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Bulletin municipal Bulletin municipal Montbrun-Lauragais N°10 Numéro spécial 2010
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N°10Numéro spécial 2010

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2 • Numéro spécial 2010

éditorial . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

histoire et patrimoine - Mots croisés montbrunois . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4/5 - Histoire du Lauragais : de l’antiquité au XIIIe siècle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 à 11 - Fêtes et réjouissances à Montbrun et dans le Lauragais au XIXe siècle . . . 12/13 - Le Monument aux Morts et les Montbrunois morts pour la France . . 14 à 17 - Les « Montbrun » d’ailleurs, en France . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 à 20

dossier environnement - Le climat du Lauragais . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21 à 24 - « À l’assaut de la cicadelle » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25/26 - « Cahier des charges » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26/27

vie communale - Faits et projets marquants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28 à 30 - Commission Environnement Patrimoine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30/31 - Le marché du Moulin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32 - Les visites scolaires au Moulin à vent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33 - Timbres des moulins . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .33 - Ecole de Montbrun-lauragais : projet Mosaïque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .34 - Site Internet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .35

vie associative - L’année 2010 du Foyer Rural . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35/36 - Autour et au Moulin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36 à 38 - Quoi de neuf à la Bibliothèque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38 - L’association de chasse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39 - Gymnastique volontaire « En courant d’air » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39/40 - L’ASIP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40/41 - Tennis Club du Moulin de Montbrun . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41/42 - « Autour de l’école » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43 - Campagne d’hiver des Restaurants du Cœur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .44

vie intercommunale - SCOT, PLH, AGENDA 21 c’est quoi ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45 à 47 - SIVURS : la restauration scolaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47 - SIVOS : Les services à la personne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48 - Sicoval : Services déchets Broyage à domicile . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48/49 - La Maison Commune Emploi Formation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .49

infos pratiques - Le Tremplin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50 - TAD 202 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50 - Autres informations pratiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51 - État civil 2010 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52 - Solutions des mots croisés montbrunois . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52 - Services et artisans de la commune . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53 à 55

sommaire

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Numéro spécial 2010 • 3

A u fil des ans, ce bulletin municipal retrace l’évolution de nos réali-

sations et de nos projets, mais se retourne aussi sur le passé de

notre belle commune et de notre région, le Lauragais, avec une ligne

directrice : relier le passé au présent et préparer l’avenir.

La diversité des articles, des sujets, des contributeurs montre que ce numéro

n’échappe pas à cette ligne de conduite. Il fait apparaître d’autres sujets de

satisfaction : par exemple, le nombre d’artisans et d’entreprises de services

augmente régulièrement, certes de façon modeste mais significative. Ceci est à

mettre en rapport avec la politique menée en matière de logements et de

terrains à des prix abordables, qui permet à des jeunes de rester à Montbrun

ou même de s’y installer et revitalise notre commune. En 2011, treize nouveaux

logements sociaux vont être construits par Promologis au Coustou de Picard,

et quatre terrains ayant bénéficié du dispositif d’accession à la propriété Pass

Foncier vont permettre à des familles de s’installer à Montbrun, dont trois

déjà locataires sur la commune.

Cette évolution doit nous inciter à poursuivre le programme d’amélioration des

équipements collectifs. Après l’école et le restaurant scolaire ouverts en 2006,

ce sont d’autres équipements qui sont absolument nécessaires (voir l’article

sur les faits et projets marquants).

Certes, la politique gouvernementale n’incite pas à l’optimisme sur l’évolution de

nos ressources, et sur celles des collectivités locales plus généralement. Les

dotations de l’Etat sont gelées pendant trois ans. La réforme des collectivités

locales étrangle financièrement les conseils généraux et régionaux, en leur sup-

primant la quasi-totalité de leur indépendance financière. Quand on sait que le

Conseil Général a en charge, entre autres, l’action sociale et médico-sociale

(APA, RSA, …), les collèges, les transports scolaires (dont ceux des écoles

élémentaires dont il assure la gratuité), les routes, et bien d’autres compétences

encore, et qu’il subventionne toutes nos réalisations à hauteur de 40 à 70 %, on

ne peut qu’être inquiets. Au-delà des questions financières, c’est à une remise en

cause des principes fondamentaux de liberté, égalité, fraternité, auxquels je

rajouterai laïcité, que nous assistons à travers des mesures spectaculaires et

détestables.

Mais nous ne baissons pas les bras, dans l’espoir d’un renouveau de notre

vie politique et de véritables alternatives dans le sens d’un véritable dévelop-

pement durable. Je sais que vous êtes nombreux à partager notre inquiétude.

Je vous invite donc à construire ensemble le Montbrun de demain.

Au nom de toute l’équipe municipale, je vous souhaite un joyeux Noël et une

bonne année 2011.

Le Maire, Gérard Bolet

Déjà le 10e numéro du Pistarel spécial de fin d'année !

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histoire et patrimoine

HORIZONTALEMENT

1. Charmante commune qui nous est chère.2. Audition. Préposition fréquente dans les noms des

lieux-dits du Lauragais. Extrémité d’une pièce àassembler. Article occitan phonétique.

3. Extrait de truffe. Lieu-dit à l’ouest où il fait bienchaud. En fin de soirée.

4. Nous en avons un mais la pêche y est réservée. Al’entrée de Lissac. Lieu-dit de châtaigne et dechampignon !

5. Lieu-dit arboré à l’ouest. Quartier au sud.6. Se montra subtil. Service du développement éco-

nomique et de l’emploi. A l’entrée du Gay. Et dePeyronnet.

7. Deux romain. Lieu-dit et écuries au nord.8. Arrive. Au tout début du marché. Machine électro-

nique conçue par Sinclair. En quittant le ruisseau deRivals.

9. Filiale d’EDF spécialiste des énergies renouvelables.Nous y avons nos maternelles. Pronom masculin.Souverain.

10. Chacune doit être déclarée à la mairie. Téter dou-cement.

11. Sport des Pyrénées. Ancienne version de Windows.Peut qualifier math ou éduc. Nous avons remplacéson bec par des lampadaires électriques.

12. Entame musicale. A l’envers : organisme régionalde soutien à l’innovation.

13. En anglais, c’est l’institut des auditeurs internes.Versant et lotissement exposé au sud.

14. Personnage du Misanthrope. Personnage de latélévision. Lieu-dit à l’est.

15. Semblable. Lieu-dit qui monte la garde à l’ouest. Ala sortie de Bourrau. Phase de lune.

16. Fruit de nos chênes et noisetiers. Exprimes. Tel lechevreuil qui crie dans nos bois.

17. Petite mention. Nos forêts et nos bois en sont tousentourés. Lieu-dit à notre extrême orient.

VERTICALEMENT

A. Monument symbole de notre village, de la fin du17e siècle. Et un qui l’anime en 3-6-9.

B. Ville de Russie sur l’Oufa. Quartier au sud. Suivi de « fisk » c’est un gisement de pétrole norvégien.

C. C’est nickel ! Chemin au sud d’est en ouest. Cham-pignon bien connu et apprécié sur la commune.

D. Unité de mesure d’énergie. Au bout de Montan.Sport des Pyrénées. Sodium.

E. Papillons que n’aiment pas nos céréaliers. Reinelégendaire.

F. Dévorerai à nouveau. Le restaurant de nos petits. G. Fondation des Nations Unies. Chemin à l’est du

nord au sud.H. Engagements sans retour. Alchimiste débutant.

Autre nom d’Erasme de Formia, patron des marins,et d’un « feu » connu des marins.

I. Lieu-dit qui fait le guet au nord du village. Finissentnos journées. Général du sud ou artiste martial del’est.

J. Versant exposé au nord. La mairie en mène plusieursen parallèle, des petits et des gros.

K. Les voyelles du Coustou. Autre monument symbolede notre village, de la fin du 19e siècle. Ancienneunion de républiques.

L. Caractérise notre environnement. A l’entrée de Luché.Masculin d’elle.

M. A la sortie de Malcovat. Danse et instrument demusique occitans. Ensemble du toit du moulin.

N. Ecole toulousaine d’agronomie. Chemin au sudd’est en ouest.

O. Incertitudes. Enlevé. Autre marque de téléphonesportables. En prenant la route.

P. En plein Périole. Chemin et quartier au nord. Châteauet quartier au sud.

Q. Cardinal des Pyrénées. Autre vent propice aumoulin. Chemin du village du valet de ferme ou dubailli.

Mots croisés montbrunois

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histoire et patrimoine

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Le numéro de « Lo Pistarel » 2009 vous a pré-senté la géographie du Lauragais. Voiciquelques éléments relatifs à son histoire. Lechoix a été fait d’évoquer les périodes quivont de l’antiquité au XIIIe siècle. Le prochainnuméro permettra d’aller plus avant dans lerécit de cette histoire.

L e terme de Lauragais n’apparaît dans les textesque vers le XIe siècle avec la mention d’unedivision territoriale ecclésiastique : l’archidiaconé

du Lauragais. On peut aussi citer un évêché du Lauragais dont le siège se situait à Saint-Papoul (prèsde Castelnaudary), un comté du Lauragais fondé en1477 par le Roi de France Louis XI dont les terres alorsappartiennent au domaine royal, une sénéchausséeroyale du Lauragais (siège à Castelnaudary), enfin plusrécemment le « Pays Lauragais ». Aussi dans cet article,le nom Lauragais n’est cité que pour évoquer leterritoire qu’il recouvre.

Préhistoire et Antiquité

Si des archéologues ont pu découvrir, ça et là, quelquesoutils préhistoriques, dont, selon le texte de M. LéonGalibert, quelques uns sur le territoire de Montbrun, iln’y a dans le Lauragais que très peu de vestiges deshabitants de la préhistoire. Seules quelques grottes dela Montagne Noire au dessus de Revel, Dourgne, révè-lent une présence humaine. Pour la plupart ce sont desoutils ou des éléments de poterie frustes datant dunéolithique et de l’âge du bronze. Mais peu de choses dans la plaine de l’Hers ou sur noscoteaux. Cela tendrait à montrer que le Lauragais étaitpeut-être plus propice à la chasse ou au passage maispeu à un habitat plus constant. La plaine de l’Hers étaitun grand marécage et une zone forestière étendue.Peu d’abris naturels offraient une sécurité suffisante ets’il y a eu des campements, ils devaient être provisoires. Terre de passage, le Lauragais a vu défiler plusieursoccupations. Après un peuplement ibère plutôt anec-dotique, le premier peuple à laisser son empreinte futsans doute celui des Volques Tectosages. Parvenusdans la région vers 500 av J.C, cette peuplade celtiqueavec une activité plutôt pastorale, a commencé àdévelopper une agriculture en commençant par défri-cher notamment les coteaux. Quelques camps devaient

parsemer la plaine et les coteaux mais a été retrouvéce qui semble être leur principale zone d’habitation,un coteau qui domine la vallée de la Garonne à l’en-droit où se trouve maintenant le village de Vieille Toulouse. Ce site archéologique est situé à l’emplace-ment du golf et les vestiges se trouvent protégés detoute velléité immobilière. Les Volques sont mentionnésdans les textes latins notamment lors de la traversée duLanguedoc par les armées d’Hannibal (en 218 av J.C)auprès duquel ils avaient fait alliance et dans la « Guerre des Gaules », ouvrage attribué à Jules César. Il faut attendre l’arrivée des légions romaines vers 118av J.C pour que se développent quelques cités et biensûr Toulouse.

La période romaine

L’Empire romain soucieux de permettre le commerceet les déplacements dans les territoires conquis, créela Via Aquitania qui traverse le Lauragais dans lavallée de l’Hers. C’est ce que montre la table de Peutinger carte antique qui mentionne la cité deBadera (Baziège), le long de cette voie. (cf. Lo Pistarel2008 article « Les cartes »).Afin de pouvoir traverser les zones marécageuses, lavia Aquitania passe sur des « pountils » (ponceauxbâtis) qui seront utilisés et consolidés au fil des siècles.Cette route romaine est un véritable « mur » enterréqui pouvait avoir jusqu’à 6,50 m de large et d’uneprofondeur de plus d’1 m. Elle est composée de 6 couches successives de terre,de blocs, de graviers et pour la couche de roulementde graviers noyés dans du mortier. Elle sera utiliséejusqu’en fin de XVIIIe siècle. Le Lauragais fait alors partie de la province Narbon-naise.

Pountils

Histoire du Lauragais : de l'antiquité au XIIIe siècle

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histoire et patrimoine

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Le Lauragais est encore une terre de passage pourdiverses marchandises partant essentiellement vers leport romain de Narbonne. Les céréales et le vinforment la majorité des flux commerciaux. Jules Césardécrit le Lauragais comme une terre de céréales. Y transitent aussi l’étain (élément de base avec lecuivre pour obtenir le bronze) qui vient de la Cornouaillesvia la Garonne puis déchargé et transporté à dosd’animaux jusqu’à l’Aude par la plaine du Lauragais.Il rejoignait ensuite les ports romains. Ce trafic paraîtavoir débuté très tôt et ce depuis plus de 5 sièclesavant J.C, il était aussi complété par le passage d’au-tres métaux comme le plomb et le zinc. Cette routesera empruntée aussi par le minerai de fer (vers le 3e

siècle avant J.C) qui lui vient des Pyrénées et de laMontagne Noire, puis par le métal lui-même venu desfonderies pyrénéennes. Cette activité perdurerajusqu’au XIXe siècle. L’apport le plus important des romains dans la région,outre la création de cités, est la langue latine, l’écritureet le droit écrit. L’archéologie a fourni de très nombreux vestiges tantde poteries, de tuiles, de céramiques que parfois demonnaies. Les sites habités sont nombreux mais à partquelques villes ou bourgs, ce ne sont que des petitesunités d’habitation. Notons au passage que la traditionde la terre cuite est ancienne et perdure encoreaujourd’hui. La présence romaine amène à la région une grandepériode de paix puisque ce n’est qu’au début du Ve

siècle que surviennent les invasions dites « barbares »notamment avec l’arrivée des Wisigoths. Ceux-ci firentde Toulouse la capitale de leur royaume qui comprenaitun territoire entre Narbonne et l’océan et incluant unegrande partie des terres au-delà des Pyrénées.Loin d’être une période d’insécurité et d’obscuran-tisme, la période du royaume Wisigothique reste mal

connue. On saitcependant que lesrois wisigoths ont suadapter à leurs cou-tumes la civilisationgallo romaine. Les tra-vaux de réhabilitationdu quartier Larrey(ancien hôpital mili-taire proche du quar-tier Saint-Pierre àToulouse) ont permisla mise à jour des fon-

dations du palais royal wisigothique. Malheureusementson étude est restée très sommaire. Cette période aduré de 410 à 510 après J.C.

Le haut Moyen-âge

Après la bataille de Vouillé, en 507, qui vit la victoire deClovis sur les wisigoths, ceux-ci refluèrentau-delà des Pyrénées où perduraleur royaume avec pour capitaleBarcelone puis Tolède jusqu’àla conquête musulmane. Cette victoire ouvre pour Clovisla route du Midi. Réussissant àconquérir Toulouse, anciennecapitale des Wisigoths, puis tem-porairement le Narbonnais quisera repris par les Ostrogoths aprèsla défaite du siège d’Arles.

Les territoires vont alors passer sous la domination del’aristocratie des Francs. Durant cette période vont sedévelopper de petites communautés villageoises. LeLauragais reste cependant une route commercialefréquentée tant en ce qui concerne les matières pre-mières (fer), les produits agricoles (céréales) ou artisa-naux (textile, poteries). Politiquement, les terres sontdominées par de petits seigneurs locaux. Après lesWisigoths et les Francs, la région connaîtra aussi lepassage des armées musulmanes venues d’Espagne,avant leur reflux en deçà des Pyrénées après labataille de Poitiers en 732. Leur influence amènera lacréation des premières écoles de médecine, demathématiques et d’astronomie.Avec Charlemagne (742 – 814), une grande réorgani-sation se met en place. Afin de contrôler son empire,il crée des comtés à la tête desquels ilplace des personnes sûres,capables de gérer le terri-toire qui leur est confiétout en étant fidèles àl’Empereur.

Le Lauragais fait partiedu Comté de Toulouse.Le développement dusystème féodal fait desseigneurs locaux comme lafamille De Montbrun, les vas-saux des comtes de Toulouse.

Clovis

Charlemagne

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histoire et patrimoine

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Les comtés prendront de l’importance au fur et àmesure que le pouvoir royal se délitera sous les suc-cesseurs de Charlemagne et le partage de sonEmpire en trois parties en 843 par le traité de Verdun.Charles II le Chauve reçoit les territoires de l’ouest dela Gaule où son autorité n’est pas reconnue partout.La période qui va s’étendre du IXe au XIIe siècle futsans doute une période assez prospère bien que tou-jours très sensible aux aléas climatiques. Le comté deToulouse s’étend de la Gascogne à la Provence.C’est le temps de la civilisation occitane avec unelangue écrite, parlée mais aussi chantée (les trouba-dours). Les chants et poésies en langue d’oc fleurissentécrites tant par les troubadours que par les puissantsseigneurs. C’est le temps du « fin amor » de l’amourcourtois, des jeux poétiques où s’évoquaient lesamours dûes à sa « Dame », amours souvent impossiblesà cause de l’éloignement géographique ou social,amours platoniques, idéalisées. De nombreux poèmeset chants nous sont parvenus. On dit que le plus

célèbre de ces chants évoque unamour lointain, l’auteur chargeant unoiseau d’être son messager pour faireparvenir ses mots d’amour vers sadame qui est au-delà des montagnes.On aura reconnu le thème du fameux« Se canto » que certains chercheursdatent de cette époque.

L’autre aspect important de cettepériode est que l’ensemble du droiten vigueur dans la région est un droit

écrit issu de l’époque romaine. L’ensemble de la viequ’elle soit commerciale, publique ou privée est régiepar des règles de droit. Des jurisconsultes sont chargésd’en être les gardiens mais aussi de les faire évoluer.Le Lauragais, par sa situation, subit des influences mul-tiples, le commerce en est souvent le vecteur. Unedes plus importantes de ces influences va être l’arrivéeprogressive à partir du XIe siècle d’une nouvelle façonde vivre la religion chrétienne, le catharisme. L’autreinfluence qui s’avèrera décisive sera la politique d’ex-tension du domaine royal menée par les rois capétiens,essentiellement par deux « outils » permettant lesannexions : les mariages entre membres de la familleroyale et familles comtale ou ducales, et la conquêteou la confiscation. Le Comté de Toulouse passeradans le domaine royal en ayant subi l’emploi successifde ces deux outils : la conquête lors des différentes

croisades contre les cathares et le mariage infécondde la fille du dernier Comte Raymond VII de Toulouseavec Alphonse de France Comte de Poitiers le frèredu Roi de France Louis IX (Saint Louis) qui récupérerale Comté.

La croisade contre les cathares

D’où viennent-ils ? Chrétiens dissidents, les cathares ont recherché lesvaleurs premières d’un christianisme trop souvent dévoyépar l’Eglise romaine. Démarche reprise quelques sièclesplus tard par Luther et Calvin, mais ceci est une autre his-toire.D’où vient le catharisme, bon nombre d’historiens s’ac-cordent pour penser qu’il serait l’héritier des Bogomilesbyzantins. Elle est apparue vers 950 en Bulgarie puis agagné l’ouest de l’Europe passant par les Balkans, l’Italiedu nord, l’Allemagne (vallée du Rhin), la Flandres, laChampagne et la Bourgogne et bien sûr le Sud Ouest dela France et notamment le Lauragais. Son extension asuivi les routes commerciales de l’Europe du Moyen-Âge.Bons hommes, bonnes femmes, consolament, voiciquelques expressions qui ont traversées les siècles.

Les préceptes catharesLe monde étant imparfait, il a été créé par le Diable,Dieu étant parfait, son œuvre ne peut être que parfaite.Ce sont les deux principes (deux dieux) ; le bien et le mal.Les cathares n’implorent ni les anges, ni la Vierge Marie,ni les saints, ils ne se signent pas.Le pain est rompu et béni avant chaque repas, ils nereconnaissent pas le corps du Christ.Le christ est corps céleste et non fait homme.Le mariage charnel est péché mortel, au même titreque l’adultère ou l’inceste. La viande, les œufs, le fro-mage sont bannis de leur alimentation.Ils ne reconnaissent ni la confession, ni le baptême, ni lesmiracles.

Le catharisme s’installe à partir du XIe siècle. Il prend del’ampleur suite au concile de St Félix (de Lauragais) en1167 en présence d’un patriarche venu de Constantino-ple (Nicétas) et de dignitaires d’autres régions (Marc deLombardie et Robert d’Epernon). La charte, issue de ceconcile, fait ressortir les points suivants :- organisation des églises et création d’évêchés - ordination d’évêques par le consolament- définition du consolament ou consolation (baptême par

imposition des mains) qui le reçoit devient un « Parfait ».

