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Nouvelles du jour - RERO DOC

Date post: 23-Feb-2023
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NouvellesLes éléments modérés, en Franc**,

o0t éprouvé une énorme déceptionpar la composition du nouveau cabi-net Briand.

La déclaration ministérielle que•f, Briand fera mardi b. la Chambrejera do nature à dissiper les illusionsque certains catholiques se faisaient,a sujet de sa future politi que. Ilannoncera des mesures pour « la dé-fense de l'école laïque et le contrôleja l'instruction privée ». On sait quecela veut dire une nouvelle persécu-tion sur le terrain scolaire.

Néanmoins, lo centro appuyeral'ensemble du programme gouverne-mental , parce qu'il contiendra la pro-messe d'une loi pour empocher les•rêves dans les services publics. Loministère Briand représente , aux yeuxîles bourgeois , le gouvernement del'ordre ; cela leur suffit, lls se conten-ant aussi d'espérer qus ln loi quijera pré-entéo au sujet de l'enseigne-m. nt primaire sera appliquée d unelaçon tfèa douce, ou mêm« ne serapas appliquée du tout. Enfin, legrand argument qu'avancent les mo-dérés pour soutenir M. Briand , c'estit dire à ceux qui se plaignent :iVbns ne voulez pa* Briand: aime-tiez-vous donc mieux Combes ? »

La peur du combisme fait la for-lune do l'homme politi quo qui berce(a France dans Jes béatitudes illusoi-res do l'évangile de Périgueux.

M. JeanDupuy, radical , resteminis-ir. du commerce en France. En mêmetemps , il est directeur du Petit Pari-.,< •*, le journal français qui a le pluslort tirage.

Or lo Petit Parisien publie des an-nonces d'oscrocs, celle , par exemple,iie 310 millions à gagner en envoyant5 francs au « Bien Social » d'un f ieurZucco, présentement incul pé par leParquet , ou encore celle du u GrandConcours Universel » dans les ba-i.aux duquel on a perquisitionnél'autre jour.

Le gouvernement français poursuitJes détrousseurs pendant que le jour-nal que dirige M. Jean Dupuy leurprocure de la clientèle. Co dédouble-ment de personnalité est à la foiacvn'que et fructueux.

Leila, le nouveau roman de M. Fo-gazzaro dont la publication est immi-nente , soulèvera do nombreuses cri-tiques dans le monde catholique, sil'on s'en rapporte à l'analyse qu 'endonne d'avance le Corriere délia Stra.

Le nouveau roman du sénateur deVicence n'est pas un roman à thèse-moderniste, comme le Santo. Leila,l'héroïne du roman, n'est ni une sainte,ni un philosophe, ni une réformatricede l'Eglise. Les idées semblent avoirmoins de prise sur elle que les pas-sions. Mais il y a un moderniste,Massimo Alberti , qui , à la fin du roman ,épouse Leila , après avoir retrouvé laloi qu'il avaitperdue. Comme étudiantm médecine , il a connu à Rome lofameux Benedetto , le protagoniste duSanio, qu'il a aimé et vénéré commeun mai re, qu'il a dépassé aussi puis-qu 'il est devenu un moderniste mili-tant.

11 est intéressant de noter ici queM. Fogazzaro semble donner raison àl'autorité ecclésiastique qui a con-damné son Santo comme entaché demodernisme. Massimo Alberti va jus-qu'à perdre la foi. Donc les principesreligieux qu'il tenait de Benedetto«aient pour le moins suspects.D'ailleurs, M. Fogazzaro en fait lui-même l'aveu. « Cet liomme, dit undes personnages du roman , a beau-coup parlé de religion ; n'étant niponlife ni prophète, il a pu se trom-Pîf . il- a pu avoir des idées que'E glise a eu rai*on de condamner.S'il l'avait su, il les aurait condam-

du journées, tout lo premier. II n a pasvoulu agiter des questions théologi-ques, mais seulement rappeler lescroyants à l'esprit de l'Evangile. Il atoujours proclamé son respect pourl'Eglise. »

C'est encoro pour faire triomphercet esprit du pur Evangile que M.Fogazzaro a écrit Leila. Mais nouscrai gnons que M. Fogazzaro n'ait pasmieux réussi en ce domaine que danslo San'.o. Il y a plusieurs prêtres dansson roman, plusieurs catholiques pra-ti quants , mais, comme dansles romansde Mn,e de Handel-Mazetti , ces ca-tholiques a la foi Orthodoxe et agis-sante ne sont pas sympathi ques. Cesont des pharisiens aux idées étroites ,au cœur dur et sec, servant Dieu parde petites intri gues , par l'espionnagect la délation, lls sont naturellementles adversaires du jeune médecin mo-derniste el de son protecteur , lionAurelio , un prôtre rosminien , unesotte de Santo.

C'est par là que le roman de M. Fo-gazzaro prêtera surtout le ilanc à lacritique.

* •L'Osservalore Romano publie un

important article où il expose que laconcorde est rétablie parmi les ca-tholiques allemands au sujet de lapolitique du Centi-e et de la façond'envisager les syndicats interconïes-sionnols.

A propos de la conversion au catho-licisme de deux pasteurs de Brighton ,qui ont abjuré dans la chapelle desPassionnistes de Bognor, un laïqueanglican écrit ceci à son journal :

Pourquoi Iraqae-t-on les clergymen quioat la toi, fût-ce trop de foi ? Et pourquoilaisse-ton dans une parfaite quiétude — etdans les prébendes — ceux qui en ont troppeu ? (Allusion à la présence, à la tête docertaines paroisses richement dotées , depasteurs qui proressent ouvertement 1«rationalisme. .

D'autro part , lo grand organe pro-testant le Times insère une lettre oùon lit :

1. La majorité , probablement , des mem-bres prati quants de l'Eglise ang licane sym-pathisent avec les idéaU catholiques ;

S" La foi et la prati que catholiques exer-cent une inlluence grande et grandissantesur une grande quantité d'anglicans.

Tandis que les protestants d'Alle-magne vont en masse à l'incrédulité ,les protestants anglais, en devenantplus croyants, se rapprochent del'Eglise catholique.

• «Depuis longtemps , le bruit courait

que lord Morley avait l'intention dedonner sa démission do secrétaired'Etat pour l'Iode ; il estimait eneitet que ses forces physiques n'étaientplus à la hauteur de sa tâche. On nes'en étonnera pas, si l'on songe autravail énorme qu'exige l'administra-tion de l'immense empire des Indeset si l'on se rappelle que lord Morleyest âgé de soixante douze ans.

En ce moment, où un nouveauvice-roi vient d'être chargé de gou-verner l'Inde , le changement do titu-laire de l'Office de l'Inde se produiten temps opportun. Cependant, legouvernement anglais n'a pas vouluse priver des services d'un homme dola valeur de lord Morley, et lui aconfié la dignité de président du con-seil privé, et c'est __ lord Crewe, an-cien ministre des Colonies, que l'on aconfié sa succession.

Lord Morley e_t le dernier survi-vant de la génération des libéraux del'époque do Gladstone ; c'est mêmeson admirable biographie du graadhomme d'Etat qui a consacré sa ré-putation d'écrivain.

Dans son administration de l'Inde,il a eu en général la main heureuso ,sachant à propos allier la fermeté etla bienveillance. La loi sur Jes Conseils

de l'Inde, tendant à faire participerl'élément indigène à l'administrationintérieure du pays, est en particulierune tentative hardie et intéressante ;l'avenir nous dira si elle est habileet si elle réussira à désarmer les révo-lutionnaires hindous.

Clirislianisinc sans Christn

Le nombre des professeurs de théo-logie protestante des universités alle-mandes qui enseignent la divinité duChrist est minime. Ls congrès duchristianisme libre de Berlin , où lagauche a triomphé, aura pour consé-quence de diminuer encore cette petitephalange.

La théologie libérale d'Allemagnea recueilli au congrès du christianismelibre de Berlin une ample moissond'hommages. Ses mérites ont étécélébrés dans toutes les langues.C'était justic e», car son influence a étéprépondérante dans ia direction desétudes théolog iques en général . C'estincontestablement elle qui a lancédans la circulation les thèses néga-trices de la Révélation qui représen-tent le christianisme comme un pro-duit de l'évolution reli gieuse.

D'8prè3 la théolog ie nouvelle , l'en-quête scientifi que est en mesure damarquer , dans l'hittoire des religions,les étapes de raffinement graduel del'instinct religieux et desa formulationtoujours plus parfaite jusqu 'à l'avé-nement du christianisme, qui seraitla formule actuellement la plus prochede l'idéal. Il y a dans cette affirmationune incroyable présomption. Il sullitd'un temps de réflexion pour se con-vaincre que le rôle attribué à l'enquêtescientifique est au-dessus de ses forceset qu 'y prétendre est do sa part undéfi porté à l'inaccessible. Quand onsait quels obstacles rencontre en lui-même l'historien qui aspire à donnerune représentation fidèle et une inter-prétation exacte dos événements eiupassé et combien ses jugements sontsujets à être faussés par toutes sortesd'influences auxquelles il lui est im-possible de sesoust raire complètement ,on peut mesurer la témérité qu'il y aà vouloir instituer une enquête sur unfait tel que la reli gion , dont l'emprisesur la personne humaine est si totaleet si absolue. Comment , en pareillematière , arriver à se dépouiller assezde soi-même, à se séparer , pour ainsidire, si bien de son âme, qu 'on puissese dire à l'abri de toute tendance , detout risque de faux jugement ? Est-cequ 'un théologien bouddhiste et unmahométan , — il y a aussi parmiceux-là des esprits sagaces et péné-trants, — aux prises avec cette en-quête , ne seront pas invinciblementamenés ù ia faire aboutir chacun àla glorification do sa relig ion ?

Trôltsch s'est fort bien renducompte du rôle considérable des élé-ments suhj-eti/- dans un cas pareil ;aussi a-t-il écrit que pour a'ssumer l'en-treprise de l'enquête h'Storieo-reli-gieuse, il faut « un penseur qui joigneà l'étendue et à la richesse du savoirune moralité et une sincérité exem-plaires. » (L'absolu du christianismeet l'histoire de la religion. Tubingue ,1902, page 61.) La vérité du christia-nisme dépendrait donc de l'existencede professeurs savants, probes et ver-tueux. Nous aimons à espérer, Dieumerci; qu'il y en aura toujours de cetteespèce; mais pour autant , nous nousrefusons à nous croirerérluilsà n'avoirde notre foi d autre garantie quoleur parole.

Le congrès du christianismo libre atrès clairement manifesté que sesadeptes tiennent Jo christianisme pourune dei formes de la religion, maianon pour sa seule forme véritable.Impossible d'expli quer , autrement ,qu'on y ait admis un représentant dubouddhisme à collaborer à l'éd-fica-tion do la religion de l'avenir.

Lo bouddhisme ignore l'Etre su-

prême ; il ne s'inquiète pas du prin-cipe et du commencement des êtres ;il ne croit point, à l'immortalité del'âme ; il nie même la réalité objectivedu monde ct de l'homme ; il professeque l'illusion est le fondement de l'exis-tence. Sur ce dogme de la vanité et de¦l'inanité des choses, il établit la néces-sité de l'abnégation , du renoncement ;il enseigne que la misère de l'existenceprovient de ce que l'homme tient pourréel ce qu 'il pense et ce qu 'il éprouve,alors quo tout est vain , tout est vide.

La religion bouddhique conduit sesfidèles, parle renoncement aux chosesterrestres , par l'extinction de tout

j désir de jouissance et de tout senti-j ment de peine, à ua état d'indiflt-îrence absolue, degré suprême de l'abs-j traction , où il n'y a plus pouri l'homme ni être ni pensée. La cons-'cience du néant universel est le¦ dernier terme de la sagesse bouddhi-¦ que. L'homme qui meurt dans ceti état de perfection entrera dans lenon être.

Dans cette doctrine , la récompenseproposée à la vertu , c'est le néant ;cette récompense , l'homme vertueuxne la devra qu 'à lui-même, à sesefforts vers le bien ; aucune grûeedivine n'aide l'homme à se purifier ;aucune justice suprême ne récom-pense ni ne châtie ; plus tôt ou plustard , selon quo leurs mérites aurontbâté l'échéance ou que leurs fautesl'auront retardée, en les obligeant ides réincarnations répétées (avatar),les hommes parviendront à la libéra-tion de leurs tourments par l'anéan-ti . -.'.-nsc i i t final.* Le bouddhisme est dons un codede morale plus qu'une religion ; neconnaissant pas Dieu , il ne lui rendpas de culte ni ne lui oiïre de sacri-fice ; il ignore le péché originel etl'exp iation ; la mortification qu'ilprescrit est d'ordre purement ascéti-que : elle purifie, elle n'expie pas.C'est, si l'on veut , une rel'gion athée ;l'Etre suprême 'du bouddhisme , c'estl'homme lui-même arrivé à la scienceparfaite et digne d'entrer dans lenirvana libérateur. Le bouddhismeest uae métaphysique qui aboutit aunihilisme.

Voilà la relig ion dont un représen-tant a été admis au congrès du chris-tianisme libre , à égalité de titres etde droits avec les autres cor-grossistes !Quel aveu do misère que cette admis -sion ! C'est parce qu 'il faut trouver , àtout prix , quelque chose à mettre àla place du christianisme qu'ontrecours à un tel succédané les hom-mes qui se sont imprudemment enga-gés à nous donner une reli gion del'avenir qui garantisse à l'humanitéune morale sociale équivalente â cellede l'Evangile. Mais les bouddhistesd'Europe , qui répètent à la suited'Arnold , le chantre de la « lumièred'Asie», que le bouddhisme est ouvertà tout le monde , font une déclarationtrompeuse ; car la communion boud-dhique reste inaccessible aux malheu-reux affli gés dc certaines maladies etde certaines difformités , aux criminelscoupables de certains forfaits , auxe claves et aux débiteurs. Le boud-dhisme n'est donc point une religionpour tous et ceux qu'il exclut sontjustement ceux qui sont fati gués etchargés et que le Christ appelle à lui.Aussi bien , Bouddha , dans sa vie etsi s enseignements, ne s'inquiète-t-ilpas de la personne humaine et de sesaspirations ; il propose à ses adeptesles froides abstractions dc sa théoriodésolée ; tant mieux pour cului quiaura compris les saintes vérités ; celui-là se libérera du monde ; mais qu 'ilne compto que sur lui-même, caraicune volonté divine ne viendra àson secours , puisqu 'il n'y en a pas etque l'univers est abandonné à lui-même.

