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Markus Peter, Zum spätrömischen Kleingeldumlauf anhand kontextualisierter Einzelfunde. In: J....

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Römisch-Germanisches Zentralmuseum Leibniz-Forschungsinstitut für Archäologie und Centre Michel de Boüard CRAHAM (UMR 6273) Université de Caen Normandie Verlag des Römisch-Germanischen Zentralmuseums Mainz 2016 SONDERDRUCK / TIRÉ À PART RGZM – TAGUNGEN Band 29 Jérémie Chameroy · Pierre-Marie Guihard (dir.) PRODUKTION UND RECYCELN VON MÜNZEN IN DER SPÄTANTIKE PRODUIRE ET RECYCLER LA MONNAIE AU BAS-EMPIRE 1. Internationales Numismatikertreffen / 1 ères Rencontres internationales de numismatique (15-16 mai 2014, Mainz)
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Römisch-Germanisches Zentralmuseum

Leibniz-Forschungsinstitut für Archäologie

und

Centre Michel de Boüard CRAHAM (UMR 6273)

Université de Caen Normandie

Verlag des Römisch-Germanischen Zentralmuseums Mainz 2016

SondeRdRUCk / tiRé à pARt

RGZM – tAGUnGen Band 29

Jérémie Chameroy · Pierre-Marie Guihard (dir.)

pRodUktion Und ReCyCeln von MünZen in deR SpätAntike

pRodUiRe et ReCyCleR lA MonnAie AU BAS-eMpiRe

1. Internationales Numismatikertreffen / 1ères Rencontres internationales de numismatique (15-16 mai 2014, Mainz)

Comité de lecture: Gabriela Bijovsky (Israel Antiquities Authority), Simon Esmonde Cleary (University of Birmingham), Suzanne Frey-Kupper (University of Warwick), Wolfgang Hahn (Universität Wien), Dominique Hollard (BnF, Département des monnaies, médailles et antiques), Antony Hostein (Université Paris I), Cécile Morrisson (UMR 8167 Orient & Méditerranée), Laurent Popovitch (Université de Bour-gogne), Karl Strobel (Universität Klagenfurt)Redaktion: Jérémie Chameroy (RGZM), Pierre-Marie Guihard (CRAHAM)Satz: Claudia Nickel (RGZM)Umschlaggestaltung: Reinhard Köster (RGZM)

Bibliografische Information der Deutschen Nationalbibliothek

Die Deutsche Nationalbibliothek verzeichnet diese Publikation in der Deutschen Nationalbibliografie: Detaillierte bibliografische Daten sind im Internet über http://dnb.d-nb.de abrufbar.

ISBN 978-3-88467-270-9ISSN 1862-4812

© 2016 Verlag des Römisch-Germanischen Zentralmuseums

Das Werk ist urheberrechtlich geschützt. Die dadurch begründeten Rechte, insbesondere die der Übersetzung, des Nachdrucks, der Entnahme von Abbildungen, der Funk- und Fernsehsendung, der Wiedergabe auf fotomechanischem (Fotokopie, Microkopie) oder ähnlichem Wege und der Speicherung in Datenverarbeitungsanlagen, Ton- und Bildträgern bleiben, auch bei nur auszugsweiser Verwertung, vorbehalten. Die Vergütungsansprüche des §54, Abs.2, UrhG. werden durch die Verwertungsgesellschaft Wort wahrgenommen.

Herstellung: betz-druck GmbH, DarmstadtPrinted in Germany.

III

INhalt

Jérémie Chameroy · Pierre-Marie GuihardIntroduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . VII

la monnaie entre réformes de l’État et usus publicus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1

Jean-Michel CarriéRessources métalliques, politiques monétaires, production et circulation des espèces dans l’Empire romain tardif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

Filippo CarlàDal perpetuum exilium al taglio della mano: falso in moneta e maiestas nel diritto tardoromano, bizantino e romano-germanico . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29

Jérémie ChameroyRéformes monétaires tardo-romaines à la lumière des dépôts enfouis en Gaule (c. 274-c. 310) . . . . . . . 47

Soutenir l’économie monétaire : usage et longue circulation des espèces officielles et non officielles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69

Cristina CrisafulliRadiati ufficiali e radiati irregolari in Italia alla fine del III secolo: alcune osservazioni . . . . . . . . . . . . . . . 71

Guillaume BlanchetVie et survie du petit numéraire dans le nord de la Gaule : l’exemple des découvertes de la domus au grand péristyle de Vieux-la-Romaine (Calvados) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83

Markus PeterZum spätrömischen Kleingeldumlauf anhand kontextualisierter Einzelfunde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97

Johan van Heesch · Erika WeinkaufCoin Deposits in Roman Graves at Turnacum (Belgica secunda) and the Monetary Circulation at the End of the 3rd and Early 4th Century AD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105

