possible dansun emballage d'origine.

N'oubliez pas d'inscrire aumarqueur ou sur un post-it lenuméro RMA, et envoyez-le parcolis. Vous devriez recevoir undisque dur de remplacemententre 10 et 20 jours plus tard.

Selon les marques, les disquesenvoyés sont neufs ou d'occa-sion. Pour ces derniers, la men-tion "Refurbished" ou"Serviceable Used Part" estécrite. Il arrive parfois que vousreceviez un disque dur plusrécent et/ou plus gros que votremodèle, en cas de rupture destock chez le constructeur.

Notez qu'en aucun cas le cons-tructeur n'essaiera de récupérervos données.

L

Mon disque dur vient de lâcher :( Je pense avoir fait tout ce qui était possible au niveau des branche-ments, mais il ne veut plus rien savoir. Il n'est même plus reconnu dans le BIOS. Je l'ai acheté il y a moinsd'un an, je pense donc qu'il est encore garanti. Comment le faire réparer, dois-je retourner chez monrevendeur ? Je suppose qu'il va conserver mon disque des semaines, voire des mois…

PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

Adresses Internet des constructeurs de disques durs :

• Hitachi (IBM) : www.hgst.com• Maxtor : www.maxtor.com• Seagate : www.seagate.com• Toshiba : sdd.toshiba.com• Western Digital : www.westerndigital.com

Pour les disques durs de marque Fujitsu, il faut contactervotre revendeur, c'est la seule méthode.

cas pratiques>

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ffectivement, les barebo-nes n'ont quasiment

jamais de lecteur de disquet-tes, tout comme de nombreuxPC assemblés récemment. Lamise à jour d'un BIOS ou d'unfirmware pose donc problème,a priori, s'il n'existe pas d'utili-taire Windows. Il y a toutefoisdeux astuces qui vous permet-tront de le faire sous DOS.

La première méthode consistetout bêtement à installer unlecteur de disquettes, soit defaçon provisoire en le posant àcôté du PC, soit en achetantun lecteur de disquettes exter-ne sur port USB. Il vous encoûtera 25 à 30 €. La secondesolution, consistant à rendreune clé USB bootable, noussemble plus intéressante. Vousdevez bien sûr posséder uneclé USB, la taille n'ayant stric-tement aucune importance. Sivous hésitiez déjà à en acheterune, c'est une raison de pluspour franchir le pas. Une clé de64 Mo ne coûte plus qu'unedouzaine d'euros et vous pour-rez doubler cette capacité pour15 à 20 €.

Pour booter sur la clé USB, ilfaut tout d'abord vérifier que leBIOS sache booter sur l'USB.C'est le cas de l'immense

majorité des cartes mères deces deux dernières années,donc des barebones. Ensuite,il faut bien sûr que la clé USBsoit bootable, c'est-à-direqu'elle est des fichiers systè-me. Hélas, sous Windows,lorsque vous faites un clic droitsur la clé USB et que voussélectionnez "formater", vousne pouvez cocher la case"Créer une disquette de bootMS-DOS" que pour les bonnesvieilles disquettes 3.5".Certaines personnes ont réussià booter en copiant simple-ment le contenu d'une disquet-te de boot sur la clé USB, maisil semble que ça ne marcheque dans certains cas unique-ment. Notre méthode, à peineplus compliquée, fonctionnedans presque 100 % des cas.

Rendez-vous sur le site de HPet téléchargez l'outil "HP USBDisk Storage Format Tool"destiné, soi-disant, à leurs clésUSB. Il n'est pas facile à trou-ver sur le site du constructeur,c'est pourquoi nous vous don-nons le lien complet. Il s'agit deh18007.www1.hp.com/sup-port/files/hpcpqdt/us/down-load/20306.html. En pratique,cet utilitaire vous permet deformater la clé de la mêmefaçon que l'outil de base de

Windows, mais vous pouvezégalement créer une clé USBbootable. Il faut simplementposséder, dans un répertoirequelconque, des fichiers dedémarrage DOS. Pour cela,vous pouvez les rechercher surInternet ou bien copier, sur unautre ordinateur, le contenud'une disquette de boot.L'utilitaire de formatage HPcrée une partition cachée, detoute petite taille, dans laquellesont stockés les fichiersnécessaires à l'amorçage. Ilcrée également une grandepartition occupant tout l'espa-

ce restant de la cléUSB, c'est celle-ci que vouspourrez voir sous Windowspour y copier des données.Une fois que vous avez bootésur la clé, en ayant pris le soinde la sélectionner au préalabledans le menu de boot de votreBIOS, vous pouvez accéder aucontenu de la partition princi-pale de cette dernière entapant "c:". Notez que vouspouvez reproduire cetteméthode avec d'autres utilitai-res comme l'excellent, maisplus complexe, Winimage(www.winimage.com).

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Hello ! Je rencontre un problème car je souhaitemettre à jour le BIOS de mon barebone, mais iln'y a pas de lecteur de disquettes. Je dois pour-tant démarrer en mode DOS pour y arriver, quepuis-je faire ?

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PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004 <19>

n SLK-900 et unNoiseBlocker S4 sont

deux très bons produits, large-ment dimensionnés pour refroi-dir un Athlon XP 2 500+. Il n'y adonc pas besoin de les changer.En supposant que vous ayezdéjà vérifié que le ventilateurtourne normalement, nous pen-sons simplement que la pâte

thermique a pris un coup devieux et que la poussière quis'est installée dans le radiateurréduit fortement ses capacitésde dissipation. Il faut donc toutdémonter et tout nettoyer. Unefois le radiateur tout propre, pro-fitez-en pour poncer la surfaceinférieure, en contact avec lecore du processeur. Pour ce

faire, utilisezune feuille depapier deverre très fin,de 400 ouplus. Allez-yd o u c e m e n tpour ne pas"creuser" lec u i v r e .

Autrement,vous pou-

vez fixervotre feuille

de papier deverre, non

découpée, sur uneplaque parfaitement

plane, comme un morceaude plexiglas de bonnes

dimensions, et frotter le radia-teur dessus en décrivant descercles ou, encore mieux,des "huit". Au bout de

quelques minutes, les traces

d'usinage auront disparu etvous aurez une surface prochede la perfection. Le toucher doits'en ressentir. Nettoyez ensuitele processeur, enlevez toutes lestraces de vieille pâte thermiqueet appliquez une très fine cou-che de pâte nouvelle. Fixez leradiateur et le ventilateur sur leprocesseur et redémarrez le PC.Grâce au nettoyage du proces-seur et au ponçage du radiateur,vous pouvez gagner plus de10°, si vous n’avez jamais effec-tué ces opérations !

Je rencontre un problème avec mon processeur, un Athlon XP 2 500+. Je l'utilise avec un bon refroidissement,un radiateur Thermalright SLK-900 avec un ventilateur NoiseBlocker S4, et pourtant il chauffe à plus de60° et finit par planter. Je l'ai longtemps overclocké en 3 200+ mais à présent, même en 2 500+ il chauffe. Pensez-vous qu'il soit mort ?

U

Gagnez 1 Go de mémoire Corsair !En nous envoyant une question technique par mail, vous pouvez gagner un kitmémoire Corsair 2*512 Mo TWINX512-3200XL avec une latence record de 2-2-2-5, de quoisérieusement booster les performances de votre PC… La rédaction choisira la question la plus pertinen-te et son auteur recevra le Giga de mémoire !Notez que nous ne pourrons sans doute pas répondre de manière individuelle à toutes les questions !

PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

Un PC vieillit vite. Ladurée de vie moyenne

d'un ordinateuroscille généralemententre un et deux ans,

c'est dire.Heureusement, il est

généralementpossible de revoir sescapacités à la hausse

en ajoutant oumodifiant certains

de ses composants ; iln'est pas nécessaire

de tout changer.Voici nos conseils

pour obtenir lemaximum de

performances, aumeilleur prix.

conseils générauxIl y a toujours de nom-breuses personnes qui

souhaitent booster leur ordi-nateur et, puisque les compo-sants de référence évoluentsans cesse, il est important demettre nos conseils d’upgra-de à jour régulièrement. Cedossier se veut plus concretque jamais, c'est pourquoinous allons détailler la mise àniveau, d'un point de vue desperformances uniquement, deplus de vingt machines préci-ses, représentant une bonnepartie des ventes de ces der-nières années, en sus desconseils d'upgrade géné-riques par lesquels nousallons commencer.

Selon l'âge de votre ordina-teur, la mise à niveau ne seconçoit pas forcément de lamême manière. En effet, si l'a-jout de mémoire vive ou lechangement de carte gra-phique suffit à améliorer lescapacités d'un PC assezrécent, acheté l'hiver dernierpar exemple, il n'en sera pasde même pour une machineâgée de trois ans et plus. Pourles vieux ordinateurs, toutdépend de l'usage que voussouhaitez en faire. Vous pou-vez envisager de lui redonnerun petit coup de jeune sansdébourser beaucoup d'ar-gent, mais vous n'aurez paspour autant un PC récent en

termes de performances. Ilpourra toutefois satisfaire denombreux usages, commeposte Internet ou DivX Boxpar exemple. Si vous désirezle remettre vraiment au goûtdu jour, il faudra changer plusde composants, à commen-cer par la carte mère puisquecette dernière conditionnetoutes les possibilités d'up-grade.

RAM/HDD,le duo

Quelle que soit la machinedont on souhaite améliorer lesperformances, l'ajout de

dossier>

UPGRADEZVOS PCtous les PC ont droit à leur chance !

Par : Thomas "M. Scott" Olivaux

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<21>PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

mémoire vive et le changementdu disque dur système sont sys-tématiquement recommandés,car ce sont des opérations relati-vement faciles et peu coûteuses.Les PC vendus il y a quatre oucinq ans sont généralementéquipés de 128 à 256 Mo deRAM. Aujourd'hui, pour utiliserWindows XP confortablement, ilfaut en avoir 512. Si vous sou-haitez être vraiment à l'aise danstous les cas de figure, mêmepour la retouche d'images enhaute définition ou pour les jeuxles plus gourmands, vous pou-vez tabler sur 1 Go de RAM.Pour ajouter de la mémoire à sonordinateur, il faut tout d'abordvérifier le type de mémoire quevotre carte mère supporte, ainsique le ou les emplacements

disponibles. A l'époque des pro-cesseurs Celeron et Duron despremières générations, desPentium III et des Athlon, le stan-dard mémoire était la SDRAM.Depuis l'arrivée de l'Athlon XP etdu Pentium 4, nous sommespassés à la DDR. Il y a bien sûreu quelques exceptions, sinonce serait trop facile. Ainsi, unebonne partie des premiersAthlon XP a pris place sur descartes mères SDRAM, ainsi queles premiers P4 qui ne tournaientqu'avec de la RAMBUS pour lesstations haut de gamme et avecde la SDRAM pour les PC moinsonéreux. Pour déterminer aveccertitude le type de mémoire, ilvaut mieux s'orienter vers la noti-ce de votre carte mère.Toutefois, il est facile d'identifier

une barrette de SDRAM d'unebarrette de DDR d'un simplecoup d'œil, en comptant le nom-bre d'encoches au niveau duconnecteur. Il y en a deux pour laSDR et une seule pour la DDR.

Vous n'êtes pas sans savoir quepour chaque type de mémoire, ily a également une notion devitesse, qui s'exprime soit enMHz, soit en Mo/s. Pour la SDR,il existait essentiellement desmodules PC66, PC100 etPC133, ce qui correspondait auxfréquences de fonctionnement.Aujourd'hui, quel que soit votreprocesseur, nous vousconseillons d'acheter de laPC133. C'est la moins chère et,comme dit le proverbe, "qui peutle plus peut le moins", vous n'au-

AVEC UN PEU DE JUGEOTE, ILEST POSSIBLE DE FAIREPLUSIEURS UPGRADES EN UNE.PAR EXEMPLE, CETTE CARTERADEON DE LA GAMME ALL-IN-WONDER AMÉLIORE À LAFOIS LES CAPACITÉS LUDIQUESET 3D DE VOTRE ORDINATEUR,MAIS AUSSI MULTIMÉDIA AVECLE TUNER TV INTÉGRÉ ET DESFONCTIONS D'ACQUISITION.

L'ÉCRAN RESTE L'UN DES ÉLÉMENTSLES PLUS CHERS DU PC. C'ESTSOUVENT LUI QUE L'ON PEUTCONSERVER LORS D'UNE UPGRADE.HÉLAS POUR LE PORTEFEUILLE,L'APPEL DE L'ÉCRAN LCD EST TROPFORT POUR BEAUCOUP D'ENTRE NOUS.

<22>

dossier>

rez aucun problème à la fairefonctionner soit à 66, soit à 100,soit à 133 MHz. Pour la DDR,c'est un peu la même chose. Lesbarrettes les plus courantes sontla PC2100 (DDR266), la PC2700(DDR333) et la PC3200 (DDR400).Nous vous conseillons, pour lesmêmes raisons, de prendre uni-quement de la PC3200. Seulesles personnes souhaitant over-clocker des processeurs au-delàde 200 MHz de bus auront inté-rêt à prendre des barrettes plusvéloces (PC3500 ou PC4000).

En ce qui concerne le disquedur, nous distinguons deuxcaractéristiques essentiellesque sont la vitesse et la capaci-té. Ce qui nous intéresse le plusdans le cadre d'un dossierupgrade est, bien sûr, la véloci-té. Au fur et à mesure des

a n n é e s ,

les disques durs vont de plus enplus vite pour transférer lesdonnées et, croyez-nous, l'im-pact sur la vélocité globale d'unordinateur est très perceptible.Par exemple, à machine égale,selon que vous utilisez undisque dur 7 200 tours 2 Mo decache de 1999 ou un disque7 200 tours 8 Mo de cached'aujourd'hui, le temps néces-saire pour démarrer Windows

XP et tout ce qui s'en suit variede plus de 20 % ! La réactivitéde l'ordinateur est égalementmeilleure, tous les menus ettoutes les fenêtres s'affichantplus rapidement, les logiciels sechargeant plus rapidement.C'est encore plus remarquablesi vous avez un très vieuxdisque dur, cadencé à 5 400tours par minute par exemple.Notez que l'âge du disque durest presque plus important queses caractéristiques tech-niques. Bien que nous recom-mandons aujourd'hui d'acheterun modèle avec 8 Mo demémoire cache, dites-vousqu'un 2 Mo construit il y a peusera déjà beaucoup plus perfor-mant qu'un 2 Mo d'il y a troisans. Autre avantage d'uneupgrade de disque dur, elle per-

met d'augmenter l'espace destockage. Non seulement lesgros disques (entre 80 et 200Go) ne coûtent plus très cher,mais vous pourrez sûrementconserver votre ancien disqueen plus. Attention, pour que ladifférence de vitesse se ressen-te, il faut bien entendu configu-rer le nouveau disque en princi-pal et réinstaller le systèmed'exploitation sur ce dernier.

Il y a deux contraintes tech-niques à prendre en compteavant d'acheter un disque dur. Ilfaut tout d'abord vérifier quevotre carte mère, si elle estancienne, puisse accepter lesdisques de grande capacité. Ilexiste quelques BIOS quiposent problème au-delà de 8.4Go, d'autres à partir de 32 Go.Heureusement, bien peu de PCvendus depuis 1999 connais-sent ce genre de désagrément,mais de toute façon il est par-fois possible d'y remédier enmettant le BIOS à jour. Par cont-re, la majorité des cartes mèresvendues jusqu'en 2001 ne peu-vent pas accepter de disquesde plus de 128 Go. Une fois deplus, des BIOS modifiés ou l'a-jout d'un contrôleur IDE sur unport PCI ont permis de contour-

L'UPGRADEMÉMOIRE EST

SOUVENT LEMOYEN LE

MOINS ONÉREUXPOUR GAGNER

DESPERFORMANCES

. C'ESTÉGALEMENT LE

MATÉRIEL LEPLUS FACILE À

INSTALLER.

SI VOUS DEVEZ ACHETER UNDISQUE DUR SYSTÈME, FONCEZSUR LES MODÈLES 7 200 TPM

AVEC 8 MO DE MÉMOIRE CACHE.

PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

LORSQUE VOUS AJOUTEZ DE LA MÉMOIRE À VOTRE PC,SI CE DERNIER EST ASSEZ RÉCENT,

VÉRIFIEZ QUE VOUS N'ALLEZ PAS À L'ENCONTRE DU DUAL BAND.N'OUBLIEZ PAS QUE POUR FONCTIONNER,

LE DUAL BAND UTILISE DES PAIRES DE BARRETTES IDENTIQUES.PAR EXEMPLE, SI VOUS AJOUTEZ UNE TROISIÈME BARRETTE AUX DEUX

PRÉCÉDENTES, LE DUAL BAND NE FONCTIONNERA PLUS.

PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004<24>

dossier>

ner le problème. En fait, pours'assurer que les disques deplus de 128 Go fonctionnent, ilfaut vérifier que la carte suppor-te l'adressage IDE sur 48 bits.L'autre point à prendre encompte est la vitesse du contrô-leur IDE de la carte mère. Lesdisques actuels sont soit enATA100, soit en ATA133, soit enSerial ATA. Les disques SerialATA sont un peu à part etrequièrent un contrôleur SerialATA car leur connectique n'estplus la même. En ce qui concer-ne le Parallel ATA, l'IDE clas-sique en somme, vous pouveztrès bien brancher un disque durATA133 sur un vieux contrôleurATA33 ! Seulement, les disquesmodernes dépassent tous les33 Mo/s, ce qui fait qu'ils serontsous-exploités sur un contrôleurATA33. Il faut au minimum uncontrôleur ATA66 et nousrecommandons un ATA100 pourbien en tirer parti. Quant auchoix entre ATA et Serial ATA,vous pouvez prendre le moins

cher sans hésiter. D'ici quelquesmois, le Serial ATA remplaceracomplètement l’ATA, mais lesdisques ATA ne sont pas dépas-sés d'un point de vue des per-formances, c'est l'essentiel.

CPU, socket and Co

Dès que l'on veut jouer un peuplus sur les performances dontsont capables la RAM et le

disque dur, il faut s'attaquer auprocesseur ainsi qu'a la cartegraphique. Pour ce qui est duprocesseur, nous rencontronsvite les limitations d'une cartemère. En effet, lorsque vousachetez un PC, on vous dit quevous pourrez faire évoluer leprocesseur, mais c'est en fait àmoitié faux. En effet, prenonsl'exemple d'un PC PIII 600 à133 MHz de bus sur socket370. Vous pouvez bien sûr leremplacer par un PIII 1.0 GHz,

LA CONNECTIQUE SERIAL ATA EST CERTES L'AVENIR DU DISQUE IDE,MAIS IL NE FAUT PAS SPÉCIALEMENT SE FOCALISER DESSUS POUR LE MOMENT.

Rappel : tous les processeurs depuis 1999Processeur Nom de code Support Fréquence de bus FréquencesIntel Pentium III Katmai Slot 1 100 puis 133 MHz 450 MHz à 1 GHzIntel Pentium III Coppermine Slot 1 100 puis 133 MHz 550 MHz à 1 GHzIntel Pentium III Coppermine Socket 370 100 puis 133 MHz 500 MHz à 1.13 GHzIntel Pentium III Tualatin Socket 370 133 MHz 1 à 1.4 GHzIntel Pentium 4 Willamette Socket 423 400 MHz 1.3 à 2 GHzIntel Pentium 4 Willamette Socket 478 400 MHz 1.3 à 2 GHzIntel Pentium 4 Northwood Socket 478 400, 533, 800 MHz 1.8 à 3.4 GHzIntel Pentium 4 Prescott Socket 478 800 MHz 2.8 à 3.2 GHzIntel Pentium 4 Prescott Socket LGA775 800 MHz 2.8 à 3.6 GHzIntel Celeron Mendocino Socket 370 66 MHz 233 à 533 MHzIntel Celeron Coppermine Socket 370 66 puis 100 MHz 533 MHz à 1.1 GHzIntel Celeron Tualatin Socket 370 100 MHz 1 à 1.4 GHzIntel Celeron Willamette Socket 478 400 MHz 1.7 à 1.8 GHzIntel Celeron Northwood Socket 478 400 MHz 2 à 2.8 GHzIntel Celeron D Northwood Socket 478 533 MHz 2.4 à 2.8 GHzAMD Athlon Pluto (K7) Slot A 200 MHz 500 à 700 MHzAMD Athlon Orion (K75) Slot A 200 MHz 550 MHz à 1 GHzAMD Athlon Thunderbird Socket A 200 puis 266 MHz 650 MHz à 1.4 GHzAMD Athlon XP Palomino Socket A 266 MHz 1 500+ à 2 100+AMD Athlon XP Thoroughbred Socket A 266 puis 333 MHz 1 700+ à 2 800+AMD Athlon XP Barton Socket A 333 puis 400 MHz 2 500+ à 3 200+AMD Athlon 64 ClawHammer Socket 754 400 MHz 2 800+ à 3 700+AMD Athlon 64 NewCastle Socket 939 400 MHz 3 500+ à 3 900+AMD Duron Spitfire Socket A 200 MHz 600 à 950 MHzAMD Duron Morgan Socket A 200 MHz 900 MHz à 1.3 GHzAMD Duron Applebred Socket A 266 MHz 1.4 à 1.8 GHzAMD Sempron Socket A 333 MHz 2 200+ à 2 800+AMD Sempron Socket 754 333 MHz 3 100+

PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004 <25>

l'ennui, c'est que ce processeurn'existe plus, et que vous nepouvez pas installer le moindrePentium 4 sans changer la cartemère, sans oublier la mémoirevive. Pourquoi donc ? Pourcommencer, les supports phy-siques des processeurs chan-gent. Ensuite, les technologiesévoluent et des cartes mèresavec des chipsets permettantde les supporter sont alorsnécessaires. Reprenons l'exem-ple de notre Pentium III 600MHz à 133 MHz de bus. Il estsur un socket 370. Lorsque lePentium 4 est sorti, il a imposéle socket 423, puis le socket478, récemment remplacé parle socket LGA-775. Vous nepouvez donc pas physiquementinstaller un P4 sur une cartemère PIII. Quand bien même leprocesseur prend place dansun socket, il n'est pas sûr à 100% qu'il puisse y fonctionner ! Eneffet, si vous avez par exempleune carte mère prévue pour lespremiers P4 socket 478 à 400MHz de bus, vous ne pourrezpas vous en servir pour un P4 à533 ou 800 MHz de bus. Durdur… Le tableau ci-contre résu-me les processeurs et les soc-kets qui leur correspondent.

S'il est assez souvent nécessai-re en pratique de changer decarte mère, il ne faut pas s'ima-giner pour autant que cela vaobligatoirement entraîner desdépenses astronomiques. Ilexiste une grande quantité debonnes cartes pour moins de100 €, les premiers prix étantfixés à 35 €. Si votre précéden-te machine utilisait déjà de lamémoire DDR, vous n'aurezpeut-être même pas à racheterde la mémoire. Il faut toutefoisque celle-ci soit assez rapidepour votre nouveau processeuret que vous en possédiez enquantité suffisante. Si l'onaccepte le fait qu'il faille acheterune nouvelle carte mère, il estvrai que la mise en pratique estautrement plus complexe qu'unsimple changement de proces-seur. Non seulement il va falloir

démonter la moitié du PC pourmettre en place la nouvellecarte, mais vous devrez égale-ment réinstaller le systèmed'exploitation, en d'autres ter-mes, formater votre partition C:! D'un point de vue performan-ces, le jeu en vaut la chandelle,et comme nous le disions, lebudget à y consacrer n'est pasnécessairement important.Lorsque vous rachetez un cou-ple carte mère plus processeur,il faut éventuellement racheterde la mémoire, mais tout lereste est récupérable. Le boîtier,les lecteurs/graveurs CD/DVD,le lecteur de disquettes, unéventuel rack multifonction enfaçade, l'écran, le clavier, lasouris… tout. Si votre carte gra-phique est ancienne, construiteen 2001 ou avant, il y a deschances que vous ne puissiezpas la conserver, car l'alimenta-tion du bus AGP est progressi-vement passée de 3.3 V à 1.5 V. Toutefois, si vous franchissez lepas et décidez donc de changercarte mère et processeur, vousavez certainement l'intention

d'acheter également une autrecarte graphique. Comme vousle savez, cette dernière influe defaçon considérable sur les per-formances du PC dès que l'onsouhaite jouer et utiliser de lavidéo. En changeant de cartemère et surtout de carte gra-phique, vous aurez peut-êtreintérêt à reprendre une alimen-tation électrique. Un modèle350 W, si possible de marque,est souhaitable.

RéférencesFinalement, nous distinguonsdeux types d'upgrades : la moinschère, qui consiste à simplementlifter l'ordinateur, et la plus chèrequi ressemble presque à l'achatd'un PC neuf. Pour tous les com-posants que vous devrez acheter,il existe ce que nous appelonsdes références. Il s'agit des pro-duits offrant un excellent rapportqualité/prix, quel que soit leniveau de gamme ou de perfor-mances souhaité. Ces référenceschangent régulièrement, c'estl'une des raisons qui motive larédaction de ce dossier. Auniveau des processeurs,quelques puces sortent du lot.Nous apprécions les derniers

DES CARTES COMME LA RADEON 9 800 PRO SONT DESRÉFÉRENCES DURANT UNE BONNE PARTIE DE LEUR VIE.ELLES SONT AU SOMMET DES PERFORMANCES À LEUR

SORTIE PUIS, AU BOUT DE QUELQUES MOIS, DEVIENNENTDE BONS RAPPORTS QUALITÉ/PRIX.

PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004<26>

dossier>

Duron, 1.8 GHz, qui offrent desperformances respectables et unexcellent potentiel d'overclockingpour la modique somme de 45 €.A peine plus cher, le vieillissantAthlon XP 2 000+ est aussi untrès bon choix. Dès que l'on sou-haite passer à un PC relativementhaut de gamme, il faut atteindreet franchir le cap des 2.5 GHz.L'Athlon XP 2 500+ Barton, pourmoins de 90 €, est un excellentcandidat. Il offre, lui aussi, un bonpotentiel d'overclocking. Si vousdésirez un PC encore plus rapide,nous vous recommandons lesPentium 4 2.8 et 3.0 (170 et 200€), que ce soit en version "C"(Nothwood) ou "E" (Prescott). Lepremier s'overclocke mieux, lesecond est le dernier modèleincluant les extensions SSE3.Enfin, l'Athlon 64 3 200+, pourenviron 180 €, entre égalementdans la catégorie des bons rap-ports qualité/prix.

En ce qui concerne les cartesmères, nous n'allons pas énu-mérer beaucoup de modèles oude marques tellement il en exis-te, mais plutôt les chipsets àchoisir, par processeur. Pour lesAthlon XP et les Duron, la réfé-rence est et reste le nForce2.C'est le plus rapide et le pluscomplet des chipsets pour soc-ket A. Pour l'Athlon 64, le choixest moins évident. Il faut justeéviter le nForce3 150, sous-équipé, mais les nForce3 250 etautres Via K8T800 sont sur unpied d'égalité. Du côté d'Intel, le

chipset i865PE reste une réfé-rence, bien qu'il ait été remplacépar le i915P. Faites attention àce que la carte mère i865PE quevous achetez soit bien compati-ble avec les processeurs de lagénération Prescott, si c'est ceque vous souhaitez (Celeron ouPentium 4). Pour une upgrade àbas prix, des chipsets moinsréputés peuvent également fairel'affaire. Par exemple, les cartesmères Asrock de la gammeK7S8X, vendues entre 30 et 40€, permettent de monter un PCassez véloce pour un prix déri-soire. Cependant, n'espérez pasoverclocker et atteindre des per-formances maximales de cettefaçon. Tous les constructeurs lesplus célèbres de cartes mères sevalent à peu près de nos jours.MSI, Abit et Asus, ainsi queGigabyte, sont les plus populai-res. Pour la mémoire, nousavons déjà énoncé ce que nousprenons comme référence, il s'a-git de la PC3200. Pour lesdisques durs, le choix n'est pasdifficile non plus : il suffit d'opterpour un modèle à 7 200 tours, sipossible avec 8 Mo de cache.Un bon point à Seagate pour lesilence de fonctionnement, unbon point à Hitachi pour le prix,le meilleur compromis étantsûrement Maxtor. Mais les diffé-rences sont si faibles !

Pour les joueurs, la carte gra-phique est également un choixde premier ordre. Son impactsur les performances est énor-me, mais aussi sur le prix del'upgrade ! Pour jouer, il fautinvestir au minimum 100 € danscette dernière, les produitsmoins onéreux étant plutôtréservés à des usages multimé-dias un peu moins exigeants.Pour 100 €, vous obtenez unecarte à base d'ATi Radeon 9 600Pro avec 128 Mo. Cette carte,déjà compatible DirectX 9, per-met de jouer à tout, même si cen'est pas forcément en1024x768 avec les détails gra-phiques au maximum. Notresecond choix est la GeForce FX5900XT, pour moins de 180 €.Nous entrons déjà dans uneautre catégorie de cartes. Plusperformantes encore, les ATiRadeon 9 800 Pro 128 Mo (256bits) sont d'excellents rapportsqualité/prix, pour 200 à 220 €.Au-delà, les performancescontinuent de monter, notam-ment avec les gammes ATi X800et nVidia GeForce 6800, mais lerapport qualité/prix en prend uncoup. Dès qu'elles seront dispo-nibles, les GeForce 6 600 vien-dront certainement remplacerles FX 5900XT et Radeon 9 800Pro dans le segment des cartesentre 150 et 200 €.

Upgrade VS PC neufLa frontière entre l'upgrade et l'achat d'un PC neuf est souvent mince,surtout lorsque l'on change toute la base du PC, c'est-à-dire la cartemère, le processeur et la mémoire. S'il est souvent intéressantd'upgrader, il est tout de même intéressant de se poser la questiondu neuf. Si l'on y prête attention, un PC neuf ne coûte pas beaucoupplus cher qu'une grosse upgrade et présente l'avantage de tout mettreà jour, y compris des périphériques comme le lecteur/graveur deCD/DVD. En conservant votre moniteur, ainsi que le clavier et la souris,vous économisez déjà pas mal d'argent. Il faut donc prendre le tempsd'étudier un maximum de possibilités en fonction de son PC, et peserle pour et le contre.

QUITTE À ACHETER UN PC NEUF, POURQUOI NE PAS PARTIR SUR UN BAREBONE ?ÇA NE COÛTE PAS SPÉCIALEMENT PLUS CHER QU'UN PC CLASSIQUE.

Lancée à l'été 1999, lacarte mère Abit BP6 adéfrayé la chronique avec

ses deux sockets 370. Si vousvous souvenez bien, les PentiumIII n'étaient pas capables defonctionner en SMP (modebiprocesseur), ce sont donc lespetits Celeron qui étaient visés,eux qui ne valaient pas bien cheret s'overclockaient si bien. Hélas,cinq ans ont passé et ce typed'ordinateurs n'est plus au goûtdu jour, loin s'en faut.

A l'aide de notre première upgra-de, un ordinateur équipé d'un oudeux Celeron autour de 400 MHzpourrait bien reprendre du servi-ce en tant que machine de tra-vail, tout à fait capable de lancerdes applications bureautiques etInternet sous Windows XP. Eneffet, une bonne dose de RAM(512 Mo) associée à un disquedur moderne et rapide va accélé-rer très sensiblement la machine.La seconde upgrade part duprincipe qu'il faut changer lecœur de la machine pour vérita-blement revenir au goût du jour.Ainsi, en achetant les quelquescomposants que nous préconi-sons tout en gardant votre boîtier,votre lecteur/graveur et tous vospériphériques (écran, clavier,souris…) vous bénéficierez d'unPC d'actualité plutôt puissant.Rappelons qu'une machine avecdeux processeurs doit utiliser unsystème d'exploitation compati-ble SMP pour en tirer parti. C'est

notamment le cas de Windows 2000 et de Windows XP dans tou-tes leurs versions.

La seconde configuration quenous avons retrouvée, à base dePentium III 600 MHz, est assezsimilaire à la première. Pourtant, àl'époque, il y avait un mondeentre le Celeron 400 MHz et lePentium III 600 ! Sachant quecette machine est toute aussidépassée que la première pourune utilisation moderne, nosconseils de mise à niveau sontrigoureusement les mêmes. Lacarte Abit BH6 est une très bonnecandidate pour l'overclocking. Sivous avez un bon radiateur et unpeu de chance quant au proces-seur, vous pourrez monter jus-qu'à 800 MHz et plus car le chip-set Intel 440BX est généralementstable jusqu'à 133 MHz. Il suffitalors d'avoir de la SDRam PC133et une carte graphique AGP tolé-rante, ainsi qu'un processeurdocile bien entendu.

Rappelons que le 440BX peutaccueillir un maximum de 1 Go.Toutefois, il y a des limitationsquant au support de certainesbarrettes qui restreignent généra-lement la capacité à 768 Mo surles cartes mères qui n'ont que 3emplacements, comme les AbitBP6 et BH6. Les barrettes de512 Mo ne sont pas bien digé-rées par ce dernier. Si nousconseillons d'acheter de laSDRam PC133 alors que le BX

ne supporte que la PC100, c'estessentiellement parce que laPC133, qui peut tourner égale-ment à 100 MHz, coûte aujourd'-hui moins cher. De plus, elle aideen cas d'overclocking.

PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

DE NOMBREUXPARTICULIERS SESONT ESSAYÉS AUBIPROCESSEURGRÂCE À LABP6. ELLEPERMETTAITÉGALEMENTD'OVERCLOCKER.

<27>

Upgrades,en pratique

PENDANTPRESQUE TROIS

ANS, INTEL ETAMD ONT

ABANDONNÉLES SOCKETS

POUR PASSER AUSLOTS. MOTIF

INVOQUÉ :L'INTÉGRATION DU

CACHE L2 DANSLE PROCESSEUR.

Carte mère : Abit BP6 (Intel 440BX)Processeur : 2x Intel Celeron 400 MHzMémoire vive : 256 Mo SDR PC100 (2x 128)Disque dur : 15 Go 7 200 tpm, 2 Mo de cacheCarte graphique : nVidia TNT2 16 Mo

Carte mère : Abit BH6Processeur : Intel PIII 600 MHzMémoire vive : 192 Mo SDR PC133 (128 + 64)Disque dur : 20 Go 7 200 tpm, 2 Mo de cacheCarte graphique : nVidia GeForce256 32 Mo

Configurations initiales

Carte contrôleur ATA133 : 20 €Disque dur 80 Go 7 200 tpm, 2 Mo de cache : 55 €Mémoire SDR 256 Mo PC133 : 35 €

Total : 110 €

Carte mère nForce2 : 70 €Processeur AMD Athlon XP 2 000+ avec ventilo : 60 €Mémoire DDR 512 Mo PC3200 de marque (2x 256 Mo) : 80 €Disque dur 160 Go 7 200 tpm, 8 Mo de cache : 85 €Carte graphique ATi Radeon 9 600 Pro 128 Mo : 110 €Alimentation électrique 350 W de marque : 45 €

Total : 450 €

Upgrades

1999

PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004<28>

dossier>

Duron 700 / Asus A7VLe Duron d'AMD, actuelle-ment en fin de vie, adébarqué en l'an 2000 en

commençant par une fréquencede 600 MHz. Les premiers modè-les ont été très appréciés car leurpotentiel d'overclocking étaitbluffant et leur prix de vente déjàbien inférieur à ceux pratiquéspar le géant Intel.

La carte A7V a été adoptée par denombreux utilisateurs des pre-miers processeurs sur socket A,c'est une excellente carte quipourra accueillir n'importe quelprocesseur AMD dont le FSB estde 100 MHz, c'est-à-dire jusqu'à

l'Athlon 1.2 GHz et le Duron 1.3 GHz après mise à jour duBIOS. Sachant que l'on trouve encore quelques Duron 1.3 envente pour une misère, c'est un premier moyen de booster lesperformances sans y perdre sa chemise. Pour peu que vousayez une A7V133 légèrement plus récente, ou toute autre carteconstruite sur un chipset KT133A et non KT133, vous pourrezinstaller des processeurs à 133 MHz de bus, tous les Athlonjusqu'à 1.4 GHz, mais également parfois quelques Athlon XP.Il faut alors vous documenter sur le site Internet du construc-teur pour voir ce que permettent les mises à niveau du BIOS.

Pour le reste, la recette est assez classique. Plus de mémoi-re, un disque durplus rapide suffisentà transformer un PC.Néanmoins, il n'y apas besoin d'acheterde contrôleur IDE,car il y a déjà unepuce ATA100 surl'A7V et les derniersBIOS supportent lesdisques durs 48 bits(+ de 128 Go). Sivous souhaitez jouerou utiliser de lourdesapplications, vousdevrez alors envisa-ger de changer toutela base en utilisantles conseils de l'up-grade n° 2.

PIII 600 / Asus P3C2000Courant 2000, Intel a sorti les chipsets i810 et i820. Lesecond était le premier à supporter officiellement le bus à133 MHz des Pentium III de la génération Coppermine.

Hélas, les Pentium III ne sont plus vraiment trouvables sur lemarché, excepté en occasion, et les modèles au format slot 1,comme ceux que l'on trouve sur une carte Asus P3C2000(i820), sont encore plus rares que ceux en socket 370. En consi-dérant que l'upgrade du processeur est impossible, il n'y a pasgrand-chose d'autre à faire pour une telle machine, si ce n'estce que nous avons déjà vu un peu plus haut ainsi que sur lapage précédente. Vous pouvez donc envisager de donner uncoup de jeune à votre machine grâce à la mémoire vive et audisque dur, cela permettra de la recycler comme machine detravail, et pourquoi pas comme machine multimédia, sachantqu'un PIII 600 avec une GeForce DDR peut lire tous les formatsaudio et aussi bien les DVD que la majorité des DivX.

Si vous avez un budget un peu plus conséquent, mieux vautremplacer la base de l'ordinateur, ce qui vous donnera unemachine aux presta-tions bien plus inté-ressantes. Si vousdésirez jouer, il vautmieux investir un peuplus que dans l'up-grade n° 2, en rem-plaçant la carte ATiRadeon 9 600 Pro parune 9 800 Pro 128Mo (256 bits) pourquelque 120 € deplus. Un Athlon 2500+ avec uneRadeon 9 800 Pros'en sort dans n'im-porte quel jeu, à l’ex-ception peut-être dutrès exigeant Doom 3.

Carte mère : Asus A7VProcesseur : AMD Duron 700 MHzMémoire vive : 256 Mo PC133Disque dur : 20 Go 7 200 tpm, 2 Mo de cacheCarte graphique : GeForce DDR 32 Mo

Configuration initiale

Carte mère : Asus P3C2000Processeur : Intel Pentium III 600 MHzMémoire vive : 384 Mo (1x 256 Mo + 1x 128 Mo)Disque dur : 30 Go 7 200 tours, 2 Mo de cacheCarte graphique : nVidia GeForce DDR

Configuration initiale

Processeur AMD Duron1.3 GHz (difficile à trouver) 40 €Disque dur 80 Go 7 200 tpm, 2 Mo de cache : 55 €Mémoire SDR 256 Mo PC133 : 35 €

Total : 130 €

Processeur AMD Athlon XP 2 000+ avec ventilo : 60 €Mémoire DDR 512 Mo PC3200 de marque (2x 256 Mo) : 80 €Disque dur 160 Go 7 200 tpm, 8 Mo de cache : 85 €Carte graphique ATi Radeon 9 600 Pro 128 Mo : 110 €Alimentation électrique 350 W de marque : 45 €

Total : 380 €

Upgrades

Carte contrôleur ATA133 20 €Disque dur 80 Go 7 200 tpm, 2 Mo de cache : 55 €Mémoire SDR 256 Mo PC133 : 35 €

Total : 110 €

Processeur AMD Athlon XP 2 000+ avec ventilo : 60 €Mémoire DDR 512 Mo PC3200 de marque (2x 256 Mo) : 80 €Disque dur 160 Go 7 200 tpm, 8 Mo de cache : 85 €Carte graphique ATi Radeon 9 600 Pro 128 Mo : 110 €Alimentation électrique 350 W de marque : 45 €

Total : 380 €

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<31>

PIII 600 / Asus P3C2000Les PC vendus en 2001 ont beau être globalement bien

plus véloces que ceux de 2000 et antérieurs, ils souf-frent pourtant du même problème. Les supports pro-cesseurs et les diverses technologies, le standard

mémoire notamment, ont tellement changé en 2002 queces ordinateurs ne peuvent guère évoluer sans changer,une fois encore, de carte mère. Il convient toutefois de rela-tiviser leurs performances.

Un PC à base dePIII 1 GHz ne pour-ra jamais faire tour-ner de gros jeuxcomme FarCry,même avec unebelle carte gra-phique et beau-coup de mémoire,mais il est encoreapte à beaucoupde choses. Vouspouvez bien sûrenvisager unusage bureautiqueet/ou Internet,connu pour être cequ'il y a de moinsgourmand, vousne sentirez absolument pas de différence face à un P4récent, si vous boostez mémoire et disque dur. Si vous fai-tes un usage intensif d'Excel ou d'une base de données,vous verrez que le PIII 1 GHz est un bon bougre, bien plusrapide que les 400 ou 600 MHz des pages précédentes.Avec sa GeForce2 MX, il permet de visionner tous les filmsen DVD ou DivX sans problème. Ajoutez-lui une carte d'ac-quisition et vous pourrez même vous en servir assez cor-rectement pour du montage vidéo, même si le calcul decertains effets et l'enco-dage des vidéos sont pluslongs que sur une machi-ne neuve.

Pour retrouver des per-formances qui sont plusd'actualité sans tropdépenser, vous pouvezpartir sur une plate-forme nForce2 avec unAthlon XP qui surpasseralargement le PIII et necoûte pas beaucoupd'euros.

Disque dur 80 Go 7 200 tpm, 2 Mo de cache : 55 €Mémoire SDR 256 Mo PC133 : 35 €

Total : 90 €

Processeur AMD Athlon XP 2 000+ avec ventilo : 60 €Mémoire DDR 512 Mo PC3200 de marque (2x 256 Mo) : 80 €Disque dur 160 Go 7 200 tpm, 8 Mo de cache : 85 €Carte graphique ATi Radeon 9 600 Pro 128 Mo : 110 €Alimentation électrique 350 W de marque : 45 €

Total : 380 €

Upgrades

Carte mère : Asus CUSL2Processeur : Intel Pentium III 1.0Mémoire vive : 384 MoDisque dur : 30 GoCarte graphique : nVidia GeForce2 MX

Configuration initiale Athlon 1.4 / Epox 8KTA3+

L'Athlon 1.4 GHz était le haut de gamme AMDavant l'arrivée de l'Athlon XP. Son seul défaut étaitalors de dégager une chaleur bien au-dessus de

ce que nous connaissions jusqu'ici. Il mettait alors à malle PIII qui dépassait péniblement le GHz, alors que lestout premiers P4 n'étaient pas ce que nous pourrionsqualifier d’abordables. Aujourd'hui, comme pour le PIII1.0 GHz, le temps a eu raison de l'Athlon. N'espérez pasl'overclocker, il chauffe bien trop, et c'est le plus grosprocesseur que vous pouvez installer sur votre bonnevieille carte Epox à base de KT133A. Même s'il ne peutrien faire de bon dans les tests DirectX 9.0, le 1.4 GHzépaulé par une GeForce2 GTS peut encore servir pourjouer, à condition que vous ne soyez pas trop exigeant.

Finalement, qu'il s'agisse de configuration Intel ou AMD,les conseils de mise à niveau pour un PC de 2001 sontidentiques. Soit vous décidez de redonner un petit coup

de jeune à la machi-ne par le simpleajout de mémoireSDR (tant que l'onpeut en trouver !)et d’un disque durbeaucoup plusrapide soit vousdécidez de chan-ger le cœur de labête, auquel casla solutionnForce2 + AthlonXP est recom-mandée vu sonexcellent rapportqualité/prix.

LE CHIPSET I815 DE LACUSL2 A RENCONTRÉUN FRANC SUCCÈS. ILFAUT DIRE QUE CECHIPSET CORRIGEAITLES DÉFAUTS DU I820,LE MAL AIMÉ.

Carte mère : Epox 8KTA3+Processeur : Athlon 1.4 GHzMémoire vive : 256 MoDisque dur : 30 Go 7 200 tpmCarte graphique : nVidia GeForce2 GTS 32 Mo

Configuration initiale

Disque dur 80 Go 7 200 tpm, 2 Mo de cache : 55 €Mémoire SDR 256 Mo PC133 : 35 €

Total : 90 €

Processeur AMD Athlon XP 2 000+ avec ventilo : 60 €Mémoire DDR 512 Mo PC3200 de marque (2x 256 Mo) : 80 €Disque dur 160 Go 7 200 tpm, 8 Mo de cache : 85 €Carte graphique ATi Radeon 9 600 Pro 128 Mo : 110 €Alimentation électrique 350 W de marque : 45 €

Total : 380 €

Upgrades

PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

D'ANCIENNES CARTES AU TOPCOMME LA GEFORCE2 SONTAUJOURD'HUI À LA TRAÎNE DANSLES JEUX. NÉANMOINS, LEURSAPTITUDES MULTIMÉDIAS RESTENTEXCELLENTES ET ELLES DISPOSENTDE SUFFISAMMENT DE MÉMOIREPOUR JOUER EN HAUTE RÉSOLUTIONDANS LES TITRES LES MOINSGOURMANDS.

2001

PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004<32>

dossier>

Athlon XP 1 800+ / Gigabyte GA-7VTXH

Achetée début 2002, cette configuration a pris un boncoup de vieux si vous aimez jouer. Si vous ne vous enservez que pour surfer sur Internet et regarder un film

de temps à autre, vous ne devez pas avoir le moindre pro-blème. Le simpleajout d'une barrettede mémoire de 256Mo de DDR permet-tra toutefois degagner en réactivité.

L'installation d'unecarte graphiqueplus récente et plusperformante que laGeForce2 va vouspermettre de jouer àpeu près à tous lestitres sortis sur lemarché, mais vousdevrez baisserquelque peu la qua-lité pour certains.Notre upgrade n° 2quant à elle représente la mise à niveau ultime pour votremachine. En effet, l'Athlon XP 2 600+ est le plus gros pro-cesseur que votre carte mère supporte, et encore, faitesbien attention à prendre les premiers en 266 MHz de bus,car le chipset KT266A ne sait pas fonctionner à 333 MHz

et plus. En associant ce proces-seur plutôt puissant à une cartegraphique de type GeForce FX5900XT ou, mieux, Radeon 9800 Pro, vous aurez une machi-ne performante sans avoir eu àchanger la carte mère. Par cont-re, ça ne servira à rien d'acheterune carte graphique encore plusvéloce. Si l'alimentation ATX devotre boîtier n'est pas très puis-sante, vous aurez peut-êtrebesoin de la changer car les car-tes graphiques sont devenuesde grandes consommatricesd'électricité.

P4 2.0A / MSI 845PE Max

Nous arrivons, à partir du second semestre de2002, en général à des PC qui sont encore relative-ment performants bien qu'âgés de deux ans. Cet

exemple de P4 à 2 GHz et de sa GeForce3 Ti en est la par-faite illustration. Hélas, si vous désirez jouer à FarCry ou àDoom 3 avec un tel PC, ou, plus modestement, à des jeuxcomme Need For Speed Underground, vous devrez toutde même vous contenter des paramètres graphiquespresque minimums.Une simple upgrade d'un peu plus de 200 € vous facilite-ra la vie et, pour un peu plus de 500 €, vous obtiendrezune machine vraiment puissante. La carte mère étant déjàéquipée des connectiques modernes telles que l'USB 2.0,son seul défaut estde ne pas supporterles P4 à 800 MHz.Les processeurs lesplus rapides quevous pouvez doncutiliser sont les 2.8Bet 3.06. Nous trou-vons encore des2.8B en vente, maisil faut se dépêcher.

Faites attention àne pas acheter de2.8A ! Il s'agit desP4 Prescott d'en-trée de gamme,incompatibles avecvotre carte mère.

Carte mère : Gigabyte GA-7VTXHProcesseur : AMD Athlon XP 1 800+Mémoire vive : 256 MoDisque dur : 40 Go 7 200 tpm, 2 Mo de cacheCarte graphique : nVidia GeForce2 GTS 32 Mo

Configuration initiale

Mémoire DDR 256 Mo PC3200 de marque 40 €Disque dur 120 Go 7 200 tpm,2 Mo de cache : 70 €Carte graphique ATi Radeon 9 600 Pro 128 Mo : 110 €

Total : 220 €

Processeur AMD Athlon XP 2 600+ FSB266 : 85 €Mémoire DDR 256 Mo PC3200 de marque : 40 €Disque dur 200 Go 7 200 tpm,8 Mo de cache : 105 €Carte graphique ATi Radeon 9 800 Pro 128 Mo (256 bits) : 210 €

Total : 440 €

UpgradesCarte mère : MSI 845PE MaxProcesseur : Intel Pentium 4 2.0AMémoire vive : 256 MoDisque dur : 60 Go 7 200 tpm, 2 Mo de cacheCarte graphique : nVidia GeForce3 Ti200 64 Mo

Configuration initiale

Mémoire DDR 256 Mo PC3200 de marque 40 €Disque dur 120 Go 7 200 tpm,2 Mo de cache : 70 €Carte graphique ATi Radeon 9 600 Pro 128 Mo : 110 €

Total : 220 €

Processeur Intel Pentium 4 2.8B 170 €Mémoire DDR 256 Mo PC3200 de marque : 40 €Disque dur 200 Go 7 200 tpm,8 Mo de cache : 105 €Carte graphique ATi Radeon 9 800 Pro 128 Mo (256 bits) : 210 €

Total : 525 €

Upgrades

L'ATHLON XP A EUUNE TRÈS LONGUECARRIÈRE.BONNE NOUVELLE,LES CARTES MÈRESCONÇUES POUR CEPROCESSEUR ONTGÉNÉRALEMENT UNBON POTENTIELD'ÉVOLUTION(DE 1 500+ À 2 600+ PAR EXEMPLE).

LES CHIPSETS INTEL 845EPUIS 845PE ONTVÉRITABLEMENT LANCÉ LEPENTIUM 4. ILS SONTENCORE TRÈS INTÉRESSANTS,MAIS NE PEUVENT PASFONCTIONNER À 800 MHZDE BUS, MÊMEOVERCLOCKÉS.

2002

<33>

Si vous avez acheté votre PC l'an passé, il ne doitpas être vraiment dépassé. Entre nous, heureuse-ment ! Comme nous allons le voir, il n'y a pas

beaucoup à dépenser pour le remettre au goût du jour.Nous commençons par les configurations à base deprocesseurs AMD, les configurations Intel seront trai-tées à la page suivante.