Le Jj -uddhisme ne risiste pas à unecomparaison , même superficielle , avecle christianisme. Chaquo bouddhisteest comme un atome qui aspirerait àae séparer de la substance vita'e.Chaque chrétien est uni à tons lesautres par la foi , par la convergence

des volontés individuelles dans lavolonté de Dieu , par l'espérance de«e trouver réunis dans le Ciel autourdu Père commun.

Le bouddhisme ne connait pas lavie éternelle. Tandis qua le chrétien ,cn répétant la prière que le Seigneura lui-même apprise aux hommes, faitchaque fois un acte d'union à lavolonté de Dieu , le bouddhiste s'ap-p li que à un eiïort continuel d'abs-traction et d'éloigoement à l'égarddes maux de la vie. C'est un hommeen état de fuite perpétuelle. Lo chré-tien , au contraire , est un voyageurqui se rapproche sans cesse de sonbut.

Les thèses suivantes, présentées aucongrès de Berlin par le pasteurEtienne Girau , d'Amsterdam, mon-trent quelles idées bizarres et alam-biquées s'élaborent dans les cerveauxque travaille la hantise d'un accom-modement entre la doctrine des c .versbouddhas et la doctrine évangélique :

Le» Christs multiples de la Bible et lesdiverses traditions sont on terrai, tropmonvant pour qu 'on puisse édifier sur euxdes religions définitives.

Jésus de Nazareth ne peut être Christque dans la mesure où il *'e .t fait l'écho duVerbe éternel et le messager de l'Espritvivant

La religion de Jésus et de ceux qui seréclament de lui ne peut être du christia-nisme que dans la mesure où elle se faitrévélatrice du Verbe éternel et de l'Espritvivant.

Bien que le prop hète de la Galilée— grand moissonneur d'hspnt —soil auxyeux d'un grand nombre la plus hautemanifestation du divin , il n'a pas apportéla première récolte et n'a pas épuisé l'inta-riftsable source. Avant lui, l'Esprit vivantavait trouvé des Messies autorisés. Et l'au-leur du quatrième évangile, exaltant loParaclet, Jiéraut des futures révélations , aposé les bases mêmes du christianisme pro-gressif.

Le christianisme progressif plonge sesracines dans l'âme innombrable de tous lesChrists, connus ou inconnus , qui se sontfaits — ne fût ce qu 'une heure — l'écho etles serviteurs de I Animateur souverain :l'Esprit vivant.

Les Christs qui — au cours des siècles —5e sont levés dans le monde, incarnationsplus ou moins fidèles de l'Esprit, sont desmanifestations plus ou moins authentiquesde ce Christ éternel dont l'incessante révé-lation marque les étapes succe>>sives du sen-timent religieux.

Ce qu'on nous présente là commeles dernières conquêtes de là théologiemoderne n'est rien d'autre que lafantastique gnose d'antan , qui estrestée , selon la profonde remarque deDom Guèranger , le ferment toujoursactif des hérésies qui se sont succédéau cours de l'histoire de l'Eglise.

C'est donc ce christianisme sansChrist , sans Dieu , sans âme, qui doitètre le fondement de la civilisationnouvelle. Ceux qui se flattent d'opérercette substitution n'oublient qu'unechose : c'est que les principes morauxqui nous paraissent s'imposer d'eux-mêmes sont un fruit du christia-nisme. «Déjà , le soleil est descenduderrière l'horizon , écrit Nietzsche dansHumain trop humain (f , p. 223), maisle ciel de notre vie est encore ardentet illuminé de ses feux , bien que nou3ne le voyions plus. »

Mais "supposons le moment venuoù le dernier reflet se sera éteint etoù les ténèbres se seront faites. Quemettra-t-on à la place du christia-nisme î Toutes les tentatives faitesjusqu 'ici pour instaurer une religionnouvello se sont eiïondrées dans l'im-puissance et le ridicule. On sait doquel mot cinglant Nietzsche a ilagel'éla prétention de Strauss au rôle de.législateur social. A qui le tour dusuccomber sous la même dérision et.venant proposer à l'humanité uneréédition du fameux ee paradis desporcs-épics » ?

Si seulement l'outrecuidance desnovateurs ne prêtait qu 'à rire ! Maisc'est une sombre tragédie qui se joui,.L'anarchie reli gieuse et morale en-gendre l'anarchie politi que et sociale.Déjà se projette sur nos têles l'ombredu drapeau noir qui conduit la mar-che de la révolution prochaine, dontNiebuhr , lo grand historien de Rome,a dit qu'à côté d'elle la révolution de1789 a été un jeu d'enfants.

• .. .. »';: G. DE C U R T I N S ,

Les affaires d'EspagneLE MINISTÈRE CANAIEJAS

LA CRAINTE D'ONE RÉVOLUTION

Madrid , 4 novembre.An commencement d'octobre, on tn-

nonça la chute du ministère Canalejas ;mais cette nouvelle était plutôt tendan-cieuse que fondée. Aussi n'en eet-il plusdu tout ejuestion pour le moment. ' Cen'est pas à dire que les manifestationscatholiques du 2 octobre ne furent pasimposantes ; mais nos politiciens, sauftes carlistes, se tinrent en général endehors du mouvement. L'opinion desChambres n'a donc pas été entamée, etle libéralisme, tel qu'il a été condamnépar les Souverains Pontifes, régne eamaitre dans les milieux politiques,même parmi les conservateurs qui .ontcependant catholi ques. Or, l'on sait lesidées, les tendances et les fruits du libé-ralisme : limitation du nombre des con-grégations religieuses, séparation aussicomplète que possible de la vie religieuseet de la vie civile, par suite, neutralitéde l'enseignement et neutralité du gou-vernement. Au bout, vient la séparationde l'Eglise et de l'Etat.

Sans doute , l'on ae réalisera pas toutce'a pour le moment ; ni nos gouvernantsne l'espèrent , ni même ils ne ie dési-rent. On travaille maintenant à intro-duire la neutralité dans la vie publi quoet à mettre un freia au développementdo la vie reli gieuse.

A la Chambre, on discute, en effet , leprojet de loi touchant la suppression duserment , aux Cortès et devant les tribu-naux. On ne veut le conserver qu'àl'égard du drapeau , auquel les nouvellesrecrues jurent fidélité.

Pendant cc temps, l'on examine auSénat le projet de loi dil du cadenas;destiné surtout à emp êcher l'introduc-tion en Espagne des Congrégationsétrangères. On sait qu'on l'a déjà app li-qué aux religieux étrangers expulsés duPortugal.

Tout fait prévoir que ce projet serabientôt loi du pays. Les évêques, natu-rellement , lc repoussent, de même lescarlistes, mais les conservateurs sem-blent s'en accommoder , moyennant tou-tefois quel ques légères retouches, qui nesont pas encore exactement connues aumoment où j'écris. On signale cependantcelle-ci, à savoir que la loi ne vaudrait ejuepour six mois, c'est-à-dire, en attendantqu 'on fasse une nouvelle loi d'associa-tions qui , par elle-même, suturait à em-pêcher le trop grand nombre des Con-grégations, résultat qu'on veut obtenir àtout prix.

Et voilà oil nous en sommée, dumoins en ce qui concerne la questionreligieuse.

M. Canalejas parait décidé à aller jus-qu'au bout de son programme. Sa posi-tion d'ailleurs l'y encourage, car, malgrétoutes les attaques récentes, elle estsolide comme aux premiers jours. H pré-tend môme qu'elfe s'est fortifiée dans lalutte , de même que le chêne plonge plusavant ses racines, à mesure qu 'il est plussecoué par la tempête.

Les forces de ses adversaires pou-vaient l'inquiéter, dit-il , alors qu'il neles connaissait pas exactement ; mainte-nant qu'il les a vues à l'œuvre et qu'il acon«taté leur impuissance, il est tran-quille.

A moins que M. Mella ne lai donne lecoup de mort, comme il l'en a menacédans l'Edio de Paris. Le grand chef car-liste est en ce moment parmi nous, et ilse prépare à la lutte.

Ses amis politiques sont pleins deconfiance dans l'issue du combat. Atten-dons.

Y a-t-il lieu actuellement de craindreune révolution commeen Portugal ? Non.Le pays est profondément monarchique.Les républicains sont peu nombreux et ,de plus, très divisés, comme vient de lereconnaître publiquement un dc leurschets, M. lerroux. L'on peut même diroque les forces républicaines vont en dimi-nuant , au lieu d'augmenter. L'atmée ,d'ailleurs, n 'est pas du tout favorableaux révolutionnaires, et si, l'an dernier ,elle leur a montré quelque sympathie, aumoment des troubles de Barcelone , elle*an est bien revenue depuis.

C'est elle qui a condamné Ferrer, etles républicains ne le lui ont pas par-donné. Elle ressent vivement les injuresqu'ello a eu ù essuyer de leur part. Main-tenant , ils cherchent bien un peu à serapprocher d'elle. Ils essaient même de

la corrompre», en faisant pénétrer subrep-ticement dans les casernes des feui l lesantimilitaristes. Heureusement que legouvernement s'en est aperçu ù tempset y a déjà mis bon ordre. Or, tant quel'armée sera intacte, la république n'estpas possible, car on ne fait pas les révo-lutions sans l'armée. G. 1).

Madrid, 'e novembre.l.o Sénat a approuvé pur 149 voix

contre 8ô le» projet de loi dit élu «cadenas » .Barcelone, i nc-eiitbre.

A Sabadell. te§ négociations sont rom-pues entre» patrons et ênivriers grévistes.Plusieurs fabricants ont ouvert vendredileurs usines. Sur 20,000 ouvriers, un

municipale les protè ge1.Madrid, 4 novembre.

l.c gouvernement ist résolu à interdireel à empêcher même par lu fore» la mani.•¦station ouvrière monstre projetée pousamedi à Barcelone , et à laquelle' éle-vaient' venir !>ri»ndre part Tos grévistede Sabadell.

L,» cap itaine» général \Yey ler e!ispe>sactuellement de forces importantes pouréprimer toute' tentative ei? ' manifes-tation, mais, s'il est nécessaire, le gouvernement est prêt à envoyer élans hprovince' 15,000 hommes pour maintenul'ordre que, suivant les renseignement.qui lui sont parvenus, cherchent à trouhier des agitateurs de la niasse' ouvrière'

Plusieurs meneurs sont eléjà sous le-sverrous.

On munele' ele Sabadell que la grèvegénérale prend un caractère inquiétant

lliciili-i' . l.es orateurs s y sou! monl restrès violents. Les grévistes ont alorselé .idé de se rendre à BarcelO-U-B samedimatin. On.craint que si le conflit n'estpas solutionné ayant samedi matin il nese répercute dans d'autres villes. Desfeuilles clandestines s'elîorçaut de créerde l'ag itation ont été saisies à Barcelone.L'anarchiste Miranda a été écroué. Cinqautres ele tenus se trouvent à Monjukll.

Nicolas II à PotsdamVu le caractère intime de ln visite el>

l'empereur de Russie à ly cour imp érialeles deux souverains ont décide do ne paiprononcer de toast uu diner de gala d'hic:vendredi.

Après le déjeuner, hier, le» tsar a parcouru le parc d'automobiles . Le diner ehgala a eu lieu à 8 h. Le chancelier e!l'empire «.'tait assis vis-à-vis ele- Tempereur Nicolas el entre l'ambassadeur dRussie et le baron Frederieks. Parmi leautres assistants un remarquait les princes de l ,i maison impériale , le princGeorges elo Grèce et M. ele KiederlenWa-chtor. etc.

En SerbieOn annonce que le prince Georges, con

Formément au vœu exprimé par les milieux gouvernementaux, sc rendra iParis pour y poursuivre ses études militaires. l_a santé du prince a empêchequ 'il lût attaché à une garnison du pavs

Le vieux-raelical /.ujovic qui vientd'elle élu à la Skoupchtina a provoquejeudi soir, dans une brasserie de la villeun scandale. Le nouveau député a pro-noncé un discours dans lequel il a dilque le roi actuel n 'était pas capabled'opposer une résistance efficace à lacorruption qui règne dans le pays elc'est la raison pour laquelle le peup le setourne vers le prince Georges, fils aine,qui a renoncé à la couronne , et met enlui ses espérances. A la lin de son discours ,des hourras en l'honneur du princoGeorges auraient été poussés par lespartisans do l'orateur.

De 1 Art , cle 1 Elégance,de la Charité... '

M. André du F.ouquière_s esl un lcctcui¦le Barrés : le t i t re mémo de son livrenous le? prouve. La ressemblance, d'ail-leurs, ni' va guère p lus loin quu le titre,Car M. ele l'uuquièics u'est pas uu écri-vain de métier : il est ce qu 'on appelleun •> lmmiiie élu monde » ; em eû t ditautrefois un « honnête homme ». Voilàpourquoi em lit avec p laisir ce recueild'articles, ele causeries. — des n cause-ries », non pas lies « coniereuecs ». —et de petites études volontairement etnaturellement un peu superficielles.

II y a de tout là-dedans: Des vers d'ama-teur , où il est question île preux cheva-liers, d'appel lointain ele eor , de damoi-selles souriant à leur miroir , et dans les-quels » automne » rime avec « mono-tone». Des pages consacrées à la mu-sique : Gregh, Beethoven, Seliumann,Brahms, Berlioz, Verdi , Wagner, Ri-nalelo Rahn, chansons de Béranger,lieds allemands, romances italiennes ,orgues de Barbarie- . Des pages r.onsacréêsaux poètes chinois : Li-Taï-lV , Thou-Fou, le Shi-King ; le tout dédié , — eelava sans dire , —- ïi M"ie Judi th Gaut ier .Puis une causerie sur le théâtre élans lemonde. I"t puis une nuire sur l'héroïsmevendéen. l'A toute une série de gentils

' l'n vol. -16271 pages; Taris , i-'oiitcme_>ir-g.

