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École branchée
Sans frontières
Recherche de pointe
tout pour réussir
génie entrepreneur
Féminin pluriel
Milieu stimulant
VoiR loin!
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Mot de la directrice des études
Polytechnique offre de multiplespossibilités de vous dépasser
C’est avec grand plaisir que jem’associe à l’équipe de productionde Poly Mag, pour vous souhaiterla bienvenue à Polytechnique.Cette édition spéciale destinéeaux futurs étudiants de l’ÉcolePolytechnique donne un aperçudu dynamisme de la vie àPolytechnique et laisse entrevoirles nombreuses possibilités quevous offre l’École pour enrichirvotre formation en ingénierie.
À l’hiver 2002, Polytechniquecompte 5 440 inscriptions dansses programmes, dont 4 098 aupremier cycle, un sommet pourles dix dernières années. Ce n’estdonc pas par hasard que le gou-vernement du Québec annonçaitrécemment un investissement de60 millions pour l’agrandissementde l’École; les travaux débuteronten mai 2002. La construction de
ce nouveau pavillon sera trèsbénéfique pour les étudiants, lesprofesseurs ainsi que pour lesnombreuses unités de recherchequi poursuivent des activitésscientifiques de haut niveau,enrichissant ainsi la formationdes étudiants.
Selon la cote de rendement aucollégial attribuée par le ministèrede l’Éducation du Québec, lesnouveaux admis à Polytechniqueprésentent en moyenne la deuxièmeplus haute cote de tout le réseauuniversitaire québécois. Pas étonnantque 80 % d’entre eux obtiennentun diplôme universitaire et queplusieurs méritent, au cours deleurs études, d'importantes boursesoffertes par des entreprises, desorganismes et des fondations. Enfin, les stages en entreprise,les études à l’étranger et la vie
étudiante riche et diversifiéecomplètent un enseignementrigoureux et de qualité.
Je vous encourage donc à pour-suivre votre projet d'étudier àPolytechnique. Dès le premierjour, vous serez conquis par lespossibilités qui s'offrent à vous.Vous y trouverez un enseignementdu plus haut niveau, le sentimentd'appartenance légendaire dePolytechnique qui se traduit parune vitalité incomparable ainsiqu'une tradition d'excellenceforgée par plus de 125 ansd'histoire.
À vous de choisir,
Soumaya Yacout, ing., D. Sc.DirectriceDirection de l'enseignement etde la formation
étudesPoly Mag est publié périodiquement par le Service des communications de l’École Polytechnique de MontréalÉdition : Service des communications, École Polytechnique Recherche et rédaction : Annie Touchette, Geneviève Lachance Collaborateurs : Bureau des affairesétudiantes Révision : Constance Forest Photos : Service des communications, Poly-Photo, Réjean Meloche, Bernard Lambert, Normand Rajotte Mise en pageset préproduction : Tact Publicité Service des communications, École Polytechnique de Montréal Téléphone : (514) 340-4915 Courriel : [email protected] Web : www.polymtl.ca
Poly voit grandP O L Y M A GP L U S Q U ’ U N C H O I X D E C A R R I È R E , U N C H O I X D E V I E
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grand
Dès le printemps 2004, l'École Polytechnique disposera d'un nouveau pavillon de30 176 m2 qui sera construit en contrebas du pavillon principal actuel.
« Poly n’a jamais été à l’étroit dans ses idées, elle ne le sera plus dans ses locaux »,a lancé le premier ministre Bernard Landry en procédant à l’annonce de cet agran-dissement le 25 mars dernier en compagnie du ministre Sylvain Simard et du directeurgénéral de l’École, Réjean Plamondon. Le coût total du projet est évalué à 70 millionsde dollars. Le gouvernement du Québec investira 60 millions et Polytechniquefinancera à hauteur de 10 millions.
Poly n’ajamais étéà l’étroitdans sesidées...
70 millions pouragrandir l’École
Au cœur deTechnopole Montréal L’École Polytechnique lançaitil y a quelques années l’idéede créer un foyer national etinternational de convergencedes activités de recherche,de développement, detransfert et de veille techno-logique où seraient abordéesdes thématiques scientifiquesdans une perspective inter-disciplinaire. Ses partenairesde l’Université de Montréalet des HEC se sont joints auprojet de ce qui sera bientôtTechnopole Montréal, unpôle scientifique et tech-nologique qui favoriseranon seulement l’accueil departenariats internationauxde recherche, mais égalementl’émergence d’une nouvellegénération d’ingénieurs,de gestionnaires, de scien-tifiques et de chercheurs dehaut niveau capables desoutenir voire de devancerla concurrence internationale.