Pierre-Marie Guihard · Oriol Olesti · Jordi Guàrdia · Oriol MercadalSoutenir l’usage monétaire dans le nord de la péninsule Ibérique au VIe siècle. L’exemple du dépôt de minimi de Llívia (Espagne) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119

Bartolomé Mora SerranoOld and New Coins in Southern Hispania in the 6th Century AD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139

Bruno CallegherImitations and Proto-Vandalic nummi in the Circulating Stock in Upper Galilee between the End of the 5th and Early 6th Century: the Capernaum Deposit (Locus 812) . . . . . . . . . . . . 155

IV

Ateliers et officines en milieux urbain et rural . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 197

Michele AsolatiLa distribuzione della moneta bronzea ufficiale e imitativa in età tardo antica: i casi dei gruzzoli di Gortyna 2011 (IV sec. d. C.) e di Aquileia 2011 (V sec. d. C.) . . . . . . . . . . . . . . . . . 199

David Wigg-WolfSupplying a Dying Empire? The Mint of Trier in the Late-4th Century AD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 217

Jérémie Chameroy · Pierre-Marie GuihardFalsa fusio à Trèves. Les moules monétaires du IIIe siècle de la Löwenbrauerei et la place du denier dans la circulation monétaire en Gaule du Nord . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 235

Fabien PilonLes imitations du milieu du IVe siècle : production, diffusion, interprétation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 265

Alexandre BurgevinDépôts d’imitations urbains et atelier monétaire rural dans l’est de la Gaule . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 279

Jean-Michel Carrié Conclusions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 291

Verzeichnis der Autorinnen und Autoren / Adresses des auteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 295

V

INtroDuctIoN

L’idée de ces Rencontres remonte déjà à plusieurs années. Elle a vu le jour en Normandie lorsque, en mars 2011, nous avons organisé un premier colloque à l’Université de Caen Normandie autour du thème « Cir-culations monétaires et réseaux d’échanges en Normandie et dans le Nord-Ouest européen » 1. Portés par le succès de cette manifestation, nous avons voulu initier des rencontres internationales de numismatique régulières qui, grâce au soutien de nos institutions respectives, le Römisch-Germanisches Zentral museum (RGZM) et le Centre de recherches archéologiques et historiques anciennes et médiévales (CRAHAM UMR 6273, Université de Caen Normandie), se tiendraient tous les trois ans et porteraient sur des sujets d’histoire monétaire de l’Antiquité au Haut Moyen Âge.En mai 2014 à Mayence, nous avons ainsi invité des historiens, numismates et archéologues à réfléchir sur le thème « Produire et recycler la monnaie au Bas-Empire ». Le sujet volontairement large appelait à une ana-lyse croisée des productions monétaires officielles et non officielles, alors que beaucoup d’études menées jusqu’ici privilégient une approche spécifique de ces productions. Dans la veine des travaux de J.-P. Callu 2, nombre de recherches ont examiné le lien entre l’État et sa monnaie afin de définir les politiques monétaires des empereurs successifs, tandis que la monnaie produite localement au Bas-Empire a le plus souvent été considérée à part. Cette approche unilatérale est bien sensible dans les colloques, dont on citera parmi les plus notables celui tenu à Paris en janvier 1986 sur les « Rythmes de la production monétaire, de l’Antiquité à nos jours » 3, celui organisé à Martigny en 2002 sur les « Faux – contrefaçons – imitations » 4 ou encore celui de Barcelone en 2010 sur la « Falsificació i manipulació de la moneda » 5.Pour notre part, nous avons voulu aborder le sujet d’une manière différente en nous intéressant à l’inte-raction de l’État et des particuliers au sein de la production monétaire ainsi qu’au degré d’adaptation du système monétaire romain face aux situations de crise. Nous sommes partis de l’hypothèse que l’État romain devait être en mesure, grâce à l’ouverture d’ateliers impériaux aux IIIe et IVe siècles dans les provinces, de réagir rapidement et efficacement aux besoins locaux de numéraire. Les réformes monétaires étaient cen-sées, par décri, retrait, refonte et injection de nouvelles monnaies, renouveler le stock monétaire disponible dans l’Empire. Toutefois, la part élevée des monnaies non officielles parmi les trouvailles isolées soulève la question d’un certain « Laissez-faire » de l’État romain tardif face à la production de numéraire en dehors des ateliers impériaux. Ces monnaies irrégulières étaient-elles tolérées à certains niveaux de l’économie monétaire, pour des échanges locaux par exemple ? Comment auraient-elles pu échapper au contrôle de l’État ? Le recyclage de la vieille monnaie, compris ici comme sa récupération et sa réintroduction dans les circuits monétaires de l’Empire, pouvait-il parer aux déficits locaux de nouvelles monnaies officielles ? Devant la diversité des problématiques abordées, les communications présentées par les participants enrichissent la discussion par leurs réflexions, leurs synthèses et la nouvelle documentation qu’elles apportent autour de trois thèmes : la monnaie entre réformes de l’État et usus publicus ; l’usage et la longue circulation des espèces officielles et non officielles ; les ateliers et les officines en milieux urbain et rural.Au seuil de ces actes, nous avons plaisir à remercier tous ceux qui nous ont soutenu depuis l’organisation et le déroulement du colloque jusqu’à la présente publication, notamment la directrice a. D. du département des Antiquités romaines du RGZM Madame Barbara Pferdehirt et le directeur du CRAHAM Monsieur Pierre Bauduin. Il nous est tout autant agréable de remercier Jean-Michel Carrié qui nous a fait l’honneur de pré-sider le colloque et d’en rédiger les conclusions : l’éclairage d’un grand historien de l’économie a stimulé les débats et l’exigence scientifique dans la réalisation de ce volume. Les collègues qui ont accepté avec enthou-siasme notre invitation à participer à ces deux journées. Les éditions du RGZM pour la préparation des actes