Les cliok . de II, Briand(Da BOire COI r , - , >< E ?.. r . ? da Parla)

Paris, K novembre. 'Tous les noms que nous citions, il y

a deux jours , comme ceux dos collabo-rateurs prévus île M. Briand , se trouventMir la liste oilieiellemeut communiquée,lls s 'y lisent tous , elir-ems-nous. et c'esttant p is , puisque le président élu Conseiln 'a pus épargné à sa combinaison l'op-probre maçonnique incarné cn M. I.af-

semblés autour ele lui par le chet du gou-verneiueiit sont , si l'on peut élire , moins« voyants ». On peut même les trouverternes et sans relief.

Nous ne dénions pas la compétencefinancière à M. K lotz , rapporteur géné-ral du budget, mais il ne s'impose point-par un mérite ele premier ranc. M. JeanMorel . à qui éehoit le ministère ele's colo-nies, est qualifié « modeste », ce qui est.vous le sentez, une mauvaise noie , et ilsemble éclipsé me me par le faible lus-tiede son prédécesseur , M. Trouillot. On.ivait cru M, Raynaud désigné pou;- lasuccession de M. Barthou , et l'on esti-mait excessif, pour un officier ministé-riel passé de la Basoche à la politi que.l'honneur ele s'asseoir dans le fauteuil dcd'Aguesseau. Réflexion fai te . M. Briandvient d'attribuer les sceaux à M. Théo-dore Girard, ex-avoué lui aussi , niais eleplus ex-magistrat , et qui a montré elesqualité^

de juriste, bt M. Raynuiiet sevoit confier les intérêts de l'agriculture,auxquels, sans doute, il s'initia dans lesgreffes. Vice-président de la Ligue elerenseignement, M. Maurice Fajurc, quin 'avait pas tout d'abord été indi quéparmi les ministrables, personnifiera , auitéparteraent ilo l'Instruction pnMiqnc,la « défense ele l'école» laïque ». 11 vice-

la Révolution de 1S4S. Mais il no suffit pasqu 'il soit , en outre, félibre et eigalierpour que son nom s'inscrive sur la mêmeiiga-' que ceux ele Villemain. Guizot etCousin.

IV M. Puech nous avons écrit l'antrejour notre pensée. 11 a droit à l'eslunep lus que beaucoup d'autres. Auvergnatrobuste ct dur au labeur, il s'est, commeon dit . fail lai-même. Scs collègues dubarreau l'ont vu arriver lentement, à laforce du poignet . Au Palais-Bocrbon, onpourrait lui appliquer le mot élus Con-court sur cette race de travailleurs so-lides et lourds, flievaux d'omnibus , qui

.Vu lieu élu ministère du travail, qui luifut d'abord destiné — le bruit , du moins ,en a couru — il vient d'accepter celuides Travaux publies. Cer M. Mill.-i- .inilse retire. Le nouveau cabinet — son chefdoit le sentir - - ne manquera pas d'enêtre affaibli. Parleur pesant et embar-rassé, M. Puech n 'appui tira jamais à sonchef le concours efficace reçu la semainedernière, par M. Briand, eiu l ieutenantqui vienl ele le quitter.

-Mais on ni' peut reprocher au président:u Conseil-de l'avoir laissé part ir . Dans

parution, nous tenons , sans hésiter*, pourM. Briand. L'objet de ces divergences ,nous l'eussions deviné, mais il nous estconnu p.u- une interview ele M. Millerand.Le désaccord s'esl déclaré sur les moyensd' éviter au pays lo retour possible d'unpéril semblable à celui epii vient d'êtreconjuré. M. Briand n'admet pas que lesFonctionnaires ni les agents quelconquesd'un service publie suspendent par unicessation concertée de travail la vie nalionale, et il a le projet de leur retirer lidroit ele grève. Or, c 'est à quoi M. Millerand ne veut pas s'associer, tenant unepareille mesure pour « inefficace -. outnf-u'cllc « apparaîtra comme une menaceyatuite. » Tel n 'est pas notre sentimentt , avee ses comités de conciliation el

paragraphes à propos ele f bonnes œu-vres » : Œuvre eh» l'adoption maternelle :Œuvre des pup illes , de l'Ecole foraine ;Œuvre de la protection ele la jeune fille.l'-lllin. siûis le tit r,- •¦ D" lY-léir'aii i r -. deux

que ce livre renferme de meilleur : l' urd'eux (Elégances) est écrit avec une déli-catesse qui l'ait songer à Voiture , à I lamillon, aux grands mondains du XVI l**siècle.

C'est peu ele chose, en somme. m<rlira-t-on. Je le concède : M. de Pou-quiéres n 'est ni un poète , ni un critiqueni un sociologue. Mais il ne fait , ne veutfaire en aucune façon de la science, elcla littérature : c'est besogne de plumitif.II ignore' , sans doute' , los ouvrages que

la poésie de la Chine. Les problème:techniques ct los nouvelles méthodes qupréoccupent les musiciens lie doivent l'in-téresser guère,

Kt cependant, M. de l'ouquières est ,dans son genre , un « spécialiste »: c'est luque l'Echo de l'aris a choisi comme arbilnélans une» question de redingote.

tante , très grave. Et ici je ne p laisanteplus, li faut que chacun accomp lisse soidevoir , quel qu 'il soit , avec tout le sé-rieux t-t toute- lu conviction nécessairesM. de Fouquiéics. homme du monde, faitdans son livre et élans sa vit», soiï officed'homme du monde, office qui exi ge tintattention ertnstjuito et un effort soutenuJe Voudrais montrer quelle csl l' « ti t i l iU

ses tribunaux d arbitrage, M. -Millerandnous semble ne» proposer que eles pallia-tifs où il faut un remède énergique. Ensu séparant ele ce collaborateur très utile ,M. liriand a donc engagé sa politi querlnna le sens uii l'invitait son ilevo'u- il?gouvernant.

Tout compte feiit et notre op inion ex-primée sur les titres inégaux, mais che*aucun éminents, des nouveaux ministres,nous nous félicitons qfie trois portefeuil-les , eles p lus importants , restent enbonnes mains : guerre, marine, affaire'étrangères. M . Briand a voulu un cabinethomogène ; ou peut croire qu'il l'auraDes sacrifices qu 'il a faits à ce but , lesmoindre», à notre gré, sont ceux dutalent et du presti ge. Il en est un qu 'iln 'aurait elù jamais consentir. Pour atti-rer à lui les gens ele l'ancien bloc , comment s'est-il résigné à prendre pour acolyle le grand-maitre de la franc-maçon-nerie, apologiste eles Gches ?

Mort de Ma el AïninOn mande ele Mogador que Malo) Aïnin

est mort le 23 octobre ù Tiznif.On sc souvient du rôle important joui

liai- ce marabout élans les difficultés

Il n 'était pas élans l'Afrique musul-mane do marabout vivant qui p ût luiêtre comparé au point do vue de l'in-llui'iiee. Ses diei p le'S professaient pourlui uni' vénération sans limites.

Les autorités françaises, qui avaienti'U déjà à se plaindre des agissements deMa el Aïnin élans les régions limitrophesîle la Chfiouïa, craignaient ele plus quesus nombreux onfants (une trentaineenviron), nc s'établissent de façon àpouvoir entretenir l'hostilité dans l 'Adrari t fanatiser l'extrême sud élu Maroc et

La mort de Ma el Aïn in débarrasse laFrance d'un adversaire très dangereux.

Mort de M. CoremansM. Edouard Coremans, qui pendant

p lus de trente ans fut le leader llumin-,'ant à la Chambre belge, est décéop â.nvc.rs.C'était une ligure curieuse dc la poli-

ti que belge. II appartint longtemps à luiircsse. II se distingua par la violence dr

R fut. le chef du meeting anvereois oùil groupa les forces callioli ques flamin-'.mtes et antimilitaristes.

Lors eles débats sur la reprise éluCongo , M. .Coremans, dans un discourevirulent , qualilia le roi Léopold de « roi-.nthropophage ». Aux élections demièi-es,M. Coremans élut retirer sa candidaturede la list e catholique, à l.l suite d'inei-ilf-nts d'ordre financier, qui mirent leleader en fâcheuse posture . M. CoremansrtV'r.v.. ;* V,w»> I' I» s.ii\r-.».V».-nvi ' vi7r. mis.

La mort de MouromtzefLes journaux do Moscou attribuent la

mort do M. Mouromtzef , président de lapremière Douma , non à une apoplexieau cœur, mais à un empoisonnement;On sait que le défunt est mort dans unhôtel , bien qu 'il eût son logement cnville.

Le Parlement sud-africainLa cérémonie d'inauguration solen-

nelle élu premier Parlement ele l'Unionsud-africaine a eu liou hier vendredi àmidi à Capetown en présence élu due-- e tîle la duchesse ele Connaught, ele la prin-'e.- .e Patrie iaet ele lorelet ludvGlaels_i: _i e.

Le voyage de Haakon VIILe roi et la reine de Norvège et le

prince Olaf sont arrivés hier vendredi isla station ele Klaiiipinborg. lls ont reprisleur voyage peu après. La reino Maud

sociale », — pour employer le sot jar-gon ele cc temps — d'un « 'homme <lumonde ».

* *Nous vivons à une époque veille, ;

l'é poque de la soi-disant égalité démii"-irati qiie et du matérialisme pratiquele plus complet. Dans tous les métiers ,dans tous les domaines, ou no vise qu'àl'argent : les grands problèmes de ce,Éâge qui est l'inventeur des sciences « éco-nomiques e t sociales », se peuvent réduire

gros sous. Ajoutez à cela quo nous nesommes guère libres : quand on parletant de liberté, il y a des chances pouiquu cetle dernière n'existe pus ou dumoins soit fort malade. Entre l'éta-tisme niycleur et centralisateur, qui me-nace do détruire en les absorbant toutesles indiv idual i tés et toutes les différences,et l'anarchie, qui détruit la vie? sociale,mais d'une autre manière' , il devient elcp lus en p lus difficile de respirer. Et notrecivilisation s'écroule lentement élans labarbarie.

Ceci est , si l'on veut , dc la « hautephilosop hie ». Ju reviens à mon sujet :Combien honorables, parfois mémo hé-roïques , sont les quel ques hommes dont,l'activité n'a point pour but uni que élugagner de l'argent ! Il n 'y en a guère : On entrouve dcplusen p lus rarement nu me élansles professions dites « libérales u : le suc-cès esl tarifé ; ein sait , à l'aris ou it I '.IT -lin , combien il coftte ; lu roman cl' le

ut le prince Olaf so rendent en Angleterre]accompagnés île la ruine Alexiiiielra , elcla princesse Victoria d'Angleterre et éluprince Christophe do Grèce). Le roi Haa-kon se rund au château de Erûdènsborg.où se trouvent le roi el la reine eUDanemark;,

Nouvelles diversesLo Journal officiel do Lisbonne publie un

décret ordonnant la mise en vigueur immé-diate de la loi sur le divorce.

— Abd el Aiiz a échangé hier vendredi ,à Lisbonne, des visites avec les ministres dunouveau gouvernement portugais.

— Los forces d'Abdul Hamid diminuentrapidement. L'ex sultan no prend plus epiodo la nourriture liquide, et on croit sa finprochaine.

— On mande elo Constantinop le queNaoum pacha , ambassadeur de Turquie! àParis , sera rappelé.

— La Turquie a commanelê en Allemagnepour quatro millions do marks do nickel ,qui serviront à la frappe de nouvelles piècesdo vingt , dix ct cinq paras.

— l.e cbel d orcueslre et compositeurbien connu Landon Ronald vient d'êtrenommé directeur à l'école de musique duGuildhall , à Londres , qui est le p.».te officiellé plus recherché des musiciens anglais.

— Le Catholic TIcrr.ll do Calcutta (Indesanglaises) annonce que le gouvernementfrançais est cn train de négocier l'échangedo Chandernagor contre uuo concessionanglaise dans le voisinage ele Pondichêry.

— Un édit impérial chinois Iixe l'ouver-ture du Parlement composé de deux Cham-bres dans trois ans.

— Un édit impérial chinois publio unelécret d' expulsion des membres de Pékin dela Ligue pour l'institution du Parlement.

NOUVELLES RELIGIEUSES

1 _ messe ua 5aiat-.E-p.itLa messe du Sainl-Rspnt a été célébrée

hier matin vendredi , à Pari?, a Saint-Ocr-main-l'Auxerrois, sous la présidence do l'.-ir-chovêque de Paris , it l'occasion de la rentréedes cours et tribunaux. Un grand nombrod'avocats et quelques magistrats y assis-taient.

Nouveau délégué apostolique sa CaniâaLo Pape a nommé délégué apostolique au

Canada MgrStagni .acluellementarclievtqued'Aquila. Mgr Stagni fui , durant plusieursannées, général eic l'Ordre d__ Servîtes.

Echos de partoutNOUVEAUX MINISTRES FRANÇAIS

Voici linéiques renseignements sur lesnouveaux ministres etsou3-secrétairesd'i'la!du gouvernement français :

H. MAURICE FAURESénateur de la Drôme, depuis 1902.Est très lier de ressembler à Gambetta ,

et, depuis jeudi soir , trouve lui-même celleressemblance encore plus frappante.

H. KLOTZDéputé de la Somme, mais Parisien — el

le montre de toutes les façons.H. PU CCI!

Né en 1852, dans l'Aveyron, il représente ,depuis 1893, la ville de Paris comme con-seiller municipal ou député.