Pavillon Joseph-Armand-BombardierConstruction imminente
recherche qui s’y tiendront serontd’ailleurs souvent à l’interfacedes spécialités de chacun de cesétablissements.
Il s’agira d’un édifice ultramoderneentièrement dédié à la recherche.On y abritera des équipes activesdans le domaine des nanotech-nologies, du biomédical, desbiotechnologies et des technolo-gies pharmaceutiques, del’aéronautique et de l’aérospatiale
Les travaux de constructiondu pavillon Joseph-Armand-Bombardier, premier pavillon deTechnopole Montréal, devraientcommencer sous peu. Le bâtimentaura cinq étages habitables enplus de deux étages de station-nement souterrain. Il sera bâti sur le flanc ouest de l’École.L’occupation du pavillon serapartagée en parts égales entrePolytechnique et l’Université deMontréal. Les activités de
ainsi que des polymères. On yréservera également des espacesvoués à la préincubation d’entre-prises ainsi qu’à la Maison destechnologies d’enseignement.
Le directeur général de l’École,Réjean Plamondon, le premier minsitreBernard Landry et le ministre SylvainSimard ont annoncé le 25 mars dernierun investissement de 70 millions pourl’agrandissement de l’École Polytechnique.
branchéeP O L Y M A G P L U S Q U ’ U N C H O I X D E C A R R I È R E , U N C H O I X D E V I E
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« Branchée » comme pasune, l’École Polytechniquede Montréal forme lesfuturs ingénieurs enutilisant les plus récentestechnologies de l’informa-tion. Un bel exemple de ceque sera partout l’école dedemain.
« On a une générationNintendo qui arrive avecun vécu de manipulation d’appareilstechnologiques, constate SamuelPierre, professeur titulaire etdirecteur du Laboratoire derecherche en réseautique et infor-matique mobile. A-t-on vraimentle choix de s’y adapter ? AvecInternet, la société a changé etcela a créé des remous partout.On ne peut plus apprendre de lamême façon. »
Depuis trois ans, l’École a consacrédes efforts colossaux à l’intégrationde ces technologies. Elle se classemaintenant en tête des universitéspour l’ampleur de l’investissementpar étudiant. Et les résultats sontplus que tangibles. Dans les classes,les étudiants exécutent leursexercices sur ordinateur et suiventles présentations sur écran géant.Sur le site Web de chaque cours,ils consultent le matériel pédago-gique et des compléments auxnotes. Ils ont accès aux travauxpratiques, aux corrigés, auxexerciseurs, aux banques de pro-blèmes à résoudre, aux programmesà télécharger et à des foires aux
questions. Ils peuventparticiper à des forumsd’échange.
Plus démocratique
Les étudiants déposentleurs travaux sur lesite et le professeurretourne la copiecorrigée par le mêmechemin. Ils ont accèsà toutes les ressources
d’Internet et utilisent le courrielpour des consultations virtuellesavec les professeurs. « Cesméthodes sont beaucoup plusexigeantes pour les professeurs,note M. Pierre. Je ne peux plusme contenter d’une présentation.Je dois repenser mon contenu etmes méthodes. Il faut que je créedes contenus et que je les rendedisponibles. Avant, les étudiantsdevaient m’écouter. Maintenant,ils doivent s’exécuter sur le site ducours. »
« D’autres institutions ont choisi delancer des expériences pilotes et decréer des équipes de champions,
AvecInternet,la société achangé etcela a créédes remouspartout.
Polytechnique,l’École de demain
Génie informatique
Professeur Samuel Pierre
À l’avant-garde de l’informatique mobile
Nanotechnologie
Professeur Patrick Desjardins
Invente de nouveaux matériaux
à l’échelle de l’atome
Julien Guimont
Entrevue avec Julien Guimont
Génie logicielOriginaire de Québec, Julien Guimont a fait son entrée à Poly à l’automne 2001. Informaticien à ses heuresdepuis l’âge de 10 ans, il fait partie des 60 étudiants qui forment la première cohorte du programme de génielogiciel. Ce sont ses intérêts marqués pour l’informatique et son désir de réaliser quelque chose de concret quil’ont conduit vers ce choix de carrière.