(Suite de la page 7)

Un troubadour : Bernard de Ventadour

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Cette religion rencontre un bon accueil dans les popula-tions lauragaises. Des maisons cathares s’implantent dansles communautés villageoises, ainsi que des cimetièresdont celui de Montesquieu-Lauragais. Des familles noblessoutiennent les diacres, et sont souvent adeptes de cettereligion, ainsi la famille des de Roqueville à Montgiscard,seigneurs d’un immense domaine comprenant lesactuelles communes de Pouze, Belbèze, Ayguesvives et Montgiscard. Une femme est célèbre : Alazaïs deRoqueville, mère de six garçons appelés « les frères deRoqueville ». Alazaïs reçoit le consolament c’était doncune Parfaite. Elle finira sur le bûcher. Ses fils luttent à mortcontre les Croisés et le Roi de France et l’Église catholique.Certains furent aussi des Parfaits. Vaincus, ils perdent leurpatrimoine. Ils sont « faidits » (bannis) et terminent leur vieen Lombardie (Italie). Ces hommes représentent lesymbole de cette noblesse cathare lauragaise d’avant1209, qui est dépossédée de ses biens par la Croisadecontre les Albigeois, avant que leurs terres ne passentdans le domaine du Roi de France Louis IX (Saint Louis).Celles-ci seront confiées aux chevaliers croisés, certainsétant membres des Templiers ou des Hospitaliers (commeà Montbrun).

Une partie de leur histoireAu milieu du XIIe siècle on distingue cinq évêchéscathares : celui d’Agen, de Toulouse, d’Albi, Carcassonneet Le Razès. La paix règne, les maisons, la doctrinecathare se répandent.Devant l’ampleur du phénomène, l’Eglise catholiquetente de convaincre les hérétiques de leur erreur. En 1198avec l’avènement du pape Innocent III, l’engagementcontre les cathares va prendre une toute autre dimension.Au tout début du XIIIe siècle, il demande aux princes etbarons de combattre l’hérésie sur leurs terres. Il promulgueun décret confisquant les biens des hérétiques, et envoiedes légats, des abbés, des moines prêcher afin deréconcilier les cathares avec l’église romaine. Devant le peu de succès des ses prédicateurs, le papeva demander au roi de France, Philippe Auguste, de « joindre le glaive matériel au glaive spirituel ». Le roilaisse cette requête sans réponse.Suite à l’inefficacité des prédictions et à la non réponsedu roi, le pape, par l’intermédiaire de son légat Pierre deCastelnau, va trouver un responsable en la personne deRaimond VI, comte de Toulouse, excommunié en 1207.Une nouvelle fois, le pape en appelle au roi : « Puisqu’aucun remède n’a d’effet sur le mal, quecelui-ci soit extirpé par le fer ». Depuis longtemps, lepape souhaitait la guerre, tandis que le roi, occupé par

un conflit face au roi d’Angleterre, ne voulait pas se lan-cer dans une guerre fratricide.L’assassinat du légat Pierre de Castelnau sera leprétexte à la croisade initiée par le pape.

La croisade

En 1209, sous la pression du clergé et des baronssoucieux de récupérer des fiefs, le roi, Philippe Auguste,accepte que deux de ses barons se croisent accom-pagnés de quelques 500 chevaliers.Descendant le long du Rhône, cette armée dirigée parle légat Arnaud Amaury arrive près de Béziers. Elle secompose de plusieurs milliers d’hommes armés.L’évêque de Béziers va au devant des croisés, il arédigé une liste de plus de 200 noms d’hérétiques etdemande aux habitants de livrer leur ville et les catharesqui s’y trouvent. Les biterrois, sûrs de leurs remparts, refu-sent la requête de leur évêque.Les hostilités commencent rapidement, les jeunes biterroisnarguent les croisés, et tirent des flèches. Les croisés ren-trent dans la ville, ils demandentau légat du pape commentreconnaitre les bons chrétiens ;Arnaud Amaury aurait répondu« tuez les tous, Dieu reconnaîtrales siens ». Les ribauds massa-crent prêtres, femmes, enfants,pillent les maisons.

Dans une lettre envoyée aupape, Arnaud Amaury précise« les nôtres… ont fait périr parl’épée environ 20 000 per-sonnes… Toute la cité a étépillée et brulée. La vengeancedivine a fait merveille. »

La tragédie des Cathares

Massacre de Béziers

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L’armée croisée prend la direction de Carcassonnedirigée par le vicomte Raymond Roger Trencavel,neveu de Raymond VI.Ce jeune chevalier prépare activement la défensede la ville. L’information sur le massacre de Béziers adevancé l’arrivée des croisés. Au milieu de cettearmée, on remarque les couleurs du comte deToulouse qui pense sauver sa terre en se mettantquelques jours au service de la croix. Après une médiation tentée par le roi d’Aragon, PierreII, les croisés attaquent massivement. Rapidement lesassiégés manquent d’eau, les maladies se propagent.Trencavel se rend, il sera emprisonné dans son proprechâteau. La population peut quitter Carcassonne sansrien emporter, Simon de Montfort reçoit les terres deshérétiques. Il occupe Fanjeaux ; en fait son quartiergénéral, lance des opérations contre Limoux qui résiste,et contre Castres qui capitule.A Castres, des bûchers sont allumés. Certaines placesfortes comme Minerve, Cabaret ou Termes vont consti-tuer la résistance.A Carcassonne, au fond de son cachot, RaymondRoger Trencavel meurt, âgé de 24 ans ; nous sommesen novembre 1209.

Un an plus tard, en juillet1210, Simon de Montfortassiège Minerve, la villene peut résister long-temps. Le premier grandbûcher est allumé, 140personnes vont y périr.Les croisés se lancent àl’assaut de Termes. Lagarnison de Termestombe en novembre1210. Puis c’est au tour

de Cabaret de se rendre. Les cathares se réfugient,peut-être, à Lavaur.Suite à la conférence de Narbonne, Pierre II reconnaitSimon de Montfort comme vassal.

Début 1211, la croisade setourne vers Toulouse.

Lavaur est encerclée petità petit. Pendant cet encer-clement, Raimond VI vaparlementer avec les croi-sés pendant que sestroupes entrent dans la ville

pour prêter main forte aux assiégés. Le comte de Foix,Raymond Roger tend une embuscade aux renforts descroisés et les vainc à Montgey. Les croisés, privés derenfort, réussissent à entrer dans la ville en mai 1211.Simon de Montfort se montre sans pitié, il fait tuer parl’épée, par le bûcher, un grand nombre d’hérétiques.La ville de Lavaur est pillée.

Puis tombent Montferrand, Rabastens, Montégut, Gaillac,Cahuzac, Laquepie, St-Antonin. En juin 1211, Toulouseest attaquée, mais résiste. Simon de Montfort se résoutà lever de siège et se dirige vers Foix.A Castelnaudary, la situation est inversée, ce sont lescroisés qui sont dans la ville et la coalition occitane quiassiège. Le fin stratège qu’est Simon de Montfort araison de l’inertie de Raymond VI et le vainc. Après cetéchec, la guerre prend une autre dimension, unedimension psychologique. Le comte de Foix annoncela mort de Simon de Montfort, ce qui entraine un soulè-vement général. A Noël 1211, Simon de Montfort reçoitun renfort de poids en la personne de son frère Guy,revenu de Terre Sainte.En 1212, les croisés assiègent Hautpoul, au cœur de laMontagne Noire. Au 4e jour du siège, un épais brouillardtombe, les assiégés en profitent pour s’enfuir. C’est dansune ville quasi déserte que les croisés entrent.Cette même année, pendant que Simon de Montfortcontinue la conquête des terres toulousaines, Pierre IId’Aragon bat les musulmans d’Espagne.En janvier 1213, le pape ordonne de suspendre lacroisade. Le roi d’Aragon prend officiellement sous saprotection les comtés de Toulouse, de Comminges et deFoix. L’ensemble de ces comtés constituent le plan depaix imaginé par Pierre II. A la fin de l’été Pierre II se placedevant Muret qui sert de base arrière aux croisés. Lescroisés, trop peu nombreux pour résister à un affrontement,demandent de l’aide à Simon de Montfort. Celui-ci se met aussitôt en route avec environ 1 000 chevaliers.

Expulsion des cathares de Carcassonne

Simon de Montfort

Stèle commémorative des bûchers

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À Saverdun, après une halte, cette troupe se divise entrois escadrons. Simon de Montfort entre dans la villepar l’est et y passe la nuit.Les combats commencent le lendemain, Dans lamêlée, Pierre II est mortellement blessé. Une fois deplus la stratégie de Simon de Montfort a vaincu lacoalition catalane. Après cette victoire, la position deMontfort est énormément renforcée. Raymond VI sesoumet une nouvelle fois, juste après avoir fait pendreson frère Baudouin, qui avait participé, aux côtés descroisés, à la bataille de Muret.

Jusqu’en 1216, une paixrelative règne sur le Lau-ragais. Certains comteset barons occitans dontRaymond VI en profitentpour revenir dans l’égliseromaine. Il portera lacroix un an en Espagne.Cette année 1216 estmarquée par la mort dupape Innocent III, et par

la défaite de Simon de Montfort à Beaucaire. A la suitede cette déconvenue, les croisés prennent la route deToulouse. A leur arrivée, Toulouse se soulève et résiste.Femmes, enfants dressent des barricades. Montforttente de reprendre la ville, en vain. Il repart s’enfermerdans son château Narbonnais. De là, il convoque desreprésentants de la ville pour envisager un traité. Les bel-ligérants n’arrivent pas à se mettre d’accord, les attaquesrecommencent. Simon de Montfort envoie des hommespiller la ville, exige tout l’argent des hérétiques. Fin 1217,Raymond VI revient sur ses terres, passant le gué duBazacle. A l’arrivée du comte, le peuple Toulousain sesoulève, construit des palissades, des barrières, creusedes fossés de jour comme de nuit. Les croisés chargent,entrent dans la cité, mais la population se défend avecacharnement. Sur la route de Toulouse Simon de Montfortfait halte a Baziège. Il arrive à Toulouse, le combat peutcommencer. Tout l’hiver 1217-1218, Montfort tentera desassauts, sans succès. Au printemps 1218, des renfortscroisés arrivent accompagnés de la comtesse de Mont-fort, de violents combats reprennent. Les chevaliers fran-çais sont repoussés et se replient au bord de la Garonne.Survient une terrible tempête, il pleut pendant trois jours ettrois nuits, les crues emportent une partie des défenses. Àl’aube du 2 juin, avant de lancer une attaque contre laville, Simon de Montfort détruit les cultures et les vignes. Larésistance des Toulousains repousse une nouvelle fois Mont-fort. Le siège de Toulouse dure depuis plus de huit mois.

Le 25 juin 1218, à l’aube, labataille fait rage, les carreauxdardent leurs trais, leslances, les épées et les écuss’entrechoquent. Simon deMontfort assiste à la messeavant de s’armer. Près dela porte de Montoulieu, sonfrère Guy est touché, Simonse précipite pour secourirson frère. Une pierre lancéepar une machine action-née par des femmes depuisles remparts, vient frapperSimon de Montfort en pleinetête, il tombe tué sur lecoup. Les occitans crientleur joie. Le 1er juillet, un ultime assaut,conduit par Amaury, le filsde Simon, se solde par unnouvel échec. Fin juillet lesiège est levé. Simon est enterré dans lachapelle abbatiale de lacathédrale St-Nazaire à Carcassonne. En 1224, ses restes regagneront l’Ile deFrance. S’ensuivra une dizaine d’années pendantlaquelle les occitans reprendront petit à petit les villesconquises par les croisés.

Dans le prochain numéro de Lo Pistatel, nous évoqueronsla suite de la croisade et ce qu'il advint du Lauragaisune fois ces territoires annexés au domaine du Roi deFrance.

Bibliographie• Articles de « Couleurs Lauragais » de Jean Odol et Lucien

Ariès notamment• « Le Lauragais terre de passages, d’échanges et de cul-

tures » de Lucien Ariès. Editions de l’A.R.B.R.E• « Le Lauragais essai de définition » de Jean Odol et Philippe

Carbonne. Edité par le Centre Culturel du Lauragais• « Histoire d’Occitanie », Institut d’Etudes Occitanes. Editions

Hachette• « Histoire du Languedoc » de Pierre Wolf. Editions Privat• « Le Lauragais Pays des Cathares et du pastel » de Jean

Odol Editions Privat• « Le Lauragais regard sur un patrimoine », ouvrage écrit en

collaboration. Editions Loubatières• « Histoire des Cathares » de Michel Roquebert. Editions Perrin• « Les Cathares » de Jean-Louis Gasc. Editions Trajectoires

Bataille de Muret

Les toulousains renforcent les remparts.

Peinture de la salle des illustres

Mort de Simon de Montfort

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À Montbrun au XIXe siècle, l’existence pouvaitsans doute paraître bien monotone. Cependantdiverses fêtes et réjouissances venaient égayer

le quotidien des Montbrunois.On peut les répartir en plusieurs catégories :- fêtes de famille : veillées, mais

aussi fiançailles, mariages, bap-têmes, communions ainsi que fêtedu cochon et fête des conscrits.

- Les fêtes et réjouissances publi-ques : les fêtes religieuses, la fêtepatronale (la fête de la Saint-Michel), le carnaval, et, beaucoupplus original, la Saint Napoléon.

- Les paillades et fêtes du travail :après la moisson, après la dépi-quaison (dépiquage) et la formation des gerbiers,après l’ensemencement, la récolte de maïs, après lacoupe de bois.

Les fêtes de famille

Les veillées sont très recherchées par les jeunes gens àla recherche d’une compagne ; elles commencent enoctobre et finissent à l’époque de la moisson, débutentà la tombée de la nuit et se poursuivent jusqu’àenviron 11 heures. Certains jours sont adoptés par lesjeunes gens (mardi, jeudi, samedi et dimanche) ; lesveufs disposent des autres jours pour leurs visitesamoureuses. Dès qu’une jeune fille de 14 à 15 anss’est montrée à la fête locale, elle est remarquée parles jeunes gens qui viennent la courtiser chez elle lorsdes veillées. Si elle se déclare pour l’un d’eux, on serend chez le notaire pour le contrat qui établit l’apportde la jeune fille, qui ne comporte ordinairement quedes vêtements (trousseau) et quelques meubles ; par-fois de l’argent ou quelques pièces de terre. Les amisles plus intimes de la fiancée assistent à la rédaction

de l’acte. Cela terminé, lesfiancés en habit de fêtevont distribuer des cornetsde bonbons ou dragéesaux parents et amis. Pourle mariage, le repas a lieudans une étable ou une grange en hiver, en plein airen été. Le garçon d’honneur, armé alors de la curétodonne le bras à la mariée. Il lui décrotte les souliers àl’entrée de la mairie, de l’église,etc. ; il reçoit en prix unfoulard ou un mouchoir. Un violon précède le cortège.Pour les baptêmes la cérémonie religieuse n’entraînequelques réjouissances que pour le premier né, surtout

si c’est un garçon. Les amies de lamaman viennent la visiter à l’oc-casion d’une petite fête de famille,un dîner, un goûter… On dit alors« anan manja al filhol ». Après lepremier né, il est rare qu’on fêteles baptêmes.Les premières communions sontl’occasion de fêtes de famille ; lecommuniant est paré de beauxvêtements. Pour le repas, on achète

du bœuf ou on tue une poule, on achète aussi du vin ;à table, au lieu de chanter des chansons grivoises oubachiques, on entonne des cantiques à l’unisson, et lecommuniant récite les actes ou le renouvellement deses vœux de baptême. La marraine est la reine de lafête. Les premières communions ont habituellementlieu à l’époque où les travaux aux champs sont lesmoins actifs, dans les premiers jours de novembre.En ce qui concerne la fête des conscrits, ceux quisont tirés au sort, avant de rejoindre leur régiment,font une tournée chez les personnes de connaissance,tournée au cours de laquelle ils se font offrir des œufs,du lait, du jambon, quelques sous… Ceci leur servira àfaire un bon repas, triste repas où l’on boit parfois àl’excès, pour oublier la séparation d’avec la famille etpour se préparer à aller en des lieux inconnus.Au contraire, la fête du cochon, la festo pourcado, estune fête joyeuse, véritable fête de famille, surtout si l’ani-mal bien engraissé par les bons soins de la ménagère serévèle bien dodu. Cela présage de l’abondance quirégnera dans l’année au sein de la famille. La salaisonde porc est la seule nourriture animale de l’année chez

Cet article a été réalisé à partir des fonds do-cumentaires réunis par M. Léon Galibert etqui nous ont été confiés par ses descendants(famille Grégoire). Qu’ils en soient remerciéscar les dossiers qu’ils contiennent sont un té-moignage précieux de la vie d’autrefois.

Fêtes et réjouissances à Montbrunet dans le Lauragais au XIXe siècle

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les maitres-valets et les estivan-diers. Pour tuer le cochon, les voi-sins se prêtent main-forte, et deuxbons repas leur sont réservés enremerciement de cette aide.Qu’on en juge sur cet exemple :soupe grasse de bœuf, coq oupoule en sauce, poulet, haricots,millas gras, piquette, vin, eau-de-vie et café.

Les fêtes et réjouissancespubliques

Les fêtes religieuses classiques (Noël, Pâques…) sontcélébrées à Montbrun comme partout. Pour la Saint-Michel, fête patronale, on a soin d’inviter les parents,amis, qui habitent dans les villages voisins où l’on adéjà été mangé pour la fête patronale. D’ailleurs lemot « manger » est employé de préférence à celui « d’aller », « d’assister » à une fête, car ceci est bien sûrla principale préoccupation des invités. Ainsi dit-on « manger une fête », « manger une noce »,… Le jour de la Saint-Michel, chaque famille a un menuplantureux : soupe grasse, daube, poule en ragoût, vin ;la ménagère a pétri la veille avec le plus pur froment, etaux grosses miches viennent se joindre quelques fougassesparfumées à l’anis. Avec ces victuailles on poursuit d’in-terminables repas entrecoupés par les vêpres puis lesdanses. La messe est longue outre mesure. Le curé faitl’apologie du saint, et ensuite ont lieu une bénédiction etune procession, ainsi que les complies : la jeunesse seplaint que monsieur le curé prolonge interminablementles offices. Ensuite on danse en plein air et la jeunesse secotise pour payer les frais de musique et d’éclairage, àmoins qu’on ne fasse la quête chez les propriétaires.Pour le carnaval le temps est toujours froid ou pluvieux,et on danse peu car il est impossible de le faire dehorset les frais engendrés par la location d’une salle seraienttrop importants. Les masca-rades sont très simples. On uti-lise de la farine, des baies desureau écrasées, de la suiepour le déguisement ; unechemise jetée par-dessus leshabits ordinaires et un bonnetde coton complètent le cos-tume. Les jeunes gens courentde borde en borde précédésd’un tambour ou d’un cornet,

faisant des pasquinades, ils yobtiennent de quoi faire ribotte.

La Saint Napoléon

La saint Napoléon a lieu le 15août. Ce jour là, la municipalité selance dans des libéralités extraor-dinaires, achetant pour 22 francs50 centimes de pain que l’on dis-tribue par petites portions à la

population au cours de ce qu’on appelle le banquet.On exécute des jeux publics, jeux de boules, de quilles,course en sac, jeu de la pomme… Tout ceci au son d’unviolon payé par la municipalité. La fête de 1865 futjugée plus que splendide car furent distribués en surplusaux Montbrunois du fromage et du saucisson !

Les paillades et fêtes du travail

Les paillades sont des fêtes ou réjouissances qui ontlieu après certains travaux agricoles. Ce sont les maîtresqui en supportent les frais. Après la coupe des blés, lesfemmes apportent au maître un bouquet d’épis et defleurs des champs, et le maître leur donne de quoi fairebombance, en argent ou en nature.Lorsque la dépiquaison est terminée et que les meulessont bien dressées, couverte de vase ou d’argile ausommet et que les pignons sont surmontés de bouquetsde fleurs, les ouvriers invitent le maître à venir voir leurœuvre. Celui-ci, heureux, leur donne une gratificationproportionnée à la récolte : dans les grandes métairies,c’est une brebis grasse, du pain blanc, des salades etplusieurs pièces de vin. Cette rétribution est plus ordinairelorsque les ouvriers de la métairie sont nombreux et quela paillade se termine par des danses, surtout si le maitrepaie le violoneux. Pour la récolte du maïs, les pailladesse font entre estivandiers et maitres-valets, et ce sont lesestivandiers qui paient parce que les maîtres-valetslabourent pour l’ensemencement du maïs et transportentle maïs récolté avec les charrettes du maître.Ainsi va la vie dans lacampagne Montbru-noise au milieu du XIXe

siècle, entrecoupée deréjouissances donnantdu cœur à l’ouvrage,à cette époque où lestravaux des champsétaient si durs.

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Le Monument aux Morts et les Montbrunois morts pour la France

Chaque année, le 4e week-end de septembre, la fête du village est l’occasion de déposer unegerbe au pied du monument aux morts et de rendre hommage aux Montbrunois morts pour laFrance. Par le passé, on citait à cette occasion individuellement les noms inscrits sur ce monu-ment. Cette coutume s’étant perdue, nous avons souhaité les faire revivre un instant en rappelantqui ils ont été.