M. RAYNAUDCinquante ans. Député de la Charente

depuis 1006.N'entend , d'ailkucs, pis RcaudMiose ù

l'agriculture , dont il est devenu ministre ,ce qui le préservera des galles, si faciles àcommettre pour ceux qui veulent faire lesn-Alrnst-

31. THEODORE GIRARDSénateur de la Charente-Inférieure depuis

1895.Jouit, parmi ses collègues , d'uDc grando

réputation de jurisconsulte et d'orateur.H. J- ,\- ItlUASb

Ancien pharmacien , lauréat de l'Ecolesupérieure de p harmacie ct ex-interne deshôpitaux de Paris.

théâtre sont devenus des industries...C'est pour cela que je ne laisse pointd'admirer prolondétnent le prêtre, lnsoldat et 1' « homme du monde ». Oui :je suis réactionnaire et fossile à ce» point.Je Crois encore l'aristocrate nécessaire.J'entends celui qui sait remplir son rôlesocial el qui connait son elovoir. Car,pour êt re u n » aristocrate », il n 'est pussuffis ant d'avoir un titre ou une parti-cule , il n 'est pas suffisant de posséderune' mitimii.l.ili» em el'èlre un vaîsrur

la haute culture, le désintéressement , ledévouement, l'honneur , la « tenue », la« politesse'», ce que les Anglais nommentenfin la'-respectabilitij . Si vous nc possédezpas tout cela , vous pouvez être un par-venu, un hobereau , un snob, mais vousnu serez jamais, ni un gentilhomme, niun II honnête homme ».

Jadis , la profession d'un gentilhommeétait elo gouverner , dç gérer les àfîaifespiilili qui'S. Aujourd 'hui , qu 'il nc peutplus prétendre»au monopole de la togeet des armes, il lu i reste une autre mis-sion , tout aussi sérieuse : c'esl la missioncivilisatrice. Entre lus savants, les artis-tes, les écrivains et le peup le, il faut eltsintermédiaires ; pour que lus ielée's soientfécondes, il faut qu 'elle» soient aseimi-iérs et comme préparées avant d'êtremises en circulation. Or, c 'est ce que l'onappelle la « société » qui est l'intermé-diaire* ; c'est el le précisément qui prépareet ' qui assimile . Klle rivo , non pas l' art ,muis, tiyci- l'aide dc l'arl , le goût et) la

M. ANDIlf . L tn .VREUn jeune homme, quarauto ans à peine.

Conseiller municipal de Paris, do 189.*> .'<1900, et de 190. à 1910. Nomma députéd'Aix-en-rrovencc aux élections demaider-ivi«.

H. NOULEXSJoseph pour les intimes , s'appelle aussi

Eliacin. N'a que ip_arantc-six ans.Mal gré ses deux prénoms, est plein dc

distinction.M. CUIST ' I I A U

Originaire de l'ile de la Réunion , mais dcfamille bretonne.

M. LOUIS L A T F E R K EL'hommo des fiches... Trois Points ; c'est

tout.VILAINS HOMME S !

Cet été dernier , la reino-mèro d'Italie, cnvillégiature dans un pelit villago sicilien ,s'intéressait à une fillette rencontrée sur laroute , attentive aux ébatsdesonpetit Irère.La reino demanda ù l'enfant , qui tricotaiteléjà comme une granel'mère, de lui offrirunc paires dc bas pour sa félc.

Au jour dit , les bas étaient fails.L'enfant les déposa a la villa royale avec

un petit mot ingénument heureux. Lu reine,i son tour , de lui onvoyor uno paire de bas ,dont l'un était rempli do bonbons; l'autrecontenait un nombro coquet de p ièces d'or.Lo billet suivantétai t joint à l'envoi :

< Chère enfant, écris-moi quel bas l'a faitle p lus p laisir ? »

Le même jour , la reine recevait cettoréponse :¦s Chère madame la reine. ;'i cause des bas,j' ai cu bisn du chagrin ; mon père m'a priscelui des pièces d'or , mon fréro celui desbonbons I »

KflT OF LA FIN

Un cheminot français auquel un voyageurreprochait do crier trop mollement le nomdes gares lui lit cetle réponse :

— On vous en donnera des ténors û douzecents francs par an 1...

ConfédérationLa loi instituant la R. P.

La loi fédérale instituant la R. P. estlaite. On n'a pas encore, il est vrai ,discuté la motion Speiser ; mais les pro-moteurs de la réiorme électorale sontpressés. M. lvliiti , conseiller munici palsocialiste il Zurich , s'est mis à l'ouvrageet les Basler Nachrichten publient leprojet dc loi qui est sorti do ses médita-

La loi dit que chaque canton ct cha-que demi-canton forme un arrondisse-ment.

Les listes dc candidatures pourrontporter les noms des candidats à double,

Elles dovront êlre présentées par 15citoyens au moins.

L'n candidat ne pourra fi gurer surp lus d' une liste.

Des listes différentes pourront êtreaocouplées ct vaudront comme listecOTnmiine» .

Los listes porteront une étiquette deg'oupe ct un numéro d'ordre.

11 n'y aura de candidatures valable--quo celles qui figureront sui' une deslistes dé posées.

Le panachage est permis.Lcs blancs laissés dans unc liste valent

comme suffrages do liste.Lcs suffrages exprimés par le moyen

d'une liste sana étiquisUc valent commesuffrages nominaux , pourvu que le;noms figurent dans une des listes va-lables.

Pour l'établissement du quotient , hnombre des suffrages exprimés est divisapar lo nombro des mandats de l'arron-dissement, augmenté de 1.

Lorsque la première répartition n'epas épuisé le nombre des mandats dispo-nibles, on divise le total des suffrages dechaque liste par le nombro des mandatsqui lui ont déjà été attribués , augmenté

mode ; par lo goût et par la mode, elleimprime à chaque siècle, à chaque épo-que , son caractère particulier . Commeson rôle est moins de gagner de l'argentque d'en dépenser, ellc fait vivre.etprospérer toute une catégorie sociale eleproducteurs : ceux-là qui précisémentproduisent, du costume au tableau , dubibelot au mobilier et à la maison , CCS té-

vil, pour les générations futures, l' espritdes âges révolus. Enfin , chez ces • aristo-crates » et ces hommes élu monde , se con-serve lo trésor des traditions ct des cou-tumes , nécessaires autant que le o pro-grès « à la continuité normale îles peu-ples. On voit doue Je rôle utile qu 'ilspeuvent encore remplir , même dans nosmilieux les plus démocratiques.

Lç grand mérite du livre de M. Fou-quiéres esl elo nous inciter à faire cesréflexions. Lcs idées que cet uu vragerenferme, le goût qu'il révèle , le genrede vies qu 'il dévoile à nos veux n'ontpeut-être rion de très neuf, in elo trèspassionnant , ni même ele très " moderne »;en revanche, cm y sent une tradition quise développé, s'enrichit , livolue : on voit ,pour ainai eliiv, se dessiner le caractère'histori que.» d'un siècle ; on surprend lasociélé du ee siècle en p lein travpil civi-lisateur. Et n 'est-ce point rassurant pourl'aveni r de constater C[ui' , dans cet' ccivilisation même , il y aura , malgré tout ,encore une place « pour l'art , l'élégancee t la charité » '.'

G. »E IUï .NOI .D.¦- •. e"!-*. f t l / l t l f l

de 1. Le premier siège restante attribusera dévolu A la listo qui bécéficier, Tp lus fort quotient et ainsi de suite

En cas d'égalité des quotients , h nslilon t le oundiil.it en ballottage, a le (a "grand nombre de suffrages aura l'âïa7• asra.

Si une listo obtient p lus de s;è'.qu 'elle no porte do candidatates isièges surnuméraires seront atrribués ; °autrea groupes solon lo procédé«i-dnnsi- .SI eles membres du Consoil fédj-ral odu Conseil des Etats ou bien des tônètionnaircs fédéraux se trouvent losqu 'il., renoncent à leur nomination \\.seront remplacés par les premiers Lélus dc leur liste. A défaut do rernnl 'çants , leurs sièges seront attribués jd'autres groupes.

S'il n 'y a pas elo listo dau3 un arrondissemont , le; scrutin aura lieu d'nprèa isystème de la majorité relative.

Les remplacements en C4>*j$dqlégi*|a.turo so feront par promotion dos pre

"tniers non élus de chaque Ibte. A défautdo remp laçants , il y a lieu à élection.

Le système des liste g. accouplé,» ',, :apparaît élans co projet a été ima-i-,,'pour permettre , dans les grands cantoiudc» fairo des listes régionales, avec desnoms différents , mais présentés sous uniétiquette commune. Le total des si,.n .dévolus à la liste commune sera ensileréparti proportionnellement entre li.listes régionales.

CantonsBERNE

l i r . ï -.y. lo . S u r .:;. — M. Publié Joliatcuré do Movelier , est nommé curé el.»Courfaivre .

FL.UIU 'CM e- in i l f ï i ¦ i.. ;j i c H . — Le bud-get de la commune ele lîerno présente uae xcédent de dépenses de <_50j760 francs .Les impôts actuels, de 2 pour mille surla fortune ct dc 3% sur le revenu , sontmaintenus.

Pour la fe i i - u i o et l'enfant. -A llienue , une assemblée ù laquelle nulassisté environ 60 personnes , parmi |„s.quelles de nombreux représentants doautorités, a décidé à i'unani mité elo fond.;une association pour la protection dil'enfant et de la femme.

, GENEVEVa propos prêté A SX. I8.nt. _ - . —

Dans lo compto rendu d'uno réunion « _parti démocratique , le Journal de Centreavait prêté à M. Rut ty , conseiller natio-nal , le propos suivant : " Lo parti dira.),irat ique a pris jadis des opprimés soussa prateelion. -Mais il no permettrai ', pajque les opprimés d'hier devinssent liaoppresseurs do demain. »

Ce propos no pouvait s'-ippliquerqu'aux catholi ques, dont lr . parti démoerotique avait pris la défense depui.1S78 et qui l'avaient, en retour, soutenude leurs votes jusqu 'à la scission provoquée par la séparation.

Mais M. Rutty vient ele faire savoiiqu 'il n'a pas prononcé lea paroles que \,Journal ___ Genève lui a mis^s d;in.. Inbouche.

>. :¦ _ * i > i : i l < > -! C' .— Hier soir, le partidémocrati que (conservateur-libéral) aélaboré* sea listes de candiilalures ;.-Grand Conseil. M. Richard , député onConseil eles Etals , député au OrnaiConseil depuis une trentaines d'années,a décliné une réélection. M. Empeyta.président de l'Automobile Club suissoot M. Lucien do Candolle , qui représen-taient dans Io parti démocratique l'élé-ment anlicalholique le p lus accentué,n'ont pas accepté de réélection. Le grou-pe national, qui disparait et qui avaitelcux représentants dans le dernier (Iran!Conseil , aura deux de ses anciens députa

Publications nouvellesL'ÉTOILE D E S M A G E S , par Paul Boisson

1 vol. de Poèmes, à la BibliothèqueFiguière, 7, ruo Corneille , Paris, li fr. 50,L'Etoile des Marcs , ce sont les éuian.liûiià

poétiques d'une bel^e jeunesse éprise d'idéalet qui s'exprime sincèrement.

M. Boisson a l'âme religieuse. Telle piêc«,commo Supplication, est à coup sur digne dela signature du Verlaine de Sagesse, Telleautre , comme lo Credo et h Vierge, palp itad'une sensibilité exquise.

LA LUTTE , par Fénelon dc Bordeaux , arllre des championnats du monde. (1 voelç la Collection Les sports p»ur tous.Lausanne, librairie fayot ct O'. 1 valin-12, '-0 cent.Ce nouveau volume des Sports pour lotis,

quo la librairie Payot ot C" nous envoie,présente un inléict tout particulier , étanldoDoé le goût passionné qu 'ont nos popu lations pour le sport de la lutte , notre Sportnational par cxcelleuce, dans lequel notrepays a produit de nombreux champions oumonde. Lcs amateurs trouvèrent dans colopuscule un historique et une théorie de lalutteaveclecodeet lesrèglenienlsdesniatwi-ct des championnats. Puis , un corapl'mont dei ces matières essentielles, de pré-cieuses observations sur la lutte au point eievue do la elé.onse personnelle , sur l'entraî-nement des lutteurs , sur le choix d' un pro-fesseur, sur la lutte en tant que spei'luo .efn .àin,-t»\A.f. Ajoutonsqu« co jol i P*'1' v'"bune de 120 pages, et ','• photograp hie.! nacoûte comme les précédents que SO contuM»

sur la lista démocratique r Al M. d o Mou ronet Fulpius.j,»* préoccupations ferroviaire*,„ Nous avons tenu nos lecteurs au cou-rant eles faits nouveaux do la politi queferroviaire genevoise. Lo Journal de Ge-nève résume son op inion en ces termes

a Au point de vue économique commeau point ele vue national , le rachat dela gare s 'impose ù bref délai . 11 consti-tuera la première étape de Yuiuéliorulionde notre système ferroviaire et ache-minera it la réalisation du raccorderne-ntet de la Faucille , auxquels il ne manqueque l'assentiment du gouvernement fran-çais, puisque le Conseil fédéral a déjàdonné lc sien dans la convention deBerne. »

A quoi le Genevois répond :« Le rachat d'abord , exp lique le Jour-

nal de Genève, air il acheminera à la réa-lisation du raccordement. Cette thèseest celle elo M. Aelor, mais elle s'achoppeau fait brutal sur lequel a insisté M.Henri Fazy : Les C. F. F. nc veulent pasdu raccordement. Est-ce un moyen del'obtenir aisément que de les installeren maitres à la gare de Genève ?

« Quant aux sti pulations de la Con-vention de Berne relatives à la Faucille ,c'est — qu 'on nous passe le mot — dcl'eau bénite do cour. 11 est clair que sila France était décidée à faire la Faucille,nous n'aurions aucune espèce d'ine-uié-lude quant au raccordement.

« Mais aujourd'hui , la situation estautre. La Contédération , en laissant im-prudemment introduire dans la Conven-tion un article 7 qui prévoit le double-ment de la voie Saint-Maurice-Saint-Gingolph (si la France double elle-mêmela ligne de la rive savoisienne du Léman)a menacé Genève, d'isolement. La Con-vention prévoit , à l'ouest de la Suisse,deux voies d'accès au Simplon : l'unepar Vallorbe et Lausanne, l'autre paiBellegarde el Annemasse. Cela n 'a pasd'importance au sentiment ele M. Aelor .

