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Le portfolio de Valérie

Date post: 25-Dec-2014
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Un aperçu de mon travail...
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VALÉRIE LAMASSE PORTFOLIO
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Page 1: Le portfolio de Valérie

VA L É R I E L A M A S S E

portfolio

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4 - Sahel Sahel - 5

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maquette de presse

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Depuis 2007, le code du patrimoine autorise l’af� chage publicitaire sur les bâches recouvrantles échafaudages installés sur les monuments historiques. Une aubaine pour les annonceurs qui s’offrent, depuis quelques mois, les luxueux musées d’Orsay, du Louvre, ou encore le Palais de Justice comme support pub.

Dior, Burberry, Breguet, L’Oréal ou encore Apple.

Voilà les marques que les Pari-siens xpeuvent désormais voir s’affi cher sur les bords de Seine. En effet, depuis le décret n°2007-645 du 30 avril 2007 pris pour l’application de l’article L. 621-29-8 du code du patrimoine, l’af-fi chage publicitaire est autorisé sur les monuments historiques, à condition qu’il soit installé sur des échafaudages prévus pour travaux sur le site.Les recettes publicitaires doivent uniquement servir à fi nancer ces travaux. Le tout est encadré par la Direction régionale des affaires culturelles (Drac). La surface publicitaire ne peut dé-passer 50% de la surface totale de la bâche, précise Dominique Cerclet, conservateur régional des monuments historiques. On

aimerait également faire en sorte d’orienter les annonceurs vers quelque chose de plus créa-tif, pour que la public ité qui est affi chée soit différente de la cam-pagne de pub habituelle.La Drac doit également s’assurer de la bonne insertion de la toile sur le site, et d’une certaine adé-quation entre la publicité et le monument qui l’accueille. Et avec le public qu’elle vise. Les bords de Seine sont énormément fré-quentés, par les Parisiens certes, mais aussi par des milliers de touristes. On imagine largement que beaucoup d’entre eux voient entre autres Paris comme une capitale du luxe et de la mode. Mais un tel patrimoine doit-il s’affi cher sur les murs de nos mo-numents historiques?Pour la Conciergerie (palais de Justice) par exemple, le site pré-cise que l’emplacement bénéfi -

cie à la fois d’une grande visi-bilité puisqu’il se situe en plein Paris, « face au Pont de Change et aux quais de Seine  », qu’il est à proximité des axes com-merçants et touristiques (trafi c routiers, Batobus, transports en commun, piétons), précisant même que la catégorie la plus « touchée » serait les CSP+, au-tant dire les clients potentiels de marques comme Dior ou Apple. JC Decaux révèle également sur ces brochures destinées à attirer les annonceurs qu’une publicité installée à cet endroit coûte, prix public brut, entre 290.000 et 390.000 euros par mois (selon la période de l’année).Le Ministère de la Justice est maître d’ouvrage, explique-t-on au parquet général au Palais de Justice de Paris. Le ministère a consulté les chefs de cour. L’as-sistant maître d’ouvrage, J.C. De-

caux, propose des annonceurs, s’occupe de la pose et de l’en-tretien de la bâche publicitaire.

L’argent n’est qu’un moyen de conserver le patrimoineSur la rive droite, le Louvre af-fi che une montre luxueuse de la marque Breguet. Un choix fi na-lement peu surprenant puisque la marque suisse est mécène du musée. Des travaux entrepris sur plusieurs années, pour un coût total de 7 millions d’euros, inté-gralement fi nancés par le musée. Là encore, la possibilité de fi nan-cer ces travaux grâce à la pub est un réel avantage. La publicité Breguet trône depuis le 15 mars 2011. Mais l’échafaudage est là depuis juillet 2010, précise-t-on au Louvre. Notre priorité, c’est la conservation du patrimoine, l’argent n’est qu’un moyen pour nous. Et l’opportunité est née de cette loi.Une fois la marque choisie, Breguet a dû nous soumettre une maquette, pour que l’on en discute avec les équipes tech-niques, poursuit-on au musée. Si nous sommes d’accord, elle est soumise à Henry Loyrette, notre président directeur. La Drac doit valider les propositions du Louvre, tout est discuté au milli-mètre près.

Respecter les lieux etles valeurs de la marqueUne fois le visuel validé, il faut maintenant imprimer et installer la toile. C’est là que l’affi chiste Athem entre en jeu. Le visuel Bre-

guet s’étend sur 709 m2, pour 1 586 m2 de surface totale, pré-cise Joël Chauvin, responsable toiles et graphisme chez Athem.Nous avons découpé le visuel en trois grandes toiles, en fonc-tion des problèmes techniques que présentait le chantier. Ces morceaux sont imprimés sur une toile PVC, à la manière d’une tapisserie, sous forme de lais de 5 mètres de large, qui seront ensuite rassemblés pour consti-tuer la toile publicitaire. Cette dernière est tendue à 20  centi-mètres de distance de l’échafau-dage afi n de la mettre en valeur.Les toiles en PVC sont imprimées avec des encres peu polluantes, sans solvant. Une fois déposées, elles seront recyclées, notam-ment pour en fabriquer des billes en PVC utiles à l’industrie. Les armatures internes sont tis-sées en polyester puis enduite de PVC, ce qui donne sa solidité à la toile. On ne pourrait pas se permettre d’accrocher quelque chose de trop fragile, il faut que ça tienne!En attendant, le nouveau visuel accueilli par le musée d’Orsay affi che désormais un immense portrait noir et blanc de Brigitte Bardot pour Lancel. Élodie Lecadieu

Les bords de Seinesupports pub de luxe

Breguet sur Seine…

Depuis quelques jours, une grande af� che présentant une montre Classique de chez Breguet masque des travaux en cours sur l’aile Denon du musée du Louvre à Paris. Breguet est incontestablement« la » marque horlogère qui s’implique le plus dans le domaine des beaux-arts. Du Petit Trianon de Versailles à son exposition horlogère au Louvre en juin 2009, la manufacture de haute horlogerie aime les tableaux, les sculptures, les hauts-lieux chargés d’histoire et s’inscrit régulièrement en tant que mécène. Illustration « en live » de cette implication : c’est actuellement Breguet qui s’af� che en format géant sur la façade du musée du Louvre, le long des quais de Seine… Plus précisément, il s’agit du modèle Classique 7337BA/1E/9V6 en or jaune 18 carats. Mouvement à remontage automatique. Cadran en or 18 carats argenté, guilloché à la main. Tour d’heures en chiffres romains excentré à 6 h guilloché en panier croisé. Indication des phases et âge de la lune à 12 h. Indication de la date à 2 h. Indication du jour de la semaine à 10 h. Petite seconde à 5 h. Masse oscillante en or 18 carats guilloché à la main. Fond saphir. Disponible également en or blanc.