C’ est après la première guerre mondiale quela décision a été prise d’inciter les com-munes à ériger un monument à la mémoire

des soldats morts pour la France. En France, il y eut 1,4million de morts et 3 millions de blessés sur 8 millions demobilisés, pour une population de 41,6 millions d’habi-tants. Il y eut 1,8 millions de morts en Allemagne, 1,7en Russie, 1,3 en Autriche-Hongrie,1 dans l’Empire Britannique,… Cespertes massives ont amené non àglorifier la victoire, mais à honorerceux qui ont perdu la vie.

À Montbrun, c’est le conseil muni-cipal du 28 janvier 1923, sous laprésidence de Bernard Caussé,Maire, qui a pris la décision deconfier à l’entreprise de M. Fran-çois Dejeux, d’Albi, la réalisationde ce monument. Le devis s’éle-vait à 5 014 Francs, dont 1 850Francs ont été couverts par unesouscription et le reste par le bud-get communal. C’était unedépense importante, puisque lebudget de fonctionnement de lacommune cette année-là s’élevaità 12 296 Francs.

Sur le monument figurent 14 noms, (auxquels a étérajouté sur une plaque le nom de Paul Germa mort en1950 en Indochine). Il s’agit de soldats dont le domicileà la mobilisation était à Montbrun et dont l’acte dedécès a été transcrit dans les registres de la commune. Sur ces 14, seuls 3 sont nés à Montbrun. À cetteépoque, la plupart des Montbrunois étaient métayers,maitres valets ou ouvriers agricoles et changeaientassez souvent de patron et de commune (voir lePistarel 2009).

• Arnaud AMIEL est né à Auragne le 10 juin 1896, fils deBlaise Amiel et de Marie Bacheran. Il était soldat au332e régiment d’infanterie et il a été tué à l’ennemile 19 avril 1917, à l’âge de 20 ans, à Berry au Bac,dans l’Aisne.

• Germain BOUTET est né à Saint Léon le 14 mai 1892,fils de Jean Boutet et de JeanneDoumenc. Il était soldat au 80e

régiment d’infanterie et il a ététué à l’ennemi le 18 avril 1915, àl’âge de 22 ans, à Perthes lesHurlus, dans la Marne.

• Bernard CAZEAUX est né à Mont-giscard le 22 janvier 1889, fils deAntoine Cazeaux et de PétronilleOlivier. Il était marsouin au 3e

régiment d’infanterie coloniale.Il est disparu en mer le 26 février1916, à l’âge de 27 ans, dans lenaufrage du Provence II, aularge de la Crète, coulé par unetorpille d’un sous-marin allemand.

• Antoine Jean COMBOUIL est néà Auterive le 11 février 1885, filsde Jean Combouil et MarieAnne Vieu. Il était soldat au 296e

régiment d’infanterie et il est disparu le 21 mai 1916, àl’âge de 31 ans, au nord d'’Esnes, côte 304, dans laMeuse. Epoux de Marie Marguerite Mailhos, il laissaitun fils, Jean Marie, né à Montbrun, âgé de 9 ans.

• Germain GERMA est né à Belbèze le 25 avril 1892, filsde Martin Germa et de Françoise Peries. Il étaitcaporal au 13e régiment d’infanterie et il a été tuéà l’ennemi par un éclat d’obus le 30 septembre1918, à l’âge de 26 ans, près d’Urvillers, dans l’Aisne.

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• Jean GLEYZES est né à Montbrun le 15 novembre1882, fils de Jean Gleyzes et de Jeanne Razat. Ilétait soldat au 5e régiment de cuirassiers et il est dis-paru au combat le 4 avril 1918, à l’âge de 35 ans, àMorisel, dans la Somme.

• Jean-Baptiste GUIRAUD est né à Montbrun le 16novembre 1884, fils de Joseph Guiraud et de Fran-çoise Lambert. Il était soldat au 97e régiment d’in-fanterie et il est mort le 27 septembre 1915, à l’âgede 30 ans, à Bambligneul, dans le Pas de Calais.

• Jean-Marie JALABERT est né à Sainte-Foy-d’Aigrefeuillele 1er juin 1888, fils de Antoine Jalabert et de Françoise Jourdes. Il était soldat au 24e régiment d’infanterie colo-niale et il a été tué à l’ennemi le 27 septembre 1914, àl’âge de 26 ans, à Saint Jean sur Tourbe, dans la Marne.

• Bernard LABORDERE, dit Pierre, est né à Avignonnetle 25 octobre 1895, fils de Jean Baptiste Labordere etde Virginie Estene. Il était soldat au 148e régimentd’infanterie et il a été tué à l’ennemi le 19 mars 1917,à l’âge de 21 ans, au nord de Mayadag, en Grèce.

• André PINEL est né à Belbèze le 6 mai 1889, fils deJean Pinel et de Marie Taurines. Il était soldat au 53e

régiment d’infanterie et il a été tué à l’ennemi le 4juin 1915, à l’âge de 26 ans, au combat de Perthes,dans la Marne. Epoux de Jeanne Gayssot, il laissaitun fils, Jean, né à Montbrun, âgé de 4 mois.

• Bernard PRADEL est né à Montbrun le 14 février 1883,fils de Alexis Pradel et de Delphine Lasserre. Il étaitsoldat au 81e régiment d’infanterie et il a été tué àl’ennemi le 24 septembre 1914, à l’âge de 31 ans, àBeaumont Flirey en Meurthe et Moselle. Epoux deMaria Colombies, il laissait une fille, Marie, née àMontbrun, âgée de 4 ans.

• Jean-Marie RAMADE est né à Noueilles le 10 octobre1889, fils de Guillaume Ramade et de Marie Bernes.Il était sergent au 139e régiment d’infanterie et il estmort des suites de blessures de guerre le 10 septem-bre 1916, à l’âge de 26 ans, à Moreuil Lespinay dansla Somme. Epoux de Paule GERMA, il laissait un fils,Etienne, né à Montbrun, âgée de 2 ans.

• Jean RAMOND est né à Espanès le 19 septembre1886, fils de Guiraud Ramond et de GuillaumetteMontauriol. Il était caporal au 281e régiment d’infan-

terie et il a été tué à l’ennemi le 22 décembre 1914,à l’âge de 28 ans, à Vermelles, dans le Pas-de-Calais.

Cette liste de noms recèle quelques anomalies :- À la fin de cette liste par ordre alphabétique figurele nom de Gabriel GLEYZES. Or, nous n’avons retrouvéaucune trace, dans les différents documents consultés(voir l’encadré) de cette personne. Jusqu’à présent,aucun ancien du village n’a pu nous donner de ren-seignements. Nous sommes donc preneurs de toutesinformations à son sujet.

- Deux soldats morts pour la France et habitant Mont-brun ne figurent pas sur ce monument :• L’un habitait Montbrun, mais figure sur le monument

aux morts d’Espanès : il s’agit de Gabriel MAILHOS ; ilest né à Espanès le 14 janvier 1883, fils de BarthélémyMailhos et de Antoinette Germa. Il était caporal au81e régiment d’infanterie et il est mort à la suite deblessures reçues sur le champ de bataille le 11 avril1915, à l’âge de 32 ans, à Beauséjour (!) dans laMarne.

• L’autre est né et habitait à Montbrun, mais figure surle monument aux morts de Castanet (où il estenterré) : il s’agit de Jean-Baptiste Michel MANSET,époux de Julie Philippine Carey ; il est né à Montbrunle 15 juillet 1883, fils de Jean Manset et de Guillau-mette Bergnières. Il était soldat au 81e régiment d’in-fanterie et il est mort à la suite de blessures deguerre le 2 novembre 1914, à l’âge de 31 ans, àl’hôpital d’évacuation de Dunkerque, dans le Nord.

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histoire et patrimoine

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vie communale

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Des soldats nés à Montbrun mais n’y habitant plus aumoment de la mobilisation sont morts pour la France,mais ne figurent pas sur ce monument. Pour les retrou-ver, il faudrait consulter les transcriptions de décès detoutes les communes. Au hasard de nos recherches,nous en avons trouvé quelques uns :Parmi eux, il faut citer à nouveau des MANSET : deuxfrères, fils de Jean Manset et Antoinette Ramond : • Jean, né le 30 juillet 1878 à Montbrun, était soldat

au 11e régiment d’infanterie. Il est mort le 27 février1915, à l’âge de 36 ans, à l’hôpital temporaire d’Orléans (Loiret) de blessures de guerre. Il est inscritsur le livre d’or d’Orléans.

• Guillaume, né le 13 septembre 1880 à Montbrun,était soldat au régiment de marche de la LégionEtrangère. Il a disparu le 4 juillet 1916, à l’âge de 35ans, à Belloy en Santerre, dans la Somme. Il estinscrit sur le monument aux morts de Donneville.

• Nous avons aussi retrouvé Bernard JANSON, né le 29août 1893 à Montbrun, fils de Jean Janson et deMarie Gimbérède. Il était caporal au 88e régimentd’infanterie ; il a été tué à l’ennemi le 18 mars 1915,à l’âge de 21 ans, à Perthes, dans la Marne. Il est ins-crit sur le monument aux morts de Castanet.

Cette énumération ne vous dira peut-être pas grandchose, mais elle reflète l’atrocité de cette guerre et lafaçon dont elle a marqué nos villages. Les paysans seretrouvaient en général dans les régiments d’infanterie,envoyés en première ligne sous les obus et dans desaffrontements à la baïonnette. Ainsi, parmi ces noms,trois sont morts en 1915 à Perthes, dans la Marne : cevillage comptait 151 habitants au recensement de1911. Il a été l’enjeu de combats acharnés de la fin dumois de septembre 1914 jusqu’en avril 1915. Totalementdétruit, il n’a jamais été reconstruit. À son emplacements’étend aujourd’hui… un camp militaire !

Parmi les soldats morts pendant cette guerre atroce,il faut aussi mentionner ceux qui ont été fusillés pourl’exemple, notamment au cours des mutineries de1917 : après trois années d’une guerre meurtrière etindécise dont nul n’entrevoyait la fin, la lassitude tou-chait l’ensemble des armées européennes dont lemoral était au plus bas. À l’intérieur des troupes françaises, l’échec sanglant del’offensive Nivelle sur le Chemin des Dames au printemps1917, les conditions de vie effroyables dans le froid, laboue, le déluge d’obus et le report des permissions,tous ces facteurs s’additionnaient, provoquant unemontée de la protestation parmi les hommes au front. Dans l’armée française, les mutineries se manifestèrentessentiellement par des refus collectifs de plusieursrégiments de monter en ligne. Les soldats acceptaientde conserver les positions, mais refusaient obstinémentde participer à de nouvelles attaques vouées àl’échec ou ne permettant de gagner que quelquescentaines de mètres de terrain sur l’adversaire. Cesrefus d’obéissance s’accompagnèrent de manifesta-tions bruyantes, rarement violentes, au cours desquellesles soldats exprimaient leurs doléances et criaient demultiples slogans dont le plus répandu était « À bas laguerre ». Environ 3 500 condamnations, en rapportavec ces mutineries, furent prononcées par les conseilsde guerre avec une échelle de peines plus ou moinslourdes. Il y eut entre autres 1 381 condamnations auxtravaux forcés ou à de longues peines de prison et554 condamnations à mort dont 49 furent effectives. Aujourd'hui, un mouvement d’opinion réclame leurréhabilitation et le droit de considérer qu’ils sont, euxaussi, morts pour la France. À notre connaissance,aucun Montbrunois ne figure parmi eux.

Signalons, toujours d’après les transcriptions de décès,des Montbrunois morts pour la France dans d’autresconflits :

- Guerre de 1870 : Bernard DUBAC, né à Montbrun le7 novembre 1850, fils de Jean Dubac et de LucieSirves. Il était soldat au 66e régiment de marche etest décédé le 28 décembre 1870, à l’âge de 20 ans,à Cherbourg, dans la Manche.

- Guerre de 39-40 : aucune transcription de décès nefigure dans les registres de la commune.

- Guerre d’Indochine (plaque sur le monument auxmorts) : Paul GERMA, né à Montbrun le 30 juillet 1921,

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histoire et patrimoine

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vie communalehistoire et patrimoine

fils de Jean Germa et de Marguerite Mazières. Il étaitsergent chef au 3e régiment de tirailleurs algériens eta été tué au combat le 2 mai 1950 à Ban Me Thuot(Vietnam, ex Cochinchine). Il était lui-même pupillede la nation.

- Guerre d’Algérie : Charles BONNET, né à Labécède-Lauragais le 28 août 1938, fils de Louis Bonnet et deLouise Eugénie Guiraud. Il était canonnier d’artillerie demarine et est décédé d’un accident en service com-mandé le 13 mars 1961 à Oued Fodda, en Algérie.

Cet article contient sans doute des erreurs et des omis-sions. Merci de nous les signaler et de nous communi-quer d’autres renseignements si vous en avez. Espéronsqu’il vous rapproche de ces Montbrunois disparus loinde chez eux et vous incite à les honorer par votre pré-sence au dépôt de gerbe le jour de la fête du village.

Cet article a été écrit en faisant appel à des outilsclassiques des recherches généalogiques et à des sitesInternet : - L’état civil de la commune et des communes environnantes :

les données d’état civil sont publiques pour les actes denaissance et de mariage de plus de 75 ans et pour tous lesactes de décès (loi du 15 juillet 2008). Pour préserver lesregistres, il n’est pas souhaitable de les consulter en mairieni de faire des photocopies (sauf pour les actes officiels),mais ils sont consultables aux Archives Départementales.Les registres paroissiaux de Montbrun de 1680 à 1792 etl’état civil de 1793 à 1900 sont consultables sur le siteInternet des Archives Départementales www.archives.cg31.fr.

- Le site du ministère de la défense « Mémoire des Hommes »www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr présenteplus de 1,3 million de fiches individuelles numérisées demilitaires décédés au cours de la Grande Guerre et ayantobtenu la mention « Morts pour la France ».

- Le site Mémorial Genweb www.memorial-genweb.orgréalisé par des bénévoles, répertorie les monuments auxmorts et les informations sur les soldats morts dans lesdifférents conflits. À l’occasion de cet article, nousavons complété les données concernant tous les Mont-brunois cités dans cet article.

- L’histoire du village de Perthes les Hurlus :http://www.crdp-reims.fr/memoire/lieux/1GM_CA/vil-lages_detruits/03perthes.htm

- Les mutineries de 1917 :http://fr.wikipedia.org/wiki/Mutineries_de_1917

Un exemple de fiche « mémoire des hommes » celle deJean Gleyzes.

Numéro spécial 2010 • 17

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Montbrun, commune du Lot Arrondissement deFigeac, canton deCajarc, 101 habitants(1999).Face au saut de laMounine, dans uncadre de falaisesabruptes, le village de Montbrun s’étage sur un pro-montoire rocheux dominant le Lot : couronnant le vil-lage, se dressent les ruines d’un château fort quiappartint à l’un des frères du pape Jean XXII, puis à lapuissante famille de Cardaillac.

Montbrun, commune de la LozèreArrondissement de Flo-rac, canton de Sainte-Enimie, 84 habitants(2007).Montbrun est un petitvillage français, situédans le départementde la Lozère et la régiondu Languedoc-Rous-sillon. Ses habitants sontappelés les Montbrunelset les Montbrunelles.Entouré par les com-munes de Quézac, Florac et Sainte-Enimie,Montbrun est situé à

43 km au Nord-Est de Millau la plus grande ville desenvirons. La commune a été créée en 1837 par déta-chement de Quézac.Situé à 560 mètres d’altitude, la rivière le Tarn est le principal cours d’eau qui traverse le village deMontbrun, c’est une commune du parc national desCévennes.Le village est construit en terrasses à mi-côte d’où ildomine la Vallée du Tarn. En saison, une expositionretrace la vie locale d’autrefois. Cinq sentiers pédestresbalisés offrent d’excellents points de vue sur les gorges

et permettent la découverte de plusieurs dolmensentre autres celui de Combelébrousse dont la pierre,longue de six mètres, abritait 35 squelettes.

Montbrun, ancienne commune de la Haute-VienneAujourd’hui intégrée à la commune de Dournazac,arrondissement de Rochechouart, canton de Saint-Mathieu, 709 habitants (2006), et intégrée au Parcnaturel régional Périgord Limousin.L’église Saint-Sulpice (XIIe siècle), fortement remaniée,conserve néanmoins un beau portail gothique destyle limousin et de beaux chapiteaux sculptés dans lechoeur. La fête de la châtaigne de Dournazac, le dernierdimanche d’octobre, attire dans les Monts de Châlusune imposante fréquentation, autour de la célébrationdu terroir limousin et de son fruit emblématique.Sur cette commune se trouve le château de Montbrun,voir ci-dessous.

Château de Montbrun en Haute-VienneLe château de Montbrun est un château-fort des XIIe

et XVe siècles, situé sur la commune de Dournazac enHaute-Vienne.Le site du château actuel était occupé dès le XIe

siècle, comme en témoigne la haute motte castralesituée à proximité.En 1199, le seigneur de Montbrun, Pierre Brun, dirigeaitavec le chevalier Pierre Basile la garnison de Châluslors du siège au cours duquel Richard Cœur de Liontrouva la mort.

Les « Montbrun » d’ailleurs, en FranceD’une étymologie simple, mont brun = colline sombre ou montagne noire, souvent à cause deforêts épaisses recouvrant ce relief, ce nom de Montbrun peut facilement être donné à des lieuxdont la topologie correspond à cette étymologie. Nous en trouvons donc plusieurs en France.En voici un panorama :

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histoire et patrimoine

Au XIIe siècle, un château de pierre fut construit, dontsubsiste le donjon de style roman. Ce château futincendié et presque entièrement reconstruit au XVe

siècle. Saccagé et pillé à la révolution il fut restauré auXIXe siècle, subit un incendie en 1917 et fut entièrementrestauré. Bien que modèle idéal du château-fort,Montbrun présente de nombreuses caractéristiquesqui en font avant tout un château de plaisance. Bienque demeure le haut donjon roman, le logis du XVe

siècle flanqué de tours dans ses quatre coins estpercé de grandes fenêtres à meneaux peu faciles àdéfendre. Le château de Montbrun reste l’un des sitesphares de la Communauté de communes Monts deChâlus et du Parc naturel régional Périgord Limousin.Il est l’un des quatre sites du Limousin représentés auparc France Miniature, en région parisienne.

Montbrun-Bocage, commune de la Haute-GaronneArrondissement de Muret,canton de Montesquieu-Vol-vestre, 426 habitants (2006),les Montbrunais.Commune limitrophe avecle département de l’Ariègesituée dans le Volvestre à 47km au Sud de Muret et 65km au sud de Toulouse.Le dimanche matin, est organisé un marché pittoresquecomprenant des étalages de produits biologiques,d’herbes médicinales, d’épices et d’autres curiosités,le tout dans une ambiance qui vaut le détour.La fête du village a lieu chaque année lors du week-end suivant le 15 août. Ces trois jours de festivités célè-brent la St Roch et se terminent en apothéose sous lahalle du village lors d’une mounjetado animée pardes bandas suivie d’un bal musette.Lieux et monuments : château de Montbrun en coursde restauration, église style roman et ses fresquesmurales du XVe siècle, maisons à colombages, lac.

Montbrun-des-Corbières, commune de l’AudeArrondissement de Narbonne,canton de Lézignan-Cor-bières, 305 habitants (2005),les Montbrunois.La chapelle Notre-Dame-de-Colombier est un bel exempledes débuts de l’architecture romane datant du 11e

siècle (le clocher est du 13e). La légende raconte quele Seigneur de Montbrun partit aux croisades et que,à son retour, son fils qui ne l’avait pas reconnu lançases chiens contre lui. Le père mourut dans la nuit etquand, le lendemain matin, son fils comprit ce qu’ilavait fait, il fut terrassé par le remords. Voyant unecolombe se poser sur le sol, il décida de construire unechapelle à l’endroit où elle s’était posée.

Montbrun-Lauragais, commune de la Haute-GaronneArrondissement de Toulouse, canton de Montgiscard,554 habitants, les Montbrunois (parfois les Brunimon-tains).Charmante petite commune rurale de l’aire urbainede Toulouse, située dansle Lauragais, à 21 km ausud-est de Toulouse. L’airy est doux et les habitantspaisibles et accueillants.De nombreux prome-neurs viennent visiter sonéglise de la fin du XIXe

siècle, et, surtout, sonmagnifique moulin àvent, complètement res-tauré et en état de fonc-tionnement, dont laconstruction originaleremonte à 1680.

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Numéro spécial 2010 • 19

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Montbrun-les-Bains, commune de la DrômeArrondissement de Nyons, canton de Séderon, 438habitants (2006), les Montbrunois.Montbrun-les-Bains est entouré de champs de lavande,situé à environ 600 mètres d’altitude au pied du MontVentoux. Le vieux village est construit sur une colline,à mi-hauteur se trouve un beffroi et un châteauRenaissance au sommet.Le site est classé parmi les 100 plus beaux villages deFrance et est parsemé de nombreuses fontaines sou-vent potables.Un peu en retrait se trouve une station thermale quiexploite une source d'eaux sulfurées déjà utilisée àl’époque romaine pour soulager les rhumatismes etsoigner les voies respiratoires.Le climat est méditerranéen sec et ensoleillé.Les Romains y eurent un établissement.La seigneurie appartint aux d’Agoult et aux Mévouillon,ensuite aux Dupuy.Au XIIe siècle, l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon y possédait un prieuré et trois églises, dontelle percevait les revenus. Au XIIIe siècle, elle enconserve une ainsi que le prieuré.Charles Dupuy, lieutenant, puis successeur du barondes Adrets, devient le chef des calvinistes et se batavec une bravoure à toute épreuve. On l’a surnomméle Bayard protestant, ou le Brave. Blessé et faitprisonnier au pont de Blacons en Diois, il est conduit àGrenoble où le parlement le condamne à mort, pararrêt du 12 août 1575. Son exécution a lieu le lende-main.L’église paroissiale date du XIIe siècle; elle possède unmagnifique retable d’autel, de Bernus, avec untableau de Parrocel.