VI

et Clive Bridger pour la traduction et la correction des textes anglais. Enfin, les rapporteurs scientifiques pour leur relecture patiente et critique des manuscrits : Mesdames Gabriela Bijovsky (Israel Antiquities Authority), Suzanne Frey-Kupper (University of Warwick), Cécile Morrisson (UMR 8167 Orient & Méditerranée) et Mes-sieurs Simon Esmonde Cleary (University of Birmingham), Wolfgang Hahn (Universität Wien), Dominique Hollard (BnF, Département des monnaies, médailles et antiques), Antony Hostein (Université Paris I), Laurent Popovitch (Université de Bourgogne) et Karl Strobel (Universität Klagenfurt).

Mayence / Caen, janvier 2016

Notes

1) Chameroy / Guihard 2012.

2) En particulier Callu 1969.

3) Depeyrot / Hackens / Moucharte 1987.

4) Auberson / Derschka / Frey-Kupper 2004.

5) Campo 2010.

Bibliographie

Auberson / Derschka / Frey-Kupper 2004: A.-F. Auberson / H. R. Derschka / S. Frey-Kupper (éd.), Faux-contrefaçons-imitations. Études de numismatique et d’histoire monétaire 5 (Lausanne 2004).

Callu 1969: J.-P. Callu, La politique monétaire des empereurs romains de 238 à 311. Bibl. Écoles Françaises d’Athènes et de Rome 214 (Paris 1969).

Campo 2010: M. Campo (dir.), Falsificació i manipulació de la mo-neda. Curs d’Història monetària d’Hispània 14 (Barcelone 2010).

Chameroy / Guihard 2012: J. Chameroy / P.-M. Guihard (dir.), Circu-lations monétaires et réseaux d’échanges en Normandie et dans le Nord-Ouest européen (Antiquité-Moyen Âge). Tables rondes du CRAHM 8 (Caen 2012).

Depeyrot / Hackens / Moucharte 1987: G. Depeyrot / T. Hackens / G. Mou charte (éd.), Rythmes de la production monétaire, de l’Anti-quité à nos jours. Publications d’histoire de l’art et d’archéolo-gie de l’Université catholique de Louvain 50 (Louvain-la-Neuve 1987).

Produktion und Recyceln von Münzen in der Spätantike / Produire et recycler la monnaie au Bas-Empire 97

MARKUS PETER

Zum SpätrömIScheN KleINgelDumlauf

aNhaND KoNtextualISIerter eINZelfuNDe

In spätrömischen Kontexten gehören Münzen generell zu den häufigsten Funden. Die Datierung ihrer Prä-gezeit ist in der Regel unproblematisch, und ihre Zirkulationsdauer war oftmals – wenn auch längst nicht immer – sehr begrenzt. Als Zeugen einer Periode, deren materielle Hinterlassenschaft abgesehen von den Münzen eine Tendenz zu geringerer Funddichte und zu komplexeren archäologischen Kontexten aufweist, gebührt dieser Fundgattung daher aus archäologischer Sicht besonderes Augenmerk. Die reichen und gut kontextualisierten Funde aus Augusta Raurica (Augst und Kaiseraugst, Schweiz) er-lauben unterschiedliche methodische Zugänge im Zusammenspiel zwischen archäologischem Befund und Numismatik 1. Die römische Koloniestadt am Rhein, rund 10 km östlich von Basel gelegen, wurde in augus-teischer Zeit gegründet und prosperierte bis im 3. Jahrhundert n. Chr. Die Veränderungen ab der Mitte des 3. Jahrhunderts führten zu starken strukturellen Veränderungen, in deren Folge man in den Jahren um 280 zunächst eine enceinte réduite auf einem Sporn am Rand der Oberstadt errichtete. Um 300 entstand im Bereich der Unterstadt am Rhein das Castrum Rauracense, eine zentrale Befestigung des Donau-Iller-Rhein-Limes 2. Die wissenschaftliche Erforschung der Stadt begann bereits im Humanismus und erfolgt seit vielen Jahr-zehnten konsequent und kontinuierlich 3. Es ist deshalb nicht erstaunlich, dass aus den Grabungen der letz-ten 60 Jahre in Augusta Raurica rund 27 000 Münzen vorliegen, deren Fundorte großenteils exakt lokalisiert sind. Dieses numismatisch-archäologische Quellenmaterial eignet sich hervorragend für die Untersuchung dynamischer Prozesse des Münzumlaufs. Im Folgenden soll dies anhand einiger Beispiele aus dem 3. bis 5. Jahrhundert illustriert werden.