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Musée du Quai d’Orsay – publicité Lancel / Sindbad Bonfanti

La Conciergerie,

publicité Ipad/Sindbad Bonfanti

af� che présentant une montre Classique de chez

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Comme au cinéma

Insolite destin pour le tenancier marseillaisToute une population en état de choc après la tragédie du quartier Bellevue

Le sympathique restaurateur était-il réellement un déséquilibré mental ?

Le terrible accident survenu la semaine dernière dans l’un des quartiers les plus paisibles de Marseille est encore ancré dans toutes les mémoires. Il aura fallu moins de 24 heures pourtant à la police pour avoir le fin mot de l’histoire : une histoire qui néanmoins devrait ne trouver son dénouement devant la justice que dans plusieurs années.

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Un homme que rien ne prédisposait à la démence

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Projection en boucle d’un film sur sa femme

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Le professeur Baratin, expert en neuro-psychiatrie, vient de publier un ouvrage.

L’arrestation tumultueuse de Lanchois avait marqué les esprits en mars dernier.

Déception des victimes qui attendaient l’audience depuis un an.

En attendant son procès, il est orienté vers un établissement spécialisé.

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C’est dans ce cinéma désaffecté que Gérard Lanchois a séquestré ses voisins.

Enfant, le petit Gérard avait déjà du mal à s’habituer aux barreaux. Après une évasion remarquée, l’infortuné s’est crashé à bord de son ULM.

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Un otage s’échappe après 75 heures de séquestration

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Échappé du camion qui le conduisait au tribunal

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La prodigieuse évasion en ULM tourne au drame

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Recueillement devant le parc Bellevue qui abrite les débris de l’aéroplane.

Des retombées profitables pour le quartier

La sur-médiatisation de Bellevue a eu

des conséquences plutôt positives pour

les commerçants, et, notamment, pour le

repreneur de l’établissement Lanchois,

complet jusqu’en septembre 2008...

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Mental no 13, 1976

Bloody Mooning, 1996Street, 1983

Tonguing, 1991

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Depuis trente ans

ce couple étrange

fait de lui-même

le sujet d’un art

dérangeant qui remet

en question la peinture,

qu’ils jugent dépassée.

I ls l’affirment, ils le proclament, ils le répètent : « Nous, c’est nous ! » Et ils estiment avoir raison. Depuis la fin des

années 60, Gilbert et George martèlent ce credo sans aucun état d’âme. Après le déclin du pop art et ses coups d’éclat mé-diatiques, ce couple d’artistes britan-niques a résolu d’occuper l’espace laissé vacant par les compagnons de route d’Andy Warhol. De quelle manière ? Rien de plus simple, il leur suffit de multi-plier les déclarations provocantes (ainsi lorsqu’ils apportent leur soutien à Margaret Thatcher) et de se mettre eux-mêmes en scène. Gilbert et George ap-partiennent donc à cette génération d’artistes qui s’appuient sur les pré-ceptes de auto proclamation pour impo-s e r l e s i m a g e s q u ’ i l s c r é e n t .

Des sculptures vivantes complètement nuesDroits comme des « i », le regard fixe, les mains posées sur les genoux ou les bras raidis le long du corps, ils se tiennent aussi figés que sur une photographie offi-cielle : avec leur costume étriqué et leur cravate à motifs cachemire, on les

prendrait pour des comptables d’une époque révolue… Des vêtements, di-saient-ils déjà il y a vingt ans, de « Blancs d’Afrique du Sud en vacances ». Gilbert et George affichent toujours cette raideur compassée caricaturale de l’Anglais,

même lorsque, dans leurs œuvres, ils se représentent complètement nus.

Ils travaillent et signent ensemble. L’un commence une phrase et l’autre la finit. Comment les distinguer ? George, le grand chauve à lunettes, est né dans le

Devon en 1942 ; Gilbert, plus petit et brun, dans les Dolomites en 1943. Ils vivent dans une maison de l’est de Londres et sont inséparables depuis 1967, année où ils se sont connus à la très cé-lèbre St. Martin’s School of Art, d’où sont sortis les grands noms de la sculpture an-glaise. Une fois leurs études terminées, ils n’avaient pas un penny. Que faire sans atelier, sans argent pour acheter des ma-tériaux ? G. et G. décidèrent d’utiliser ce qui était à leur disposition. Eux-mêmes, leurs propres corps. En 1969, ils maquil-lèrent leurs visages et leurs mains de pein-ture métallique et s’exposèrent sur un socle, dansant et chantant avec des gestes

d’automates : ils étaient désormais des « sculptures vivantes ».