Outre l’église et le château des Dupuy-Montbrun (voirci-contre), la commune possède encore le château

des Gipières (établissement de bains du XIXe siècle), laCitadelle (sommet fortifié au XVIe siècle), le châteauReybaud (donjon isolé de plan quadrangulaire construità l’aplomb de la falaise), et la Tour de l’Horloge (Tour-porte quadrangulaire du XIVe siècle, crénelée et sur-montée d’un campanile avec lanterne en fer forgé.Le village s’entourait d’une enceinte à quatre portes.)

Château des Dupuy-Montbrun dans la DrômeSitué sur la commune de Montbrun-les-Bains.D’abord forteresse féodale datant du XIVe siècle, lechâteau de Montbrun fut saccagé en 1560 par LaMotte-Gondrin, gouverneur du Dauphiné, à la suitede l’insurrection calviniste commandée par CharlesDupuy-Montbrun seigneur du lieu. Le comte de Suzeen acheva la ruine en le faisant complètement raserdu 25 au 30 octobre de la même année. Reconstruit 4 ans plus tard, flanqué d’une tour à cha-cun de ses angles, il se composait d’un corps de logisau centre et de deux ailes reliées par une terrasse oucour intérieure.Vendu comme bien national le 19 novembre 1794après avoir été pillé, il fut cédé à plusieurs adjudica-taires qui, ne pouvant faire les réparations, le laissèrenttomber en ruines. En 1820, la rupture d’une poutreentraîna dans sa chute la toiture du bâtiment central ;la façade occidentale s’écroula quelque temps aprèset l’aile de l’Est finit par tomber à son tour.Devant le grand portail du château s’étend l’empla-cement de la cour d’honneur qui mesurait 58 mètresde long sur 15 de large. À l’est la place des tilleuls,encore existante, est l’ancien champ de manœuvrede la garnison du château.

Monbrun, commune du Gers« Montbrun » en gascon.Arrondissement de Mirande, canton de Masseube,214 habitants (1999).

Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Montbrun

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dossier environnement

L a météorologie est également utile dans bonnombre de secteurs : du véliplanchiste aux ser-vices de sécurité. En effet, la Sécurité Civile a

besoin des bulletins d’alerte météorologique (bulletinsALARME) pour informer la population et intervenir encas de risques de tempêtes, d’inondations, de neige,de pollution de l’air,...C’est aussi le cas pour les équipements, les industries, lesgrands chantiers, l’urbanisme, les études de site,...Enfin, la météorologie du jour reste le sujet de conversationle plus abordé lorsque des gens se rencontrent et c’estle plus souvent pour s’en plaindre. Trop chaud, tropfroid, trop humide, trop de pluie, il n’y a plus de saisons !

Le climat en Lauragais Dans la région, le climat est qualifié par les géographesde « modérément capricieux » ou de « décevant ».Ce climat aux caractères si discutés permet d’obtenirsur les sols fertiles du Lauragais, et si l’on dispose del’eau nécessaire pour arroser durant la saison chaude,de bons rendements de blé dur.

Le jeu des masses d’airEn effet, balayé par des masses d’air essentiellementocéaniques, les influences atlantiques sont majoritaires(le cers ou vent de nord-ouest), avec toutefois desintrusions méditerranéennes sous la forme du ventd’autan (le marin dans le Lauragais oriental). D’autresmasses d’air peuvent intervenir : en hiver, l’anticycloned’Europe Centrale envoie de l’air sibérien, réveillantun autan glacial ; l’air saharien qui abandonne despluies ou des poussières rougeâtres, quand il remontesur la Méditerranée occidentale.

Des étés chauds et secsC’est vers la Saint-Jean (24 juin) que la canicule s’ins-talle, brutalement, sans transition. L’été présente deuxcaractères essentiels : de très hautes températures,avec une moyenne de juillet de 26 °C et des recordsqui peuvent dépasser 40 °C, et une grande sécheressequi peut alors survenir en entrainant la pénurie en eau

des points d’eau et l’assèchement des ruisseaux.Sous un ciel bleu intense, un soleil implacable déverseses flots de lumière crue sur les tournesols qui se déve-loppent à une vitesse impressionnante, surtout si desorages providentiels brisent la période sans pluie.

Quelques épisodes hivernauxL’hiver n’est pas très rude en Lauragais et il est peuneigeux, les premières gelées apparaissent en généralvers la Noël. Le froid cesse au début du mois de mars,des gelées blanches sont encore possibles jusqu’àdébut mai.Parfois un temps hivernal peut survenir rarement plusd’une semaine. Il en est ainsi lorsque le flux vient du nord.La neige peut tomber en quantité somme toute modestemais peut s’accumuler si le vent accompagne leschutes. La circulation devient alors difficile, nombred’automobilistes ne jugeant pas utile de se munir dechaînes ou, s’ils en ont, de les monter. Il en fut ainsi aucours de l’hiver 2009–2010 où nous avons pu releverquatre épisodes neigeux, ce qui reste rarissime surtout

En Lauragais, la météorologie tient une place particulièrement importante. En effet, cette région atoujours été fortement marquée par l’agriculture. Or, les activités des hommes dans le monde ruralont toujours été sensibles aux caprices du temps, et les aléas météorologiques pouvaient mêmeparfois, dès les temps les plus anciens, conduire à la misère. Aujourd’hui, la planification des travaux,les traitements agricoles, la protection des végétaux, l’irrigation, le rendement des cultures, etc. sontdépendants du temps. C’est pourquoi les agriculteurs suivent attentivement les prévisions.

Le climat du Lauragais

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dossier environnement

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lorsqu’un l’un d’entre eux se produit fin avril. Ces épi-sodes nous ont permis d’observer nos paysages habi-tuels sous un angle insolite.

Enfin dans certains cas lorsqu’un anticyclone « conti-nental » s’installe au dessus du Lauragais, il peut gelerassez fort surtout lorsque les nuits sont étoilées. Il estarrivé que le canal du midi soit gelé. Le record datede l’hiver 1956 où le thermomètre est descendujusqu’à -19,2 °C En période anticyclonique, le brouillard peut s’accu-muler dans les vallées et laisser les cimes des collinesen plein soleil. Sur Montbrun-Lauragais souvent dégagé,nous avons ce beau spectacle comme autant d’îlesentourées d’une mer blanche et cotonneuse.

Des pluies irrégulièresLes précipitations sont irrégulières et se concentrentprincipalement pendant les mois de mai et juin (80mm en mai, 60 mm en moyenne la première quinzainede juin). Cependant, des exceptions surviennentcomme à Belpech, proche de Mazères (Aude) avec129 mm en moyenne au mois de mai. Le printemps est instable, frais et humide (avril plushumide que mars).La répartition des pluies est disparate selon les régionsdu Lauragais : plus de 800 mm de pluies annuelles sontrelevées du côté de la Piège (cantons de Fanjeaux,de Belpech et de Salles sur l’Hers). La MontagneNoire reçoit quant à elle entre 1 000 et 1 500 mm paran. Il tombe entre 700 et 800 mm sur la plupart descollines du Lauragais occidental et moins de 700 mmdans le couloir central de Castanet à Naurouze etdans les dépressions du Fresquel et du Tréboul.Une moyenne de 695 mm sur les années 1967 à 2009a été relevée sur la commune de Montbrun-LauragaisLes précipitations sont aussi irrégulières selon lesannées : par exemple, Villefranche recevait 1 493mm en 1923, tandis que 405 mm tombaient en 1967(la moyenne est de 700 mm).

Sur la commune de Montbrun-Lauragais, il est déjàtombé près de 600 mm sur les 10 premiers mois de2010 avec un mois de mai très humide (176 mm).

La pluviométrie reste assez faible au regardde l’évapotranspiration, heureusementcompensée par des sols argileux capablesde retenir l’eau.

Un ensoleillement généreuxL’ensoleillement moyen est à peu près de 2 050 heures par an dont 360 heures en hiver.

Le pays des ventsL’agitation de l’air est incessante et rares sont les jour-nées calmes. À Villefranche, 68 jours par an seulementsont qualifiés de « sans vent ». La rose ci-jointe nousmontre une bonne douzaine de vents.Les principaux vents identifiés selon leur origine : - venant du Nord, la bise cinglante et glaciale en

hiver,- du Nord-Est : l’autan de Sibérie (ou manja fanga =

qui mange la boue),- de l'Est : la soledra ou levant - de l’Est : le vent blanc, le marin, l'auta ; - du Sud-Est : l'autan, marin, vent de naud ; - du Sud : miégjorn, vent de bas, trasmontana, vent

d’Espagne, vent d’avant, - de l’Ouest Sud-Ouest : vent de Baiona, ponental ; le

vent de Saint-Gaudens ;- de l’Ouest : ponent, le plojal ; - de l’Ouest Nord-Ouest : rosal, bordalès (vent de Bor-

deaux) ; - du Nord-Ouest : le vent de darré, vent terral, le cers ; - du Nord Nord-Ouest : bisa negra. Dans certaines régions du Lauragais, le cers désignetout vent venant de l’Ouest. Ils se déplacent d’ouest

Chemin de la cote un matin de janvier 2010 Banc sur la place

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dossier environnement

en est et amènent les perturbations océaniques. Uncoup de cers a atteint un record à 145 km en août1996 et proche de 140 km au printemps 2003.

Le vent d’autan ou vent fouEgalement appelé le vent fou ou vent du diable, levent d’autan est le vent maître du Lauragais commele mistral celui de la vallée du Rhône et de laProvence. Dans le Lauragais audois, on l’appelle lemarin. Son domaine ne se limite pas à nos collines carson souffle se fait sentir jusqu’à Rodez, Cahors, Agenet Auch, sa vitesse maximale se localise vers Castres,Revel et Saint-Félix-Lauragais.La sagesse populaire sait que lorsque les Pyrénéess’offrent à la vue depuis nos coteaux, il va se mettreà souffler. « L’auta bol bufa », disent nos paysans. Puisil se lève, lentement d’abord, furieusement ensuite.Sa course s’accélère jusqu’à des pointes de 100-120km/heure. L’autan est un véritable fléau pour lavégétation. Il couche les blés au printemps, dépouilleles arbres de leurs fleurs, brise les branches chargéesde fruits, abîme les vignes. En été, il dessèche, assoiffeet brûle la végétation.Généralement, après plusieurs jours de déchaînement,le vent tourne, le cers s’installe avec la pluie.

Comment expliquer ce vent fou ?L’autan résulte d’un effet de barrière venant des Pyré-nées. Un flux méridien crée, sous le vent de la chaîne,une petite zone de basses pressions dynamiques. Cecentre d’action amorce le mouvement en attirantautour de lui l’air méditerranéen par le couloir du Lau-ragais. Un effet de foehn peut s’y ajouter : déchargéde son humidité sur le versant espagnol, l’air en redes-cendant sous le vent de la montagne, perdra rapide-ment de son humidité et se réchauffera. Dès lors, ceteffet thermique vient renforcer la petite dépressiondynamique augmentant la vitesse du vent près de laMontagne Noire, comme à Revel et à Saint-Ferréol.On distingue souvent deux types d’autan ; un autannoir qui arrive du Sahara, via le Portugal et le Nord de

l’Espagne, il est alors dévié par les Pyrénées et sur laMéditerranée où il se charge d’humidité qu’il peutalors déverser sur le Lauragais après un à deux joursde souffle. Parfois, ce vent s’accompagne d’unepluie de grains de sable fin rougeâtre venu du désert.L’autan blanc anticyclonique arrive de l’est/nord-est,contourne le Massif Central et s’engouffre dans leseuil de Naurouze pour s’étaler sur la plaine du Laura-gais. Associé à un temps dégagé et sec, il est plusvigoureux, chaud et souffle longtemps (une semaine).Ces vents sont peu épais et on peut constater parfoisqu’au dessus des nuages caracolant sous l’effet del’autan, d’autres plus élevés ne bougent pas voire sedéplacent d’ouest en est. Selon certains chercheurs, l’autan soufflant par rafalesengendrerait des infra-sons qui pourraient expliquerles changements d’humeur que l’on peut ressentirtant chez les hommes que chez certains animaux.

La météorologie populaireFace à la météorologie scientifique qui permet grâceaux ordinateurs de disposer de prévisions quantitativesd’un grand nombre d’éléments du temps pour deséchéances qui augmentent avec les progrès de laconnaissance, la météorologie populaire a toujours uneplace importante. Celle-ci est née de la nécessité, pourun certain nombre de personnes, de prendre en compte« le temps » pour l’organisation de leurs activités. Dès lestemps les plus anciens, le monde paysan est prodigueen maximes ou proverbes issues de l’expérience etd’observations ancestrales. Il était donc toujours attentifau temps qu’il faisait et cherchait à élaborer des règlespour déterminer le temps qu’il allait faire. Le Lauragaisregorge de tels dictons par exemple :

« Se l’auta bufo a sant Marti Tou l’an sera pel cami.»« Si l’autan souffle à la St Martin Toute l'année il seraen chemin. »

Une inscription sur la façade « Auta » (sud-est) duhangar Bordeblanche, route de Gardouch à Ville-franche, au lieu-dit La Prade, faisait connaître l’annéeagricole idéale :« En février, les fossés comblésEn mars, crevassés En avril, pluies fréquentesEn mai, incessantesPas une goutte en juinEt le pays ne manquera de rien.»La météorologie populaire présente bien sûr des

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limites. Le dicton n’est donc quela traduction d’un ensemble defaits qui n’étonneront aucunementle scientifique et qui permet auxagriculteurs de prévoir le tempsde façon amusante.

La météorologie modernePour envisager des prévisions fia-

bles, dignes de confiance, il a fallu attendre le déve-loppement des ordinateurs pour simuler l’évolution del’atmosphère. Un grand nombre de calculs permetde résoudre des équations complexes. Les spécialistesélaborent des cartes de prévisions et s’appuient surles stations locales de mesure. Ces stations, comme celles de Revel-St-Ferréol, de Vil-lefranche-de-Lauragais permettent de relever la tem-pérature sous abri à 1,50 m du sol (appareil utilisé : lethermographe), l’humidité de l’air (l’hydrographe), la pression atmosphérique (le barographe ou baro-mètre), le vent (l’enregistreur de vent : la girouettedonne la direction du vent tandis que l’anémomètrepermet de mesurer sa vitesse). Le degré de luminosité(ciel couvert, peu nuageux ou ensoleillé) est noté parl’observateur.La météorologie n’est pas une science toujours exacte,mais les progrès d’une meilleure connaissance desphénomènes et des prévisions locales sont réels. Chacun depuis sa localité doit pouvoir, à partir desbulletins météorologiques et de son expérience du cli-mat qu’il fait en Lauragais, se faire une idée du tempspour le lendemain, comme le font souvent nos aînés.

Quelques observations sur Montbrun-LauragaisMontbrun-Lauragais se situe au confluent des zonesméditerranéennes et océaniques. Sa position élevée,soumet le village, beaucoup plus que les zones deplaines ou les zones abritées aux effets des vents.Les températures moyennes sont légèrement pluschaudes que celles observées sur Toulouse (+ 0,7 °C)malgré l’impression de froid donnée par le vent d’autanet l’altitude. Cette tendance se vérifie également surles températures minimales plus élevées que celles rele-vées sur la station de Toulouse-Balma (+ 0,9 °C) grâceau vent d’autan et malgré une altitude supérieure. Lestempératures maximales restent quant à elles trèsproches de celle observées sur la métropole régionale.Comme sur de nombreux territoires, les températuresmoyennes relevées depuis quarante ans mettent envaleur un réchauffement global de près de 1,5 °C.

La pluviométrie moyenne (avec 695 mm) se situe auniveau de celle observée dans le couloir central duLauragais de Castanet à Naurouze.Le diagramme ombro-thermique relatif aux dix premiersmois de l’année 2010 met en valeur une période desécheresse pendant la période estivale compenséepar une pluviométrie excédentaire au printemps eten automne. Ces observations typiques d’une zoneméditerranéenne marque une évolution du climat.Si la pluviométrie globale semble encore peu affectée,le régime parait devenir bien moins uniforme auniveau mensuel qu’auparavant. Nous connaissonsdes périodes sèches compensées par des périodesprintanières et automnales de plus en plus humides.

Pour en savoir plusSites internet : - Météo France, le site des prévisions météorologiques nationales

et locales : www.meteo-en-france.com : prévisions ville par villejusqu’à 15 jours, météo des neiges, météo des plages.

- Météo 60, le site des prévisions et observations : www.meteo60.fr :radar des pluies, tendances pour les prochains jours, les prochainsjours et même pour l’hiver !, suivi des phénomènes.

- Météo ciel, le site des prévisions, des observations et des modèles entemps réel : www.meteociel.fr : prévisions locales heure par heure,modèles graphiques permanents, images satellites colorisées, phé-nomènes météo.

Bibliographie :1. « Lauragais, pays des Cathares et du Pastel » par Jean Odol2. « La météo de A à Z », présenté par la météoroglogie nationale

aux éditions Stock3. « Météorologie de Météo France » de C. Billard, Ministère de

l’Education Nationale, Ministère des transports 4. Articles de Couleur Lauragais5. Arnaud Boudet : Publication DESS Géographie Physique

Schémas des vents : collection couleur médias extrait de CouleurLauragaisDictons populaires en patois : collection Odette BEDOSPhotos et diagramme ombro-thermique : collection privée deMontbrunois

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dossier environnement

« À l’assaut de la cicadelle » ou la lutte biologique contre la cidadelle blanche

L a cicadelle a été détectée en bas de Montbrunle Vieux il y a bientôt 5 ans. Grâce à des travauxmenés par l’INRA d’Antibes en lien avec la Direc-

tion Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture etde la Forêt (DRAAF) et la Fédération de lutte contreles organismes nuisibles (FREDEC) de Midi-Pyrénées,un dispositif de lutte biologique a été mis en place surle village. Plusieurs lâchers d’unpetit hyménoptère pré-dateur spécifique, Néo-dryinus typholcibae, ontété réalisés. Sans dangerpour l’homme ni pouraucun insecte indigène,il ne se nourrit que decette cicadelle. Une pre-mière implantation a été réalisée dès le printemps sui-vant la détection. Par la suite, une tentative delâchers en masse a été faite sur tout le village. En 2009 une nouvelle implantation a eu lieu sur le pre-mier site pour le renforcer, suivie en 2010 de deuxautres réalisés cet automne vers le centre du village.Contrairement à la lutte chimique, la lutte biologiqueest une question de patience afin que les équilibresproies/prédateurs se rétablissent. Dans le cas présent,les personnes qui suivent le dossier considèrent qu’il

faudra entre cinq et dix ans. Les observations faitespar les membres de la Commission Environnement ontd’ailleurs montré que la cicadelle, qui a pourtant uneprédilection pour les sites plus humides, a continué saprogression. Celle-ci pouvant atteindre 3 km par ancontre quelques centaines de mètres pour son préda-teur, nous pouvons penser que la cicadelle est désor-mais bien présente sur l’ensemble du village, dans lesjardins, les espaces verts et les bois. De plus, desarrivées régulières se font en provenance des villagesvoisins avec la zone du Canal du Midi qui est fortementinfestée. Il y a deux ans, une bonne nouvelle est cependantvenue conforter les tenants de cette lutte biologique:la découverte d’un œuf du prédateur à plus de 150mètres d’un site d’introduction a montré la réussite del’implantation, ce qui n’avait encore jamais étéobservé. La nature va désormais faire son œuvre,nous devons nous armer de patience.

D’autres implantations semblent désormais inutilessauf peut-être pour quelques sites plus excentrés quiseront étudiés par la Commission Environnement. Sicourant 2011, votre jardin était particulièrement atta-qué, n’hésitez pas à le signaler à la mairie où Carinepourra vous indiquer les sites d’implantation à proximitéde chez vous et vous donner une échéance probablepour l’arrivée du prédateur dans votre jardin. La com-mission pourra éventuellement envisager d’implanterun site supplémentaire, mais les contraintes en matièrede taille et de traitement sont importantes. Celanécessite un engagement de la part de la personnechez qui est faite l’implantation.En revanche, nous vous demandons de ne SURTOUTpas importer, via internet, de prédateurs d’autres

Cet insecte originaire des forêts américaines arrivé enFrance depuis l’Italie au milieu des années 1980 adésormais conquis une largepartie sud du pays avec une première détection àToulouse en 1999. Aussi appelée cicadelle pruï-neuse (Metcalfa pruïnosa), ce gros insectes’attaque à quasiment toutes les plantes àl’exception des conifères. En agriculture, il n’ad’effet que sur les cultures pérennes (vigne,pruniers, kiwi,…), et est sans danger pourl’homme.