horIZoNtalStratIgraphISche uNterSuchuNgeN

Im 3. und 4. Jahrhundert verschob sich der Siedlungsschwerpunkt in Augusta Raurica in drei Etappen 4. Der Vergleich der Fundmünzen in den entsprechenden Quartieren erlaubt es deshalb, eine zunächst relativchro-nologische Abfolge der Zirkulation zu beobachten, die sich auch absolutchronologisch recht genau fassen lässt (Abb. 1).

Die Insulae der oberstadt (Abb. 1, A)

Die zentralen Insulae der Oberstadt von Augusta Raurica bildeten seit der frühen Kaiserzeit den Kern der Koloniestadt. Seit etwa der Mitte des 3. Jahrhunderts lässt sich ein zunehmender Niedergang dieser Vier-tel konstatieren. Einzelne Insulae wurden bereits um die Jahrhundertmitte verlassen, andere zunächst im-provisiert weitergenutzt, wie Untersuchungen von Regula Schatzmann exemplarisch gezeigt haben 5. Auf Kampfspuren in den Jahren nach 270 hat erstmals bereits Stefanie Martin-Kilcher hingewiesen 6. Aktivitäten bis ins 4. Jahrhundert sind nur punktuell fassbar 7.

98 M. Peter · Zum spätrömischen Kleingeldumlauf anhand kontextualisierter Einzelfunde

Die enceinte réduite auf Kastelen (Abb. 1, B)

Nach 276 entstand im Bereich von sechs Insulae im Norden der Oberstadt eine mehr oder weniger im-provisierte ummauerte Siedlung, eine enceinte rédu-ite, die während weniger Jahrzehnte ein Zentrum der Siedlungslandschaft bildete 8. Bereits zu Beginn des 4. Jahrhunderts verlor das befestigte Stadtviertel an Bedeutung zu Gunsten des neu errichteten Castrum Rauracense. Eine geringe Siedlungsaktivität lässt sich auf dem Kastelen-Sporn und in dessen Umgebung aber bis weit im 4. Jahrhundert nachweisen.

Das Castrum Rauracense und seine umgebung (Abb. 1, C)

Um 300 entstand am Rhein über einem bestehen-den Unterstadtquartier das Castrum Rauracense, das fortan bis in frühmittelalterliche Zeit das Zen trum der Siedlungslandschaft bildete 9. Eine mächtige Wehrmauer umschloss teils neu strukturierte Viertel im Bereich von Quartieren der kaiserzeitlichen Un-

terstadt. Zahlreiche Funde und Befunde außerhalb des Castrums lassen mittlerweile auf eine ausgedehnte spätrömische Besiedlung schließen.Der Vergleich der Fundmünzen aus den drei topographischen Einheiten, die sich in rascher Folge als lo-kale Zentren ablösten, illustriert die Entwicklung des Münzumlaufs am Ende des 3. und zu Beginn des 4. Jahrhunderts (tab. 1): Nicht überraschend und wie auch an anderen Fundorten belegbar verdrängten die leichteren Antoniniane und insbesondere deren Imitationen im Laufe der Jahrzehnte die nächstälteren Emissionen gemäß Gresham’s Law. Besonders deutlich macht sich die Langlebigkeit der großenteils imitati-ven Prägungen für Divus Claudius II. bemerkbar.

tab. 1 Relationen der zwischen 250 und 305 geprägten Münzen in drei unterschiedlichen Bereichen von Augusta Raurica.

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Oberstadt (Ins. 17-31) x x x x x xOberstadt (Ins. 34-37) x x x xOberstadt (Südvorstadt) x x x x xKastelen (1979-1980) x x x x xKastelen (1991-1992) x x x x xKaiseraugst, Kastell x x x x x x x xKaiseraugst, Region 19A x x x x x x x

abb. 1 Augusta Raurica und das Castrum Rauracense.