La majorité des cartes mères vendues depuis 2003sont capables de faire fonctionner les processeurs à333 MHz de bus. La majorité de celles à base du chip-set nForce2 de nVidia peuvent même utiliser le bus 400MHz des plus puissants Athlon XP. Ceci signifie quevous pouvez installer n'importe quel nouveau proces-seur, Duron, Sempron (version socket A) ou Athlon XP.L'utilisation d'un nouveau processeur impose générale-ment l'installation d'un BIOS plus récent, ce qui n'estpas une étape très compliquée, car les derniers modè-les sortis n'existaient pas encore au moment de la misesur le marché des cartes mères de cette époque. C'estnotamment le cas des Athlon XP Barton et, dernière-

ment, des Sempron. Les cartes mères des configura-tions que nous avons sélectionnées pour représenterl'année 2003 utilisent, respectivement un chipset VIAKT333 et KT400. La seule véritable différence résidedans le fait que le KT400 sait exploiter la mémoirePC3200, alors que le KT333 ne la fait fonctionner qu'enPC2700 (333 MHz). Pour une upgrade pas trop chère,qui permettra tout de même de faire fonctionner cor-rectement l'ensemble des programmes PC d'aujourd'-hui, il faut envisager de débourser entre 220 et 270 €selon sa machine d'origine. En effet, si un propriétaired'Athlon XP 2 000+ peut se permettre de conserver sonprocesseur, il est fortement recommandé de le changersi vous avez moins qu'un 1 800+ ; c'est notamment lecas de notre machine n° 1 et de son Duron 1.3 GHz.

Pour le reste du PC, rien de très original. Nousconseillons comme toujours de passer à 512 Mo deRAM et d'installer un disque dur système à la fois plusgrand et plus véloce. Au niveau de la carte graphique,une "petite" Radeon 9 600 Pro ou 9 600 XT sera déjàbien plus rapide que toutes les GeForce4 MX et un peu

plus performante queles GeForce4 Ti.Par rapport à laRadeon 9 500Pro de la configu-ration n° 2 enrevanche, il n'y arien à gagner. Sivous voulez êtrevraiment à l'aisedans les jeuxmodernes, uneRadeon 9 800 Proest conseillée. Aurisque de nousrépéter, ne dés-équilibrez pasvotre PC. La 9800 Pro serait parexemple sous-exploitée avec leDuron 1.3 GHz.

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PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

(config. 1 : Processeur AMD Athlon XP 2 000+ avec ventilo : 40 €)Mémoire DDR 256 Mo PC3200 de marque : 40 €Disque dur 120 Go 7 200 tpm, 8 Mo de cache : 70 €(config.1 : Carte graphique ATi Radeon 9 600 Pro 128 Mo (256 bits) : 110 €)

Total : 110 € (config. 1 : 270 €)

Processeur AMD Athlon XP 2 600+ Barton avec ventilo : 90 €Mémoire DDR 256 Mo PC3200 de marque : 40 €Disque dur 200 Go 7 200 tpm,8 Mo de cache : 105 €Carte graphique ATi Radeon 9 800 Pro 128 Mo (256 bits) : 210 €

Total : 445 €

Upgrades

Carte mère : MSI KT4-VProcesseur : AMD Duron 1.3 GHzMémoire vive : 256 MoDisque dur : 40 Go 7 200 tours, 2 Mo de cacheCarte graphique : nVidia GeForce4 MX

Carte mère : Abit AT7 Max2Processeur : AMD Athlon XP 2 000+Mémoire vive : 512 Mo (2x 256)Disque dur : 80 Go 7 200 tours, 2 Mo de cacheCarte graphique : ATi Radeon 9 500 Pro

Configurations initiales

2003AMD

LES CARTESGRAPHIQUES DE 2003NE SONT VRAIMENTDÉPASSÉES QUE PAR LESCARTES DE TOUTESDERNIÈRESGÉNÉRATIONS, HORS DEPRIX. LES CARTESSORTIES DEPUIS (GAMME9 600 ET 9 800 CHEZATI) NE SONT QUE DESIMPLES ÉVOLUTIONSPAR RAPPORT AUX 9500 ET 9700, ET NEJUSTIFIENT PAS UNCHANGEMENT.

PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004<34>

dossier>

Chez Intel, la mise à niveau d'un PC de 2003 ressembleétrangement aux méthodes que nous conseillons pourAMD. Il est vrai que les PC vendus l'an dernier sont, pour

certains d'entre eux, très puissants. Souvenez-vous, nousavions déjà jusqu'à 3.2 GHz et des GeForce FX5950 Ultra oudes Radeon 9800XT au programme vers la fin de l'année !Toutefois, tout le monde n'ayant pas eu la chance de pouvoirs'offrir la crème du matériel PC, voici ce que vous pourriez fairesi vous avez l'un des deux PC suivants.

Dans le premier exemple, il s'agit d'une machine qui dateplutôt du début de l'année, relativement performante à cetteépoque, même si la GeForce4 Ti avec déjà fait son temps àce moment-là. Aujourd'hui, la principale upgrade pour unetelle machine va justement consister à changer cette cartevidéo pour une plus puissante. Nous recommandons égale-ment un disque dur plus performant pour parfaire le tout. Si

vous souhaitez aller plus loin, sans pour autant changer decarte mère, un processeur P4 2.8B nous semble idéal. Il estdéjà puissant "à la base", mais il offre également un excel-lent potentiel d'overclocking, surtout s'il est installé sur une

carte mère Abit de la sérieIT7. Vous pourrezassez facilement pas-ser le bus de 533 (133)à 664 (166) MHz etainsi dépasser les 3.4GHz ! Mais il faut vousdépêcher, les derniersP4 2.8B sont en venteactuellement, le bus à533 MHz étant aban-donné par Intel.Les configurationsIntel vendues vers lafin 2003 ont presquetoutes intégré descartes mères à basede chipset Intel865PE ou 875P. Cesderniers apportaientdeux nouveautés

majeures, à savoir le bus système à 800MHz pour la troisième génération de P4Northwood puis pour les P4 Prescott,ainsi que la gestion de la mémoire dualband. Pour ces configurations, générale-ment il n'y a pas grand-chose à changer,elles sont assimilables aux PC vendus en2004. Seuls les processeurs 2.4C peuventêtre remplacés avantageusement par un3.0C ou un 3.2C. Si votre carte graphiqueétait déjà performante à l'époque, commela Radeon 9 700 Pro de notre exemple, iln'y a pas d'intérêt à la changer pour une 9800 Pro ou XT d'ATi ou même une FX5950Ultra de nVidia. Seules les cartes des nou-velles générations, encore très chères,apporteront des gains sensibles.

LA GEFORCE4 TI4200 EST AUJOURD'HUI LE STRICT MINIMUMÀ AVOIR POUR ESPÉRER JOUER À N'IMPORTE QUEL TITRE.

CONÇUE POUR DIRECTX 8, ELLE MONTRE CLAIREMENT SES LIMITESDANS LES JEUX RÉCENTS, MAJORITAIREMENT DIRECTX 9.

LA MÉMOIRE A TOUJOURS ÉTÉ L'UN DES COMPOSANTS CLÉS DU PC.IL FAUT AUJOURD'HUI UNE CAPACITÉ DE 512 À 1 024 MO.

PRIVILÉGIEZ LES GRANDES MARQUESPOUR ÉVITER TOUT PROBLÈME D'INCOMPATIBILITÉ.

Carte mère : Abit IT7 Max2Processeur : Intel Pentium 4 2.4BMémoire vive : 512 Mo (2x 256)Disque dur : 80 Go 7 200 tpm, 2 Mo de cacheCarte graphique : nVidia GeForce4Ti4200

Carte mère : Asus P4P800Processeur : Pentium 4 2.8CMémoire vive : 512 Mo (2x 256)Disque dur : 120 Go 7 200 tpm, 2 Mo de cacheCarte graphique : ATi Radeon 9 700 Pro 128 Mo

Disque dur 200 Go 7 200 tpm,2 Mo de cache : 105 €(config. 1 : Carte graphique ATi Radeon 9 800 Pro 128 Mo (256 bits) : 210 €)

Total : 105 € (config. 1 : 315 €)

(config. 1 : Processeur IntelPentium 4 2.8B : 170 €)Mémoire DDR 512 Mo PC3200 de marque (1x 512 pour la config. 1, 2x 256 pour la config. 2): 80 €Disque dur 200 Go 7 200 tpm,8 Mo de cache : 105 €Carte graphique nVidia GeForce 6800GT 256 Mo : 340 €

Total : 525 € (config. 1 : 695 €)

Upgrades

2003

intelConfiguration initiale

<35>

2004, Athlon XP 2 500+ Barton /Abit NF7-S

Les PC à based'Athlon XP 2 500+se sont très bien

vendus depuis un an. Eneffet, ce processeur réunitde nombreuses qualités :le prix, la vélocité et unexcellent potentiel d'over-clocking. Avant de parlerd'une sérieuse upgrade,parlons justement over-clocking. Si vous ne vousy êtes pas encore essayé,sachez que la majoritédes 2 500+ peuvent égaler un 3 000+ (130 € aujourd'hui encore)et bon nombre fonctionnent à la fréquence du 3 200+ à 400 MHzde bus (plus de 150 €). Vous n'aurez qu'à acheter un bon refroi-dissement à air, pour environ 40 €, pour y parvenir.

Le reste de la mise à niveau est classique, à commencer par unajout de mémoire. Dans le cas de ma NF7-S et de bon nombrede cartes mères nForce2, vous allez toutefois vous retrouver faceà un dilemme, car il n'y a que trois emplacements de mémoire.Vaut-il mieux garder les 512 Mo (2x 256) et ainsi garder le gain deperformances du dual band ou vaut-il mieux passer à 1 Go deRAM, grâce à l'achat d'une nouvelle barrette de 512 qui aura poureffet d'annuler le dual band ? Les plus riches pourront retirer leursdeux barrettes de 256 et les remplacer par deux de 512. Sinon,tout dépend de l'utilisation que vous faites de votre PC. Le Go demémoire n'est pas encore très important. Vous le sentirez si vouslaissez régulièrement des applications ouvertes, même en jouant,comme Outlook, ICQ, MSN et compagnie. Sachez aussi que lesjeux sont de plus en plus gourmands. Charger certains niveauxde FarCry prend 70 % moins de temps avec 1 Go de mémoire !Cependant, pour la majorité des utilisateurs, il n'y aura pas unegrande différence entre 512 Mo dual band et 1 Go simple band,autant éviter une dépense "peu utile" dans ce cas. Mieux vautinvestir alors dans une belle carte graphique.

2004, Athlon 64 3 200+ /MSI K8T Neo

La mise à niveau d'une configuration qui est déjà trèspuissante n'est pas chose aisée finalement. Surtoutque nous parlons bien sûr d'une mise à niveau des

performances, et non des fonctionnalités. Si c'était le cas,vous pourriez vous acheter un nouveau graveur de DVD ou,un second écran pour profiter des joies de l'affichage multi-moniteur. D'un point de vue vitesse pure, en dehors de la tra-ditionnelle upgrade mémoire, il va falloir dépenser beaucoupd'argent, essentiellement au niveau de la carte graphique.

Nous ne pensons pas qu'il soit inté-ressant de changer de processeur.Certes, il existe bien un Athlon 64 3400+ sur socket 754, il y a même un 3700+. Le premier ne vous apporterapresque rien, tandis que le secondcoûte beaucoup trop cher, 550 €, pourla différence de performances.Lorsque ce dernier sera passé sous labarre des 300 €, nous pourrons envi-sager une upgrade CPU intéressante.

En sus d'une carte graphique derniercri, vous pouvez investir dans des bar-rettes de mémoire haut de gamme. Enutilisant de bons timings tels que 2-3-3-5 au lieu des clas-siques 2.5-5-5-7, vous gagnerez 1 à 5 % de performancesdans toutes vos applications, jeux compris, et cela coûtemoins cher qu'un Athlon 64 3 700+. Il y a plusieurs modèlesde barrettes à recommander, dont les désormais classiqueset indétrônables Corsair TwinX LL, ou les toutes nouvelles XLencore plus rapides (2-2-2-5).

Carte mère : Abit NF7-SProcesseur : AMD Athlon XP 2 500+ BartonMémoire vive : 512 MoDisque dur : 120 Go 7 200 tpm, 2 Mo de cacheCarte graphique : ATi Radeon 9 600 Pro 256 Mo

Configuration initiale

Carte graphique ATi Radeon 9 800 Pro 128 Mo (256 bits) : 210 €

Total : 210 €

Processeur AMD Athlon XP 3 200+ Barton 400 MHz de bus : 160 €Mémoire DDR 512 Mo PC3200 de marque : 80 €Carte graphique GeForce 6 800 128 Mo : 290 €

Total : 530 €

Upgrades

LA CARTE ABIT NF7-SINTÈGRE L'EXCELLENTCHIPSET NFORCE2POUR PROCESSEURSAMD. VOUS POUVEZ YINSTALLER TOUSLES PROCESSEURSSOCKET A.

Carte mère : MSI K8T NeoProcesseur : AMD Athlon 64 3 200+ (1 Mo de cache L2)Mémoire vive : 512 MoDisque dur : 160 Go 7 200 tpm, 8 Mo de cacheCarte graphique : ATi Radeon 9 800 Pro 128 Mo (256 bits)

Configuration initiale

Mémoire DDR 1 Go (2x 512) PC3200 hautes performances (retirer les anciennes barrettes) : 320 €

Total : 320 €

Mémoire DDR 1 Go (2x 512) PC3200 hautes performances (retirer les anciennes barrettes) : 320 €Carte graphique GeForce6 800 GT 256 Mo : 340 €

Total : 660 €

Upgrades

2004AMD

VOUS ÊTES DEPLUS EN PLUSNOMBREUX ÀOPTER POUR LASOLUTIONATHLON 64. ENDEHORS DUDILEMME SOCKET754 VS SOCKET939, C'EST UNEEXCELLENTEPLATE-FORME,QUI PEUTÉGALEMENTSERVIRD'UPGRADE SIVOTRE PC ESTVRAIMENTANCIEN.

PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

dossier>

P4 3.0C / Abit AI7

Si vous possé-dez une machi-ne à base de P4

3.0C sur une cartemère Abit AI7, toutcomme pour la précé-dente configuration àbase d'Athlon 64, il vafalloir sortir le grand jeupour sentir une belledifférence de perfor-mances. Une fois deplus, le coût de l'upgra-de s'en ressent. Dansun premier temps,vous pouvez vous contenter d'ajouter un peu de mémoire et depasser à une carte graphique plus puissante. Si vous avez peurque la différence ne se fasse pas suffisamment sentir, bien que laGeForce 6 800 soit déjà franchement plus performante que votreprécédente carte graphique, vous devez en prendre une encoreplus véloce et opter pour le processeur qui va avec. A ce sujet,prenez le plus gros qui se monte sur votre carte mère, à savoir le3.4C. Il nous paraît déraisonné de changer de carte mère pourpasser à une plate-forme i915/i925, car les coûts engendrés sontbien trop importants. N'oubliez pas que vous possédez égale-ment l'une des cartes mères qui ont le meilleur potentiel d'over-clocking qui soit, pour ne pas en profiter ? Votre P4 3.0C actueldevrait pouvoir atteindre 3.4 ou 3.5 GHz sans trop de problèmes,avec un refroidissement à air classique. Le nouveau P4 3.4Cquant à lui dépasse régulièrement les 3.8 GHz tandis que certainsculminent à plus de 4 GHz ! Si vous optez pour l'upgrade n° 2,vous récupérez un P4 3.0C et une GeForce FX 5900, loin d'êtreobsolètes. Vous pouvez envisager de les revendre pour amortirvotre upgrade, ou de dépenser un peu plus pour les réutiliserdans une nouvelle configuration. Pourquoi pas un barebone ?

Spécial petite configurationTout le monde n'a pas les moyens de s'offrir systéma-tiquement une machine puissante, nous avons parfoistendance à l'oublier. Nos exemples précédents repré-

sentaient certes la majorité des ventes, mais il ne faudrait pasnon plus oublier les centaines de personnes ayant acheté,cette année, un "petit" PC. Lui aussi est upgradable, etmême bien plus facilement que les autres.

Les cartes mèresAsrock se sont rapi-dement imposéescomme LE choix duPC d'entrée degamme. Et pourcause, à 30 ou 40 €,vous trouvez unecarte mère capabled'accueillir des pro-cesseurs puissants,ainsi que de nomb-reux équipementscomme une carteréseau, une carte sonet des ports USB 2.0.Les chipsets sontcertes moins vélo-ces, mais il n'y a pasun monde non plus. Si vous avez acheté ce PC pour faire dela bureautique ou une utilisation Internet, il n'est pas encorenécessaire de le mettre à jour. Un disque dur neuf ne vousapporterait pas suffisamment de vitesse pour en justifier ladépense. Seul l'ajout d'un peu de mémoire vive vous seraitbénéfique. En revanche, si vous souhaitez utiliser des appli-cations multimédias plus lourdes, comme faire du montagevidéo ou de la 3D, et bien sûr jouer, vous pouvez booster lesperformances de votre PC sans y laisser votre chemise.Notons que cette carte mère ne prend pas en charge lamémoire dual band, ce qui fait que vous n'avez pas spéciale-ment à vous soucier de la configuration des barrettes mémoi-re. Attention, si vous passez du Duron à 200 MHz de bus à unAthlon à 266 ou 333 MHz de bus, pensez à changer de posi-tion le jumper concerné ! Précisons également que son chip-set SiS746 ne peut accepter les Athlon XP à 400 MHz de bus.

Mémoire DDR 512 Mo PC3200 de marque (2x 256) : 80 €Carte graphique nVidia GeForce 6 800 128 Mo : 290 €

Total : 370 €

Processeur Intel Pentium 4 3.4C : 310 €Mémoire DDR 512 Mo PC3200 de marque (2x 256) : 80 €Carte graphique nVidia GeForce 6800GT 256 Mo : 340 €

Total : 730 €

UpgradesCarte mère : Asrock K7S8XProcesseur : AMD Duron 1.6 GHzMémoire vive : 256 MoDisque dur : 40 Go 7 200 tpm, 2 Mo de cacheCarte graphique : GeForce FX5200 Ultra

Configuration initiale

Processeur AMD Athlon XP 2 000+ 55 €Mémoire DDR 256 Mo PC3200 de marque : 40 €Carte graphique ATi Radeon 9 600 Pro 128 Mo : 110 €

Total : 205 €

Processeur AMD Athlon XP 2 600+ Barton avec ventilo : 90 €Mémoire DDR 512 Mo PC3200 de marque : 80 €Disque dur 120 Go 7 200 tpm, 8 Mo de cache : 70 €Carte graphique ATi Radeon 9 800 Pro 128 Mo (256 bits) : 210 €

Total : 450 €

Upgrades

LA MÉMOIRE HAUTES PERFORMANCESEST UNE SOLUTION POUR GAGNER DELA VITESSE LORSQUE L'ON DISPOSEDÉJÀ D'UNE CONFIGURATIONPUISSANTE.

<36> PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

POUR UPGRADER UNE CARTE GRAPHIQUE QUI N'EST PAS TRÈSÂGÉE, IL FAUT EMPLOYER LES GRANDS MOYENS. SEULES LESGAMMES GEFORCE 6 800 ET ATI X800 PEUVENT RELEVER LEDÉFI, MOYENNENT UN PETIT PACTOLE.

2004

intelCarte mère : Abit AI7Processeur : Intel Pentium 4 3.0CMémoire vive : 512 Mo (2x256)Disque dur : 120 Go 7 200 tpm, 8 Mo de cacheCarte graphique : GeForce FX5900 128 Mo

Configuration initiale

Advance G-CubeLe CF-S968, plus connu en France sous le nom de G-Cube de la marque Advance, fut l'un des premiers bare-bones vraiment répandus. Successeur du E-Cube, ce

dernier offrait la possibilité, grâce à son chipset Intel 845GE, d'a-jouter une véritable carte graphique AGP, une révolution alorsdans le monde des miniPC. Aujourd'hui, ces configurations ontvieilli, mais elles sont tout à fait upgradables.

Pour commencer, si vous n'avez que 256 Mo de RAM, la pre-mière chose à faire consiste à doubler cette valeur. Il n'y a pasde dual band à prendre en compte, vous pouvez même ache-ter une barrette de 512 Mo si vous le désirez, pour un total de768 Mo. Attention, il n'y a que deux emplacements de mémoi-re dans votre ordinateur.Pour retrouver un vrai confort dans les jeux, une mise à niveaude la carte graphique et du processeur est souhaitable.N'oubliez pas que le chipset 845GE ne peut pas accueillir deCPU à 800 MHz de bus. Sachant que le P4 3.06B, le plusgros modèle en 533 MHz de bus, est cher et peu trouvable,vous pourrez vous rabattre sur l'excellent 2.8B. Dépêchez-vous, il n'en reste plus beaucoup. Ajoutons que ce proces-seur, construit aujourd'hui en bénéficiant des dernières inno-vations de la gamme P4, s'overclocke très bien. Hélas, le G-Cube n'est pas une bonne base pour monter en fréquence.

En ce qui concerne lacarte graphique, nevoyez pas trop gros ! Lapetite alimentation élec-trique risque d'avoirdéjà du mal à alimenterune Radeon 9 800 Proou une GeForce FX5950Ultra. Proscrivez doncles nouvelles gammes.Le mieux reste l'essai enmagasin, la portabilitédu barebone est alorsun vrai plus. Pensezégalement à acheter undoubleur d'alimentation

pour connecter la nouvellecarte graphique.

Barebone, Athlon XP 2 400+ /Shuttle SN41G2

Les barebones Shuttle sont trèsappréciés, le SN41G2 et sonchipset nForce2 en particulier. Il

offre une très bonne base pour touteplate-forme Athlon XP avec, entre aut-res, le support de la mémoire dualband. Pour améliorer les performancesde votre petit PC, commencez parajouter une carte graphique sur le busAGP, pour remplacer la vieillissantepartie vidéo intégrée du nForce2.Toutefois, ne voyez pas trop large, carles cartes graphiques modernesconsomment beaucoup de courant etles alimentations des barebones, de 180 à 250 W, sont unpeu dépassées par les événements. La 200 W du SN41G2devrait vous autoriser le fonctionnement de toutes les car-tes jusqu'aux Radeon 9 800 et GeForce FX5900 incluses.Pensez à acheter un doubleur, autrement appelé câble "Y",car il n'y a pas assez de connecteurs d'origine. Les cartes"plus petites" comme la Radeon 9 600 Pro n'ont pas tou-jours besoin d'un connecteur Molex pour fonctionner, ellesse contentent de l'énergie fournie par le port AGP.La quantité de RAM est suffisante et le disque dur bienassez rapide. Vous n'aurez à changer ce dernier que sivous désirez plus d'espace, mais n'espérez pas de gainde vitesse. La mémoire occupant tous les emplace-ments, il n'y en a que deux, et exploitant le dual band,cela coûterait assez cher de passer à 1 Go. En revan-che, vous pourriez changer le processeur pour unmodèle plus puissant. Il faut juste éviter les Athlon XP à400 MHz de bus, car votre carte mère et son nForce2de première génération ne savent pas les utiliser.

Carte mère : intégrée au bareboneProcesseur : Intel Pentium 4 2.0AMémoire vive : 256 MoDisque dur : 60 Go 7 200 tpm, 2 Mo de cacheCarte graphique : GeForce4 Ti4200

Configuration initiale

Mémoire DDR 512 Mo PC3200 de marque : 80 €Disque dur 160 Go 7 200 tpm, 8 Mo de cache : 85 €

Total : 165 €

Processeur Intel Pentium 4 2.8B : 170 €Mémoire DDR 512 Mo PC3200 de marque : 80 €Disque dur 200 Go 7 200 tpm, 8 Mo de cache : 105 €Carte graphique ATi Radeon 9 800 Pro 128 Mo (256 bits) : 210 €

Upgrades

IL FAUT TOUJOURS FAIREATTENTION LORSQUE L'ONSOUHAITE ÉQUIPER UN BAREBONED'UNE GROSSE CARTEGRAPHIQUE. EN EFFET, LESALIMENTATIONS ÉLECTRIQUES NESONT PAS TRÈS PUISSANTES,ALORS QUE LES CARTES SONT DEPLUS EN PLUS GOURMANDES.

Carte mère : intégrée au bareboneProcesseur : Athlon XP 2 400+Mémoire vive : 512 MoDisque dur : 80 Go 7 200 tpm, 8 Mo de cacheCarte graphique : intégrée à la carte mère

(type GeForce4 MX)

Configuration initiale

LE NFORCE2 ENBAREBONE, UNE VRAIESOLUTION. NONSEULEMENT CE CHIPSETA UNE CARTEGRAPHIQUE INTÉGRÉECORRECTE ET GÉRANTLE BIÉCRAN, MAIS LESPERFORMANCESPROCESSEUR ETMÉMOIRE SONTÉGALEMENT D'UN HAUTNIVEAU. CETTE PLATE-FORME RESTE TRÈSFACILE À UPGRADERAUJOURD'HUI.

Barebones

<37>PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

Carte graphique ATi Radeon 9 600 Pro 128 Mo (256 bits) : 110 €

Total : 110 €

Processeur AMD Athlon XP 3 200+ Barton 333 MHz de bus : 170 €Carte graphique ATi Radeon 9 800 Pro 128 Mo (256 bits) : 210 €

Total : 380 €

Upgrades

dossier>

stockage

<38> PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

Par : Jeremy Panzetta, David Guillaume

Stockez plus,

stockez mieux,STOCKEZMALIN !

Stockez plus,

stockez mieux,STOCKEZMALIN !

<39>PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

os PC ont besoin de toujoursplus d’espace de stockage

pour accompagner l’augmenta-tion de capacité des applicationset parce qu’ils peuvent centraliserl’ensemble des données numé-riques audio, photo, vidéo et datade la maison. A l’heure actuelle,les plus gros disques durs attei-gnent 400 Go, mais bien que lacapacité soit un critère important,d’autres facteurs sont à prendreen compte pour bien stocker sesdonnées. Les performances, lafiabilité, la sécurité, la mobilité, oul’interopérabilité comme le propo-sent les graveurs de DVD avec lesplatines DVD de salon, sontautant de points à évaluer selonvos besoins. Nous avons doncréuni dans ce dossier les informa-tions nécessaires pour bien choi-sir ses composants, que ce soitparmi les disques durs 3.5 pou-ces, les 2.5 pouces, les graveursde DVD ou les boîtiers externes,ainsi que de nombreux conseilsthéoriques et pratiques poursécuriser vos données avec latechnologie RAID et partager faci-lement vos fichiers sur un réseauvia une petite configurationmachine ou des produits nova-teurs très pratiques comme lesrouteurs NAS ou les NDAS.

NDisques durs, graveurs DVD :performances,partage de données,RAID, …

dossier>

Le SMARTe SMART, pour Self Monitoring Analysisand Reporting Technology, est un procé-

dé ancien exploité par presque tous lesdisques durs. Il sert à diagnostiquer certainséléments de l’unité tels que le nombre de sec-teurs défectueux, la hauteur des têtes de lectu-

re par rapport au plateau qui ne doit pas dimi-nuer, tout comme la distance entre le bord dudisque et les têtes, la température, la capacitéutile du disque, le temps nécessaire aux pla-teaux pour atteindre leur vitesse de rotationmaximale, ou encore le temps mis pour récu-pérer une information aléatoire. Toutes lescaractéristiques vérifiées par cette technologie

sont basées sur des types de pannes prévisi-bles et courantes des disques durs. Mais lesdonnées relevées par le SMART ne vous serontutiles que si le Bios de votre carte mère le sup-porte ou que vous exploitez des utilitairesdéveloppés par les constructeurs ou des logi-ciels de diagnostic comme Norton Utilities, carun disque dur Smart ne peut pas vous prévenirlui-même d’un éventuel problème. Dans le casd’un Bios compatible, si votre disque dur com-mence à avoir des soucis, un message d’aver-tissement sera affiché au boot de la machinelors de la détection des disques durs. Un telmessage n’est jamais bon signe, et même si ledisque peut tenir encore quelques mois, il estfortement conseillé de sauvegarder immédiate-ment ses données. La fonction SMART desdisques durs s’active dans le Bios.

Le NCQLe Native Command Queuing, utilisé depuislongtemps sur les disques durs SCSI a étéintroduit sur les disques ATA avec les spécifi-cations du Serial ATA II. Il s’agit d’un procédépermettant d’optimiser l’ordre de traitementdes requêtes reçues par le disque dur pour leseffectuer le plus rapidement possible. Pour cefaire, le NCQ prend en compte de nombreuxfacteurs parmi lesquels la position et la direc-tion initiales de la tête de lecture, la piste etl’angle de la piste sur laquelle se trouve ladonnée à atteindre, l’accélération de l’unitécontrôlant la position de la tête de lecture, lalatence de rotation, ou encore l’éventuelle pré-sence de la donnée en cache. Tout ceci dansle souci de traiter les opérations de lecture etd’écriture dans un ordre permettant au disquedur de faire le moins d’accès possible.

En pratique, le disque dur est donc plus réac-tif lorsque vous effectuez plusieurs tâchessimultanées, et le gain de performances esttrès significatif.

La technologie NCQ n’est disponible que surles disques SATA natifs, ce qui n’est pas le cas

stockage

Le disque dur,un concentré de technologiesDans un précédent numéro, nous avons largement parlé des caractéristiques principales d’un disque durcomme l’interface, le nombre de plateaux, leur densité d’information et la surface utilisée, les temps d’accès,la mémoire cache etc. Nous allons cette fois nous concentrer sur d’autres éléments et technologies intégrésà ces unités de stockage tels que le NCQ, le Fluid Dynamic Bearing ou l’AAM, qui sont tout aussi importantspour améliorer les performances, la fiabilité ou les nuisances sonores des lecteurs.

<40> PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

L

<41>

des modèles d’anciennes générations. En effet,les premiers disques durs SATA tels que lesMaxtor Maxline II ou les Raptor n’intègrentqu’un pont PATA/SATA et ne peuvent pasexploiter le NCQ (le Raptor intègre cela dit leTaggued command Queuing, qui améliore toutde même les performances mais il s’agit d’uneversion moins sophistiquée du NCQ et moinsefficace). En revanche, les disques durs SATAnatifs qui sortent actuellement profitent du NCQaussi bien en interface PATA que SATA. Pour uti-liser le NCQ, il est également nécessaire que lacarte mère supporte cette fonction. Pour lemoment, seuls les chipsets i915 et i925 asso-ciés à un SouthBridge ICH6 en sont capables.

Enfin, les applications et les systèmes d’ex-ploitation doivent aussi subir quelques modifi-

cations. Si Windows est déjà prêt, la majoritédes applications actuelles sont écrites pourutiliser les entrées/sorties synchrones etdevront être optimisées pour des entrées/sor-ties asynchrones avec lesquelles la fonctionNCQ sera encore plus efficace.

Le Fluid Dynamic Bearing

Le Fluid Dynamic Bearing est une technologieintégrée à tous les disques durs depuis main-tenant quelque temps et qui agit au niveau del’axe de rotation des disques. Contrairementaux anciennes générations qui utilisaient desroulements à billes, le moteur est ici noyé dansun réservoir d’huile. Le premier avantage direct

de ce procédé vient de la réduction des nui-sances sonores de l’unité et plus particulière-ment la réduction du bruit de rotation des pla-teaux. La viscosité de l’huile permet d’atténuerle bruit généré par le moteur et ses roulements,mais elle permet aussi de limiter les vibrationsdans le lecteur. Le gain de silence se fait doncsurtout lorsque le disque est au repos, le FDBn’agissant pas du tout sur le bruit engendrépar le déplacement des bras et têtes de lectu-re. Le FDB permet aussi d’abaisser la tempé-rature du disque, sa résistance aux chocs et ila l’avantage de ne pas endommager l’axe derotation des plateaux, un phénomène que l’onrencontre sur les disques durs avec roulementà billes. Ce défaut peut alors entraîner l’enre-gistrement de données corrompues ou aug-menter le temps nécessaire pour leur transfert.

PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

dossier>

L’Automatic AcousticManagementSi le FDB permet d’atténuer le bruit de rotationdes plateaux d’un disque dur, l’AAM agit pour sapart sur les nuisances sonores générées par lesaccès à ces plateaux. Le bruit de grattement quevous pouvez entendre lorsqu’un disque est enpleine charge vient du déplacement des bras sou-

tenant les têtes de lecture, dont le mouvement esttrès brutal car plus il est rapide plus les donnéessont trouvées rapidement. L’AAM permet d’atté-nuer l’accélération et la décélération de cet élé-ment, lors de l’alignement des têtes sur une don-née et de diminuer ainsi le bruit généré. Ceci a enrevanche une conséquence néfaste pour les per-formances, puisque les temps d’accès du disquesont alors un peu plus élevés. Mais cela peutaussi avoir quelques répercussions bénéfiquesnotamment au niveau de sa durée de vie, un pointqui est cela dit difficile à vérifier.

L’AAM n’est pas supporté par tous les disquesdurs, c’est par exemple le cas des Seagate7200.7 SATA qui en sont dépourvus. Pour activerou désactiver cette fonction, l’utilitaire utilisé est leFeature Tool d’IBM téléchargeable sur le site offi-ciel du constructeur. L’opération s’effectue sousDOS et vous devrez définir vous-même le rapportentre le silence et les performances, car l’AAMpropose plus de 100 étalonnages différents.

Audio/Video SeamlessStreaming

L’enregistrement et la lecture de fichiersaudio/vidéo sur un disque dur ne réclamentpas les mêmes exigences de traitement qu’a-vec des données purement data. Lorsque vousexploitez des données data, le disque dur faiten sorte qu’il n’y ait aucune erreur de lectureou d’écriture, ce qui peut entraîner des temps

morts dans les opérations. Avec de la vidéo oude l’audio, ces temps morts sont souvent trèspénalisants et engendrent des interruptionsdes flux numériques. Il est donc préférable queles données audio et vidéo soient lues ou écri-tes avec quelques erreurs, qui ne seront pasvisibles, pour assurer un débit réellementconstant et aucun temps mort. Pour assurer cebon fonctionnement, certains disques dursintègrent ce que l’on nomme le StreamingFeature Set, un ensemble d’optimisationsgarantissant de bonnes fonctionnalitésaudio/vidéo à l’unité. Celles-ci peuvent parexemple prévoir la vitesse du disque dur, pré-venir les délais causés par les corrections d’er-reurs, améliorer la gestion de mémoire cacheetc. A l’heure actuelle, seul le 7k400 d’Hitachien est doté. Mais d’autres disques durs dédiésà des catégories de produits comme les enre-gistreurs numériques de salon en profitentdéjà, Seagate propose d’ailleurs ce genre demodèles avec sa gamme U Series 9 etBarracuda CE.

stockage

40 GO DANS UN DISQUE DUR DE 1.8 POUCE !POUR LE MOMENT, SEULS LES MODÈLES HITACHI

SE TROUVENT FACILEMENT SUR LE MARCHÉ.

L’ACHAT DU COUPLE DISQUE DUR 2.5POUCES/BOÎTIER REVIENT SOUVENTMOINS CHER QUE LES SOLUTIONS

COMPLÈTES DES CONSTRUCTEURS.

Comment activer le NCQ ?Pour bénéficier de la technolo-gie NCQ sur un système munid’un chipset i915, i925 et d’unSouthBridge ICH6, vous allezdevoir faire quelques manipula-tions. Et il est indispensable

que les opérations détailléesci après soient faites avant l’installation du systèmed’exploitation. Il est en effet impossible d’ajouter la

fonctionnalité NCQ à un disque dur, si le système d’ex-ploitation est déjà mis en place. La première chose à

faire est d’activer le SATA Advanced Host ControllerInterface (AHCI) dans le Bios de la carte mère. Ensuite, vous

devrez donner les pilotes du contrôleur SATA AHCI àWindows pendant les tout premiers écrans d’installation,comme vous pouvez le faire pour installer un disque dur SATAclassique via une disquette, en ayant pris soin d’appuyer surF6 dès les premières étapes. Une fois sous Windows, il nereste plus qu’à installer le driver Intel Application Accelerator4 (IAA) pour activer et vérifier le support NCQ.

PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004<42>

dossier>

our ce dossier, nous avons concentréles tests sur leurs dernières générations,

et avons préféré vous présenter les gammesdes fabricants en faisant ressortir les modèlesles plus intéressants avec pour principal critè-re de sélection les performances.

Choix de la rédactionLes disques durs les plus rapides de ce compa-ratif sont les Raptor de Western Digital et lesDiamondMax Plus 10 de Maxtor en 16 Mo decache. Notre préférence va au Raptor mais sivous avez besoin d‘une plus grande capacité destockage, le modèle Maxtor sera parfait à condi-tion d’avoir une plate-forme supportant le NCQ.

Les 7k250, 7k400 et Maxline III 16 Mo sont unpeu moins véloces mais représentent unexcellent investissement et seront très effica-ces pour donner un coup de fraîcheur à votremachine. Là encore le Maxline III n’est à envi-sager que si vous pouvez exploiter le NCQ.

Si le silence est votre seul critère de choix,c’est alors vers Samsung qu’il faudravous diriger. En ce qui concerne la fiabi-lité, qui est relativement difficile à esti-mer, les disques Maxtor et Seagatesemblent avoir de meilleures statis-tiques ces temps-ci.

Pour lesnomades

Nous avons testé desdisques durs 2.5 poucesdans l’optique d’un usagenomade, c'est-à-dire àl’intérieur d’un boîtierexterne USB/FireWire.La principale raisonde ce test est que l’a-chat séparé du coupledisque/boîtier revientsouvent moins cher que

les solutions complètes des constructeurs.Mais cela vous permet aussi de choisir vous-

même les composants dans un souci dequalité, de design, de taille, de performan-ces ou de fiabilité.

Nous avons tiré plusieurs conclusionsimportantes lors de ces tests, la première

étant que la vélocité du disque dur 2.5pouces n’influe pas beaucoup sur lesperformances générales du boîtier, à

partir du moment où le disque ne datepas trop. En effet, bien que la bande pas-

sante théorique de l’interface USB/FireWiresoit de 60/50 Mo/sec, elle bride les débits desunités dont les transferts plafonnent plusautour de 20-25 Mo/sec pour l’USB 2.0 et 30Mo/sec pour les FireWire. Les disques durs 2.5pouces, qui peuvent dépasser ces transfertsen lecture, sont donc limités à l’intérieur d’unboîtier externe. Que vous optiez pour unmodèle 4200, 5 400 tours ou 7 200 RPMrécent ne changera donc pas beaucoup ladonne, même au niveau des temps d’accès,car ils sont déjà très élevés à l’intérieur d’unboîtier (parfois plus de 18 ms). Avec de tellesperformances, le disque externe ne peut servir

stockage

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P

LES BOÎTIERS 2.5 POUCES EN ALUMINIUMCOMME CE MODÈLE ICY BOX SONT PRÉFÉRABLES

POUR ASSURER UNE BONNE DISSIPATIONTHERMIQUE DU DISQUE DUR.

Disques durs 3.5 pouces, 2.5 pouces, boîtiers externes :que choisir ?

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qu’à du stockage et à de l’échange de don-nées mais cela suffit amplement. Le choix dudisque dur n’est au final pas difficile, il suffirad’opter pour un modèle actuel ou datant d’unegénération, et de préférence en 4 200/5 400tours/min car ils sont moins chers.

Le choix du boîtier est en revanche un peu plusdélicat. Il faut tout d’abord choisir l’interface, leFireWire étant un peu plus rapide mais moinsrépandu, ou opter pour un modèle doubleconnectique qui sera donc plus cher. Il faut ensui-te que le boîtier et son interface puissent s’autoa-limenter à partir du port USB 2.0 pour éviter detransporter une alimentation avec le lecteur. Maismême sous cette condition, il se peut qu’un portUSB 2.0 ne puisse pas alimenter l’unité suffisam-ment. Un adaptateur à placer entre le port PS/2 etle clavier est généralement livré pour régler ceproblème, et il sera obligatoire pour connecter leboîtier sur un port USB 1.1. Notez par ailleurs quenous sommes tombés sur un boîtier USB 2.0

externe qui n’est plus vendu et dont l’inter-face devait être mauvaise car contrairementà tous les autres boîtiers testés, il ne limitaitpas les débits à 25 Mo/sec mais à 15Mo/sec. Vous n’êtes donc pas à l’abrid’une mauvaise surprise. Un dernier motmaintenant à propos des disques durs1.8 pouce dont nous n’avons puavoir aucun exemplaire entre lesmains. Bien qu’ils ne soient pasencore répandus et que lechoix ne soit pas trèsvarié, il est d’ores etdéjà possible d’a-cheter un coupleboîtier/disque enboutiques. Lesseuls disquesdurs 1.8 pouce dispo-nibles sont les Hitachi C4k40 etC4k60 qui peuvent atteindre les 40 Go en4 200 tours/min.

Marque Référence CaractéristiquesHitachi Travelstar E7K60/7k60 max 60 Go, ATA-6, 7 200 RPM, 8 Mo

E5K100/5K100 max 100 Go, Serial ATA / ATA-6, 5 400 RPM, 8 Mo5k80 max 80 Go, ATA-6, 5 400 RPM, 8 Mo4k80 max 80 Go, ATA-6, 4 200 RPM, 8 Mo4k40 max 40 go, ATA-6, 4 200 RPM, 2 Mo80GN 80 Go, ATA-6, 4 200 RPM, 8 Mo

Seagate Momentus ST92011A (ou 4011A) 20/40 Go, ATA-6, 5 400 RPM, 2 MoST92811A (ou 4811A) 20/40 Go, ATA-6, 5 400 RPM, 8 Mo

Fujitsu MHU2100AT 100 Go, 4 200 RPM, ATA-6, 8 MoMHT20BH series max 80 Go, Serial ATA, 5 400 RPM, 8 MoMHT20AH series max 80 Go, ATA-6, 5 400 RPM, 8 MoMHT20AT series max 80 Go, ATA-6, 4 200 RPM, 2 Mo

Samsung M40 series max 80 Go, ATA-6, 5 400 RPM, 8 Mo

Toshiba MK_X_021GAS max 60 Go, ATA-5, 4 200 RPM, 2 MoMK_X_019GAX max 40 Go, ATA-5, 5 400 RPM, 16 MoMK_X_025GAS max 80 Go, ATA-6, 4 200 RPM, 8 MoMK4026GAX 40 Go, ATA-6, 5 400 RPM, 16 MoMK6022GAX 60 Go, ATA-5, 5 400 RPM, 16 MoMK1031GAS 100 Go, ATA-6, 4 200 RPM, 8 Mo

Dis

ques

durs

2.5

pouces

Constructeur Gamme GarantieHitachi 7K250 3 ans 8 Mo de cache,

7K400 2 ans 2 Mo de cacheSamsung SpinPoint P Series 3 ansMaxtor Diamond Max Plus 10 3 ans

Maxilne III 3 ansSeagate 7200.7 5 ansWestern Digital WD400-2000JB 3 ans

WD120-250JD 3 ansRaptor 5 ans

Gar

anties

dis

ques

durs

3.5

pouce

s

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dossier>

stockage

PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004<46>

HITACHICaractéristiques

Gammes : Deskstar 7K250 (7 200RRM, 2/8 Mo de cache, Ultra 100 ouSATA, jusqu’à 250 Go)Deskstar 7k400 (7 200 RPM, 8 Mode cache, Ultra 133 ou SATA, 400 Go)

Site Web : www.hgst.com

Avis

Après son excellente gamme 7K250 qui était l’une des références denotre dernier comparatif, Hitachi a récemment présenté sa famille7k400, des disques durs très similaires mais avec une capacitéunique de 400 Go. A l’heure actuelle, Hitachi est le seul constructeurà proposer cette capacité puisque les autres plafonnent à 350 Go.Niveau performances, les 7k250 et les 7k400 ne déçoivent pasmême s’ils ne sont plus les plus rapides du marché dans la catégo-rie des 7 200 RPM, Maxtor ayant pris la tête avec son DiamondMaxplus 10 à 16 Mo de mémoire cache gérant le NCQ. Si votre plate-forme ne possède pas de capacités NCQ ou que vous ne disposezpas d’interface Serial ATA, ces disques durs Hitachi seront un trèsbon investissement. Notez que la gamme 7k400 est la seule de cedossier à supporter les Streming Feature Sets, chargés d’améliorerl’exploitation des applications audio/vidéo.

WESTERN DIGITALCaractéristiques

Gammes : WD400-2000JB (7 200RRM, 8 Mo de cache, Ultra 100, jus-qu’à 250 Go)WD120-250JD (7 200 RRM, 8 Mo decache, Serial ATA, jusqu’à 250 Go)Raptor (10 000 RPM, 8 Mo decache, 34.7 et 74 Go)

Site Web : www.wdc.com

Avis

Référence absolue de notre dernier dossier, le Raptor conserve la palmede ce comparatif. Il est le plus rapide de tous les disques testés ici, bienqu’il soit talonné par le DiamondMax Plus 10 en 16 Mo de mémoire cache(avec NCQ). Il représente donc la meilleure solution actuelle pour amélio-rer les performances de votre machine, mais il reste assez cher avec unprix avoisinant les 190 € pour la version 74 Go. Si votre budget est limité,les gammes Maxtor ou Hitachi offrent alors un meilleur rapportqualité/prix car leurs capacités sont beaucoup plus élevées. Quant auxgammes 7 200 tours de Western, elles ne se distinguent pas beaucoupde la concurrence, que ce soit au niveau des performances générales, deleur nuisance sonore, ou de leur fiabilité. Mieux vaut donc opter pour unautre constructeur que Western dans cette catégorie de disques durs.

SEAGATECaractéristiques

Gammes : 7200.7 (7 200 RRM,2/8 Mo de cache, Ultra 100 ou SerialATA, jusqu’à 200 Go)

Site Web : www.seagate.com

Avis

La série 7200.7 de Seagate n’a passuffisamment de points forts pourêtre compétitive. Côté performances, les disques durs de cette gammesont à la traîne, sauf pour le modèle de 200 à 100 Go de données parplateau dont la vélocité reste correcte. L’un des atouts principaux quiavait fait le succès de la gamme Barrauda V, à savoir de faibles nuisan-ces sonores, n’est malheureusement pas présent ici. En bref, les disquesdurs Seagate pourront être un bon choix uniquement si vous avezbesoin d’une longue garantie, puisque ce sont les seuls disques 7 200RPM garantis 5 ans, ou si vous avez besoin de fiabilité car les modèlesSeagate semblent bien s’en sortir à ce niveau.

SAMSUNGCaractéristiques

Gammes : SpinPoint P Series (7 200 RRM, 2/8 Mo de cache, Ultra 133 ou Serial ATA, jusqu’à 160 Go)

Site Web : www.samsung.fr

Avis

La gamme SpinPoint P Series de Samsung est la plus rapide de son catalogue et se décline en plusieurscatégories de disques durs 7 200 tours/min ayant de 2 ou 8 Mo de mémoire cache, en interface PATA ou SATA, avec une capacité maximumde 160 Go. Les modèles les plus véloces en 8 Mo de cache ne sont pas des bêtes de courses, mais leurs performances restent honorables. Lepoint fort de ces disques durs vient de leur faible nuisance sonore, ils sont les plus discrets de ce comparatif. L’achat d’un disque dur de cettegamme n’est donc à envisager que si votre premier critère de sélection est le silence.

MAXTORCaractéristiques

Gammes : Diamond Max Plus 10(7 200 RRM, 8/16 Mo de cache,Ultra 133 ou SATA, jusqu’à 200 Goen 8 Mo - 250/300 Go en 16 Mo)Maxline III (7 200 RRM, 16 Mo decache, Ultra 133 ou SATA, 250/300 Go)

Site Web : www.maxtor.com

Avis

Grâce à ses deux nouvelles gammes de disques durs en 16 Mo de mémoi-re cache et supportant le NCQ, les Maxline III et les DiamondMax Plus 10,Maxtor revient sur le devant de la scène dans la catégorie des disques 7200 RPM. Le DiamondMax Plus 10 s’approche en effet des performancesobtenues avec un Raptor et les Maxline III se montrent aussi véloces queles 7k400 d’Hitachi, à condition bien sûr de pouvoir exploiter le NCQ. Dansce cas, ces deux familles de disques seront idéales pour upgrader votremachine. Notez que les Maxline III ont la particularité d’avoir un MTTF(temps moyen entre chaque panne qui illustre la résistance de l’unité) plusélevé que la majorité des autres disques durs de ce comparatif.

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AID, c’est l’acronyme de Redundant Arrayof Inexpensive Disks, littéralement « série

redondante de disques économiques ». De quois’agit-il ? Grâce à un contrôleur RAID, il est pos-sible de constituer à partir de plusieurs disquesdurs une seule unité logique – Windows ne verraqu’un seul disque dur – les données étant répar-ties entre les disques de façon à optimiser lesperformances, et/ou bien à assurer une meilleurefiabilité en copiant la même donnée sur plusieursdisques. Avant d’aborder les aspects pratiquesde la configuration du RAID, commençons pardétailler les différents types de RAID possibles,avec leurs avantages et leurs inconvénients.

Le RAID 0Le RAID 0 fonctionne avec deux disques ouplus et a pour unique objectif d’améliorer lesperformances, au détriment de la fiabilité (quiest inférieure à celle d’un système à un seuldisque dur). Lors de l’installation d’un RAID 0,on choisit une taille de segment. Ensuite,chaque fois que des données vont êtreenvoyées au contrôleur, celui-ci va les inscriresur l’un des disques durs, et dès que la taille desegment a été atteinte, il va changer de disque.Les données se trouvent donc tronçonnées etréparties entre tous les disques durs. L’intérêtdu RAID 0 est que lors de la lecture ou de l’é-criture d’un fichier de taille supérieure à la tailled’un segment, tous les disques vont pouvoirtravailler en même temps, ce qui va permettre(du moins en théorie) de multiplier les débits

par le nombre de disques durs ! En pratique,deux disques durs en RAID 0 n’auront que rare-ment deux fois plus de débit qu’un seul disquedur. On peut cependant constater des amélio-rations allant jusqu’à 80 % de débit en plusdans des opérations sollicitant beaucoup lesdisques, comme la copie de fichiers. Bien sûr,il y a un revers à la médaille : une moindre sécu-

rité des données. En effet, les donnéessont réparties sur deux disques ou plus,ce qui signifie que si un seul d’entre euxtombe en panne, toutes les données

sont perdues. Notons qu’en RAID 0,l’espace disponible est égal à la sommedes espaces exploités sur chacun desdisques. Ainsi, deux disques de 80 Go

formeront un espace de stockage de 160Go. Dans le cas où les disques sont detailles différentes, c’est la taille du pluspetit disque qui conditionne l’espaceexploité : trois disques de 15 Go, 40 Go et

80 Go formeront un espace de stockage de…45 Go ! Mieux vaut donc n’utiliser que desdisques de même capacité.

Le RAID 1Le RAID 1 est en quelque sorte l’inverse du RAID0. Fonctionnant avec deux disques durs ou plus,il consiste à inscrire les données à l’identique surtous les disques durs. Tous les disques conte-nant exactement les mêmes données, il suffit encas de panne de retirer le disque défectueux, dele remplacer, et l’ordinateur fonctionnera de nou-veau parfaitement. Les performances en écritu-re seront celles du disque le plus lent, mais lesperformances de lecture sont améliorées :chaque disque va lire une partie des données,multipliant ainsi les débits. L’objectif du RAID 1est donc avant tout la fiabilité, avec une amélio-ration des performances en lecture, et au détri-ment de l’espace de stockage. En effet, l’espa-ce disponible sera égal à l’espace exploité surun seul des disques. Deux disques de 80 Go enRAID 1 forment donc un espace de stockage de80 Go. Pour reprendre l’exemple que nousavons vu plus haut pour le RAID 0, trois disquesde 15 Go, 40 Go et 80 Go formeront en RAID 1un espace de stockage de 15 Go.