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régions ou de l’étranger ce qui est d’ailleurs interditpar Arrêté Préfectoral. Pour le moment toutes lesimplantations ont été réalisées avec la DRAAF et laFREDEC à titre gracieux. Le prédateur de la cicadelleest aussi fragile et il peut être lui aussi la proie de pré-dateurs que nous n’avons pas en Midi-Pyrénées. Touteimportation ferait alors courir le risque d’introduire des

« hyperparasites » non présents dans la région. Nul nesait alors quelles seraient les conséquences sur ledéveloppement du parasite, son extension et leseffets sur d’autres insectes.Souhaitons que très bientôt « la cicadelle se rende ».

« Cahier des Charges »« Supposez que j’aille frapper à la porte d’un archi-tecte fameux, Portzamparc, Celnik, Nouvel, Ebersoltou Chemenov : le gratin de la profession, dans uncabinet ultramoderne où, entre plantes vertes etlumières tamisées, travaillent des dizaines de per-sonnes. Imaginez ce genre de dialogue :« Bonjour, maître. Si je vous demande de construireune tour de 60 mètres de haut, cela vous parait-ilpossible ?- Bien entendu, je sais faire cela, j’en ai fait des cen-

taines dans les années 1960 et, entre nous, ce n’estpas bien malin à construire ! Mais, vous savez, lestours de quinze étages ; c’est un peu passé demode; on me dit que c’est désagréable à habiteret que cela génère l’insécurité. Souhaitez-vousque je travaille particulièrement la fiabilité desascenseurs ?

- Maître, vous n’y êtes pas, il ne s’agit pas d’unetour d’habitation. D’ailleurs, elle n’est pas creuse,mais pleine et la surface du sol doit être circulaireet d’un diamètre de 2 mètres.

- Holà ! Comme vous y allez… Voyons, laissez-moi

réfléchir… 60 mètres de haut et 2 mètres de dia-mètre basal…, votre tour, elle va ressemblerdavantage à une antenne des télécoms qu’à unvéritable immeuble !

- Pas du tout, j’ai omis de vous dire que la partiehaute – disons, les 20 mètres supérieurs – doitporter une vaste surface, souple, finement découpéemais solidement fixée et se montant à un totald’environ 15 hectares pour un diamètre d’environ30 mètres. Puis-je, en outre, vous demander depeindre tout cela en vert pomme ? »

À ce moment précis, j’ai senti que le dialogue bas-culait. C’est le maître lui-même qui devint vert.« Quoi, hurle-t-il, vous imaginez un peu la prise auvent que va occasionner une telle superstructure ?Il va falloir que je creuse des fondations à plus de15 mètres de profondeur.- J’en suis désolé, maître, mais la profondeur des

fondations ne doit pas excéder 3 mètres. J’ajouteque j’ai l’intention d’établir ma tour sur un solmeuble et très humide, dans un pays à climatéquatorial où il tombe 3 mètres d’eau par an.

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vie régionale

- Quoi ? Vous êtes fou ! Je ne lasens plus du tout, votre construc-tion. Vous imaginez les corrosions,avec une pluviométrie pareille ?Je vais devoir faire appel à desmatériaux ultra-sophistiqués,genre composite de titane et deplastique enrichi au tungstène,donc excessivement coûteux. Celava vous coûter la peau des fesses,vous y avez pensé, à ça ?

- Bien sûr que j’y ai pensé. Hélaspour vous, maître, le matériaudoit être banal, léger, capable deflotter sur l’eau et d’un prix réelle-ment attractif, quelque chosecomme 500 euros le mètre cubeau maximum, et beaucoup moinssi c’est possible.

- Un tel édifice n’existe pas et n’exis-tera jamais, rugit le maître. Assez !Vous me faites perdre mon temps !Allez-vous-en… »

Je suis parti, ce n’était pas la peinede le pousser à bout. D’autant plusque mon Cahier des charges n’était pas fini et queje ne lui avais pas encore avoué le plus grave : si parmalheur le vent abîmait ses superstructures, matour devait être équipée pour s’auto-réparer dansun délai de quelques mois. De plus, avec le temps,je voulais qu’elle soit capable de s’entourer depetites tours, identiques à elle-même, et poussantspontanément.La morale de cette histoire, c’est que l’être humain,en dépit de toutes les prouesses technologiquesdont il est si fier, est toujours incapable, en ce débutde troisième millénaire, de construire un grand

arbre ; un petit aussi d’ailleurs. Pour l’instant, toutce qu’il sait faire, c’est de l’abattre, et ça il ne s’enprive pas.L’arbre est beaucoup plus impressionnant qu’on nele croit ; il est intimement mêlé à notre vie, à notrehistoire, à notre vision du monde et même, jepense, à notre origine en tant qu’espèce. J’ai voulumontrer que l’arbre, pour nous, s’étend plus loinque l’extrémité de ses branches et s’enfonce plusprofond que ses racines. »

Extrait de « Plaidoyer pour l’arbre » de Francis Hallé aux éditions Actes Sud

dossier environnement

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vie communale

Les travaux

Le grand chantier de l’année aura été la premièretranche des travaux d’urbanisation sur la RD24 (routede Corronsac). On dénomme ainsi les travaux réaliséssur la voirie départementale, les trottoirs, les réseaux enagglomération (c’est-à-dire entre les panneaux d’en-trée ; en dehors, c’est du ressort du Conseil Général).L’objectif était à la fois de permettre la circulation despiétons en toute sécurité sur un trottoir praticable, deralentir les véhicules qui pénètrent dans le village etd’embellir ce tronçon. Ces travaux ne peuvent êtreréalisés qu’avec l’accord et l’aide financière (de 40 %

à 100 % suivant les travaux) duConseil Général, ce qui

donne lieu à des dis-cussions acharnées surles choix techniques.

Pour pouvoir créer un trottoir de1,40 m minimum, il a fallu créerune chicane à hauteur du che-min du Bayle, qui joue en mêmetemps le rôle de ralentisseur. Leslignes électriques et téléphoniquesdisgracieuses ont été enterrées

(ainsi que devant le moulin). Les caniveaux en pavésroses et les trottoirs en béton désactivé rose et grisdonnent une belle allure à cette entrée, que lestravaux de plantations d’arbres et de haies viendrontparachever cet hiver.

Un autre chantier a concerné la rénovation de l’en-semble de l’installation électrique de l’église qui étaitvétuste, dangereuse et peu efficace, que ce soit pouréclairer les lieux ou brancher un appareil. Ce chantiera fait l’objet d’une étude préalable par des spécialistesde l’éclairage, ce qui a permis d’arriver à un résultatremarquable, assurant la luminosité des lieux et lamise en valeur des vitraux du XIXe siècle. Cetteréfection a permis aussi de brancher en toute sécuritédes appareils de chauffage, et de supprimer le chauf-fage au gaz qui donnait des sueurs froides aux res-ponsables de la sécurité.

Suite à un audit obligatoire des installationsélectriques de tous les bâtiments publics, d’autrestravaux de mise en conformité sont à prévoir,notamment à la salle des fêtes et à la mairie.

Nous nous préoccupons aussi de l’éclairagepublic : il représente une dépense importante(39 000 KW, 3 250 € en 2009) et parfois inutile.La question de le réduire en certains endroitsa été débattue à la réunion publique du 6octobre, avec des avis partagés. Nous pour-suivons donc la réflexion et prenons déjà cer-taines mesures : - des horloges astronomiques (expression un

peu prétentieuse pour des programmateursvariant jour après jour tout au long de l’an-

née) ont remplacé les cellules photoélec-triques, trop sensibles aux variations deluminosité, et permettant une économieannoncée de 5 à 10 % ;- l’éclairage du moulin et de la place

devant la mairie sont aussi raccordésà l’éclairage public, avec une pro-grammation permettant de les étein-dre à 22 heures ;

L’activité de l’équipe municipale s’égrène au fil des réunions de commissions (irrégulières), dubureau (hebdomadaires) et du conseil municipal (mensuelles) qui est l’instance décisionnelle.C’est donc en parcourant les comptes-rendus de l’année que l’on peut revenir sur le travail accompli en 2010 et les projets qui émergent pour les années à venir.

Faits et projets marquants

Avant

Après

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L’écluse

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vie communale

- nous envisageons de programmer aussi l’éclairagedu parking de l’école, en attendant des mesuresplus ambitieuses que nous vous soumettrons avantleur mise en œuvre.

Dans le cimetière, qui avait déjà fait l’objet de travauxl’année dernière, va être mis en place un premiercolumbarium de six places pour accueillir les urnesfunéraires, en attendant l’agrandissement du cimetière,dont l’emplacement a été choisi.

Après plusieurs années d’hésitations, de pour et decontre, nous avons finalement décidé de motoriser lesmeules du moulin, de façon à montrer la fabrication defarine aux enfants et aux visiteurs par tous les temps ; cequi n’empêchera pas de le faire tourner au vent aussi,c’est tellement agréable ! Ces travaux devraient sedérouler cet hiver.

Mentionnons encore l’achat d’un défibrillateur, placésous le préau de l’ancienne école en accès libre.Rappelons que, à condition de garder son sang froid,cet appareil est utilisable par tout un chacun, grâce àun guidage vocal, et peut sauver une vie.

La voirie communale

Comme toujours, on bouche des trous, on changedes buses, on coupe l’herbe des talus et des fossés,…Et, comme toujours, la route de Donneville nous donnedes soucis. Nous avons décidé de prendre le problèmeà bras le corps : le tronçon entre le moulin et le

Coustou de Picard aété élargi et totalementrefait en reprenant l'as-sise ; une haie va êtreplantée sur le talus côtéNord pour le tenir. Lereste de la route vaêtre refait par tranchesde 1 km en reprenanttoute la surface et enposant des bordures àl'intérieur des virages.La première tranche duCoustou de Picard àl’entrée du lac, vientd’être réalisée.

Le personnel communal

Nous poursuivons notre politique de résorption desemplois précaires. Cette année, Christine Roujas,après de longues périodes de remplacements, a étérecrutée sur un poste d'ATSEM à l'école maternelle etCarine Albarède, ayant réussi le concours, a étérecrutée sur un poste de rédacteur territorial. Aucontraire, le projet de recruter une personne encontrat d'insertion pour remplacer Carine sur certainestâches d'animation et seconder Jacqueline Poumirolsur des tâches techniques n'a pas pu aboutir en 2010,l'Etat n'ayant plus de crédits pour ces emplois aidés.Nous le relancerons en 2011.

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Haut de la route de Donneville

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vie communale

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La vie du Sicoval et de l’agglomération toulousaine

En dehors des dossiers courants, le conseil municipal a euà se prononcer sur des documents d’orientation. C’estainsi qu’il a approuvé le Plan Local de l’Habitat (PLH 2010-2015) du Sicoval, le plan de concertation du Sicoval pourl’agenda 21 (2011-2014) et le Schéma de Cohérence Ter-ritoriale (SCOT) de la grande agglomération toulousaine.Tous ces dossiers, parfois d’un abord difficile, sont desdocuments importants car ils guident notre action au seindu Sicoval et s’imposent à nos documents d’urbanisme.

Politique générale

Le conseil municipal est aussi amené à réfléchir et se pro-noncer sur des sujets plus généraux. C’est ainsi que nousavons voté une aide de 541 € (1 € par habitant) aupeuple haïtien à la suite du terrible séisme qu’il a subi.Cette aide sera versée à « Agronomes et Vétérinairessans Frontières » (AVSF) dans le cadre d’un projet dedéveloppement d’activités dans une commune déter-minée. L’année a été marquée en France par la poursuitedes atteintes du gouvernement à l’autonomie des col-lectivités locales et aux services publics. Nous avons votéplusieurs motions dénonçant cette régression.

Logement

Plusieurs permis de construire ont été accordés pour desterrains sur la route d’Issus. Cette zone n’étant pasdesservie par l’assainissement collectif, il s’agit de grandsterrains (minimum 2500 m²). Dans le bourg centre, nouspoursuivons notre politique de densification et de loge-ments à des prix abordables. Promologis a obtenu unpermis de construire pour treize logements locatifssociaux, T3 et T4, au Coustou de Picard ; à côté, nousavons souhaité que quatre petits terrains soient vendusdans le cadre du dispositif Pass Foncier, qui permet auxacquéreurs de bénéficier de conditions intéressantes

(taux de TVA réduit, prêts bonifiés et subventions). Grâceà cela, trois familles en location dans la commune ontpu devenir propriétaires.

Les projets

Nous avons évoqué plusieurs projets au cours de laréunion publique du 6 octobre dernier.• L’année 2011 devrait être marquée par une premièremodification du Plan Local d’Urbanisme (PLU) de lacommune, adopté en décembre 2007. L’objectif principalest d’ouvrir une partie des zones qui avaient été classéesen AU0, c’est-à-dire pouvant être rendues constructiblesaprès modification du PLU ; l’extension de la stationd’épuration va le permettre, sous réserve d’un projet dedéveloppement cohérent avec notre Projet d’Aména-gement et de Développement Durable (PADD) définidans le PLU. Cette modification fera l’objet d’uneconcertation aussi large que celle que nous avions orga-nisée pour l’élaboration du PLU en 2006-2007.• Nous continuerons à travailler sur l’aménagement ducentre du village et les besoins en équipements collectifs.Tout ne pourra pas se faire en une fois, mais nous devonsélaborer un programme de travaux avec des priorités,car les besoins sont nombreux : salle polyvalente, locauxtechniques, nouveaux locaux pour la bibliothèque pourlibérer de la place à la mairie, accès aux locaux publicspour les personnes handicapées, espaces de jeux et deloisirs pour les jeunes… • L’année à venir devrait voir la réalisation de projets dontl’étude nous a occupés une bonne partie de l’annéeécoulée. Tous les ans, le village évolue, à son rythme, sansgrand bouleversement, de façon maîtrisée. C’est notrepolitique, celle que nous avons défini dans nos plans d’ur-banisme. Nous tenons aussi à remercier les élus et les techniciensdu Sicoval, mais aussi d’autres syndicats intercommu-naux auxquels la commune adhère, qui nous apportentune aide précieuse et nous appuient dans les actionsengagées.

Commission Environnement Patrimoine

C ette année d’activité a été marqué par plusieurstemps forts de travaux de plantations : aucentre village, autour de la place du marché

et de la mairie, au passage piétonnier nouvellementcréé de la Crouzette et divers regarnis au chemin del’Hom, sans oublier le Chemin de la Crouzette.

Ces travaux ont été réalisés par le personnel communal,des bénévoles de la commission, les enfants de l’Ecoleet une entreprise de Corronsac. D’autres travaux dumême type sont programmés dans les semaines àvenir, route de Donneville (soutien de talus), quelquesregarnis passage de la Crouzette et chemin Roumieu

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vie communale

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De plus, la commission a participé en février à uneaction de réimplantation de haie brise-vent en bordured’une parcelle agricole, chez un propriétaire Montbru-nois, action réalisée avec le concours de l’AssociationCommunale de Chasse. D’autres projets du mêmetype sont à l’étude. Dans un autre domaine, la commission a travailléavec les apiculteurs locaux dans la lutte contre lefrelon asiatique, ce qui a permis de mettre en placeun atelier de fabrication de piège le 20 mars, auquelont participé une vingtaine de Montbrunois, enfantset adultes.Comme on peut le constater, la commission a, cetteannée, particulièrement développé des actions à par-

tenariats multiples, le plussouvent sur des aspectstechniques : c’est ainsi lecas avec les structurescomme Arbres et Pay-sages d’Autan, le Sicoval(passage de l’épareuse, entre-tien du réseau de chemins et derandonnées) mais aussi des partenariats à visées péda-gogiques avec les enfants de l’école par exemple.

Ces partenariats vont se développer, notamment parla mise en place de projets qui pourraient associerdes structures associatives locales ou des entreprisesAutre temps fort de cette année, la création de l’Asso-ciation « Autour et au moulin », qui en tant questructure indépendante, va pouvoir pleinement déve-lopper les actions liées au moulin. La commission resteson interlocuteur privilégié au niveau municipal. Pour terminer, précisons que le travail réalisé enrelation avec le personnel communal a permis d’amé-liorer les pratiques environnementales (préconisationsen matière de tonte, de zone de non tonte, dejachère fleurie …), d’améliorer les espaces verts etnaturels communaux pour le bien être de tous. Que tous ceux qui y contribuent soient ici remerciés.

Passage de La Crouzette

Plantation des enfants de l’école

Haie route d’Espanès

Plantation des haies brise-vent

Atelier Frelon

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vie communale

Le marché du Moulin

Un lieu où les cinq sens s’éveillent :− la vue des couleurs des parasols forains, fruits, légumes,

vins…− les odeurs et parfums des quatre saisons, des fro-

mages, charcuteries, café, crêpes, vin chaud, châ-taignes grillées…

− l’ouïe par les paroles des producteurs et des clients,le rire des enfants qui jouent, le bruit d'une bouteillequi s’ouvre ou du vent qui souffle, la musique dePapi Bruno…

− le toucher des fruits, légumes, gâteaux que l’onpeut choisir…

− le goût des fruits à croquer, fromages et charcuteriesà déguster, des pains à savourer…

Un instant de bien-être physique, moral et socialgrâce :− au plein air pour nos poumons et aux plaisirs des sai-

sons (le froid tonifiant de l’hiver, la pluie qui donnebon teint, les caresses du soleil et du vent) ;

− aux échanges conviviaux avec les producteurs etles fabricants avec les clients et les visiteurs, toutesgénérations confondues ;

− aux qualités nutritives et gustatives des produits frais,locaux et de saison ;

− au plaisir de cuisiner des produits frais de qualité quicaractérisent notre région et à les partager ou faireconnaître à nos proches et amis autour d'une table ;

− à la protection de notre environnement apporté parce circuit court d'approvisionnement des produits.

Ce marché accueille une majorité de producteurs,car tel est le concept du marché, dont certains sontlabellisés bio.

Etat des lieux fin 2010 des étalages et de leurspropriétaires :− Guy : fruits et légumes issus de l’agriculture raisonnée ;− Valérie : pains, fromages brebis, viandes de bœuf et

de veau, produits de l'agriculture biologique ;− Christian : charcuteries fraîches et sèches, viande

de porc, de canard, et parfois de veau ;− Irène : miels et dérivés du miel ;− Barbara, fromages de vache et produits laitiers, pro-

duits de l'agriculture biologique ;− Bernadette : vins, produits de l’agriculture biologique ;− Christian : fromages de chèvre ;− Alain : agrumes, arbustes, frais et conserves ;− Jean-Philippe : pâtes fraîches ;− Brahim : pâtisseries marocaines ;− Hervé : plats cuisinés (moules, paella), un jeudi sur

deux ;− La Cantime de Pame : plats cuisinés biologiques, un

jeudi sur deux ;− Ras l’bol : Soupes chaudes ou froides cakes aux

légumes ;− Papi Bruno : les produits de son jardin. La buvette accompagne le marché chaque semaineau rythme des saisons (jus de fruits, bières, café, vinchaud, glaces, crêpes, châtaignes grillées).

Des animations sont programmées, surtout en été oùont été proposés des visites guidées du moulin à vent,un stand différent de plats cuisinés ainsi qu’un atelier(musique, jeux, cinéma, lié à l’environnement).Rappelons que pendant cette période estivale, unbarbecue ainsi que des tables et des bancs sont misà disposition à la buvette, permettant de restermanger sur place en toute convivialité.Autres temps d’animation qui entourent le marché : labibliothèque municipale ouverte de 16h30 à 18h30tous les jeudis et aussi les cours de tennis pour lesenfants, de 17h à 19h en période scolaire.

Le rendez-vous de chaque jeudi de 16h30 à19h30, sur la place du village depuis plus de8 ans c’est le Marché de plein vent

Contact pour le marché : • Mairie de Montbrun-Lauragais • Site internet www.montbrun-lauragais.fr (rubrique le marché de plein vent)

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vie communale

Numéro spécial 2010 • 33

Bloc Les MoulinsBloc de 6 timbres en vente indivisible à 0.56 euros Référence : 1110130Date d’émission : 15.06.10Format : 143 x 105 mmTechnique d'impression : Taille-douce / OffsetAuteur : Yves BeaujardThématique : TourismePrix unitaire : 3,36 €Description :Six moulins français illustrent la série « le coin des col-lectionneurs ». Les moulins sont répartis en plusieurs

catégories et sous catégories. Parmi les moulins à vents,figurent le Moulin d’Alphonse Daudet (moulin-tour), leMoulin de Cassel et Le Moulin à Farine de Villeneuved’Ascq (moulins sur pivot), le Moulin de Montbrun-Lau-ragais –aussi appelé Moulin de Passelègue- et le Moulindes Aigremonts (moulin cavier). Enfin, parmi les moulinsà marée, on trouvera le Moulin du Birlot. Nous pouvons nous procurer ces timbres à la postede Castanet qui en possède encore. Ou bien sur internet à la boutique en ligne de LaPoste au lien suivant :http://timbres.laposte.fr/detailarticle.jgi?idCarac=&idGamme=036&idArbo=009&page=1&index=3&idArticle=1110130

E ntre janvier et juin, 18 classes ont été accueilliesau moulin, soit 460 élèves. Le bilan financier deces visites est équilibré.