Produktion und Recyceln von Münzen in der Spätantike / Produire et recycler la monnaie au Bas-Empire 99

horIZoNtal- uND vertIKal-

StratI graphISche auSSageN Zur

SeDImeNtgeNeSe

Sowohl innerhalb der Mauern des Castrum Raura-cense als auch in dessen unmittelbarer Umgebung treten nicht selten mächtige dark earth-Schichten auf, die oft bis knapp unter das heutige Bodenni-veau reichen. Die an sich naheliegende Annahme, dass diese umfangreichen Ablagerungen unmittel-bar vor den Toren des Castrums aus Schuttmaterial bestehen, welches etwa anlässlich von Planierungs-arbeiten aus den Mauern herausgeschafft worden war, lässt sich durch eine einfache Analyse entkräf-ten. Dazu dienen die Fundmünzen aus der Mitte des 4. Jahrhunderts: Prägungen dieser Zeit sind historisch-archäologisch besonders signifikant, da Kaiseraugst wie generell ein großer Teil Ostgalliens un-ter germanischen Einfällen im Kontext der Usurpation des Magnentius und dessen Bekämpfung durch Con stantius II. zu leiden hatte 10. Bezeugt wird dies nicht nur durch die Verbergung des Kaiseraugster Sil-berschatzes, sondern auch durch zahlreiche Einzelbefunde sowie nicht zuletzt durch die numismatische Evidenz 11: Münzen des Magnentius sind innerhalb des Castrum Rauracense sehr zahlreich, aber nur bis und mit der 5. Emission. Letzte Prägungen sind Stücke aus Lugdunum aus der Mitte dieser Prägephase, darunter viele stempelidentische Exemplare, die sich noch nicht in der Zirkulation verteilen konnten. Auffallend ist außerdem, dass der Anteil von Münzen mit Brandspuren in Kaiseraugst gegen die Mitte des 4. Jahrhunderts signifikant ansteigt (Abb. 2), ein deutliches Indiz für Feuersbrünste in jenen Jahren.Außerhalb der Kastellmauern finden sich die in der Festung selbst so häufigen Münzen des Magnentius nur in ganz geringer Zahl (Abb. 3). Falls die extrem fundreichen dark earth-Schichten vor den Toren des Castrums aus herausgeführtem Schutt bestünden, müsste das Münzspektrum mit jenem des Kastellinnern vergleichbar sein. Die Seltenheit der Magnentius-Prägungen außerhalb des Mauergevierts beweist aber in aller Deutlichkeit, dass dies nicht der Fall war; der Befund der Schichtpakete vor den Toren belegt also deren Entstehung – und mithin entsprechende intensive Aktivitäten – an Ort.

abb. 2 Kaiseraugst: Anteile von Münzen mit Brandspuren (% pro Prägeperiode). 330-337: 31 von 739 Münzen weisen Brandspuren auf; 337-341: 13/745; 341-348: 24/1001; 348-350: 32/383; Mag-nentius: 64/468; 353-364: 5/294; 364-378: 31/1572; 383-403: 1/400.

abb. 3 Verbreitung der Münzen der Jahre 330-350 / Magnentius / 353-378 in Kaiseraugst.

100 M. Peter · Zum spätrömischen Kleingeldumlauf anhand kontextualisierter Einzelfunde

DaRk EaRth: homogeNe aBfall-

SchIchteN oDer verStecKte

StratIgraphIe?

Hier stellt sich die oft diskutierte generelle Frage nach der Genese von dark earth-Schichten 12: Han-delt es sich um homogene, aufgrund ständiger Um-lagerungen (oder wegen einer kurzfristigen Auffül-lung) horizontal nicht unterteilbare Materialpakete, oder vielmehr um während langer Zeit durch stän-dige Akkumulation abgelagerte Schichten, die we-gen der dominierenden organischen Anteile nur auf

den ersten Blick einheitlich wirken, in Wirklichkeit aber durchaus aus horizontal unterteilbaren, wenn auch kaum erkennbaren Straten bestehen?In dieser Frage kann die dreidimensionale Einmessung der Funde weiterhelfen; in spätantiken dark earth-Schichten sind dies in überproportionalem Maße Münzen.Eine homogene Struktur dieser Schichtpakete würde mit gleichmäßiger vertikaler Durchmischung einherge-hen, horizontal gewachsene Strukturen hingegen müssten eine Entwicklung von älterem hin zu jüngerem Material erkennen lassen. Ein Beispiel illustriert, dass Letzteres der Fall ist: Tendenziell nimmt der Anteil jüngerer Münzen mit ansteigender Fundhöhe tatsächlich zu (Abb. 4) 13.Die auch in dark earth-Schichten tendenziell homogene Zusammensetzung von Kleinensembles, die auf-grund ihrer Zusammensetzung als gleichzeitig in den Boden gelangte und ungestört verbliebene Einheiten angesehen werden können, sprechen ebenfalls gegen eine starke Durchmischung des Materials 14.