Dans les mois qui suivirent, G. et G. passèrent de la couleur bronze au rouge, puis se dessinèrent, se photographièrent : « Nous faisons de nous-mêmes le sujet de notre art » – chaque acte de leur vie, même marcher ou boire, se transformait en œuvre d’art. Une rétrospective au Musée d’Art moderne montre les étapes de cette œuvre insolente pour laquelle G. et G. ont édifié Dix Commandements (Éditions Jannink) iconoclastes ; ainsi : « I. Tu combattras le conformisme. II. Tu seras le messager des libertés. III. Tu uti-liseras la sexualité. IV. Tu réinventeras la vie. V. Tu empoigneras l’âme »…

Tabou or not tabouLa peinture ? Dépassée ! affirment-ils. Un archaïsme qui favorise trop l’imaginaire et le mensonge. Ils préfèrent recourir à la photographie, une technique qu’ils consi-dèrent comme démocratique et garante de vérité. Dans leur atelier, des milliers de négatifs s’entassent. Les « Pictures » de Gilbert et George, d’abord nommées « Photo-Pieces ». sont en fait constituées de photographies assemblées. Elles furent d’abord en noir et blanc. puis en 1974 le rouge fit son apparition – parce que c’est

L A R É T R O S P E C T I V E G I L B E R T & G E O R G E

Deux dandys sans tabou

la couleur du sang, de la révolution, de l’amour, de la haine, de l’excès. Dix ans plus tard, d’autres couleurs criardes, contrastées, apparaissent tandis que les compositions deviennent de plus en plus monumentales – certaines peuvent at-teindre 6 mètres de long pour 11 mètres de haut ! Leur conférant l’aspect d’un vi-trail, d’une icône étonnamment moderne, un quadrillage noir découpe l’image glo-bale, opposant ses limites à la crudité des thèmes. des couleurs, des symboles, des rapprochements sacrilèges : croix, sexes masculins, visage du Christ, drapeau an-glais, fleurs « agressives, sexuelles », et toujours une homosexualité omnipré-sente. Des scènes ambiguës font écho à l’actualité : guerre, conflits raciaux, chô-mage, sexualité, sida… Aucun sujet n’est tabou ici : d’un autoportrait à l’autre, al-ternant ironie et suffisance, ces dandys veulent préparer le futur – « Nous sommes les prédicateurs de la vie », assurent-ils.

France Huser

MUSÉE D’ART MODERNE

DE LA VILLE DE PARIS

11, avenue du Président-Wilson Paris 16e

Tél. : 01 53 67 40 00

du 4 octobre 2010 au 4 janvier 2011.

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Jacques-Blaise Sivignon - Jesse Thomas

édité par Marcorel, l’école du médiavisuel

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Notre pote, ami de l’école, ami de tous les apprenants qu’il a aidés toute sa vie, en tout désintéressement, à Estienne, à Corvisart ou à Marcorel. Notre collègue graphiste, dont les cinquante années de cartes de vœux originales ornent les murs de la bibliothèque de nos locaux, l’allée des deux Michel (lui et Michel Raby, aujourd’hui décédé, ancien président du sng et ancien président du jury de Marcorel).Notre alter ego pince sans rire et un peu allumé, comme doit l’être tout professionnel qui se respecte.À ce grand bonhomme et dans le style qui est le sien – et qui était aussi à la manière de Gérard Blanchard (lui aussi disparu), que Michel nous a fait connaître pour parta-ger la rigolade typographique. À tous ceux, aussi peu sé-rieux que Michel et ceux de Marcorel – qui aiment vrai-ment notre travail, la vie et les élèves – ce Petit traité qui se pose comme une contreforme, en opposition aux austères et appliqués marchands de soupe.

brochure

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Maquette et illustrations originales : session 2014-02 « Valérie Chaussade ». Crédits : «olddesignshop.com»Le texte original de cette brochure est la propriété exclusive de Marcorel. La maquette, signée de son auteur, reste la propriété commune de celui qui l’a réalisée, ainsi que celle de l’école Marcorel. Chacune des deux parties pourra en faire usage de publicité-propre, sans qu’il soit pour quiconque possible de commercialiser cette création. Édition Marcorel, juin 2014.

Ne vous y trompez pas : le fascicule que vous avez entre les mains est très sérieux. Le libellé a été conçu pour qu’il soit illustré et mis en pages par les étudiants de Marcorel aux fins de montrer leur savoir-faire dans le noble art graphique et typographique. Il est réservé aux adultes, pour la raison qu’il met en scène des éléments qui échappent parfois à l’objet de l’exercice – soit la synthèse des bons mets et des belles lettres.Le lecteur pardonnera cela quand il saura que les deux initiateurs de cette entreprise sont deux copains de l’endroit, amoureux depuis toujours de la belle ouvrage, et de toute façon trop vieux aujourd’hui pour présenter quelque danger pour leurs élèves.

4 5

achoIl se trouve que, paradoxalement, capitales et bas de casse sont mêlées dans le même rang et deviennent des invariants propres à chaque police.Il est donc vivement conseillé de :– ne jamais mélanger ces deux graphies au sein d’un même niveau de lecture, au contraire de ce qu’ont fait systématiquement des générations de dactylos (qui ne disposaient pas de ces invariants),– se souvenir du code typographique en ne convoquant la majuscule que lorsqu’une distinction (dont la ma-jesté) s’impose dans le texte courant.Le même esprit est à respecter dans l’usage de l’italique.Veillez alors à utiliser avec pertinence et discernement votre piano de typographe lorsque vous présidez à vos choix d‘invariants à l’intérieur d’une même fonte : un graphiste azerty en vaut deux.

Certains caractères, plus décoratifs, aux formes parfois étonnantes, sont l’idéal pour manger à la carte. Préférez les signes graphiques en harmonie avec l’ensemble de la composition. Ils se conservent bien et doivent faire par-tie de votre typo-cuisine. Utilisez avec modération les exotiques car ils forment parfois des mélanges douteux qui peuvent donner un goût amer au plat graphique.Il est important en revanche de s’approvisionner de façon à réaliser une couleur typographique agréable et de favo-riser la juste hiérarchie des niveaux de lecture du menu.

Il n’existe peut-être qu’une différence majeure parmi les milliers de fontes disponibles :

d’une part la capitale, d’autre part la bas de casse.

Cette différence est plusieurs fois attestée par l’évolution de l’écriture.