Les élèves ont suivi la visite guidée du moulin maisaussi des ateliers visant à comprendre les principes defonctionnement du moulin ou des activités en lienavec les traditions populaires (chants et contes autourdu moulin). Pourtant la fréquentation est en baisse significativepar rapport aux années précédentes. Des modifications « positives » ont été apportées à ceprojet cette année :− adaptation du contenu des trois ateliers du moulin

au thème du vent qui est le thème retenu cetteannée dans le cadre d’un projet pédagogiqueannuel « Défi Sciences » ;

− établissement d'un nouveau partenariat avec l’as-sociation « Jardins et arômes au naturel » encadrépar Brigitte Schwall. Elle a animé des ateliers sur lethème des graines alimentaires (connaissance de

la diversité des graines, bri-colage avec les graines etjardinage) avec une classesur une demi-journée à lasalle des fêtes pendant quel’autre classe participait à lavisite du moulin égalementanimée sur une demi-jour-née. Un programme quioccupe donc deux classesà des ateliers variés et tousadaptés au thème du mou-lin sur une journée complète.

Entre septembre et décembre 2010, la commune adécidé de suspendre les visites scolaires. Cette inter-ruption va permettre de réaliser divers travaux tech-niques sur le moulin (repiquage des meules actives etleur motorisation) mais aussi de revoir les modalités defonctionnement et d’encadrement des visites.

Les visites scolaires au Moulin à vent C’est la sixième année que s’organisent les visites et les animations scolaires grâce au parte-nariat mis en place entre la commune et l’OCCE (Office Central de la Coopération à l’école).

Timbres des moulins Le 15 juin 2010, les services philatéliques de LaPoste ont émis une planche de six timbres surle thème des moulins de France, dont notremoulin de Montbrun-Lauragais en toute pre-mière position, appelée « Bloc Les Moulins ».Vous en trouverez ci-dessous une reproductionet le descriptif.

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34 • Numéro spécial 2010

vie associativevie communale

À l’issue d’une première rencontre ayant réuniles trois enseignantes de l’école, la mosaïsteMarie Adam et les représentants de la mairie

de Montbrun-Lauragais, un calendrier a été établiafin de programmer un « atelier mosaïque » tous lesvendredis des mois d’avril et de mai.Lors de la première rencontre avec la mosaïste, lesenfants ont pu découvrir différents exemples de réali-sations en mosaïque. Certaines confectionnées avec

des morceaux de verreou de céramique,d’autres avec de lapierre ou du marbre.

Puis Marie Adam aprésenté aux élèves lematériel et les outilsqu’ils allaient utiliser :

pinces pour prendre et déposer avec précision lesmorceaux de tesselles, pincespour tailler les tesselles,palette de couleurs, etc.Chacun a écouté les conseilsde Marie pour s’initier à lataille des tesselles et s’exercerau collage des morceaux deverres découpés.Dans chaque classe, les élèvesont fait des dessins sur le thèmedu vent et des moulins.

Ces dessins ont été triés par les enfants et placés sur lepatron du banc afin de préparer la décoration decelui-ci.Le patron a été découpé en trois morceaux pour plusd’aisance dans le travail. Tous les vendredis, à tour derôle et en groupe, les élèves sont venus coller les tes-selles sur un filet en respectant les couleurs des dessinschoisis. Enfin les trois morceaux de mosaïque ont étérassemblés afin d’être collés sur l’assise du banc fournipar l’entreprise Lille à Deyme. Puis les joints de couleursont été réalisés pour fixer les tesselles entre elles. Lespieds en briques foraines ont été montés par desbénévoles. Notre banc a été inauguré lors de la fêtedu moulin dimanche 6 juin 2010 et tout le monde peutvenir l’admirer à l’occasion d’une promenade autourdu moulin de Montbrun.

La fête du moulin ayant pour thème les Artset les Matières, un projet original a été montéqui devait aboutir à la réalisation d'un bancavec un décor de mosaïque. Le sujet en était le moulin et le vent.

Ecole de Montbrun-LauragaisProjet Mosaïque avril/mai 2010

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infos pratiques

Numéro spécial 2010 • 35

infos pratiquesvie communale

Marché aux fleurs du 2 mai 2010

Le marché aux fleurs est la première occasion de l’an-née pour le Comité des Fêtes d’accueillir les villageoisainsi que de nombreux visiteurs des villages alentours.La place se colore et s’embaume avec toutes lesvariétés florales proposées aux amoureux du jardinage.

Les exposants répondent toujoursprésents et, une fois de plus, latombola organisée grâce auxexposants, a été appréciéede tous les visiteurs. Le marché

aux fleurs a su obtenir une cer-taine renommée qui n’est pas

usurpée.

Vide-grenier du 20 juin 2010

En raison des pluies abondantes de la semaine qui aprécédé cette manifestation, les exposants n’ont paspu accéder au pré. Ils ont installé leur stand sur laplace, sur les voies menant à la mairie ainsi que sur leparking de l’école.

Ces mauvaisesconditions météoont entraîné unebaisse de fréquen-tation. Les partici-pants ont vu leur motivation décliner le long de cettejournée morose. Certains ont même préféré plierbagages avant la fin de l’après-midi. Cette journéeressemblait à celles du mois de novembre !

La fête de septembre 2010

Fête Pluvieuse, Fête Joyeuse !Encore cette année, le dicton s’est révélé exactpuisque le vendredi la pluie était parmi nous pour lerepas aligot-saucisse où 240 personnes s’étaient inscrites.C’est avec brio que l’orchestre SANKARA a animé lasoirée. Le samedi soir, comme de coutume depuisquelques années, le feu d’artifice a illuminé le cielmontbrunois. L’heure approchant, on a vu arriver surla place de nombreuses personnes venues assister enfamille à ce spectacle coloré et bruyant qui offre aumoulin des nuances fugitives et changeantes.

L'année 2010 du Foyer Rural

infos pratiquesvie associative

(Suite page 36)

N ous travaillons effectivement sur ce projetavec quatre étudiants de l’IUT Informatiquede Toulouse. Outre la refonte et l’amélioration

de l’environnement général du site, nous allons repen-ser les sites du marché et du moulin et les intégrerdans le site général.

En plus des rubriques habituelles, une galerie photo etvidéo sera mise en place ainsi qu’une section d’infor-mation réservée à chaque association.De nouveaux services aux administrés apparaitront,comme, par exemple:- Lien vers mon.service-public.fr pour réaliser un grand

nombre de démarches administratives en ligne

- Lien vers un ou des sites d'infor-mation retraite- Accès au SIP Service d'Infor-

mation Publique de la régionMidi-Pyrénées: guichet uniqued'information, annuaire des services au public, ensem-ble de télé-services

- Dispositif de paiement en ligne des frais de cantine,garderie ou autres

Nous vous tiendrons bien entendu informés de cesnouveautés et vous apporterons toutes les explicationsnécessaires à leur bonne utilisation.

L’adresse restera la même : www.montbrun-lauragais.fr

Site Internet Le site internet de la Mairie va se renouveler !

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vie communale

L’ association « Autour et au moulin » est enpasse de boucler sa première année d’exis-tence et est fière de compter vingt-neuf adhé-

rents dont cinq membres d’honneur. Elle a été lemoteur de l’organisation et de la réalisation de notrecinquième Fête du Moulin, des visites des individuelstoute l’année et de la supervision des travaux, en col-laboration étroite avec la Mairie.La cinquième Fête du Moulin s’est déroulée les 5 et 6juin 2010 à l’issue d’une préparation qui avait débuté

dès le 3 novembre 2009 lorsque nous avions choisi lethème de cette fête. Le thème retenu était « Arts etmatières : la maison d’hier et de demain », faisant lapart belle aux techniques et matériaux anciens quireviennent sur le devant de la scène, en redécouvrantleurs vertus et étant source d’innovations.Une quarantaine de stands, de démonstrations, d’ate-liers, d’expositions, d’animations, de conférences etde services ont pris place au centre du village, et ont

Autour et au Moulin2010 a été une grande année pour le moulinpuisque nous avons véritablement lancél’association « Autour et au moulin », orga-nisé la cinquième Fête du Moulin, assuré lesvisites des individuels et des scolaires grâceà nos guides, et effectué un certain nombrede travaux.

36 • Numéro spécial 2010

Le dimanche après-midi, sous le chapiteau, DavidCORRY n’a eu aucun mal à entraîner les danseuses etdanseurs de tous âges venus très nombreux. « Les Ecuries d’En Gautier » le club hippique montbru-nois, a proposé gratuitement des balades à poneysdans le village. C'est toujours très apprécié des enfants,et peut créer des vocations équestres. De même, grâce à une bonne entente entre les asso-ciations, les visites du moulin ont été organisées lors detoutes les manifestations du Comité des Fêtes.Les membres du Comité des Fêtes remercient lesconjoints et tous les bénévoles venus nombreux aiderà l’installation et au rangement des équipements dela fête.

Le Jardin des Echanges

Deux fois par an, au printemps et à l’automne,Christine CLERGUE organise, dans la salle des fêtes, untroc de plantes ou graines. Le principe : rien nes’achète, rien ne se vend, tout s’échange. Grand suc-cès encore pour les deux éditions de cette année.

Suite au départ de Danièle CELLIER, notre trésorière,en début d’année 2010, les membres du Comité desFêtes lui ont offert un cadre photo reprenant les diffé-

rents panoramas du village. Hommage lui est rendupour sa disponibilité et son engagement au sein duComité.Comme à chaque occasion, nous lançons un appelaux bonnes volontés pour rejoindre l’équipe du FoyerRural. Contacts : Eliane Senac 05 61 81 91 11

Composition du nouveau bureau :Présidente : Eliane SENACVice-Président : Pascal PREVOTEAUTrésorière : Cathy MONIERTrésorière-Adjointe : Oxana CONORSecrétaire : François BONAVENTURESecrétaire-Adjointe : Dominique ROUGET.

vie associative(Suite de la page 35)

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vie communale

reçu plusieurs centaines de visiteurs, simples curieuxou passionnés, dans une ambiance bon enfant.

L’inauguration d’un banc, dans le jardin du Moulin,réalisé par une mosaïste et les enfants de l’école,ainsi qu’une fresque dans l’église resteront des témoi-gnages de ces journées.

Cette manifestation a reçu le soutien de plusieurs asso-ciations, de la Mairie, du Sicoval et des politiques etmaires de la région qui sont venus nombreux visiter lafête et participer à une table ronde sur la thématiquede l’habitat. Cette manifestation a également reçu lesoutien des associations du village et de ses nombreuxbénévoles qui en ont assuré la mise en place et labonne marche, à la grande satisfaction de tous lesexposants. Suite à cette fête, des animations complé-mentaires ont eu lieu ou auront lieu comme, par exem-ple, une animation Soleval au marché, des ateliers demosaïque et de vitrail, la réfection des enduits murauxde la sacristie, etc. Nous vous en tiendrons informés.Ces jours-là et toute l’année de mai à septembre,nous avons ouvert le moulin à la visite. Nous avonsassuré 23 dates d’ouverture et reçu 621 visiteurspayants, ce qui représente une hausse de 54 % parrapport à 2009 et nous rapproche des chiffres des

années 2002 à 2008. Nous rappelons que ces visitessont gratuites pour les Montbrunois.Lors d’un entoilage complet des ailes et de la mise enrotation et en fonctionnement du moulin, nous avonsréalisé une vidéo que vous pouvez regarder àhttp://www.montbrun-lauragais.fr/topic/index.html.

Côté entretien et travaux, nous avons subi uneattaque de mérule pleureuse, champignon qui a lar-gement attaqué les bois de la cave du moulin en sepropageant au travers de la maçonnerie. Nous avonsdû, dans un premier temps, éliminer ce champignonet traiter soigneusement les bois et la maçonnerie.Dans un deuxième temps, et pour prévenir la réap-parition de cette mérule pleureuse, nous avons prati-qué deux ouïes d’aération de la cave, sous les seuilsdes portes au nord et au sud, complétées d’unepetite ventilation électrique.Nous avons déplacé une meule tournante, qui setrouvait sur le plancher, au-dessus de sa meule dor-mante, afin de donner plus d'espace aux visiteurs dumoulin et favoriser son aspect didactiqueL’illumination extérieure du moulin étant défaillantedepuis de nombreux mois, nous l’avons faite réparer etl’avons intégrée dans l’éclairage public. En périodehivernale, cet éclairage extérieur sera éteint à 22 heures.Enfin, et ce n’est pas le moindre, nous venons de pro-céder à une motorisation électrique des meules et

vie associative

(Suite page 38)

Numéro spécial 2010 • 37

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vie communale

(Suite de la page 37)

des ailes (débrayables) qui nous permettra de fairetourner le moulin à notre gré pour favoriser lesdémonstrations de travail des meules et de fabricationde farine, et pour rendre plus attractif l’extérieur dumoulin par la rotation de ses ailes.Nous avons profité de ces derniers travaux pour faireredresser, repiquer et rééquilibrer les meules en serviceafin d’améliorer le travail de mouture et la qualité dela farine produite.En termes de perspective pour 2011, nos efforts vontse porter vers une meilleure promotion de notremoulin dans le but d’augmenter le nombre de sesvisiteurs. Nous allons entre autres travailler sur :- L’émission de cartes postales- L’édition d’une brochure destinée à la vente- La généralisation de la présence du moulin dans les

guides touristiques papier- La généralisation de la présence du moulin dans les

sites touristiques internet- L’accroissement de la présence du moulin dans les

offices de tourisme et syndicats d’initiative de la région- L’augmentation du nombre des jours d’ouverture à

la visite- La formation de nouveaux guides

Si vous souhaitez nous rejoindre pour soutenir notreassociation, pour participer aux travaux ou pour animerles visites scolaires ou les visites guidées, nous assuronstoutes les formations et l’encadrement nécessaires.Contactez Jean-Luc Moles au 05 61 81 14 19 ou [email protected] ou bien Carine Albarède au 05 61 81 91 77 ou [email protected]

Le Prêt Personnel : Vous avez achetéun nouveau livre, vous avez envie d’en

parler, de partager sa lecture nous vousproposons de le prêter à nos adhérents par

l’intermédiaire de la bibliothèque pour unedurée que vous déterminerez. Il vous sera ensuiteretourné ou remplacé.

En octobre le fonds (environ 500 documents) de laMédiathèque Départementale de Prêt a été renou-velé selon les suggestions et nous espérons dorénavantsatisfaire l’appétit des lecteurs de bandes dessinées.Augmenté d’environ 400 documents (dont 1/5e pardon), le fonds propre s’élève cette année à 3 000ouvrages, l’installation d’une nouvelle étagère a éténécessaire. Marina, Cathy et Amandine ont rejointl’équipe des bénévoles chacune selon ses compé-tences et sa disponibilité.Nous restons à votre disposition pour vous faire décou-vrir la gestion d’une bibliothèque avec ses multiplesactivités qui vont du choix des livres à l’accueil dupublic en passant par l’enregistrement, l’équipement

des documents, leur rangement, le tri desdons et le fameux « désherbage » nécessairepour accueillir les nouveautés. Bienvenueaux curieux et aux bonnes volontés !

En mars 2011, nous accueillerons l’exposition « Histoiresà ruminer » et avant les congés d’été vous pourrezapprécier « Le Français par tous les temps » ; endehors de ces moments nous aurons l’occasion deraconter quelques histoires au « Kamishibaï ».

Le Lecteur du Val (associations de bibliothèques duSicoval) nous permet de vous proposer six spectaclesdu TNT à prix réduits. Il organise aussi des rencontresavec les écrivains, des concours dont le fameux concoursde nouvelles qui remporte chaque année un vif succès.Informations disponibles à la bibliothèque et au marché.

Rappel des horaires d’ouvertureMercredi : 15h30-17h30 • Jeudi : 9h-12h/13h30-18h30(dont 10h-12h/14h-16h réservé à l’accueil scolaire) • Samedi : 11h-12h

vie associative

Quoi de neuf à la Bibliothèque ?

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vie communale

L’ ACCA de Montbrun compte comme l’an der-nier 33 chasseurs. Sous la conduite de son pré-sident, Gérard Ramondou, elle a le plaisir

d’organiser des battues au gros gibier, des lâchersd’animaux... Elle propose à ses adhérents des activitésconviviales, ainsi le fameux repas des chasseurs.L’ACCA évalue chaque année quelles sont les actionsde repeuplement à mener. En 2010 il n’a pas été pro-cédé à des lâchers de lièvres, mais 6 compagnies de11 perdreaux sont venues enrichir la faune locale.De même, 160 faisans ont été lâchés dans la nature.Plusieurs battues ont eu lieu : 3 battues au sanglier ontpermis d’abattre 2 animaux qui ne ravageront plusles semis de colza et une battue au chevreuil. L’ACCA est une association discrète particulièrementattentive à l’équilibre entre prélèvements nécessaireset réintroduction des espèces.

Son président est très attaché aux bonnes relationsentre agriculteurs et nouveaux montbrunois. Il regrettequ’à ce jour l’ACCA ne dispose pas d’un local. Contact : Gérard Ramondou 05 61 81 16 90

vie associative

Gymnastique volontaire « En courant d’air »

L’association de chasse

T out le monde le sait, la pratiqued’une activité physique même àintensité modérée a des effets

bénéfiques sur le maintien voire l’amé-lioration de la santé.Citons quelques objectifs des cours degymnastique volontaire :- PROGRESSER dans ses aptitudes phy-

siques,- DIVERSIFIER ses activités physiques,- RETIRER des bienfaits, favoriser le réinvestissement

dans la vie quotidienne,- LUTTER contre les méfaits de la sédentarisation et de

l’âge,- Et surtout PARTAGER un temps de loisir et de bien-

être.- parfois même des moments de convivialité autour

des pots de fin d’année.

Désormais associée au foyer rural de Corronsac, cene sont pas moins de 5 séances par semaine qui sontréservées.Ainsi, chacun pourra choisir son programme au gré

de ses préférences, de ses disponibilités et de saforme !Au programme de ces cours figurent cardio-training,renforcement musculaire, étirements, gym douce :bref de quoi entretenir, améliorer, dynamiser la santé,le bien-être et la qualité perçue de la vie.

Descriptif des activités proposées• le lundi de 19h à 20h à la salle des fêtes

de Corronsac : Gym Zen « Bien dans son corps,bien dans sa tête »

Cours mixte pour tous les âges assuré par Samuelle.Différentes méthodes douces permettant : - de renforcer, muscler et assouplir son corps dans le

respect de celui-ci- d’évacuer les tensions liées au stress.

• le lundi de 20h30 à 21h30 à la salledes fêtes de Montbrun : Gym Homme

Cours abordable pour tous assuré parDaniel.Renforcement musculaire et pilâtes,étirements.

L’association intercommunale « En courant d’air » affiliée à la Fédération Française deGymnastique Volontaire vous propose de découvrir des cours pour adultes de tous lesâges.

(Suite page 40)

Numéro spécial 2010 • 39

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vie communale

Regroupant les communes de Corronsac, Deyme, Montbrun-Lauragais, Pechabouet Pompertuzat, l’ASIP, issue de l’association sportive de Pompertuzat créée en 1959,est aujourd’hui une association intercommunale.

(Suite de la page 39)

• le mardi de 20h à 21h à la salle des fêtes de Corronsac : Gym Cardio-Tonique

Cours mixte qui nécessite une bonne condition phy-sique assuré par Samuelle.Sur les mêmes bases que la gym traditionnelle mais enplus tonique et moins de repos entre les séries de mou-vements, visant en particulier l'accélération cardiaque.

• le jeudi de 19h15 à 20h15 à la salle des fêtes deMontbrun : Gym traditionnelle

Cours mixte abordable par tous assuré par Kristel rem-placée, dans l’attente d’un heureux évènement, parSamantha.Renforcement musculaire en musique visant tous lesgroupes musculaires.

• le vendredi de 19h à 20h à Corronsac : Gym traditionnelle

Cours mixte abordable par tous assuré par Kristel rem-plaçée par Florent.Renforcement musculaire en musique visant tous lesgroupes musculaires.

Ce sont au total environ 32 personnes, 16 femmes et16 hommes, habitants et habitantes des communesde Montbrun-Lauragais, Corronsac, Deyme, Donnevilleet Montgiscard qui fréquentent régulièrement cescours.

Il reste possible de pratiquer cette activité dès à présent : les intéressés peuvent assister à une ou 2séances avant de s’inscrire définitivement. Une seuleinscription donne accès à toutes les séances.

Contacts :Fabienne SENAC : 05 61 27 82 46Agnès FEURTE : 06 17 60 21 12Yvan LEBRAS : 05 62 71 10 46

Le bureau de l’association : - Présidente : Fabienne SENAC (Donneville)- Secrétaire : Agnès FEURTE (Corronsac)- Trésorier : Yvan LEBRAS (Montbrun-Lauragais)

J aune et noir sont les couleurs du club, que revê-tent petits et grands qui viennent apprendre etpratiquer le football. Les terrains d’entraînement

de nos sportifs jeunes, seniors et vétérans se situent surles stades de Pompertuzat et de Deyme.Cette saison, comme pour beaucoup de clubs, lenombre de licenciés a continué à baisser, les presta-tions récentes de l'équipe nationale en Afrique duSud y sont peut être pour quelque chose. Les catégories représentées à l’ASIP s’étalent desenfants (U7 à U18), aux seniors et vétérans. L’effectifde chaque catégorie est suffisant pour pouvoir repré-senter le club dans le cadre de compétitions de dis-trict.Il reste toutefois difficile de trouver suffisamment debénévoles pour encadrer nos jeunes.