Le RAIDEnvie de performances, de fiabilité accrue ? Pour le prix d’un deuxième disque dur, le RAID permet d’améliorerles débits et d’augmenter la sécurité des données. Autrefois réservé au milieu professionnel, il est aujourd’huisupporté par de plus en plus de cartes mères, et tend donc à se démocratiser.

R

PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

EN RAID 0, LES DONNÉES SONT RÉPARTIESENTRE LES DISQUES. LORS DES ACCÈS

EN LECTURE OU EN ÉCRITURE,ILS TRAVAILLENT CONJOINTEMENT,AMÉLIORANT LES PERFORMANCES.

EN RAID 1, LES DONNÉES SONT COPIÉES SURPLUSIEURS DISQUES. CETTE REDONDANCE ASSURE

UNE MEILLEURE FIABILITÉ, MAIS FAIT PERDRE DEL’ESPACE DE STOCKAGE. LES PERFORMANCES EN

LECTURE SONT AMÉLIORÉES.

Le RAID 0+1Comme son nom le laisse deviner, le RAID 0+1est une combinaison de RAID 0 et de RAID 1. Ilconsiste à créer plusieurs RAID 0, eux-mêmesgérés en RAID 1. Il faut donc au moins quatredisques, deux d’entre eux formant un RAID 0,deux autres formant un autre RAID 1, et lesdeux RAID 0 étant reliés en RAID 1. L’intérêt estde combiner l’amélioration des performancesdue au RAID 0 avec la sécurité apportée par leRAID 1. Si l’un des disques tombe en panne, lagrappe RAID 0 dont il faisait partie ne fonction-nera plus, mais l’autre fonctionnera encore. Lacapacité totale est égale à celle du plus petitdisque, multipliée par le nombre de disquesdans les grappes RAID 0. Dans le cas de quat-re disques de 80 Go, on obtiendra donc 160 God’espace de stockage. Dans le cas d’un disque

de 15 Go, un de 40 Go, un de 80 Go, et un der-nier de 120 Go, l’espace de stockage sera limi-té à 30 Go (15 x 2).

Le RAID 5Très utilisé en entreprise, le RAID 5 a un fonc-tionnement un peu plus compliqué que celuides autres systèmes RAID et nécessite unminimum de trois disques. En RAID 5, les infor-mations sont réparties entre les disques (unpeu comme en RAID 0), mais y sont ajoutéesdes informations de parité. L’équivalent del’espace d’un des disques de la grappe estréservé à ces informations, qui vont permettrede restaurer les données, si l’un des disquesvenait à tomber en panne. La capacité disponi-ble va donc être égale à la capacité du pluspetit disque multipliée par le nombre de

disques moins un. Trois disques durs de 80 Godonneront un espace de 160 Go, et un disquede 15 Go, un de 40 Go et un de 80 Go donne-ront un espace de 30 Go. Les performancessont améliorées grâce à la répartition des don-nées sur plusieurs disques, et la sécurité estaussi assurée, ce qui rend le RAID 5 intéressantà condition d’avoir un contrôleur le supportantet de pouvoir se payer trois disques durs.

JBODJBOD (Just a Bunch Of Disks), est un systèmequi permet d’associer plusieurs disques durs,mais se démarque du RAID dans sa philoso-phie. Les disques durs sont simplement mis «bout à bout » par le contrôleur : les informationssont écrites sur le premier disque, et dès qu’ilest plein on passe au suivant. Il n’y a donc ni

dossier>

stockage

<48> PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

EN RAID 0+1, ON TROUVE DES DISQUES DURS EN RAID 0, QUI SONT EUX-MÊMES « RELIÉS » PAR UN RAID 1. ON BÉNÉFICIE DONC DES PERFORMANCES ET DE LA SÉCURITÉ, MAIS IL FAUDRA QUATRE DISQUES DURS POUR EN PROFITER.

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amélioration des performances, ni augmenta-tion de la sécurité des données. Cela permetsimplement de « voir » un seul disque dur sousWindows, là où il y en a en réalité plusieurs. Lesdisques sont intégralement exploités, undisque de 15 Go, un de 40 Go et un de 80 Godonneront donc un espace disque de 135 Go.

Les autres types deRAID : 2, 3, 4, 6 et 7

Les autres types de RAID sont moins connus,soit parce qu’ils ne correspondent pas auxbesoins des particuliers, soit parce qu’ils nesont intégrés qu’à des cartes RAID coûteuses.Nous ne ferons donc que les évoquer rapide-ment et à simple titre de curiosité. Le RAID 2est identique au RAID 1, mais un seul disquedur travaille lors de la lecture, ce qui augmentela longévité des disques. Il propose aussi unsystème de correction d’erreurs. Le RAID 3fonctionne comme le RAID 5, mais un disquedur est dédié aux informations de parité, là oùle RAID 5 répartit les informations de parité surtous les disques. Le RAID 4 fonctionne comme

le RAID 3, mais là où le RAID 3 traite les don-nées par segments de 512 octets, le RAID 4gère des segments de taille variable. Le RAID 6est un équivalent du RAID 5, mais dans lequelles informations de parité sont stockées endouble exemplaire (on perd donc l’équivalentde deux disques en informations de parité).Quant au RAID 7, il s’agit d’une version encoreplus évoluée du RAID 5, dans laquelle les infor-mations de parité sont stockées en un nombred’exemplaires choisi par l’utilisateur. Cela per-met de concevoir des systèmes très fiables etgérant un nombre important de disques durs(jusqu’à 48 !), mais aussi très coûteux.

Le Matrix Raid d’IntelIl ne s’agit pas à proprement parler d’un nou-veau type de RAID, mais d’une technologieintégrée aux derniers chipsets Intel et qui per-met de combiner sur deux disques durs leRAID 0 et le RAID 1. Une partie de chacun desdisques va être montée en RAID 0, offrant desperformances accrues. On pourra l’utiliser pourstocker le système d’exploitation, les applica-tions et les fichiers temporaires. Une autre par-tie de chacun des disques fonctionnera enRAID 1, offrant une fiabilité accrue. Elle serviraau stockage des données de travail. Dans lecas où l’un des deux disques durs tomberait enpanne, la partie RAID 0 serait perdue mais lesdonnées les plus précieuses pourraient êtrerécupérées.

EN RAID 5, LES DONNÉES SONT RÉPARTIES ENTRE LES DISQUESET DES INFORMATIONS DE PARITÉ SONT AJOUTÉES.

ON COMBINE LES AVANTAGES DU RAID 0 ET DU RAID 1, MAIS IL FAUT AU MOINS TROIS DISQUES POUR QUE CELA FONCTIONNE.

Choisir la taille du strippingDans un RAID 0, les données sont réparties entre les disques durs. Pour cela, ellessont découpées en segments, dont la taille est configurable lorsque l’on monte leRAID. Quelle taille choisir ? Dans le cas où les segments sont petits, la probabilitéqu’un fichier soit réparti sur plusieurs disques est importante. Le fait que le fichieroccupe plusieurs disques va augmenter le débit de données lorsqu’on accède à cefichier (tous les disques travaillant conjointement). Par contre, si la taille est plusgrande, il y a plus de chances pour que deux fichiers différents se trouvent sur deuxdisques différents. Cela a un intérêt aussi, non en termes de débit mais de tempsd’accès, et particulièrement dans un environnement multitâche. Si le contrôleur lepermet, un disque pourra accéder à un fichier tandis qu’un autre disque accèdera àun autre fichier, réduisant ainsi les temps d’accès. On peut donc dire que dans le casd’accès séquentiels à de gros fichiers, la taille des segments n’a que peu d’impor-tance. Mais pour accéder à des fichiers de tailles variées, la tendance générale estqu’une taille de segment plus petite améliorera les débits, tandis qu’une taille plusgrande améliorera les temps d’accès en usage multitâche. Il est néanmoins difficilede prévoir quelle sera la taille la plus appropriée en fonction de l’usage, ce qui nousconduit à recommander de choisir une taille intermédiaire, comprise entre 32 Ko et128 Ko, afin de ne pas se retrouver pénalisé dans certains usages par le choix d’unetaille de segment trop extrême.

PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

dossier>

onter un RAID, ce n’est pas bien compli-qué. Nous prendrons l’exemple d’une

carte mère Albatron PX915G Pro, incorporant uncontrôleur RAID IT8212. Il supporte le RAID 0, 1,0+1 et JBOD. Nous avons choisi de monter unRAID 0 avec deux disques durs SamsungSpinpoint 80Go. Pour cela, on les branche sur lesdeux connecteurs IDE qui sont identifiés commesupportant le RAID (ils sont généralement identi-fiés par un marquage sur le circuit imprimé et parune couleur particulière). Après avoir démarrél’ordinateur et avoir appuyé sur ctrl-G au momentopportun pour lancer l’utilitaire de configurationdu RAID, on appuie sur « 1 » pour lancer la confi-guration automatique. On sélectionne le RAID 0grâce aux touches fléchées, avant d’appuyer surctrl-Y pour sauvegarder, et c’est presque fini !Reste à aller dans « define RAID » à partir de l’é-cran principal (touche « 2 ») pour modifier éven-tuellement la taille de stripping et rendre la grap-pe RAID bootable. Nous ne sommes cependantpas encore tout à fait arrivés au bout de nos pei-nes, car il reste à ce que Windows daigne s’ins-taller sur cette nouvelle unité de stockage. Pourcela, il faudra à partir d’un autre ordinateur copierles pilotes RAID fournis sur le CD de la cartemère sur une disquette. Dans notre cas, ces dri-vers se trouvent dans le répertoire« Other\ITE_RAID\Drivers\WIN2K_XP ». Ensuite,durant l’installation de Windows XP, appuyer surla touche F6 vers le début de l’installation,lorsque le programme le propose.Appuyer sur « S », insérer la disquet-te contenant les drivers etappuyer sur « Entrée ».

Choisir le driver approprié etappuyer de nouveau sur« Entrée ». L’installation

devrait maintenant conti-nuer sans anicroches.

Utiliser le RAID logiciel

Le RAID logiciel n’offre pas les mêmesatouts que le RAID matériel, il peut cependants’avérer pratique et mérite qu’on s’y attarde.Avec le RAID logiciel, le processeur et lamémoire sont sollicités, ce qui peut réduire les

performances dans certaines applications,comme les jeux vidéo. Mais pour un PC desti-né au stockage, le RAID logiciel suffit et peutremplacer des solutions plus coûteuses. Pourpouvoir monter un RAID logiciel avec un systè-me d’exploitation Microsoft, il faut d’abordconvertir les disques durs en disques dyna-miques. Ces disques ne sont pris en chargeque par Windows XP Pro (et pas par WindowsXP édition familiale), Windows 2000 server etWindows 2003 server. Si vous n’utilisez pas unde ces systèmes, il faudra vous tourner versune solution matérielle. Pour limiter encoreplus le choix, sachez que seuls les OS ser-veurs supportent le mirroring (RAID 1 et RAID5), Windows XP Pro ne supportant que lesassemblages de disques de type JBOD et leRAID 0. Enfin, Windows XP ne sait pas bootersur une partition en RAID 0. Doit-on pourautant utiliser trois disques durs (un pour l’OSet deux en RAID) ? Non, heureusement il estpossible d’installer Windows XP sur une parti-tion non RAID, et de réserver le reste del’espace à la création d’une partition qui sera

stockage

Monter une grappe RAIDen pratique

<50> PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

M

EN ASSOCIANT DEUX DISQUES DURS SAMSUNG SPINPOINT EN RAID 0 LOGICIEL,ON OBTIENT UNE AMÉLIORATION DES PERFORMANCES DE L’ORDRE DE 57 % (ICI MESURÉE SOUS SANDRA).

CONFIGURER UN RAID MATÉRIEL, C’EST FACILE !

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en RAID 0, avec une partition de taille équiva-lente sur un deuxième disque. Deux disquessuffisent donc.

Des solutions pourtous les goûts

Le RAID permet de gagner en performancesou en fiabilité, pour un coût raisonnable. Unecarte mère intégrant un contrôleur RAID pré-sente un surcoût presque négligeable, le grosdu budget sera donc consacré à l’achat desdisques durs. Mais attention : gardez à l’espritqu’en RAID 0, la défaillance d’un seul desdisques signifie la perte de toutes les don-nées, ce qui multiplie par deux les risques decrash irréparable… De même, les RAID 1,

RAID 0+1 ou RAID 5 ne doi-vent pas remplacer dessauvegardes régulières.Ces types de RAID sontconçus pour augmenter lafiabilité et assurer la dispo-nibilité des données, et per-mettre un accès à celles-cimême si une unité de stoc-kage tombe en panne, maisne constituent pas unesécurité infaillible. Une sur-tension qui ferait grillerdeux disques en mêmetemps viendrait à bout devos données les plus pré-cieuses. Sauvegardons,sauvegardons…

PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

Configurer un RAID 0 logiciel sous Windows XP Pro en deux étapesLa configuration duRAID va se faire à partirdu gestionnaire dedisques, accessible encliquant avec le boutonde droite sur poste detravail et en choisissant« gérer ». Cliquer ensui-te sur « gestion desdisques ». Les disquesdurs apparaissent avecleurs partitions. Pardéfaut, les disques vont

être des disques de base, que nous allons convertir endisques dynamiques. Pour cela, cliquer avec le bouton dedroite sur le carré gris indiquant le nom d’une des unités destockage (« disque 0 » par exemple), et faire « convertir endisque dynamique ». Une fenêtre apparaît qui permet desélectionner les disques que l’on veut convertir en disquesdynamiques. Nous allons choisir de convertir tous nosdisques. A l’étape suivante, faire « convertir ». Un messagevous informe que vous ne pourrez plus démarrer d’autres sys-tèmes d’exploitation sur aucun des volumes de ces disquesaprès l’opération. Cela signifie que tout système d’exploita-tion autre que cette installation de Windows ne pourra plusfonctionner. Pas de panique, tout fonctionnera parfaitement sivous n’utilisez qu’un seul OS. Un autre message vous indiqueque le système de fichiers va être démonté. Là aussi, pas depanique, cette opération est transparente et n’endommagepas les fichiers présents sur le disque. Windows devrait redé-marrer deux fois, suite à quoi les disques seront devenusdynamiques. Cela ne change rien en apparence, mais nousallons maintenant pouvoir nous occuper du RAID.

Cliquer avec le bouton de droite dans une zone libre d’un desdisques, et faire « nouveau nom ». L’assistant du nouveauvolume apparaît, faire « suivant ». Sous Windows XP Pro,trois choix s’offrent à vous. Un volume « simple » est unvolume classique, non RAID, qui n’utilise qu’un seul disque.Un volume « fractionné » est l’équivalent du JBOD, plusieurspartitions réparties sur plusieurs disques sont assemblées etvues comme un seul disque par Windows, l’ordinateur écriradessus de façon séquentielle (quand une partition est rem-plie, il écrit sur une autre). Un volume « agrégé par bandes »est l’équivalent du RAID 0, les données sont découpées etréparties entre plusieurs partitions, les performances sontaméliorées et la fiabilité diminuée (si un disque tombe enpanne, les données des deux disques sont perdues). Choisir« Agrégé par bandes », faire « suivant », sélectionner lesdisques à ajouter, faire « suivant », attribuer une lettre de lec-teur (on peut laisser la lettre par défaut), faire « suivant », choi-sir le mode de formatage (on peut là aussi laisser les optionspar défaut), faire « suivant », et enfin cliquer sur « terminer ».

dossier>

stockage

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our partager des fichiers sur un réseau, lasolution la plus intuitive est de

monter un serveur de fichiers. Celanécessite du travail et un certaininvestissement, pour monter uneconfiguration dédiée. Heureusement, il est inutile d’yconsacrer une grosse configurationet un vieux PC peut parfaitement êtrerecyclé pour cet usage. La puissanceprocesseur n’a ici que peu d’importan-ce, il faudra donc simplement veiller àavoir une carte réseau 100 Mbps pouravoir de bons taux de transfert, voire unecarte 1 Gbps et le switch adéquat, et 256 Mode RAM pour faire tourner Windows XP. Pourse simplifier la vie, il existe les solutions NAS(Network Attached Storage). Un périphériqueNAS agit comme un serveur dont la seule tâcheserait de mettre à disposition de l’espace destockage, généralement grâce à un ou desdisques durs. L’avantage est qu’il n’est plusnécessaire de garder un PC allumé 24h/24h, etles périphériques NAS consomment moins decourant et font moins de bruit qu’une configu-ration complète. Si il y a peu le NAS consistaitprincipalement en de grosses armoires trèscoûteuses et destinées aux entreprises, ontrouve maintenant de petits boîtiers écono-miques ou des routeurs intégrant déjà cettefonctionnalité qui satisferont les particuliers. Lasociété Ximeta propose par ailleurs un systèmeNDAS (Network Direct Attached Storage).NDAS est un protocole qui se veut plus pra-tique que le NAS. Les produits de cette socié-té peuvent être utilisés soit comme des disquesdurs USB 2.0, soit être connectés au réseauEthernet. Dans ce deuxième cas, il faudrainstaller un logiciel client sur chacune desmachines qui souhaitent accéder au disque.L’avantage de ce système est qu’il n’y a pas deconfiguration IP à réaliser, et que le disque estvu comme un disque local sous Windows,même s’il est en réalité sur le réseau ! Le prin-cipal défaut réside dans la nécessité d’installerun logiciel pour accéder au disque, et surtoutdans le fait qu’un seul PC à la fois peut avoiraccès au disque en écriture (tous les PC peu-vent par contre y accéder en lecture). Le prix deces périphériques est généralement un peuplus élevé que celui des périphériques NAS auxfonctionnalités équivalentes.

Le stockage en réseau Si vous avez plusieurs PC à la maison, vous avez aussi probablement un réseau local afin de partagerla connexion à Internet bien sûr, mais aussi d’échanger des fichiers. Mais lorsque la quantité de fichiersdevient trop importante, se pose la question du stockage. Plutôt que de simplement ajouter un disquedur dans un PC, pourquoi ne pas installer une nouvelle unité de stockage, ou même un serveur defichiers, directement sur le réseau ?

PLES PÉRIPHÉRIQUES NDAS DE

XIMETA NE NÉCESSITENT AUCUNECONFIGURATION TCP/IP POUR ÊTRE

ACCESSIBLES PAR LE RÉSEAU.

US ROBOTICS USR8200

Avis

Le USR8200 offre denombreuses fonc-tionnalités, qui l’o-rientent plutôt versles PME que vers lesparticuliers. Routeurfirewall, switch quat-re ports, il est admi-nistrable par l’inter-médiaire d’un clientweb. Mais ce qui lerend intéressant dans le cadre de ce dossier, c’est qu’il est équipé de deux ports USB et d’unfirewire, sur lesquels on peut connecter des unités de stockage externes afin de les partagersur le réseau. Nous l’avons testé avec un boîtier firewire contenant un disque 3"1/2, et les per-formances sont tout à fait honorables. De plus la configuration du disque par l’interface webest assez facile, bien qu’on regrette qu’il ne soit pas possible d’utiliser un disque formaté enNTFS (il ne supporte que les formats FAT32 et Linux EXT2). A environ 300 €, ce routeur quin’intègre pas de modem est un peu cher et intéressera surtout les petites entreprises.

PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

299 €

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ASUS WL-HDD 2.5

Avis

Ce boîtier de stockage réseaupour un disque dur 2"1/2 estvraiment simple à utiliser, etsatisfera ceux qui cherchent àajouter un espace de stockagesur leur réseau, sans se prendrela tête, pouvant être éventuelle-ment transporté chez un ami. LeWL-HDD 2.5 se connecte au réseau par un câble ethernet ou parWi-Fi 802.11g, et reçoit comme son nom le laisse deviner un disquedur 2"1/2. Ces disques prévus pour les ordinateurs portables sonthélas moins performants que les disques 3"1/2, et reviennent pluscher à espace de stockage égal. Le WL-HDD 2.5 se configure parl’intermédiaire d’une interface web conviviale, et permet d’accéderau disque par l’intermédiaire d’un client FTP (en plus bien sûr duréseau Windows). Un détail qui peut s’avérer pratique : il reçoit unport USB, et dès que l’on branche un périphérique de stockagecomme une clef USB ou un lecteur de cartes sur ce port, il copiel’intégralité des données qui s’y trouvent sur le disque dur. On pour-ra ainsi transférer rapidement le contenu de la carte mémoire d’unappareil photo sur le réseau.

99 €

LINKSYS NETWORK STORAGE LINK

Avis

Le boîtier de stockage deLinksys permet de connecterjusqu’à deux périphériques USB,qu’il s’agisse de clefs USB ou dedisques durs externes. Les nor-mes USB 2.0, USB 1.1 et USB1.0 sont supportées. Une fois leproduit branché à un port ether-net 100 Mbps, on peut le confi-gurer par l’intermédiaire d’unnavigateur ou bien du logicielfourni, qui est assez pratiqued’utilisation. L’accès aux don-nées se fait par le réseauWindows, et les performancessont bonnes. Le NetworkStorage Link est donc un produitsympathique, on regrettera sim-plement qu’il ne soit pas « hot swap », puisque le constructeurrecommande vivement de ne pas brancher ou débrancher de péri-phériques USB sans l’avoir préalablement éteint.

119 €

ASUS WL-500G

Avis

Voilà un routeur qui sait faire biendes choses : routeur ADSL, hubethernet 10/100 quatre ports,Wi-Fi 802.11g, firewall… il estaussi équipé d’un port USB 2.0qui permet d’y connecter uneunité de stockage, accessibleensuite par FTP. Cette fonction-nalité, qui n’est pas indiquée dans la documentation du produit maisest bel et bien accessible par l’interface de configuration, ne nous apas semblé très au point. En effet, nous n’avons pas réussi à accé-der à notre disque dur installé dans un boîtier USB 2.0. Malgré tout,le WL-500g est un excellent produit, au tarif intéressant, mais quenous ne pouvons pas recommander pour sa fonction NAS.

109 €

CE N’EST PAS UNE SOLUTION DE STOCKAGE RÉSEAU, MAISCETTE BELLE TOUR ACCUEILLANT QUATRE DISQUES DURS OU

LECTEURS CD-ROM PEUT NÉANMOINS RÉPONDRE AUXMÊMES BESOINS. LE STARDOM SOHOTANK U7-4-B2 ASSURE

LE REFROIDISSEMENT DES DISQUES ET DISPOSE DE SAPROPRE ALIMENTATION 180 W, SUFFISANTE POUR QUATRE

DISQUES DURS OU LECTEURS OPTIQUES. ON PEUT IMAGINERL’UTILISER POUR FAIRE PASSER FACILEMENT DES DISQUESDURS D’UN PC À L’AUTRE GRÂCE À LA CONNEXION USB,

MÊME SI L’ENGIN EST ASSEZ IMPOSANT ET NÉCESSITE QUATRECONNECTEURS USB. MAIS LE MONTAGE DES UNITÉS DANS

LE BOITIER EST ASSEZ FASTIDIEUSE. DE PLUS, À 299 €, PLUS29 € L’UNITÉ POUR LES ADAPTATEURS PERMETTANT D’Y

INSTALLER DES DISQUES DURS, IL N’EST PAS VRAIMENTDONNÉ. RESTE QUE CE GENRE DE PRODUITS EST RARE ET

PEUT TOUT DE MÊME S’AVÈRER PRATIQUE.

PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

dossier>

Partagerdes fichiers sousLinux avec Samba

Utiliser un vieux PC comme serveur defichiers, c’est une bonne idée à condition detrouver un OS susceptible de fonctionner avecune petite configuration. Dans ce domaine,Linux est le choix idéal, car non content d’êtregratuit, il ne nécessite pas d’importantes res-sources et permet grâce à Samba de partagerdes fichiers avec des ordinateurs sousWindows. Détailler l’installation et la configura-tion d’un système Linux serait trop long pource dossier, nous nous contenterons donc devoir la configuration de Samba. Celle-ci se faità travers le fichier smb.conf :

workgroup = workgroupnetbios name = Sambaencrypt passwords = yes

[partage]path = /data/partagebrowseable = yeswrite list = juliette, caroline

[transfert]path = /data/transfertread only = nobrowseable = yes

Voyons ce que font ces différentes instructions :

Workgroup : indique le nom du groupe detravail réseau dans lequel sont les ordinateurs.

Netbios Name : c’est le nom sous lequell’ordinateur apparaîtra sur le réseau.

Encrypt passwords : les systèmes d’ex-ploitation de Microsoft, à partir de Windows98, utilisent des mots de passe cryptés. Il fautdonc activer cette option.

[partage] : c’est le nom de notre premier par-tage. Il apparaîtra sous la forme d’un répertoireauquel on pourra accéder par le chemin« \\Netbios name\partage ».

Path : le chemin local du répertoire à partager.

Browseable : définit si le partage est visiblelorsqu’on parcourt le réseau. On préférerachoisir « yes ».

Write list : liste des utilisateurs ayant le droitd’écrire dans ce partage. Il s’agit des nomsdes comptes utilisateurs sous Windows.

Read only : « lecture seule », la valeur par défautétant « yes ». En la définissant à « no », tous lesutilisateurs pourront écrire dans ce partage.

L’un des partages que nous avons créé n’estaccessible en écriture qu’aux utilisatrices« Juliette » et « Caroline ». Pour que cela fonc-

stockage

<54> PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

NOUS AVONS MESURÉ LE TEMPS DE TRANSFERT D’UN FICHIER VERS DIFFÉRENTES SOLUTIONS DE STOCKAGE RÉSEAU.LE BOÎTIER ASUS WL-HDD 2.5 EST UN PEU EN RETRAIT EN TERMES DE PERFORMANCES, CAR SON DISQUE DUR 2.5 POUCES

A UN TAUX DE TRANSFERT ASSEZ FAIBLE. LES DEUX AUTRES SOLUTIONS NAS SONT SATISFAISANTES,ET LE SERVEUR DE FICHIERS DÉDIÉ OBTIENT D’EXCELLENTS RÉSULTATS.

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tionne, il faut que ces deux utilisatrices aientun compte Linux et un compte Samba, avec lemême mot de passe que celui qu’elles utilisentsur la machine Windows. On créera donc d’a-bord le compte Linux correspondant (« use-radd juliette » puis « passwd juliette » pourdéfinir le mot de passe). Pour créer un compteSamba, on tapera « smbpasswd –a juliette »,avant d’entrer par deux fois le mot de passe.

Partager des fichierssous Windows XP

S’il est facile de partager des fichiers sousWindows XP, la tâche se complique dès lors quel’on entre dans le fouillis des droits d’accès. Nousallons résumer tout ce qu’il faut savoir pour parta-ger ses fichiers efficacement et en toute sécurité.

Commençons par le plus simple : le partage defichiers simple ! Lorsque Windows vient d’êtreinstallé, il suffit de cliquer sur un dossier avecle bouton de droite et de choisir « partage etsécurité » pour voir l’onglet de partage appa-raître. Windows offre alors la possibilité d’acti-ver le partage de fichiers, en utilisant éventuel-lement un assistant, ce que nous ne feronspas. Par défaut, le partage de fichiers qui estactivé est le partage de fichiers simple, et c’estle seul qui soit disponible sous Windows XPédition familiale. Lorsque l’on coche la case« partager ce dossier sur le réseau » et qu’onlui attribue un nom de partage, le dossier estpartagé et il suffit pour y accéder à partir d’unautre ordinateur de faire Démarrer->Exécuter,et d’entrer l’adresse du dossier (de type« \\nom_ordinateur\nom_partage »). Tous lesutilisateurs du réseau pourront y accéder enlecture, et en écriture si l’on a coché la case« autoriser les utilisateurs réseau à modifiermes fichiers ». On peut dire que le partage defichiers simple porte bien son nom.

Partages avecautorisations d’accèsCette option plus sécurisée n’est disponibleque sous Windows XP Pro. Dans unefenêtre de l’explorateur, faire Outils->Options des dossiers, aller dansl’onglet « affichage » et décocherl’option « Utiliser le partage defichiers simple ». Cliquer denouveau avec le bouton dedroite sur un dossier et choi-sir « Partage et sécurité ».Les options disponiblessont maintenant beaucoupplus complètes : on peuten particulier, après avoircliqué sur « partager cedossier », cliquer sur lebouton « autorisation », quiva permettre d’affiner lesdroits d’accès. Par défaut,le groupe « tout le monde »,qui correspond à tous lesutilisateurs du réseau, a lesdroits de lecture. On peutau choix donner les droitsde lecture ou d’écriture encochant les options appro-priées. Le principal intérêtde cette boîte de dialogueest de permettre de donnerdes droits spécifiques à ungroupe ou à un utilisateur.Pour cela, il faut cliquer sur «ajouter », et entrer le nom del’utilisateur local qui peutaccéder à cette ressource. Sile groupe « tout le monde »n’a aucun droit sur ce dos-sier, mais que des utilisateursspécifiques ont le droit d’yaccéder, alors tout utilisateur du

réseau cherchant à y accé-der verra apparaître une boîte

de dialogue d’identification. Il fau-dra qu’il se connecte avec l’identifiant de

l’utilisateur local qui a des droits sur ce réper-toire pour pouvoir l’ouvrir. Il faut donc pour pro-téger ses dossiers partagés par un mot depasse, ne donner les droits d’accès qu’à descomptes spécifiques (et retirer les droits dugroupe « tout le monde »), comptes qui devrontbien sûr avoir un mot de passe pour que celaprésente un intérêt en termes de sécurité.Enfin, précisons que les droits d’accès réseaune doivent pas être confondus avec les droitsd’accès NTFS. Le système de fichiers NTFSgère son propre mécanisme de droits d’accès,qui ne devrait généralement pas interférer avecles droits des partages. Si néanmoins le cas seprésentait, il est toujours possible en allantdans l’onglet sécurité (sous Windows XP Pro)d’ajouter le groupe « tout le monde » et de luidonner les droits appropriés.

PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

Créer des dossiers partagés invisiblesLorsque vous partagez un dossier, quiconque parcourt le réseau va voir votre dos-sier apparaître, même s’il n’a pas les droits nécessaires pour l’ouvrir. Mais si cedossier contient des documents confidentiels, il est préférable qu’il ne soit pasvisible du tout afin de ne pas susciter la curiosité. Pour cela, rien de plus simple, ilsuffit d’ajouter le signe « $ » à la fin du nom de partage pour que le dossier n’ap-paraisse pas dans l’explorateur. On pourra alors y accéder uniquement en tapantdirectement son adresse, par exemple « \\nom_ordinateur\nom_partage$ ». Anoter que par défaut sous Windows XP, il existe des partages cachés correspon-dant à la racine de chacun des disques durs, qui permettent aux personnes ayantles droits administrateur d’accéder à tous les fichiers de l’ordinateur. Ils portent lesnoms : « C$ », « D$ »… la lettre correspondant à celle qui est affectée au disque.

dossier>

stockage

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Par : Jeremy Panzetta

LE STOCKAGEOPTIQUE

PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

La dernièregénération degraveurs DVDdébarque sur lemarché avec unargument de poids, lagravure des médiasdouble couche de8.5 Go. Quel modèlesemble le plusintéressant ? Qu’en est-il de lacompatibilité derelecture des médiasdouble couche etcommentl’améliorer ? Pourrépondre à cesquestions nous avonsmis 10 graveurs DLsur les bancs d’essai.

epuis notre dernier comparatif, le mar-ché des graveurs DVD a vite évolué.

Outre les augmentations traditionnelles desvitesses de gravure et de lecture, l’innovation laplus significative vient de la technologie doublecouche qui va sans aucun doute faire de nom-breux adeptes. 8.5 Go de données, soit environ12 CD-Rom, ou encore 4 heures de vidéo enqualité DVD, voilà ce que peuvent contenir cesnouveaux médias DVD+R9, qui sont parailleurs une des dernières étapes de l’évolutiondu DVD inscriptible, avant de voir arriver lesdeux technologies censées prendre sa relève,le Blu Ray Disc et le HD-DVD. Les DVD-18inscriptibles double couche et double face de17 Go verront sûrement le jour d’ici peu, mais ils’agit de fabriquer uniquement les médias, pasbesoin de nouveaux graveurs. La gravure dou-ble couche se base pour le moment sur le for-mat +R, le format –R a été annoncé mais iln’est pas encore intégré dans les graveurs. Lavitesse d’écriture initiale sur ces médias est de2.4x, soit environ 45 minutes pour finaliser unegalette, mais des modèles 4x sont déjà dispo-nibles (plus de 20 minutes d’écriture) et desmodèles 5x sont en préparation.En plus de cette nouvelle fonctionnalité,presque tous les constructeurs offrent doréna-vant des graveurs DVD double format capa-bles donc de graver aussi bien des DVD-R/-RW que des DVD+R/+RW. La vitesse de gra-vure a d’autre part augmenté sur DVDR pouratteindre le 16x, soit environ 4 minutes pourfinaliser une galette de 4.5 Go. Il y a peu dechance qu’elle aille plus loin, car les méca-niques des lecteurs risquent de ne plus suivre.En ce qui concerne les DVD-RW/+RW, la vites-se d’écriture n’a pas encore évolué et restefixée à 4x pour le moment. L’annonce desmédias réinscriptibles 8x forcera les prochai-nes générations à se mettre à niveau. Quantau mode CD, la vitesse est passée de 40x à48x sur CD-R/CD-Rom (moins de 3 minutes

D

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pour un média inscriptible), et de 24x à 32x surCD-RW pour les modèles les plus rapides.L’autre élément surprenant concernant cesgraveurs double couche vient de leur prix delancement, très bas pour une nouvelle généra-tion. Les premiers prix commencent en effetaux alentours de 80 €, un faible investissementvu les possibilités que cela vous offre. Le plusembêtant reste le prix des médias double cou-che dont nous allons reparler plus loin.N’oubliez pas que les revendeurs proposentdes versions OEM ou Retail de leurs unités.Les versions OEM correspondent au graveurseul fourni dans un papier plastique, sanscâbles, logiciels ou visserie, les versions Retailcorrespondent aux boîtes avec leur contenuintégral. La différence de prix entre ces ver-sions peut parfois dépasser les 40 €, donc sivous possédez déjà les programmes adéquatstels que des logiciels de gravure etd’Authoring, voici un bon moyen de fairequelques économies. Faites, cela dit, attentionsi vous reprenez vos anciens programmes, ilse peut qu’une mise à jour soit nécessairepour qu’ils puissent reconnaître votre graveur.

Et les médias ?Comme de coutume, à l’heure où nous écrivonsces lignes, les médias double couche sont enco-re rares. Seul Verbatim est en mesure de fournirdes packs, dont les prix sont élevés et très varia-bles suivant les boutiques, puisqu’ils oscillententre 47 € et 130 € pour cinq médias. La moyen-ne est de 75 € pour un pack de cinq. A l’unité, ontrouve des DVD+R9 à 19 € chez Verbatim contre3 € pour des médias DVD+R 4x. Le rapportprix/mégaoctect est donc encore bien plus inté-ressant sur les supports simple couche. Lesmédias DVDR certifiés 16x ont de même duretard et aucun n’était en vente au moment destests. En ce qui concerne la certification desmédias, nos tests ont montré que certains gra-veurs pouvaient passer outre, même sur doublecouche, et ceci sans pour autant diminuer lacompatibilité de relecture des médias. Celadépendra du firmware du graveur, de ses tech-nologies d’écriture et de la qualité du média.

Compatibilitédes médias DL

Pour tester la compatibilité de relecture desmédias double couche, nous avons réalisé unesauvegarde d’un DVD-Vidéo avec chacun desgraveurs, et sur deux marques de médias DLdifférentes, Verbatim et Traxdata. Nous tenonsd’ailleurs à remercier ces deux constructeurs

pour nous avoir permis de réaliser ce dossier.La première surprise a été de voir que deuxgravures sur trois n’ont pas été faisables avecles médias DL Traxdata. Les erreurs sontapparues soit au tout début de l’écriture, sansgâcher le média, soit lors du passage de l’écri-ture sur la deuxième couche. Nous n’avons enrevanche rencontré aucun problème de cegenre avec les médias Verbatim qui ont touspu être finalisés sans accrocs. On peut doncconclure que les médias Verbatim sont demeilleure qualité ou du moins que les graveursdouble couche que nous avons eus entre lesmains les supportent bien mieux nativement.

De futures mises à jour de firmware viendrontsûrement augmenter le support des médias DLpour éviter ces mauvaises surprises.Au niveau de la compatibilité de relecture desmédias double couche, il faut bien l’avouer,elle se montre faible lorsqu’il s’agit de les pas-ser dans des platines ou des lecteurs DVD peurécents. Les DVD+R9 ne sont alors pas recon-nus ou la platine tourne en boucle pouressayer de le lire. Sur la dizaine de lecteursque nous avons testée, les résultats ont étéassez aléatoires, mais certains vieux lecteursDVD ont tout de même été capables de les lire.Pour les platines ou lecteurs DVD récents, les

DEUX COUCHES SUR UNE FACE, VOILÀ L’ARGUMENT DES DVD+R9.D’ICI QUELQUE TEMPS, NOUS VERRONS SANS AUCUN DOUTE APPARAÎTRE DES MÉDIAS

AVEC DEUX COUCHES SUR DEUX FACES SOIT 17 GO.

PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

dossier>

DVD+R9 ont en revanche été très bien accep-tés, et nous n’avons constaté aucune différen-ce de compatibilité entre les médias Verbatimou Traxdata lors de la relecture. Et pour ce quiest de la compatibilité de relecture en fonctiondu graveur, nous n’avons pas constaté de dif-férence notoire, les gravures DL de tous lesmodèles ayant pu être lues sans problèmelorsque la platine en était capable.

Le Book TypeIl existe un moyen d’augmenter sensiblement lacompatibilité de relecture de vos DVD enregis-trables en agissant sur le Book Type Field dumédia. Le Book Type Field est une donnée pla-cée dans le Lead-in du disque permettant aulecteur de connaître sa nature. Par défaut unDVD-Vidéo sera donc reconnu comme un DVD-Rom, un DVD+R comme un DVD+R, unDVD+RW comme un DVD+RW, etc. Mais cesquelques bits d’information lus par le lecteurpeuvent être mal interprétés sur les médiasinscriptibles ou réinscriptibles, ce qui les rend illi-sibles. En général, il est possible de corriger cesproblèmes par des mises à jour du firmware devos graveurs. Mais dans le cas contraire, la seulesolution est alors de modifier vous-même leBook Type de vos médias enregistrables, en lesmarquant comme un DVD-Rom pour augmenterleur compatibilité. Tous les graveurs n’en sontpas capables, cela dépend des fonctionnalitésde leur firmware, et même lorsque c’est possiblevous devez parfois passer par les bons logicielspour effectuer cette modification.

L’option Book Type peut être disponible, sui-vant votre graveur et son firmware donc, dansles options de certains logiciels de gravure.Les dernières versions de Nero Burning Rom lepermettent par exemple, en passant par lemenu de choix du graveur DVD. La manipula-tion est alors très simple, il suffit de définir leBook Type souhaité grâce à l’option adéqua-te et il sera appliqué avant chaque gravure.Certains constructeurs fournissent égale-ment sur leur site un petit utilitaire pourchanger le Book Type, c’est le cas de Benqqui propose le Book Type Manager en libretéléchargement. Il existe quelques logicielsadaptés à ces modifications, mais la plupartse destinent à des graveurs d’une marque

spécifique. C’est le cas de KProbe qui sup-porte les modèles à base de mécaniques

Liteon. Parmi les autres logiciels capables d’a-gir sur le Book Type, on pourra retenir DVDBitsetter, DVDinfoPro ou encore DVDDécrypteur. Notez enfin qu’un Book Type nepeut être changé qu’avant une gravure ou si lasession du média n’a pas encore été finalisée.

Flasherson graveur DVD

Pourquoi tenir le firmware de son graveur àjour ? Les raisons sont multiples, en commen-çant par le fait qu’un firmware récent assure lesupport d’une plus grande variété de médias,que ce soit sur CDR ou DVDR(DL)/RW. Unfirmware peut également améliorer les perfor-mances de lecture du graveur, voire certaines deses vitesses d’écriture. Il peut débloquer la vites-se de rip des DVD-Vidéo souvent bridée, dézonerle lecteur, ou encore ajouter des propriétéscomme nous en avons parlé avec le Book Type.Mais les firmwares officiels des constructeursintègrent rarement ces trois dernières fonctionna-lités, pourtant très utiles. Pour en profiter, vousserez obligé de passer par des firmwares nonofficiels développés par des amateurs et en libretéléchargement sur Internet. Parmi les sites lesplus populaires fournissant ces firmwares, onpeut citer, www.cdfreaks.com, www.cdrinfo.com,http://forum.rpc1.org/portal.php, http://tdb.rpc1.org,ou http://codeguys.rpc1.org. Fouillez bien surles forums de ces sites web, vous tomberezcertainement sur un firmware correspondant àvotre graveur.

D’autre part, avant d’investir dans un graveurdouble couche, n’oubliez pas que certains modè-les simple couche, et notamment les générationssimple ou dual format 8x, peuvent être transfor-més en graveurs double couche grâce à une sim-ple modification de firmware. Ces firmwares sont

IL FAUDRA ENVIRON45 MINUTES POURFINALISER UNE GALETTEDOUBLE COUCHE DE 8.5GO EN 2.4X.

LA CERTIFICATION DES MÉDIAS N’ESTPAS TOUJOURS RESPECTÉE PAR LESGRAVEURS, CELA DÉPEND DE LEURFIRMWARE, ET DE LA QUALITÉ DUMÉDIA. CERTAINES MARQUES DEDVD VIERGES MARCHERONTMIEUX QUE D’AUTRES SELONLES LECTEURS.

LES MÉDIAS DOUBLE COUCHE SE RELISENT MALDANS LES PLATINES DVD OU LES LECTEURS DEVEILLES GÉNÉRATIONS. UN DES MOYENSD’AUGMENTER LA COMPATIBILITÉ EST DECHANGER LE BOOK TYPE FIELD DU MÉDIA.

LES DVD+R9 COMMENCENT SEULEMENT À ÊTREDISTRIBUÉS SUR LE MARCHÉ ET À DES PRIXÉLEVÉS. EN MOYENNE, À L’UNITÉ UN MÉDIA 8.5GO COÛTE 19 €, CONTRE 3 € POUR UN DVDR

stockage

<58> PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

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naturellement non officiels et feront sauterla garantie de votre lecteur. Le flashage peut

être risqué, car il est parfois suivi de quelquesproblèmes mineurs d’après ce que nous avons

pu lire sur les forums, mais nous n’en avons pasconstatés lors de nos tests. Mieux vaut sauvegar-der son firmware d’origine avant un flashage, etbien vérifier qu’un retour en arrière est possiblecar ce n’est pas toujours le cas. Ces firmwarespermettent de profiter de la dernière technologiedouble couche à frais zéro, et cela fonctionne par-faitement. Les graveurs les plus connus capablesde passer de simple à double couche sont le ND-2500 de Nec qui peut se transformer en ND-2510,le SOHW-812S de Liteon qui devient un SOHW-832S, le Sony DU-700 qui devient lui aussi unSOHW-832S car il est basé sur la même modèleLiteon, ou encore le TDKDVDRW880 qui n’est en

fait qu’un Nec ND-2500 et qui se trans-forme donc en ND-2510. Mais puisqu’iln’est pas rare quedeux graveurs demarques différentes

soient en fait le même modèle sousun design distinct, d’autres trans-formations sont sans aucun doutepossibles.Cela dit, si cette modification vousfait économiser quelques sous, lesfirmwares non officiels peuvent nepas intégrer les corrections appor-tées dans les firmwares officiels.Cela signifie que votre lecteur nebénéficiera pas de l’éventuelle aug-mentation de compatibilité avec lesmédias enregistrables, ni de l’amélioration de per-formances, de la vitesse d’écriture, ou de sa qua-lité. L’achat d’un véritable graveur DL 4x vous feraégalement gagner près de 25 minutes de tempsde gravure sur un média double couche en com-paraison avec à un graveur simple couche flashéqui ne pourra pas dépasser le 2.4x.

HD-DVD et Blu ray DiscDès l’année prochaine, deux nouveaux sup-ports de stockage optique vont s’opposerpour prendre la relève du DVD, le HD-DVDdéveloppé par Nec et Toshiba, et le Blu Raydisc supportés par de nombreux construc-teurs comme Sony, Philips, LG, TDK,Samsung ou Thomson. Bien qu’ils se présen-tent tous les deux sous la forme d’un disqueoptique de 12 cm de diamètre, ces deux for-mats ont des différences importantes. A com-mencer par leur aspect physique, puisque leBlu Ray Disc est un média enfermé dans une

cartouche protectrice. Leurscapacités sont égalementbien distinctes avec desmédias pouvant stocker jus-qu'à 15 Go en simple coucheou 30 Go en double couche

pour le HD-DVD, et 27 Go en simple coucheou 54 Go en double couche pour le Blu RayDisc. En revanche, en ce qui concerne leurcontenu, on est sûr que les deux formats offri-ront de la vidéo haute définition dont les PC oules télévisions HDTV profiteront. Trois codecssont en concurrence à ce niveau, le MPEG-2,le WMV9 (VC-9) et le MPEG-4 AVC (H.264).Côté son, les technologies Dolby seront sansaucun doute au programme. Avec de tellescapacités, les éditeurs pourront également sepermettre d’ajouter de nombreux bonus bienplus complets que ceux offerts sur les DVD-Vidéo, dont des bandes-annonces, des jeuxvidéo, ou encore des courts métrages.Le HD-DVD et le Blu Ray Disc débarquerontavec de nouvelles protections de données. Onparle par exemple de l’Advanced AccessContent system (AACS) développé par IBM,Intel, Warner Bros, Disney, Microsoft, Sony etPanasonic qui devrait permettre de restreindrele nombre des copies autorisées des filmscommercialisés et de limiter l'usage de cescopies à quelques machines seulement dontles PC à base de Windows Media Center oules baladeurs numériques. Pour le Blu RayDisc et les BD-Rom, l’Advanced EncryptionStandard (AES) sera vraisemblablement l’algo-

SELON LEFIRMWARE DUGRAVEUR, L’OPTIONBOOK TYPE ESTACCESSIBLE DANSLES DERNIÈRESVERSIONS DE NERO,DANS LE MENU DECHOIX DU GRAVEUR.

LES LOGICIELS KPROBE, DVDINFO PRO OUENCORE DVD DÉCRYPTER PEUVENT DÉFINIR LEBOOK TYPE DES MÉDIAS. MAIS ILS NE PRENNENT ENCHARGE QUE CERTAINES FAMILLES DE GRAVEURS

VOUS TROUVEREZ DE NOMBREUX FIRMWARES NON OFFICIELS SURINTERNET POUR TRANSFORMER VOTRE GRAVEUR SIMPLE COUCHEEN DOUBLE COUCHE, POUR LE DÉZONER, POUR DÉBLOQUER SAVITESSE DE RIP ETC. A VOS RISQUES ET PÉRILS !

PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

LES PREMIÈRES PLATINES BLU RAY DISC SONT DÉJÀ VENDUES AU JAPON. CE MODÈLESONY A ÉTÉ COMMERCIALISÉ À 3 000 .

PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

dossier>

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rithme de cryptage 128 bits utilisé pour empê-cher entre autres la copie bit à bit. Un derniersystème pourra également être retenu par leséditeurs s’ils choisissent d’intégrer de la vidéoWindows Media Video 9, car ce format intègredéjà un système de gestion numérique DRM.

Une autre différence importante annoncéeentre ces deux formats est leur compatibilitédescendante. Contrairement au Blu Ray Disc,

la technolo-gie HD-DVDsupporte nati-vement le format

DVD. Cela signi-fie que les plati-nes et lecteursHD-DVD serontcapables de lire ou degraver tous les formats

DVD en plus des HD-DVD.Mais Sony et Philips ontrécemment annoncé ledéveloppement d’une tête permet-tant de graver aussi bien les disquesBlu Ray que les CD-R/RW, lesDVD+R/RW (-R/RW) ou les DVD+R9.Pioneer a d’ailleurs fait la démonstrationd‘un tel lecteur il y a peu lors du Createc2004. Au final, le Blu Ray Disc et le HD-DVDdevraient donc, à long terme, posséder descapacités de lecture et de gravure universelleséquivalentes, mais les modèles Blu Ray de cetype arriveront plus tardivement sur le marché,car la production de masse de ces têtesoptiques n'est prévue que pour 2006.Il y a par contre peu de chance que l’on voit

apparaître unjour des graveurs à

la fois Blu Ray et HD-DVD.Les deux formats se basent sur

des composants optiques et méca-niques trop différents et les coûts de produc-tion engendrés seraient élevés. Notez enfinque Microsoft a confirmé que son prochainsystème d’exploitation grand public Longhornprévu pour 2006 aura en standard la gestiondu HD-DVD, le support du Blu Ray n’ayant pasencore été décidé.Les produits Blu-Ray sont déjà disponibles auJapon à des prix particulièrement élevés etdevraient se généraliser en Europe dans le cou-rant de l’année prochaine, tout comme les unitésHD-DVD qui seront certainement moins chèresen raison de coûts de production plus faibles.