SUGGESTIONS DU CHEF

Du temps des Underwood : « Je ne dispose que d’un corps…

et mon patron est macho. »

Après le powerview  « ça va la souris ? »

(Elle lui colle une baffe) « quelle force de caractère ! »

CONSEILS DU CHEFNe vous adressez pas à l’agent de service en l’appelant :

« Monsieur l’invariant de la police ». « Plantin ? »… « Non, planton »

Produits de l’Arche, gibier à poêle et à plume, poisson de ligne ou de filet, la production typographique est nom-breuse. Elle offre des formes très variées. Privilégiez les espèces à empattement pour des plats graphiques co-pieux. Les typos de saison et primeurs du vergé accompa-gneront à merveille les plats légers à déguster sur le pouce.

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Les visuels ne laissent jamais indifférents. Qu’ils soient de forme carrée ou rectangulaire, placée à l’italienne ou à la française, ce sont les plus consommés. Vous pouvez les laisser sortir du plat de façon libertaire ou encore privatiser l’élément de choix à l’intérieur d’un cadre (mais gare aux débords et prudence sur les fonds de sauce perdus).L’attrait est immédiat d’où l’importance accordée à leur présentation : dispersés en petits morceaux ou posés entiers dans la composition.

Plus délicats à réaliser, ils nécessitent certains outils pro-fessionnels (comme les courbes de Bézier), disponibles dans tous les bons logiciels. Ce choix est dicté, bien en-tendu, par le sens et l’intérêt visuel de la forme découpée.

Prenez soin de choisir des morceaux de même texture pour que chacun

s’y retrouve. Surveillez également la couleur qui doit être homogène, n’hésitez pas à

les réchauffer ou à les refroidir. Surveillez le gras et assurez-vous

qu’ils aient une couleur bien blanche.

La composition chaude des visuels n’est plus d’actualité. Mais le graphiste ne doit jamais

se départir de l’esprit de l’artisanat culinaire.

SUGGESTIONS DU CHEF

pavé de texte à pointsur émincé de bodoni

andouille d’elzéviret frankfurter

abats de casseet lettrine de lièvre

blanc de tête à la coulée d’oseilleet blanc de pied hollandaise

calamar dans son encre

Arnold Bocklin aux nouilles

langue de bœufdans son brouet d’aleph

faisan bon usageà la microsotte

rognons au massicot (impératif)

mécane de Jeanne à l’égyptienne

bécasse d’imprimeur

amourettes de taureauaux coquillettes

hampe forestièreaux hastes de bambou

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Agencer tous les ingrédients est un art qui doit séduire l’œil. Il est intéressant de les imbriquer mais Il faut évi-ter certaines erreurs qui nuiraient à la digestion du mets.N’hésitez pas à intervenir pièce par pièce pour les repo-sitionner et assurez-vous que tout a l’air naturellement en place, sans vide.

Il n’y a pas de bons ou mauvais morceaux : choisissez la qualité en fonction de la fi nalité de votre plat. Saisissez les couleurs en mode CMJN, et utilisez un format adapté.

Une variante, très appréciée lorsque le morceau choisi semble indigeste, consiste en la conservation de toute sa saveur. Il faut alors utiliser des artifi ces de synthèse qui simplifi ent la dégustation.

Ombre portée, contour progressif, relief,les effets font toujours saliver le convive

qui se mettra à table avec plaisir.

SUGGESTIONS DU CHEF

humanes et zapf dingbats rosésdans leur gelée de persil

camembert

tranches napolitaines

typo de rillettesdûment interlignées

lasagnes à la française

tutti frutiger

Anne-Anne Haas à l’helvétique

avenue Gérard Blanchard

Bus

Bus

boulevard Gutenberg

tour des graphistes

Hôtel de ville

ancienlavoir

Facultédes Lettres

Préfecture

Basilique

jardinsdu Bois Fleuri

rue des Manuaires

rue Courte

rue des Petites Cursives

r. Zap

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rue Zap

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rotondeHerb Lubalin

place dela Calligraphie

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Moines

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avenue Michel Raby

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rue des Frères Elzévier

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rue du Fût

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rue Marcorel

rue de la Capitale Romaine

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rue Caroline

imp. Condensed L.A.B.

av. des Anglaises

place desOnciales

avenue Michel Joly

10 11

L’idéographie a cependant le défaut de ses qualités : ce sont des vecteurs de sens global. De ce fait, ils ne peuvent pas véhiculer des informations précises et dis-tinctes, à l’inverse de ce que peut faire un texte. (Pour apprécier la différence, imaginez par exemple de réali-ser un livre de recettes de cuisine uniquement avec des pictos, ou bien d’indiquer le restauroute à l’automobi-liste par affichage de ces recettes rédigées sur un pan-neau routier).Selon les cas, évaluez donc où se trouve l’excès de bavardage ou encore l’excès d’esprit de synthèse : l’un et l’autre peuvent rester sur l’estomac.

Les mariages heureux – les ligatures méroveilleuses – les bonnes approches – les déliés de jonctions dange-reuses – les ascendantes montant au talus sont autant de paramètres à considérer pour un total épanouissement de la page.Et comme le dit Hervé B., dont le mode est odieuse-ment visuel, « où y a de la céhemjihenne, y a du plai-sir. »Néanmoins, Benday dans un coin en silence ne satisfait pas la cuisinière qui préfère la franchise du ton direct.

Dans le contexte de nos langues à écriture alphabétique, pictos,

idéogrammes et logotypes sont des signes aptes à convoquer rapidement une réalité

parfois complexe, à rappeler tout un univers…

SUGGESTIONS DU CHEF

gras et maigres :Y-a-t-il des gens bons de régime ?

exquises incises et bonnes graisses :chacun est responsable de sa contreforme

la panse et le fût :satisfaire l’estomac et flatter la (esper)luette

attention aux excès de macro-typographie

typotest : une petite goutte pour la route ou une fine ?