Au-delà de l’aspect sportif, notre club essaie d’êtreaussi un lieu convivial d’échange où enfants et

parents partagent des moments privilégiés d’émotionsportive lors des matches, ou au cours d'un tournoi.La saison 2010 s’est terminée, comme l’année dernière,sur le terrain de Pompertuzat où 150 personnes ontpartagé la traditionnelle paella tout en échangeantsur les récits ou les temps forts de la saison écoulée. Nous organisons tout au long de l’année des manifes-tations pour subvenir aux besoins financiers permettantle fonctionnement du club. Nous vous invitons à venirnombreux pour encourager les dirigeants du club, lesaider à poursuivre leurs actions et faire de l’ASIP unclub de football pour tous.

Manifestations de la saison • Le loto du foot : samedi 19 février 2011 à 20h30 (salle

des fêtes de Corronsac),• Un vide-grenier (nouveauté) : un dimanche d’avril

2011 (à déterminer)• La journée du foot : samedi 25 juin 2011 à 14h

vie associative

Football : l’ASIP

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vie communale

L es effectifs sont stables et se situent aux environsde 70 personnes, mais le nombre de licenciés(30), progresse régulièrement. Ces derniers peu-

vent ainsi suivre les cours dispensés dans le cadre del’école de tennis ou s’aligner lors des compétitions(équipe ou individuel).

L’école de tennisJohan David est chargé de l’organisation de l’écolede tennis depuis 3 ans maintenant. Epaulé depuis 2ans par Simon Beder, ils assurent avec efficacité l’ani-

mation et les entraînements des différents groupes.Une nouvelle répartition horaire a été mise en placedès le mois de septembre pour tenir compte de laprogression significative du nombre de jeunes inscrits :

• Mardi- 17h/18h : cours 6/8 ans groupe 1- 18h/19h : cours 6/8 ans groupe 2• Mercredi-15h/16h : cours 10/12 ans groupe 1- 16h/17h : cours 10/12 ans groupe 2• Jeudi- 17h/18h : cours 8/10 ans.- 18h/19h : cours filles.- 20h/22h : entraînement équipe compétition.

Comme chaque année, les inscriptions sont toujourspossibles auprès de Jean-Marc Beder (05 61 81 42 83)ou auprès de Johan aux horaires indiqués. (Les personnes intéressées peuvent essayer sur une oudeux séances avant de s’inscrire définitivement, leclub prête le matériel nécessaire.).

Dans le cadre du nouveau projet déposé par le clubauprès de la FFT, visant à attirer de nouveaux adultes(débutants ou non) vers la pratique du tennis, Johana animé 3 stages durant le mois d’octobre (débutantshomme et femme, perfectionnement homme). Ces stages ont connu un succès encourageant et ontpermis à une douzaine de personnes de découvrirl’activité. Ils se prolongeront sans doute par la mise enplace de cours réguliers et l’intégration de certainsjoueurs dans l’équipe de Montbrun.

Le club de tennis de Montbrun a vule jour au cours de l’année 1986/1987. Il bénéficie d’installations de bonne qualité,terrain en dur (rénové grâce à un financementmunicipal) et éclairage (installé en 1994) quipermettent de pratiquer dans de bonnesconditions une grande partie de l’année.

Lors de la dernière assemblée générale qui s’esttenue le 31 mai 2010, un nouveau bureau a été élu. En voici la composition : Président : Serge BONNAFOUSCo-président : Marc SAFFON Secrétaire : Christine PREVOT Secrétaire adjointe : Mylène BIAUTrésorière : Florence FOULQUIER Trésorier adjoint : Benoît MAUREL À noter parmi les membres dirigeants de l’ASIP troisMontbrunois : Patrice GINESTET, Pascal PREVOTEAU etDominique ROUGET.

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L’équipe des U15 victorieuse dans sa catégorie du tournoid’Ayguesvives le 6 juin 2010

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Tennis Club du Moulin de Montbrun

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L’équipe de MontbrunEmmenée désormais par Philippe Chelle, l’équipes’est renforcée cette année avec l’arrivée de PhilippeMontero (classé 15/5). Engagée dans le challengeHermet (ouvert aux joueurs non classés et 4e série),compétition par équipe de début de saison, l’équipede Montbrun s’est particulièrement bien comportée.Sortie 1re de sa poule après avoir disposé des équipesde St Lys, Vigoulet, La Salvetat et Gagnac, elle s’estimposée face à Portet sur Garonne en 1/16e definale, puis face à St Alban en 1/8e avant d’être élimi-née par Villeneuve Tolosane en 1/4 de finale. Cesbons résultats ont permis des progressions intéressantesen matière de classement (Johan David monte 30,Etienne Braak 30/2). Après les championnats départementaux individuels,prochaine étape de la saison sportive, l’équipe seraengagée dans le challenge Laffont puis dans le Tro-phée Caisses d’Epargne dans lequel les bons résultatsde la saison dernière ont permis à l’équipe d’accéderà la promotion 4.Le bureau tient à remercier à nouveau le club dePouze et son équipe dirigeante pour le prêt du terrainde tennis communal qui nous permet de recevoir noshôtes dans les meilleures conditions sportives.

Le projet clubDans le cadre du développement du club, le bureaua déposé un nouveau « projet club » auprès de lacommission développement de la ligue de tennis. Ceprojet, axé sur la mise en place d’animations et d’ac-tivités sportives en direction des adultes a reçu unaccueil favorable de la part des instances de la FFTet a été doté d’une subvention de 750 € qui nouspermettra de poursuivre les efforts entrepris auprèsde tous les membres du club.

Les tournoisOutre la possibilité dejouer à toutes heuresde la journée tout aulong de l’année, deuxtournois sont organi-sés : un au mois d’oc-tobre, l’autre fin juin.Ces tournois de dou-ble mixte sont ouvertsà tous les adhérentsdu club quel que soitleur niveau de pratique et se terminent par un repasconvivial. Cette année, des tournois FFT, réservés auxlicenciés ont été programmés à Donneville, Baziègeet Montgiscard.

Le BureauLors de la dernière assemblée générale qui s’estdéroulée le 7 mai 2010, un nouveau bureau a été éludont voici la composition :

Présidente : Elisabeth MartinVice Président : Michel Lalande Trésorier : Jean-Marc BederTrésorier adjoint : Bernard ConorSecrétaire : Pascal Vitaux Responsable jeunes : Jean-Marc BederResponsable équipe : Philippe ChelleMembres : Marie Claire Gaïga

Les adhésions et les inscriptions au club et à l’écolede tennis sont toujours possibles. Pour tous renseignements, vous pouvez contacter :Jean-Marc Beder au 05 61 81 42 83 ou par mél : [email protected].

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L e but est, à la fois de proposer aux enfants et àleurs familles des animations ponctuelles dansles temps interscolaires, et de soutenir différents

projets pédagogiques initiés par les enseignants. Maisaussi et surtout de développer la convivialité en per-mettant aux jeunes élèves et aux parents de se ren-contrer dans ces occasions. L’assemblée générale de l’association des parentsd’élèves du RPI Montbrun-Lauragais/Corronsac Autourde l’Ecole s’est tenue le 19 novembre 2010. Ce fut l’occasion de faire le bilan des activités del’année écoulée.Ainsi ont été proposées aux enfants, parents et amisdes écoles du RPI les activités suivantes : - vente de sapins de Noël naturels et de couronnes,- loto,- week-end d’activités nature en famille à la ferme

équestre « Le GREOULOU » proche de Lavelanet (09)avec au programme activités équestres (poney oucheval), VTT sportif, balades à pied ou visites des sitesdes alentours (Château Cathare de Roquefixade),activités nature (soin des animaux de la ferme). Bienévidemment, ce week-end partagé entre famillesde Montbrun-Lauragais et de Corronsac fut l’occa-sion de déguster les nombreux produits du terroirdans un décor champêtre,

- vente d’objets décorés avec les productions artis-tiques des enfants (mugs, torchons),

- dans le cadre de la fête de l’école, repas suivi d’unspectacle pour enfants « Les Rigolos »,

- activités sportives dans le cadre de la fête à Corronsac(Course d’orientation à pied ou à vélo),

- soirée rencontre avec les parents du RPI à la suitede l’assemblée générale 2010.

Les bénéfices générés par ces activités et la partici-pation financière des mairies de Montbrun-Lauragaiset de Corronsac ont ainsi permis de soutenir lesprojets pédagogiques suivants : - classe transplantée pour deux classes de l’école pri-

maire (48 élèves),- visite guidée de l’archéosite de Montans et animation

d’ateliers pour deux classes de l’école primaire deCorronsac (environ 70 élèves),

- spectacle « Les trois chardons » à l’attention des troisclasses de l’école maternelle de Montbrun-Lauragais,

- acquisition d’ouvrages pour compléter la collectionde la BCD de Corronsac

Projets 2011L’association souhaite reconduire les activités proposéesen 2010 (loto, fête de fin d’année et participations auxmanifestations locales) voire en proposer de nouvelles(vente de calendriers ou d’objets décorés par les pro-ductions artistiques des enfants dans le cadre sco-laire…).Les thématiques des activités culturelles ou sportivesrestent toutefois à déterminer. Un accent particuliersera mis en 2011 sur le développement d’une ou plu-sieurs activités de ce type, attractives pour les petitset les grands et qui contribuent indéniablement àtisser un lien social entre les familles des enfants duRPI. Les projets pédagogiques soutenus en 2011 seront lessuivants : - organisation d’une conférence spectacle sur le

thème de l’astronomie, - classe transplantée pour deux classes de l’école

maternelle,- soutien du projet de biodiversité dans le cadre

de la garderie du matin et du midi de l’école deMontbrun-Lauragais.

Composition du bureau- Président : Marie Nathalie LARUE (Corronsac),- Vice-Président : Angélique FERNANDEZ (Corronsac),- Trésorier : Céline RODRIGUEZ (Corronsac),- Trésorier adjoint : Christian ROUGET (Montbrun),- Secrétaire : Alexandra JOURDA (Corronsac),- Secrétaire adjointe : Sylvie BONAVENTURE (Montbrun).

Nouveaux ou anciens parents d’élèves du RPI, veneznombreux partager nos activités et soutenir notreaction. Les projets pédagogiques ne s’organiserontdans les écoles et les manifestations proposées ne per-dureront que grâce aux idées et la participation activedes parents d'élèves et au soutien des municipalités.

Née en 2004, cette association constituée de parents d’élèves scolarisés dans les écoles duRPI de Montbrun-Lauragais/Corronsac poursuit ses objectifs en organisant ou en soutenantdiverses manifestations dans le cadre périscolaire.

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vie communalevie associative

Association des parents d’élèves« Autour de l’Ecole »

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L e centre des restaurants du cœur situé à Baziègecommence à préparer la campagne d’hiver2010 – 2011 ; le centre a ouvert ses portes le lundi

29 novembre et le mardi 30 novembre toute lajournée pour les inscriptions et la distribution.Pendant toute la campagne, qui se termine fin avril,le centre de Baziège distribue des colis alimentairestous les mardis de 9h30 à 11h30 et de 14h à 16h30.Une trentaine de bénévoles se dévouent toutel’année puisque ce centre a l’autorisation de faireune distribution en inter-campagne pour la grandeprécarité.Nous avons pu ainsi accueillir des personnes venantde 21 communes différentes. Grâce au Sicoval nousdisposons de trois Algeco indispensables à notrefonctionnement.Nous avons mis en place un vestiaire pour distribuerdes vêtements et un salon de coiffure qui ouvre tousles 15 jours le jeudi, service évidemment gratuit.Notre loto annuel vient de remporter un vif succès,ainsi que la manifestation du 20 novembre à la nou-velle salle de spectacle « la Coopé » de Baziègeavec la collaboration de l’association culturelle LABAZ.

Ce concert était animé par le groupe toulousain « Les Notaires » qui a intégré dans son projet les élèvesde l’école de musique avec qui ils ont travaillé durantune année. L’entrée à ce concert s'est faite sousforme de don alimentaire.Cependant on remarque un net déclin de l’investis-sement de bénévoles. Les actions des Restos duCœur mais aussi, par exemple, celles du Téléthon deCorronsac, ont parfois du mal à se mettre en placefaute de personnes qui s’investissent dans leur orga-nisation ou leur animation. Les forces vives des asso-ciations ne se renouvellent pas et ont même tendanceà régresser. Cependant les besoins sont constants, ainsi le nombrede repas servis aux personnes dans le besoin ne cessede s’accroître, les dons peuvent à peine suffire pourfaire face à cet afflux. Merci de prendre un peu de votre temps pour leconsacrer à ces actions. Contacts : Restos du cœur : 27 chemin du Séminaire 31200 Toulouse - 05 34 40 12 12 ad31.siè[email protected]

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Campagne d’hiver des Restaurants du Cœur

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C haque échelon de ce territoire impose desréglementations, des orientations politiquesd’aménagement, inscrites dans des schémas

directeurs que la commune doit respecter, d’autantque leur élaboration doit se conformer à des loisnationales. Ce n’est pas sans incidences sur le citoyenpuisque certaines s’imposent dans les délivrances depermis de construire, dans la réglementation liée àl’eau, à l’assainissement, à la protection des sites,...Dans cet article nous évoquerons trois de ces plans :le SCOT, le PLH et l’Agenda 21.

Le SCOT : Schéma de Cohérence Territoriale Il est élaboré à l’échelle de ce qui est appelé lagrande agglomération toulousaine, c’est-à-dire lacommunauté urbaine du Grand Toulouse, mais aussitrès largement sa périphérie. Montbrun fait partie dece territoire comme 116 autres communes. L’objectifde ce SCOT (dont l’élaboration est rendue obligatoirepar la loi d’aménagement du territoire dite loi SRU(Solidarité et Renouvellement Urbain) est, sur un péri-mètre donné, de coordonner, dans une logique dedéveloppement durable, les différentes politiquespubliques en matière d’urbanisme, d’habitat, detransport ou encore d’environnement. Son élaboration a été réalisée par le SMEAT (SyndicatMixte pour Entreprendre et mettre en œuvre leschéma de cohérence territoriale de l’AgglomérationToulousaine) dont fait partie Montbrun. Ce document après avoir synthétisé es résultats d’undiagnostic, fixe des objectifs et donne des grandesorientations d’aménagement, des « lignes directrices »et constitue un cadre de référence que les communesdoivent prendre en compte dans l’élaboration deleurs PLU (Plan Local d’Urbanisme). Ce SCOT estsoumis à l’approbation des communes au travers desEPCI (Etablissement Publics de Coopération Inter-communale) comme le Sicoval, auquel Montbrun-Lauragais appartient comme 35 autres communes. Un des éléments fondamentaux de diagnostic estque la région toulousaine est en forte croissance

démographique (environ 300 000 habitants supplé-mentaires à l’horizon 2030 qui se répartiront dans deszones appelées « ville intense » et « zones périurbainesà développement mesuré ». Le corolaire étant dephaser ce développement en s’appuyant sur le prin-cipe de cohérence entre développement de l’urba-nisme et des transports.

Le SCOT défini trois axes : 1. Maîtriser l’urbanisation en répondant aux grands

enjeux environnementaux • Maintenir et développer une économie agricole

périurbaine• Préserver et valoriser l’élément EAU• Préserver la richesse paysagère des lieux• Enrayer la perte de biodiversité• Redonner une nature de proximité aux habitants• Renoncer à intervenir sur certains espaces naturels• Créer une couronne verte2. Polariser le développementFavoriser l’accueil dans la ville intense et dans leszones les mieux desservies et équipées de 70 à 80 %des habitants et de l’emploi en favorisant la mixitésociale et fonctionnelle. Au-delà garantir un déve-loppement mesuré. 3. Relier les territoiresPréserver l’accessibilité à la métropole, établir unplan ambitieux en matière de transports collectifs,regrouper les fonctions urbaines (habitat, emploi,commerces). Créer, conforter, cinq « portes métropo-litaines » pôles d’interconnexion entre le cœur del’agglomération et les autres territoires, ce sont deszones où se regroupent les équipements majeurs,pôles d’emploi er de services avec des réseaux detransport. Mettre en place de réelles complémentaritésavec les villes moyennes proches de la métropoletoulousaine.

Notre commune se situe dans la couronne verte etdans une zone à développement mesuré. Celasignifie que les espaces agricoles doivent être préser-vés et que les préconisations de densité de populationsont de 15 logements à l’hectare dans les noyaux vil-lageois et de 10 en dehors. Cela correspond tout àfait au PLU mis en place sur la commune. Nous avonsfait remonter une remarque en ce qui concerne lestransports en commun, puisque la carte des transports

Numéro spécial 2010 • 45

vie régionalevie intercommunale

SCOT, PLH, AGENDA 21 c’est quoi ? Montbrun appartient à un territoire, celui dela commune mais aussi celui du canton, dela communauté d’agglomération du Sicovalet aussi de l’aire urbaine du Grand Toulouse.

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du document d’orientation général ne mentionneaucun mode de transport dans notre zone. Seuls lesgrands axes sont décrits. Le SCOT est consultable sur le site du SMEAT :www.scot-toulouse.org

Le PLH : Plan Local de l’HabitatCe plan est élaboré à l’échelle du Sicoval et court sur 5ans : 2010 - 2015. Il est rendu obligatoire par le Code dela construction et de l’Habitation. Après l’établissementd’un diagnostic et la définition d’orientations générales,le PLH prévoit la mise en place d’un programme d’ac-tions. Les communes ont pris part à son élaboration et ila été soumis à l’approbation des conseils municipauxdes 36 communes composant le Sicoval. 5 grandes orientations ont été définies :I. Produire 1 000 logements familiaux par anII. Produire 50 % de logements aidésIII. Prendre en compte les besoins en logement des

publics spécifiquesIV. Placer l’habitant au cœur de la politique de l’habitatV. Accompagner les communes pour un développe-

ment de l’habitat équilibré et solidaire

21 fiches actions ont été rédigées pour répondre àces orientations. Pour en citer quelques unes : • Des opérations d’aménagement en faveur de la

mixité sociale et urbaine• Une charte qualité habitat• Un déploiement du parc locatif social• Préserver le parc social existant• Des accessions à la propriété à prix abordables• L'accueil temporaire d’urgence et d’insertion• Accompagner les ménages les plus défavorisés• Un éventail de modes d’habiter à décliner pour les

personnes âgées et les personnes en situation dehandicap.

• Le logement étudiant• Le logement des jeunes• Améliorer les conditions d'accueil des gens du

voyageCe PLH a été approuvé par le conseil municipal deMontbrun Lauragais lors du Conseil du 3 septembre2010. Il a cependant émis la remarque que l’accentn’était pas suffisamment mis sur la qualité environne-mentale des constructions avec une définition d’ob-jectifs plus ambitieux en ce domaine. Le PLH est consultable sur le site du Sicoval : www.sicoval.fr

L’AGENDA 21 : Le projet politique du territoire duSicovalL’Agenda 21 (ou Action 21) est un plan d’action pourle XXIe siècle adopté par 173 chefs d’État lors du som-met de la Terre, à Rio, en 1992. Avec ses 40 chapitres,ce plan d’action décrit les secteurs où le développe-ment durable doit s’appliquer dans le cadre des col-lectivités territoriales. Il formule des recommandationsdans des domaines aussi variés que : • la pauvreté •la santé • le logement • la pollution de l’air • lagestion des mers, des forêts et des montagnes • ladésertification • la gestion des ressources en eau etde l’assainissement • la gestion de l’agriculture • lagestion des déchets. En parallèle à ce plan d’action,une déclaration sur l’environnement et le dévelop-pement a été adoptée. Elle énumère 27 principes àsuivre pour mettre en œuvre l’Agenda 21.Les collectivités territoriales sont appelées, dans lecadre du chapitre 28 de l’Agenda 21 de Rio, àmettre en place un programme d’Agenda 21 à leuréchelle, intégrant les principes du développementdurable, à partir d’un mécanisme de consultation dela population : ainsi naît l’Agenda 21 local. Le Sicoval a élaboré son premier agenda 21 en 2001définissant un programme communautaire de déve-loppement durable. Une deuxième version a été réa-lisée en 2006. Un troisième Agenda 21 est à l’étude. Ildoit se mettre en place en 2011. 4 axes le caractérisent : 1. Concilier les activités humaines avec la préservation

des ressources naturelles du territoire. Aménagement équilibré, protection des paysages etdes espaces naturels, préservation de l’eau, luttecontre les nuisances, les pollutions et l’effet de serre,…2. Construire un territoire solidaire.Un habitat développé et diversifié, un politique volon-tariste des transports en commun, le renforcementde la solidarité et de la cohésion sociale, le dévelop-pement d’activités culturelles sportives et de loisirs. 3. Un développement économique respectueux des

équilibres territoriaux et environnementaux.Aménagement de parcs d’activités économiques,l'aide à la création et au développement des entre-prises, la diversification de l’activité économique et lesoutien à l’emploi. 4. Développer une pratique de la démocratie de

proximité.Associer tous les acteurs du territoire à l’élaboration

vie régionalevie intercommunale

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du projet territorial par des outils d’informations adap-tés, le renforcement des coopérations avec les com-munes et les partenaires, la participation citoyenne,l’évaluation de l’action communautaire. Depuis le début de l’année 2010, Le Sicoval a mis enplace une vaste concertation citoyenne : « Le Sicoval2030, inventons-le… » qui comportait des ateliers deprospective, des conférences citoyennes (il y en a euune à Montgiscard et l’autre à Aureville en ce quiconcerne notre secteur) et des entretiens individuels

ou collectifs, un forum internet de discussion. Lors dupremier trimestre 2011, les grandes orientations dunouvel Agenda 21 seront établies à horizon 2030. Puisdes fiches actions seront rédigées afin que cetAgenda 21 puisse être approuvé au second semestre2011 avec un programme opérationnel qui s’étalede 2011 à 2014.