1 000 Go pour 2007 ?Les produits Blu Ray et HD-DVD ne sont pasencore sortis en Europe que l’on parle déjà deleurs successeurs. La société Optware a parexemple fait la démonstration à la conférencede l'ODS 2004 d'un nouveau type de médiasqui utiliserait une technologie de type hologra-phique pour stocker de 200 à 300 Go de don-nées sur un disque de 12 cm. Optware espère pouvoir fournir des unitésd'enregistrement et de lecture destinées auxentreprises d’ici 2005, puis des versions grandpublic pour 2006. Le constructeur en a égale-ment profité pour montrer son DVD hologra-phique ou HVD (Holographic Versatile Disc) quipermet de stocker 1 To ou 1 024 Go de don-nées toujours sur un disque de 12 cm.D’autres acteurs du marché du stockageoptique ont annoncé des médias de 1 000 Go.C’est le cas de Prodisc et de sa technologie degravure "Super Resolution Near-Field", ainsique Hitachi et Maxell qui ont annoncé leursolution propriétaire. Prévue pour 2007, celle -ci devrait permettre de multiplier les couchessuperposées sur les disques de 12 cm qui sontactuellement limitées à 2 par disque avec lesDVD. Comme vous pouvez le constater, laguerre des formats est loin d’être terminée.

LE HD-DVD AURA DESCAPACITÉS PLUS FAIBLES QUE

LE BLU RAY DISC, MAIS ILSERA MOIS CHER À PRODUIRE.

stockage

LES PLATINES BLU RAY DISC ET DH-DVDSERONT CAPABLES DE LIRE ET DE GRAVER

ÉGALEMENT LES CD-R/RW, ET LESDVDR/RW/+R9.

CONTRAIREMENTAU HD-DVD QUIAURA LA MÊMEPRÉSENTATIONPHYSIQUE QUE NOSDVD ACTUELS, LEBLU RAY DISCSERA ENFERMÉDANS UNECARTOUCHEPROTECTRICE.

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X.O,Sans Modération

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PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004<62>

LG GSA-4160B

Caractéristiques

Mode DVD : DVD+R DL 2.4x,DVD+R/RW 16x/4x, DVD-R/RW8x/4x, DVD-Ram 5x, DVD-Rom 16xMode CD : CD-R/RW 40x/24x,CD-Rom 40xLogiciels : Power Producer Gold 2,Nero Express 6, InCD 4, PowerDVD 5Prix : 98 € (OEM), 130 € (Retail)Site Web : www.lge.com

Avis

Le GSA-4160B de LG est le graveur le plus complet de ce com-paratif car il est le seul à pouvoir graver les DVD-Ram en plus desCD-R/RW, des DVDR/RW et des DVD+R9. Ses performances enlecture sont correctes aussi bien au niveau des temps d’accèsque des débits, sa vitesse de rip sur DVD-Vidéo n’est pas bridée,et l’offre logicielle de la version boîte est de qualité. Un modèlepolyvalent et de bonne facture donc dont l‘achat n’est à envisa-ger que si le format DVD-Ram vous intéresse. Notez qu’il a étéun des rares avec les modèles Memup/Samsung et Benq à pou-voir graver les médias Traxdata DVD+R9.

Les PLUS• Support DVD-RAM• Offre logicielle Retail

Les MOINS• Prix Retail

PIONEER DVR-108/DVR A08XLA

Caractéristiques

Mode DVD : DVD+R DL 4x,DVD+R/RW 16x/4x, DVD-R/RW16x/4x, DVD-Ram 2x (lecture), DVD-Rom 16xMode CD : CD-R/RW 32x/24x,CD-Rom 40xLogiciels : Sonic MyDVD StudioDeluxePrix : 90 € (OEM), 170 € (Retail)Site Web :http://gravezundvd.pioneer.fr/

Avis

Avec les graveurs Asus, TDK et NEC, Le DVR-108 de Pioneer est undes quelques modèles de ce dossier à atteindre une vitesse d’écri-ture de 16x aussi bien sur DVD-R que DVD+R. Il propose de plus le4x sur les médias double couche et la lecture des DVD-Ram, maissa vitesse sur CDR se limite au 32x. Ce graveur n’est pas le plus per-formant en lecture en raison de temps d’accès élevés et d’une vites-se de rip bridée. Il est en revanche un des plus silencieux et offre unecompatibilité de médias correcte. Le firmware d’origine ne permetpas de changer le Book Type sur les médias DVD+R/RW, et il est fixéautomatiquement en DVD-Rom sur les médias de type DVD+R9.

Les PLUS• Lecture DVD-Ram• Full 16x DVDR• DVD+R9 en 4x• Faibles nuisances sonores

Les MOINS• Temps d’accès• Gravure CD-R en 32x• Prix Retail• Rip DVD bridé

MEMUP DVD DUAL 16X IDE DOUBLE COUCHE

Caractéristiques

Mode DVD : DVD+R DL 2.4x,DVD+R/RW 16x/4x, DVD-R/RW8x/4x, DVD-Rom 16xMode CD : CD-R/RW 48x/24x,CD-Rom 48xLogiciels : Pinnacle Instant CD/DVD,CloneCD, BlindWritePrix : 105 € (Retail)Site Web : www.memup.com

Avis

Avec le modèle Samsung, le Memup est le graveur le plus perfor-mant en lecture de ce comparatif, malgré des débits sur DVDR unpeu en retrait. Il obtient la meilleure vitesse de rip sur DVD-Vidéo etla deuxième meilleure extraction audio. Comme vous pouvez leconstater sur les tableaux de tests, il offre à peu de chose près desrésultats identiques au modèle Samsung, et ce n’est pas un hasardpuisque ce sont les deux mêmes graveurs. Le Memup est cela ditproposé uniquement en version Retail, avec une offre logicielle quichange un peu de l’ordinaire et qui se montre très intéressante. Sonfirmware semble donner de plus une bonne compatibilité de médias,même si certaines certifications ne sont pas respectées sur DVDR.

Les PLUS• Performances générales• Offre logicielle• Prix• Faibles nuisances sonores

Les MOINS• Débit sur DVDR• DVD-R 8x

ASUS DRW-1604P

Caractéristiques

Mode DVD : DVD+R DL 4x,DVD+R/RW 16x/4x, DVD-R/RW16x/4x, DVD-Ram 2x (lecture), DVD-Rom 16xMode CD : CD-R/RW 32x/24x,CD-Rom 40xLogiciels : -Prix : 100 € (OEM)Site Web : www.asus.com

Avis

Comme vous pouvez le voir dans les tests, le DRW-1604Pd’Asus et le DVR-108 de Pioneer offrent les mêmes performan-ces, car se sont en fait les mêmes unités. On retrouve donc destemps d’accès élevés, une vitesse de rip sur DVD-Vidéo limitée,un Book Type non modifiable sur les DVD+R/RW, une compati-bilité de médias relativement étendue et de faibles nuisancessonores . Si vous comptez investir dans l’un de ces modèles, ilsuffira donc de trouver le moins cher sur le marché. Pour lemoment le Pioneer est proposé à un prix inférieur de 10 et 15 €pour la version OEM.

Les PLUS• Lecture DVD-Ram• Full 16x DVDR• DVD+R9 en 4x• Faibles nuisances sonores

Les MOINS• Temps d’accès• Gravure CD-R en 32x• Rip DVD Bridé

<63>PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

LITEON SOHW-1633S

Caractéristiques

Mode DVD : DVD+R DL 2.4x,DVD+R/RW 16x/4x, DVD-R/RW8x/4x, DVD-Rom 16xMode CD : CD-R/RW 48x/24x,CD-Rom 48xLogiciels : -Prix : 85 € (OEM)Site Web : www.liteonit.com

Avis

Le SOHW-1633S de Liteon est un graveur auquel il y a peu dechoses à reprocher, si ce n’est qu’il est très bruyant comme decoutume sur les lecteurs de la marque. Ses performances en lec-ture sont proches des meilleurs modèles et côté gravure nousn’avons pas remarqué de problème particulier, mais il n’a pas étécapable de graver nos médias DL Traxdata. On regrettera que lavitesse d’écriture ne soit que de 8x sur DVD-R. Il est capable demodifier le Book Type des DVD+R/+RW/+R9 via le logicielKprobe. L’une de ses particularités vient de sa taille, puisqu’il estmoins long que ses concurrents. Il sera idéal pour un miniPC outout autre boîtier dans lequel la place manque.

Les PLUS• Taille compacte• Performances générales• Book Type modifiable sur

DVD+R/+RW/+R9 via KProbe

Les MOINS• Bruyant• 8x sur DVD-R

PHILIPS DVDR1640K

Caractéristiques

Mode DVD : DVD+R DL 2.4x,DVD+R/RW 16x/4x, DVD-R/RW8x/4x, DVD-Rom 16xMode CD : CD-R/RW 40x/24x,CD-Rom 40xLogiciels : Nero Suite 6Prix : 199 €

Site Web : www.pcstuff.philips.com

Avis

Le DVDR1640K de Philips est loin d’être un mauvais graveurDVD mais il ne distingue en rien par rapport à la concurrence.L’une de ses particularités est de fixer automatiquement le Booktype de tous les médias +R en DVD-Rom pour assurer unebonne compatibilité.Nous n’avons pas trouvé de prix boutique sur ce produit aumoment des tests, mais il sera certainement plus bas que les199 € annoncés par Philips pour la version Retail. Mais même 20à 30 € de moins, il reste trop cher et n’offre pas un bon rapportqualité/prix malgré une suite logicielle complète.

Les PLUS• Offre logicielle

Les MOINS• Prix• Débit sur DVDR

BENQ DW1600

Caractéristiques

Mode DVD : DVD+R DL 2.4x,DVD+R/RW 16x/4x, DVD-R/RW8x/4x (après flash), DVD-Rom 16xMode CD : CD-R/RW 40x/24x,CD-Rom 40xLogiciels : Sonic Record Now,Sonic DLA, WinDVD 4, WinDVDCreator Plus 2, Benq QVideo, BenqBook type managementPrix : 90 € (Retail)Site Web : www.benq.com

Avis

Par défaut le DW1600 de Benq est un graveur mono formatgérant uniquement le +R/+RW et +R9. Mais avec la mise à jourdu firmware disponible sur le site du constructeur, il est possiblede transformer ce modèle en DW1620 qui supporte en plus leDVD-R/RW à la vitesse de 8x/4x. Malgré des débits de lectureréduits sur DVDR, ce graveur se montre performant en lecture etil a été l’un des seuls à pouvoir exploiter les médias DL Traxdata.Benq propose d’autre part un utilitaire de bitsetting pour modifierle Book Type des DVD+R/+RW/+R9, mais son firmware offreégalement cette option dans les dernières versions de Nero.

Les PLUS• Book Type modifiable sur

DVD+R/+RW/+R9• Prix Retail

Les MOINS• Débit sur DVDR• DVD-R 8x (après flash)

SAMSUNG TS-H552B

Caractéristiques

Mode DVD : DVD+R DL 2.4x,DVD+R/RW 16x/4x, DVD-R/RW12x/4x, DVD-Rom 16xMode CD : CD-R/RW 48x/32x,CD-Rom 48xLogiciels : -Prix : 80 € (OEM)Site Web : www.samsung.fr

Avis

Le TS-H55B de Samsung a été une bonne surprise. Il offre toutd’abord d’excellentes performances malgré des débits réduitssur DVDR et se montre relativement silencieux. Il est le seul dece dossier avec le Memup à graver les CD-RW en 32x, les aut-res se limitant au 24x. Côté gravure, nous n’avons pas constatéde problème, mais comme pour tous les graveurs présentés ici,certaines marques de médias seront mieux prises en chargeque d’autres en particulier au niveau de la certification de gra-vure sur DVDR. Avec un des prix les plus bas trouvés en bou-tiques, le TS-H552B représente un très bon investissement.

Les PLUS• Performances générales• Faibles nuisances sonores• 32x sur CD-RW• Prix

Les MOINS• Débit sur DVDR

dossier>

stockage

NEC ND-3500A

Caractéristiques

Mode DVD : DVD+R DL 4x,DVD+R/RW 16x/4x, DVD-R/RW16x/4x, DVD-Rom 16xMode CD : CD-R/RW 48x/24x,CD-Rom 48xLogiciels : Power Producer Gold2, Nero Express 6, InCD 4,PowerDVD 5Prix : 85 € (OEM)Site Web : www.nec-computer.com

Avis

Après son excellent ND-2500, référence de notre dernier com-paratif, Nec récidive avec le ND-3500. Ce graveur possède lesvitesses d’écriture les plus rapides avec le modèle TDK, puisqu’ilécrit les DVDR en 16x, les CDR en 48x et les médias double cou-che en 4x. On peut cela dit lui faire quelques reproches, car il semontre relativement bruyant et sa vitesse de rip sur DVD est bri-dée. Comme pour tous les autres graveurs de ce dossier, sonfirmware ne prend pas encore en charge tous les médias exis-tants, donc certains seront gravés à une vitesse inférieure à leurcertification. On notera que le ND-3500 permet de modifier leBook Type sur les disques +R/+RW/+R9.

Les PLUS• Full 16x DVDR• DVD+R9 4x• Prix• Book Type modifiable sur médias

+R/+RW/+R9

Les MOINS• Rip DVD Bridé• Bruyant

TDK DVD WRITER 16X DOUBLE LAYER (TDK 1616N)

Caractéristiques

Mode DVD : DVD+R DL 4x,DVD+R/RW 16x/4x, DVD-R/RW16x/4x, DVD-Rom 16xMode CD : CD-R/RW 48x/24x,CD-Rom 48xLogiciels : Nero Suite 6Prix : 100 € (Retail)Site Web : www.tdk-europe.com

Avis

Que ce soit au niveau des performances en lecture ou des vites-ses de gravure, le TDK 1616N présente les mêmes caractéris-tiques que le NEC ND-3500, car ce sont les mêmes modèles. Onretrouve donc une vitesse de rip bridée sur DVD-Vidéo et un bruitde fonctionnement élevé. Contrairement au Nec qui n’est venduqu’en OEM, ce modèle n’est proposé qu’en version Retail avecla suite Nero 6 intégrant tout ce qui vous sera nécessaire pourseulement 20 € de plus. Le rapport qualité/prix est donc excel-lent. Le TDK 1616N permet de définir le bitsetting, mais aucunutilitaire n’est disponible à cet effet. Seul DVDinfo Pro peut chan-ger le Book Type des DVD+R9 pour le moment.

Les PLUS• Full 16x DVDR• DVD+R9 4x• Prix Retail

Les MOINS• Rip DVD bridé• Bruyant

Modèle Débit moyen Tps d'accès moyen

CD-Rom/CD-R CD-Rom/CD-RLG GSA-4160B 30,54x / 30,89x 136 ms / 151 msMemup 36,27x / 37,01x 118 ms / 117 msPioneer DVR-108 30,99x / 31,60x 183 ms / 186 msAsus DRW-1604P 30,93x / 31,55x 183 ms / 187 msLiteon SOHW-1633S 36,38x / 37,07x 151 ms / 173 msPhilips DVDR1640K 30,64x / 31,25x 125 ms / 123 msBenq DW1600 30,64x / 31,27x 128 ms / 127 msSamsung TS-H552B 36,44x / 37,17x 120 ms / 120 msTDK DVD Writer 16x DL 35,48x / 36,16x 145 ms / 151 msNec ND-3500A 35,45x / 36,16x 146 ms / 150 ms

PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004<64>

Modèle Débit moyen Tps d'accès DVD-R/DVD+R moyen

DVD-R/DVD+RLG GSA-4160B 7,58x / 7,67x 128 ms / 127 msMemup 6,13x / 6,17x 127 ms / 127 msPioneer DVR-108 8,91x / 9,36x 201 ms / 208 msAsus DRW-1604P 8,81x / 9,34x 206 ms / 208 msLiteon SOHW-1633S 6,00x / 6,19x 139 ms / 137 msPhilips DVDR1640K 6,15x / 6,23x 123 ms / 125 msBenq DW1600 6,15x / 6,23x 125 ms / 129 msSamsung TS-H552B 6,12x / 6,22x 126 ms / 131 msTDK DVD Writer 16x DL 11,46x / 11,72x 186 ms / 189 msNec ND-3500A 11,67x / 11,36x 175 ms / 169 ms

PERFORMANCESEN LECTURE

SUR CD

PERFORMANCESEN LECTURE

SUR DVD

<65>PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

l n’est pas évident de trancher entreces graveurs car leur prix et parfois

leurs performances sont proches. Aucunmodèle n’est de mauvaise qualité. Lespoints qui vont faire pencher la balance sontles vitesses de gravure des produits, leurcapacité à ajuster le Book Type, ou l’éven-tuel pack logiciel. La qualité de leur firmwareet les médias qu’ils peuvent prendre en char-ge sont aussi des caractéristiques importan-tes, mais ce n’est pas facile à déterminer.Tous les graveurs de ce dossier n’ont, à unmoment ou un autre, pas respecté la certifi-cation de certains médias, que ce soit enallant plus vite ou moins vite. Quel que soit legraveur que vous allez acheter, il faudraensuite choisir judicieusement les médias, àvous de faire quelques tests avec desdisques de marques différentes.Quoi qu’il en soit, si nous devions n’en choisirqu’un, notre préférence va aux modèlesSamsung ou Memup puisqu’il s’agit desmêmes graveurs. Avec d’excellentes perfor-mances en lecture malgré des débits surDVDR un peu en retrait, une vitesse de rip DVDnon bridée, de faibles nui-sances sonores et un prixtrès attractif, ils représententun très bon investissement.Choisissez le modèle Memupsi son offre logicielle originalevous intéresse.Mais si vous souhaitez desvitesses de gravure un peu plusélevées, et notamment le 4x surDVD+R9, les modèles Nec/TDKet Pionner/Asus sont desvaleurs sûres.Ensuite selon vos besoins, d’au-tres modèles sont à envisager,comme le LG pour les personnesqui exploitent le DVD-RAM, ou leLiteon si vous avez besoin d’ungraveur plus compact en taille.

I

Conclusion

Modèle Temps de rip Extraction DVD-Vidéo audio

LG GSA-4160B 14 min 25 s 28,5xMemup 13 min 54 s 31xPioneer DVR-108 22 min 33 s 27,2xAsus DRW-1604P 22 min 35 s 27,1xLiteon SOHW-1633S 14 min 20 s 30xPhilips DVDR1640K 14 min 47 s 26,6xBenq DW1600 14 min 48 s 27,1xSamsung TS-H552B 13 min 59 s 32,9xTDK DVD Writer 16x DL 25 min 47 s 23,6xNec ND-3500A 25 min 53 s 23,3x

RIP DVD-VIDÉO ETEXTRACTION DECD-AUDIO

dossier>

<66>

stockage

PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

Sauvegarder sursimple couche

Lorsqu’un film est enregistré sur un DVD-9(8,5 Go), il ne tiendra pas sur un DVD-5 (4,7Go). Nous allons voir comment réduire sa tailleavec le logiciel gratuit DVDShrink. Une foisDVDShrink lancé, faites « open disc », etsélectionnez le lecteur où se trouve le DVD. Sivous avez déjà rippé le DVD, et que les fichierssont sur votre disque dur, vous pouvez l’ouvriravec « open files ». Si c’est la première fois quevous chargez ce DVD dans DVDShrink, il vaalors faire une analyse en profondeur de soncontenu, cette analyse peut durer plusieursminutes, après il va s’afficher le contenu duDVD (menus, bandes-son, etc.).

DVDShrink offre la possibilité de réencoder lavidéo avec une compression plus forte, afinqu’elle occupe moins d’espace. Par défaut, leréencodage est configuré en « auto », ce quisignifie que la force de la compression va êtrecalculée automatiquement par rapport àl’espace disponible : c’est l’option la plus pra-tique, et nous allons donc la laisser ainsi. Il suf-fit alors de cliquer sur la racine du DVD dans lapartie gauche de l’interface, de décocher lesbandes-son inutiles dans la partie droite pourgagner de l’espace, et de voir la qualité d’en-codage remonter automatiquement. Pourautomatiser la tâche les prochaines fois, vouspouvez aller dans Edit->Options, et dans l’on-glet « stream selections » sélectionnez le lan-gage de votre choix pour les pistes audio. Si

vous avez choisi le français par exemple, seulce langage sera conservé par défaut lorsquevous ouvrirez un DVD. Pour gagner encore unpetit peu d’espace, on peut aussi supprimerles sous-titres (subpicture). Enfin, vous pouvezpour gagner le maximum d’espace supprimerles menus et les extra du DVD et ne conserverque le film en lui-même. Pour cela, cliquez surle bouton « re-author », et faites passer uni-quement le contenu à conserver de la partiedroite de la fenêtre à la partie gauche. Cliquezensuite sur la vidéo dans la partie gauche de lafenêtre et procédez de la même façon qu’a-vant pour supprimer les bandes audio inutiles.

Une fois ces opérations effectuées, la fenêtrede visualisation située en bas à gauche permetde prévisualiser le résultat de l’encodage. En

cliquant dessus avec le bouton de droite, onpeut changer de canal audio et passer la vidéoen plein écran afin de vérifier que la compres-sion n’a pas trop fait perdre de qualité. Il nereste plus alors qu’à cliquer sur « backup ». Onpourra alors choisir d’enregistrer le DVD sousla forme d’une image sur le disque, ou bien dele graver directement avec Nero.

Sauvegarder sur doublecoucheGrâce aux graveurs double couche, plus besoin de passer pardes logiciels comme DVDFab, DVD Shrink ou encore DVD2onepour sauvegarder ses DVD-Vidéo sur un DVDR. La manipulationà effectuer pour faire un backup complet est très simple. Dansun premier temps, il faut faire une copie intégrale des fichiers duDVD-Vidéo sur le disque dur, en passant par des programmescapables de casser les protections CSS comme DVDDecrypterou SmartRipper. Ensuite, ouvrez votre logiciel de gravure habi-tuel, choisissez un projet DVD-Vidéo puis déplacez tous lesfichiers rippés sur le disque dur dans le répertoire VIDEO_TS duprojet DVD. Lancez la gravure et voilà !

Copier des DVD avec DVDShrink

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dossier>

satellite

SATELLITEPar : Thomas "M. Scott" Olivaux

Suite au comparatif decartes TV et satellite duprintemps dernier, nousrevenons plus en détail surla réception satellite. Ce dossier renferme unmaximum d'informationsconcernant l'installation etla configuration du satellite,de la mise en place d'uneparabole au paramétragede la carte PCI.

LA RÉCEPTION

<68> PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

<69>

a TV par satellite, c'est un vrai bonheur,surtout grâce au PC. Les chaînes sont

nombreuses et la qualité de réception estmeilleure qu'en ondes hertziennes classiques.Nos ordinateurs permettent en sus de s'offrir unmagnétoscope numérique toutes options, times-hifting inclus, sans débourser de grosses som-mes d'argent. Toutefois, il y a pas mal de chosesà connaître et à assimiler pour en profiter sanspasser par un professionnel. C'est pourquoinous allons tâcher de faire le tour du sujet et dedétailler, en pratique, les étapes nécessaires à laréception de chaînes TV satellite sur ordinateur.

Zapping infiniIl existe deux sociétés fournissant du contenu dequalité, en français. Il s'agit bien sûr de CanalSatellite et de TPS. Vous ne pouvez pas avoirmanqué leurs nombreuses publicités tant à la TVque dans votre boîte aux lettres. Leurs offres,même si elles ont certains points communs, nesont pas identiques. Ils ont bien sûr chacun desavantages et des inconvénients. Canal Satelliteest un peu mieux fourni d'un point de vue sport etcinéma, TPS quant à lui est le seul à diffuser lessix grandes chaînes nationales (de TF1 à M6) ennumérique et propose un bouquet basique pourle prix attractif de 11 € par mois. En dehors decette formule, les deux prestataires proposent dif-férentes formules pour des prix s'échelonnant,aujourd'hui, entre 17,50 et 37,50 € par mois. Généralement, les offres les moins chères pro-posent déjà un bon paquet de chaînes.Cependant, les options concernent bienentendu les programmes les plus demandésque sont les films récents, le sport ou certai-nes chaînes culturelles. Si vous désirez-vousabonner, ne vous précipitez pas, il y a trèsrégulièrement des promotions découvertesavec, par exemple, le plus gros bouquet dechaînes pour le prix du moins cher. Faites tou-tefois attention lors de ces réductions excep-tionnelles à ne pas vous engager pour unedurée importante, du moins sans le savoir.

En dehors des deux fournisseurs cités précé-demment, sachez que vous pourrez égalementcapter de très nombreuses chaînes gratuitementsur le satellite. Hélas, la plupart sont en languesétrangères. Il y a une majorité de chaînes en alle-mand et en anglais, mais il y en a également pasmal en Italien, en espagnol et en arabe. Vouspourrez par exemple capter Al Jazeera, la chaîned'information arabe dont nous avons si souventdes extraits, avec les événements de ces derniersmois, dans nos journaux télévisés nationaux.

Beaucoup devocabulaireDès que l'on s'intéresse un peu aux satellites, unequantité impressionnante de "nouveaux" motsapparaît. Des termes techniques pour la plupart.Voyons déjà comment fonctionne la TV par satel-lite. Une chaîne de télévision souhaitant diffuservia satellite est équipée d'un puissant émetteurqui envoie, sous forme d'ondes, le signal de sesprogrammes vers le ciel. En haut, très haut, à 36000 km en orbite géostationnaire pour être précis,un satellite récupère ce signal et le renvoie, ampli-fié et largement diffusé à notre bonne vieille pla-nète Terre. Enfin, les particuliers que nous som-mes peuvent réceptionner ces ondes grâce à uneparabole. Les signaux reçus sont concentrés enun seul point, la tête, plus techniquement appeléeLNB (Low Noise Block), qui s'occupe de conver-tir les ondes "brutes" en un signal qui peut êtreexploité par un démodulateur. Ce dernier peutêtre un appareil à part entière, ce que l'on appel-le un démodulateur de salon, ou être sous laforme d'une carte PCI pour nos PC.

Il existe également pas mal de vocabulairesbarbares liés au cryptage des chaînes de TVpayantes. Pour éviter que tout le monde puis-se recevoir certaines chaînes, les fournisseursde contenus payants font appel à des sociétésde cryptage. Les données sont donc envoyéescodées, et seul un démodulateur correctementéquipé pourra les lire.

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L

UN CONDITIONAL ACCESS MODULEEST CONÇU POUR UN CRYPTAGE PRÉCIS.MÊME S'ILS ONT TOUS LA MÊME FORME,ILS NE FONCTIONNENT PAS DE LA MÊME MANIÈRE.

L'UN DES POSTES DE CONTRÔLE DU GÉANT ASTRA, GROUPE QUI DIFFUSENOTAMMENT LES PROGRAMMES DE CANAL SATELLITE. IMPRESSIONNANT !

BEAUCOUP DE MATÉRIELS SATELLITE SONT VENDUSDANS DES BOUTIQUES SPÉCIALISÉES ENÉLECTRONIQUE ET EN RÉCEPTION SATELLITE…AINSI QU'EN GRANDES SURFACES DE BRICOLAGE !

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Parmi les nombreux systèmes de cryptage, lesdeux plus connus par chez nous sontMediaguard (Seca), utilisé par Canal Satellite, etViaccess, qui sécurise les chaînes TPS. Lesmoyens de décoder ces deux cryptages existentsous deux variantes, les deux faisant appel à unecarte au format d'une carte de crédit. CanalSatellite et TPS, ainsi que de nombreux autresproviders, fournissent à tous leurs abonnés unecarte qui est équipée des bons algorithmes pourdécoder les signaux. Cette carte doit être inséréedans un CAM (Conditional Access Module)conçu également pour le cryptage que l'on sou-haite décoder. Par exemple, tous les démodula-teurs loués par TPS sont équipés d'un lecteur decartes à puce Viaccess, un CAM Viaccess. Il fautdonc faire très attention lorsque l'on achète undémodulateur de salon ou une carte satellitepour PC avec un CAM intégré. Il doit correspon-dre à l'abonnement que l'on possède.Heureusement, il existe la solution du CI(Common Interface). Une CI est un lecteur decartes PCMCIA, comme sur les ordinateurs por-tables. Vous pouvez ainsi acheter un CAM au for-mat PCMCIA correspondant au cryptage devotre choix et l'installer après coup dans le CI. Lamajorité des démodulateurs de salon et des car-tes satellite PC haut de gamme disposent d'uneCI. Tout ceci démontre également que, sans CI etCAM sur votre carte satellite PC, vous ne pourrezpas recevoir autre chose que les chaînes gratui-tes, ce qui limite fortement l'intérêt de la TV parsatellite. Certaines personnes peu scrupuleusesont réussi à décrypter certaines chaînes payan-tes via un simple logiciel PC, mais c'est un autresujet que nous n’aborderons pas ;).

Bien que tout ceci puisse ressembler à une véri-table jungle, une norme régit la réception satelli-te depuis fin 1995, il s'agit de DVB (Digital VideoBroadcasting, émission de vidéo numérique).Cette norme est scindée en plusieurs variantes.Nous connaissons essentiellement DVB-S pourle satellite, DVB-C pour le câble et DVB-T pour latélévision numérique terrestre qui arrive prochai-nement. Cette norme définit, par exemple, quel'encodage vidéo se fait en MPEG2. N'oublionspas non plus le protocole DiSeqC qui a vu le jourpour permettre aux différents matériels concer-nés par la réception satellite de communiquerentre eux, essentiellement les LNB et les démo-dulateurs. Il existe, grâce à DiSeqC, des réparti-teurs qui permettent de profiter d'une parabolesur plusieurs démodulateurs ou encore de relierplusieurs LNB (pour plusieurs satellites) sur unseul démodulateur.

Pas si cherIntéressons-nous enfin à l'un des sujets les plusimportants, le prix d'une solution de réceptionsatellite. Nous partons bien entendu du principeque vous possédez déjà un ordinateur. Vousdevez pour commencer acheter une parabole, safixation, un LNB et du câble. Ces éléments sontdisponibles séparément ou en kits tout compris.Prenez le temps de bien regarder car il existe tousles prix, ainsi que toutes les qualités ! Au niveaudes prix planchers, certains kits avec une parabo-le de 60 cm, un LNB basique, du câble et mêmeun démodulateur analogique sont vendus dansles 50 €. En étant un peu plus réaliste et amateurde qualité, il vaut mieux s'orienter vers des élé-ments séparés. Concernant la parabole, nousvous conseillons un modèle de 80 cm. C'est unebonne valeur pour obtenir une superbe qualité d'i-mage, et elle est suffisante pour capter à la fois lessatellites de Canal Satellite et TPS. Si vous preneztrop gros, 100 ou 120 cm par exemple, vous ris-quez au contraire de dégrader la qualité en récep-tionnant trop d'ondes parasites. Une parabole de80 cm, fixe, ne doit pas coûter plus de 80 €. Pourles têtes, prenez des LNB dits universels. Selonleur qualité, le prix change beaucoup. Si vous n'a-vez pas de problème de réception, en habitant enpleine campagne par exemple, les premiers prixen 0.7dB suffisent. Il vous en coûtera de 30 à80 €. C'est un peu plus cher si vous souhaitez unedouble tête pour Canal Satellite et TPS, ou touteautre configuration à deux satellites qui seraientassez proches l'un de l'autre. Le vendeur de votreparabole ou toute bonne enseigne de bricolagedoit pouvoir vous vendre un mat de fixation soli-de pour environ 20 € et du câble. Du côté du PC,la carte TV satellite coûte entre 90 € pour unmodèle de base, à près de 250 € pour une cartetoutes options, y compris une Common Interface.Enfin, pour recevoir des chaînes d'un providerpayant, ajoutez encore 80 à 150 € pour un modu-le d'accès (CAM) adapté. Si l'on fait les comptes,une solution satellite via PC coûte entre 150 €pour une réception des chaînes gratuites, à 350 €pour le top qui permettra de recevoir toutes leschaînes et de transformer son PC en puissantmagnétoscope numérique. Quand on penseque le moindre démodulateur de salon vaut200 € et qu'il faut dépasser les 500 € pour unmodèle avec disque dur, une fois de plus nosPC nous font réaliser de belles économies ! Sivous désirez faciliter l'installation de votre para-bole, grâce aux conseils que nous allons vousdonner, prévoyez l'achat d'un pointeur satellitepour un coût de 25 à 50 €.

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L'ANTENNE PARABOLIQUE EST LE SYMBOLE DE LARÉCEPTION SATELLITE. SAVIEZ-VOUS QU'UNPARTICULIER POUVAIT L'INSTALLER SEUL ?

A TOUTES LES MAUVAISES LANGUES QUI DISENTQU'UNE PARABOLE DÉNATURE UNE HABITATION.

POUR PLUS D'INFORMATIONS SUR LES BOUQUETSEN FRANÇAIS, WWW.CANALSATELLITE.FR ETWWW.TPS.FR.

Les sites de vente en ligne

Si vous n'avez pas de revendeur correcte-ment équipé en matériels satellite près dechez vous, voici quelques adresses Internetintéressantes :

• www.boulanger.fr• www.castorama.fr• www.satarmy.de• www.visioduck.com

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'installation de la paraboleest très simple sur le

papier, et reste simple si l'on estcorrectement équipé et que l’onest méthodique mais elle peutégalement virer au cauchemar sil'on ne s'y prend pas bien. Voiciles conseils requis pour l'installa-tion d'une parabole fixe, c'est-à-dire non motorisée.

Il faut commencer par repérer oùl'on peut installer cette antenneparabolique. Première condition,avoir une vue dégagée vers lesud. En effet, les satellites sonttous en orbite géostationnaire au-dessus de l'équateur. Du coup,pour nous, habitants de l'hé-misphère Nord, nous devonsregarder vers le sud, vers l'équa-teur. Lorsque nous parlons devue dégagée vers le sud, il faut enfait que la parabole, là où elle sera

installée, puisse voir le sud avecun dégagement haut d'environ30°, car elle sera en effet inclinéevers le ciel. Deuxième condition,avoir l'autorisation. Si vous nerencontrez jamais de problèmeen tant que propriétaire demaison individuelle, il n'en estpas toujours de même pourles appartements et les loca-tions. Les syndicats d'immeublessont parfois opposés à l'installa-tion d'une parabole. Sachezqu'en vertu de la Conventioneuropéenne des droits de l'hom-me, vous êtes en droit de recevoirdes informations librement etque, à l'aide à ce texte officiel,bon nombre de passionnésobtiennent gain de cause etposent une parabole. A vous devous renseigner pour connaîtreles possibilités en ce qui vousconcerne. En dehors de cela, il

n'y a pas trop de contrain-tes. Tant que vous voyez le cielvers le sud, vous n’avez pas àplacer systématiquement l'anten-ne au point le plus haut de votrehabitation. Vous pouvez même laposer au sol, sur votre terrassepar exemple. Attention toutefois,lorsque la parabole sera fixée en

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PRATIQUE : INSTALLERPARABOLE, LNB ET CÂBLER L

UN LNB VU DE PRÈS.C'EST CET OBJET MÉCONNU QUICONCENTRE LES ONDES REÇUESPAR VOTRE PARABOLE ET LESENVOIS AU DÉMODULATEUR.

VOUS VOULEZ RECEVOIR BEAUCOUP DECHAÎNES ? HEUREUSEMENT, UNE TELLEINSTALLATION EST RÉSERVÉE AUX SOCIÉTÉSPROFESSIONNELLES DIFFUSANT DESÉMISSIONS SATELLITE.

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direction du sud et au bon angled'élévation (l'inclinaison vers leciel), il faudra par la suite la fairepivoter soit vers l'est soit vertl'ouest, en fonction du satelliteque vous souhaitez recevoir. Ledégagement doit donc être suffi-samment "large". Le réglageest/ouest, qui s'exprime endegrés, s'appelle azimut. Il fautenfin prêter attention à la positionde votre antenne par rapport àl'endroit où se situe votre démo-dulateur. Des distances jusqu'à40 mètres sont acceptables àcondition d'utiliser du câblecoaxial de qualité.

Contre vents et maréesUne fois que vous avez décidé,ou plutôt trouvé, l'emplacementpour votre parabole, il faut la

fixer. Il faut acheter un mat soli-de, prévu pour une attache ausol ou au mur selon votre confi-guration, et le fixer le plus verti-calement possible. Pour cela,utilisez un fil à plomb et/ou unniveau. Cette étape est impor-tante car le réglage qui va suivreen dépend directement. Si vousavez une parabole motorisée, unbras qui ne serait pas bien verti-cal ne permettrait pas au systè-me de fonctionner correctementsur plusieurs satellites. Une foisque le mat est bien attaché,mettez en place la parabole surce dernier. Repérez le sudapproximativement à l'aided'une boussole et orientez laparabole dans cette direction.Relevez la parabole avec le bonangle d'élévation, les degrésd'inclinaison sont facilementmesurables grâce aux marques

inscrites sur l'attache, à condi-tion une fois encore que le matsoit parfaitement vertical.Vissez-la de façon à ce que l'an-gle d'élévation de bouge plus.L'élévation, rappelons-le, cor-respond à l'inclinaison de laparabole par rapport au planhorizontal. En fonction de votreemplacement en France, selonque vous habitez plus au nordou plus au sud, vous devrezlégèrement ajuster l'élévationpour obtenir le signal du satelliteque vous visez. Normalement,votre nouvelle parabole estlivrée avec une notice d'utilisa-tion qui indique quelle élévationadopter en fonction de votreposition géographique et dusatellite souhaité. Pour réglerl'azimut, c'est-à-dire l'anglehorizontal de votre parabole, ilfaut également se référer à la

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position du satellite et à votreposition géographique. Cesinformations devraient égale-ment se trouver sur le moded'emploi de votre parabole. Sijamais vous avez des doutes,vous pouvez utiliser le serviceSatTracker du site Internetwww.lyngsat.com. Les deuxsatellites les plus courammentutilisés en France sont Astra(19,2° Est) et Hotbird (13° Est).Faites attention à corriger lavaleur d'azimut en fonction devotre localisation. Les informa-tions données par les exploi-tants des satellites correspon-dent à l'azimut par rapport auméridien de référence, passantnotamment à Bordeaux enFrance. Si vous êtes assez éloi-gné de ce dernier, vous devrezappliquer une petite correction.Pour le moment, serrez suffisam-ment les vis pour que la parabolene bouge pas trop, mais ne laverrouillez pas encore, car il vafalloir affiner le réglage.

Lorsque l'on parle d'affiner leréglage, il s'agit de trouver laposition exacte de la parabolepour le satellite désiré. En effet,le moindre écart ne pardonnepas et se traduit par un écrandésespérément noir. Deux solu-tions s'offrent à vous pourorienter parfaitement votreparabole. Soit vous avez la pos-sibilité d'avoir votre ordinateuravec sa carte ou un ami relié partéléphone devant l'écran, soitvous avez acheté un position-neur de satellite pour un réglageplus précis et rapide. Si vouschoisissez de régler votre para-bole grâce à l'affichage de lavidéo sur le PC, essayez d'utili-ser directement la bonne lon-gueur de câble, car si jamaisvous effectuez vos réglagesavec un cordon de seulementdeux ou trois mètres, il n'est pas

dit que vous aurez encore lamême qualité de réception avecune vingtaine de mètres. Quelleque soit la méthode retenue,vous devez mettre en place latête, LNB, sur la parabole. Vousne pouvez pas vous tromper desens, il n'y a donc rien de diffici-le à ce niveau. Ensuite, bran-chez votre câble sur le LNB d'uncôté, sur votre carte satellite del'autre ou bien sur votre posi-tionneur satellite. Votre câblepeut être acheté tout fait ou biencréé par vos soins à l'aide d'unebobine de câble coaxial et dedeux fiches "F" que l'on trouveassez facilement dans le com-merce, y compris dans la majo-rité des grandes surfaces.

Sur votre positionneur, selon lesmodèles, vous devez entrerquelques informations comme lesatellite de votre choix, ou toutsimplement les coordonnées àobtenir. Sur votre PC, il faut confi-gurer le logiciel de la carte satelli-te, comme nous l'expliquons unpeu plus loin, sur le satellite devotre choix et observer soit unechaîne de démonstration soit unvumètre indiquant le niveau et laqualité de réception. Il faut ensui-te modifier l'azimut de votreantenne parabolique, tout douce-ment, jusqu'à trouver le point deréception parfait. En ayant cor-rectement respecté les étapesprécédentes, une plage de plusou moins 10° doit être suffisante.Si jamais vous ne trouvez rien etque vous êtes certain de votreorientation est/ouest, peut-êtreque votre élévation n'est pas cor-recte. Vous pouvez alors l'aug-menter de 1°, refaire l'opérationpuis, si c'est toujours nonconcluant, baisser de 1° par rap-port à la position initiale, et rées-sayer. Une fois que vous êtescertain du bon positionnementde votre parabole, il faut alors la

fixer définitivement en serrant,assez fort, tous les boulons.Faites attention au réglage car,en verrouillant, la parabole risquede bouger quelque peu. Il fautalors prendre en compte cechangement en décalant légère-ment l'antenne avant le serragepour obtenir la perfection une foisen place. Il est important de ser-rer fort car la parabole ne doit pasbouger même en cas de fortesintempéries !

Comme nous l'avons expliquéen introduction, il est possiblede recevoir plusieurs satellites,soit lorsqu'ils sont assez pro-ches les uns des autres, soit enutilisant une parabole motoriséequi va se positionner automati-quement sur tel ou tel satellite.Ce dernier cas de figure étantcoûteux et quasiment impossi-ble à installer sans l'aide d'unprofessionnel, nous allons sim-plement nous intéresser à laréception multisatellite fixe.Prenons l'exemple le plus cou-rant, la réception simultanée deAstra 19.2° Est qui diffuse lebouquet Canal Satellite et deHotbird 13° Est qui émet lesprogrammes de TPS. Pour y

parvenir, il faut utiliser un sup-port double tête avec deux LNBuniversels ou bien une doubletête, en un seul morceau,conçue avec le bon écartementpour les satellites que vous sou-haitez recevoir. En principe, sivous effectuez le bon réglagepour un satellite, le second doitdéjà être réglé. Dans la pratique,il faut une telle précision que laréception de deux satellitesn'est pas évidente. Cela s'ex-plique essentiellement par le faitque les LNB peuvent être plusou moins désaxés du centre dela parabole selon la manièredont vous les avez fixés sur lebras de la parabole. Si vous uti-lisez une petite parabole, de 60cm par exemple, vous devezvraiment centrer les deux LNBle mieux possible pour espérerrecevoir les deux satellites.Avec une parabole de 80 cm etplus, c'est nettement plus facile.

Patience etdéterminationPour en terminer avec l'installa-tion de la parabole et de la têteLNB, nous résumerons le touten rappelant que minutie et

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patiente sont les deux motsd'ordre de l'opération. C'est particulièrement vrai, sivous utilisez votre récepteursatellite pour vérifier la présen-ce du signal et non un posi-tionneur. En effet, en numé-rique, soit l'image s'affiche,soit elle ne s'affiche pas. Il n'ya pas, comme en analogique,la possibilité de se douter de laproximité d'un réglage grâce àdes variations de "neige". Sivous ne savez pas quelle chaî-ne régler et que vous vouscontentez du vumètre deniveau, il faut également êtretrès patient lorsque vousréglez l'azimut de votre para-bole, car il y a toujours un petittemps de latence entre lemoment où vous avez tournél'antenne et le moment où l'af-fichage se met à jour.

Tant que nous parlons de qua-lité de signal, vous noterez qu'ily a en fait deux barres de pro-gression, l'une d'elle étant laforce du signal et l'autre laqualité du signal. La forcedépend directement du bonpositionnement de votre para-bole et du LNB. La qualité enrevanche varie plutôt en fonc-tion de votre environnement.Elle baissera par exemple si unradioamateur joue beaucoupavec les ondes à proximité devotre logement. Si vous obte-nez une image, ne mettez pasen doute sa qualité.

Comme nous venons de le dire,en numérique, soit la qualité et laforce du signal sont suffisantespour que l'image s'affiche, soit iln'y a rien à l'écran. Par contre,un signal trop faible aura pourconséquence de provoquer plusfréquemment des coupures d'i-mage (écrans noirs), notammentdurant les intempéries.

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Les positions des satellitesCe tableau renseigne sur laposition des satellitesaccessibles depuis la France(selon la taille de la parabole) quiémettent en bande Ku, c'est-à-dire que l'on peut recevoir avecdes LNB de type "universel".

56.0°E Bonum 1

55.0°E Intelsat 702

53.0°E Express AM 22

50.5°E Intelsat 602 (incl. 2.6°)

48.0°E Eutelsat II f2 (incl. 4.2°)Eutelsat W3

45.0°E Europe*Star 1

42.0°E Türksat 1CEurasiasat 1

39.0°E Hellas Sat 2

36.0°E Eutelsat SesatEutelsat W4

33.0°E E-Bird

31.3°E Türksat 1B

28.2°E Eurobird 1Astra 2AAstra 2BAstra 2D

26.0°E Arabsat 3AArabsat 2DAstra 1D

23.5°E Astra 3AEutelsat II f3 (incl. 4.1°)

19.2°E Astra 1CAstra 1EAstra 1FAstra 1GAstra 1HAstra 2CEutelsat W2

16.0°E Hot Bird 1

13.0°E Hot Bird 2Hot Bird 3Hot Bird 4Hot Bird 6Eutelsat W1

10.0°E Eutelsat W3A

7.0°E Astra 1A (incl. 2.9°)

5.0°E Sirius 3Sirius 2Telecom 2A (incl. 3.0°)

3.0°E

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satellite

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ous venez d'acquérir unecarte tuner satellite pour

votre PC, il reste encore à l'ins-taller. L'installation à propre-ment parler n'a rien de difficile. Ilsuffit d'ouvrir le PC, d'insérer lacarte dans un slot PCI libre etde redémarrer la machine. Après le démarrage deWindows, cette dernière doitnormalement être détectée et ilne vous reste plus qu'à installerles pilotes du CD. Si vous avezInternet, ayez comme d'habitu-de le réflexe de vérifier s'il y ades drivers plus récents. Sivous avez une télécommande, ilne faut pas oublier de brancherle récepteur sur le port USB ousérie, selon le cas. Le matérielen place, il faut à présent instal-ler les applications permettantde recevoir le satellite. En toutelogique, il faut installer ce quiest fourni sur le CD livré avecvotre carte. Vous devez au mini-mum avoir un logiciel pourregarder des chaînes TV, maissûrement d'autres programmespermettant de gérer par exem-

ple le télétexte ou vos enregis-trements. En général, le para-métrage du logiciel n'est pastrès dur. Il faut commencer pardonner des renseignementsdans le menu adéquat sur votreconfiguration matérielle, le nom-bre et le type de LNB (le plussouvent, il n'y a qu'un seul LNBde type universel), le satellitevisé et vérifier que vous avezbien un signal grâce aux barresde niveau. Une fois que c'estfait, vous devez lancer unerecherche, automatique oumanuelle, de chaînes. Ne vousétonnez pas que ce soit un peulong. Rien que sur Astra, il y aplus de 700 chaînes TV et plusde 400 radios !

AlternativesintéressantesSachez qu'il existe une grandequantité de programmes com-patibles DVB permettant d'ex-ploiter nos cartes satellite mieuxque ne le font les programmesd'origine. Voici comment confi-

gurer le plus célèbre d'entreeux, ProgDVB, capable detirer parti de la majorité descartes du marché.Commencez par télé-charger la dernière ver-sion sur le site officiel,www.progdvd.com etlancez l'installation. Dèsle début, vous devezchoisir le type decarte satellite quevous allez utiliser(vous pourrez le modifieraprès coup). Bien que ça nesoit marqué nulle part, sachezque de nombreuses cartes tel-les que la Chaintech DST-1 000ou la Vision Plus VisionDTVfonctionnent en utilisant

V

PRATIQUE : CONFIGURERUNE CARTE SATELLITEDANS SON PC

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" T w i n H a nCompatible". Vous

pouvez après opterpour quelques fonc-

tionnalités addition-nelles toutes intéres-

santes. Notamment,"EPG" permet de bénéfi-cier du guide des pro-grammes TV,

"Scheduler" automatisevos enregistrements,"WinLirc" vous permet d'utili-ser presque n'importe quelletélécommande pour contrô-

ler ProgDVD et tout le PC et"Broadcast Server" permet car-rément de rediffuser la récep-tion satellite sur d'autres ordina-

teurs en réseau.

Une fois l'installation terminée,lancez ProgDVD. Vous pouvezvous assurer que la carte estcorrectement sélectionnée encliquant sur le menu "Settings"puis "Device List". Vous devezensuite configurer DiSEqC et leou les LNB en allant dans"DiSEqC" du même menu. Sivous ne reliez qu'un seul LNB àvotre carte satellite, cochezl'option "None". Si vous reliezplusieurs LNB, il faut alors choi-sir la case "DiSEqC 1.0 or 2.0".

Ensuite, ajoutez un nouveauLNB ou cliquez sur celui exis-tant par défaut et cliquez sur lebouton "Property". Dans lafenêtre "LNB Settings" quiapparaît, vous devez commen-cer par choisir le satellite devotre choix, certainement "0130: Hotbird…" ou "0192 :Astra…". Laissez la bande "Ku"sélectionnée et cochez la case"Power" pour que votre cartealimente le LNB (presque 100 %des cas).

Maintenant, passons à l'opéra-tion de recherche des chaînes.A titre de rappel, un satelliteintègre plusieurs transpon-deurs, chacun de cestranspondeurs diffusant une ouplusieurs chaînes. AvecProgDVB, vous avez le choixde scanner tout un satellite ouseulement le transpondeur devotre choix, ce qui permet parexemple d'ajouter simplementune nouvelle chaîne à uneconfiguration existante. Pourvotre première installation, cli-quez sur le menu "ChannelList" et cliquez sur "Channelsearch" puis sur le satellite devotre choix. Une fois que c'estfait, vous obtenez tout ce quiexiste sur votre satellite, déjàtrié par le provider dans la par-tie de gauche de ProgDVB.Vous n'avez qu'à faire un sim-ple clic sur le canal qui voustente le plus pour l'afficher surla partie de droite. Si l'écran

reste noir pour certainscanaux, cela signifie sûrementqu'ils sont cryptés. A ce sujet,il faut que vous installiez unCAM correspondant au cryp-tage du provider et une carted'abonnement du même provi-der dans la Common Interfacede votre carte satellite. Pourvérifier son bon fonctionne-ment et éventuellement obtenirquelques informations survotre abonnement, vous pou-vez cliquer sur "CAM" dans lemenu "Settings". Notez queProgDVB peut gérer deux CAMen simultané.

Les options restantes sontnombreuses, mais moinsimportantes pour le moment.Vous pouvez par exemple per-sonnaliser l'affichage (couleurs,contraste) comme dans toutprogramme TV qui se respecte,en vous rendant dans la fenêtre"Audio and Video" du menu"Settings". Vous pouvez égale-ment paramétrer les fonctionsd'enregistrement. A commen-cer par le panneau "RecordOptions" du menu "Services",vous pouvez ici personnaliserles répertoires d'enregistre-ment, la taille du fichier tamponpour le mode "Pause TV"(TimeShifting) ou encore lemode d'enregistrement.