Gare à ton… Garamond quoi ?

truite au bleu et anguilles au vert

au menu au palais des CONGRÈS :l’accent sur la capitale est une information

recettes hippocaloriquespréparez des “en-cas” piqués à cheval

CONSEILS DU CHEFPour éviter l’acidité du jaune dans la préparation des œufs

en meurette, versez un rouge de qualité dans la sauce et cuisez doucement.

GroënlandLa linéale* apparaît lors de la fonte de l’esquimau

Nord et malbouffeTrop de sucrerie dessert

Pays richesNe consommez plus les espèces de grand fond, elles sont à la marge de la disparition

FranceLa table de Raymond Roussel : impressions de fric

Royaume-uniBlack pudding ultra compressed en janvier, digestion en août

Mondialisation et préservation des culturesCréez une tension visuelle positive en combinant des couleurs de mets indépendantes les unes des autres (hétérogénéité)

LES CUISINES DU MONDE

Far WestÉchelle horizontale not wanted : ne tirez pas sur le sérif

JaponManger à la baguette : sans sérif, il reste le bâton

Sud et malnutritionEn plus, leurs dictateurs

disent qu’ils ont la police qu’ils méritent

Harmonie nord-sud ?Pour des couleurs complémentaires

Chromo-diversitéIl n’est plus de bon thon de dépeupler la mer

Afrique du nordLe dos de canard n’est pas

un organe de presse de Mauritanie

Égalité des morassesDonnez les mêmes chances à vos visuels (homogénéité)

ApartheidNe jouez pas au blanc-tournant

autour d’un format utile * (bâton)

CréationIllustrationRecherche iconographique

Page 5: Le portfolio de Valérie

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L es sens des

animaux

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L’olfactionL’olfaction concerne la détection de molécules transportées par l’air pour les organismes terrestres ou transpor-tées par l’eau pour les animaux ma-rins. Elle atteint son plus grand développement chez les invertébrés et en particulier les insectes sociaux tels que les abeilles. Les antennes sont les organes olfactifs de l’insecte ; elles comportent, par antenne, 65 000 cel-lules sensorielles chez l’ouvrière et 300 000 chez le mâle d’abeille. Ces cellules ayant de nombreuses ramifi-cations sont organisées dans des sen-silles, de formes variées, qui ont pour caractéristique d’être munies de nom-

Les sens chimiquesLes sens chimiques sont parmi les plus primitifs. Les premiers organismes en tant que tels ont été définis par leurs capacités à maintenir leur propre mé-tabolisme et donc à détecter dans leur environnement les éléments nutritifs appropriés. Tout comme les orga-nismes primitifs du Précambrien, cer-tains procaryotes ont la propriété de chimiotaxie  : les bactéries comme Escherichia coli se dirigent selon un gradient nutritif favorable (compre-nant sucres, acides aminés) et se dé-tournent des milieux non propices (sans aliment ou avec substances toxiques).

La détection des signaux est faite au moyen de molécules réceptrices situées au niveau de la membrane cellulaire. Le complexe« signal-récepteur »ac-tive une protéine spécifique en indui-sant des changements de conformation qui agissent comme un signal pour initier une chaîne de réponses intra-cellulaires conduisant à un contrôle approprié des flagelles.

Il existe des récepteurs protéiques différents pour les diverses substances stimulantes qui peuvent moduler le mouvement de la bactérie ; Le prin-cipe de base de ces interactions mo-lécula i res es t commun à de nombreuses réponses chimiosenso-rielles et en particulier applicable aux sens de l’olfaction et de la gustation.

breuses perforations (jusqu’à 50 000 pores par sensille chez un papillon) assurant l’accès des molécules odo-rantes aux récepteurs membranes.

Les signaux les mieux étudiés dans ce domaine sont les phéromones d’in-sectes, les phéromones étant des molé-cules qui transmettent des messages entre animaux d’une même espèce. Un cas particulier est celui des subs-tances émises par la femelle pour atti-rer les mâles  : dans la nature, leur action s’effectue parfois à des distances supérieures au kilomètre, comme chez les papillons nocturnes. Chez le papil-lon du mûrier (bombyx mori), les an-tennes sont caractérisées par un dimorphisme sexuel marqué : le mâle

Escherichia coli détecte sucres et acides aminés

au moyen de molécules réceptrices situées au niveau

de la membrane cellulaire.

Les milliers de sensilles olfactives que le Bombyx porte sur ses antennes lui permettent de capter les odeurs émises par la femelle.

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possède de longues antennes en forme de plumes (de 6 mm de long), portant 17000 sensilles olfactives. Cet équipe-ment représente une surface de capture des molécules odorantes très effi cace tel un piège à odeur : la largeur de la maille du réseau des sensilles est assez étroite pour que les molécules ne puissent transiter sans entrer en contact avec les sensilles et y être retenues pour plus de 80 % d’entre elles. De plus, les cellules sensorielles, dont la moitié ne répond qu’au composant majoritaire du mélange phéromonal sexuel, ont une grande sensibilité  : on estime qu’une seule molécule est suffisante pour produire une réponse de la cellule,

200 molécules permettant le déclen-chement de la réponse comportemen-tale d’attraction du mâle vers la femelle.

Chez les vertébrés, le nez est l’or-gane assurant la canalisation de l’air, les récepteurs sensoriels étant situés en profondeur dans la cavité nasale. Chez les mammifères, l’air inhalé passant sur de nombreux replis de la muqueuse est d’abord réchauffé et humidifi é avant d’atteindre les récepteurs olfactifs.

L’organisation spatiale de la mu-queuse olfactive est telle qu’elle peut offrir aux stimulus odorants 10 cm2 environ chez l’homme, et 150 cm2 chez le berger allemand, par exemple.

La langue très mobile du serpent est un piège à odeur

qui l’aide à repérer ses proies.

Les organes gustatifsde la chenille oligophage

lui permettentde détecter les substances

des plantes.

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Les organes gustatifsde la chenille oligophage

lui permettentde détecter les substances

des plantes.