« Mais aveugles que vous êtes 1 Etantdonné le refus de la France de premlr .aucun engagement de date pour l'exé-cution de la Faucille, ne voyez-vous pasque le seul moyen que nous ayons d'incli-ner nos voisins à cette solution , c'estd'effectuer le raccordement, amorce évi-dente au percement du Jura ? Quel pro-jet caresse la France ? Ello voudraitpercer le Mont-Blanc. Or, une ligne Paris-Mont-Blanc n'apparaît rationnelle qu 'àdeux conditions : percement de la Fau-cille, raccordement des gares à Genève.,

Le conflit horloger du Jura(Dô not .e corr__pond_nl j>ailie _ !ier)

Porrenlruy, 4 novembre.Où en sommes-nous ? Telle est la

question quo se posent depuis quel quesjours toutes les personnes qui se préoc-cupent de eette très grave affaire elesLonginos , que nous avons présentée der-nièrement aux lecteurs ele la Liberté.Un espoir d'entente a lui ces j ours-ci,et l'on so demande s'il n 'y a pas eu mi-rage. Cependant; ce. commencement elodétente qui s'était signalé avait, eroyoos-nous , agi déjà heureusement sur le moraldes belligérants. Tout lo monde se elé-rlarait satisfait do ce que la paix p ûtenfin régner à nouveau dans le mondeindustriel jurassien et neuchâtelois.

Les optimistes ont eu tort. Uno assem-blée ouvrière vient de tromper cruelle-ment l'attente de ceux qui jugent néfastecette longne crise qui mine notro indus-trie horlogère. La situation est doncrestée stationnaire. Lcs ouvriers d' unepart , les patrons de l'autre couchent surleurs positions. Mais il ne faut pas ou-blier que lu quinzaine donnée par le_patrons aux ouvriers des syndicatss'achève, dans los fabri ques affiliée» àl'association patronale , lo 5 novembre ,donc demain , ct, le samedi suivant , dansun grand nombre d'autres usines.

Tout a ûlé tenté , semble-t-il, pouiarriver à une conciliation entre ouvriersel patrons avant lu délai fatal et la misee-n action ele cette machine de guerre :le lock-out. Certaines personnalités in-fluentes ont fait preuve d'un réel dé-vouement à l'intérêt publie.

On ne doit pas se dissimuler 1 étatd'énorvement dans lequel vit notremonde ouvrier. Cette excitation est biencompréhensible chez les syndiqués desdiverses localités industrielles du cantonele Neuchâtel et du Jura bernois , quitombent sous Je coup ûu JocJs-out , depar l'entente intervenue entre les pa-trons. Le syndicat des fabriques n'estrien moins qu'une alliance défensivedont l'action frappe des travailleurs quine sont pour rien dans le conllit initial :la grève des Longinos , à Saint-Imier.Quant à la population horlogère de cettedernière localité, elle semble absolumentégarée. Son effervescence est inouïe *, etles craintes , au sujet de ce qui pourraitarriver, sont fonelées.

Dans les tentatives de conciliationfaites cette semaine, on constate undésir d'apaisement de part et d'autre.Ue bon vouloir de beaucoup d'intéressésdea deux camps a toutefois été contre-carré »-par les décisions do l'assembléegénérale des ouvriers eles Longines.

Mardi ,,.à La Chaux-de-Fonds, a culieu une contérence de conciliation entredélégués patronaux et ouvriers, sous laprésidence de M. Calame-Colin , conseillernational. Les nouvelles propositions d'ar-

rangement , du côlé patronal, étaient lessuivantes. La liberté patronale ct laliberté syndicale ou d'association desouvriers sont pleinement reconnues etrespectées. Les sept ouvriers des Lon-gines, cause du conllit actuel , continue-ront à travailler dans les conditions deleur engagement! La reprise du travailse fera aux condilions ci-après : le per-sonnel en grève actuellement sera riien-gage. ; toutefois lu direction des Longinesse réserve de répondre négativement àla demande de réengagement ele dix ou-vriers dont les noms seront communiquésau comité» central. 11 y a «eu de rappelerque la reprise du travail devait avoirlieu pour tous les autres ouvriers , en-viron un millier, immédiatement. La di-reclion dc Saint-Imier ne s'opposait pasù ce épie les dix ouvriers congédiés soientengagés dans d'autres labri ques du syn-dicat patronal.

Dc leur côté, les grévistes posaient lesconditions suivantes. La fédération deaouvriers horloger s renonce ù ses exigences,envers les sept ouvriers des Longines ,cause élu conflit, pour uno durée do sixmois. La fabrique de Saint-Imier repren-dra tous scs ouvriers sans aucune excep-tion.

Les délibérations qui eurent lieu surces bases aboutirent à une rupture despourparlers.

Cependant, mercredi après midi , uneentrevue eut encore lieu entre la direc-tion des Longines et une délégation ou-vrière. La discussion se fit sur les basessuivantes. Les tractations devaient êtn-rinterrompues jusqu'au 15 janvier 1011;à ce moment, les esprits étant calmés,on reprendrait les négociations. Les septouvriers spéeialistes continueraient à tra-vailler dans les conditions de leur enga-gement. Le réengagement des ouvriersdes Longines serait à traiter entre lesyndicat patronal et les comités ouvriers.

Ces propositions, arrêtées entre la di-rection et les délégués ouvriers, n'ontpas été acceptées par l'assemblée desgrévistes tenue le lendemain à Saint-Imier. Personne ne s'attendait à ce coupde théâtre ; car , en définitive, des con-cessions étaient intervenues de part etd'autre.

11 y a là , on le reconnaîtra , quel quechose d'anormal et de profondémentinquiétant.

Devant l'échec des négociations, MM,Locher, préfet ele Courtelary, ct Jacot ,vice-président du tribunal de ce districtprirent l' initiative d'une nouvelle assem-blée de délégués qui aura lieu demairsamedi.

La décision elc lock-out demeure donc.Un granel nombre d'ouvriers — tous le:svndieiués — vont se voir congéeliés deleurs usines, bt. une fois dans la rueque vont-ils faire ? L'avenir donneraune réponse à cette question qui ne laissepas d'être angoissante.

Espérons encore cependant qu 'une en-tente ne sc fera plus attendre , car il estinhumain d'admettre qu 'il soit possiblede prolonger la situation actuelle ct dtl'aggraver même en forçant au chômagequel ques milliers d'ouvriers dont l'énormemajorité ne demande qu 'à travailler.

FAITS DIVERS

ÉTRANGERI.e-s méfaits de la fondre. — I.a fou-

dre est tombéo le jour do laToussaint , mardiaprès midi , sur la tourde l'églisodoSchoolen[ Belgique). Après avoir tordu lc paratonnerreelle est entrée dans l'église et a éclaté avecle bruit d'un coup de canon, au-dessus ducatafal que.

Cela est arrivé pendant les vêpres desmort* , alors que l'église était comble.

Ce fut un sauve-qui-peut généaal .

I.}--» . î iusc . — A Rocksprings (Texas ,Etats-Unis), le Mexicain Rodriguez ayanlavoué te meurtre ele la femme d'un fermier ,la foulo a enfoncé la porte de la prison et abrûlé vif lîodriirucz.

Je n'en ai pas envie est une exclamationsouvent entendue de personnes rassasiéesdu Cacao à l'avoine. Dans cc cas, nousrecommandons instamment un essai avecle Cacao Stanley de Villars , une combi-naison de cacao et de bananes, ceci uonseulement à cause de la supériorité desa valeur nutritive et digestive scienti-fiquement établie , mais encore pour sasaveur plus agréable et son action plusbienfaisante.

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Revue financièreLes Etats-Unis viennent de remporter

un succès financier en Chine. En i l 'n t ,un décret imp érial publié à Pékin sanc-tionne k conclusion de l'emprunt chinoisdo 50 millions de dollars , soit 250 mil-lions de francs, de type 5 %, rembour-sable en 45 an», pris a 95 % et émis à100 50.

Les journaux américains ne sont paspeu fiers de co résultat. « l'our la pre-miéro lois, dit lo New-York Herald, laChine peut conclure un emprunt impor-tant à des conditions raisonnables. Dcleur côté, ajoute-t-il , IM Etats-Unis netont pas moins satisfaits d'un événe-ment qui accroîtra énormément leurinlluence en Chine et qui montre auxCélestes avec quelle Sincérité* et quelempressement les Américains les aidentdans leur œuvro de relèvement. •

11 n'y a que les Anglais qui puissentno pas trouver très touchant de si noblessentiments. Il y a cependant une petiloobservation qui pourrait être notée ;c'est que près de la moitié de cet em-prunt, soit 1,890,000 livres sterling, aété prise par I s Banques allemandesformées en syndicat sous la direction dela Deutsch Asiatische Bank.

L'emprunt , très bien garanti , d'ail-leurs , par diverses recettes douanières , aété souscrit en un tour de maia. Quoiqu 'on cn dise, il y a de l'argent eu Alle-magne !

La Républi que du Chili garantit unemprunt do 25.C00 obligations 5 % orde 500 fr. , souscrit au cour» de 475 patla O0 du chemin de fer de l'Est-Centralchilien , au capital de G millions. C'est kBanco di Roma , avec la So-.icté marseil-laise à Paris et la Lloy dsbank , à Londres ,qui émettent cet emprunt.

Le bilan de la Banque de Franco pré-sente, pour lc porte feuille commercial , uneaugmentation de 137 millions ; celui denotre Banque nationale , une augmenta-tion de 20 Yi millions en pap ier suisse,de 2 Y» millions cn devises étrangères etde 4 millions en avances sur nantisse-ment, cc qui prouve que lorsque lesbesoins sont là ce n 'est pas l'élévationdu taux qui arrête les emprunteurs.Tous ces derniers jours l'ensemble desvaleurs a été ferme; la rente française estmontée de 25 centimes.

Les actions Procédés Paul Girod bais-sent chaque lois qu'une bonne nouvelleest donnée à leur sujet. Les ventes dé-passent ù fin oetobre 6 millions de francs,taudis que l'eanée dernière elles attei-gnaient à peine 5 million» pour tou tel'année. Toutes les expériences ontréussi. Sans doute les prix des marchan-dises ont baissé ct le résultat final estencore indécis, en raison du fait que 8 à10 millions de capitaux engagés dansl'entreprise (Usines Saint-Gervais, Acié-rie) n'ont travaillé que pendant six ousept mois ; mais l'année prochaine toutsera en pleine activité.

Les gros porteurs, au courant de cequi se passe t t des espoirs permis , con-servent leurs litres, tandis que les petitsprennent peur , et mal conseillés par desfinanciers ou agents de change non inté-ressés à l'affaire , perdent patience etvendent au mieux. Ils seront les premiersà racheter lorsqu. la valeur remontera.

Les spéculateurs de Bourso sont extrê-mement impressionnables. Voyez parexemple les porteurs des actions de lagrande entreprise Siemens et Halske, deBerliu. Lo Conseil déclare qu 'un divi-dende de 12 %, égal à celui de l'annéedernière , sera distribue pour 1 exercicefinissant le 31 juillet. Cotto déclarationa déçu les actionnaires, qui s'attenelaieotÔ. une augmentation d'au moins 1 %,Aussitôt on vend les actions avec unrbaisse de 5 %. Peut-on être plus dilliCilo ?

On a dit si souvent eux financier-français que l.s prêts qu 'ils accordentaux Etats étrangers sont utilisés conlreleur propre inlluence, qu'ils commencentà devenir cxti ornement pointilleux etexigeants. On connaît les conditionsdraconiennes mises ù l'emprunt turc,qui ont finalement décidé lo gouverne-ment ottoman ù s'adresser à Berlin.

Aujourd'bui , la finance française criti-que vivement, par l'organe At l'AgenceFournier, lo placement en France desobligations du Crédit foncier do Bucnos-Ayres , sous les auspices do la Banquecommerciale do Bâle. Oa reconnaît quele p lacement est bon , mais on marquedu dépit do voir que le mérite du prêt,aux yeux des emprunteurs, reviendraaux Banques suisses, bien quo l'argentsoit tiré des bas de laine français.

En so montrant trop difficiles deprime abord et eu paraissant sc désinté-resser do l'opération , les Français ontautorisé les Argentins à fredonner l'airpopulairo :

E tu no cure di mc,/_ no curare di te.

Bonjour, mon cher !Avez-vous déjà pris votre Cacaoâ l'avoine do Cassel? Jo neconnais pas de déjeuner plusagréable ct fortifiant en mémotemps. Lo véritable ne so vendqu'en boites do carton bleues ,portant une. ruche d'abeilles etcontenant 27 cubes, 4 fr. 150.

NOUVELLES DE LA WML'entrtvae de Polsiata

Paris, 5 novembre.Sp. —On mande de Saint Pétersbourg

au Matin :Le ministre de Russie a déclaré qu 'il

ne fallait pas que l'opinion publi que , enFrance et en Angleterre , se méprit surla signification de l'entrevue de Guil-laume 11 et du tsar.

La Russie est liée moins étroitementavec l'A'Iemagne qu 'avec la France.Nicolas 11 est partisan de la triple en-tente et un ami fervent de la paix. U l'aprouvé lors de la criss des Balkans, quimil la paix cn danger. Aujourd'hui, toutdanger dc dissension parait écarté.

Lo ministre no croit pas que le prin-tem ps prochain verra naitre eles diiiculte.scn Orient. C'est cn vue d'une détent"nécessaire que Nicolas II s'est décidé àl'entrevue de Potsdam , pour déf endrepacifiquement les intérêts de la Russieet aider les autres nations à défendre lesleurs et pour rendre plus faciles les pour-parlers au sujet des affaires d'Orient.

Potsdam, 5 novembre.L'empereur Guillaume a reçu hier soir

vendredi lc secrétaire d'Etat russe Sas-sonow , le tsar, le chancelier de l'empire ttle secrétaire d'Etat de Kidcrlen-Wa-chter. Pendant le diaer, les souverainsont portA arnicateme'nt leur santé réci-proque. Puis ils ont tenu cercle.

Le ministère BriandParis, 4 novembre.

Le prochain conseil de cabiaet auralieu lundi matin.

Cclli-ion 08 sons-mar insToulon , 5 novembre.

Ua abordage a eu lieu entre les sous-marins Alose et Aborite pendant qu 'ilsétui-mt en p longée. L'Alose s'écartentdu champ de tir rencontra l'Aborite parl'avant et défonça soa bri??»e lames ; p lu-sieurs tôles sont défoncé* .-' , mais peugravement. Lcs sons-marins purent regagoer séparément leur mouillage sansremorquage. Ils seront visités aujour-d'hui et les réparations commencerontd'urgence.