Choisissez MPEG2 pour unusage normal et PVA si vousdésirez enregistrer sans la moin-dre perte de qualité, mais gare àl'espace disque ! Ce choix estparticulièrement utilisé pourrécupérer le plus proprementpossible les signaux haute défi-nition de la chaîne Euro1080.Vous pouvez également para-métrer des enregistrements àpartir du "Scheduler" disponibledans le même menu "Services".Les possibilités offertes parProgDVB sont vraiment trèsnombreuses, nous sommesencore loin d'en avoir fait le tourcomplet.

UNE SIMPLE CARTE FILLEPCI TRANSFORME UN PCEN RÉCEPTEUR TVSATELLITE. IL PEUT MÊMEDEVENIR UN VÉRITABLEMAGNÉTOSCOPE ENUTILISANT LES BONSLOGICIELS. DÉCIDÉMENT,LE PC SAIT TOUT FAIRE.

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ASTUCES

Si vous n'avez pas lu notre comparatif précédent(PC Update n° 11), vous ne savez peut-être pasquel modèle de carte il faut choisir. Tout dépendde plusieurs critères qu'il faut analyser pour biendécider. Vous devez avant tout vous poser laquestion de savoir si vous envisagez de regarderou non les chaînes d'un fournisseur payant car,si c'est le cas, vous devez opter pour une carteembarquant une Common Interface. Posez-vouségalement la question du besoin, ou non, d'unesortie LNB qui permet de récupérer le signalsatellite pour le brancher sur un secondappareil, que ce soit un démodulateur desalon ou un second PC. Enfin, un derniercritère important concerne la présence, ounon, d'une puce d'encodage MPEG2. Eneffet, si vous désirez transformer par lamême occasion votre PC en magnéto-scope numérique, vous pourrez apprécier lacompression MPEG2 réalisée par la carte etnon par votre processeur, à moins qu'il nesoit franchement puissant, sinon de plus de2.5 GHz. Parmi les nombreux modèles

actuellement disponibles, quelques-uns sortentun peu du lot. Citons par exemple la ChaintechDigiTop DST-1 000 en premier prix, seulement 90€. Il faudra débourser environ 150 € pour unecarte avec Common Interface, comme lesmodèles de Creative, Hercule ou Hauppauge.Une carte haut de gamme, qui dispose de plusd'entrées/sorties audio/vidéo que les autres,comme la Hauppauge WinTV Nexus-S vous encoûtera 240 €.

Quelle carte acheter ?

Si vous êtes maniaque, vous nesupporterez pas longtemps laprésence de centaines de chaî-nes, pas toujours bien rangées,dont la majorité ne sera jamaisregardée autrement qu'en zap-ping rapide. Du coup, vous sou-haitez peut-être repartir d'uneliste de canaux vierge et d'ajouterà la main les chaînes de votrechoix. Pour y parvenir, le mieuxest de s'appuyer sur la base dedonnées de l'incontournable siteLyngsat (www.lyngsat.com). Enchoisissant votre zone géogra-phique puis votre provider, CanalSatellite par exemple, ce sitevous informe des différentstranspondeurs à scanner avecleurs paramètres et les chaînes

que vous y trouverez. Untranspondeur est essentiellementdéfini par sa fréquence et sapolarité (horizontale ou verticale).Lorsque l'on scanne untranspondeur, il peut donc y avoirplusieurs canaux. Pour les diffé-rencier, chaque chaîne disposed'un PID (Program Identifier) quilui est propre.

Ajouter des chaînes "à la main"

Récupérerdes listes de chaînestoutes faites

Pour gagner du temps quant auclassement des nombreuses chaî-nes, vous pouvez essayer de trou-ver des listes toutes faites surInternet. Selon que vous utilisez telou tel logiciel ou encore un démo-dulateur de salon, les méthodeschangent à chaque fois. Le mieuxreste d'utiliser son navigateurInternet et un bon moteur derecherches ou bien de s'inscriresur l'un des nombreux forums par-lant de la réception satellite. Vouspouvez aussi chercher sur desforums sur le matériel PC.

Si vous désirez profiter de votre installation satellite dansplusieurs endroits de votre logement, sans passer par l'op-tion de streaming proposée par ProgDVB, il faut posséderplusieurs démodulateurs. Il faut, en ce qui concerne lecâblage, que votre premier démodulateur bénéficie d'unesortie LNB permettant de brancher un second câble coaxialqui ira se brancher en entrée du second démodulateur etainsi de suite. Si vous optez pour cette première méthode,vous ne pourrez pas regarder des émissions sur les diffé-rents démodulateurs en simultané. Autrement, vous pouvezopter pour deux LNB côte à côte, avec deux fils, pour deuxdémodulateurs. Enfin, si vous ne souhaitez pas trop vouscompliquer la vie, vous pouvez installer un "T" en amont devotre premier régulateur permettant de diviser le signal endeux (ou plus) sorties indépendantes. Ainsi, vous pouvezbrancher plusieurs démodulateurs. Seul bémol concernantcette dernière solution, vous ne pourrez regarder en simulta-né que des chaînes présentes sur des transpondeurs demême polarisation.

Partager une parabole

pratique>

e dossier spécial dépanna-ge a deux vocations. La

première est de vous aider dansla démarche de recherche depannes. Il n'y a rien de plusénervant qu'un ordinateur quine s'allume plus ou qu'un com-posant ne fonctionnant pasalors que l'on vient d'y laisserses économies. La seconde estde vous montrer différentesfaçons de prendre le contrôled'un PC à distance. Vous pour-rez ainsi aider des amis, desproches, sans avoir à vousdéplacer systématiquement,dès que l'imprimante est misehors ligne ou que Outlook poseproblème. Commençons par leplus important, le dépannage devotre propre machine.

Si par malchance votre ordina-teur ne démarre plus, il faut biensûr s'interroger sur l'origine du

PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004<80>

Un PC qui ne démarre plus, ça arrive. Pour résoudre lesproblèmes et diagnostiquer une panne, il suffit de méthode, depatience et d'un peu de matériel. En tant que passionnéd'informatique, des membres de votre famille et des amisdoivent vous demander de l'aide régulièrement. Pour gagner dutemps, prenez le contrôle de leur PC à distance.

Par : Thomas "M. Scott" Olivaux

QUE FAIRE QUANDMON PC NE FONCTIONNE PLUS ?

C

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problème avant toute action. Ilest fort probable que le PC restemuet suite à l'ajout d'un maté-riel, à une coupure, à une sur-tension électrique ou tout sim-plement à un fil débranchéquelque part. Il arrive par exem-ple qu'une alimentation élec-trique "claque" d'un coup, ausens propre comme au sensfiguré, lorsque l'on branche lecordon d'alimentation ou quel'on appuie sur le bouton powerdu PC. Après une certaineodeur de composant électro-nique cramé très caractéris-tique, le PC ne veut plus riensavoir. Dans ce cas, il ne fautpas chercher midi à quatorzeheures ; l'alimentation est trèscertainement fichue, il reste àprier pour que le reste n'ait pastrop souffert. Parfois, la cause d'une panneest vraiment tordue ! La machi-ne d'une de nos connaissancesne démarrait plus alors qu'iln'avait strictement rien touchéau PC et que ce dernier étaitbranché sur un onduleur, présa-geant une bonne alimentationen électricité.

Après enquête, il s'avère queson chat n'avait rien trouvé demieux à faire que de transformerl'unité centrale, remplie d'élec-tronique, en litière. De toutefaçon, quelle que soit la sourcede vos ennuis, il est utile de laconnaître car il est toujours plusfacile d'attaquer un dépannageen sachant vers où s'orienter.Comme nous venons de l'évo-

quer, nous pouvons faire face àdeux types de PC qui ne fonc-tionnent plus. Il y a ceux qui semettent en route mais dont l'é-cran reste définitivement noir,avec ou sans bips de l'unitécentrale et il y a ceux où le faitd'appuyer sur le bouton dedémarrage n'a plus aucun effet,aucun ventilateur ne se met enroute, rien ne se passe.

Plug n'PrayLorsque c'est l'ajout d'un nou-veau composant ou périphé-rique qui empêche l'ordinateurde démarrer, le dépannage estassez facile. Il suffit générale-ment de débrancher ce dernierpour que tout rentre dans l'ord-re. Néanmoins, il faut essayerde comprendre pourquoi celan'a pas marché et tenter detrouver une solution.

Commençons par les cartesfilles PCI. Il se peut que la cartemère ne sache pas bien attri-buer les ressources (IRQ,DMA…) et qu'une carte fraîche-ment installée ne soit pasreconnue. Pour les mêmes rai-sons, il est également possibleque le PC ne s'initialise pas oupas totalement. Vous pouvezessayer de déplacer la carte surun autre port PCI qui seraitdisponible. Si cela ne résoutpas le problème, démarrez votreordinateur sans la carte, entrezdans le BIOS et vérifiez les

paramètres Plug n'Play. Surtoute carte mère moderne surlaquelle seules des cartesAGP/PCI de moins de quatre oucinq ans sont installées, 100 %compatibles PnP donc, il fautlaisser la carte attribuer les res-sources de façon automatique.Vérifiez que vous n'avez pas deréservation d'IRQ ou de DMApour rien. Vous pouvez égale-ment vérifier le paramètre "PCIBus Master".

Normalement, il doit être activé("Enable" dans le BIOS). Si mal-gré tout la carte continue debloquer le PC ou n'est pasreconnue, essayez soit de mett-re à jour votre BIOS de cartemère soit de tester la nouvellecarte sur un autre ordinateur. Enadmettant que cette dernièrefonctionne normalement et quevous ayez déjà le dernier BIOS,il y a alors de grandes chancespour que votre nouveau produitsoit tout simplement et triste-ment incompatible avec votrecarte mère. Nous avons déjà eu

DÈS QU’UN PC NE DÉMARRE PLUS, COMMENCEZ PAR VÉRIFIER QUE TOUT LES FILS SONT BIEN BRANCHÉS.CELA COMPREND BIEN SUR LE CONNECTEUR ATX DE L’ALIMENTATION.

Penser à l'écranParfois, nous passons des heures à chercher un problème… pourrien ! Si vous ne trouvez désespérément pas la cause du non-démarrage de votre ordinateur ou que celui-ci semble s'initialisernormalement (bruit du disque dur chargeant le systèmed'exploitation), essayez donc de vous intéresser à l'écran. Un mauvaisbranchement de ce dernier ou, pire, une panne peut être à l'originede votre problème. Sur les écrans à tube cathodique, il peut arriverqu'il détecte un signal et donc qu'il semble s'allumer, la diode passeau vert, mais que l'écran reste absolument noir. Attention égalementavec certains écrans qui n'ont pas de diode de mise en veille. C'estpar exemple le cas de certains Hyndaï, beaucoup vendusactuellement grâce à leur excellent rapport qualité/prix, qui semblenthors service, même branchés et allumés. C'est lorsque l'on allumele PC que la diode, alors éteinte, passe au vert.

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<82> PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

le cas d'une carte TV qui n'étaitabsolument pas reconnue (lePC démarrait quand même).Son remplacement par unecarte de marque différente arésolu le problème.

Parfois c'est l'ajout d'un péri-phérique de stockage, IDE clas-sique (Parallel ATA) ou SerialATA, qui cause des soucis. Ilfaut commencer par vérifier lebranchement de l'ensemble des

périphériques, c'est-à-dire quela nappe soit correctementinstallée ainsi que les connec-teurs d'alimentation. A titre derappel, les nappes IDE ont tou-tes un fil rouge qui permet d'i-

dentifier le fil n° 1. Ce dernierdoit être près de la broche n° 1sur les connecteurs de la cartemère, près de l'alimentation enélectricité sur les disques durset les lecteurs/graveurs deCD/DVD. En principe, de petitsergots de plastique générale-ment appelés détrompeursvous permettent de ne pas voustromper, même en cas dedoute. Pour les disques SerialATA, la forme du connecteur nepermet pas d'erreurs de bran-chement. En ce qui concerne lelecteur de disquettes, la règleest la même du côté de la cartemère, mais le sens de la nappevarie côté lecteur selon lamarque. Faites donc attention àcela, bien qu'un lecteur de dis-quettes mal branché n'ait aucuneffet néfaste sur le comporte-ment du PC, si ce n'est qu'il nefonctionnera pas et que sa peti-te loupiote verte restera proba-blement constamment allumée.Pour en finir avec le câblage,sachez également que l'état desnappes est primordial. Unenappe IDE qui aurait été pliée etrepliée peut avoir un ou plu-sieurs fils sectionnés. A partirdu moment où le branchementde vos périphériques de stocka-ge n'est pas source d'ennuis,jetez donc un coup d'œil auniveau des cavaliers. Si deux

SOUVENT, L’INTÉRIEUR DE NOS PC RESSEMBLE À ÇA… PARFOIS PIRE MÊME ;VOUS GAGNEREZ DU TEMPS À DÉBRANCHER TOUT LE SUPERFLU PLUTÔT QUE D’Y ALLER COMPOSANT PAR COMPOSANT.

UN PC, C’EST COMME UNEVOITURE. TANT QUE ÇA

FONCTIONNE, C’EST GÉNIAL, MAISDÈS QUE LES PROBLÈMES

ARRIVENT, C’EST UNE AUTREHISTOIRE.

pratique

Le cas d'un PC neufVous venez de monter un ordinateur tout neuf àpartir de pièces détachées et ce dernier ne démarrepas. Il faut alors procéder en deux étapessuccessives. Commencez par vérifier attentivementque vous avez absolument tout bien assemblé, enparticulier le sens des fils et nappes, ainsi que laposition des cavaliers et l'insertion des cartes fillesdans leur emplacement. Si tout est correctementbranché/installé et qu'il ne se passe toujours rien,il se peut qu'un des composants, même neuf, soitendommagé, ou que le bloc d'alimentation de votrenouveau boîtier ne soit pas assez puissant pourvotre configuration. Attention, une simple nappeIDE branchée à l'envers, c'est-à-dire avec le filrouge au niveau de la broche n° 40 du connecteuret non de la broche n° 1, peut bloquer le démarragesur certaines cartes mères !

PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004 <83>

appareils sur une même nappesont en maître ("Master") ou enesclave ("Slave"), soit l'un desdeux ne sera pas reconnu par leBIOS, soit le PC ne démarrerapas. Il faut obligatoirement quel'un soit en maître, idéalement

celui en bout de nappe, et l'au-tre en esclave. Vous pouvezégalement les régler tous deuxsur sélection automatique("Cable Select"). Les disquesSerial ATA étant seuls sur leurnappe, il n'y a pas ce type de

réglage à faire. Avec un câblagecorrect et un bon paramétragedes cavaliers, un disque dur ouun lecteur/graveur ne peutempêcher un ordinateur dedémarrer, à moins peut-êtrequ'il ne soit physiquementendommagé et qu'il provoqueun court-circuit. Si votre BIOSne reconnaît pas votre nouveaumatériel, soit la détection estdésactivée sur un ou plusieursparamétrages (par exemple, leBIOS ne cherche pas ce qu'il ya en "Secondery/Slave" et ilfaut donc changer ce réglagede "None" vers "Auto") soit uncontrôleur (IDE, SATA ou dis-quette) est désactivé, soit votrecarte mère est trop ancienne etle disque dur neuf trop volumi-neux pour cette dernière.

En restant dans la série "ajoutde matériel qui pose problème",c'est souvent un nouveau pro-cesseur ou l'installation de bar-rettes de mémoire qui bloque un

PC. Pour le processeur, il n'y apas spécialement de risque demal le brancher. La fixation dansle socket est assez facile à réali-ser correctement. Peut-être quele radiateur est, lui, mal mis,mais ça ne doit pas empêcherl'unité centrale de se lancer… àmoins qu'en l'ayant fixé vousayez forcé sur le core du pro-cesseur (Pentium III, Duron,Athlon XP) et qu'il se soit brisé.Fréquemment, lorsqu’un PC nese lance plus suite à une upgra-de de processeur, soit il n'estpas compatible avec votre cartemère, soit il utilise des paramèt-res très différents de son prédé-cesseur, la fréquence de bus, levoltage notamment et, ni leBIOS ni les jumpers n'ayant étémis à jour, il ne peut s'initialiser.

Sauf exception, les cartesmères de ces dernières annéespermettent le réglage du pro-cesseur dans le BIOS. Pourtenter de démarrer avec votre

L’AJOUT DE RAM EST SOUVENT À L’ORIGINE D’UN MAUVAIS DÉMARRAGE DE PC. INCOMPATIBILITÉ, MAUVAIS TIMINGS…

Et l’alimentationUne alimentation électrique peut être en bon état de fonctionnement,relativement puissante, mais inadaptée à votre configuration précise.C'est hélas un problème difficile à diagnostiquer puisqu’en mettantce même bloc d'alimentation dans un autre PC, ce dernier fonctionneà la perfection. Il y a quelques années, nous avons vu par exempleune alimentation puissante de 300 W qui faisait tourner une majoritéde cartes mères pour Intel Pentium III, ne pas réussir à démarrer unsimple Duron 600 MHz sur sa carte Asus A7V. Le symptôme étaitle suivant, lorsque l'on branchait la nappe, la diode de la carte mères'allumait (toutes n'en ont pas), en appuyant sur le bouton powerle ventilateur du processeur tournait environ une seconde, puisl'alimentation se mettait en sécurité et plus rien ne se passait, mêmeen réappuyant sur le bouton de démarrage. Après quelques heuresà s'arracher les cheveux, nous nous sommes rendu compte qu'enla remplaçant par une bête alimentation de 250 W sans marque, lePC Duron prenait enfin vie.

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pratique>

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nouveau processeur, vous pou-vez essayer d'appuyer, PCéteint, sur la touche "Inser"puis, tout en la maintenantenfoncée, d'allumer le PC. Surcertaines cartes mères, cetteprocédure réinitialise les para-mètres BIOS concernant le pro-cesseur, démarrant à la vitesseminimum par souci de compati-bilité. C'est également très pra-tique lorsque l'on a voulu tropoverclocker. Sur d'autres cartesmères, un processeur qui nes'initialise pas normalementtrois fois de suite a pour effetde remettre également au mini-mum les paramètres CPU.N'hésitez donc pas à allumerpuis éteindre votre tour plu-

sieurs fois. Si l'écran reste noir,vous pouvez essayer de mettrele BIOS à zéro en débranchant lamachine et en utilisant le cavalieradéquat, se référer au moded'emploi, ou en retirant la pilequelques dizaines de secondes.Au moment où le PC démarreenfin, il faut alors aller dans leBIOS et régler les paramètres duprocesseur en fonction du nou-veau venu. Sur certaines cartes,il y a encore des jumpers, plusou moins importants.

Il y en a un parfois qui sert jus-tement à démarrer avec lesparamètres CPU minimums afinque n'importe quelle pucedémarre normalement. Sur une

bonne quantité de cartes mèresAMD socket 462, il y a un jum-per important qui permet derégler la vitesse initiale du bus.Par exemple, sur la carte AsrockK7S8X ou dans le bareboneMSI Mega 180, si vous laissez lejumper par défaut sur 100 MHzavec un processeur plus récent,comme un Athlon XP 2 600+ à166 MHz de bus, vous aurezbeau le régler comme il fautdans le BIOS, dès que vousrebooterez l'ordinateur, il perdrasa fréquence. Notez enfin quesur certaines cartes mères, lesimple fait de ne pas brancherde ventilateur sur la prise "CPU"peut bloquer le démarrage de lamachine par sécurité.

Généralement, cette fonctionpeut se désactiver dans le BIOS,encore faut-il avoir branché unventilateur pour y accéder.

Quand c'est l'ajout de mémoirevive qui pose problème, larecherche de pannes est unpeu plus compliquée. La pre-mière question à se poserconcerne le type de mémoire.Autant vous ne pouvez pasinstaller de la SDRAM sur unecarte mère DDR, autant vouspouvez acheter de la mémoirePC2100 en l'utilisant avec unprocesseur qui réclame soit dela PC2700 soit de la PC3200.En principe, lorsque l'on achètede la mémoire après coup, elleest assez rapide. Par contre,cette piste est à étudier si votrenouveau processeur poseencore et toujours problème.

Généralement, une carte mèrequi a du mal à digérer de lamémoire ne restera pas sansvie. L'ordinateur va démarrerpuis, soit rien ne se passe…soit rien ne se passe mais il y aen plus une série de longs bipsqui énerve assez rapidement. Ilfaut, pour commencer, essayerde changer la mémoire d'em-placement, si c'est possible.Vous pouvez également retirerl'ancienne barrette et installer lanouvelle à sa place. Le plus effi-cace reste de jeter un œil sur lanotice de la carte mère, carselon les chipsets, l'ajout demémoire est soumis à quelquesrègles. Par exemple, il y a descartes mères où tous lesconnecteurs ne sont utilisablesqu'à condition que l'on utilisedes modules de mémoire sim-ple face, litant par exemple àdeux slots l'utilisation demémoire double face. Une bar-rette simple face est une barret-te sur laquelle il n'y a des com-posants que d'un côté. Tantque vous faites vos échangesd'emplacements, faites bienattention à l'installation de labarrette. Il n'y a rien de trèscompliqué effectivement, maisles faux contacts sont assezfréquents, surtout avec des

Nous n’avons cesse dans nos magasines derépéter à quel point le refroidissement de nosPC est primordial. En cas de panne, ou deplantages intempestifs, un mauvaisrefroidissement peut en être la cause. Vérifierdonc que vos ventilateurs sont bien branchés,qu’ils tournent et qu’il n’y ai pas trop depoussière. N’oubliez pas l’alimentation et lacarte graphique.

Le refroidissement,à vérifier

barrettes d'occasion dont lesconnecteurs sont bien usés,cela peut être l'origine de votreproblème. Si jamais vous aviezmis des paramètres mémoire(CAS, RAS…) dans votre BIOSavec une barrette de bonnequalité, il se peut que la nouvel-le ne suive pas dans ces condi-

tions. Le mieux, en cas dedoute, est de laisser les para-mètres en automatique ("BySPD"). Enfin, il arrive souventhélas, qu'une barrette ne fonc-tionne pas tout simplement carelle n'est pas de très bonnequalité et que sa compatibilitéavec les cartes mères laisse à

Les bips émis par une carte mèreLes cartes mères, plus exactement leur BIOS, sont capables designaler l'origine d'un problème par une série de bips plus ou moinslongs et plus ou moins nombreux. Selon l'origine du BIOS, lessignifications des bips varient. Nous allons ici vous citer les principauxbips de cartes mères car ils permettent de gagner pas mal de temps,dès lors que l'on sait les interpréter. Si vous possédez une cartemère avec un indicateur de symptômes, comme les quatre diodeschez MSI ou l'afficheur digital chez Epox et Abit, reportez-vous à lanotice de votre carte pour déchiffrer l'éventuel problème.

• 1 bip très court, problème de carte mère (BIOS AMI) ou problème de mémoire (BIOS Award)

• 1 bip court, tout va bien, le PC vient de s'initialiser correctement (AMI et Award)

• 1 bip long puis 3 courts, problème de carte graphique, probablement mal insérée (AMI et Award)

• 1 bip court puis 3 longs, problème de mémoire (AMI)

• 1 bip, pause, 1 bip, pause puis 2 bips,problème au niveau du processeur (Phoenix)

• 3 bips, pause, 3 bips, pause puis 4 bips,problème de mémoire vidéo (Phoenix)

• 3 bips, pause, 4 bips, pause puis 1 bip,problème de carte graphique (Phoenix)

• 4 bips, pause, 3 bips, pause puis 1 bip,problème de mémoire (Phoenix)

• 5 bips courts,problème au niveau du processeur (AMI et Award)

• Bips longs répétitifs, problème de mémoire (Award)

• Bips courts, aigus et répétitifs durant le fonctionnement,le processeur est trop chaud (Award)

VÉRIFIEZ L’ÉTAT DE PROPRETÉ DE VOS RADIATEURSLORSQUE VOUS INTERVENEZ SUR LE PC,

MÊME SI CE N’EST PAS LE REFROIDISSEMENT QUI A GÉNÉRÉ UNE PANNE.

PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004 <85>

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<86> PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

désirer. Si nous répétons sanscesse et toujours d'acheterexclusivement de la mémoire demarque, même pas trop chère,c'est justement pour éviter cegenre de désagrément.

Tant que nous restons à l'inté-rieur du PC, il n'existe pas vrai-ment d'autres types de compo-sants que l'on puisse rajouter etqui puissent également poserdes problèmes de démarrage du

PC. En ce quiconcerne les périphé-riques, tels que cla-vier, souris, impriman-te, modem, un mau-vais branchement peutprovoquer son non-fonctionnement, mais ily a vraiment peu de

chance pour qu'il bloquel'ordinateur complet.

Le coup de la panne

Nous avons très large-ment évoqué le cas d'unnouveau matériel venant

perturber le bon fonction-nement de votre ordinateur.

Hélas, il arrive parfois qu'unPC tombe en panne, que l'on

sache pourquoi ou non. La pre-mière chose à faire consiste àremettre les paramètres du BIOSpar défaut. Consultez la notice dela carte mère pour savoir queljumper bouger ou retirez la pilede son support tout en débran-chant les fils à l'arrière du PC. Sil'ordinateur ne veut vraiment riensavoir, c'est-à-dire qu'il ne sepasse strictement rien lorsquevous appuyez sur le boutonpower, il y a de fortes chancespour qu'au moins un composantsoit grillé, certainement le blocd'alimentation. La solution la plusefficace pour partir à la chassede l'élément défectueux est d’es-sayer de débrancher un à un lespériphériques du PC. En pra-tique, vous gagnerez du tempsen déconnectant tout ce qui n'estabsolument pas nécessaire pourfaire booter un ordinateur, si si !Comprenez par là que vousdevez garder dans votre boîtier lacarte mère, le processeur et sonrefroidissement, une barrette deRAM, une carte graphique s'il n'yen a pas sur la carte mère et l'ali-mentation électrique. C'est tout.A l'arrière, ne branchez rien d'au-tre que l'écran et le cordon d'ali-mentation électrique. Si, mêmelà, le PC ne réagit pas enappuyant sur le bouton power,vous allez devoir essayer un à un

vos composants sur un autre PC.Commencez par tester dans l'or-dre la carte graphique, la mémoi-re et le processeur, c'est ce qu'ily a de moins fastidieux.

Si le tout fonctionne, il s'agitdonc de votre carte mère ou devotre alimentation électrique. Leplus facile reste encore d'installerune autre alimentation pour voirsi le PC démarre enfin. Si ce n'esttoujours pas le cas, alors il fautenvisager de changer de cartemère. Toutefois, il peut arriverque le problème soit encore plustordu. Nous avons déjà vu un PCne pas démarrer et en arriverainsi au diagnostic de la cartemère HS. En réalité, il s'agissaitd'un problème de masse dans leboîtier qui générait un importantproblème électrique. Une fois lacarte posée sur une table, elle atrès bien fonctionné.

Hélas, quand le PC semble s'al-lumer, voire quand il émet unesérie de bips mais que rien nes'allume, c'est un peu moinsdrôle. Débutez en démontanttout le superflu comme nousvenons de l'expliquer. Là enco-re, si le PC ne démarre pas cor-rectement, il s'agit certainementd'un composant grillé, mais ilsera moins facile à trouver. Il fautalors recommencer le mêmemanège qui consiste à testercarte graphique, mémoire etprocesseur dans un autre ordi-nateur. Si ces derniers fonction-nent, l'alimentation ou plus pro-bablement la carte mère est encause. Vous pouvez toutefoistester votre carte douteuse enutilisant un autre processeur,une autre barrette de mémoire etune autre carte graphique, maissi les composants d'origine ontprouvé qu'ils fonctionnaient, il ya peu de chance pour que votrePC redémarre.

Pour finaliser la détection du pro-blème, prenez votre courage àdeux mains et démontez l'ali-mentation pour la rebrancherdans un second PC et ainsi véri-fier que cette dernière n'est pas

LORSQUE C’EST UNBAREBONE QUI POSEPROBLÈME, IL FAUTÉGALEMENT DÉMONTER.HÉLAS, C’EST BIENMOINS PRATIQUE.

pratique

N’HÉSITEZ PAS À ACHETER UNE ALIMENTATION ÉLECTRIQUE DE MARQUE. NONSEULEMENT VOUS CONSOMMEREZ MOINS D’ÉLECTRICITÉ, MAIS VOUS

CONSOMMEREZ ÉGALEMENT MOINS D’ALIMENTATIONS !

PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004 <87>

ant que nous parlons dedépannage, nous allons

traiter quelque peu du sujet de laprise de contrôle à distance.Mais quoi, qu'est-ce donc ? Ils'agit tout simplement de piloterun ordinateur X depuis son prop-re ordinateur. Vous pouvez le fairedepuis un réseau local, chezvous ou en entreprise, ou bien viaInternet. L'intérêt de la prise decontrôle est assez évident, c'estde gagner du temps et duconfort. Si vous êtes "l'expert"informatique de la famille, lesparents, les grands-parents, lesoncles et tantes doivent réguliè-rement vous assaillir de ques-tions. Quand on y réfléchit, bonnombre de petits problèmes detous les jours sont réglablesdepuis Windows, il est donc pos-sible de dépanner pas mal d'or-dinateurs à distance. Imaginezpar exemple que l'imprimanted'un ami semble ne plus fonc-tionner, vous vous connectez surson ordinateur et vous vous ren-dez compte que l'option "sus-

pendre l'impression" est cochéedans le gestionnaire des impri-mantes. Vous avez donc purésoudre son problème enquelques secondes depuis votrebureau, évitant donc d'avoir eu àse déplacer pour si peu. Bien sûr,dans le cas où un PC ne démar-re plus ou d'une attaque viraletrop importante, vous ne pourrezrien faire avec la prise de contrô-le à distance.

Pour piloter un ordinateur distantdepuis votre machine, il fautinstaller un logiciel. Ce dernier esten principe, en deux parties. Unepremière, le serveur, doit êtreinstallée sur l'ordinateur à contrô-ler et la seconde, le client, permetde prendre les commandesdepuis n'importe quel autre PC.Parmi ces solutions, il en existequi sont payantes, d'autres gra-tuites. Nous allons nous attacher

de plus près à deux solutionsparticulièrement intéressantes.La première, qui requiertWindows XP, n'a pas besoin deprogramme particulier, carMicrosoft a jugé bon que l'onpuisse s'entraider et a implémen-té un service de contrôle à dis-tance directement dansWindows, une version moderni-sée du bon vieux terminal ser-veur pour les connaisseurs. Pour

en cause. Alors vous pourrezvous dire avec certitude que lacarte mère est morte.

Il existe des cas de figure où lediagnostic est plus difficile enco-re, lorsque plusieurs compo-sants sont simultanément défec-tueux, très certainement aprèsune surtension. En cas de sautetension, l'alimentation électriquedoit protéger le PC et son fusibledoit donc griller le premier.Hélas, si une grande quantitéd'électricité arrive d'un coup, lesdommages peuvent être beau-coup plus importants que l'ali-mentation. Nous avons eu l'oc-casion par le passé d'essayer de

dépanner un PC suite à un vio-lent orage. Pour faire simple,seule la carte graphique et lacarte étaient encore en état demarche. Sinon, la carte mère, leprocesseur, les barrettes demémoire, le lecteur CD, le disquedur et bien sûr l'alimentationavaient grillé. Tout cela nousamène à conclure en disantqu'un onduleur ou, moins cher,une prise parafoudre n'est abso-lument pas du luxe. Vous aurezun bien meilleur courant au jourle jour, vous évitant de perdre dumatériel et diminuant le nombrede plantages tout en bénéficiantd'une protection relativementefficace en cas d'orage.

CONTRÔLEÀ DISTANCE T

pratique>

<88> PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

les personnes qui n'utilisent pasWindows XP, nous allons utiliserVNC, un petit programme gratuitet multiplate-forme qui permetpar exemple de dépanner un PCLinux depuis Windows, et vice etversa. En outre, il fonctionne surles versions de Windows anté-rieures à Windows XP.

Windows XP et MSN

Grâce à Windows XP et son insé-parable logiciel de discussions endirect MSN, vous pouvez trèsfacilement prendre le contrôled'un PC à distance. Pour com-mencer, rendez-vous sur le PC àcontrôler et installez MSNMessenger, nous sommes actuel-lement à la version 6.2. Vous pour-rez trouver toutes les informationsnécessaires à cette étape sur lesite officiel messenger.msn.com.Etrangement, il semble que lafonction de prise de contrôle àdistance ne fonctionne pas tou-jours correctement avec MSN 6.x,bien que l'option soit toujours pré-sente. Si tel est le cas, téléchargezla version 4.7 sur le site deMicrosoft (www.microsoft.fr).Heureusement, vous pouvezinstaller la 4.7 séparément, ne l'u-tiliser que pour la prise de contrô-le et conserver la 6.2 pour tous lesjours. En dehors de notre sujetactuel, MSN Messenger vous per-mettra de communiquer très faci-lement sur Internet avec vos amiset également de vous échangerdes fichiers ou même de faire dela vidéoconférence. Toujours surla machine à contrôler, faites unclic droit sur le "Poste de travail"puis cliquez, tout en bas, sur

"Propriétés". Dans la fenêtre quivient d'apparaître, affichez l'onglet"Utilisation à distance" et cochezla case "Autoriser les utilisateurs àse connecter…". Par défaut, l'uti-lisateur de la machine à accès,vous pourrez donc vous connec-ter en connaissant son nom et sonmot de passe. Autrement, vouspouvez créer un compte pourvous et l'ajouter dans la liste desutilisateurs autorisés.

Dans le cadre d'une assistance àdistance via Windows XP et MSN,c'est la personne qui rencontre unproblème qui demande de l'aide.

Ainsi, en ouvrant sa fenêtre MSN,il lui suffit de double cliquer survotre nom, à condition que voussoyez en ligne, puis de cliquer sur"Demander une Assistance à dis-tance" dans le menu "Actions". Ace moment précis, chez vous, survotre PC, une fenêtre du nom dela personne concernée apparaît etvous demande si vous acceptezde l'aider. Cliquez sur "Accepter" ;votre ordinateur essaie alors de seconnecter. Dès que la connexionest établie, la personne qui désirede l'aide reçoit une petite fenêtrel’avertissant que quelqu'un estprêt à prendre le contrôle de sonordinateur et n'a qu'à cliquer sur lebouton "Oui". A ce moment-là,une grande fenêtre apparaît survotre écran, reproduisant lebureau du PC à contrôler. Pourl'instant, vous voyez tout ce quevoit l'utilisateur à dépanner. Il nevous reste plus qu'à cliquer enhaut à gauche sur "Prendre lecontrôle", votre correspondantdoit accepter et vous pouvez enfincontrôler sa machine et ainsi ten-

ter de le dépanner. Attention, vousvous rendrez rapidement compteque l'utilisation d'un PC à distan-ce via Internet est très lente. Il nefaut donc pas se précipiter.

VNC,pour les pros

Pour utiliser VNC, il faut commen-cer par le télécharger, sur le siteofficiel www.realvnc.com. Prenezla version "installable packages"et choisissez l'option "client + ser-veur" sur la page qui suit. La ver-sion actuelle, 4.0, ne pèse que727 Ko ! Copiez-le sur une cléUSB, un lecteur CD ou tout sim-plement par mail car vous enaurez besoin sur tous les ordina-teurs dont vous souhaiterez pren-dre le contrôle. Lancez l'installa-teur puis, après avoir validé lestraditionnels premiers écrans debienvenue et de licence, choisis-sez votre répertoire de destina-tion. Ensuite, vous pouvez necocher que la case VNC Server

PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004 <89>

pour les ordinateurs à contrôler.Sur le vôtre, il faudra mettre leclient. Ceci dit, vu la place que çaoccupe, vous pouvez égalementinstaller les deux systématique-ment, au cas où. Sur l'écran quisuit, décochez les deux casesconcernant le serveur si vous nevoulez pas qu'il démarre en tantque service, c'est-à-dire pour uneutilisation sous Windows 95, 98ou ME. Pour la suite, il n'y a plusqu'à valider. En restant sur le ser-veur, allez dans le menu"Démarrer" puis dans"Programme" et dans le répertoi-re créé par VNC. Il y a deux sous-répertoires concernant la partieserveur, selon que vous l'utilisezen mode service (WindowsNT/2000/XP uniquement) defaçon transparente ou en modeutilisateur, c'est-à-dire telle quetoutes les autres applications, quise charge avec Windows. Vouspouvez éditer les propriétés duserveur, en tapant notamment unmot de passe dans l'onglet"Authentification". Passez à pré-

sent à l'onglet "Connections" etcliquez sur le bouton "Add". Vousdevez ajouter l'IP et le masque desous-réseau de votre ordinateur,c'est-à-dire de la machine quisera autorisée à prendre lecontrôle, sous la forme IP/MASK ;192.168.1.2/255.255.255.0 parexemple. Il n'y a rien de bienimportant à toucher ailleurs. Si cen'est pas déjà fait, cliquez dans lemenu sur "Run VNC Server".

Sur votre propre PC, installezégalement VNC. La partie ser-veur est ici totalement optionnel-le. Lancez ensuite le client VNCdisponible dans le menu"Démarrer\Programmes\RealVNC". C'est le "Viewer". Ne chan-gez aucune option pour l'instant,contentez-vous de taper le nomde la machine à contrôler ou sonadresse IP. En validant avec lebouton "OK", le serveur doitvous demander de taper le motde passe que vous avez saisi aupréalable. Ensuite, une fenêtres'ouvre, vous affichant exacte-ment le bureau du PC à contrô-

ler. Si vous souhaitez prendre lecontrôle d'un PC grâce à VNCpar Internet, les choses sontassez compliquées, notammentcar les adresses IP que nousavons changent tout le temps, àmoins de disposer d'IP fixesmais ce n'est pas possible cheztous les fournisseurs d'accès.Mieux vaut utiliser les fonctionsintégrées à Windows XP, ou leursancêtres intégrées à NetMeetinget réserver VNC à un usage pro-fessionnel. En effet, il est parfai-tement adapté à l'administrateurréseau qui souhaite prendre lecontrôle de tous les PC de sonparc pour la maintenance. Dansle même esprit, vous pourrezessayer le logiciel DameWare(www.dameware.com). Il est payant, mais offre l'avan-tage de pouvoir installer la partieserveur sans même se déplacersur les postes à contrôler !Rassurez-vous, il faut tout demême connaître un mot depasse administrateur, vous nepouvez pas entrer sur unemachine "comme ça" !

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utrefois réservé à unepopulation au fait des évo-

lutions technologiques, l’over-clocking s’est actuellementétendu de telle sorte qu’il estaccessible à tout un chacun. Encela, le développementd’Internet et des logiciels detype Freeware/Shareware pré-sents sur le web a un rôleincontestable. Dans le domaineparticulier des cartes gra-phiques, ces logiciels ont d’au-tant plus d’importance que cesont souvent les seules possibi-lités d’overclocking dont ondispose. Autant un processeurpourra s’overclocker via le biosde la carte mère, autant rien dece type n’existe pour les cartesgraphiques. Au mieux, certainesclés de registre permettent d’ac-tiver des fonctions cachées desdrivers de la carte, mais cela neprévaut que pour les drivers NVI-

DIA : rien de ce type chez ATI.Pour le constructeur canadien,la dernière incursion dans lemonde de l’overclocking a été lafameuse fonction « Overdrive »implémentée notamment dansles 9 600 et 9 800 XT. Autant direpas grand-chose, tant le gain estridiculement faible par rapport àun overclocking en bonne et dueforme. Bref, si vous utilisez descartes graphiques ATI, vousn’aurez pas d’autre choix qued’installer un logiciel tiers en susdes drivers habituels. Parmiceux-ci, plusieurs possibilitésexistent. Tout d’abord, le trèsclassique et connu Powerstrip,dont les vertus ne sont plus àprouver. Mais bien que très com-plet, ce logiciel n’est pas parfait,en partie parce qu’il s’adresse àtoutes les marques de cartesgraphiques, quel que soit leurchipset. En fait, si vous souhai-

PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004<90>

A

Dans le domaine de l’overclocking des cartes graphiques, unnom revient souvent aux lèvres : Powerstrip. Il faut dire que ceprogramme, dont la compatibilité avec toutes les marques decarte est assurée par des mises à jour régulières, est des plusintéressant. Et pourtant, si vous êtes le possesseur d’unecarte basée sur un chip ATI, sachez qu’un autre logiciel pourraitvous satisfaire tout autant, sinon plus. Il se nomme Atitool etregorge de bonnes idées… alors, à la trappe Powerstrip ?

Par : Fabien Husson

ATITOOL : L’ARME DES OVERCLOCKEURS D’ATI

ATITOOLPERMET

EN QUELQUESCLICS DE

MODIFIER LAFRÉQUENCE DE

VOTRE CARTEGRAPHIQUE

ATI, QUELLEQU’ELLE SOIT.

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tez réellement vous tourner versun logiciel spécifiquement dédiéà votre carte graphique ATI,ATITool dispose d’argumentsindéniables, notamment en cequi concerne ses fonctionnalités.Outre la mise en œuvre de l’o-verclocking de votre carte gra-phique ATI, il permet en effet detester la stabilité de cet overcloc-king, voire mieux : vous pourrezmême le laisser déterminer seulla fréquence maximale que sup-porte votre carte. Disponible gra-tuitement sur le sitehttp://www.techpowerup.com/atitool/, nous allons voir si ce petitlogiciel tient ses promesses.

Le menuprincipal : lecœur d’ATIToolAprès une installation on nepeut plus classique du logiciel,le lancement d’ATITool permet

d’accéder au panneau decontrôle général. C’est danscelui-ci que vous trouverez lagestion des fréquences biensûr, mais également le modulede test d’overclocking ainsi quela gestion des profils. Car toutcomme Powerstrip, ATITool per-met de gérer différents profilsselon votre usage, avec la pos-sibilité de lancer un profil 3Dlors du lancement d’un jeu, etde réduire la fréquence de fonc-tionnement de votre carte dansles applications 2D par exem-ple. Ceci pourra notamment luipermettre de dégager moins dechaleur lorsque vous travaillezsous Windows.

Mais avant de nous attarderplus avant sur la gestion desprofils, voyons de quelle maniè-re il est possible d’overclockervotre carte. Deux choix s’offrentà vous : soit vous gérez vous-même la montée en fréquenceen utilisant les deux curseurs« Core » (cœur) et « Memory »(mémoire) ou le pavé numériquepour entrer directement votrefréquence, soit vous laissez lelogiciel déterminer la fréquencemaximale pour l’un puis pourl’autre de ces éléments. L’un ou

l’autre car le logiciel ne peut pasagir sur les deux élémentssimultanément. Dans le cas oùvous laissez faire le logicielautomatiquement, il vous suffitde cliquer sur « Find Max Core »pour déterminer la fréquencemaximale de la puce, et sur« Find Max Mem » pour la fré-quence maximale de la mémoi-re. Et ensuite, il faut faire preuvede patience, car le processusest relativement long et les pro-cédures de vérifications faitespar le logiciel sont fastidieuses.Si vous êtes plus pressé, vouspouvez tout aussi bien déciderde régler les fréquences demanière un peu plus brutale etde lancer le test « Scan ForArtifacts », afin de vérifier si lacarte graphique supporte lesdi-tes fréquences. Si tel est le cas,vous pouvez encore augmenterces fréquences de manière àdéterminer jusqu’à quellesvaleurs vous pouvez monter.Dans tous les cas, vous aurez lapossibilité de constater de visules éventuels problèmes puis-qu’une animation 3D s’affichelors de tous les tests, et signaleles bugs graphiques. Cettemême animation peut être aussivisualisée sans test en cours, en

MALGRÉ SON ASPECT BASIQUE,ATITOOL DISPOSE D’UN NOMBRE D’OPTIONS IMPORTANT.

C’EST DANS LE MENU ARTIFACT SCANNING QUE VOUSPOURREZ GÉRER LA VITESSE DE MONTÉE EN FRÉQUENCE ET

LES DURÉES DES TESTS DE STABILITÉ SUR VOTRE CARTE.

LE MENU OVERCLOCKING PERMET ENTRE AUTRESD’ACTIVER L’AUGMENTATION PAR SIMPLE GLISSEMENT DU

CURSEUR DANS L’ÉCRAN PRINCIPAL.

pratique>

<92> PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

cliquant simplement sur le bou-ton « Show 3D View ».Notez que pour appliquer lesfréquences, et dans le cas oùvous n’avez pas activé l’optionpermettant de les appliquerdirectement lors du déplace-ment du curseur, il vous faudracliquer sur le bouton « SetClock ». A partir de ce momentseulement votre carte fonction-nera aux fréquences choisies.

Les profilsUne fois que vous aurez déter-miné les fréquences maximalessupportées par la carte, il peutêtre utile de définir des profilsafin d’assigner ces fréquencesautomatiquement pour certai-nes applications, en particulierles applications 3D. Il est eneffet inutile que votre carte soitconstamment surcadencée, carsous Windows en particuliercela ne vous apportera rien. Sivous trouvez que votre cartechauffe trop en 2D, vous pouvezmême envisager de réduirelégèrement ses fréquences debase. Cela peut notamment êtreintéressant, si le système deventilation de votre carte gra-

phique est thermorégulé, carcela pourra lui permettre d’êtremoins bruyant au repos. Bref, lagestion des profils d’ATITool estintéressante à plus d’un titre.Outre via la touche Load, il estpossible d’activer les profils dedeux manières différentes : soitde manière automatique (le pro-fil 2D est chargé automatique-ment au démarrage du logiciel,

voire du système d’exploitationsi ATITool est lancé simultané-ment, quant au profil 3D, il estactivé directement lorsqu’onlance un jeu), soit de manièremanuelle via des touches dites« Hot Keys ». Ce sont en fait unecombinaison de touches quevous définissez vous-même,afin d’activer un profil lorsquevous le souhaitez.

Créer un profil est on ne peutplus simple : il suffit de régler lesfréquences, de les activer (SetClock) et de cliquer sur Newpour nommer et enregistrer leprofil. La touche Propertiesvous permet d’accéder aucontrôle des combinaisons detouches, et il suffit de sélection-ner le profil 2D ou 3D que voussouhaitez voir s’activer auto-

matiquement dans le menudéroulant correspondant,afin qu’il soit sélectionnépar défaut.

Les réglagesannexes : à nepas oublierDeux boutons présents sur l’in-terface de base permettentd’accéder à des réglagesannexes : le bouton Settings et,depuis la version 0.0.22, unbouton nommé Mem. Ce der-nier, comme son nom le laisseprésager, concerne la mémoireembarquée sur la carte. Il per-met en fait de régler les timingsde la mémoire de la carte. Nous

RÉSERVÉS AUX POSSESSEURS DE CARTES GRAPHIQUES DOTÉES DE SONDES AD HOC,LES MENUS TEMPERATURE MONITORING ET FAN CONTROL PERMETTENT DE SUIVRE LA TEMPÉRATURE DE LA PUCE

ET DE CONTRÔLER À L’ENVI LES VITESSES DE ROTATION DU VENTILATEUR.

LA RADEON 9800XT EST UNE DES CARTES TIRANTLE PLUS PARTI D’ATITOOL, PUISQU’ELLE DISPOSED’UNE PUCE DE MONITORING.

PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004 <93>

vous conseillons néanmoinsd’user de ces réglages avecparcimonie, car les timings sontun point délicat pour lequel ilest difficile de vous donner desconseils. Il n’existe pas debases « sûres » sur ce pointpour les mémoires de cartesgraphiques, comme on peut entrouver pour les barrettes demémoire classiques, par exem-ple de type Corsair. De plus, lesconstructeurs de cartes gra-phiques ne communiquant passur les timings de leurs cartes, ilest d’autant plus difficile d’esti-mer l’amélioration possible.D’ailleurs, le concepteur dulogiciel a bien intégré une miseen garde au sujet de cetteoption.

Look simpliste,mais beaucoupd’optionsLes autres options, plus clas-siques, se trouvent via l’optionSettings. On a alors accès àune fenêtre – overclocking pardéfaut – dotée d’un menu

déroulant donnant accès à cinqou sept choix. Dans tous lescas vous aurez : Overclocking,Artifact Scanning, GammaControl, 3D-Detection etMiscellaneous, mais si vousdisposez d’une carte graphiqueéquipée d’une puce de contrô-le de température et de régula-tion de ventilateurs, vous aurezaccès à deux autres choix :Temperature Monitoring et FanControl.

Commençons par le menuoverclocking. Celui-ci vous per-met de choisir les options quevous préférerez utiliser lors dela modification des fréquencesde votre carte. C’est donc icique vous déciderez ou pasd’appliquer les fréquences à lavolée, lors du déplacement ducurseur sur le menu principal(Apply clock immediately), maisc’est aussi là que vous pourrezchoisir une limite haute oubasse pour les fréquences de lamémoire et du GPU (Use clocksafety range). Ce faisant, vouspourrez éviter de planter votremachine, si un mouvementmalheureux vous faisait allertrop haut en fréquence.

Le menu Artifact scanning vouspermet de définir les phases dedétection d’erreurs au coursdes tests de fréquence automa-tique. Par défaut, la premièrephase de montée en fréquencedure 30 secondes, et elle estsuivie d’une phase de montéeen température, elle-même de30 secondes. Plus la phase demontée en fréquence est lon-gue, plus le logiciel atteindraune fréquence élevée à la fin decelle-ci. Ainsi, on gagne environ3 MHz en 30 secondes, contre6 environ en 50 secondes.Notez que plus le test dure,plus les temps de phases sontlongs, puisqu’ils sont incré-mentés à chaque phase réus-sie. Si vous ne souhaitez pasaugmenter ces temps, il voussuffit de remplacer le 120 % pardéfaut par 100 %. Pensez éga-lement à désactiver l’écran de

PRATIQUE : DANS LE MENU 3D-DETECTION,IL EST POSSIBLE DE FORCER LES APPLICATIONSFAISANT PASSER ATITOOL EN MODE « 3D » :

UTILE NOTAMMENT POUR LES SOFTS COMME 3DSMAX.

C’EST DANS LE MENU MISCELLANEOUS QUE VOUS TROUVEREZ L’OPTION DECHARGEMENT D’ATITOOL AU DÉMARRAGE DE WINDOWS : INTÉRESSANT SI

VOUS AVEZ SOUS-CADENCÉ VOTRE CARTE GRAPHIQUE.

TRÈS CLASSIQUE, LA GESTION DU GAMMA N’A D’INTÉRÊTQUE POUR LES JEUX N’INTÉGRANT PAS CE RÉGLAGE.

PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

pratique>

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veille au cours du test, si vousvoulez garder un œil sur leseffets de l’overclocking.