L’odorat est particulièrement bien dé-veloppé chez les chiens : leur sensibi-lité olfactive est de 1000 à 10 000 fois plus grand.

Chez certains reptiles et mam-mifères, il existe un circuit parallèle, l’organe voméronasal. Cet organe com-porte des cellules olfactives sensibles spécifi quement à certaines substances. Il est important pour le comportement de reproduction chez des mammifères : chez le hamster mâle par exemple, ces cellules répondent aux odeurs de la fe-melle sexuellement réceptive. Chez le serpent, les odeurs de la proie sont dé-tectées lors de l’extension rapide dans l’air de la langue qui est ensuite rame-née au niveau de l’organe voméronasal à la base du nez.

La gustationLes récepteurs gustatifs sont préféren-tiellement sensibles aux molécules des substances alimentaires. Chez les in-vertébrés, ils peuvent être répartis un peu partout à la surface du corps : sur les antennes (insectes, escargots), sur les pattes (insectes), sur les tentacules (pieuvre), mais ils sont communément localisés près de la bouche.

Chez les insectes, la chimie de l’environnement est un facteur do-minant dans la régulation de com-portements adaptati fs tels que l’alimentation. Les organes gustatifs de chenilles oligophages (dont le dévelop-pement ne peut s’effectuer normale-ment que sur un nombre limité d’espèces végétales) sont particulière-ment bien adaptés à la détection des substances des plantes qu’elles goûtent. Les cellules sensorielles buccales abri-tées dans des sensilles (comme le cas du sens olfactif) sont sensibles préféren-tiellement soit à l’eau, soit aux sucres, soit aux sels, mais elles peuvent ré-pondre à d’autres composés. Par exemple chaque sensille gustative de la chenille de la teigne du chou contient une cellule réceptrice sen-

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sible à des sucres et à des acides aminés identifiés chez les crucifères ; parallèlement des récepteurs détectent des substances secondaires caractéris-tiques de la plante goûtée, et qui sti-mulent (comme les glycosides) ou inhibent (alcaloïdes) la prise alimen-taire. La sensibilité du système est telle qu’elle permet à l’animal d’évaluer la toxicité potentielle des plantes et la va-leur nutritive des différentes parties d’un végétal, et de rechercher ainsi un La vision

La vision est sans conteste le sens qui est susceptible de four-nir l’information la plus détaillée sur le monde extérieur. Tout objet en effet réfléchit les ondes électro magné-tiques (infrarouge, lumière visible, ul-traviolet) avec des caractéristiques propres qui lui donnent sa forme, son aspect et sa couleur spécifique.

C’est aussi un sens extrêmement précis dans la détermination du mou-vement d’un objet. Quant à l’estima-tion des distances, les performances de la vision binoculaire sont seulement dépassées par celles des sonars biolo-giques des chauves-souris et des dau-phins (voir plus loin).

La pieuvre qui est un mollusque possède des yeux d’une structure presque identique à ceux des vertébrés. Il existe un iris qui sert de diaphragme et des muscles permettant l’accomoda-tion. L’accuité visuelle des deux groupes animaux est tout à fait compa-rable. Le sens visuel très performant des

aliment optimal propice à son dévelop-pement. Les larves du choa peuvent distinguer les jeunes feuilles des feuilles plus âgées qui auraient une composi-tion alimentaire différente.

Les récepteurs situés sur les pattes et l’organe de ponte de l’insecte adulte donnent une information chimique dé-rivée du simple contact avec la plante non endommagée  : les femelles peuvent ainsi déposer leur ponte dans un milieu favorable à leur progéniture.

pieuvres leur permet d’être des préda-teurs efficaces.

Les insectes n’ont pas une seule paire d’yeux couvrant un vaste champ de vision, mais possèdent des yeux composés d’une multitude (9000 par œil chez l’abeille) d’unités identiques, les ommatidies, percevant la lumière dans un angle très limité d’espace. Il n’existe pas d’accommodation. Pourtant les insectes sont doués simul-tanément d’une vision proche et d’une vision éloignée.

En effet, le foyer de l’image n’est pas une distance fixe du cristallin. Il se dé-place (en fonction de la distance de l’objet perçu) le long du rhabdomère. Cette solution originale d’organisation du système visuel ne fournit pas une image globale, mais une image point par point. L’information est néanmoins suffisante puisqu’elle permet à l’abeille, par exemple, de reconnaître le paysage

Plus qu’à la vue, qu’elle a pourtant excellente, c’est à l’oreille que l’effraie

exerce avec précision ses talents de prédateur.

Le sens visuel très performant

de la pieuvre en fait un prédateur très efficace.

12 13

pattes qui ont reçu le signal en premier (celles qui sont les plus proches de la cible) ; Il est aussi capable d’évaluer la distance de la proie.

D’autres animaux, comme l’arai-gnée sur sa toile, détectent les vibra-tions transmises par un support.

La Chouette effraie est un rapace nocturne pourvu d’une acuité visuelle importante. Mais ses proies (les ron-geurs des champs) étant pratiquement invisibles, l’oiseau à la chasse utilise son extraordinaire sens auditif qui lui permet par une plongée, serres ten-dues vers le sol, une capture assurée.

La face de l’oiseau, très caractéris-tique, est entièrement entourée de plumes formant un masque. Une telle disposition, en miroir concave permet-tant la réflexion des ondes sonores constitue une véritable antenne collec-trice des sons.

La localisation de la source sonore est en partie rendue possible par la mesure du délai entre la réception dans l’oreille droite et dans l’oreille gauche. Mais il y a plus : les oreilles ne sont pas symétriques ! Il existe une différence de hauteur dans la disposi-tion de certaines plumes. Les conduits auditifs droit et gauche s’ouvrant dans des directions légèrement différentes la sensibilité directionnelle des 2 oreilles n’est pas identique.

Ces particularités permettent une localisation précise dans les 3 dimen-sions de l’espace.