Dirig. ible anglaisIssy-les-Moulineaux, 5 novembre.

A minuit , aucune nouvelle du dirigea-ble City of Cardiff, qui , parti d' Angle-terre hier , devait arriver à bay, pré-Paris , vers 11 Yi n - du soir. On craintque le pilote , M. VVillows, qui ne connaîtnullement la région, ne se soit égaré. Unmandataire de l'aéronaute est venu damla soirée à Issy dimander â l'autoritémilitaire le concours de 10 soldats pouraider éventuellement à l'atterrissage dudirigeable, ce qui lui a été accordé. 11 aensuite cherché à se procurer du conibu»tible pour allumer des feux destinés àguider M. Willows , mais n 'a pu entrouver.

F-.h1 .4nc de btllons militairesLondres, ô novembre.

Le Morning Post dit que M. llaldane ,ministre de la guerre , a visité hier ven-dredi la fabri que dc ballous militaires deI-'arnboroug h. Il a fait un vol de ving'minutes à bord du diri geable anglaisBcta. 11 a examiné avec intérêt leClément-Boyard dont les particularitéslui ont été exp liquées par M. Guillot.

Les mineu r s anglaisLondres», 5 novembre,

I AI grave des mineurs du sud du Paysd-j Galles s'étend encore. Dans uneréunion tenue hier soir vendredi , 3000d'entre eux ont décidé de quitter letravail.

Tchèques et AllemandsPrague, 5 novembre.

Sp — Hier soir s'est tenue une réuniondes députés allemands de la Diète.M. Wolf a fait adopter une propositiondéclarant inacceptable , dans sa teneuraclu-Uc, le projet de loi sur la questiondes langues.

En conséquence, les membres alle-mands dc la commission do politi quenationale sont priés de faire des dém irch»s énergiques pour amener lo refus duprojel do loi sur les langues.

Le prince Alexandre de SerbieBelgrade , 5 novembre.

Selon un correspondant particulier,l'état du prince héritier s'est de nou-veau aggravé.

Uno conférence do médecins qui aduré unc heure et demie a eu lieu hier,vende, di. A 9 heures du soir , le bull-tindc santé officiel dit que lc princo a passéune journée tranquille.

Aa Sobranié bulgareSofia , 5 novembre.

Sp. — Au cours des débats de laCbambre des députés bulgares, le chefnationaliste Guéchof s'est élevé contreune politi que inutilement agressive àl'égard de la Turquie , étant donnée) sur-tout la situation difficile do la Macé-doine.

Le chef des progressistes, M. Danef , nexposé ensuite la poli t i que correcte etamicale de la Bulgarie envers la Turquie-11 ne croit pas qu 'une entente turco-roDxnaJnO sous formo do coin eut ion soit

probable ; mais un rapprochement entreles deux nations est assuré ; il dit esp érerque la Bul garie continuera à se montrercorrecte soit envers la Roumanie, soitenvers la Turquie.

Admioistrallon gncaoeLondres, 5 novembre.

On mande d'Athènes au Morning Postque le premier miniitre a ordonné d'ou-vrir une enquête sur un déficit d'unmillion et demi de drachmes dans lessoldes militaires.

Aa ministère taieConstantinople, 6 novembre.

On annonce que le vali de Smyrne,Malmoud Moukhtar . s'est déclaré prêt àprendre le portefeuille de là marine.

L'tmprant tareConstantinople, 5 novembre.

Sp. — Les négociations de l'empruntavec le groupe allemand progresent acti-vement.

11 a él é convenu qua l'opération porterasur six millions de livres turques nomi-nalement et non sur 11. Le groupe alle-mand fera sous forme de bons du Trésordes avances successives à un intérêt de*• Vi % jusqu'à concurrence du montantréel de l'emprunt qu'on émettra ultérieu-rement. Le groupe demande que les bonidu Trésor viennent à l'échéance dansl'année ou dans dix-huit mois. Legouvernement ottoman désapprouve l'é-chéance trop lointaine el craint que legroupe ne retarde l'émission jusqu 'audernier moment , de feçon à toucher l'in-térêt de 5 }-> % le p lu» longtemps possi-ble.

En même temps que le contrat , d'avanceon signera ie contrat d'emprunt à l'in-térêt de 4 %, que le groupa allemandémettra quand il voudra , mais avantl'échéance des bons du Trésor.

Les ministres se sont réun'is hier ven-dredi, après midi, chez le grand- vizir pourdiscuter la question de l' emprunt.Le feu à l'exposition de Braxelles

Bruxelles, S novembre.Un incendie s'est, déclaré à Bruxelle?-

Kermesse, à l'exposition. Le feu a puêtre rapidement circonscrit. Il était4 h. 35 hier soir vendredi quand lesgardiens aperçurent que le feu avait pris.L*s pompiers do Bruxelles, accourusimmédiatement, purents. rendre maîtresdu feu. Les pomp iers de la section anglai-se avec leur pompe à vapeur prêtèrentleurs concours. L'incendie a été éteintapré» 15 minutes de tra vail.Trois débitsde hoissons ont été» détruits.

La baronne Vau ghanParis, 5 novembre.

Suivant le Journal, le bruit couraithier soir vendredi que la baronne Vaug-han , mariée lécemm.nt, était sur le pointd' intenter une demande en divorce. Laséparation serait déj a effective. Le Journaln 'a pas pu avoir confirmation de cobruit.

TempêtesReims, -J novembre.

Des temp êtes viol .iites ont fait rage,pendant touto la nuit dernière et lamatinée d'aujourd'hui , sur la ré gion. Lcsp luies torrentielles continuent. La Marnemonte rapidement.

Sundsvali (Suède), S novembre.Lu dernière tempête eic neige a causé

des dégâts considérables dans le» in.tal-lalions du télégraphe tt du tc lcp be>ne.Sur une seule ligne, plus de cent poteauxtélégrap hi ques uni été renversés.

Ea PerseLondres, o novembre.

Une note officieuse élit que le ministredo Perse à Londres a protesté formelle-ment contre le traitement iotligé auministre des affaires étrangères persanpar les légations d'Angleterre et deRussie qui prescrivirent à leurs dômes*tiques de ne pus sortir de chez le minis-tre sans qu'il leur tût remis lo comptedes arriérés de la pension du Schah. Onassure que le Foreiga Oifico attend deconnaître les détuils de l' incident avantde répondre.

Téliéran, 5 novembre.La situation à Cuirez continue à être

criti que. Le gouvernement a autorisé laproolamstion de l'état de siège.

DaQs la golle PersiqueLondres, -j novembre.

La Bombay-Gaulle avait annonce quelc croiseur britannique Proserp inc avaitdébarqué un détachement de marins àLinga. Elle ajoutait qu'une collision a culieu avec les indigènes ct que le com-mandant et plusieurs marins du naviroseraient blessés.

Une not8 communiquée aux journauxde Londres dit que le combat signaledans lo golfe Persique est officiellementconfirmé. Le croiseur Proserpinc a débar-qué près de Clmbar un détachement de60 hommes pour emp êcher la contre-bande d»-s armes. Lc commandant duProstrp ine et uu cap itaine de l'armée desIndes ont été ble.sés légèrement dansl'engagement qui s'est produit. Le Pro-serpinc a débarqué ensuite un détache-ment plus considérable.

ERE HEURELe pro-dent da Brésil

Rio-de-Janeiro, 5 novembre.Sp. — A propos de la prochaine trans-

mission des pouvoirs présidentiels , lesjournaux récapitulent les actes politi-ques du M. Nilho Peçanha, présidentsortant de charge. Ils montrent quecette présidence fut la plus prospère dela république brésilienne; ils rappellent ,notamment, l'institution de l'enseigne-ment professionnel et agricole, la créa-tion dc nouvelles cultures, le rachat del'emprunt extérieur.

Explosion de grisonKew- York , 5 novembre,

A la suite d 'une exp losion terrible âYolando (Alabama), une centaine demineurs ont été ensevelis dans unegalerie. On craint qu 'il n'y ait de nom-breux morts.

Chambres fédéralesBerne , 5 novembre.

Le» Chambres fédérales ont clos lasession ce matin, après que le Conseilnational eut voté un crédit de 3,436,000francs pour la construction de l'hôteldes postes de Saint-Gall.

Sommaire des RevuesLa livraison d'octobre de la Revue mili-

taire suisse coatient : Les manœuvres duome corps d'armée, par le colonel CamilleFavre. — Le régiment d'infanterie dana lesrèglements étrangers, par le lieutenant-colonel F. Feyler. — Le shrapnel brisant Ehr-bardt-van Essen et l'obi* .-shrapnel Krupp.

M. G. N. Tricocne. — (..ironiques suissefrançaise , hollandaise, portugaise. — Informations. — Bibliograp hie.

COTE DES VALEURS% 0-... ,.ï '. .v?;.-,

cr™ ttsuii8 dlH. Conféd., 190» 81 25 8'. 508 H Conféd. Séria A.-K. 91 .0 9i 503 Fribourg, Etat, 1892 415— 414 —8 > • 1903 410 — 409 —BU ¦ 1 1899 461 — 460 —4 • B^ dln. 1907 481 — 480 —3 Y% Valais 1898 465 _ . B » 18.6 520 —3 y. Tessin 1893 90 — 89 —3 Empire allemand 83 — 82 504 Rente française 97 37 97 158 */« Rente italienne 101 —4 » or Autriche 97 25 97 —3 Y. Soc. Navigat.N.-Jt 99 50

3 % Frib.. Viue, 1890 Etat 92 — 913 y. » > 1892 gai 91 — 908 •/, 1 • 1902 96 — 954 > » 1909 507 — 5038 y, BulU » l™ h*fp, 894 a • 189«* 97 — 934 Commune de Broc 9S — •—k Lasuseuine 1903 100 50 100ï Banque d'Etat, 1895 63 — 608 */, Bsnejue bvp., Suisse H. 92 — 914 % Banque hyp. suisse 100 — 9G8 V, Caisse hyp. frib., P. 95 — 928 >/. » • ¦ iî , 95 — 928 •/« ¦ » » 8- 95 — 92 —4 • . • O. 9S 10 97 50_ • » 1909 a 510 — 509 —4 Bulle-Romont 1894 97 50 95 —4 yt Tram-*.. Fribourg 100 — 99 —4 y. Funic Neuv.-St-P. IOO — 99 —4 Vi Elec, Montbovon 100 — 99 —4 y. Procédés Paul Oirod 468 — 465 —4 Electrique de Bulls 96 — 4 Vi Brasserie du Cardinal 101 — 100 754 Vi Beauregard. av. hyp. 101 — 100 —4 VJ > uns hfp. 97 — 95 —

iCTlOMS

Banqu» nationale 500-ïSO 49., — WCaisse hyp., frib. 500 — 610 — 600Banq. cant. irib. 500 — 60O — V.CCréd. gruyé*. 500 — 610 — 60.

• » p.fond. 105 — 9.Créditagr.,Estav. 500 — 610 — W,Banq. Ep.etp. Est. 200 — 220Banq.pop. Gray. 200 — — — 3C?0Banq. pop. Glane 100 — 13CBulle-Romont 500 — 480 — 45.Tram. Fribourg SOO — 5tFun. Neuv.-St-P. 200 — 130Elect. Montbovon 500 — 505 — —Proc Paul Oirod 500 — 455 — 445 —Electrique. Bull» 205 —Condensât électr. 500 — 350 — Engr. -himieiues 300 — 500 — 450 —Fabr. mach., ord. 200 — 200 — 170 —Fah. mach., priv. 500 — 505 — 475 —Teint. Morat, priv. 250 — SOO —Choc. Cailler, jouis. — — 375 — 372 5CQiocola-3 Villa» 50 — 63 — 61 —Bras. Beauregard 500 — 637 —Clémentine privit 500 — 500 — Clémentine ordin. 300 — 300 — Papeterie Marlr 1000 — 10S5 — 1015 —L'Industrielle 10aVirrorie Semsales 500

LOTInom.

S C fonc. égypt ane, 327 — 325 —B » » nouv. 2.3 — 272 503 Cant. de Genève 102 50 102 25Frib., EUt 1860 49 — 47 25

• » 1902 12 — 11 —• Ville 1878 13 75 13 25• 1897 12 — 11 -

Com. __tb .89.diff. 50— 49 —ESCOMPTE orneo-t.

Banque nationale saisse i V: %% Changs ( - .•¦ • :¦ <<-i«-3 Paris 100 10 100 155 Londres 25 25 25 355 Allemag. 123 45 123 .55 Vi I« *die 99 75 99 S55 Belgique 99 70 99 805 Hollande 209 30 209 605 Vienne lt5 — 105 104 K Now-York S iS ¦' • S StS

FRIBOURGXes legs de Mgr Pellerin. — Pat

testament olograp he, eiëposé, ie 9 février1904, en l'étude da M. le notaire Hart-mann, à Fribourg, Mgr Pellerin , vicaire-général du diocèse et chanoine de lacollégiale de Saint-Nicolas , a fait ungrand nombre do legs p ies dont voici lesprincipaux : rn.A l'église catholique d'Assens 500A la paroisse catholique d'Assens 2Q00A la confrérie catholi que dts gar-

dons d'Assens 200 .Aux pauvres de la communo d'As-

sens 200 iA la caiîse des capitaux du Chapi-

tre de Saint-Xicolas, à Fribourg 3000A là société catholique de Payerne 6000 \Au Séminaire diocésain de Fri- - j

bourg : 31)00!Au couvent des RR. PP. Corde-

liers, à I 'ribourg» ¦ ¦ • 2QO\Au couvent.des Kl* . Pp. Capu-

cins, à Fribourg 200 jAir couvent des 'RR. PP. Capu-

cins, à Bulle '200 '[couvent-des RR. PP. Capu-

cins, a Romont 2C0Au couvent des RR. PP. Capu-

cins, au Landeron ' ¦ 200Au couvent des Ursulines. à Fri-

bourg 200Au couvent de la Visitation Sainte-

Marie , à Fribourg 2C0Au couvent de Montorge , à Fri-

bourg 200Au couventde la Maigrauge , à Fri-

bourg . 200Au couvent des Dominicaines, à

K .tavaver-lc-Lac 200Au couvent de la Fille-Dieu, près

Romont 20CAux Sœurs do la Providence, à

Fribourg 20CAux Sœurs du Bon-Secours, à Fri-

bourg 20C,-V la société des crèches catholi-

ques, à Fribourg 200?\ l'asile de Beauregard , à Fribourg 200A l'Œuvre de la propagation de la

foi 200?_ l'Œuvre de la S'-*-Enfanco 200?\ l'Œuvre des Missions Inté-

rieures 200\ l'Œuvre de la société Saint-

Joseph pour les sourds-muets,à Gruyères 200

V l'Œuvre du denier do St-Pierre 200

Arntlcinln. — Les éludiants del'Université ont composé cemme suit lecomité de l'Academia pour le semestred'hiver :

Président, M. Paul Bondallaz, étudiantcn droit ; vice-président, M. AlbertBurdel , étudient en scienc s ; secrétaire',M. Ottaviano-Armando Koch , étudianten droit.