Nous ne nous attarderons passur les menus Gamma Controlet 3D-Detection. Le premier apour vocation de modifier legamma par des combinaisonsde touches (ce qui est de moinsen moins utile, puisque de plusen plus de jeux intègrent lesréglages de gamma, sanscompter que les drivers ATIsont eux-mêmes bien pourvussur ce point). Et le second vouspermet d’assigner des sonsvous informant du passage enmode 3D du logiciel (et donc del’assignation des fréquencescorrespondantes). Notezcependant que si vous utilisezdes applications 3D profession-nelles (type Catia ou 3DSMax),il peut vous être utile de les

inclure dans la liste des appli-cations que le logiciel considé-rera comme 3D. En copiantsimplement le nom de l’appli-cation lançant le logiciel enquestion dans la dernière case,vous pourrez ainsi profiter plei-nement du potentiel de votrecarte graphique, en particuliersi vous avez réduit les fréquen-ces 2D d’origine.

Dernier point pour tous, lemenu Miscellaneous vous per-mettra de choisir de démarrerou non le logiciel avec Windows(et donc d’appliquer les fré-quences 2D au démarrage sivous le souhaitez), ou encored’éliminer le blocage de fré-quences de certaines séries decartes.

Réservés aux privilégiés dispo-sant de sondes ad hoc, les

menus Temperature Monitoringet Fan Control gèrent lesoptions de mesure de tempéra-ture de la carte et la vitesse desventilateurs. Si la températuren’apporte en soi pas grand-chose (vous pourrez éventuelle-ment demander à ATITool d’é-crire la température périodique-ment dans le fichier log, pourvoir quelles sont les variations),le Fan Control présente ungrand intérêt pour tous lesamoureux du silence. Vouspourrez en effet forcer le venti-lateur à tourner à un certainpourcentage, soit en définis-sant un pourcentage fixe (ce quiest plutôt déconseillé), soit enassignant un pourcentage spé-cifique pour une série de 8 tem-pératures différentes. Bref, unvrai soulagement pour lesoreilles sensibles.

ConclusionQue dire de ce logiciel, sinonqu’il est proche de la perfec-tion. Extrêmement simple d’u-sage, il a de surcroît le bon goûtd’être gratuit, mais surtout deproposer des fonctionnalitéstrès complètes. On ne pourraitlui reprocher que sa disponibili-té officielle dans la langue deShakespeare, même si certai-nes bonnes âmes avaient pro-posé des traductions françai-ses pour des versions précé-dentes. Gageons qu’avec laqualité du logiciel auquel nousavons affaire, cette initiativesera plus largement reprise. Etcomme en plus le logiciel a unlook plutôt sympa, on ne peutdire qu’une chose : ce sont lespossesseurs de cartes NVIDIAqui vont être jaloux ;)

APPARU AVEC LA VERSION 0.0.22 D’ATITOOL, LE MENU MEMORY TIMINGSPERMET DE MODIFIER LES TIMINGS DE LA MÉMOIRE EMBARQUÉE SUR LA CARTE

GRAPHIQUE. CETTE OPÉRATION N’EST EN REVANCHE PAS FORCÉMENTCONSEILLÉE, PRUDENCE DONC.

IL EST POSSIBLE DE CHOISIR LE PROFIL DE DÉMARRAGESOUS WINDOWS (2D) ET CELUI QUI CORRESPONDRA AUX JEUX (3D).

pratique>

Créer un compte limité

a plupart des utilisateurs deWindows XP se connectent

sur leur poste de travail en tantqu’administrateur de la machine.En termes de sécurité, ce n’est

pas une bonne idée, et c’estparticulièrement vrailorsque l’utilisateur est unenfant ! La premièrechose à faire avant deconfier son PC à sonpetit dernier est doncde créer un compte

limité, à partir duquel ilsera plus difficile de semer la ziza-nie sur l’ordinateur. Pour cela,allez dans le panneau de configu-ration, et ouvrez les « comptesd’utilisateurs ». Choisissez « créerun nouveau compte », puis don-nez-lui un nom. Dans l’écran sui-

vant, choisissez « limité »comme type de compte, et

créez le compte. Profitez dece détour par le gestionnai-re de comptes d’utilisa-

teurs pour attribuer un mot depasse à votre compte, ainsi qu’àtous ceux qui ont des droits d’ad-ministrateur : rien ne sert de créerun compte limité, si les comptesayant les droits d’administrationsont en libre accès !

Les droits NTFS commegarde-fouUn compte limité a moins de pos-sibilités de nuisance qu’un comp-te administrateur, en particulierparce que Windows lui attribueuniquement des droits de lectureet d’exécution (et pas d’écriture)sur des répertoires importantscomme « C:\Windows » et «C:\Program files ». Pour affiner lasécurité de l’ordinateur, nousallons nous-même agir sur lesdroits d’accès aux fichiers. Notonsque cela ne fonctionne que si ledisque dur est formaté en NTFS(format proposé par défaut lorsd’une installation propre de

Windows XP), la FAT32 ne gérantpas les droits d’accès. SousWindows XP Pro, il suffit de cliqueravec le bouton de droite sur unrépertoire, de choisir l’onglet sécu-rité, et on accède aux droits de cerépertoire. Sous Windows XPHome, cet onglet n’apparaît pas.Pas de panique, il suffit de démar-rer en mode sans échec (toucheF8 au tout début du démarrage deWindows) et de se connecter entant qu’administrateur pour voircette fonctionnalité apparaître.Une manipulation intéressante àréaliser est d’interdire au comptelimité la modification des icônesqui se trouvent sur le bureau. Pourcela, commencez par vous assu-rer que tous les raccourcis vers leslogiciels utiles sont bien présentssur le bureau. Ensuite, affichez lesdroits d’accès au répertoire« C:\Documents and Settings\[compte limité]\Bureau » (où[compte limité] est le nom ducompte utilisateur limité). Onconstate que l’utilisateur a pardéfaut tous les droits sur ce réper-

PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004<96>

L

Confier son ordinateur à ses enfants, c’est prendre le risque dele retrouver en bien piètre état ! En effet, il n’est pas difficilepour un bambin maladroit d’effacer des dossiers systèmeimportants ou de supprimer des applications. Nous allons voircomment brider Windows pour éviter les dérapages.

Par : David Guillaume

CONFIGURER WINDOWS

POUR SESENFANTS

<97>PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

toire. Cliquez alors sur « paramè-tres avancé », décochez la case «hérite de l’objet parent les entréesd’autorisation qui s’appliquent auxobjets enfants », cliquez sur « ok ».Une fois revenu à la fenêtre affi-chant les droits, et après avoirsélectionné l’utilisateur du comptelimité, décochez « contrôle total »,« modification » et « écriture », afinde ne laisser que « lecture et exé-cution », « affichage du contenu dudossier » et « lecture » dans lacolonne « autoriser ». Ce compten’a désormais plus la possibilité demodifier, d’effacer ou d’ajouter desraccourcis ou des programmessur le bureau. De la même façon,on pourra se rendre dans « C:\pro-gram files », et interdire l’accès àun programme donné à l’utilisateurlimité. Affichez pour cela les droitsd’accès au répertoire du program-

me concerné, et ajoutez (bouton «ajouter… ») l’utilisateur du comptelimité. Cochez alors « Contrôletotal » dans la colonne « refuser ».L’utilisateur n’a désormais plus lesdroits d’accès à ce répertoire, cequi l’empêchera d’utiliser le pro-gramme. Attention à être prudentlorsque vous manipulez les droitsd’accès aux fichiers et aux réper-toires : interdire l’accès à un réper-toire système empêcherait le lan-cement de Windows !

Brider WindowsXP Pro avec lesstratégies desécuritéPassons aux choses sérieuses !Les manipulations que nous

allons vous proposer maintenantpermettent de toucher plus pro-fondément au comportement deWindows, et doivent être réaliséesavec précaution. Elles relèvent unpeu de la bidouille, et ne sont deplus réalisables qu’avec WindowsXP Pro, nous ne les développe-rons donc pas trop longuement.Assurez-vous de bien avoir com-pris ce que vous allez faire avantde vous lancer, une fausse mani-pulation pouvant entraîner desdysfonctionnements importants !Les stratégies de sécurité degroupe sont généralementemployées par les entreprises afind’uniformiser les environnementsde travail. Le fonctionnement estle suivant : chaque utilisateur s’i-dentifie sur un contrôleur dedomaine, qui va dès le loginenvoyer à l’ordinateur la stratégiede sécurité qu’il doit appliquer.

Celle-ci peut avoir de nombreusesinfluences sur Windows, commel’impossibilité d’accéder au pan-neau de configuration, ou celle deréaliser un clic droit dans InternetExplorer. Dans le cas qui nousintéresse, où l’ordinateur ne seconnecte pas à un contrôleur dedomaine, les stratégies de sécuri-té existent bel et bien en local,mais sont appliquées de la mêmefaçon à tous les comptes se trou-vant sur l’ordinateur. Cela ne cor-respond pas au comportementque nous recherchons, car notreidée est de brider le (ou les) comp-te(s) limité(s), tout en laissant l’ad-ministrateur libre de faire ce qu’ilveut. L’astuce va consister à défi-nir une stratégie de sécurité, puisà utiliser les droits NTFS afin d’in-terdire à l’administrateur l’accès àcette stratégie. Ainsi, aucune stra-tégie de sécurité ne sera appli-

AVANT DE CONFIER SON ORDINATEUR À QUELQU’UN, MIEUX VAUT CRÉER UNCOMPTE LIMITÉ, QUI A DES DROITS RÉDUITS.

AVEC LES DROITS NTFS, ON PEUT CONFIGURER TRÈS FINEMENT QUI A LEDROIT DE LIRE OU D’ÉCRIRE DANS UN RÉPERTOIRE.

pratique>

<98> PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

quée au(x) compte(s) administra-teur(s). Pour commencer, nousallons nous amuser un peu avecles stratégies de sécurité. Pourcela, cliquez sur « démarrer », «exécuter », et tapez « gpedit.msc», puis cliquez sur « Ok ». Deuxcatégories sont proposées : laconfiguration de l’ordinateur, quiest appliquée avant même le loginde l’utilisateur, et qui affecteradonc tous les comptes quoi quenous fassions – nous n’allonsdonc pas y toucher – et la confi-guration utilisateur, qui permetdéjà de brider pas mal de choseset que nous allons pouvoir appli-quer aux utilisateurs non-adminis-trateurs.Développez « Configuration utili-sateur/ Modèles d’administration/Panneau de configuration/Ajout/Suppression de program-mes », et double-cliquez sur« Supprimer l’application »« ajout/suppression de program-mes ». Choisissez « Activé » aulieu de « Non configuré ». Dès leredémarrage de la machine, pluspersonne ne pourra lancer la fenê-tre « ajout/Suppression de pro-grammes » du menu démarrer.Nous vous laissons le loisir denaviguer dans les nombreusesfonctions proposées pour déter-miner les fonctions que vous dési-rez brider, mais contentons-nousde celle-ci dans un premiertemps. Nous allons maintenantnous assurer que les stratégies de

sécurité ne seront pas appliquéesaux comptes administrateurs.Pour cela, allez dans« C:\Windows\System32 », etrecherchez le répertoire« Grouppolicy ». Notez que cerépertoire est caché, il faudradonc d’abord afficher les fichierscachés. Dans une fenêtre de l’ex-

plorateur, faites« Outils -> Optionsdes dossiers ->Affichage » et cochez« Afficher les fichiers etdossiers cachés ».Une fois le répertoireGrouppolicy identifié,faites un clic droit des-sus, affichez les pro-priétés, et allez dansl’onglet « sécurité ».Nous allons modifierles droits des adminis-trateurs sur ce dossier. Sélectionnez le grou-pe « administrateurs »,et ne cochez que« refuser la lecture » et« autoriser l’écriture »

(les autres cases restent déco-chées). Que va-t-il se passer ?Lorsque vous vous connectezavec un compte administrateur, lastratégie de sécurité de groupe nepourra pas être lue et ne seradonc pas appliquée. A contrario,les comptes utilisateurs non-administrateurs ayant les droits

d’accès à ce répertoire verrontleur compte bridé par la stratégiede sécurité locale. Il ne reste plusqu’à redémarrer l’ordinateur, seconnecter successivement entant qu’utilisateur limité puis entant qu’administrateur et vérifierque dans le premier cas la fenêtre« ajout/suppression de program-mes » refuse de s’ouvrir, tandisque dans le second son ouverturene pose pas de problème. Si toutfonctionne bien, il ne reste plusqu’à réautoriser l’accès au réper-toire « Grouppolicy », relancer «gpedit.msc », activer tous les élé-ments qui nous intéressent (maisuniquement dans « configurationutilisateurs » et non dans « confi-guration ordinateur »), et réinterdi-re l’accès au répertoire« Grouppolicy » au groupe « admi-nistrateurs ». Ouf ! Rapellons queces manipulations sont à réserverà des utilisateurs avertis, leur miseen oeuvre pouvant rendreWindows inutilisable.

LES STRATÉGIES DE SÉCURITÉ DE GROUPE DONNENT ACCÈS À DE NOMBREUX PARAMÈTRESDE CONFIGURATION AVANCÉS, COMME LA POSSIBILITÉ DE RETIRER CERTAINS ÉLÉMENTS DU MENU DÉMARRER.

PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004 <99>

Changerl’interfacegraphiqueNous avons vu dans les précé-dentes pages comment « bri-der » le compte d’un utilisateursous Windows XP. A ce stade,nous avons déjà bien limité lespossibilités de bévues. Il ne s’a-git pas, bien sûr, de protégerson ordinateur contre un utilisa-teur véritablement mal inten-tionné, mais les erreurs demanipulation devraient déjà êtremoins fréquentes, et avoir desconséquences moins catastro-phiques. Pour parfaire le tout,reste à utiliser une interfacealternative, offrant un accèssimplifié aux fonctions les plusutiles et masquant celles qui nele sont pas. Les interfaces alter-natives les plus réputées sontLitestep, Hoverdesk, Talismanet Aston Shell, pour ne citer quecelles qui peuvent remplacertotalement le shell de WindowsXP. Parmi celles-ci, Litestep aune place à part. En effet, il esttotalement gratuit, mais estassez compliqué à utiliser, dèslors qu’il s’agit de créer des thè-mes puisque ces derniers seprésentent sous forme descripts à éditer soi-même. Lestrois autres sont des sharewa-

res, coûtant $28 pour Aston,$25 pour Talisman et $20 pourHoverdesk. Des trois, Talismanest celui qui à l’usage nous asemblé le plus pratique pour lacréation de thèmes simples.Comme il est aussi assez gour-mand en ressources, nousaurions tendance à lui préférerAston Shell pour des thèmesplus lourds, mais nous allons icinous limiter à la réalisation d’unthème plutôt léger, tel que celuiqu’on utiliserait pour une inter-face Home Cinema ou destinéeà un enfant.

Création dethèmes avecTalismanPassons rapidement sur l’ins-tallation de Talisman, qui esttéléchargeable ici :http://www.lighttek.com/talis-man.htm, et nécessite simple-ment de savoir cliquer sur « sui-vant ». Une fois Talisman lancé,cliquez avec le bouton de droi-te sur le bureau et choisissez «New -> Theme -> Emptyscreen ». Il ne reste plus qu’àchoisir un nom, et nous voilàavec un thème vierge, qu’il vafalloir remplir. Nous allons voir,pas à pas, les étapes de lacréation d’un thème simple.

UN NOUVEAU THÈME GRAPHIQUEPOUR WINDOWS XPL’interface de Windows XP est bien plus conviviale que celle de sesprédécesseurs, mais reste perfectible. Qu’on la trouve trop chargée oupas assez complète, rien ne nous oblige à nous en contenter : desinterfaces alternatives existent, que l’on peut personnaliser à loisir. Pourfaire suite à notre article « configurer Windows pour ses enfants », nousallons voir comment créer une interface simplifiée qui ne donnera accèsqu’aux fonctions strictement nécessaires.

Pour ajouter des éléments, il suf-fit de cliquer avec le bouton dedroite sur le bureau et d’aller dansle menu « new ». Différents objetssont disponibles, celui qui vanous intéresser dans un premiertemps étant l’objet « button ».Créez un nouveau bouton, quiapparaîtra sur le bureau avec letexte « button_0 », cliquez dessusavec le bouton de droite et faites« properties… ». Nous voyons

apparaître l’explorateur d’objets,qui permet de configurer toutesles propriétés des objets. Nousallons attribuer une icône à cebouton afin de rendre l’interfaceattrayante (une bonne adressepour télécharger des icônes :h t tp : / /www.sho f fa r. com) .Sélectionnez l’icône en parcou-rant le disque dur, supprimez letexte, choisissez une taille de 96.Au moment du choix de l’icône,

Création d’unthème simple

PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

pratique>

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acceptez de copier l’icône dansle répertoire du thème. Cliquezensuite sur l’onglet « highlight »,et choisissez une taille plus petite(72 par exemple), puis sur l’onglet« click » et choisissez une taille de96. Ainsi l’icône deviendra pluspetite au moment où l’on passerala souris dessus, ce qui créera uneffet dynamique. Reste à posi-tionner le bouton en haut à gau-che, en choisissant 15 commecoordonnées pour X et pour Y.Enfin, on choisira une commandeà exécuter lorsque l’on clique surl’icône, par exemple le lancementd’une application : cliquez sur lebouton « … » à côté de «Command », choisissez «Applications -> MS Winword ».On y est ! Faites « redraw » pourvoir le résultat. On pourra ainsicréer plusieurs boutons, lançantles applications auxquelles onsouhaite avoir accès.

Rendons-nous maintenant dansl’onglet « system » qui se trouve àgauche de l’explorateur d’objets.C’est ici que nous allons pouvoirconfigurer la barre de tâches,l’horloge, et bien d’autres élé-ments. Dans un premier temps,nous allons aller dans « theme ».Ici, nous pouvons réserver del’espace de chaque côté de l’in-terface afin que les applications,lorsqu’elles sont en plein écran,ne se superposent pas à la barre

de tâches par exemple. Nousallons laisser 125 pixels à gaucheafin de laisser de la place auxboutons que nous venons decréer, et 50 pixels en bas de l’é-cran pour la barre de tâches.Décochons ensuite la case «Windows taskbar », puisque nousvoulons que ce soit Talisman quigère la barre de tâches.

Nous allons maintenant voir lapersonnalisation de la barre detâches. Pour cela, cliquez sur «taskbar ». Les éléments de labarre de tâches sont ceux quiapparaîtront pour chaque appli-cation actuellement lancée, ilspermettront de passer d’uneapplication à l’autre. Pour les des-siner, il faudra utiliser un éditeur

d’images, et laisser libre cours àvos talents artistiques ! Nousavons dessiné de simples ronds,que nous allons importer en cli-quant sur le petit dossier présenten haut à droite de la zone gra-phique. Nous allons ensuite sup-primer les éléments « first » et «last » (cliquez sur la croix noire setrouvant à côté de la zone gra-phique). Puis, on choisira un ali-gnement en bas à gauche. Lerésultat est plutôt joli, non ?

Pour ce thème simple, nousn’utiliserons pas une traybar(« system tray » dans le menu« system »). Cette barre, quicontient les icônes des applica-tions résidentes en mémoire, nenous serait pas utile, dans lamesure où nous voulons quenotre thème ne donne accèsqu’à quelques applications.Nous allons cependant configu-rer l’horloge qui se trouve habi-tuellement à la droite de la tray-bar. Dans le menu « system »,choisissez « clock ». Commepour la barre de tâches, il faudraréaliser une image avec un logi-ciel approprié, puis l’importer

dans Talisman en cliquant sur ledossier qui se trouve en haut àdroite de la zone graphique. Onsélectionne ensuite une nouvel-le police de caractères (le clas-sique Comic sans MS seramoins austère que la fonte par

défaut), et on positionne l’horlo-ge en bas à droite.

Nous y sommes presque ! Nousallons maintenant faire en sorteque Talisman, et plus spécifi-quement le thème que nous

avons créé, constitue le shellpar défaut de notre compte limi-té. Pour cela, il faut se connec-ter avec le compte de l’utilisa-teur qui utilisera ce thème.Lancez Talisman, et allez dansl’onglet system de l’explorateur

d’objets. Cliquez sur « Programsettings », et choisissez lethème voulu comme thème pardéfaut. Ensuite, dans le menudu bouton de droite, faites « set-tings -> shell switcher », et« switch to shell mode ».Talisman est maintenant le shellpar défaut pour ce compte.Reste un dernier détail. Nousallons de nouveau nousconnecter en tant qu’adminis-trateur, et lancer notre thèmeTalisman. Dans l’onglet systemde l’explorateur d’objets, allezdans « main menu ». Il s’agit dumenu qui apparaît lorsque l’onclique avec le bouton de droiten’importe où dans l’interface.Ce menu est par défaut trèscomplet, et nous désirons qu’ilne donne accès qu’à un mini-mum de fonctions, afin de limi-ter les dommages potentielsque pourrait causer l’utilisateur. Supprimez tous les éléments àl’exception de « Shutdown ».Ainsi, la seule option proposéepar le menu du bouton de droi-te sera l’extinction de l’ordina-teur. On peut bien sûr laisserplus de possibilités, ou ajouterde nouvelles options, maiscelle-ci suffira pour notre inter-face minimaliste.

Si vous avez suivi pas à pas lesétapes de ce guide, vous avez pucréer un thème simple, et vousavez dû vous rendre compte auhasard de votre navigation dansles menus de Talisman que celui-ci offrait de nombreusespossibilités que nous n’avons pasexploitées. Si ce dossier vous aintéressé, n’hésitez pas à lesexplorer, ou à essayer d’autresinterfaces alternatives commeHoverdesk, Aston Shell ouLitestep ! Ces logiciels ont unecommunauté d’utilisateurs quiréalisent des thèmes au designtrès abouti et qui pourrontcertainement combler vos désirsde personnalisation.

Conclusion

PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004 <101>

<102> PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

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antivirus

SÉCURITÉLES VIRUS

Par : Manuel Da Costa

Virus, vers, et chevaux de Troie ne cessent deproliférer et d’évoluer profitant en grande partied’Internet pour se répandre, et exploitant aussibien les différentes failles offertes par un grandnombre de logiciels que de notre manque devigilance. Pour se protéger efficacement, ilconvient avant tout d’en apprendre d’avantagesur ces nuisances et c’est ce que nous vousproposons avec cet article.

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ous avons tous entendu parler au moinsune fois de ces codes malveillants et

pourtant, bien peu peuvent prétendre connaîtreleur signification exacte, leur façon d’agir, ou leurmode de propagation.

Qu’est-ce qu’un virus ?

Un virus est un programme qui a pour fonctionde se multiplier, de se répandre à travers les PCet réseaux, et qui effectue une ou plusieursactions voulues par son créateur de manièretransparente, comme afficher un message, effa-cer, modifier ou détruire des fichiers importants,faire une simple farce, ou rendre le matérielinopérant en réécrivant le flash bios par exemple.D’après la légende, le virus serait né grâce auxfrères ALVI au Pakistan en 1986. Agacés par lepiratage informatique de leurs logiciels, ils eurentl’idée de créer un programme appelé « BRAIN »,peut-être inspiré par le film du même nom inter-prété par Bourvil, J-P Belmondo et David Niven.Ce fut le premier virus de secteur d’amorçage quidéclencha alors l’engouement que l’on connaîtaujourd’hui et permit son évolution rapide, carpresque aussitôt, en 1987, le premier virus capa-ble de détruire des données fit son apparition : «Jérusalem ». Ce virus avait la particularité de n’in-fecter et de ne détruire les données que les ven-dredis 13.A peine un an plus tard, le premier ver informa-tique apparut. Créé par Richard Morris, fils d’undes scientifiques du National Computer SecurityCenter, celui-ci infecta 6 000 machines.Le virus CIH (aussi connu sous le nom deChernobyl), dont les initiales représentent le nomde son créateur Chen Ing-hau est apparu en1998, et a été le premier à pouvoir remplacer lebios d’une carte mère ou le firmware d’un disquedur sous Windows 95 & 98, rendant le matérieltotalement inopérant.

Vous pourrez consulter plus en détail toute l’évo-lution, à l’aide du lien donné à la fin de l’article.

Mais le virus ne se limite plus au PC, puisqu’ils’attaque depuis peu aux PDA et téléphonesportables, comme le ver « cabir » se répandantde téléphone à téléphone via la technologieBluetooth. Conscient de ce fléau, NOKIA vientmême d’annoncer que son prochain téléphonemobile intégrerait un antivirus. Les virus n’épar-gnent également plus les systèmes Linux etApple que beaucoup ont eu la naïveté et la fiertéde croire à l’abri de telles menaces.Il convient de préciser que le virus est incapabled’endommager physiquement votre matériel.

Il existe plusieurscatégories de virus :

Le virus d’application ou « virus parasite » estcontenu dans les fichiers exécutables (.exe, .bat,.com, .sys). Dès que le programme contenant leparasite est lancé, le virus s’exécute d’abord et,détenant les mêmes droits que le programmeinfecté, car apparenté à celui-ci par le systèmed’exploitation, se reproduit impunément demanière invisible. Une fois le fichier exécutableinfecté, celui-ci ne peut pas être restauré.

Le virus de secteur d’amorce remplace le sec-teur de démarrage par sa propre version infec-tée, et dissimule généralement l’original ailleurssur le disque.L’infection ne se produira que si vous démarrez àpartir d’un disque dont le secteur d’amorçage ouMaster Boot Record est infecté, comme une dis-quette de démarrage Windows ou encore un CDd’installation personnalisée de Windows.Il est maintenant rare d’en trouver en circulation ;ce genre de virus fut le premier créé.

PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

N

LE SITE DE SOPHOS PROPOSE CHAQUE MOIS UNESYNTHÈSE

SUR L’ACTIVITÉ DES VIRUS,UTILE POUR CONNAÎTRE LES VIRUS VIRULENTS DU

MOMENT

« UNE FOIS LE PC INFECTÉ PAR LEVIRUS CIH,ON POUVAIT VOIR CE TYPE D’ÉCRANAU DÉMARRAGE… »

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Le virus macro utilise les commandes macros,utilisées notamment par Microsoft Office, pours’exécuter automatiquement. Si vous ouvrez undocument ou un fichier contenant le virus macro,celui-ci se copiera dans le secteur d’amorçagedu programme. Si bien que, dès que vous crée-rez ou ouvrirez un document à l’aide de ce mêmeprogramme, le fichier sera infecté et se répandratrès facilement quelle que soit la plate-forme, lesdocuments Word ou Excel circulant très fré-quemment par exemple.

Le virus résident mémoire comme son nom l’in-dique se loge dans la mémoire vive, en attendantd’être activé par un évènement bien précis (uneheure, une certaine séquence entrée au clavier,l’exécution d’un programme…). Une fois activé,celui-ci viendra perturber le fonctionnement du PCen modifiant la table des interruptions (IRQ). Pourrappel, une interruption est un sous-programmes’exécutant à chaque fois que l’utilisateur ou lematériel en fait la demande ; il y a 255 interruptionsde type logiciel et 15 de type matériel. Chaquepériphérique possède un numéro d’interruption.Par exemple, en cliquant sur le bouton gauche devotre souris ou en effectuant un double-clic, celle-ci envoie la requête au processeur qui va l’inter-préter et permettre d’exécuter le sous-programmecorrespondant à l’interruption. La seule façon dedéloger ce type de virus de la mémoire est de cou-per l’alimentation, certaines variantes résistantbien à un redémarrage. Le cheval de Troie est unprogramme exécutant des opérations sournoisesà l’insu de l’utilisateur, mais ne se propage pas etne se reproduit pas. Il peut néanmoins, une foisexécuté, introduire un virus et/ou ouvrir une porte

dérobée (Backdoor) donnant accès à votre machi-ne depuis l’extérieur, d’où son nom directementissu de l’œuvre d’Homère.Cette porte dérobée permet ensuite au Troyen dese diffuser et/ou de diffuser d’autres codes mal-veillants, de dérober des données importantescomme les mots de passe (mail, forums, etc.), debloquer votre machine, de prendre le contrôle devotre machine, voire d’altérer votre pare-feu logi-ciel pour que certains paquets ou applicationspuissent accéder librement à Internet (ouverturede certains ports, utilisation d’un FTP pour télé-charger un ou plusieurs codes complices, etc.).Le Ver est un programme, n’ayant pas besoind’un support physique contrairement au virus, sedupliquant lui-même et se propageant essentiel-

lement par le réseau et Internet (plus particulière-ment par messagerie et P2P) bien qu’il soit éga-lement possible d’être infecté par un support destockage externe comme le CD-Rom, la disquet-te ou la clé USB. Pour vous donner un exempledes dégâts que peut occasionner un ver, lerécent ver W32.Agobot-MX désactive les appli-cations antivirus, dérobe des informations, s’ins-talle dans le registre et réduit la sécurité système.D’autres peuvent se reproduire uniquement dansla mémoire en créant de nombreuses copiesconformes d'eux-mêmes et en s'exécutantsimultanément, dans le but d’alourdir le systèmeet d’en ralentir le fonctionnement.Pour compliquer un peu, ces menaces peuventêtre de type polymorphe. Kesako ? Les viruspolymorphes sont des virus capables de changerd’apparence à chaque infection de fichier. Achaque fois qu'ils infectent un nouveau fichier, le

code programme du virusest modifié (ajout de faus-ses instructions, modifica-tion de l’ordre des instruc-tions, etc.), ce qui rendplus difficile leur détectionà l’aide d’un antivirus.Cependant même enchangeant fréquemment,le virus polymorphe effec-tuera toujours la ou lesmêmes actions pour les-quelles il a été conçu.Toujours dans le but d’êt-re difficilement détectable,le virus polymorphe peutaussi intégrer une partiede code servant à crypterson contenu, pour ne ledécrypter qu’à chaqueinfection et reproduction.

Comment ces codesmalveillants sediffusent-ils ?Il n’y a pas si longtemps que cela, dans lesannées 80, les virus et autres codes malveillantsse diffusaient essentiellement par le biais des dis-quettes. Les vétérans de l’informatique et lesnostalgiques se souviendront des rassemble-ments, souvent organisés dans des gymnasesou salles des fêtes, où l’on échangeait tout typede programme légalement et illégalement.Aujourd’hui, c’est essentiellement par Internetque ces différentes formes de virus se répandenten utilisant plusieurs techniques. Une des tech-

antivirus

PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

« UNE PARTIE DU CODE SOURCE DE LA VARIANTE B DU VIRUS JÉRUSALEM… »

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LA MISE À JOUR AUTOMATIQUE COLMATERALES FAILLES DE SÉCURITÉ POUR VOUS.

Pour comprendre et discernercorrectement un canular d’unevéritable alerte virale, voici unexemple courant d’Hoax :

Information à diffuser !!! Attention !!!!, un nouveau virus très des-tructeur arrive, lire la notice ci-dessous. Information à diffusertrès rapidement pour arrêter ce virus.Un nouveau virus vient d'être découvert et a été classé parMicrosoft comme étant le plus destructeur n'ayant jamais existé! Ce virus a été découvert hier après-midi par McAfee et aucunvaccin n'a encore été développé. Ce virus détruit le SecteurZéro de votre disque dur, la où les informations vitales au fonc-tionnement de votre système sont emmagasinées. Ce virus agitde la façon suivante : Il envoie lui-même un message à toutevotre liste de contacts avec le titre « Virtual Card for You » ou «Une carte virtuelle pour vous ». N'OUVRIR AUCUN LIEN QUIPORTE CETTE MENTION. Aussitôt que la supposée "carte vir-tuelle" est ouverte, l'ordinateur se bloque et l'utilisateur doitredémarrer son système. Lorsque les touches ctrl+alt+del ou lebouton "reset" sont enfoncées, le virus détruit le Secteur Zéro,et votre disque dur sera alors détruit de façon permanente.S.V.P. distribuez ce message à plus de gens possible !!

Bien qu’un faux virus soit assez facile à reconnaître, vouspourrez vérifier l’exactitude d’une telle menace sur des sitesspécialisés comme HoaxBuster, si toutefois vous aviez lemoindre doute ;-)

Et voici un exemple d’alerte réelle :

Name : W32/Rbot-LCAliases : Backdoor.Win32.Rbot.genType : Win32 wormDate : 28 September 2004

A virus identity (IDE) file which provides protection isavailable now from the Sophos website, and will be incorporatedinto the November 2004 (3.87) release of Sophos Antivirus.

Customers using Enterprise Manager, PureMessage and any of theSophos small business solutions will be automatically protectedat their next scheduled update.

At the time of writing, Sophos has received a small number ofreports of this worm from the wild.

Information about W32/Rbot-LC can be found at :http://www.sophos.com/virusinfo/analyses/w32rbotlc.html

This IDE file also includes detection for :W32/Forbot-APhttp://www.sophos.com/virusinfo/analyses/w32forbotap.htmlW32/Bugbear-Ihttp://www.sophos.com/virusinfo/analyses/w32bugbeari.htmlTroj/Banker-BHhttp://www.sophos.com/virusinfo/analyses/trojbankerbh.htmlTroj/Boxed-Ihttp://www.sophos.com/virusinfo/analyses/trojboxedi.html

Download the IDE file from:http://www.sophos.com/downloads/ide/rbot-lc.ide

Download all the IDE files available for the current version of Sophos Anti-Virus in a single compressed file. The file isavailable in two formats :

Zip file:http://www.sophos.com/downloads/ide/ides.zip

Self-extracting file:http://www.sophos.com/downloads/ide/ides.exe

Read about how to use IDE files athttp://www.sophos.com/downloads/ide/using.html---------------------------------------------------------------------To unsubscribe, email: [email protected] additional commands, email: [email protected]

De plus, il est à noter que vous ne recevrez des bulletins d’alertequ’en cas de souscription de votre part sur Internet.

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niques couramment employées estd’utiliser la caractéristique pardéfaut de Windows et d’Outlook quimasque les extensions des fichierspermettant ainsi d’utiliser une dou-ble extension. Les créateurs devirus peuvent alors dissimuler leurprogramme derrière un fichier ano-din de type texte (.txt), Word (.doc),Excel (.xls), et de cette façon l’utili-sateur ouvrira ou exécutera unfichier à double extension en .exe,.vbs, .pif, .scr… inconsciemment,permettant la reproduction et l’in-fection du code malicieux.

Autre technique de propagation, lesscripts (JAVA, Visual Basic…) et lescontrôles Active X. La plupart dessites utilisant ces scripts, il est trèsdifficile d’en interdire totalement l’uti-lisation, sous peine de ne pas pouvoirprofiter pleinement du contenu desdifférentes pages. Autre techniqued’actualité, l’exploitation de la failleJPEG des logiciels MICROSOFT.Des images JPEG ont d’ores et déjàété mises en circulation par l’inter-médiaire de Newsgroups Usenetpour adultes (sites X) se contentant,pour l’instant, de planter le naviga-teur Internet Explorer, mais d’autresimages suivront probablement avecdes effets plus néfastes.Cette faille ne concerne toutefoispas les utilisateurs du Service Pack2 pour Windows XP.Ces codes malveillants peuventégalement s’introduire dans la basede registre pour en modifier certainsparamètres, permettant par exem-ple de bloquer l’utilisation d’un anti-

virus en empêchant son lancementà chaque démarrage du PC, d’ou-vrir une brèche pour permettre uneprise de contrôle à distance, etc.Les virus utilisent également lespam pour se diffuser rapidementet à grande échelle. Le virus intègreson propre moteur SMTP (SimpleMail Transfer Protocol) capabled’envoyer des mails à votre insu,après avoir dérobé votre liste decontacts. Les créateurs de cescodes malveillants rivalisant tou-jours plus d’ingéniosité, il est cou-rant de voir de nouvelles techniquesd’intrusion, cela prouve une foisencore que le meilleur système deprotection ne suffit pas, si on ne faitattention à ce que l’on fait.

« HOAX » ou fauxvirus« Hoax » signifie canular en anglaiset représente une information faus-se voire invérifiable. L’Hoax estpresque toujours véhiculé via lecourrier électronique et provoquesoit une réaction positive (annoncede gain d’argent, de voyage, demobile, etc.) soit négative (dispari-tion, pétition… et alerte virus).Il y a de nombreuses fausses aler-tes qui circulent et qui font peur àde nombreux utilisateurs, un peucrédules. Ces menaces bien qu’enapparence inoffensives peuvent serévéler dangereuses, car il faut dutemps aux spécialistes pour vérifier

l’exactitude del’information etd’autre part ellespeuvent endom-mager votre PCd’un point de vuelogiciel, avec votreaide cependant.Comment ? Toutsimplement envous signalantqu’un fichier estinfecté et qu’ilpeut être présentsur votre machine,mais qu’il suffit dele dénicher et de

le supprimer une fois pour toutes,mais celui-ci est en fait un fichiersystème !!! Par exemple, cela a étéle cas avec le fichier « jdbgmgr.exe» dont l’icône est un ourson, et quiest en fait le debugger pour lamachine Java de Microsoft.De plus, on incite l’utilisateur à diffu-ser ce mail à tous ses amis/contacts ce qui permet une propa-gation très rapide.

Quelques conseilspour mieux seprotéger :Il n’y a rien de plus agaçant que deperdre son temps à nettoyer/répa-rer son système infecté ou dans lepire des cas à réinstaller le systèmed’exploitation et tout ce que se gref-fe autour. Alors sachant qu’il vautmieux prévenir que guérir, voiciquelques recommandations pour

vous aider à vous protéger :N’ouvrez pas une pièce jointe dontvous ignorez le contenu et ce,même si c’est un de vos contactsqui vous l’a expédiée, certains virusutilisant les carnets d’adresses pourse diffuser. Au besoin renseignez-vous auprès de l’expéditeur pourvérifier. Vérifiez si c’est un fichierexécutable .exe .vbs, .msi, .pif,.scr… et surtout si ce n’est pas unedouble extension. Pour désactiverl’option par défaut de Windowsmasquant les extensions, ouvrezvotre explorateur, menu ‘outils’,’options des dossiers…’ puis l’on-glet ‘affichage’. Il suffit de décocher

la case ‘masquer les extensions desfichiers dont le type est connu’ puisd’appliquer les changements.

Evitez de télécharger des fichiers ouprogrammes provenant de sitesdouteux (warez, sites X…), mieuxvaut passer par des sites reconnusfiables. Les logiciels de Peer ToPeer sont d’excellents moyens dediffusion et sont, avec les e-mails,les plus utilisés aujourd’hui.Informez-vous et installez régulière-ment les correctifs de sécurité pourvotre système d’exploitation et voslogiciels, la meilleure solution étantde paramétrer une mise à jour auto-matique vous mettant à l’abri detout oubli. Installez, utilisez et main-tenez à jour un antivirus auquelvous pourrez ajouter un pare-feupour optimiser votre niveau desécurité. Effectuez des sauvegar-des régulières.

antivirus

PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

POUR UN MEILLEUR CONTRÔLE, IL EST PLUS PRUDENT DEDÉSACTIVER LE MASQUAGE DES EXTENSIONS

L’UTILISATION D’UN ANTIVIRUS EST UN BON MOYEN DE PROTECTIONQUI DÉTECTERA POUR VOUS LES ÉVENTUELLES MENACES

D’OÙ QU’ELLES PROVIENNENT.

Liens utiles :

L’histoire de la cybercriminalité : http://www.symantec.com/region/fr/resources/cybercrime.html

Faux virus :http://www.hoaxbuster.com (en français)http://www.vmyths.com (en anglais)http://www.sophos.fr/virusinfo/hoaxes/

Encyclopédie virale :http://www.viruslist.com/eng/index.html

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rès souvent les éditeursutilisent des termes bar-

bares incompréhensibles(moteur heuristique, base designatures virus, virus In The

Wild, analyse oub l o -

cage comportemental, etc.)pour grand nombre d’utilisa-teurs, dans le but de mettre enavant leur logiciel antivirus, sansparler des différentes certifica-tions attestant de l’efficacité dela détection/désinfection.Mais quels sont tous ces termeset comment un antivirus fonc-tionne t-il ?L’élément clé d’un antivirus estla protection en temps réel.

C’est tout simplement unmoteur d’analyse/filtrage, inté-gré à Windows, surveillant etcontrôlant absolument tout cequi se passe dans votre systè-me, c’est-à-dire tout ce quiconcerne les opérations sur lesfichiers (ouverture, exécution,copie de fichier, etc.).C’est ce qui permet en théoriede stopper un virus, dès qu’iltentera d’accéder à votre systè-me et quelle qu’en soit la voied’accès : e-mail, pièce jointe,téléchargements, P2P, chat,supports amovibles (CD-Rom,DVD-Rom, disquette, clé USB,disque dur externe…).Néanmoins, tous les antivirus

ne couvrent pas tous cesmoyens d’accès.Dans le cas où votre machine seraitdéjà infectée, cette protectionempêchera l’accès aux fichiers etdonc l’exécution du virus.

Bien sûr différents niveaux deprotection existent allant du lan-cement automatique au démar-rage de la machine, au typed’actions à entreprendre sur lesfichiers infectés (réparation,mise en quarantaine, suppres-sion…) en passant par un filtra-ge sélectif.

Pour mettre en place une pro-tection en temps réel, il existediverses technologies permet-tant d’optimiser celle-ci et de larendre très efficace.

La recherche designature devirusPour ne pas infecter plusieursfois le même fichier, un virusintègre une suite d’octets per-mettant de vérifier si le fichiercible a été préalablement conta-

Maintenant que vous en savez plus sur les virus et autres codes malveillants, ilest facile de comprendre l’utilité d’un logiciel antivirus. Pourtant, avec toutes cesversions différentes il n’est pas simple de choisir. Pourquoi payer alors que certainsantivirus sont gratuits ? Ces versions gratuites, sont-elles pour autant aussiefficaces que leurs homologues payantes ? De quelle protection dispose t-on ?Quelle est l’efficacité de protection ? Tant de questions que vous pouvez vousposer et auxquelles nous allons tenter de répondre maintenant.

SÉCURITÉLES ANTIVIRUS

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miné. C’est ce qu’on appelle lasignature virale.Il suffit donc à l’antivirus decomparer, octet par octet, lecode du virus « In The Wild » (InThe Wild signifie virus circulanthors des laboratoires de recher-che antivirus) reçu avec un ouplusieurs échantillons(Kaspersky utilise par exempledeux échantillons pour accroîtrel’efficacité de son moteur d’ana-lyse) stockés dans la base dedonnées des virus.Cette technique nécessite, pourêtre efficace, une mise à jour régu-lière et fréquente de la base virale.

L’analyseheuristiqueContrairement à la techniqueprécédente nécessitant unesignature identique,l’analyse heuristique permet dedétecter et de bloquer des virusencore inconnus ou simplementdes variantes de virus existants.Par principe, le virus utilisera trèssouvent certaines méthodes ettechniques connues pour arriverà ses fins. Le moteur heuristiquerecherche donc un code ressem-blant aux différentes techniqueset méthodes d’infection (actionsuspecte ou malveillante).Cependant cette méthode n’estpas la plus simple à mettre enœuvre, et peut provoquer denombreuses fausses alertes. A

ce jour KAV et NOD ont la répu-tation d’utiliser efficacementcette technique et obtiennent detrès bons résultats.

L’analysecomportementale

Cette technique, comme sonnom l’indique, recherche nonpas des fragments de codecomme l’analyse heuristique,mais des comportements typesde virus et autres codes mal-icieux (modification d’un fichier,du registre, création, décom-pression d’un fichier caché,téléchargement d’un fichier,accès aux fichiers système, pro-grammes résidant en mémoire,etc.). Cela permet de surveillerles points sensibles de votresystème et d’accroître la fiabilité

et l’efficacité de détection desvirus non connus.Un autre élément clé de l’antivi-rus est l’analyse à la demande.Cela permet simplement d’ana-lyser totalement un système, enchoisissant les actions à entre-prendre, avant l’installation d’unlogiciel, cette analyse est trèssouvent conseillée avant l’ins-tallation d’un antivirus, commec’est le cas chez NORTON parexemple.Vous pouvez également analy-ser un support amovible quel’on vous a prêté comme un CD-Rom, une clé USB ou encore undisque dur externe pour ne citerqu’eux ou simplement un fichierou un répertoire vous semblantsuspect.

Suivant la taille et le nombre de

vos disques durs, l’analyse à lademande peut demander untemps plus ou moins important.Dans le but d’éviter de vous faireperdre du temps, il est possiblede programmer cette analyse àun moment précis où vous n’uti-lisez pas votre PC. Il est égale-ment possible de programmerune analyse de façon régulière(hebdomadaire, mensuelle…).

Voilà pour ce qui est desmoyens de détection, maisqu’est-on en droit d’attendred’un bon antivirus ?La qualité principale que doitavoir un antivirus est bien sûrl’efficacité.Cependant d’autres élémentsimportants orienteront certaine-ment votre choix, à savoir : uneinstallation facile, une interface

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L’INTERFACE GRAPHIQUE DE L’ANTIVIRUS PANDA EST TRÈS SOIGNÉE ET SE FOND LITTÉRALEMENT AVEC WINDOWS XPPAR SA FORTE RESSEMBLANCE

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intuitive simple d’utilisation quelque soit votre niveau, unerubrique d’aide claire et complè-te pour vous guider au mieux,une protection étendue (ges-tionnaire de téléchargements, e-mails, P2P, chat, etc.), un bonsupport technique, bien sûr unprix intéressant, de plus l’antivi-rus doit être transparent et nedoit pas ralentir le système.

Il n’est pas aisé d’évaluer demanière objective, les perfor-mances d’un antivirus et cepour plusieurs raisons : mêmes’il est simple de montrer qu’unantivirus est capable de détec-ter des virus, il est bien pluscompliqué d’expliquer pourquoicertains virus connus ne sontpas détectés et passent au tra-vers des mailles du filet.De plus, pour tester convena-blement ces logiciels de protec-tion, il convient de différencierles familles de codes malicieux(virus, worms, trojans, back-doors) et d’utiliser des versionsen circulation (In The Wild) pourrester objectif.

Dans le comparatif effectué parle laboratoire indépendant (?)AV-comparatives, nous avonsété surpris de voir qu’aucunantivirus, dont la base de signa-tures virus était pourtant à jour,n’était capable de détecter 100% des virus connus. Intrigant,puisqu’un autre laboratoireindépendant (?) nommé 100 %virus bulletin ne délivre la certifi-

cation que si 100 % des virus InThe Wild sont détectés etqu’aucune fausse alerte n’estgénérée lors de l’analyse defichiers sains.Et vous vous apercevrez enconsultant le comparatif AV-comparative concernant l’ana-

lyse à la demande, que certainslogiciels ayant obtenu cette cer-tification n’ont pas un taux dedétection de 100 %.Attention ! Gardez bien à l’espritque celui-ci est incomplet. Vousn’aurez qu’une indication surl’efficacité du moteur d’analyse

MÊME SI BEAUCOUP D’ANTIVIRUS DÉTECTENT LES SPYWARES, ADWARES, DIALERS OU ENCORE KEYLOGGERS, LEUREFFICACITÉ N’EST PAS ENCORE DE TAILLE À RIVALISER AVEC SPYBOT SEARCH & DESTROY OU ADAWARE

UNE INTERFACE AUSSI CLAIRE QUE SIMPLE EST INDISPENSABLE POUR UN BON ANTIVIRUS, MAIS SI ELLE EST EN PLUSAGRÉABLE, C’EST BIEN ; CE N’EST PAS LE CAS DE CELLE D’AVAST !

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à la demande, et rien de plus.L’efficacité de la détection n’estpas le seul critère pour juger unantivirus et le qualifier de bon !Détecter les virus est certes pri-mordial, mais encore faut-il quel’antivirus sache quoi en faire.Suppression, réparation ou

mise en quarantaine sont lesactions que peut entreprendrele logiciel de façon automatiqueou en vous demandant la mar-che à suivre. Tous les antivirusne savent pas réparer/désinfec-ter un fichier correctement, etpour cause, certains en tentantl’opération corrompent et ren-dent inutilisables les fichiersinfectés. En cas d’impossibilitéde réparation d’un fichier, iln’est pas non plus toujours pos-sible de l’éradiquer.Le dernier recours est alors lamise en quarantaine, mais si cesont des fichiers exécutables deplusieurs programmes vitaux,

vous serez alors contraint à laréinstallation.Il faut donc que l’antivirus soitsuffisamment « intelligent » pouraccomplir correctement cestâches.

Autre élément très important etpourtant trop souvent écarté ououblié : la fréquence de mise àjour (plus ce laps de temps estcourt et plus faible est le risqued’être infecté par un code mal-veillant, encore inconnu).Toutefois la fréquence de mise àjour est inutile, si le temps deréactivité de l’éditeur pour fournirle ou les antidotes est important.

Evitez d’utiliser plus d’un antivi-rus sur votre machine en pen-sant que vous aurez un excel-lent niveau de protection, vousrisqueriez de subir nombre deplantages et beaucoup d’antivi-rus refusent aujourd’hui des’installer si un autre antivirusest détecté.D’autre part, même si les spy-wares, adwares et dialers sontmaintenant détectés par lesantivirus, nous vousconseillons d’utiliser de préfé-rence des logiciels spécialiséstels que SpyBot Search &Destroy ou encore AdAwarebien plus efficaces.

KAV A UNE FONCTION TRÈS UTILE : IL INFORME L’UTILISATEUR EN CAS DE NIVEAU DE PROTECTION INSUFFISANT

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NORTON Antivirus 2005Norton est un grand classiqueet est à ce jour l’antiviruspersonnel le plus vendu enFrance. Son installation estdes plus simple et offre en plusla possibilité d’analyser votresystème afin d’assurerl’installation sur un systèmepropre… à condition qu’il n’y

ait aucun code malveillant récent non contenudans la base de signatures.Norton filtre les e-mails entrants maiségalement sortants et analyse aussi votremessagerie instantanée.Celui-ci offre en plus un blocage de scripts,un moteur heuristique, et détectera égalementles spywares, adwares, dialers, hoaxes etautres virus macros grâce à son plug-in office.Vous aurez la possibilité d’interdire la

modification de vos paramètres par mot depasse.Son interface n’a subi que très peu dechangements, si ce n’est au niveau descouleurs et reste donc conviviale et très simpled’utilisation comme la version précédente, touten offrant une grande flexibilité dans lesoptions.Déjà présent dans la version 2004, le blocagedes vers contenus dans les e-mails estmaintenant étendu à la navigation Internet. Onpeut cependant se poser la question quant àsa réelle utilité puisque NORTON, comme laplupart des antivirus, dispose d’une protectionen temps réel ; il semblerait que cela soit plutôtun argument marketing, tout comme lanouvelle fonction ‘QuickScan’ permettant derechercher et de supprimer automatiquementles virus, lorsque de nouvelles mises à jour

sont téléchargées.NORTON reste malheureusement le plus lourdde notre sélection, il est donc assez long àinstaller et également très long lors desanalyses.Heureusement, il vous sera possible derecourir au programmateur pour planifier vosanalyses.Autre nouveauté qui risque d’en faire reculerplus d’un, la nécessité d’activer le produit viaInternet ou le téléphone (vous aurez le droit à5 activations au total donc mieux vaut prévoirde faire une image disque après activation)tout comme Windows XP, sous peine de voircelui-ci se bloquer !NORTON reste malgré tout une solutioncomplète et efficace de protection, bénéficiantde mises à jour régulièrement et s’intégrantparfaitement dans l’explorateur Windows.