SuRvival of thE SmallESt: DIe StratIgraphISche evIDeNZ

Seit 388 wurde der römische Kleingeldumlauf der nordwestlichen Provinzen immer mehr von neuen Klein-bronzen (Aes4 / Halbcentenionales) der Typen VICTORIA AVGGG und SALVS REIPVBLICAE dominiert. Diese bilden die letzten Massenprägungen der westlichen Münzstätten bis zur Einstellung der Aes-Produktion um 403 15 Im Münzumlauf zeichnen sich parallel dazu interessante Tendenzen ab: Die Kleingelddecke scheint den Ansprüchen zwar genügt zu haben, wie die Seltenheit von lokalen Imitationen nach 364 zeigt, doch setzte sich die Zirkulation bei weitem nicht nur aus neuen Prägungen zusammen, sondern umfasste stets ältere Münzen. Dies betrifft sowohl constantinische Kleinbronzen der Jahre 330-348 als auch die nach wie vor in enormen Mengen greifbaren valentinianischen Aes3 / Centenionales der Jahre 364-378.Besonders auffällig ist die metrologische Verteilung der valentinianischen Bronzen in Befunden, die mit Si-cherheit Siedlungsaktivitäten bis ins 5. Jahrhundert widerspiegeln, wie dies im Falle der Kaiseraugster dark earth-Schichten der Fall ist: In der Tendenz zeigt sich eine Zunahme auffällig kleiner und leichter Exemplare in höheren Fundlagen. Die Auflistung nach Gewichten ist bei kleinen Fundmünzen aus Buntmetall einerseits aufgrund der Korrosion einigermaßen problematisch, andererseits spielte das individuelle Gewicht jeder ein-zelnen Münze ohnehin keine große Rolle. Deutlicher macht sich diese Entwicklung aber bemerkbar, wenn man den Grad der Abnützung mit dem größten Durchmesser vergleicht: Je länger eine valentinianische Münze im Umlauf war, desto größer die Chance, dass es sich um ein besonders kleines Exemplar handelt

abb. 4 Kaiseraugst, Grabung »Auf der Wacht« (2012.012).

Produktion und Recyceln von Münzen in der Spätantike / Produire et recycler la monnaie au Bas-Empire 101

(Abb. 5). Dabei zeigt sich eine in Abbildung 5 nicht ersichtliche, aber wohl kaum zufällige statistische Häufung valentinianischer Centenionales im Bereich um 13 mm Durchmesser, im Bereich der jüngeren Halbcentenionales.

SuRvival of thE SmallESt uND Der

eINSatZ DeS metallDeteKtorS

Die Sichtbarkeit der Dominanz theodosianischer Kleinbronzen und älterer Prägungen von unterdurch-schnittlicher Größe im Umlauf des späten 4. und 5. Jahrhunderts wird stark von der Grabungsquali-tät und vom Einsatz des Metalldetektors beeinflusst: Je weniger dieser eingesetzt wird, desto eher wer-den Kleinmünzen übersehen, und desto eher wird der chronologische Fingerprint einer Münzreihe zu Ungunsten der spätesten Zirkulationsphase beein-flusst. Auch dies kann am Beispiel der Kaiseraugster Grabungen belegt werden, wo der Metalldetektor auf Grabungen erst seit einigen Jahren systematisch eingesetzt wird. Damit erhalten wir eine solide empirische Basis, um die unterschiedliche Funddichte zu untersuchen. Der Vergleich zwischen benachbarten Grabungen auf denselben römischen Parzellen mit und ohne Einsatz des Metalldetektors zeigt die Unterschiede deutlich (Abb. 6) 17: Einerseits führt die konsequen-tere Entdeckung nicht nur zu einer größeren und repräsentativeren Zahlenbasis für archäologisch-numismatische Auswertungen, sondern sie verrin-gert auch den Anteil an übersehenen Münzen, die andernfalls mit dem Erdaushub weggeführt und möglicherweise eines Tages an einem anderen Ort erneut entdeckt worden wären – es ist wohl kein Zufall, dass sich in den letzten Jahren Fundmeldun-gen von spätrömischen Münzen an eher unwahrscheinlichen Orten bis hin zu Balkonterrassen häufen. Andererseits kann der Einsatz des Metalldetektors die chronologische Fazies eines Fundplatzes stark be-einflussen (Abb. 7): Die jüngeren Grabungen weisen einen merklich höheren Anteil von Kleinmünzen auf, und damit auch von Prägungen der letzten nordwestlichen Prägephase (388-403), obschon die Besied-lungsgeschichte der benachbarten Grabungsflächen mit größter Wahrscheinlichkeit durchaus vergleichbar verlaufen war.