ï i i K i t i u t . agricole de Pérolles.— Cet établissement a effectué hier "uneexcellente rentrée; près de S0 élève ssuivent les cours d'agriculture ct de lai-terie. Toutes les p laces sont occup ées.

-.. .«.liions, — M. Charles dc Dies-bach , de I'ribourg, a passé avec succé»les épreuves préliminaires pour l'obten-tion du diplôme à la section de construc-tion mécanierue de l'Ecole pol ytechni quefédérale dc Zurich.

N o i r e - o récréative* — Nous rappe-lons que le concert organisé par laCxcilia (chœur mixte de Saint-Jean),aura lien demain, dimanche, à 8 h. élusoir , dans la grande salle ele la Maisonouvrière de Saint-Maurice. Le concertEera agrémenté d'une partie théâtralecomportant unc p ièce désopilante, t^u 'onse» le dise.

3 Feuilleton de LA LIBERTE

fEa §obe de ïampar HENRY BORDEAUX

Le cloître qui entourait le châteaucommença de me réjouir par la puretéîle ses arceaux'où grimpaient )a cléma-ti te et la vigne librement.

— C'est tout ce qui reste de l'ancienneChartreuse. Elle fut abandonnée an eliv-Bepticmo siècle pour iiii autro monastèreplus considérable- et p lus sauvage, celuide Sainl-Hugon. La famille-des comtesi-'Alligny s'y installa. C'est le comte:actuel qui a vendu le domaine à M. Ccr-liay. J'étais déjà son régisseur. Il availperdu au jeu tout son argent, fl n 'aimaitrien tan t que jouer. C'était un excellenthomme.

— Oll'i'Sl-il devenu ?— 11 commande les quatre soldats un

prinee de.Monaco, et , n'ayant p lus unsou à perdre , il regarde les autres seruiner. C'est une occupation qui lo di-vertit. Cependant , j 'avais bien admi-nistré» ses propriétés. Mais -il n 'aimaitplus la terre.' Personne n'aime p lus làte'i-re.

Concert I. il on a relmaler. — Nomrecevons le progra&rriteHfci concert quedonnera mardi 13 novembre, à la sallede la Gtênatta, l'éminent pianisteEdouare! ..isi. r. IJ interpiéiera d 'abordde-s œuvres d ites dei clavecinistes: de-Rameau , Les Barricades, Le Tioloc-ehecet , do Couporin , Tambour in. Rappel desOiseau.»: et Les Cyclopcs ; ce fera ensuiteune SOnale di R .ethoveu, colle en lu bémol, eip. '_ <.* n , qu'on enlei-.i rarement ciqui , interprétée par Kisler, sera un vrairégal. Puis vient Schumann uvec (in-sulte de quatre morceaux; .-1« Soir, Dumla n'wt'l, /'.iliiicimitiuits et Fin du Chanson ; enfin , ce seront des couvres moder-nes français. -. quViua rareme nt l'occasiond'entendre surtout pa . un artiste tel queRisler : la fourrée fant asque et l'Idylle,de Chabrier , Y Ile Joyeuse et La SoiréedansGreitaSe, dé Debus_v et Y Elude en•orme iie mise, da Saint-SaênS.

C'est, on !¦_ - voit , un programme ma-gniftquo et qui ne manquera pns d 'atti-rer tous ceux qui s'occupent do musiqueà Fribourg; un ooncert de Risler est nonseulement una des p lus pures jouissancesartisti ques qui so puissent rêver, maisc est en même tempa une leçon d'inter-prétation pour tous les pianistes.

An théâtre ilo Fribonrg. — Les]afliobea annonîe-nt une pié.o de» Bataille :/-o vierge fd l r . C'est uue p ica immorale ;.nous lo disons pour que ceux qui seraient!tentes de86 rendre à cette représentation isachent ce qu'ils feront et qu 'ils cc puis-:sent pas se servir de l'excuse courante :i Je ne savais pas que la pièce serait siraide que ça. »

FO-te c u d -nullo den musiques— On sait que la première fète cantonale(les musiques fribourgeoises aura lieu éMomt. Un comité d'organisation s'estconstitué dans cetto ville pour préparer«tte manifestation. La date a été fixée ,après entente avec le comité cantonaldes musiques, au dimanche 21 mai 1911.M. Walther, directeur de la musique deMorat, a été nommé directeur des con-cours.

Un appel ya être adressé à tous lescorps de. musique du eanton ainsi qu'àceux des localités limitrophes de Vaud ,Neuchâtel et Berne.

cours <le Sarnarl tains- — Lesexercices du coûts dea Samaritains dulangue allemande ont régulièrement lieuau Lycée, les lundis «t vendredis, à8 % h. du soir. Les anciens membressont priés d'y assister.

tôlerie «le Xcucliâtcl. — Nouveaux lots sortis :

2000 fr. : N» «7.803.1000 fr. : N° 317,359.500 fr.: N« 20; 01,059: 94567

112,404 ; 352,.*. 12.

Matériel Kcolalre. — Au bureaitlu matériel scolaire se trouva en vente ,au prix de quinze centimes l'exemplaire ,le tableau synopti que des autorit és commurales, cantonales et fédérales à l'usage

fcctionncmcnt. Ce tableau est renduobligatoire p.u - la Direction de l'Instruc-tion publique élu canton do Fribourg.

\ o i i . e l l e - de la caserne* — Lestirs de combat de l'école de recrues doColombier auront lieu à Bevaix, les 10 etIfi novembre pour la lre et la 2me com-pagnies; à Yverdon, les 11 et 17 novem-bre pour la 3,ue compagnie.

La grande course de l'école aura lieudu 23 au 2!) novembre , dans 'le Juravaudois. Le colonel divisionnaire Galiff.inspectera le bataillon pendant la course

Lo contrôle d.s armes se km le 30no-vembre, le m-.tin à Colombier, le soir àYverdon. L'école sera licenciée le 3 dé-cembre.

arbre. Jo m'y suis tant promené avecmo 'fille quand elle' était gaminc-

Le souvenir de i-a lille , visiblement,l'obsédait. Désirait-il rue rappeler sabri l lante alliance ? (I parai .sait , je l'aidit , si dépourvu de snobisme' . Lorsquenotis fûmes dans les appartements , il m.désigna un portrait :

— Quand elle courait lu campagneavec moi, elle n'était ni si maigre ni sipâle. '

Je reconnue sa blondeur, l'épuisementù' un sang que la palette du pe'mtnn avait pus enrichi. Pans la -somptueusen-b'c'dê bal qui iVtri qiiait . elle sçmblailtoute g.-i :i'v de montrer ses bras , scsépaules minc-s que l'on devinait froides,où l'on elie -.-,-hait les granulations de I.ichair âe poule. 'Vn yeux ajbutaienl iieeUi». impression de malaise une impression do crainte , presque d'effroiUn instant je crus qu 'une sorle d' exfase fa rniilissnit' firnsî ¦ nt, l' iiv.-iw. i,iu.il. JU iiiinLv-iiii ainsi : ne i avais-jpas surprise presque tremblante on écottant l'air A'Amadis? Mieux regardoij 'attribuais son expression à la peur . -

tere maintenant insondable et que l'ar-tiste avait pénétré ou inconsciemmenttraduit . Elle évoquait ces infontes espa-gnoles dont l'ét iquette et les rha '-narnin...nnt é touf fe J.J jâincisc. Je hii 'rlcro>i».rhbientôt une autre" ressemblance.

Pour mnnifeslor iin-p.'»n-'*l'»M*.np-;fliie ,je demandai à rn.-..» guide :

Accident mortel. -?- Un jeunehofciné^d^-Clin^nr-es-les-I'orl-. LouisCrottaz , domestique chez M. Al phonseCrausaz , à Auboranges, de scendait hier,vendredi , un peu ' après midi, 'avec vnlourd chargement la route qui passe prèsdu l'orp helinat de cetto localité. Crottazne put sans doule pas faire fonctionne rsuilisamm'ent les freins d u . véhiculé , i tles chevaux s'emportèrent.

Le malh<nir_n_t ' domestique se préci-pita au devant de l'attelage, mais iltomba , et chevaux ct char lui passèrent«nr le corps . 11 fnt relevé dans.Un ttislo.tal ; 11 quelques minutes apièi il rendait'o dernier soupir.; : • i ¦

Louis Crottaz n 'avait que 18 ans.

Après Payer ne* A via tion. — Onnous , écrit les lignes suivantes, qui nousparaissent mériter quel que at tent ion :

Ceux qui ont dit que la conquête del'air mènerait immanquablement vt r<t-pidcincnt à lu paix universelle , que lesrelations entre peup les, grandement faci-litées par l'aviation , conduiraient promp-tenient au « Un jour nous serons tousfrères I », ceux-là ouvriraient dc grandsyeux s'il leur advenait d'aller , ces jours,ii l'avenir ou ù Avenches.

l-'u elfet , mis excellents voisins vau-dois sont en guerre depuis la célèbrejournée élu 23 octobre.

Payerne attribue h peu de succèssportif ele sa journée d'aviation aux noi-res machinations des Avencliois.

Ceux-ci protestent énerg iquement , af-firmant qu 'au temps ele Jules-César déjà,leur loyauté était connue ; qu 'ils n'en,peuvent mais , si Failloubaz est arrivé-un peu tardivement à Payerne et s'ilin» s 'est pas élevé trè-» h a u t ; que le co-mité ' d'organisation devait savoir qu 'ilfallait à Grandjean huit jours encore aitmoins pour mettre son appareil au pointqu 'il élevait savoir aussi que Cailler nevolerait que... peut-être, etc., etc.

Puis, renvoyant lu balle , les gensd'Avenches accusent les Paycrnois devouloir garder par devers eux les beauxdeniers que la foule a sacrifiés en ce jourmémorable sur l'autel de l'aviation ; ilsdéclarent qu 'on a l'intention do ne pasriemettrC la recette aux trois liommes-oiseaux , mais d'en consacrer la p lusgrosse part à diverses œuvres utiles del.-i cité de lîeilhe

ht tes l'ayernots de répliquer que . entous cas , ceux qui n 'ont pas volé n 'au-ront rien ! Quant nu ireste,- c'ost à veûr.

Voîl.à ee que nous avons entendu direen passant à Payerne .et â Avenches.

Le contingent de' spectateurs venusde Fribourg ayant contribué pour unepart assez considérable à - constituer lasomme en liti ge», nos bons amis et Confé-dérés vaudois des bords eie la Broyo nétrouveront pas déplacé que nous expri-mions notre op inion sur co cas original .

II y a dans cetto affaire trois intéressés :les organisateurs; les aviateurs e?t ... lesspectateurs, ee hon public qui, elc l'ariiunanime, « n 'en a pas eu pour son ar-gent ¦_ .

Si nos .renseignements sont- exarts,un contrat passé entre les organisateurset lo fondé de pouvoirs des trois avia-teurs statuait que ces derniers s'enga-geaient à volcr; — sans jeu de mot —¦le 23 octobre» , à Paverne, et efu 'ils rece-vraient pour honoraires le produit net(tous frais d'organisation lléduils) rie;entrées, moins le 10 <•¦'„ qui serait al tr i-hué à des œuvres , charitables de la ville

L'un des aviateurs ayant exécutequelques vols, et les autres ayant étéempêchés eh- s'élever pour eles raison»indépendantes elo leur volonté mais quelo comité aurait pu prévoir, commen!devra sa résoudre le problème do la ré-

Uu simpliste proposerait celle solition : Déduire les frais d'organisationsoustraire le 10 %- ù u suide pour di

— On nc sait pas.Le ton de la ré ponse fut si douloureux

qu 'instantanément jo rapprochai cetteénigme dc celle du portrait. Cependantje dénichai dans un coin assez mal éclairé— et je me hâtai ele réclamer p lus dcjour — le petit tableau i ta l ien auquelJe régisseur avait fait allusion. C'é ta i tune Annonciation, d'un, coloris un peuassombri, mais étonnamment délicat, fa-cile à attribuer à l'école du Vinci. Lesujet était traité à la manière ele l 'Annan-ciulion des Ollices , ù Florence, où l'ona voulu retrouver la marque du maitre.L'ange .vient do s'acquitter du messagedont il est-chargé : il a déjà parié et ilmet un genou-en terro devant In futuremère de Dieu. Ah ! quo-ci'llo-ci est émou-vante dans sa surprjse,., dans sa modestie

sur la poitrine, comme pour contenir soncceur qui va sauter . Elle r.e peut pasrefuse r un si grand honneur, muis elles'en trouve indi gne,' ellc est"heureuse ttsuccombe sous le poids ele l'amour divin,elle offre au Dieu qu 'elle va porter saSouffrance à venir. - -''Je demeurai longtemps fort troublé

par une_ oeuvre aussi achevée et, commeMarie , pleino de grâce». Puis un rappro-rhe-m-nt s'opéra dans mon esprit. Levi.wgfl de M1*"-- C.nta*', ¦ iiieciïtestat-Jc-ment, rappelait cet émoi , celle gaucheriemodeste." Devant le peintre ancien ,- elleaurait rm poser nour le nersonnacre de

bonnes œuvres ; verser à I aviateur quin volé sa part ele la recette, soil uii . tiersélu reste ; a t t r ibuer une légère mais équi-table indemnité aux doux .aviateurs...epii ont bieli voulu amener 1< urs appa-reils.; enlin , guider le solde en caisse.