Satisfait de sa première année à l’École Polytechnique, Julien est impatient d’entamer les cours plus spécifiquesà son programme d’études. Comme un nouveau programme implique un pan inédit de la vie étudiante, ladernière année fut pleine de projets pour Julien. En effet, il a participé à la mise sur pied du comité des étudiantsen génie logiciel, communément appelé le CEGL. Il s’est également impliqué dans l’une des nombreuses sociétéstechniques de l’École : le véhicule solaire Esteban. Par ses commentaires constructifs, Julien a aussi eu l’occasionde donner son avis sur l’implantation du programme de génie logiciel au sein de Poly. C’est donc sur des basesencore plus solides que l’École accueillera ses nouveaux étudiants à l’automne 2002.
Une Poly Branchée• Plus de 89 % des étudiants possèdent un ordinateur• Les étudiants ont accès à des appareils 24 heures par jour• La totalité des professeurs sont « branchés »• Environ 70 % des cours de 1er cycle (baccalauréat) sont dotés d’un site Web• Depuis trois ans, on a investi 100 000 $ par année dans les innovations pédagogiques• Pour compléter l’intégration, on investira plus de 400 000 $ cette année• D’ici l’automne 2002, les deux tiers des salles de cours seront équipées
note Dominique Chassé, conseillèrepédagogique et coordonnatriceà l’intégration des nouvellestechnologies. Nous, on a choisiune pénétration horizontale, plusdémocratique, où tous les étudiantsen profitent dans la vie quoti-dienne. Nous avons des étudiantsplus motivés et plus près de leurapprentissage, juge-t-elle. Ils ontplus de plaisir et consacrent plusde temps à leurs études. »
Meilleure dynamique
C’est aussi l’avis de MartineBellaïche, professeure en génieinformatique. « L’enseignementest interactif. J’ai plus de contactsavec mes étudiants et il y a unemeilleure dynamique entre eux.C’est moins impersonnel, moinsthéorique et plus pratique. Lesétudiants peuvent toucher etpalper, vérifier et valider immédia-tement par eux-mêmes ce qu’onleur a expliqué. La qualité et lesrésultats académiques sont aurendez-vous », conclut-elle.
Texte de Laurent Soumis publié dans le Journalde Montréal, le 30 janvier 2002, en page 7
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Programmes d’échanges étudiants
Le mondeà votre portéeFrance, Suisse, Angleterre,République tchèque, Espagne,Allemagne, Belgique, Islande,Suède, Autriche, Mexique,États-Unis… En 2001-2002,près d’une centaine d’étudiantssont partis étudier à l’étrangerdans l’un des nombreux établis-sements avec lesquels l’ÉcolePolytechnique a une ententeet ce, pour un trimestre, uneannée ou deux années.
Pour les aider à réaliser leur projet,le gouvernement du Québecoffre des bourses de mobilité
pouvant atteindre 5 000 $ auxétudiants de l’École qui désirentpoursuivre leurs études à l’étranger.En plus de demeurer admissiblesau régime de prêts et bourses,les étudiants continuent de payerleurs frais à l’École Polytechnique.Ils n’ont donc pas à s’inquiéterchaque fois que notre huardpique de l’aile. Les étudiants sontde plus admissibles au programmede bourses de Polytechnique etde Téléglobe Canada. Ils peuventaussi, si le besoin s’en fait sentir,profiter de prêts sans intérêts dela Fondation de Polytechnique.
Grâce au professeur Sylvain Martel, directeur du nouveau laboratoire de nanorobotique à Poly, six étudiantsont eu la chance d'effectuer un stage à l'automne 2001 au laboratoire de bio-instrumentation du prestigieuxMassachusetts Institute of Technology où le professeur Martel continue d'œuvrer à titre de chercheur scien-tifique. Les stagiaires ont eu la chance de s’initier à cette nouvelle discipline d'avenir de l'infiniment petitdans une application de nanorobotique.
Dans le cadre de ce stage, les étudiants sélectionnés inscrits en génie physique, en génie informatique, engénie électrique et en génie mécanique ont été appelés à développer un implant au cerveau avec transmissionsans fil pour le chargement d'une batterie installée dans l'abdomen d'un animal. Le projet les a égalementamené à développer et à tester un système qui permettra le chargement de la batterie, par des fils, sous lapeau. Pendant leur stage, les étudiants étaient dirigés, encadrés et supervisés par Sylvain Martel.
Une écoleouverte surle monde
Une première à Poly!Six étudiants en stage au MIT
Ce qui distingue Polytechnique, c’est son pouvoir d’attrac-tion sur le plan international. En effet, l’École accueille prèsde 1 000 étudiants provenant de l’étranger. Ils représententenviron 20 % de la population étudiante de l’institution,soit trois fois plus que la moyenne des universités québé-coises. Cette ouverture sur le monde fait de Polytechniqueun milieu de vie unique.