Le vol guidé par ultrasons de la chauve-sourisIl y a plus extraordinaire encore que la détection des sons émis par la proie. Certaines chauves-souris insectivores utilisent la faible réflexion, ou écho, des sons qu’elles émettent elles-mêmes en vol sur les objets dans le voisinage (proie, paroi).

L’émission des signaux sonores se fait dans les gammes de fréquences inaudibles pour l’homme (50 à 100 khz), c’est-à-dire dans le domaine des ultrasons. En période d’exploration, l’animal émet des signaux de quelques millisecondes à une cadence de quelques-uns par seconde. À courte distance, si l’objet est« intéressant », l’animal augmente sa cadence d’émis-sion des signaux, en réduisant leur du-rée afin d’obtenir une information plus précise.

La réception des échos est assurée par des oreilles dont le pavillon ex-terne, très développé, joue le rôle d’une antenne orientable. Déjà à ce niveau ont lieu une préamplification, un fil-trage sélectif de direction et une élimi-nation de sous parasites. Le signal prétraité est transmis par l’oreille in-terne au cerveau qui élabore une« image »de l’espace environnant.

L’animal réalise donc une écholoca-tion en utilisant un véritable sonar d’un perfectionnement et d’une miniaturisa-

Le requin ne produit pas d’électricité mais perçoit les courants extrêmement faibles produits par l’activité musculaire

d’un animal au repos, même enfoui dans le sable.

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tion bien supérieurs, semble t-il, à ceux conçus par l’homme. Une chauve-sou-ris dans une pièce sans lumière est ainsi capable de passer, sans les toucher, entre des fils tendus d’un diamètre très fin et écartés d’une distance compa-rable à l’envergure de l’animal.

À l’instar des chauves-souris, mais en milieu aquatique, les dauphins uti-lisent un sonar d’un perfectionnement comparable. Ce système leur permet de connaître la topographie des fonds et de rechercher leur nourriture même en eaux troubles ou à grande profondeur, dans l’obscurité.

En période d’exploration, l’animal émet aussi des clics espacés, mais de fréquence audible. En phase de pour-suite, des ultrasons sont émis à une ca-dence pouvant atteindre 1000 par seconde. Ces sons variés dans une gamme de fréquences très étendue, sont produits grâce à des structures anatomiques dont le fonctionnement est encore mal connu. Les cordes vo-cales n’existent pas et l’air ne peut sor-tir. La transmission des sons se fait donc par les tissus, en particulier par le rostre (partie effilée de la tête portant les mâ-choires) qui sert de focalisateur de sons.

Pour la réception, paradoxalement, on ne trouve plus aucune trace d’oreille pas de pavillon externe, les conduits ont été fortement régressés. Le collec-teur de sons est… la mâchoire infé-rieure ! Les vibrations sont transmises directement par les tissus osseux aux récepteurs sensoriels de l’oreille in-

ner un être vivant d’un objet inerte.Enfin un système d’électrocommu-

nication joue un rôle dans les relations entre les individus de l’espèce (me-nace, soumission, accouplement), par exemple chez les mormyres.

Le requin ne produit pas d’électri-cité, mais possède pourtant un sens électrique. Il peut percevoir les cou-rants extrêmement faibles (de l’ordre de millionième d’ampère) produits par l’activité musculaire d’un animal au repos, même enfoui dans le sable.

La boussole des pigeons voyageurs

Outre l’orientation par rapport au soleil ou aux étoiles, les pigeons voyageurs utilisent le champ magné-tique terrestre. La composante hori-

terne. C’est la mâchoire inférieure qui, chez le dauphin constitue donc une antenne orientable.

Les performances de ce système sont extraordinaires : un marsouin peut détecter, les yeux masqués, des fils de 0,2 mm de diamètre.

En milieu aquatique un autre sens permet une détection non visuelle des objets environnants  : le sens électrique.

Le sens électriqueLes poissons dits« électriques »peuvent produire pendant quelques secondes des décharges électriques importantes (50 volts et 50 ampères chez la tor-pille). Cette étrange particularité as-sure la défense contre les prédateurs et la paralysie des proies.

Chez d’autres espèces à décharge plus faible, comme le mormyre, des impulsions électriques faibles, brèves et répétées (150 à 250 par seconde), créent un champ électrique. Des or-ganes sensoriels disposés à la surface du corps (les ampoules de Lorenzini) mesurent en permanence les caracté-ristiques de ce champ (grâce aux cou-rants qui en résultent) avec une sensibilité extraordinaire (dix millio-nièmes d’ampère).

Tout objet dans le voisinage de l’ani-mal perturbe la forme des lignes de champ, ce qui permet une véritable électrolocation, même en eau trouble. Les différences de conductance élec-trique permettent de plus de discrimi-

zontale indique le nord, alors que l’inclinaison donne la position en latitude.

Les oiseaux migrateurs, et aussi sans doute un très grand nombre d’espèces animales (et l’homme pro-bablement), possèdent un sens ma-gnétique. Les abeilles en particulier non seulement s’orientent en partie grâce au champ magnétique terrestre, mais également utilisent les varia-tions journalières extrêmement faibles de ce champ.

Enfin lorsque le requin se déplace, il induit un courant qui dépend de sa vitesse et de son orientation par rap-port à la composante horizontale du champ magnétique terrestre. Il dis-pose ainsi d’une boussole utilisée lors des migrations.

Pour s’orienter, les pigeons voyageurs utilisent le champ magnétique terrestre.