• Analyse avant installation• Bonne ergonomie• Analyse e-mails entrants et sortants• Mise à jour automatique lors de l’installation• Message d’alerte, en cas de base de signatures obsolète

• Analyse assez longue (32 minutes pour 28,4 Go de données !)• Activation Internet/téléphone obligatoire• Analyse des fichiers compressés perfectible• Pas de système de secours• Analyse des spywares, adwares, dialers perfectible

LES PLUS LES MOINS

Prix

55 €

PANDA Titanium antivirus 2004PANDA est un logicielespagnol dont la réputationn’est plus à faire.Son installation est vraiment aiséeet rapide et propose, tout commeNORTON, d’analyser votresystème avant de s’installer, à ladifférence que la mémoire estégalement analysée.

L’interface est réellement très claire et trèsressemblante à XP, bien qu’elle ne soit pas aussisimple à configurer que son homologue Norton.Bien que la mise à jour automatique soitconfigurée par défaut, il vous faudra effectuer lapremière mise à jour manuellement.Panda dispose de la protection en temps réel,mais la protection heuristique est cependantdésactivée par défaut, pour ne pas consommertrop de ressources.

Panda bloquera les fichiers joints exécutables etautres fichiers dangereux (double extension,…)ainsi que les scripts, mais aussi les spywares,adwares, dialers et hoaxes, bien qu’un logicielspécialisé tel que Spybot Search & Destroy ouencore Adaware soit plus efficace.Petite originalité, Panda s’autodiagnostique àchaque démarrage dans le but de vérifier le niveaude protection. Cela s’avère très utile et vous éviterades surprises, dans le cas où, pour unequelconque raison, vous auriez désactivé laprotection en temps réel. Autre nouveautéparticulièrement innovante et intéressante, latechnologie TruePrevent, qui bien qu’en phasebêta devrait être disponible à l’heure où vous lirezces lignes. Cette technologie s’intègre à votreantivirus et le complète en offrant une protectioncontre les virus ou autres codes malveillantsencore inconnus, sans qu’elle n’ait besoin d’être

mise à jour contrairement à votre antivirus (lemoteur d’analyse comportementale nécessited’être mis à jour pour être optimal).Votre protection est donc optimisée, en attendantde mettre à jour votre antivirus mais ne sesubstitue pas à lui. De plus cette technologiepourra être utilisée, quel que soit l’antivirus quevous utilisez mais son prix est encore inconnu.Panda présente aussi la particularité d’intégrer lafonction ‘contrôle charge UC’ permettant deréduire la consommation des ressources durantune analyse à la demande.Le CD-Rom d’installation est bootable et disposed’un système de secours capabled’analyser/désinfecter un système, à l’aide d’unebase de signatures ne contenant pas moins de71 367 virus (la base date du 16/03/2004).Panda bénéficie d’un support technique par mailet de mises à jour pendant un an.

• Système de secours• Contrôle charge UC• Bonne ergonomie• Autodiagnostic• Technologie True Prevent• Rapidité d’analyse• Prix

• Moteur heuristique désactivé par défaut• Configuration pas toujours évidente• Analyse des fichiers compressés désactivée par défaut et

perfectible• Option True prevent payante• Analyse des spywares, adwares, dialers perfectible

LES PLUS LES MOINS

Prix

39,95 €

dossier>

<112>

antivirus

PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

ZONE ALARM antivirusZoneLabscomplète sagamme deproduits avecl’association deson désormaiscélèbre firewall et

de son antivirus maison basé sur le moteurVet de Computer Associates (eTrust EZantivirus).L’installation est des plus simple grâce àl’assistant qui vous permettra de configurervotre pare-feu et votre antivirus durant cetteinstallation.

L’interface est très simple d’utilisation et restela même que ZoneAlarm à laquelle l’ongletantivirus a été ajouté.Le paramétrage est aisé et peut être protégépar un mot de passe.Cet antivirus bénéficie d’un moteur d’analyseen accès, c’est-à-dire qu’il recherche laprésence de virus avant l’ouverture, lafermeture ou l’exécution d’un fichier.Un moteur d’analyse heuristique fait égalementpartie de l’arsenal, avec en plus le filtrage desmails sortants/entrants grâce au moduleMailSafe.Un troisième moteur d’analyse désactivé par

défaut est présent, mais il opère octet paroctet. Celui-ci ne doit être utilisé qu’en casd’infection importante, car ce moteur se révèletrès gourmand en ressources et ralentitbeaucoup le système, au point de ne paspouvoir faire quoi que ce soit durant l’analyse.Le programmateur n’a pas été oublié au seindes fonctionnalités, ainsi que la mise à jourautomatique. Contrairement aux autressolutions, le logiciel n’intègre pas de protectionP2P, messagerie instantanée, spywares,adwares, et dialers.Le support technique se fait exclusivementpar mail.

• Simplicité d’utilisation• Prix• Peu gourmand en ressources• Le pare-feu

• Introuvable en magasins• Utilisation du support technique sur le site peu pratique• Analyse des fichiers compressés perfectible• Pas d’analyse avant installation• Pas de système de secours

LES PLUS LES MOINS

Prix

29,95 €

BITDEFENDER 8 édition standardLogiciel issu de la sociétéSoftWin en Roumanie,Bitdefender a acquis une fortenotoriété lui octroyant la place dedeuxième antivirus le plus venduen France.Ce succès est en grande partiedû à son extrême simplicitéd’utilisation.

Son interface est sobre et offre une prise en maintrès rapide, avec en plus un assistant deconfiguration clair, mais en contrepartie vous nedisposerez pas d’un large éventail de fonctionspour le paramétrage.Il est peu gourmand en ressources, mais s’avèreêtre plus lent encore que Norton pour l’analyseà la demande (plus de 43 minutes pour toujours28,4 Go de données !) ; il vous faudra recourirau programmateur pour ne pas vivre ce délai

d’attente si fastidieux. Bitdefender filtre tous lese-mails et également les fichiers P2P et lamessagerie instantanée.Le logiciel offre la protection en temps réel(moteur heuristique, blocage comportemental etbase de signatures virus) et contrôle égalementla base des registres, ce qui pourra s’avéreragaçant puisqu’à chaque tentative demodification de celle-ci, Bitdefender vous endemandera l’autorisation.Les mises à jour sont régulières (toutes les troisheures) et automatisées.Bitdefender est cependant le seul à proposer unsystème de secours nommé Linux Defenderbasé sur le Knoppix, le tout amorçable depuisle CD d’installation.Bien que cela ne semble pas une nouveauté ensoi, puisque Panda propose également un systèmede secours capable d’analyser/désinfecter les

disques, l’intérêt majeur est que ce système metà jour automatiquement sa base de signaturesvirales dès son lancement, pour peu que vousdisposiez d’une connexion Internet. Dans le cascontraire, il est également possible de mettre àjour la base manuellement à l’aide d’un supportamovible sur lequel aura été préalablementenregistrée la mise à jour. Magistral.Vous aurez droit à un an de mises à jour et àun support technique par e-mail et chat.Bitdefender est le logiciel le moins coûteux dumarché. Vous pourrez bénéficier pour le prixd’un Norton, de la version professionnelleincluant le pare-feu, l’antispam, et 2 ans demises à jour et le support technique par mail,chat et même par téléphone en plus del’antivirus. Petite cerise sur le gâteau : lalicence pro permet une utilisation pour 2ordinateurs (PC et portable).

• Prix attractif• Système de secours• Simplicité d’installation et d’utilisation• Analyse de la base de registre• Logiciel peu gourmand en ressources• Assistant de configuration

• Analyse des fichiers compressés perfectible• Analyse à la demande épouvantablement longue• Analyse des spywares, adwares, dialers perfectible

LES PLUS LES MOINS

Prix

29,95 €

<113>PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

PC CILLIN Internet Security 11Logiciel de la sociétéaméricaine TREND, réputéoutre-Atlantique, Pc Cillinne connaît pas le mêmesuccès en France, mêmesi on le trouve assezsouvent dans les bundlesde cartes mères.L’installation est rapide et

simple, mais ne propose pas d’analyse depréinstallation.L’interface, bien que très simple à utiliser, estassez austère et les possibilités de

paramétrage restent limitées.En plus de la protection en temps réel, capableen autres de filtrer les mails entrants/sortants,la messagerie instantanée, les scripts, et debloquer les commandes ActiveX ou Java, PCCillin possède un moteur d’analyse à lademande très rapide. L’intégration de PC Cillinau sein de l’explorateur se fait sans souci etest accessible par un clic droit.PC Cillin est le seul, avec Mcafee, à intégrerun module PDA capable d’analyser votreassistant personnel. Tout comme BitDefenderdans sa version pro, PC Cillin possède un

pare-feu, un antispam, avec en plus uncontrôle parental (filtrage du contenuweb/adresses Internet URL), un détecteur despywares (désactivé par défaut) et bien sûr lamise à jour automatique.La mise en œuvre de PC Cillin nécessite desaisir la clé livrée avec celui-ci pour obtenir,via Internet, la licence finale qu’il faut saisir, ettout comme Norton, cette procédure estfastidieuse.Bref, PC Cillin regroupe un éventail importantde fonctions pour un prix attractif avec uneefficacité des plus correcte.

• Pare-feu, antispam, module PDA• Prix• Simplicité d’utilisation• Peu gourmand en ressources• Filtrage des adresses URL

• Pas de système de secours• Analyse des fichiers compressés perfectible• Interface austère• Paramétrage limité

LES PLUS LES MOINS

Prix

49 €

KASPERKY Personal antivirus 5.0Développé par la sociétérusse Kaspersky lab, le logicielKAV est considéré en Europe,comme la meilleure solutionantivirus. Pourtant il souffraitdans sa dernière version d’unelourdeur système importante,ainsi que de son interface à

l’ergonomie plus que difficile, le rendant assezinaccessible aux non-initiés.Bien qu’extrêmement fiable, KAV avait uneinterface bâclée, si bien que la nouvelle versionétait attendue avec impatience mais égalementavec crainte.

Kaspersky lab conscient de ce lourd handicap aredressé la barre avec majesté, puisque nonseulement la version 5.0 propose une interfacesoignée, faisant preuve d’une très bonneergonomie mais en plus elle s’avère dorénavantpeu gourmande en ressources. KAV n’a plus rienà envier à ses concurrents.L’efficacité de KAV est assurée par des algorithmesheuristiques poussés, par les dernières techniquesd’émulation (blocage comportemental) et unebase de signatures virales. La mise à jour estautomatique et concerne aussi les moteursd’analyse, comme bien des concurrents, àl’exception qu’aucun redémarrage et qu’aucune

configuration ne sont nécessaires pour bénéficierde l’apport des dernières techniques de détection.Il examine en temps réel le comportement desapplications, des scripts téléchargés,analyse/filtre les fichiers téléchargés, les e-mailsentrants et sortants, l’intégrité des documentsbureautiques, traque les logiciels espions,hoaxes, adwares, dialers, keyloggers, lesmacrovirus et les fichiers compressés mêmeprotégés par mot de passe (à conditiontoutefois de disposer du dit mot de passe).KAV a été le seul à analyser correctement lecontenu des fichiers compressés !KAV dispose d’un support technique par mail.

• Ergonomie• Qualité de détection• Peu gourmand en ressources• Mise à jour moteur sans besoin de rebooter/reconfigurer• Support technique• Analyse des fichiers compressés, même protégés par mot de passe

• Rien

LES PLUS LES MOINS

Prix

49,95 €

dossier>

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antivirus

PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

Free Avast ! 4 home éditionAvast est un antivirus développépar la société tchèque Alwil, quidécida en 2001 de rendre celui-ci gratuit pour un usage noncommercial.Celui-ci est le plus complet desantivirus gratuits, puisqu’il proposeun grand nombre de fonctions

présentes dans les solutions payantes :protection en temps réel de la messagerieinstantanée, P2P, e-mails entrants/sortants avecun moteur d’analyse heuristique, en plus de labase virale mais ne possède pas de protectioncontre les spywares, adwares et dialers.

L’installation est simple et demeure rapide,malgré la procédure de préréglage concernantles comptes e-mails à protéger, ainsi que lesserveurs SMTP/POP3 et IMAP à renseigner. Unefois l’installation terminée, un redémarrage estnécessaire avec la possibilité d’analyser lesystème dès le redémarrage, si cela est souhaité.La mise à jour est automatique mais safréquence est inconnue.L’antivirus n’est pas intégré à l’interface deWindows, ce qui contraint à ouvrir l’antivirussi l’on souhaite analyser un disque dur ouencore un support amovible.Avast possède le système VRDB (Virus

Recovery Data Base) permettant en quelquesorte de réaliser un backup/image de vosfichiers, dans le but de pouvoir les restaurerdans leur état d’origine, en cas d’infection.L’interface est simple mais reste très laide.Fort heureusement celle-ci peut-êtrepersonnalisée à l’aide de skins. Le supporttechnique est assuré par mail en anglaisuniquement, tout comme la rubrique d’aide.Un enregistrement en ligne est nécessaire pourobtenir la licence, qu’il vous faudra saisir,procédure lente et fastidieuse (une foisenregistré, il faut attendre environ une demi-heure avant de recevoir la clé !).

• Fonctions de protection similaires aux versions payantes• Simplicité d’utilisation• Support technique• VRDB

• Support technique en anglais uniquement• Rubrique d’aide en anglais• Enregistrement du logiciel et saisie de la clé• Non intégré à l’explorateur Windows• Interface d’une incroyable laideur• Pas de système de secours• Analyse des fichiers compressés perfectible

LES PLUS LES MOINS

PrixGratuit

AVG antivirus 6.0Développée par lasociété tchèquegrisoft, la version 6.0d’AVG est en faitl’ancienne version, laversion commercialeétant la 7.0, elle ne

bénéficie donc pas des dernières améliorationsdu moteur d’analyse et de l’interface.L’installation est simple et rapide, maisnécessite un numéro de licence pours’effectuer. Il suffit de s’enregistrer sur le site

pour l’obtenir.L’installation terminée, un écran de bienvenuevous invite à exécuter la mise à jour, à créerun jeu de disquettes de secours ainsi qu’àanalyser le système, si vous le souhaitez.La mise à jour automatique n’est paramétrée pardéfaut que pour s’exécuter dans un délai de 14jours à partir de la dernière mise à jour, mais cedélai peut-être heureusement ramené à 1 jour.AVG dispose d’un bouclier de protection entemps réel (moteur heuristique) et d’une basede signatures virales. Le filtrage des e-mails

entrants/sortants est assuré de même que laprotection contre les macrovirus.Pas de détection de spywares, adwares,dialers ou keyloggers et aucune protectionpour la messagerie instantanée ou le P2P.Le logiciel est en anglais et le supporttechnique est payant et valable un an si vousle souhaitez.L’interface n’est pas des plus simple, puisqu’ilvous faudra lancer le module AVG ControlCenter pour paramétrer votre antivirus et lesoptions offertes ne sont pas légion.

• Gratuit• Moteur d’analyse le plus rapide de la sélection• Moteur d’analyse/protection temps réel ancien

• Nécessite un enregistrement et une clé licence• Ergonomie• En anglais• Support technique payant• Mise à jour automatique

LES PLUS LES MOINS

PrixGratuit

<115>PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

AntiVir personal éditionDéveloppé par la sociétéallemande H+BEDV, AntiVirdans sa dernière version 6.27n’est disponible qu’enanglais ou allemand.L’installation est très simple,il vous sera demandé si voussouhaitez activer laprotection contre les dialers.

Une fois l’installation terminée, aucunredémarrage n’est nécessaire, une analysecomplète de votre système s’exécute.

L’interface est très dépouillée, mais gardel’avantage d’être simple et claire.AntiVir dispose du module de protection entemps réel heuristique VirusGuard qui n’estpas des plus efficace, étant donné le nombreimportant et agaçant de fausses alertes. Deplus certains virus passent au travers de cetteprotection comme trojan.downloader enautres. De plus le moteur heuristique n’estactivé par défaut que pour les macrovirus, ilvous faudra par conséquent activer celui-cipour les virus Windows Win32.

AntiVir dispose également de sa base designatures virus, elle en contient plus de 80 000.Les options paramétrables ne sont pas légion,on pourra dans l’onglet ‘unwanted programs’sélectionner un filtrage pour les backdoors,les dialers, les programmes malicieux suspectset hoaxes, mais chose très étonnante ondispose également de l’option ‘jeux’ dontl’intérêt est inexpliqué et confus.La mise à jour n’est pas automatique et lesupport technique n’existe que par le biais duforum (en anglais et allemand uniquement).

• Gratuit• Ergonomie

• Analyse des fichiers compressés perfectible• Qualité du moteur heuristique• Procédure de mise à jour manuelle• Interface graphiquement dépouillée• Disponible uniquement en anglais ou allemand• Rubrique d’aide pauvre• Utilité de l’option ‘programmes non désirés : jeux’ ?

LES PLUS LES MOINS

PrixGratuit

Bit Defender Free éditionIl n’y a que peu de choses à diresur cet antivirus.Bien que son installation soit desplus simple, ce logiciel neprésente pas d’intérêt comptetenu de ses homologuesgratuits.

Le logiciel est en anglais, son moteur d’analyseest celui de l’ancienne version de BitDefender: la 7.2, pas de protection en temps réel, pasde filtrage des mails ou de quoi que ce soitd’autre, et pas de support technique ni desystème de secours.Son interface est très pauvre, les options sont

quasi inexistantes et seule l’analyse à lademande est possible, avec toutefois la miseà jour automatisée de la base de signaturesvirales.Il n’est pas difficile de dire que cette versionest totalement obsolète, limitée et au final peuutile.

• Gratuit • Trop limité !

LES PLUS LES MOINS

PrixGratuit

u côté des versions payan-tes, il n’y a aucun doute

concernant la suprématie deKaspersky Antivirus qui a suapporter, en plus de sa grandeefficacité, toutes les correctionsnécessaires pour en faire unexcellent logiciel antivirus doréna-vant accessible à tous. C’est toutsimplement la référence antivirus !Norton quant à lui, même s’ilreste un bon logiciel antivirus,est le plus lourd et le plus lent etson nouveau système de pro-tection antipiratage (?) va certai-

nement en rebuter plus d’un, denombreuses plaintes ayant déjàété adressées à Symantec.Bit Defender est le meilleur rap-port qualité/prix de notre sélec-tion et son système de secoursest novateur et efficace.Les solutions de secoursbasées sur les systèmes Linuxne sont évidemment pas nou-velles, mais elles présentaient ledésavantage d’être peu acces-sibles aux non-initiés, maisSoftwin a su très habilement enfaire un outil accessible à tous,

en plus d’être extrêmementsimple à mettre en œuvre.PANDA n’est cependant pas enreste, car il bénéficie d’une effi-cacité reconnue et son dévelop-pement est particulièrement

soigné, ce qui explique qu’il soitdevenu une valeur sûre grandis-sante et très appréciée. De plus,PANDA innove en proposant sanouvelle technologie de préven-tion/détection True Prevent,

LA NOUVELLE TECHNOLOGIE TRUEPREVENT QUI NOUS PROMETUN PROGRÈS MAJEUR DANS LA PROTECTIONCONTRE LES CODES MALVEILLANTS EST À SURVEILLER DE PRÈS

D

dossier>

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antivirus

PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

reste à savoir si celle-ci tiendratoutes ses promesses face aulogiciel PrevX home édition quibien que différent de par sonfonctionnement, est gratuit.Du côté des antivirus gratuits, il

est plus difficile de se faire uneopinion mais après une longueutilisation de chacun de ceslogiciels, c’est finalementAVAST qui sort du lot, qui enplus d’être très correct au

niveau de l’efficacité profited’un support technique gratuit,dommage cependant qu’il nesoit qu’en anglais.Bit Defender free édition serévèle trop allégé pour pouvoir

rivaliser avec AVAST, AVG ouAntiVir. C’est l’antivirus à évitertout simplement.

Il est très courant de voir desoffres de protection contre lesvirus offertes par les fournis-seurs d’accès Internet, ces der-nières se révèlent moins effica-ces et plus chères que les solu-tions de notre sélection.

Pour terminer, je tiens à préciserqu’il ne nous a pas été possiblede tester Mcaffe VirusScan pourla simple et bonne raison qu’ilne nous est pas parvenu àtemps.Puis concernant l’analyse defichiers compressés perfectible,tous les logiciels ont été testésavec un petit éventail de virusactifs In The Wild récents(Sasser, Korgo, MyDoom,Gaobot, Agobot, Bagle…) ainsiqu’avec le faux virus EICAR, letout compressé au format rar,protégé par un mot de passe etgravé sur un CD-Rom.Et mis à part KAV, aucun antivi-rus n’a été en mesure d’effec-tuer une analyse correcte, letaux de détection ayant été nul.

BIT DEFENDER A EU LA BONNE INITIATIVE DE PROPOSER UNE SOLUTION TOUT EN UN REGROUPANT UN ANTIVIRUS, UNPARE-FEU ET UN ANTISPAM À UN PRIX TRÈS ATTRACTIF, TOUT COMME PC-CILLIN INTERNET SECURITY

BIEN QUE TRÈS ATTRAYANT PAR SON PRIX ET SON EFFICACITÉ,BIT DEFENDER NE VOUS RAVIRA PAS AVEC SA VITESSE D’ANALYSE QUI A ÉTÉ LA

PLUS LONGUE DE NOTRE SÉLECTION.

Liens utiles :

Scanners en ligne : http://www.pandasoftware.com/activescan/fr/activescan_principal.htmhttp://fr.bitdefender.com/scan/license.phphttp://housecall.trendmicro.com/housecall/start_corp.asphttp://www.kaspersky.com/fr/scanforvirus

Antivirus :http://www.bitdefender.frhttp://www.kaspersky.com/frhttp://www.pandasoftware.com/com/frhttp://fr.trendmicro-europe.comhttp://www.symantec.com/region/frhttp://fr.zonelabs.comhttp://www.avast.comhttp://www.free-av.comhttp://www.grisoft.com/us/us_index.php

Compléments antivirus :https://www.prevx.com/homeoffice/homeoffice_homedownload.htmhttp://www.pandasoftware.com/products/truprevent_tec

dossier>

moteurs 3D

<118>

vant de parler du futur, il estintéressant de s’attarder à

Doom III, qui est présenté commele jeu le plus avancé technologi-quement parlant. Doom III met àmal la majorité des ordinateursactuels tant au niveau du proces-seur qu'au niveau de la carte gra-phique. Et pourtant, contrairementà certaines idées reçues, Doom IIIest loin d'être très avancé techno-logiquement parlant.

EclairagedynamiqueLe créateur du moteur de Doom III,John Carmack, est l’un des plusbrillants programmeurs actuels. Ila cependant fait appel à des tech-nologies relativement simples etcela pour plusieurs raisons. La

première est que Doom III est sortilargement en retard par rapportaux premières estimations. Labase de son moteur graphique aété développée il y a déjà plusieursannées. Mais la raison principaleest ailleurs. John Carmack a toutmisé sur un système d'ombres etde lumières global et dynamique,qui est très gourmand en termesde performances requises et nelaisse donc pas beaucoup deplace au reste.

Pourquoi ce choix ? A quoi ça sertun éclairage global et dynamique ?A la fois à rien et à tout !L'avantage de ce choix est qu'ilapporte de l'homogénéité aurendu, du réalisme et permet derendre tout cela robuste.L'homogénéité de la scène amé-

PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

A

CARTE 3D : RETOUR VERS LE FUTUR

Par : Tridam

Doom III :là où noussommes

Comment vont se comporterles cartes 3D actuelles dans

quelques mois, dans 1 an,dans 2 ans ? Quelles seront

les nouvelles fonctionsréellement exploitées par les

jeux ? Il s'agit là dequestions intéressantes à se

poser avant d'acheter unenouvelle carte graphique carles jeux de demain utiliseront

les fonctions des cartesd'aujourd'hui !

"[…] les jeux récents comme Doom 3, Far Cryet bientôt Half-Life 2 sont un nouveau

challenge pour nos GPU et sont une bonneraison pour que les joueurs mettent à jour

leurs matériels. Les développeurs créentclairement leurs jeux sur la base de matérielsdéjà existants ; ils vont donc évoluer comme

les cartes 3D ont évolué…"Ben Bar-Haim,

vice-président Software, ATI.

<119>

liore l'immersion dans le jeu, lejoueur croit plus facilement à cequ'il voit. Nous reparlerons del'intérêt de l'homogénéité par lasuite. Il est possible d'atteindreun niveau de réalisme élevésans éclairage global et dyna-

mique en émulant ce rendu pardes subterfuges. C'est ce quefont la majorité des moteursgraphiques et c'est d'ailleurs lefil conducteur de la 3D depuisde nombreuses années : feindrela dynamique de l'éclairage par

des simplifications statiques.L'avantage est énorme auniveau des performances.Cependant, la robustesse duréalisme est sérieusement miseà mal. Cela signifie qu’à certainsendroits de la scène ou du jeu,le réalisme va chuter. Cette rup-ture dans le réalisme est néfas-te pour l'immersion dans le jeu ;il en existe de nombreux exem-ples. Une ombre statique qui sedéplace en même temps quevotre personnage : si vous vousaccroupissez ou si vous ram-pez, l'ombre ne changera pas etrestera identique. En éclairagenon dynamique ou partiellementdynamique : si vous entrez dans

une pièce sombre, vous nevoyez pas devant vous maisvotre arme est toujours parfaite-ment éclairée. Il existe bienentendu des compromis plus oumoins intéressants à tous cesproblèmes. Mais l'utilisationd'un éclairage global dyna-mique est un gage de robustes-se dans le réalisme de la scène.

Avant Doom III, aucun jeu n'avaitjamais fait appel à ce type derendu pour la simple et bonneraison qu'il est trop gourmanden puissance de calcul. En fai-sant de la recherche autour destechnologies à utiliser pour lemoteur de Doom III, JohnCarmack est parvenu à optimi-ser grandement un mode derendu unifié qui permet d'affi-cher des lumières et des ombresdynamiques en temps réel. Sonalgorithme final reste cependanttrès gourmand mais est élégantet utilisable car il n'emploie quedes technologies simples (maismassivement). John Carmack adonc décidé de miser tout des-sus et de faire des concessionssur le reste. Doom III est donc unjeu unique. Certains adorent,d'autres trouvent les images affi-chées par le jeu plus quemoyennes. Chacun a ses préfé-rences et c'est normal.

Un spectacled'ombres etlumièresGrossièrement nous pouvonsdire que Doom 3 n'utilise qu'unseul pixel shader, qui est en plusrelativement simple, mais parcontre il est intéressant de noterqu'il est appliqué à tous lespixels ! Pas un n'y échappe,tous les pixels disposent ainsid'un éclairage et d'un bumpmapping de qualité. Ce pixelshader doit être calculé, pour

CHAQUE PIXEL EST CONSTRUIT PAR UNPIXEL SHADER QUI AJOUTE UN EFFETSPÉCULAIRE ET DE BUMP MAPPING.

PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

UNE FOIS LE BUMP MAPPINGDÉSACTIVÉ, ON CHANGE D'ÉPOQUE !

Contrairementaux idées reçues, Doom III est loin d'êtretechnologiquementtrès avancé…

dossier>

chaque pixel, autant de foisqu'il y a de sources de lumièredans la scène. Un simple détailau premier abord, mais un pointtrès important pour les concep-teurs de niveaux qui doiventéviter de multiplier les sourcesde lumière présentes dans unemême pièce !

Avant de s'occuper de cettepartie qui concerne la lumière, lemoteur de Doom 3 calcule lesombres. Il utilise des ombresvolumétriques et calcule leurintersection avec chaque surfa-ce. Il s'agit de calculs très sim-ples, mais ils sont probablementl'élément décisif dans la diffé-rence de performances entreATI et NVIDIA. Nous y voilà enfin! Ce n’est plus un secret : lesGeForce 6 800 sont bien plus àl'aise que les Radeon X800dans Doom 3. La raison se situeprobablement ici. En effet, cescalculs sont réalisés unique-ment sur les données Z despixels (ce qui correspondgrossièrement à leurscoordonnées) et pas surleur couleur. Dans cecas, les GeForce 6 800peuvent doubler leurvitesse de traitementcontrairement auxRadeon X800. Est-ce

bien là la raison de l'avantagede NVIDIA ? Oui et non. Il nesuffit pas d'avoir un débit decalcul élevé, il faut encore pou-voir l'alimenter. Ici encore lesGPU de NVIDIA sont bien plusefficaces lorsqu'il s'agit d'ali-menter leurs unités en calculssimples à réaliser. Au final, à fré-quence égale, un GeForce 6 800est presque 50 % plus perfor-mant qu'un Radeon X800 dansDoom 3. La fréquence plus éle-vée de ces derniers permetcependant de réduire l'écart.Quid de l'ancienne génération ?Alors que les GeForce 5 900sont globalement moins perfor-mantes que les Radeon 9800,elles se montrent à un niveausimilaire voire légèrementdevant. Jouer à Doom 3 dansdes conditions acceptablesexige au minimum une GeForce4 Ti, une Radeon 9 600 ou uneGeForce FX 5 700. C'est large-ment supérieur au matériel mini-mum habituellement requis.

LES GEFORCE SERIE 6DOMINENT TRÈSNETTEMENT LESRADEON X800 ETX700 !

A fréquence égale, un GeForce 6800 estpresque 50% plusperformant qu'unRadeon X800 dansDoom 3

GeForce 5 800reine de Doom3 : c'était vrai !

Lorsque nous observons les performances des différentes cartes dans

Doom 3, la surprise se situe au niveau de la GeForce 5 800. Vous avez

bien lu, nous parlons bien de la fameuse carte fantôme et peu perfor-

mante dont vous ne pourrez plus trouver de trace sur le site même de

NVIDIA. Elle surpasse les GeForce 5 900 et donc les Radeon 9 800

dans Doom 3 ! Un résultat surprenant, mais au final très logique étant

donné qu'elle intègre plus d'unités de calculs, bien que celles-ci soient

basse précision. Là où une GeForce 5 900 peut traiter un maximum de

3 instructions (peu importe la précision) par cycle, la GeForce 5 800

peut en traiter 5 (basse précision). Cette différence permet à celle-ci de

prendre un avantage de plus de 20 %. Souvenez-vous qu'à l'époque,

elle avant un Radeon 9 700 Pro comme adversaire et que NVIDIA criait

à tue-tête que sa carte faisait des miracles dans Doom 3. C'était vrai !

Cette petite anecdote permet de bien comprendre que les choix tech-

nologiques des fabricants de GPU et des développeurs de jeux sont

primordiaux et peuvent donner des résultats très bons ou très mauvais

suivant le fait qu'ils se correspondent ou pas.

QUI AURAIT CRU QUECETTE CARTE POUVAITREMPORTER QUELQUECHOSE ?

<120> PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

LE RENDU FILAIRE DE DOOM 3 MET À JOUR SA MÉTHODE DE RENDU DES OMBRES :DE NOMBREUX VOLUMES SONT CONSTRUITS À PARTIR DES OBJETS EXPOSÉS À UNESOURCE LUMINEUSE. C'EST LEUR INTERSECTION AVEC CHAQUE SURFACE QUIDÉTERMINERA L'OMBRE. COMME VOUS POUVEZ LE CONSTATER CES VOLUMESD'OMBRES SONT NOMBREUX, D'OÙ LA PUISSANCE REQUISE POUR LES CALCULER.moteurs 3D

<121>

Performances :à prendre encompte ?Les performances dans Doom3 peuvent être un élément quevous jugerez significatif lors del'achat d'une nouvelle carte gra-phique. Les GeForce Serie 6 (etsurtout les 6 800) ont un avan-tage significatif qui permet engénéral de jouer dans une réso-lution supérieure. Mais est-cebien pertinent de donner tant depoids à Doom 3 lors de l'achatd'une carte graphique ? Lemoteur de Doom 3 impose cer-taines limitations tant au niveaude la qualité graphique que dela liberté offerte aux concep-teurs de jeux vidéo. Par exem-ple, le mode de rendu des omb-res de Doom 3 impose l'utilisa-tion d'une géométrie simple.Vous le remarquerez facilementsi vous observez la silhouettedes monstres qui à ce momentsemblent tout droit venus deQuake II. Doom 3 semble égale-ment inadapté aux grands exté-rieurs. Bref, bien que lesmoteurs de John Carmacksoient généralement massive-ment utilisés par d'autres jeuxvidéo, rien ne nous garantit qu'ilen sera de même cette fois-ci.L'intéressé indique cependantqu'il proposera des parades àces limitations et que beaucoupde développeurs font confianceau moteur de Doom 3. L'avenirnous le dira ! En attendant il

vaut mieux ne pas donnerune importante démesu-rée aux performances descartes dans Doom 3, bienqu'il ne faille pas les négli-ger non plus.

Commentavancer ?

Lors de l'achat d'une cartegraphique et surtout d'unmodèle haut de gamme, il estlogique de se poser cettequestion : "Comment va se

comporter ma carte avec lesjeux de l'an prochain ?". Loin denous la prétention d'être capa-bles de lire dans une boule decristal. Par contre, nous pouvonsanalyser les technologies quiseront utilisées dans le futur et lamanière dont les GPU actuelssont capables de les affronter.

PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

MAX PAYNE 2 EST UN EXEMPLE DE RENDU HOMOGÈNE,QUI PLUS EST TRÈS PEU GOURMAND EN RESSOURCES. IL FAUT SAVOIRRECONNAÎTRE L'EXCELLENT TRAVAIL DE CERTAINS DÉVELOPPEURS !

VOUS EN VOYEZ SOUVENT DESMURS EN PIERRE AUSSI DROITSET PLATS ?

LES ARTISTES DOIVENT MAINTENANT CRÉER 2 NIVEAUX DE DÉTAILS POUR LES MONSTRES ET LES OBJETS. UN PROGRAMMECOMME, CELUI LIVRÉ AVEC L'UNREAL ENGINE 3, PERMET DE GÉNÉRER UNE NORMAL MAP QUI FERA RESSEMBLER UN

MONSTRE AUSSI PEU DÉTAILLÉ QUE CELUI DE GAUCHE (5000 POLYGONES) À CELUI DE DROITE (2.000.000 POLYGONES).UNE FOIS ENCORE LE BUMP MAPPING PERMET DE FAIRE DES MIRACLES.

ET NON, IL NE S'AGIT PAS D'ART MODERNE MAIS BIEN D'UNE TEXTUREET PLUS PRÉCISÉMENT D'UNE NORMAL MAP QUI CONTIENT DE QUOI

TRANSFORMER UN BLOC DE POLYGONES EN MONSTRE TRÈS DÉTAILLÉ.

dossier>

<122>

Le rendu doitêtre homogèneAvant de parler de cas pratiques,il est intéressant de bien cibler cequ'est un rendu de qualité, réalis-te. En effet, étant donné que le butdes développeurs n'est pas deproposer un rendu de moinsbonne qualité, il est logique desupposer qu'ils vont essayer decorriger les défauts des rendusactuels, ce qui nous donne despistes sur les éléments à prendreen compte pour le futur.Nous pouvons regrouper les diffé-rents défauts des rendus actuels

en un seul : le manque d'homogé-néité. L'homogénéité est impor-tante pour le sentiment de réalis-me et d'immersion dans la scène.Plus certains détails deviennentréalistes, plus le manque deréalisme des autres devient fla-grant. Parmi les rares jeux qui ontatteint un bon niveau d'homogé-néité tout en correspondant auxstandards de qualité de leurépoque, nous citerons Outcast(1999), Max Payne 2 (2003),Doom 3 (2004). Ces jeux ont laparticularité de ne pas avoir degros défauts visuels. Le principal,bien que souvent écarté, est le

manque de détails géométriques.Il rompt très souvent le réalismede la scène. Les exemples nemanquent pas !

Les coins d'une table sont tou-jours d'une précision déconcer-tante. Ils restent parfaits et iden-tiques, quelle que soit la distanceà laquelle vous les regardez, alorsqu'ils devraient, à un certainmoment, afficher un arrondi ou unbiseautage. Cette netteté est encomplet décalage avec la perte denetteté des textures affichées surla table. Où sont les nervures dubois ? Plus on s'en approche

moins on en voit les détails ! Leproblème est le même pour lesangles des bâtiments. Ils sont par-faitement droits et les surfaces quiles forment sont parfaitement pla-nes. Vous avez déjà vu des mursde briques parfaitement plats ?

Commentajouter desdétails ?Plusieurs solutions à ce problèmeexistent. La plus simple est d'aug-menter le nombre de facettes desobjets. Elle est cependant trèslourde en conséquence au niveaudes performances : plus de puis-sance CPU requise, plus debande passante AGP ou PCIE uti-lisée, plus de mémoire vidéo utili-sée pour stocker les objets, plusde calculs à réaliser par les vertexshaders, réduction de l'efficacitédes pixels pipelines… Ces consé-quences peuvent être vuescomme les nécessités futures.Les développeurs feront bienentendu appel à l'augmentationdes détails géométriques, maisuniquement de manière à suivrel'évolution logique. Il n'y aura pasde saut énorme à ce sujet, enfindans l'immédiat. A plus longterme, nous devrions voir apparaî-tre des méthodes de compressiongéométrique qui régleront le pro-blème du stockage. Ensuite, lefutur DirectX, actuellement appeléWGF pour Windows GraphicFundation, permettra au GPU decréer de la géométrie via unmoteur de tesselation (division dela surface en triangles) program-mable. Ceci, couplé aux vertexshader 3.0 (ou 4.0 à ce moment-là) permettra enfin de faire duDisplacement Mapping tel quedéfini par Matrox il y a plus de 2ans ! Il faudra attendre au mieuxles NV50 et R520 et probablementles NV60 et R600 pour voir arrivercette technologie chez ATI et NVI-DIA. Bien entendu, elle sera alorsplus avancée que dans le Parheliamais n'arrivera qu’entre 3 et 5 ans

moteurs 3D

PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

Les défauts

Les défauts possibles sont très nombreux et variés. Il n'est pas possible d'en faire la liste complète dans cet article.Néanmoins nous pouvons citer les plus importants. Outre le manque de détails géométriques, le manque de quali-té des textures est également un défaut courant. La taille des textures est un élément primordial dans leur qualité,mais exige alors plus de mémoire vidéo. Le filtrage aussi. Mais à ce niveau, nous n'avons pas eu droit à une amé-lioration de la qualité depuis bien longtemps. Les fabricants de GPU se contentent de réduire le coût du filtrage, cequi certes, à framerate égal, permet de jouer avec un meilleur filtrage, mais n'apporte pas de gain nouveau en qua-lité. Pire, ATI et NVIDIA rognent constamment sur la qualité. Les performances augmentent, mais la qualité ? On peutse poser des questions concernant cette stratégie, étant donné que plus les shaders deviennent complexes, plus lacharge sur les unités de texturing se réduit. Pourquoi ne pas optimiser les compilateurs internes aux drivers pourqu'ils prennent mieux en compte le filtrage dans leurs optimisations des shaders, de manière à pouvoir rendretransparent le calcul d'un filtrage plus complexe ? Pourquoi ne pas proposer un filtrage bicubique à l'avant-plan ?Pourquoi ne pas intégrer une option qui ajoute des détails ou du bruit aléatoire à l'avant-plan ? Force est de cons-tater qu'une optimisation du filtrage qui permet de passer à 500 FPS dans Quake III a plus d'intérêt à leurs yeux…

Parmi les autres défauts, nous citerons la majorité des effets spéciaux qui peuvent être améliorés sensiblement : lemanque de réalisme des effets de brouillard est parfois criant, il demandera l'utilisation de pixels shaders complexespour les afficher et donc plus de puissance de calcul et l'aliasing formé par certains pixels shaders, notammentquelques-uns destinés à afficher de l'eau. C'est par exemple le cas dans Halo, où l'eau se transforme rapidement enbouillie de pixels. Des pixels shaders plus complexes peuvent également corriger ce problème.

LE FILTRAGE BICUBIQUE PERMET UNE AUGMENTATION SIGNIFICATIVE DE LA QUALITÉ LORSQUELE MANQUE DE DÉFINITION DES TEXTURES SE FAIT SENTIR.

AUCUN FABRICANT DE GPU N'Y A CEPENDANT ACCORDÉ D'INTÉRÊT.

<123>PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

après ! Dans l'immédiat, les cartesATI et NVIDIA devraient réagir demanière similaire à l'augmentationde la géométrie. Par contre, descartes équipées de peu demémoire ou des GPU équipés depeu d'unités de vertex shaderspourraient montrer des limites.

Bump mapping pour tous !L'autre solution est de feindre laprésence de détails géométriquesvia une technique de bump map-ping. Plus elle est avancée, moinsla supercherie est visible. Doom 3se sert de bump mapping pourcompenser ses énormes faibles-ses géométriques, c'est ce qui luipermet de rester globalementhomogène. C'est clairement unpoint crucial pour le futur, étantdonné que le bump mapping serautilisé massivement et dans desversions toujours plus poussées.Le bump mapping a besoin d'unepart de puissance de calcul etd'autre part, suivant l'algorithme,de normal maps et/ou de heightmaps détaillées.Ces normal et height maps sontdes textures qui contiennent desinformations sur la manière dont lalumière interagit avec l'objet dansle premier cas et directement surle relief dans l'autre cas. Ce sontles normal maps qui sont les plusutilisées, étant donné qu'ellescontiennent une information (desvecteurs) directement utilisabledans les calculs de lumière. Toutcela prend de la place en mémoi-re. Encore une fois, celle-ci estdonc très importante. UneGeForce 6800 (et dans une moin-dre mesure une GeForce 6 600GT) avec "seulement" 128 Morisque donc d'être limitée à l'ave-nir (elle l'est déjà dans certainscas). Bien entendu la parade estde compresser les normal mapspour réduire leur place en mémoi-re. Ce sont des textures difficiles àcompresser si l'on souhaiteconserver une bonne qualité. Le

3Dc introduit par ATI avec lesX800 et X700 permet d'améliorerla qualité à compression égale parrapport au format DXTC utilisé engénéral (c'est le cas dans Doom3). Ceci dit nous devons préciserqu’en réalité le 3Dc permet sur-tout de ne pas trop réduire la qua-lité. La différence est subtile maisimportante, car le 3Dc pose par-fois des limitations lorsque l'onveut augmenter la qualité par rap-port à ce qui se fait de mieux

aujourd'hui. A l'inverse d'ATI, NVI-DIA a préféré optimiser son archi-tecture pour réduire la perte deperformances lorsque les normalmaps montent en qualité. Nous ne

rentrerons pas dans les détails àce sujet, étant donné que celadépasse le cadre de cet article. Aufinal, quelle est la meilleure solu-tion sur les GPU actuels ? Les

Displacement Mapping ou comment embrouiller l'acheteur

Le Displacement Mapping a été annoncé par Matrox début 2002 et fait partie de DirectX 9 bien que son supportsoit optionnel. Il permet au GPU de modifier les objets de manière à leur ajouter des détails. Par exemple, il peuttransformer une grande surface plane en un superbe terrain vallonné. Quand ATI et NVIDIA ont annoncé leurs GPUDirectX 9 (les Radeon 9 700 et GeForce FX 5 800), leurs services marketing ont été bien embêtés étant donné queleurs GPU ne supportaient pas le Displacement Mapping. Et pourtant son utilité est bien plus facile à démontrerque la flexibilité d'un GPU qui reste un élément assez vague. Tant ATI que NVIDIA ont donc prétendu supporter leDisplacement Mapping mais sans rentrer dans les détails. Les explications étaient souvent peu claires et incom-plètes. Tout cela a semé la confusion chez pas mal d'utilisateurs. Autant être clair une bonne fois pour toutes : àl'exception du Parhelia, aucun GPU n'est capable de faire du Displacement Mapping tel qu'il vous a été présenté,c'est-à-dire capable d'ajouter des détails à une surface.

Les GeForce Serie 6 avec le support des vertex shaders 3.0 sont capables de déformer des objets, mais pas deleur ajouter des détails géométriques. Cette déformation est, elle aussi, appelée Displacement Mapping, mais necorrespond pas à l'idée que vous en avez, c'est-à-dire à la version présentée par Matrox.

Tant ATI que NVIDIA parlent d'un support du Virtual Displacement Mapping avec leurs derniers GPU. Il faut voircela comme si l'un avait lancé : "Nous, on sait peindre en vert !" auquel l'autre aurait répliqué : "Nous aussi !". LeVDM est en fait une forme de bump mapping amélioré appelé en réalité Parallax Mapping. Son implémentation estrendue possible simplement par la présence de pixels shaders. Tous les effets de bump mapping sont aujourd'huiréalisés par ces unités programmables. Pour en calculer une version améliorée, il suffit d'écrire le pixel shaderadapté. Ce n'est donc pas une nouveauté des derniers GPU !

Loin de nous l'idée de critiquer cette technique de calcul du bump mapping, étant donné qu'elle permet d'amé-liorer sensiblement la qualité à un coût acceptable. Il était cependant important de clarifier la situation !

AVEC UNE SIMPLE HEIGHT MAP (À GAUCHE),LE DISPLACEMENT MAPPING PERMET DE TRANSFORMER

UNE IMMENSE PLAINE EN UN CANYON TRÈS DÉTAILLÉ.

LE PARALLAX MAPPING AMÉLIORE SENSIBLEMENT LAQUALITÉ DU BUMP MAPPING. C'EST ENCORE PLUS

ÉVIDENT EN MOUVEMENT.

A l'avenir, le bumpmapping sera utilisémassivement

dossier>

<124>

développeurs en décideront, maisil est probable que ce soit celled'ATI. La compression à qualitécorrecte est quelque chose d'im-portant sur les GPU actuels. Par lasuite avec les cartes disposant deplus de puissance, de plus debande passante mémoire et de512 Mo, cela pourrait changer.

3DMark05 : unpas en avantFin septembre, Futuremark a sortiune nouvelle version de sonbenchmark phare : 3DMark05.Contrairement à la version précé-dente dont un seul test utilisaitpartiellement DirectX 9, cette nou-velle mouture utilise un rendu detype DirectX 9 pour tous ses tests.Une carte DirectX 9 est doncrequise. Les choix technologiquesde Futuremark se sont basés surdes commentaires d'ATI, de NVI-DIA, d’AMD, d’Intel, de nombreuxdéveloppeurs de jeux vidéo etd'autres acteurs du marché.Futuremark espère redonner unmaximum de crédibilité à sonbenchmark qui en avait perdu unebonne dose grâce aux efforts suc-cessifs de NVIDIA. Nous pouvonsestimer que le rendu de ce bench-mark a plus ou moins 18 mois d'a-vance sur les jeux vidéo.

HLSL pour tous

Tous les shaders intégrés dans3DMark05 sont maintenant écritsen HLSL, contrairement aux sha-ders de 3DMark03 qui étaientécrits en assembleur. Pour rappel,le HLSL est un langage de hautniveau semblable au C. Les sha-ders nécessitent donc une compi-lation avant d’être exécutés. Cettecompilation s'effectue selon desprofils prédéfinis qui correspon-dent à un type d'architecture.Pour les pixels shaders, on dispo-se par exemple des profils 2.0, 2a,2b et 3.0. Le premier correspondaux spécifications de base deDirectX 9.0, le second auxGeForce FX, le troisième aux X800et le dernier aux GeForce 6. Unepuce supportant le profil 2a ou 2bsupporte le profil 2.0, alors qu'unecarte supportant le profil 3.0 gèresans souci les profils 2.0, 2a et 2b.

L'utilisation du HLSL parFuturemark est un choix judicieuxpuisqu'il correspond à ce que fontet vont faire les développeurs dejeux vidéo. Programmer en HLSLest bien plus aisé et intuitif quel'assembleur et cet avantagedevient de plus en plus importantavec l'augmentation du nombre etde la complexité des shaders.Néanmoins, un shader HLSL esten général moins efficace qu'unshader écrit et peaufiné enassembleur. Un second compila-teur intégré aux drivers de chaquecarte graphique permet de com-penser cela. L'utilisation du HLSLpar 3DMark05 permet donc dedonner un peu plus d'importanceau compilateur intégré aux dri-vers… ou aux optimisationsmanuelles mais bien entendu, tantATI que NVIDIA se défendent detelles pratiques qui sont douteu-ses lorsqu'elles sont appliquées àun benchmark.

moteurs 3D

LA SCÈNE 1 UTILISE DES DÉTAILS GÉOMÉTRIQUES ÉLEVÉS,DE NOMBREUSES SOURCES DE LUMIÈRE ET DONC DE NOMBREUSES OMBRES,DU BUMP MAPPING ET DU SPÉCULAIRE SUR TOUS LES PIXELS.BREF C'EST DU DOOM 3 AVEC UNE GESTION DES OMBRES QUIPERMET DES DÉTAILS GÉOMÉTRIQUES

PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

LA SCÈNE 2UTILISE UNE VÉGÉTATION TRÈSRICHE. CHAQUE BRANCHE, CHAQUE BRINDILLE BOUGESÉPARÉMENT. UNE ESPÈCE DE LUCIOLE LUMINEUSE SE DÉPLACE DANS LASCÈNE EN GÉNÉRANT DES OMBRES TRÈS RÉALISTES. LE CIEL ÉTOILÉPRODUIT LUI AUSSI DE LA LUMIÈRE QUI GÉNÈRE DES OMBRES. SALUMIÈRE EST ATTÉNUÉE VIA UN BROUILLARD COMPLEXE.

LA SCÈNE 3 EST LA PLUSIMPRESSIONNANTE. LE DRAGONUTILISE UN BUMP MAPPINGTRÈS ÉVOLUÉ, L'EAU ESTRÉALISÉE VIA UN PIXEL SHADERQUI PREND EN COMPTE LARÉFLEXION ET LA RÉFRACTIONAINSI QU'UN BROUILLARD QUIÉVITE L'ALIASING, LE CIELÉCLAIRE LA SCÈNE D'UNEMANIÈRE TRÈS RÉALISTE ET LESROCHERS SONT GÉNÉRÉS VIAUN BUMP MAPPING COMPLEXE.