abb. 5 Augst / Kaiseraugst: Maximaldurchmesser (Mittel) unter-schiedlich abgenutzter valentinianischer Aes-Münzen (364-378). A1: keine Zirkulationsspuren; A2: geringe Zirkulationsspuren; A3: deutlich zirkuliert 16 (Basis: 1003 Münzen A1, 211 Münzen A2, 17 Münzen A3).

abb. 6 Kaiseraugst: Funddichte in benachbarten Grabungen (»Auf der Wacht«). 1979.003 und 1980.003: ohne Metalldetektor; 2011.001 und 2012.001: mit Metalldetektor.

abb. 7 Kaiseraugst: Anteile valentinianischer und theodosia-nischer Münzen in benachbarten Grabungen (»Auf der Wacht«). 1973.001 und 1979.003: ohne Metalldetektor; 2011.001 und 2012.001: mit Metalldetektor.

102 M. Peter · Zum spätrömischen Kleingeldumlauf anhand kontextualisierter Einzelfunde

faZIt

Die Kontextualisierung spätrömischer Fundmünzen erlaubt die Anwendung unterschiedlicher komparativer Methoden, um Entwicklungen der Kleingeldzirkulation sichtbar zu machen. Im vorliegenden Beitrag wer-den an Hand der reichen Bestände aus Augusta Raurica einige Beispiele angeführt, die einerseits die chro-nologische Aussagekraft dieser Funde unterstreichen und andererseits auch eine Anregung bieten können, vergleichbare Methoden auf andere Fundgattungen anzuwenden. Die untersuchten Münzreihen zeigen außerdem deutlich, dass der Einsatz des Metalldetektors auf Grabungen nicht nur eine erwartungsgemäß weitaus größere Menge an Funden nach sich zieht, sondern das chronologische Spektrum durchaus beein-flussen kann.

anmerkungen

1) Für wertvolle Hinweise und Unterstützung danke ich Anna Flü-ckiger, Basel und Claudia Zipfel, Augst.

2) Zur Geschichte von Augusta Raurica zusammenfassend Berger 2012.

3) Forschungsgeschichte im Überblick: Benz 2003.

4) Berger 2012, 24-32 (mit weiterer Lit.).

5) Schatzmann 2013.

6) Martin-Kilcher 1985.

7) Berger 2012, 31-32.

8) Schwarz 2002. – Berger 2012, 60-62. 207-212.

9) Peter 2003. – Schwarz 2011. – Berger 2012, 317-340.

10) Dazu Wigg 1991. – Peter 2003.

11) Trotz der kritischen Wertung von Prien 2014.

12) Chameroy 2013, bes. 46-48.

13) Anna Flückiger, die zurzeit im Rahmen einer vom Schweize-rischen Nationalfonds (Projekt Nr. 148851) geförderten Dis-sertation an der Vindonissa-Professur der Universität Basel spätantike und frühmittelalterliche Befunde in Kaiseraugst un-tersucht, wendet diesen Ansatz in Kombination mit weiteren archäologischen Methoden auf breiterer Basis an.

14) Peter 2013.

15) Dazu und zum Folgenden ausführlich Chameroy 2012.

16) Nach Bulletin IFS / ITMS / IRMS 2, Supplément: Usure et corrosi-on (Lausanne 1995).

17) Eine Differenzierung nach untersuchter Kubatur wäre in den vorliegenden Fällen nur mit enormem Aufwand machbar, wür-de aber an den Resultaten nicht viel verändern, da die meisten Münzen aus den oberen späten Schichten stammen.

literatur

Benz 2003: M. Benz, Augusta Raurica – Eine Entdeckungsreise durch die Zeit. Arch. Schweiz 26, 2003, Nr. 2.

Berger 2012: L. Berger, Führer durch Augusta Raurica (Basel 72012).

Chameroy 2012: J. Chameroy, Münzhort des ausgehenden 4. Jahr-hunderts im vicus von Mayen (Lkr. Mayen-Koblenz). Jahrb. RGZM 59, 2012, 545-607.

2013: J. Chameroy, Les fouilles de la cathédrale de Rouen (1985-1993) (dir. J. Le Maho). 1: Le numéraire antique (Mont-Saint-Aignan 2013).

Martin-Kilcher 1985: S. Martin-Kilcher, Ein silbernes Schwertort-band mit Niellodekor und weitere Militärfunde des 3. Jahrhun-derts aus Augst. Jahresber. Augst u. Kaiseraugst 5, 1985, 147-203.

Peter 2003: M. Peter, Kaiseraugst und das Oberrheingebiet um die Mitte des 4. Jahrhunderts. In: M. Guggisberg (Hrsg.), Der spät-römische Silberschatz von Kaiseraugst. Die neuen Funde. Forsch. Augst 34 (Augst 2003) 215-223.