16

Les sens des animauxLes sens, spécialisés, des animaux reflètent l’adaptation de l’animal à son milieu et l’exploitation qu’il peut en faire. Des yeux aussi perfectionnés soient-ils ne seraient d’aucune utilité dans les cavernes ou en eaux troubles. Un sonar utilisé en plein jour en milieu découvert pour localiser des proies ou échapper à un prédateur ne serait sans doute pas aussi performant que le système visuel.Cependant, il existe parfois dans un même milieu des animaux ayant développé des systèmes sensoriels différents ainsi, dans l’obscurité le sens olfactif domine chez les insectes, alors que le sens auditif domine chez les chauves-souris.Il existe, par ailleurs, une certaine homogénéité des solutions adoptées dans les systèmes sensoriels. Ainsi observe-t-on une remarquable convergence entre les yeux d’animaux appartenant à des groupes aussi différents que ceux des mol-lusques et des vertébrés. Il semble que l’évolution ait sélectionné des solutions optimales. Toutefois, la complexité des systèmes sensoriels au niveau de la détection comme au niveau de l’intégration centrale est limitée par le faible degré d’organisation anatomique de certains groupes (vers, par exemple).Actuellement, nombre de spécialisations sensorielles sont bien supérieures à leurs équivalents techniques. C’est d’ailleurs l’objet de la bionique que d’étudier les spécialisations biologiques dans le but de perfectionner certains instruments conçus par l’homme.

La Cité

Cité des sciences & de l’industrie

30, avenue Corentin Cariou

75019 Paris

Serveur vocal

0 140 058 000

Site internet

www.cite-sciences.fr

Horaires

Tous les jours de 10 h à 18 h

2 3

SOMM AIREL e scorpion

presque aveugle

perçoit les

vibrations de ses proies avant

de les capturer. La chouette

effraie chasse dans

l’obscurité en ouvrant toutes

grandes ses oreilles. La

pieuvre a une vue très fine et

le chien un odorat 1000 fois

supérieur au nôtre. Ainsi, de

nombreuses espèces

surmontent les difficultés

propres de leur

environnement en

surdéveloppant le sens qui

leur permet d’assurer leur

survie. Si la nature propose

et, souvent, impose, l’animal,

lui, dispose, en s’adaptant.

Les sens chimiques page 4

L’olfaction page 5

La gustation page 7

La vision page 9

L’audition page 11

Le vol guidé par ultrasons page 13 de la chauve-souris

Le sens électrique page 14

La boussole des pigeons voyageurs page 15

brochure

CréationRetouche photoIllustration

Page 6: Le portfolio de Valérie

LADY DAY

NEW MORNING – 7, rue des Petites Écuries, 75010 Paris

le 9 juin 2014 à 20 heures

Dee Dee Bridgewater Manu Di Bango

chantent

BILLIEHOLIDAY

affiche

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et de prèsce n’est rien.Jean de La Fontaine

Page 7: Le portfolio de Valérie

couverture

LE NUCLÉAIREET LA PLANÈTE10 clés pour comprendre

FRANCIS SORINLes réserves mondiales de pétrole et de gaz sont en voie d’épuisement et le réchauffement climatique s’aggrave. Cette double menace relance le débat sur le nucléaire, indispensable recours pour certains, option dangereuse pour d’autres. En dix chapitres passionnants, Francis Sorin éclaire les grandes questions qui sont au cœur du débat, sans jargon, sans langue de bois, et sans craindre de bousculer bien des idées reçues. Le nucléaire peut-il aider à résoudre le problème énergétique mondial ? Peut-il protéger la planète du réchauffement climatique  ? Ne nous expose-t-il pas à une radioactivité dangereuse, à des accidents, à une accumulation de déchets ingérables, à des risques de prolifération de l’arme atomique ? Est-il avantageux pour la France ?À ces interrogations précises, l’auteur propose des réponses argumentées… sans méconnaître les risques liés au nucléaire, mais en prenant aussi la mesure de la précieuse contribution qu’il peut apporter au développement mondial. Un livre appelé à compter dans le débat nouvellement engagé, en France et à l’international, sur l’avenir énergétique de la planète. Journaliste scienti� que spécialisé dans le domaine de l’énergie et du nucléaire, Francis Sorin est rédacteur en chef de la Revue Générale Nucléaire et directeur du Pôle Information de la Société Française d’Énergie Nucléaire (SFEN). Acteur reconnu du débat sur les orientations de la politique énergétique en France, il est l’auteur de nombreux documents et publications consacrés à ces questions. Francis Sorin est membre du Haut Comité pour la Transparence et l’Information sur la Sécurité Nucléaire.

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... chaque jour de nouvelles façons de vivre passionnément ses envies d’évasion, d’émotions, de sensations. Et parce que la vie est plus belle quand le bonheur est partagé, Dreambox emballe ses idées dans des coffrets cadeaux qui sont autant de moments de bonheur prêts à vivre.

Dreambox, la référence incontournable en matière de tendances, vous invite à découvrir un univers magique où excellence rime avec luxe et savoir-vivre, le temps d’un séjour ou d’une activité extraordinaire.

Feuilletez, rêvez, laissez-vous séduire et profitez de l’une des multiples tentations de ce coffret.Toute l’équipe Dreambox se joint à nous pour vous souhaiter de vivre une expérience inoubliable !

Camille Rodin et Auguste Claudel

Fondateurs de Dreambox

photos non contractuellesLa liste des partenaires est susceptible d’être modifiée.

2 nuits gourmandes

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Présentez votre chèque-cadeau au partenaire Certains partenaires peuvent vous demander l’envoi du chèque-cadeau pour valider votre réservation. Remplissez-le avec vos coordonnées, conservez précieusement le talon (partie colorée) et renvoyez l’autre partie du chèque par lettre recommandée avec accusé de réception.

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DreamDream

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Couverture livre avec rabat Couverture coffret cadeau

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avenue Gérard Blanchard

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Hôtel de ville

ancienlavoir

Facultédes Lettres

Préfecture

Basilique

jardinsdu Bois Fleuri

rue des Manuaires

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Valérie Lamasse – 28, rue des Frères Lumière, 94260 Fresnes – 06 03 72 67 40 – [email protected]

VALÉRIE LAMASSE

28, rue des Frères Lumière 94260 Fresnes

VA L É R I E L A M A S S E

28, rue des Frères Lumière, 94260 Fresnes – 06 03 72 67 40 – [email protected]

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INFOGRAPHISTE28, rue des Frères Lumière 94260 Fresnes 06 03 72 67 40 [email protected]

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