Malgré des ombresoptimisées, NVIDIA sortperdant de 3DMark05

<125>PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

3DMark05 utilise des shadersassez variés dont la complexitévarie entre faible (Doom 3) etmoyenne. Différents effets spé-ciaux sont utilisés et s’ajoutent àla complexité graphique. Unecouche supplémentaire est ajou-tée par les différents effets de postprocessing tels que le blooming(effet d'éblouissement).3DMark05est donc très gourmand et bienreprésentatif d'un jeu utilisantmassivement des shaders decomplexité moyenne. Parmi leseffets spéciaux, nous noteronspar exemple le système de ges-tion des particules qui est réelle-ment impressionnant dans lascène 1, tout comme le brouillardde la scène 3. Tous ces shaderssont de classe 2.0, mais peuventprofiter de certaines optimisationsoffertes par les pixels shaders 3.0.Les GeForce 6 800 et 6 600 n'entirent cependant, pour le moment,aucun avantage.

Des ombresoptimisées pourNVIDIA3DMark05 utilise pour le rendudes ombres dynamiques une ver-sion améliorée des perspectivesshadow maps. La taille de cesshadow maps est fixée à2048x2048, rien que ça ! 2 sha-dow maps de ce type sont utili-sées, une pour les ombres situéesà l'avant-plan et l'autre pour lesombres situées dans le reste de lascène. Cette séparation permetd'avoir des ombres de meilleurequalité à l'avant-plan mais elle aun désavantage : le passaged'une shadow map à une autreest brusque et inesthétique. Unsecond problème vient s'ajouter :même en 2048x2048, la shadowmap utilisée pour la scène entièreest trop petite. Quelques bugs

graphiques sont donc visiblesnotamment dans le game test3. Futuremark est bien cons-cient de cela et il représenteen fait un compromis qu'il esti-me être le meilleur actuelle-ment et le plus représentatif dece qui se fait et se fera dans lamajorité des jeux vidéo. Forceest de constater qu'à l'exceptionde Doom 3, aucun rendu desombres n'est robuste. Mais glo-balement les ombres affichéespar 3DMark05 sont superbes.

Ce rendu des ombres peut utiliserles Depth Stencil Textures (DST),des textures optimisées pour leurtraitement. Dans ce cas, le calculdes ombres sera plus rapide maisd'une qualité différente, étantdonné que leur filtrage est traitépar l'unité de texturing au lieu dushader. Cela tombe bien pourNVIDIA puisque ATI ne supportepas cette fonction, alors que lesGeForce en sont capables depuistrès longtemps et gagnent ainsi10 à 15 % de performances.Futuremark indique que de nomb-reux développeurs devraient utili-ser cette fonction, ce qui pourraitêtre un avantage pour les GPUNVIDIA dans le futur. Dans tousles cas, cette méthode de rendudes ombres consomme beau-coup de mémoire vidéo, maisaussi de la puissance de calcul.Etant donné que leur qualité estfixe et ne varie pas suivant la réso-lution, elle ajoute une certaineinertie aux performances. En clair,cela veut dire qu'un GPU bas degamme pourrait être incapable derendre de telles scènes avec unefluidité correcte dans le futur,même en très basse résolution.

Mais globalement, malgré cetavantage, NVIDIA sort perdant del'affrontement dans 3DMark05.

Grâce à leur redoutable efficacitéen traitement des pixels shaders2.0, les Radeon X800 prennent unavantage parfois significatif : 15 %d'avantages pour la Radeon X800XT PE sur la GeForce 6 800 Ultra.

Unreal Engine3.0 : un regardloin devantLorsqu'en mars dernier, lors de laprésentation à la presse duGeForce 6800, Epic a fait ladémonstration de son futurmoteur graphique, un silenceintense s'est fait ressentir dans lasalle. Personne n'avait jamais rienvu de si évolué s'animer en 3dimensions et en temps réel. Ilfaut dire qu'Epic a mis le paquet !Si au niveau de la puissancenécessaire le jeu devrait être pro-che de 3DMark05, il affiche des

choses nettement plus com-plexes et variées. Pas de panique,il ne sortira pas avant 2006.

Des ombresencore plusréalistesBien qu'Epic ne veuille pas entrerdans les détails, il est fort proba-ble qu'il utilisera principalementun système d'ombres similaire àcelui utilisé par Futuremark. S'iln'est pas aussi robuste que celuide Doom 3, il permet d'utiliserplus facilement des modèlesriches en détails géométriquesmais aussi d'adoucir les ombres.Dans Doom 3, les contours desombres sont nets, trop nets pourêtre réels. Ce compromis per-mettra donc d'offrir des ombresplus réalistes et des environne-ments et des personnages plus

Personne n'avait jamaisrien vu de si évolués'animer en temps réel

CES RÉSULTATS CORRESPONDENT À CE QUE VOUS DEVEZ ATTENDRE D'UN JEUDIRECTX 9. LA RADEON X800 XT PE TERMINE EN TÊTE.LES CARTES ÉQUIPÉES DE SEULEMENT 128 MO SONT DÉSAVANTAGÉES,EN TÉMOIGNE LA X700 PRO QUI DEVANCE LA X700 XT. LA 6800 GT FAIT JEU ÉGAL AVEC LA X800 PRO ET LA 6600 GT DOMINE SA CONCURRENTE DIRECTE. LES GEFORCE FX PROUVENT UNEFOIS DE PLUS QUE SANS OPTIMISATIONS POUSSÉES (VOIR PLUS…)ELLES SONT TRÈS MAL À L'AISE AVEC LES RENDUS DE TYPE DIRECTX 9…

dossier>

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détaillés que jamais. Néanmoins,l'Unreal Engine 3 est capable degérer tous les principaux typesd'ombres, y compris un modèlesimilaire à celui de Doom 3 qui amême été largement amélioré.Tous ces types d'ombres peu-

vent êtres utilisés dans la mêmescène, ce qui permet de choisir lemeilleur pour chaque situation etd’éviter ainsi des erreurs dues àune limitation d'un des modèles.Les concepteurs de niveauxauront donc le choix.

Bump mappinghaute définition

Des détails géométriques enplus, c'est bien et même trèsbien. Mais ce n'est pas suffisant.Nos yeux en demandent toujoursplus et en demanderont encoreplus en 2006. Le bump mappingest donc massivement utilisé surles personnages et les objets.Epic utilise des normal maps detrès haute définition, ce qui per-met d'ajouter beaucoup plus dedétails que ne le fait Doom 3 parexemple. En contrepartie, l'espa-ce mémoire utilisé est énorme.Epic n'a pour le moment donnéaucune indication quant à l'utilisa-tion d'une méthode de compres-sion pour ces normal maps.Quand bien même il en utiliseraitune, 256 Mo seront hautementrecommandés pour jouer en qua-lité… moyenne. Pour les surfacesde taille plus importante (murs,sols…), ce moteur utilisera dubump mapping de type parallaxafin de faire mieux ressortir leseffets de relief. L'utilisation qu'en afaite Epic est tout bonnementimpressionnante et bien plus pro-noncée que l'exemple que nousvous en avons montré.

Le moteur sera bien entenducapable de gérer des sources etdes effets de lumière variés. Cecifait partie du rendu du bumpmapping tant ces 2 choses sontliées. En effet, c'est la lumière quipermet de faire ressortir l'effet debump mapping et c'est ce dernierqui permet de rendre la lumièreréaliste. Tout cela est réalisé àpartir de pixels shaders com-plexes : entre 50 et 200 instruc-tions (comptez 15-20 pour Doom3 et 50 pour 3DMark05). La puis-sance de calcul sera donc trèsimportante pour l'Unreal Engine3. Rappelons qu'elle dépend dunombre de pipelines, du nombred'unités de calcul et de leur effi-cacité. Tout comme pour3DMark05, les pixels shaders 2.0

seront la base et lesversions 2.a, 2.b et 3.0 seront uti-lisées pour optimiser les calculsquand ce sera possible. UneGeForce 6 800 sera-t-elle plusrapide qu'une Radeon X800 sousUE3 ? Il est encore trop tôt pour ledire. Nous sommes tentés depenser que les résultats de3DMark05 peuvent être indicatifsde ce qui se passera sous UE3.D'un autre côté, nous attendonstoujours de voir les gains qu'il estpossible d'obtenir des fonctionsintroduites par les GeForce 6 800.

Les nouveautésdes GeForce6x00 sont-ellesutiles ?Nous pensons qu'il est possibled'en tirer des gains mais que glo-balement ils seront réduits.Pourquoi ? Les branchementsdynamiques permettent en théo-rie de sauter les calculs inutiles,mais tels qu'implémentés dansles GeForce Serie 6, ils ne per-mettent de le faire que dans descas bien précis. Souvent les 2branches doivent être calculéesen plus du branchement en lui-même qui est très coûteux.Autrement dit, paradoxalement,il est parfois plus efficace de nepas essayer d'éviter les calculsinutiles… avec l'architectureactuelle, car c'est clairement unpoint qui sera amélioré avec leNV50 et le R520.

PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

moteurs 3D

NOS DEUX MONSTRES BUMP MAPPÉS SONT FIN PRÊTS POUR LE CONCOURS DEBEAUTÉ ! L'UTILISATION D'UNE NORMAL MAP HAUTE DÉFINITION PERMET DE

LEUR DONNER DES DÉTAILS IMPRESSIONNANTS ALORS QU'ILS NE SONTCOMPOSÉS QUE DE 5000 POLYGONES.

L'UNREAL ENGINE 3 PERMET DES EFFETS DE LUMIÈRE ET D'OMBRES TRÈS

AVANCÉS ET BIEN INTÉGRÉS DANS LE RESTE DE LA SCÈNE.

ICI, LA LUMIÈRE QUI PASSE À TRAVERS UN VITRAIL

GÉNÈRE UNE OMBRE ADOUCIE SUR LE MUR, MAIS L'OMBRE

DU MONSTRE S'APPLIQUE ÉGALEMENT SUR LE MONSTRE LUI-MÊME

(PAR EXEMPLE LE BRAS GAUCHE PEUT GÉNÉRER UNE OMBRE SUR LE BRAS DROIT).

<127>

Il en va de même pour le filtrageFP16 et le blending FP16 sup-portés par les GeForce Serie 6 etdont l'Unreal Engine 3 pourrafaire usage. Des gains sont pos-sibles mais ces fonctions sontcoûteuses à l'utilisation. Elles nesont donc utiles que dans lescas où elles apportent plusqu'elles ne prennent. Notezcependant qu'elles ont une autreutilité non négligeable : elles per-mettent de réaliser certainseffets plus facilement.Permettront-elles des gains dequalité ? De performances ? Ilest encore trop tôt pour le dire.

Les GPU de2006 serontutiles !Les performances, nous y voilà.Autant être brefs et clairs : sanscarte DirectX 9, le jeu ne se lance-ra pas et une carte haut degamme actuelle avec 256 Modevrait se comporter comme uneGeForce 4 Ti dans Doom 3. Vousvoilà prévenu !

Quelle carte mepermettra d'allerle plus loin ?

Les nouveaux GPU NVIDIAdisposent d'un certain nombrede nouvelles fonctions. Celles-cioffrent plus de possibilités auxdéveloppeurs et cela se ressen-

tira sur les jeux futurs. Tout lemonde en profitera, même lesutilisateurs de GPU ATI étantdonné que quand les jeux quiles utiliseront seront disponi-bles, les GPU ATI du momentles supporteront. Il ne faudrapas oublier de remercier NVI-DIA pour ça ! Depuis le lance-ment du Radeon 9700, ATI n'aapporté aucune innovationréelle. Bref, si NVIDIA avait agicomme ATI, l'évolution de laqualité du rendu dans les pro-

chaines années aurait probable-ment été moindre.

Ceci étant dit, la question quinous occupe est plus pratiqueque politique. Quand on achète

une carte 3D, c'est avant toutpour en profiter et pas pour lesentiment apaisant d'avoir choi-si une technologie qui permetaux développeurs de disposerd'un nouveau jouet. Force estalors de constater que la réelleutilité des nouvelles fonctionsdes GeForce Serie 6 sur lesGPU actuels est contestable.NVIDIA n'en a d'ailleurs toujourspas fait la démonstration promi-se et l'observation de près deleur implémentation met à jourde nombreuses limitations.Dans ces conditions, nous nepouvons que vous conseiller deles considérer comme un bonusintéressant et non comme unélément déterminent.

Au final, si vous voulez faire unachat en pensant à l'avenir, nousvous conseillons d'observer leprix et les performances des diffé-rentes cartes dans les jeux com-plexes actuels ainsi que dans3DMark05. Faites votre choix surcette base et d'après ce que vousêtes prêt à parier sur les nouvellesfonctions des GeForce Serie 6,ajoutez-leur ou pas quelques %de performances en plus. Un der-nier détail : vous l'aurez sansdoute remarqué, un élémentrevient souvent, la mémoire. Sivous investissez dans une cartehaut de gamme, évitez donc lescartes vendues avec un légerrabais mais équipées de 128 Moseulement !

UNE DES IMAGES LES PLUS IMPRESSIONNANTES DE LA DÉMONSTRATION.BIEN DES GRAPHISTES LA PRENDRAIENT POUR UNE IMAGE DE SYNTHÈSE. DES SHADERS COMPLEXESSONT UTILISÉS POUR SIMULER TOUS LES MATÉRIAUX. LE SYSTÈME D'OMBRES ET D'ÉCLAIRAGES ESTTRÈS POUSSÉ. REMARQUEZ LA PARFAITE INTÉGRATION DE L'OMBRE DANS LA SCÈNE. UN EFFET DEBLOOMING EST APPLIQUÉ SUR LA STATUE QUAND ELLE EST EXPOSÉE À UNE SOURCE DE LUMIÈREIMPORTANTE. LE BLENDING FP16 (HDR) PERMET D'AMÉLIORER LÉGÈREMENT LA QUALITÉ.

Un problème généralement ignoré concer-ne la conception des niveaux et des per-sonnages. Plus ils sont détaillés, plus il fautde temps pour les créer. Certains dévelop-peurs de jeux vidéo ont vraisemblablementsous-estimé ce temps supplémentairerequis, ce qui explique en partie certainsretards.

Plus une scène 3D devient complexe, plusle nombre de défauts possibles augmente.Par exemple, avec des textures haute défi-nition, les raccords sont plus complexes etdoivent être gérés avec précision, idempour la géométrie. Pour que le tout soitréaliste, il faut penser à une foule de détailsqui étaient ignorés auparavant.

Ce n'est pas tout, maintenant les concep-teurs de niveaux doivent jongler avec lesshaders. Un travail qui nécessite des

connaissances poussées qui ne font en général pas partie de celles des concepteurs. Un ingénieur doit donc les assis-ter. Mais depuis quelque temps, des outils spécialisés, destinés à faciliter la vie des concepteurs, sont disponibles. Cesoutils sont en constante évolution et vont à terme permettre aux concepteurs d'ignorer toute la partie technique et dese concentrer sur leur boulot : créer des niveaux de qualité.

NVIDIA, ATI et Microsoft fournissent ce genre d'outils. Ils font également partie de la licence d'un moteur graphique.Les principaux concepteurs des moteurs high-tech comme Id Software et Epic proposent d'ailleurs des outils extrê-mement avancés qui à eux seuls peuvent justifier le prix d'une licence !

Le point négatif lié à ces outils est que le tout est moins optimal. C'est cependant un prix à payer pour la créativité desdéveloppeurs. Un GPU qui permet de faire certaines choses plus simplement est donc très intéressant à ce niveau,mais un GPU qui n'a pas besoin d'optimisations spécifiques pour être efficace l’est aussi ! ATI et NVIDIA semblent doncfaire jeu égal sur ce point avec leurs GPU actuels.

Aide aux artistes

EPIC, AVEC L'UNREAL ENGINE 3, PROMET DES OUTILS TRÈS AVANCÉSQUI PERMETTRONT AUX CONCEPTEURS DE NIVEAUX D'EXPLOITER

PLUS FACILEMENT LEUR CRÉATIVITÉ.

PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

> comparer Radeon X700 XT

PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004<128>

Si les solutions haut degamme ATI et NVIDIA ontmaintenant quasiment5 mois, c’était avecimpatience que nousattendions les déclinaisonsmilieu de gamme de cespuces, moins performantesmais surtout moinscoûteuses. NVIDIA adégainé le premier avec saGeforce 6 600/6 600 GT, et la réaction d’ATI ne s’estpas fait attendre : la X700vient d’être annoncée. Desdeux prétendantes, laquellesera élue reine du milieu degamme ?

Par : Fabien Husson

près la traditionnelle périodede flottement qui suit tou-

jours la sortie des puces haut degamme chez ATI ou NVIDIA, l’actua-lité des cartes graphiques est cesderniers temps plus agitée, et pourcause : les deux constructeurs ontchoisi la rentrée scolaire pour pré-senter les déclinaisons milieu degamme de leurs nouvelles puces. LaGeforce 6600GT étant arrivée unmois plus tôt, vous avez pu lire uneprésentation détaillée de celle-cidans notre dernier numéro deHardware Magazine, et c’est doncplus précisément à la X700 à laquel-le nous allons nous intéresser ici.

Jusqu’alors chez ATI, c’était laRadeon X600 XT qui se chargeait del’offre milieu de gamme. Malgré sonappellation faisant référence auxrécentes puces haut de gammeX800, cette X600 n’est en fait qu’uneRadeon 9 600 XT déclinée en ver-

sion PCI Express. Opposée auxGeforce 5 700 PCX, cette X600XTfournissait donc des performancessimilaires à sa sœur en AGP.Néanmoins, la sortie de la Geforce 6600 et a fortiori celle de la Geforce 6600 GT, toutes deux disponiblesdans l’immédiat en PCI Express (uneversion AGP devrait être disponiblesous peu), a changé quelque peu ladonne et a donc activé la sortie de laRadeon X700. Celle-ci est cette foisbasée sur le même type de pucesque les hauts de gamme X800, avecbien évidemment quelques diffé-rences justifiant son prix.

Pixels pipelineset shaders : lenerf de la guerreIl fut une période où la principalenuance entre les cartes graphiquesde gammes différentes était les fré-

A

la nouvelleréférence de milieu de gamme ?

X700 XTRadeon

<129>PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

quences de fonctionnement,que ce soit pour le GPU oula mémoire. L’exemple des

Geforce 4 Ti était en ce sensreprésentatif, seules quelquesdizaines de MHz séparant laTi4200 milieu de gamme de laTi4600 haut de gamme.L’avantage direct était qu’il étaitalors possible via un overclockingd’obtenir les performances duhaut de gamme à partir d’unecarte milieu de gamme. Ceci estmalheureusement devenu impos-sible à l’heure actuelle, car lessimples fréquences de fonction-nement ne suffisent pas à définirle positionnement d’une cartegraphique au sein d’une gamme.Ainsi, chez NVIDIA comme chezATI, ce n’est pas tant la fréquencequi compte que le nombre depixels pipelines et d’unités de ver-tex et pixels shaders. Pour laX700, ATI a été généreux, car lessix vertex engines dont disposentles X800 sont tous présents.

En ce qui concerne les pixelspipelines, la X700 ne doit enrevanche se contenter que de 8unités. Pour rappel, les X800XT/X800 XT PE en comptent 16,et les X800 Pro en ont 12.

Toutefois, il faut relativiser : 8pixels pipelines, c’est autant quela Radeon 9800, ce qui n’est déjàpas si mal. En revanche, ce qu’ala Radeon 9 800 – tout du moinsles versions « normales » - et quen’a pas la X700, c’est l’interfacemémoire 256 bits. En effet, elledoit se contenter d’un bus 128bits. Est-ce pour autant une tare ?Pas forcément car, nous l’avonsvu avec la Geforce 6 600 GT, lesperformances peuvent être aurendez-vous avec un tel bus. Ettout comme ses grandes sœurs,la X700 dispose de DDR3 pours’exprimer, ce qui signifie quecommercialement parlant, ladoter d’un bus 256 bits aurait pu

avoir pour conséquence uneconcurrence interne au sein de lagamme ATI. C’est d’ailleurs cer-tainement pour les mêmes rai-sons que sa concurrente directe,la Geforce 6 600 GT, est elle aussiéquipée d’un bus mémoire simi-laire. De plus, tout comme la6600GT par rapport à ses aînées,la X700 dispose d’un nombre detransistors revu à la baisse faceaux X800 Pro et XT. C’est donc110 millions de transistors quiconstituent cette X700, contre160 millions pour les X800. Pourrappel, la 9 800 Pro qui était jus-qu’il y a peu le haut de gammeATI est composé de 117 millionsde transistors, et la 9 600 – et parextension la X600 – de 76 mil-

lions. Cette différence entre lesnouveaux hauts et milieux degamme s’explique par lesdiverses fonctions nommées ci-dessus dont est amputée la X700: pixel pipeline et bus 128 bits.

0.11 micron, ou commentréduire lescoûtsMais entre les transistorsdes X800 et ceux desX700, il y a une différen-

ce de taille… ou plutôt definesse de gravure. Car si lespremiers sont gravés en 0.13micron, les seconds sont en0.11 micron. Cela a un avantageindéniable pour de multiplespoints, le premier étant unequestion de coût. En effet, gra-ver une série de puces en 0.11micron implique de pouvoir surune même surface de siliciumgraver plus de puces simultané-ment, ce qui revient au finalmoins cher. En outre, puisque ladistance entre les transistors estréduite, l’intensité de courantnécessaire est moindre pourassurer un bon rapportsignal/bruit, et le voltage d’ali-mentation peut donc être réduit.Hormis l’absence de connec-teurs d’alimentation addition-nels que cela suppose, ce quiest un confort non négligeable,cela permet une dissipation plusfaible. On peut donc logique-

LA RADEON X700 XT VIENT CONCURRENCERLA GEFORCE 6 600 GT DANS LE SECTEURMILIEU DE GAMME PCI EXPRESS

LA CONNECTIQUE EST CLASSIQUE DANS LES DEUX CAS : UNE SORTIE VGA, UNE DVI ET UNE SORTIE TV

PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

> comparer Radeon X700 XT

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ment espérer des cartes relati-vement silencieuses, ce quin’est pas un luxe. Dès lors, onpeut se demander pourquoi lesconstructeurs déclinent quasisystématiquement leurs ver-sions milieu et bas de gammedans une plus petite finesse degravure que leurs versions hautde gamme. Rappelez-vous eneffet que les Radeon 9 700étaient en 0.15 micron tandisque les 9 600 profitaient du 0.13micron. En fait, c’est tout sim-plement une cause technolo-gique qui limite les construc-teurs sur ce point. Les finessesde gravure plus faibles sont plusdifficiles à maîtriser, et les puceshaut de gamme étant bien sou-vent plus complexes que leurshomologues bas de gamme (50millions de transistors dans lecas présent), elles se montrentplus compliquées à produire.Cette difficulté de productionest d’ailleurs mise en avant parl’extrême difficulté que vouspouvez avoir à dénicher desversions XT PE de la X800…imaginez ce qu’il en serait si ATIavait tenté de les graver en 0.11micron.

PCI-Express…seulementL’autre différence entre les X800et les X700, c’est que les pre-mières sont déclinées dans deuxversions en ce qui concerne laconnectique. Les premières ver-sions apparues, à savoir l’AGP,ont été disponibles presque aumême moment que les versionsAGP des Geforce 6800, et nouscommençons à voir apparaîtredes versions PCI Express desX800 Pro et XT. En revanche, lesX700 ne devraient pas voir le jouren AGP, tout du moins pas dansl’immédiat. ATI ne dispose eneffet pas de pont PCI Express-AGP, contrairement à NVIDIA quien a développé un qui va per-mettre aux Geforce 6 600 et 6600 GT de se voir déclinées dansles deux versions. Cela a pourincidence première que pourinvestir dans une carte basée surune puce X700, il faudra soitinvestir dans une plate-formeIntel récente, soit attendre leschipsets NVIDIA nForce 4 ou VIAK8T890. Cela ne fait pas spécia-lement les affaires d’ATI, même sile constructeur canadien peutencore compter sur ses pucesRadeon 9 800 Pro dont le prix afortement décliné ces derniersmois, et qui sont elles unique-ment disponibles en AGP.

Et l’architecture ?Si nous avons jusque-là parlé desspécificités de la puce en elle-même, il convient de dire un motau sujet de l’architecture qu’elleutilise. Celle-ci n’est pas nouvelle,car on retrouve bien évidemmentune architecture directementdérivée de celle des X800, elle-même s’inspirant grandement dela génération précédente…d’ailleurs, pourquoi changerquelque chose qui fonctionne sibien ? On retrouve donc les deuxéléments introduits par les X800,à savoir le 3Dc et le shadermodel 2.0b. Le 3Dc est uneméthode de compression plusperformante que le DXTC, carelle permet de conserver un tauxde compression des textures

POUR REPRÉSENTER L’INFLUENCE DU PROCESSEUR SELON LES APPLICATIONS,NOUS AVONS POUR CHACUNE D’ENTRE ELLES APPLIQUÉ LE POURCENTAGE MAXIMUM (100 %)

POUR LA CONFIGURATION LA PLUS PERFORMANTE (P4 3.2 GHZ EN 800X600) ET REPRÉSENTÉLES RÉSULTATS EN FONCTION DE CELA. LE CAS LE PLUS EXTRÊME, RTCW,

MONTRE UNE DÉPENDANCE IMPORTANTE DU PROCESSEUR (C’EST LUI LE FACTEUR LIMITANT)TANDIS QUE DOOM 3 EN 1280X1024 MONTRE CLAIREMENT LES LIMITES DE LA CARTE GRAPHIQUE.

RADIATEUR EN CUIVRE POUR LA X700,CONTRE DE L’ALUMINIUM POUR LA 6 600 GT

PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004 <131>

(très gourmandes en mémoire)similaire, mais avec une qualiténettement supérieure. Cela per-met d’offrir des images demeilleur aspect, car elles peuventprésenter plus de détails pourune occupation mémoire iden-tique. En ce qui concerne lemodel shader 2.0b, c’est toutsimplement une évolution dushader model 2.0 auquel a étéajoutée la possibilité d’exécuterdes shaders de plus grande taille.

Les versionsComme à son habitude, ATI nousgratifie de plusieurs versions duX700, en l’occurrence trois. Laseule différence réside au niveaudes fréquences de fonctionne-ment de la puce elle-même et dela mémoire qui l’accompagne. Onretrouve exactement le mêmeschéma que pour la Radeon9800, puisqu’il y a une X700 quel’on qualifiera « de base », uneX700 Pro et une X700 XT. La pre-

mière est ainsi cadencée à 400MHz pour la puce et 350 MHzpour la mémoire, contre respecti-vement 425 et 430 MHz pour laX700 Pro et 475 et 525 MHz pourla X700 XT. Notez que la fréquen-ce VPU de la X700 XT devait enfait être plus proche de 425 MHzau départ, mais que cette fré-quence a été revue à la haussepar ATI après la sortie de laGeforce 6 600 GT. Cette dernières’est certainement montrée plus

performante que ne l’espérait leconstructeur canadien, ce quiexplique ce choix. Cela supposedonc qu’ATI avait de la marge entermes de montée en fréquencede cette nouvelle puce, mais nousespérons que ce ne sera pas audétriment de l’overclocking pourla version XT : si celle-ci est déjàune version surcadencée de laX700 Pro, les capacités d’over-clocking pourraient en effet êtreréduites. Il nous faudra évidem-ment attendre les versions ducommerce pour la juger sur cepoint. De la même manière, nousne nous étendrons pas sur le bruitde fonctionnement de la carte,qui se montre sur l’exemplaireque nous avons testé assez pré-sent. Il faut dire à sa déchargeque le ventilateur employé est detaille plutôt réduite, et gageonsque les différents constructeursintégrant les puces ATI dévelop-peront des systèmes plus silen-cieux. A noter tout de même quecomme pour la Geforce 6 600 GTde NVIDIA, le ventilateur est régu-lé et se montre donc discret enenvironnement 2D.

Quel CPU pourune X700 ?La question que l’on peut évi-demment se poser, c’est queltype de processeurs convient lemieux à une telle carte. Laréponse n’est cependant pasfacile à donner, car de nom-breux paramètres peuvententrer en ligne de compte, lepremier étant l’applicationconsidérée. Certains jeux fonten effet beaucoup plus appelque d’autres au processeur,comme par exemple Far Cry.Les tests que nous avons réali-sés avec ce jeu montrent que lacarte graphique ne commenceà devenir le facteur limitant qu’àpartir d’une résolution de1280x1024, ou avec un niveaude détails élevé et/ou avec l’an-tialiasing et le filtrage anisotro-pique activés. Inversement,Doom 3 met fortement à mal lacarte graphique dès une résolu-tion de 800x600. Pour illustrerce point, un test en 1024x768DANS LES APPLICATIONS DIRECT3D, LA RADEON X700 XT ET LA GEFORCE 6 600 GT FONT QUASIMENT JEU ÉGAL

BIEN QUE N’AYANT QU’UNE VALEUR INDICATIVE, LE SCORE 3DMARK 2005 PERMET DE VOIRQUE LA CIBLE AFFICHÉE DE LA X700 XT EST CLAIREMENT LA GEFORCE 6 600 GT

<132> PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

comparer> Radeon X700 XT

avec un Pentium 4 3.2 GHz etce même processeur cadencé à2.66 GHz montre que la pertede performances est importantesous Far Cry, tandis qu’elle estmoindre sous Doom 3. Leconstat est globalement sem-blable à ce que nous avonsobservé pour Far Cry avec lesdeux autres applications tes-tées, à savoir Return To CastleWolfenstein et UnrealTournament 2004. Il faut làencore pousser la résolution oules détails pour voir la carte gra-phique commencer à flancher.Cela signifie-t-il pour autantqu’il est nécessaire d’opterpour un processeur cadencéplus haut que notre P4 3.2 GHzde test pour jouer dans debonnes conditions ?

Certainement pas. Les applica-tions précitées plafonnent à desvaleurs d’images par secondesuffisamment élevées pourjouer tout à fait convenable-ment ; une fréquence supérieu-re s’apparentant à du luxe inuti-le. Ainsi, un P4C 2.4 GHz,même non overclocké, vouspermettra de jouer dans d’ex-cellentes conditions avec une

X700 XT, comme avec une 6600 GT, tout en vous offrant lapossibilité d’activer l’antialia-sing et le filtrage anisotropique.Seul Doom 3 vous obligera àêtre plus raisonnable avec lesréglages de qualité, et là encorele processeur ne pourra pas yfaire grand-chose.

LesperformancesComme nous venons de le préci-ser, les performances ont étémesurées à l’aide de quatre appli-cations – cinq si l’on ajoute3DMark 2005 – afin de juger lesdéclinaisons du X700 face à leurs

adversaires directes : les Geforce6 600 et 6 600 GT. Ainsi, Return ToCastle Wolfenstein représentel’ancienne génération de jeuxOpenGL basée sur le moteurmaintenant vieillissant de Quake3, tandis que Doom 3 représentela nouvelle génération Open GL.Pour les jeux Direct3D, c’estUnreal Tournament 2004 (basé surle moteur de UT2003) qui repré-sente l’ancienne génération et FarCry, avec son support de DirectX9qui se charge de la nouvelle géné-ration de moteur. En attendant lescartes du commerce, nous avonsété contraints de downclockernotre X700 XT fournie par ATI pourévaluer les performances qu’offri-ront les X700 Pro et X700. Cesrésultats ne sont donc à prendreque comme une évaluation. Enoutre, les drivers fournis par ATIpour cette carte ont entraîné uncertain nombre de bugs, et onpeut supposer qu’une versionfinalisée devrait voir le jour. Ça neserait pas un luxe compte tenudes performances de la cartedans certaines applications.

Pour en revenir aux mesures deperformances, c’est donc sanssurprise que l’on constate que lesdifférentes cartes testées offrentdes résultats de premier plan dans

ALORS QUE LES RÉSULTATS SONT PROCHES ENTRE LA X700 XT ET LA 6 600 GT SOUS RTCW, LES RÉSULTATS SOUS DOOM 3 SONT CLAIREMENT À L’AVANTAGE DES SOLUTIONS NVIDIA.CELA DIT LES CATALYST EN VERSION FINALE DEVRAIENT RÉDUIRE SENSIBLEMENT L’ÉCART.

CONTRAIREMENT À LA 6 600 GT, LA X700 XT NE DEVRAIT PAS (AU MOINS DANS L’IMMÉDIAT)ÊTRE DÉCLINÉE EN VERSION AGP

PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004 <133>

les jeux basés sur des moteursplus anciens, au point que le pro-cesseur peut se montrer un fac-teur limitant lorsque les réglagesde qualité restent basiques. Onpeut constater sur RTCW ouUT2004 que les cartes n’offrentpour ainsi dire pas de différenceen termes de performances en1024x768. Il faut passer à unerésolution supérieure ou activerl’antialiasing et le filtrage anisotro-pique pour commencer à voir desécarts, mais dans tous les cas lesconditions de jeu sur ces moteursanciens se montrent tout à faitcorrectes.

Pour les jeux les plus récents, leschoses diffèrent quelque peu.Alors que les cartes ATI prennentune légère avance dans Far Cryface aux solutions NVIDIA concur-rentes, elles ne font en revanchepas le poids sous Doom 3 où unesimple Geforce 6 600 relègueétonnamment à quelques FPSune X700 XT. Espérons pour ATIque les drivers finalisés permet-tront aux X700 de remonter labarre, car en l’état, le résultat n’estnon seulement pas glorieux, maissurtout en contradiction avec lesrésultats sur les autres tests.

Pour conclureNotre graphique représentant lesindices de performances desGeforce 6 600 GT et RadeonX700 XT face aux cartes gra-phiques figurant parmi les pluspopulaires actuellement montreque NVIDIA a pris un léger ascen-dant sur son rival dans le milieude gamme. La X700 XT n’est pasmauvaise pour autant, puisqu’ellesurclasse une Radeon 9 800 Proqui reste tout de même une cartetout à fait performante. Lereproche que l’on fera à ATI seratout de même d’avoir sorti cettecarte avec un peu trop de précipi-tation : les drivers ne sont pasréellement au point (il était devenurare que le constructeur canadiennous oblige à utiliser des driversbêtas pour des tests) et l’aug-mentation de fréquence de der-nière minute de la X700 XTmontre qu’ATI avait quelque peu

sous-évalué la Geforce 6 600 GT.Espérons pour les X700 que lesprochains Catalyst se montrerontplus enclins à faire fonctionnertoutes les applications correcte-ment, d’autant que le matchX700/6 600 devrait se montrerintéressant lorsque les cartesseront disponibles chez lesconstructeurs, puisque c’est ici lasolution ATI qui nous a sembléplus performante.

Reste que si l’on se cantonne àla partie haute du milieu degamme, en termes d’évolutionc’est la 6 600 GT qui nous asemblé la mieux armée, neserait-ce que par la perspectivedu SLI. De plus, les drivers NVI-DIA sont plus agréables à utili-ser et disposent surtout d’unegestion multi-écran nView pluscomplète que l’Hydravisiond’ATI. Un atout non négligeable

pour qui souhaite une carte à lafois ludique et pratique au quo-tidien, ce qui est la cible privilé-giée de ce segment.

Et n’oublions pas que la 6 600et la 6 600 GT seront déclinéesen versions AGP sous peu, cedont ne pourront pas se targuerles X700 : le choix pour uneupgrade de configurationancienne sera ainsi vite fait.

L’IMPACT DE L’ANTIALIASING ET DU FILTRAGE ANISOTROPIQUE SUR LES ACTEURS MAJEURS DES CARTES GRAPHIQUES :LES X700 S’EN SORTENT PLUTÔT BIEN

AU FINAL, LA X700 XT SE MONTRE PLUS PERFORMANTE QU’UNE 9 800 PRO, ET EST QUASIMENT DU MÊME NIVEAU QUELA 6 600 GT DE NVIDIA

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PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004<134>

Dans le domaine descartes graphiques, c’est biensouvent les versions haut degamme qui sont mises en avantpar les constructeurs, et pourcause : elles constituent la vitrinede leur savoir faire. Pourtant,ces cartes sont loin d’êtrenécessaires à tous, et il est toutà fait possible de trouver sonbonheur dans des déclinaisonsmoins huppées. En outre, à sefocaliser sur les deuxconstructeurs majeurs que sontATI et NVIDIA, on en vient parfoisà oublier que d’autres fabricantsproposent parfois aussi desproduits non dénués d’intérêt, àl’image de XGI et de sa Volari. Quevaut-elle par rapport auxsolutions d’entrée de gammeDirectX 9 d’ATI et de NVIDIA ?C’est ce que nous allons voir ici.

Par : Fabien Husson

orsqu’on parle carte gra-phique, il est fréquent que l’on

associe la chose avec les jeux. Il fautdire que le développement de cespériphériques d’affichage a pourobjectif d’offrir des performancestoujours accrues dans ce type d’ap-plications, tout du moins pour legrand public – le secteur profession-nel ayant d’autres exigences. Dèslors, les projecteurs sont systémati-quement rivés sur les cartes gra-phiques haut de gamme que nousprésentent les deux géants de l’in-dustrie 3D, à un rythme d’une nou-velle puce tous les 10-12 mois enmoyenne. Or, les cartes basées surces puces sont non seulement extrê-mement coûteuses et rarement dis-ponibles en quantité importante (ilsuffit de constater actuellement lepeu de Geforce 6 800 Ultra etRadeon X800 XT PE disponiblespour s’en convaincre), mais elles semontrent également parfois totale-

ment inutiles suivant l’usage que l’onfait de son PC. Quel intérêt en effetde disposer d’une carte affichant 400fps sous Quake 3 lorsqu’on ne jouejamais, ou très peu ? Car pour lesjoueurs très occasionnels ayant pouroccupation principale la bureautiqueou la visualisation de vidéos, ilsemble nettement plus judicieux dese tourner vers des solutions moinscoûteuses… mais sans faire l’impas-se sur les technologies les plusrécentes. Ceci implique donc le sup-port des technologies DirectX 9, etpour cela c’est vers les déclinaisonsbas de gamme des ATI Radeon9800, NVIDIA Geforce FX5x00 et XGIVolari qu’il faudra se tourner. Elles senomment Radeon 9550, Geforce 5200 et XGI Volari V3 et s’affichent àdes tarifs bien plus raisonnables queleurs aînées, puisqu’elles coûtententre 50 et 100 euros… soit 5 à 10fois moins cher ! Et si elles sont bienévidemment moins performantes,

L

pour

Une carte

50€graphique

<135>PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

elles ont en revanche d’autresatouts non négligeables, à com-mencer par leur consommationnettement moins élevée. Outrel’absence de connecteurs d’ali-mentation supplémentaires quecela implique, ceci a pour avanta-ge de leur assurer un dégagementthermique bien moindre que lesversions plus puissantes. Ainsi, ilest tout à fait possible d’envisagerun refroidissement totalementpassif, certaines cartes étantmême vendues surmontées d’unsimple radiateur dépourvu de ven-tilateur. Le bénéfice auditif estalors indéniable.

L’interface et laquantité demémoireBien que les gammes desconstructeurs soient essentielle-ment régies par les fréquencesde fonctionnement de la puce etde la mémoire de la carte, il fauttoutefois prendre garde à cer-tains points. Cela concerneessentiellement la mémoire etplus précisément son interface.En effet, de la même façonqu’on trouve dans le milieu/hautde gamme des cartes dotéesd’une interface mémoire 128 ou256 bits, le bas de gamme dis-pose au mieux d’une interface128 bits, et au pire de 64 bits.Or, cela régit directement lesperformances de la carte,puisque diviser cette valeur par

deux revient à diminuer d’autantle débit de la mémoire. Pourschématiser, diviser la fréquen-ce de la mémoire par deux aglobalement les mêmes effets.Ainsi, entre une carte 64 bits etla même en 128 bits, le choixdevra se porter sur la secondepour des raisons de performan-ce. Le seul problème est quecette information n’est pas tou-jours mentionnée par leconstructeur de la carte gra-phique qui est libre d’adjoindre

ce qu’il souhaite commemémoire. Il vous faudra doncvous renseigner avant achat, eten cas de doute il est préférablede vous orienter vers une autrecarte. Toutefois, dans certains

cas seules des versions 64 bitssont disponibles. Les cartes àbase de Volari notamment, quisont non seulement assez rares,mais aussi bien souventdépourvues d’interface 128 bits.

UNE CARTE BASÉE SUR LE RADEON 9 550EST EN FAIT ÉQUIVALENTE À UNE CARTE

RADEON 9 600 SOUS-CADENCÉE

DANS LES JEUX UTILISANT DES MOTEURS 3D ASSEZ ANCIENS, LES RADEON 9 550 ET GEFORCE 5 200 NE SONT PASRIDICULES, POURVU QU’ON NE SOIT PAS TROP GOURMAND AU NIVEAU DES RÉGLAGES DE QUALITÉ. POUR LA VOLARI,

C’EST UNE AUTRE HISTOIRE…

EN TERMES DE CONNECTIQUE, LES TROIS CARTES SONT SUR UN PIED D’ÉGALITÉ

PC UPDATE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2004

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En ce qui concerne la quantitéde mémoire, il est actuellementpréférable de se tourner versdes cartes équipées de 128 Moplutôt que 64, et ce en raison dela taille des textures des jeuxactuels. En revanche, 256 Mosur les cartes d’entrée degamme se montrent totalementsuperflus.

Le Geforce FX 5 200Introduit au cours de l’été 2003par NVIDIA, le Geforce FX 5 200est une puce directement décli-née sur la base de la cinquièmegénération des puces Geforce,c'est-à-dire le Geforce FX. Cespuces ont un passé assez peuglorieux en termes de perfor-mances, particulièrement dansles versions haut de gamme. LesGeforce FX 5 800 tout particuliè-rement ne faisaient pas le poidsface à la concurrence del’époque, à savoir la Radeon 9700. Les cartes basées sur leGeforce FX 5 200 ont enrevanche constitué une nouveau-té dans le secteur de l’entrée degamme, puisque ce sont les pre-mières à avoir supporté les ins-tructions DirectX 9 dans cettegamme de prix.Deux déclinaisons existent pourcette puce : le Geforce FX 5 200et le Geforce FX 5 200 Ultra. Sidans la grande majorité des casla différence majeure entre cesdéclinaisons réside dans les fré-quences de fonctionnement,vous pourrez parfois rencontrer

des Geforce FX 5 200 dotésd’une interface mémoire 64 bits.Comme nous l’avons dit plushaut, ces versions seront à éviteret il faudra leur préférer des ver-sions 128 bits. Les principalesdifférences avec la version direc-tement supérieure de Geforce FX(le 5 600) sont non seulement desfréquences plus basses, maisaussi l’absence de l’Intellisample.C’est une carte Leadtek quenous avons testée ici, dont lesfréquences de fonctionnementsont de 250 MHz pour le GPU etpour la mémoire, l’interfacemémoire étant bien en 128 bits.

Le Radeon 9 550Le Radeon 9 550 est sur lepapier une puce plus récenteque le Geforce FX 5 200.Destiné à la base aux OEM, iln’est en effet arrivé sur le mar-ché grand public qu’au milieude cette année. Il faut dire quesa présence était relativementsouhaitable, car jusqu’alors lescartes d’entrée de gammebasées sur un chip ATI devaientse contenter du Radeon 9 200.Or, celui-ci est une puce exclu-sivement DirectX 8.1. ATI sedevait donc de proposer uneconcurrence plus sérieuse auxpuces NVIDIA FX 5 200.Malgré sa disponibilité récente,le Radeon 9 550 n’est pourtantpas une nouveauté, car il n’estrien d’autre qu’un Radeon 9600 sous-cadencé. Quand cedernier fonctionne à 325 MHzpour le GPU et 200 MHz pour la

mémoire, le 9 550 se contenterespectivement de 250 et 200MHz. Mais attention, dans uncas comme dans l’autre il existeune version nommée SE quitroque le bus 128 bits des ver-sions classiques contre un busmémoire 64 bits, évidemmentmoins performant.La carte Gecube que nousavons testée est une déclinai-son un peu spéciale du Radeon9550, puisqu’elle est cadencéepar défaut à 400 MHz (398 enpratique) pour le GPU et 250MHz pour la mémoire. Bien évi-demment pour la mettre sur unpied d’égalité par rapport à nosdeux autres cartes, nous avonsutilisé les fréquences normalesrespectivement de 250 et 200MHz. Notez que le bus mémoireest là aussi de 128 bits.

Le XGI Volari V3Dernière carte de ce compara-tif, la Volari V3 de XGI constituel’entrée de gamme du XGI poursa gamme Volari, dont le hautde gamme est représenté par laVolari V8 Duo. Cette dernière nebrillait pas spécialement faceaux solutions haut de gammeATI et NVIDIA, mais la V3 estplus proche des autres solu-tions d’entrée de gamme.Malgré tout, bien que XGIannonce un support de DirectX9, il faut bien prendre en comp-te que c’est d’un support soft-ware dont il s’agit. Ainsi, lesrendus de type Pixels Shaders2 ne peuvent être exécutés

UN SIMPLE TEST SOUS 3DMARK 2003 ET 2005 PERMET DE VISUALISER LES DIFFICULTÉS DES CARTES LORSQU’ELLES SONT CONFRONTÉES À DES APPLICATIONSDIRECTX9. LA VOLARI NE PERMET D’AILLEURS D’EXÉCUTER NI 3DMARK 2005, NI LE TEST MOTHER NATURE DE 3DMARK 2003.

ENTRE LA VOLARI V3 ET LA VERSIONHAUT DE GAMME VOLARI DUO,

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avec un tel GPU, seul DirectX8.1 étant pleinement supportéau niveau hardware.En termes de mémoire embar-quée, le V3 se marie soit avec64 Mo, soit avec 128 Mo. Laversion Chaintech que nousavons testée était ainsi équipéede 128 Mo de mémoire, maisdotée d’un bus 64 bits commepour la plupart des V3 dispo-nibles. Les fréquences sont de200 MHz pour le GPU commepour la mémoire.

LesperformancesDifficile de parler de cartes gra-phiques sans évoquer leurs per-formances, même si les jeux nesont pas le terrain favori de cescartes d’entrée de gamme. Lestests sous 3DMark 2003 et afortiori sous 3DMark 2005 lemontrent d’ailleurs de manièreflagrante : autant les cartes fontpartiellement illusion sur le test1 de 3DMark 2003, dont lesbesoins sont plus proches desjeux plus anciens, autant lesautres tests demandant unepuissance plus importante lesmettent à genoux. Pire, la Volari

V3, du fait d’un support unique-ment software de DirectX 9, semontre incapable de faire tour-ner 3DMark 2005, au même titreque le test 4 de 3DMark 2003.

Les tests 3DMark sont unechose, mais les jeux sont beau-coup plus parlants pour voir cequ’il est possible de faire ou nonavec ces cartes. La premièreconstatation est qu’aucuned’entre elles ne se montrecapable d’offrir des conditionsde jeu décentes avec le jeu leplus lourd actuellement, nousavons nommé Doom 3. La VolariV3 refuse d’ailleurs tout simple-ment de lancer le jeu. Leschoses ne sont d’ailleurs pasbeaucoup plus glorieuses pourcette dernière sous Far Cry, là oùles Radeon 9 550 et Geforce FX5 200 peuvent éventuellementpermettre de jouer en 800x600en faisant de grosses conces-sions sur la qualité d’image.Unreal Tournament 2004, pour-tant basé sur un moteur similaireà Unreal Tournament 2003 (doncrelativement ancien) n’est pasplus clé-

ment avec la Volari, alors que lesdeux autres cartes permettentcette fois de jouer en 1024x768.Il faut en venir à des jeux baséssur des moteurs plus anciens, enl’occurrence Return To CastleWolfenstein et à plus forte raisonQuake 3 pour obtenir enfin unejouabilité raisonnable avec laVolari, ses adversaires permet-tant presque dans le mêmetemps de jouer en mettant unpeu d’antialiasing et de filtrageanisotropique. Il n’en est absolu-ment pas question pour la Volari,d’autant plus qu’il n’est mêmepas possible d’activer l’antialia-sing. Les seules options 3D de lacarte se résument d’ailleurs àune case à cocher pour fixer leframerate à une valeur définie. Ilest vrai que c’eût été du sadismede lui en demander plus, la V3n’étant clairement pas tailléepour un usage 3D. Ses deuxadversaires ici seront en effetplus à leur aise – Radeon 9 550en tête, même si là encore il nefaudra pas en attendre desmiracles, en particulier dans lesjeux les plus récents.

La qualitéd’imageL’évaluation d’une carte gra-phique ne se cantonne bien sûrpas à une simple quantificationdu nombre d’images par secon-de sous diverses applications : sice paramètre est certes impor-

tant, cela ne doit pas se faire audétriment de la qualité d’afficha-ge. Si nos trois cartes nous ontgratifiés d’un aspect en 2D tout àfait correct et du même niveau,que ce soit en DVI (nos troiscartes étaient équipées d’unetelle sortie), en VGA ou mêmeavec la sortie TV de bonne factu-re sur chacune d’elles, leschoses sont moins roses dansles applications 3D pour la Volari.C’est en effet beaucoup moinsjoli qu’avec les Radeon 9 550 ouGeforce FX 5200, en raisonnotamment d’un filtrage bilinéai-re pour la première contre un trili-néaire pour ces dernières. Neparlons pas de Far Cry qui, outreson injouabilité, nous gratifiaitavec la V3 de couleurs pour lemoins originales. La végétationrouge et bleu n’est effectivementpas du meilleur goût…

Pour conclureUne chose est claire : cescartes ne sont pas des cartesde joueurs. Cela est particuliè-rement vrai pour la Volari V3,qui sera bien en peine de vousoffrir des performances dignesde ce nom, et dont les driversmanquent encore de maturité.Elle offre en revanche unechose que ses adversairesn’ont pas (tout du moins lescartes que nous avons testées): le silence, grâce à son absen-ce de ventilateur. Car si votreusage n’est que la 2D, vousapprécierez de ne pas subir lesifflement dont font montre lessolutions de refroidissementactives des Geforce FX 5 200 etRadeon 9 550. Ces dernièresn’offrent en outre pas grand-chose de plus en 2D, si ce n’estle Dual View réellement appré-ciable des drivers NVIDIA, etont des connectiquessimilaires : DVI, VGA et sortieTV. Sachant qu’elles sont enoutre légèrement plus coû-teuses, il faudra avoir envie dejouer de temps en temps pourse tourner vers elles. Et si telest le cas, la Radeon 9 550 estla mieux placée, car c’est elle laplus performante.

ATTENTION AUX NUANCES :LA V3 EST SEULEMENT

« COMPATIBLE » AVEC DIRECTX9, CEQUI NE SIGNIFIE PAS POUR AUTANTQU’ELLE DISPOSE DU SUPPORT DES

FONCTIONNALITÉS EN HARDWARE

IL EXISTE DEUX VERSIONS DU GEFORCE 5200 : LE 5 200 « CLASSIQUE »ET LA VERSION ULTRA, LA DIFFÉRENCE ÉTANT LES FRÉQUENCES

LA VOLARI V3 DE CHAINTECH A LE BON GOÛT DE NEPAS NOUS INFLIGER LE SIFFLEMENT D’UN VENTILATEUR

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