2013: M. Peter, Materialien zur chronologischen Aussagekraft römischer Fundmünzen. In: S. Frey (Hrsg.), La numismatique pour passion. Études d’histoire monétaire offertes à Suzanne Frey-Kupper par quelques-uns de ses amis à l’occasion de son anniversaire 2013. Études de numismatique et d’histoire moné-taire 9 (Lausanne 2013) 187-194.

Prien 2014: R. Prien, Die Spätantike als Gewaltnarrativ. Zum ar-chäologischen Niederschlag des sogenannten Magnentius-Ho-rizontes aus der Mitte des 4. Jahrhunderts n. Chr. In: T. Link / H. Peter-Röcher (Hrsg.), Gewalt und Gesellschaft. Dimensionen der Gewalt in ur- und frühgeschichtlicher Zeit (Bonn 2014) 81-91.

Schatzmann 2013: R. Schatzmann, Die Spätzeit der Oberstadt von Augusta Raurica. Untersuchungen zur Stadtentwicklung im 3. Jahr hundert. Forsch. Augst 48 (Augst 2013).

Schwarz 2002: P.-A. Schwarz, Kastelen 4. Die Nordmauer und die Überreste der Innenbebauung der spätrömischen Befestigung auf Kastelen. Die Ergebnisse der Grabung 1991-1993.51 im

Produktion und Recyceln von Münzen in der Spätantike / Produire et recycler la monnaie au Bas-Empire 103

Areal der Insulae 1 und 2 von Augusta Raurica. Forsch. Augst 24 (Augst 2002).

2011: P.-A. Schwarz, Das Castrum Rauracense und sein Umland zwischen dem späten 3. und dem frühem 7. Jahrhundert. In: M. Konrad / Ch. Witschel (Hrsg.), Römische Legionslager in den

Rhein- und Donauprovinzen – Nuclei spätantik-frühmittelalterli-chen Lebens? (München 2011) 307-349.

Wigg 1991: D. G. Wigg, Münzumlauf in Nordgallien um die Mitte des 4. Jahrhunderts n. Chr. Studien zu Fundmünzen der Antike 8 (Berlin 1991).

Zusammenfassung / Summary / Résumé

Zum spätrömischen kleingeldumlauf anhand kontextualisierter einzelfunde Die archäologischen Kontexte spätrömischer Fundmünzen erlauben komparative Auswertungsmethoden, um Ent wick-lungen der Kleingeldzirkulation sichtbar zu machen. Im vorliegenden Beitrag werden anhand der reichen Bestände aus Augusta Raurica (Augst und Kaiseraugst, Schweiz) einige Beispiele angeführt, die einerseits die chronologi-sche Aussagekraft dieser Funde unterstreichen und andererseits auch eine Anregung bieten können, vergleichbare Methoden auf andere Fundgattungen anzuwenden. Die untersuchten Münzreihen zeigen außerdem deutlich, dass der Einsatz des Metalldetektors auf Grabungen nicht nur eine erwartungsgemäß weitaus größere Menge an Funden nach sich zieht, sondern das chronologische Spektrum durchaus beeinflussen kann.

on the Circulation of late Roman Small Change based on Contextual Solitary FindsThe archaeological contexts of Late Roman coins allow comparative methods of evaluation, in order to illustrate the developments of the circulation of small change. In the present paper some examples based upon the rich collec-tions from Augusta Raurica (Augst and Kaiseraugst, Switzerland) are shown, which on the one hand underline the chronolog ical significance of these finds and on the other hand can also offer a stimulation to employ comparative methods on other categories of finds. Moreover, the coin series investigated show clearly that the use of metal detec-tors on excavations not only results in much larger numbers of finds, as expected, but can even influence the chrono-logical spectrum. Translation: C. Bridger

la circulation du petit numéraire tardo-romain à partir de trouvailles isolées contextualisées Les contextes archéologiques de trouvailles monétaires tardo-romaines permettent d’utiliser des méthodes d’interpré-tation comparatives afin de rendre visible les évolutions de la circulation du petit numéraire. Dans la présente contribu-tion, quelques exemples sont mis en avant à partir des riches fonds de Augusta Raurica (Augst et Kaiseraugst, Suisse), qui peuvent d’une part souligner la signifiance chronologique de ces trouvailles, et d’autre part inciter à utiliser des méthodes comparables pour d’autres catégories de trouvailles. Par ailleurs, les séries monétaires étudiées montrent clairement que l’utilisation d’un détecteur de métaux sur les fouilles entraîne, comme on s’y attend, non seulement une bien plus grande quantité de trouvailles, mais peut absolument influer sur le spectre chronologique.

Traduction: J. Chameroy


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