Participation citoyenne par internet et documents surle site : www.sicoval.fr, rubrique « je participe »

vie régionalevie intercommunale

L ’ année 2010 a été riche en évènements pourle SIVURS puisqu’elle a vu se mettre en route leprojet de construction des nouvelles cuisines

après de nombreuses années de réflexions. Le site deCastanet, sur lequel les repas étaient fabriqués depuisla création du syndicat, ne répondait plus aux nouvellesnormes d’hygiène malgré les travaux réguliers dont ilfaisait l’objet. Il était devenu trop exigu pour le nombrede repas préparés. Le président et le bureau du SIVURS ainsi que les mem-bres du comité syndical ont en conséquence décidéde lancer un premier appel d’offres relatif au marchéde travaux qui s’est avéré infructueux. Le secondappel d’offres ayant été validé à hauteur de près de2,5 millions d’euros, les travaux ont pu commencer enavril comme prévu sur l’échéancier.L’implantation de cette nouvelle structure s’est faite surla commune de Pechabou, qui accueillait la structureadministrative, les réunions du bureau et du comité syn-dical et qui a cédé le terrain au SIVURS pour l’euro sym-bolique. L’acte de cession a été signé le 25 février 2010.Les travaux se sont poursuivis normalement tout aulong de l’année 2009 avec une mise hors d’eau et horsd’air au mois de novembre. Cet avancement réguliera permis de prévoir la livraison du bâtiment pour la findu mois de mars 2010. Le déménagement des matérielsrécupérés sur le site de Castanet s’est déroulé pendantles vacances de printemps et la mise en service desnouveaux locaux a eu lieu à compter du lundi 26 avril2010, à la satisfaction de tous. D’une surface approchantles 1 000 m², ils comprennent tous les aménagementstechniques permettant la confection des quelques

400 000 repas annuels, scolaires et adultes, préparés etlivrés par le SIVURS pour les 23 communes adhérentes.L’inauguration officielle a eu lieu le vendredi 28 mai à17 heures.Sur le plan des personnels, une restructuration a étéengagée suite au départ à la retraite de M. LucienDEDIEU, responsable des cuisines. Son adjoint M.Michel CORREGE a accepté ce poste de responsable.Une diététicienne qualiticienne a été recrutée en juinpour compléter l’organigramme et faire face auxobligations statutaires en matière d’hygiène et desécurité alimentaire. Ce recrutement a permis égale-ment de structurer l’équipe de direction autour dunouveau responsable. L’équipe a donc fonctionné à effectif constant,après modifications quant aux attributions de tâches.La décision de création d’un poste d’adjoint adminis-tratif a été prise en fin d’année pour anticiper le futurdéménagement de la structure administrative de lamairie de Pechabou vers les nouveaux locaux.Le SIVURS est maintenant bien installé dans ses nou-veaux locaux et il peut envisager un développementde ses activités qui permettront de faire face à l’ac-croissement de la demande de repas.

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Syndicat Intercommunal à Vocation Unique :la restauration scolaire

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I l s’agit tout d’abord des services de petite enfance :5 crèches (Baziège, Montgiscard, Donneville, Escalquens et Odars), ainsi qu’une crèche familiale

dynamisée par la présence d’un RAM (Réseau d’Assis-tantes Maternelles). On peut également noter qu’unehalte garderie récemment agrandie accueille les tout-petits à Escalquens. Les centres ACCEM (Accueil Col-lectif à Caractère Educatif pour Mineurs), sont lesanciens centres de loisirs. Ils sont ouverts les mercrediset vacances scolaires. Il existe sur le territoire du SIVOS4 centres : Montgiscard, Baziège, Pompertuzat et celuide Lauzerville qui n’est ouvert que 6 semaines par anen été. Prochainement devrait se concrétiser l’intégra-tion au SIVOS du centre d’Ayguesvives. Le service

d’aide ménagère à domi-cile a pour but de favoriserle maintien à domicile despersonnes âgées ou malades. Il a été complété par unSSIAD (Service de Soins Infirmiers A Domicile), qui per-met, sur prescription médicale, de bénéficier de soinsinfirmiers, de soins d’hygiène générale, de soins relevantd’auxiliaires médicaux... Ce service est placé sous l’au-torité d’une infirmière coordinatrice.Si vous souhaitez bénéficier de l’une de ces prestations,adressez vous au SIVOS : 05 62 71 74 54En complément des services du SIVOS, notons unenouveauté proposée par le Sicoval aux personnes nepouvant se rendre en déchèterie. Ce service est pro-posé aux personnes ayant un problème physique(constaté par un médecin) ou aux personnes ne pos-sédant pas de véhicule. Ces personnes, après avoirrempli un dossier (en mairie) pourront obtenir l’enlè-vement des objets encombrants à domicile gratuite-ment, avec un maximum de 4 interventions par an.

Que faire du broyat obtenu ?Ce broyat est constitué principalement d’aubier (partievivante du tronc de l’arbre où circule la sève) et debourgeons, riches en protéines. Il peut donc être utilisécomme amendement des sols aussi bien que commecouverture de sol. Dans le domaine forestier, l’utilisationdes broyats est une technique appelée le BOIS RAMEALFRAGMENTE (BRF). Elle consiste à utiliser les résidus issusdes travaux de coupe ou d’élagage, des tailles debords de routes, des rivières, des chemins ou encoredes taillis inexploités. Le BRF peut aussi être produit spé-cifiquement à partir de taillis traités en conséquence(courte rotation). Cette technique se développe enFrance depuis une petite dizaine d’années. C’est auQuébec qu’elle a été initiée dans les années 70 pouraméliorer les sols agricoles.

Comment utiliser le broyat ?En amendement par épandage à même le sol,épaisseur de 3 cm entre novembre et janvier/laisseren place trois mois environ et griffer en mars le solpour mélanger terre et broyat/plantation en mai. Cemélange produit de la matière organique à diffusionlente et très riche en éléments minéraux, l’eau s’yconserve très bien et le taux d’humidité est augmenté.En fait on se rapproche ainsi de la composition del’humus forestier. La durée de vie de l’amendementest de quatre ans en moyenne. Cette technique estparticulièrement adaptée au maraichage.En couverture de sol pour augmenter le taux de ger-mination (sur la laitue par exemple, on passe ainsi de30 à 70 % de germination) ou raccourcir le temps degermination (pour la carotte, on passe de 21 à 10

Pour notre commune, de nombreux servicesà la personne sont assurés par le SIVOS, (Syn-dicat Intercommunal à VOcation Sociale des Portes du Lauragais), dont le siège est àMontgiscard.

Le Sicoval propose depuis mai dernier un nouveau service de broyage à domiciledes végétaux, ceci pour contribuer à désengorger les déchèteries et développer

le compostage. Ce broyage permet de traiter les branchages, avec ou sans feuilles, issusdes tailles de haies et des élagages (diamètre maximum admissible 8 cm).

Service déchets Broyage à domicile

Les services à la personne

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• Le Bureau Territorial de Formation de la Région :Faciliter l’information et l’accès aux offres de for-mation professionnelle.

• Le Centre Inter institutionnel de Bilan de Compétence :Proposer des prestations de bilans de compétenceet informations en matière de Validation des Acquisde l’Expérience.

• La Mission Locale Haute-Garonne (Conseil Général) :Antenne du Lauragais : insertion sociale et profes-sionnelle des jeunes de 16 à 25 ans sortis du systèmescolaire. Démarches d'accès à l’emploi, à la for-mation mais aussi la santé, le logement, le droit à lacitoyenneté…

• La Base d’Accueil Interactive pour l’Emploi (Sicoval) :Accompagne dans leurs démarches d’orientation,de formation, de recherche d’emploi, les personnesdomiciliées ou salariées dans une des 36 communesdu Sicoval.

• Le Service Emploi Entreprises du Sicoval : Aide lesentreprises situées sur le Sicoval pour le recrutementde leurs futurs collaborateurs.

• Le Plan Local pour l’Insertion et l’Emploi (Sicoval) :Facilite l’insertion professionnelle des personnes lesplus éloignées de l’emploi.

Que vous soyez salarié, demandeur d’emploi, étudiant,entrepreneur, la MCEF peut vous aider dans vosdémarches.

La MCEF travaille avec des partenaires institutionnels ouassociatifs : l’AFPA - Pôle emploi - Direction Départe-mentale du Travail, de l’Emploi et de la Formation Pro-fessionnelle - CIO - Point Accueil Emploi - Centre Relaisde Castanet - Centre Communal d’Action Sociale -Maison pour l’emploi - Point d’Information Jeunesse -Club Entreprises Isatis - Chambres consulaires - Orga-nismes de formation - Branches professionnelles…Les permanences de la MCEF : Le Tremplin - CapEmploi Handipro 31 - Puissance Cadres - Chambred’Agriculture et Chambre de Métiers - Maison del’Economie Solidaire - Fongecif - Créer Boutiques deGestion - Cap Entreprise - Garonne emploi Des animations régulières sont organisées à la MCEF :ateliers d’information « Formation, mode d’emploi »,des journées métiers, des actions sur l’apprentissage,des journées de recherche d’emploi, des rencontresavec des employeurs. LA MCEF c’est aussi un centrede ressources : vous y trouverez un espace docu-mentaire en libre accès autour de 4 pôles : Formation- Validation des Acquis et de l’Expérience (VAE) - Envi-ronnement économique, emploi, métiers - Créationd’activité ou d’entreprise. Vous pourrez avoir accès àdes postes informatiques équipés d’une connexionInternet pour vos recherches d’emploi et de formationet, si vous en avez besoin, des initiations à l’informatiquesous forme d’ateliers sont mises en place.

jours)/épaisseur de la couverture entre 5 mm et 10mm directement sur le semis.En paillage - mulch avec une épaisseur jusqu’à 10 cm,sur sol chaud de préférence pour pailler des légumes.En re-végétalisation et pré-compostage pour « recréer »un sol (favorisé par l’apport d’azote) et stabiliser des ter-rains en pentes (jusqu’à 60 %)/épaisseur de 40 à 60 cm.

Conseils pratiques : favoriser un broyat mixte, bran-ches/feuillus et mélanger les essences des végétaux.

Eviter ou limiter les résineux (lignine), de même que lenoyer et l’eucalyptus

Sources : L’Écho des forets n°57 (magazine du CentreRégional de la Propriété Forestière) de février 2010.Le Trait d’Union n°1361 (magazine de la Chambred’Agriculture) de juin 2010.

Contact : Sicoval,(Service Relation aux usagers)

Créée à l’initiative de la Région Midi-Pyrénées du Conseil Général et du Sicoval, la MCEF est installée à Labège-Innopole. Elle regroupe différents organismes dont l’activité est dirigée en direction de l’orientation, la formation et l’emploi.

La Maison Commune Emploi Formation

Contacts : MCEF du Sud-Est Toulousain Village d’entreprises Bât. 10 BP 87822 - 31678 LABEGE CEDEX (à proximité de Diagora). Tél. : 05 61 28 71 06 - Fax : 05 61 28 71 04 - www.mcef.midipyrenees.fr. Horaires : 8h30 - 12h30/13h30 - 17h30 - Fermé le jeudiaprès-midi et à 16h30 le vendredi - Bus et navettes : Arrêt Village d'entreprises Bus 79 et TAD 109, Arrêt Tolosane Bus 108 (enface d'Office Dépôt), Arrêt Lalande Bus 80, Arrêt Gaumont Labège TAD 201 TAD 202 et TAD 204

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Le Tremplin

P résent sur votre territoire depuis 20 ans, certifiéqualité Cèdre, le Tremplin agit pour l’emploi soli-daire. Il met à disposition du personnel pour le

ménage, le repassage, le jardinage, la garde d’enfantsde plus de 3 ans… Il assure également des entretiensde locaux, d’espaces verts, des manutentions diverses,

de l’accueil auprès d’entreprises, de collectivités (GrandToulouse et Sicoval, notamment).L’équipe du Tremplin répartie sur un large territoire enHaute-Garonne évalue, forme, accompagne et mobi-lise ses salariés pour la progression de leur parcours pro-fessionnel.À l’antenne de Labège – Montgiscard, 116 lui ont faitconfiance en 2009, 52 salariés leur ont été mis à dispo-sition. Comme eux, bénéficiez de 50 % de déductionfiscale et épargnez-vous les contraintes administratives.Fournissez les consignes et le matériel, le Tremplin secharge du reste.Le Tremplin, à Labège et à Montgiscard au 05 61 28 71 29 ou 05 62 71 09 50 ou par [email protected] - www.letremplin31.com

Des week-ends en tête à tête avec votre aspirateur et votre table à repasser, des mer-credis débordant d’activités, un jardin à pro-téger de la froidure, des travaux commencéscet été et délaissés pour les vacances… Le Tremplin, en un coup de fil, vous apporteles solutions.

Voici les horaires en vigueur concernant le TAD 202, servicede transport à la demande un des plus utilisés sur le Sicoval.

vie communaleinformations pratiques

Transport à la demande TAD 202

50 • Numéro spécial 2010

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Numéro spécial 2010 • 51

vie communale

Heures d’ouverture au public dusecrétariat de mairie

• Lundi 14h - 18h• Jeudi 8h - 12h• Vendredi 14h - 19hTéléphone : 05 61 81 91 77 - Télécopie : 05 61 81 57 80Site : www.montbrun-lauragais.frCourriel : [email protected]

Commissions municipales

• Urbanisme - Gérard Bolet

• Environnement et Patrimoine (ouverte aux habitants)Blaise Cotte

• Communication, Information (ouverte aux habitants)René Lansoy, Jean-Luc Moles

• Cohésion Sociale, y compris affaires scolaires (ouverteaux habitants) - Jean-Marc Beder, Hélène Noyrit

• Finances : Gérard Bolet, Catherine Monier

Animations et services

• Centre de loisirs : à Ayguesvives, Baziège, Montgiscardou Pompertuzat, renseignements et inscriptions ausiège du SIVOS (Montgiscard) 05 62 71 74 54

• Ecole : formalités d'inscription : retirer un certificat d'ad-mission à la Mairie qui vous indiquera la marche à suivre

- Horaires de l'école : 9h - 16h30- Horaires de la garderie : 7h30 - 9h00 et 16h30 - 18h30- Aide personnalisée le mercredi matin

• Médecin : le plus proche est à Donneville : Dr PoumirolTél. : 05 61 81 92 51. En fin de semaine, un service com-mun à plusieurs médecins du secteur vous oriente versun médecin régulateur et l’intervention appropriée.

• Moulin : L'entrée pour les Montbrunois est gratuitelors des visites organisées. Consulter le calendrier desvisites sur le site de la mairie.

• Pêche : Il est possible de pêcher au lac de Mont brunaprès avoir acheté à la mairie la carte qui permetd'y accéder (nombre limité).

• Pharmacie : La pharmacie la plus proche est àMontgiscard (il en existe également à Venerque et àPechabou pour les plus proches)

• Randonnée pédestre : Pour connaître les cheminsbalisés, des dépliants sont disponibles à la Mairie.

• Salle des fêtes : Les habitants de Montbrun peuventutiliser la salle des fêtes, les modalités de réservationet location sont disponibles à la mairie.

• Tondeuses à gazon : Par décret du 5 mai 1988 et arrêtépréfectoral du 5 juin 1990, et pour permettre de vivreen bonne entente entre voisins, les travaux à l’aided’outils et engins bruyants peuvent être effectués :

• Jours ouvrables : de 8h30 à 12h et de 14h30 à 19h30.• Samedis : de 9h à 12h et de 15h à 19h.• Dimanches et jours fériés : de 10h à 12h et de 16h à 18h.

• Autres activités : Il existe de nombreuses autres activitésdans les villages avoisinants, se renseigner à la Mairie.

• Passeport biométrique : Ce nouveau passeport estobligatoire et demande une numérisation de photo-graphie et d'empreintes digitales. Aussi peu de mairiessont encore équipées pour cela. Vous pouvez prendrerendez vous à la Mairie de Castanet ou de Villefranchede Lauragais. Pensez à vous y prendre à temps, lesdélais pour obtenir un rendez-vous sont longs et laréalisation du document demande aussi du temps.

• Allô Service Public 39 39 : les usagers ont accès à undispositif de renseignement interministériel à partir d'unnuméro unique : le 39 39. Ils obtiennent des informationsde façon personnalisée et anonyme sur leurs droits, surles démarches qu'ils doivent accomplir et sur leurs obli-gations à respecter.

• Numéros d'urgence :- GendarmerieHeures ouvrées (Montgiscard) 05 34 66 70 40Hors heures ouvrées 17 ou 112- Pompiers 18 ou 112- Samu 15 ou 112- Centre antipoison 05 61 49 33 33- Eau et assainissement 05 62 24 76 91- ERDF 08 10 33 30 81

www.montbrun-lauragais.fr

Autres informations pratiques

informations pratiques

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vie communale

52 • Numéro spécial 2010

État civilÉtat civil20102010

Établi selon les informations connues

en Mairie à la date de rédaction

Naissances Anthonin Huguet . . . . . . . . . . . . . . . . le 8 avrilAlicia Anthime-Lemaire . . . . . . . . le 29 avrilAnaïs Bourdelot . . . . . . . . . . . . . . . . . le 6 maiEglantine Basso. . . . . . . . . . . . . . . . . . le 4 aoûtJoanne Borderon. . . . . . . . . . . . . . . . le 23 aoûtJude Borg . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . le 30 aoûtNolan Magaud . . . . . . . . . . . . . . . . . . le 27 octobre

MariagesMarie Toulemont et Eric Venerosy . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .le 10 juilletDéndo Ndeikoundam Ngangro et Laurent Azéma . . . . . . . .le 18 septembreEmmanuelle Rumeau et Mathieu de La Hoz . . . . . . . . . . . . . . .le 2 octobre

DécèsBrice Geslain . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . le 6 janvierPierre Brunel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . le 13 mars à Villefranche de LauragaisDamien Robert . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . le 12 septembre à AurevilleEmile Macard . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . le 3 octobre à MuretPierre Estives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . le 27 novembre

informations pratiques

Solutions Solutions des mots croisésdes mots croisésmontbrunoismontbrunois

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infos pratiquesinformations pratiques

Services et artisans de Montbrun

Numéro spécial 2010 • 53

[email protected]

Violette Guiot1051 Ch de la Ginestrie`re - Castagnac

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infos pratiquesinformations pratiques

54 • Numéro spécial 2010

Luc Jacquin

Le verger

1578 route d’Issus

05 61 81 38 16après 18 heures

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Page 55: Bulletin municipal Montbrun-Lauragaismontbrun-lauragais.fr/wp-content/uploads/2010/12/2010br.pdf · que vers le XIe siècle avec la mention d’une division territoriale ecclésiastique

infos pratiques

Numéro spécial 2010 • 55

informations pratiques

Christian BARFETY88 route d’Issus

31450 MONTBRUN LAURAGAISAgent mandataire Haute-Garonne

Port. : 06 24 79 04 70Tél. : 05 62 71 14 87

E-mail : [email protected]

Siège social Optimhome : 400 avenue de Roumanille - BP 309

Sophia Antipolis 06410 BIOTTél. : 04 94 39 39 42

www.OPTIMHOME.com

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Bulletin municipal Montbrun-LauragaisConçu par la Commission Information Communication.

Responsables : René Lansoy et Jean-Luc Moles

Édition : Mairie de Montbrun-Lauragais

Comité de rédaction : Mme Hélène Noyrit

MM. Jean-Marc Beder, Gérard Bolet, Blaise Cotte, René Lansoy, Jean-Luc Moles, Jean-Louis Monier, Christian Rouget

Ont participé à la rédaction de certains articles :Les membres des commissions municipales et des associations du village…

Photographies : Fonds Mairie, Bernadette Mainberte, Internet

Réalisation :Imprimerie du Sicoval - 31670 Labège

Contacts Mairie :Téléphone (répondeur) : 05 61 81 91 77

Télécopie : 05 61 81 57 80 Adresse électronique (mèl) : [email protected]

Site : http://www.montbrun-lauragais.fr

Montbrun-Lauragais

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