Car ce solde appartient évidemmentau public-spectateur : il constitue lV qui-valei.il elo la- partie du spectacle -dontles hôtes de Payerne o.nl été frustrés!Dans l'impossibilité do rendre cet argent ,il conviendrait, croyons-nous, ele le lais-ser à sa elestinalioii première, c'est-à-direà-I aviation.

(Qu 'on on fasse un prix- pour Stimule!les progrôS_.dç l'aviation suisse, qui esttrès en retard et a graiideiiient besoin¦l'être encouragée.

Quel qu 'un que nous croyons bien ren-seigné . nous a allirmé qu 'il y avait eu12,000 billets vendus û Payerne, Entail lant sur ce chiffre, il y .aurait en caisseun reli quat ele 50Q0 francs

Celle- somme pourrait vire attribuée*>u premier aviateur suisse-, em résidantiepuis au mo ins six mois en Suisse, qui

ferait , par exemple, le trajet Avcnches-l'orlalbaii-Ciilombier (l'ianeyse), ou en-core, le trajet Aveiiclies-Payi'i-ne-Esta-vayer-Ceilombier (Planeyse).

Le premier trajet exigerait- , pour unbon aéroplaie, moins do vingt minutes,et le second nmins ele quarante-cinq mi-nutes. Un vol de cette eluri-e est choserçlatjvement facile à l'heure actuelle.

Le comité d'organisation de Payernesatisferait le public déçu et ferait uneo'uvre patriotique -m prenant une déci-sion ele ce genre. li. P,

Horilcaltnre. — On nous prie dcrappeler que l'assembléo générale d'au-tomne dc la Société fribourgeoise d'hor-ticulture aura lieu à Fribourg, Hôtel del'Autriche, premier étage, demain di-manche,'6 novembre, à 2 h. après midi.Tou. les membres sont priés d'y assister.

Eres r u i n e s do Bellcg;arde. —Duns la derq ière livraison , du Ilcimal-sc/iulz, uii correspondant revient à lacharge au sujet des ruines du château doBellegarde, qui sont depuis deux ans endange r de* tomber en poussière. Il ya |notamment unc partio élu donjon percée!d'une fenêtre qui f st digne d'être con- iserrée. Un peu de ciment suffirait à pro- jléger contre les intempéries ces intéres-jsants vestiges. Les amis d.s monumentshistoriques en pays fribourgeois ne man-queront pas de s'en préoccuper , s 'ils nel'ont déjà fait, ajouto le correspondantdu Ileimatschulz.

SOCIKTÉSCercle catholique . de Fribourg. — Domain

soir, dinuophe, à S b. '/j, soirée taoïitlièteipour les membres du Ce-clo et leurs familles.

Fédération ouvrière fribourgeoits. — Séan :edu comité ce soir, samedi , à 8 h. y2 , au local,Grand'Rue , 13.

Société de chant *L i SïuturUs». — Ce soir,samedi , â 8 h. % très précises, réunion desmembres devant l'Orphelinat, pour sérénadeà M: A. Hug.

Société de tir a Lcs Jeunes Patriotes t. —1 G 11" ot dernier tir d'exercice (cible société)demain dimanche , dès 1 % h. après midi , aual.ail dev I3allli-V.es.

Société des officiers . — Dernier tir au pis-tolet, à la Mottet, demain dimanche , de10 lt. à midi. Les officiers qui ont commeoetle tir obli gatoire sont priés de venir lo ter.miner , alla e;ue la Société puisse toucher lcsuds.de fédéral. • ¦ . '

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il luminat ion des yeux effarouchés. J'eiïlis la remarque tout haut.

— Mon gendre a acquis celle toile àcause de la ressemblance que vous dites ,m'expliqua M. Ma'irienx:.*'

-r-' Elle est frappante.— Peut-être.fit le rég isseur détourna la te te vers

ses bois, comme sous l'inlluence d'unetristesse qu 'il me prétendait cacher etqu 'il ne m'appartenait pas d'approfondir.

Par une eiélicalesse ruflinée et en pré-V-S-îon elc commentaires vraiseinblablcs,il eut à conu-, pendant que nous redes-cendions l'escalier, dc me démontrer lamunificence do son ' gendre, dont j'au-rais nu douter à le voir lui-même g.ireicrses fonctions subalternes ; "*

— Nous n 'habitons pas le château,ma lemmi; et moi, bien que M. Crritaynous en ait prié-!. Pourquoi changer noshabilydes ? Dans cetto immense bâtissejo ne inc «.neii-iis pas à l'aise comme dansnotre pavillon : il y faut trop de person-nel. Par exemple , il ne veut pas que jolui rende les comptes db sa terre, sousle prétexte que ce. sent des revenusassez .modestes , et ,difficiles ù recouvrer.Lt il m'a offert aussi.Zéno, moirvohevaj,qui est' de . la-race de Tarbes, trapu etvigoureux comme je.les aime. Ne 1 avez-vous pas • vu ," à mon» reloiïr do prome-uude ? - ¦'• . ';- , ' ¦• ' ' . ' • ' .. i '

-- Vous élie*;7 rentré avant nv»n arri-

CHRONIQUE MUSICALEConceit rin M 1 '- ' yolands Stcecatlin

Le concert donné au' théâtre do notnvillo a remporté tirî succès qu'il méritàilp leinement. Le progrôninhi' très' cop ieux,trop cojiioux même, commençait par lacharmante Sonate elo Mozart pour deuxpianos A quatre mains. J'ai beaucoupadmiré l'interprétation des deux artj atci'iqui l'ont oxécutt'e tout entière eu demi*teinte avec beaucoup d'éléganco et declarté , un joli son et un ensemble inipéc-cabJu. .M'^liittor a fort hién tendu ensoliste* soit la ptt i te fugue en sol mineurde Dach—je ne sais.pourquoi le pro-gramme annonçait la grande —,soit la« Barçarollo » de Chop in. M. Veuve à sontour s'est "montré fort habile pianiste etexcellent musicien dans trois pièces clas-siques de très ton goût.

La partie vocale occupait uno p lacoimportante dans lo programme ; jo noparlerai pas des duos, j'avoue avoir pource genre do musique au concert uneaversion indéracinable. M. Wofmbrodta été goûté surtout pour sa souplesse.etsa discrétion , tandis quo M"« YolandeStœcklin , qui avait dans tout le concertuno part prépondérante, "a enchantél'auditoire autant par sa grâce et sonexquise simplicité quo par ses excellentesqualités.d'interprète, sa diction, son ha-bileté â elétaillef et son imperturbableSûreté Mus i ca l e . ' fi '

CalendrierDIMANCHE G NOVEMBRE

X X V mr: iiprês in l'entecoioHn '.ut i' ro l l i a l s , <'¦». .- i j i is- <!e LanKanno

Sa mort eut lieu vers SVVprés de Saint-Prez (Vaùd).' ' -.-

LUNDI 7 NOVEMBRE»E fc'OCTAVE *.¦!'. S,,V TOl-S- .il .iT

•ju i i r t -:R :-.I:.'? T

SerYices religienx de FribonrgDIMANCHE 6 NÇVEMBRE

Collégiale de Nulnt-Sloola»A 5 y .,.6, 6 '/2 ot 7 h. Messes basses.8 h. OITico' et sermon pour les enfants.9 h. Messe basse paroissiale avec sermon.10 h. Office capilulaire. A 1 H h. Vêpres des enfants^ catéchisme.S Ji. Vêpres , capi tulaire3. Bénédiction du

Très Saint Sacrement.G h. Chapelet.

J-A-ij->e ilo Samt-JesmA 7 b. Messo basse.8 y2- h.' Messe des enfants avec instruc

tion. Chants.9 Yi h. Grand'Messe avec sermon.A 1 Yz h. Vêpres, catétbismo et Béné

diction.6 Yz h- Chapclot.

EgllNe dc NnUit-ï laurlcoA G V» b. Messe. ' "\ ' ' • "8 h. .Messe. Sermoo.9 h. Olfice. Sermon.A 1 Vi h- Vêpres. Bénédiction.ï h. Chapelet. , ;

J'glise dn ColIOceA G li.. 6 .J4.-i., 3 ii« Messes.basses.8 h. Ofllco dos Etudiants.; Sermon.9 </, II. Messe des entants. Instruction10 h. Office paroissial. KÉrmon.A 1 yt h. Vêpres des Etudiants.2 VÇ'5). Vêpres paroissiales;

'. .. l l r -o dc Notre*Dam«A 6 h.'Messe basse, . ' ; "8 h. Messe chantée. Sermon allemand.

Bénédiction'.A 1 J/i'li'. Catécliisnio allemand. '2 h. Vêpres. Sermon français . Procession

de la Sainte Vierge. Bénédiction.G b. Réunion de la Congrégation des

hommes.8 h. sol-. Récitation du Rosaire.Eglise des Kit. 1*1*. Cornélien

A 6, 6 Yi. 7, 7 y2, 8 h. Messes basses. '9 h. Grand'Messe, . . . .. . .

Je dus, par condescendance, 1 accom-pagner à l'écurie; ct admirer la crouped'une bête brune , dc méchante humeur,qui fahiit nier contre moi. Son proprié-taire la calma avec des cajoleries ,:commeofi- fai t ' aux personnes accoutumées àêtre .liittéès."' — -H n'y u pas p lus doux, m'assura-t-il. Quand je suis sur Zéno et dans lesbois de la Vierge! je me laisse vivre, avecmes _uiivenirs. V ' •

Il m'oxp liepia-t . ses elui-nlères joicV,arnicaIcnii'ht. Ses hubitueles agricoleseussent trouvé , sans cloute, à se 'satis-faire clans l' administration monotone 'dudomaine ,' .sans 11rs ravages que le décàsprécoce ele sa . fillo avait provoqués danssa paisible 'existence. Une question thévint .aux lèvres.

— Madame Cornay n'a pas laissé d'en*

— Oh l si, une fille , Dilctlc , notrepetite Dilettc. .Mon gendre nous la conliel'Ole '.. L'hiver, i l . l u i faut plus de soleilque nous nc pouvons lui en ollrir ici ,à cause des arbres. Elle va bienlôt partitavec'soil père. G. no sera pas gai. Tenez :elle passe la-bas.

Une enfant dc. sis ou sopt ans, leschevi-ux. dans Ic«doB ,;etraversait, en effetia pelouse- l'ontô légère, ello s'échappaitdu sol ,â chaque gambade comme " uneiisiaii t fd fe°j4saj- a vijfes*/ VH4 ipfell-.

10 y2 h. Messe basse.A 2 y .' h '. Vêproi . Bénédiction. '' I¦.:.:];?..? de» UB. PI». Ca-pnelo,

A S/).. 20, 5 Ki 50, 15 h. 20. -Messes bass«10 h. Messe basso. . M

A . h. soir, panégyri que do saint Charlo.Borrornés en nllénianil «l Bénédiction dTrès Saint Sacremont.8 b.,- panégyrique do saint Charles nnfrançais et Bénédiction du Tiè, Saint Sn"

crement.

«'" î le ua eU \«> « - .-,. .u,,„,,,Serstiio 'rcli£ioso pcr 'glt f lol to nl

Aile oro i) y t , ilcss'a e predica.

Chupclle de Salal-I.6onurilFÊT E PATRONALE

Messes a 8 ! _ h. ot îo'h.1-a chapelle sora ouverts touto la journéi

LUNDI 7 NOVEMBREEglise de Kotre-Dunte

A 7 y2 h. Réunion des Mères chrétiennesSainto messe. Instruction. Bénédie-Iioi-.

•A 9- h. Messe de la Congrégation desDames pour .Iîévéréndc Sœur Elisabeth , dyBon-Secours do Lyon.

BULLEÏIN MÉTËOROLOQIQUi-* * DÛ - Il .v.r ..'.;-.)

• ' - BÀBÔUJ-Tltl.

8 h. m. - 7 | 01. 0 2 7 G 8 h. o.1 h. s; ll l ïe 3 5' 6 8j 1 h. s.8 h. s. 9 10- a 5 6 1 8 h. s.,, , , Direotion:S:-0.vent . i, ,. ¦: Force : léger.

Etat du ciel : nuageux.TEUFS FBpBABLE

'¦Ijue. * tt. Suisso oocSdontair-ZuricK , trno'ç'cmbrt, midi.

Ciel nuageux. A la pluie. Neige i. lamontsgxe. ' ': •

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— Elle est sauvage, eomme était s;mère. - ' ''"J 'allais .prendre congé, quand il mepria instamment d'entrer au pavillon

— Maelcmc Mairicux serait chai-mécele voiis Teccvoir. ,'"' Jc m'oxeusai de mon mieux surriicunmatinale, Sur mon acedutremeiit. il nime lâcliu pas, et je compris â son insistnnré. aimable qu 'il sevait grondé s'ii).ii\ait ..3 fi.mme d'une visite, bien raredans i - .- . ï . . - , ;ys. Ainsi , je fus a'dnus ;COnnaîlro r»!""" .Moirieii.v. Je supposainon sans malveillance , qu 'elle. -m 'avaitguetté p u r l a fe'mêtre , à la voir, m-.icrrl'heure , tièj.i hdrittchéfe de-soie et detkntojl» . à moins que ce ne fût en ITion-iieur 'de la mèéta». C- rtw-, el!e avait élucbarnïb et de la cenivcrsatioii , mais uncliarrae uh-pcU allrcte'-, ui_B'convèrsotionde journal de tnoelcs' et dc revue fçnii-nine. "Jr.' lui préférai sans retar'l son

dominer. Ello me parla do « lîaymondavi-c intimité , et, -non sans une certaineîatisfae.ion , du chSteOu qn 'ils habiteraient du ,jour où ils le voiidràSènt.

— Mais M. Mairiec-x détcHe le luxe-même le confort. Et il faut bien fccouteiM. Mairicux.' Car ' i l i;Veoutr pcrscCP'-'Ki>- mî . ¦ . . . . : „ . . ' . - .. (Atuivr.)

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