C’est à la fin de sa premièreannée d’études à Polytechnique,après avoir assisté à une rencon-tre d’information sur les pro-grammes d’échanges étudiants,que Maxime Fortin a choisi ledépaysement outre-Atlantique.Depuis deux ans, il poursuit sesétudes en France, à l’ÉcolePolytechnique de Paris – connuesous le nom de l’X - l’une desécoles les plus prestigieusesd’Europe.
Pour l’aider à réaliser son projetd’études à l’étranger, la Fondationde Polytechnique lui remet unebourse de 10 000 $ par année
Il reçoit également une aidefinancière de l’Agence universi-taire pour la francophonie.
Lisbonne, Londres, Amsterdam…Même si ses études sont fortexigeantes, Maxime a eu l’occa-sion de visiter de nombreusesvilles européennes ces deuxdernières années. Il a représentéles couleurs de son institutiond’accueil à un tournoi de soccer,à Prague, ainsi qu’à un tournoide rugby en Afrique du Sud. Ildit également avoir pleinementprofité du ski dans les Alpes. Sousl’égide du ministère de la Défense,les étudiants de l’X portent l’uni-
forme à l’occasion des grandescérémonies militaires. C’est ainsique le 14 juillet, Maxime s’estretrouvé aux premiers rangs dudéfilé sur les Champs-Élysées!Et ce n’est pas tout! En avril, ils’envole pour Hong Kong afind’y effectuer un stage de trois moisdans une institution financière,ce qui lui permettra de complétersa scolarité à Paris.
De retour à Montréal en septembre,il terminera un baccalauréat-maîtrise intégré sous la directiondu professeur Gilles Savard. Enplus d’un diplôme d’ingénieurde l’École Polytechnique de Paris,
Maxime obtiendra un baccalauréaten génie électrique, ainsi qu’unemaîtrise en mathématiquesappliquées de l’École Polytechni-que de Montréal. En vertu d’ententesparticulières entre Poly et certainesuniversités étrangères, il est eneffet possible pour les étudiantsd’obtenir une double diplômation.C’est le cas de Maxime Fortin,qui décrochera en 2004 unetriple diplômation!
Maxime FortinEntre Montréal, Paris et Hong Kong
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Constructiond’une école au TogoEn mai 2001, pour la premièrefois de son histoire, le Comitéinternational de projets outre-mer(CIPO) s'envolait en direction ducontinent noir et se retrouvaitdans les montagnes africaines,perdu dans la jungle, bananiersà perte de vue! « Nous avionscomme mission technique deconstruire une petite école primairedans le village de Lavié-Agodèet comme but ultime, de vivrel’expérience la plus enrichissantede notre vie, expliquent MyriamFernet et Geneviève Lefebvre.Nous avons pioché, nivelé etbriqueté avec les gens de lacommunauté et une équipe
locale de maçons. Suivant lesplans précis de notre chef dechantier, nous avons construitun bâtiment en terre compresséesur une ossature de béton quiaccueille aujourd’hui près de200 élèves ».
Depuis 1990, le CIPO envoiechaque été un groupe d'unedizaine d'étudiants à l'étrangerpour réaliser un stage decoopération internationale dansun pays en voie de développement.Tout au long de l'année scolaire,le nouveau groupe mène unecampagne de financement,participe à plusieurs activités de
formation et se prépare pour lepériple inoubliable qui l'attend.Au nombre des exploits réaliséspar le CIPO mentionnons la cons-truction d’une classe de maternelleau Chili, de deux canaux d’irrigationen Bolivie, d’un entrepôt agricoleet de deux étables laitières enÉquateur, d’un centre de santéau Honduras, de deux écoles-garderie au Salvador et d’uncentre communautaire pourl’Association Pro-Vivienda, auPérou.
La mission CIPO 2003 sera la 13e
à voir le jour. En ferez-vous partie ?
Poly-Monde au BrésilLe 6 mai prochain, une vingtained’étudiants, presque tous desfinissants au baccalauréat, s’envo-lent pour le Brésil. Leur objectif ?Comparer le Québec et le Brésilsur les plans industriel, commer-cial, politique et technologique.Loin d’être improvisée, cette missionest soigneusement préparéedepuis près d’un an. Outre descours de portugais, les étudiantsont effectué une série de visitesindustrielles et ont réalisé desétudes thématiques sur le Brésilet sur des innovations technolo-giques. Visitez régulièrement lesite Web de Polytechnique cet
été. Vous pourrez y suivre l’évolu-tion de cette mission de semaineen semaine, photos à l’appui!Le Brésil est la 13e destination dePoly-Monde. Nées d’une initiativeétudiante, les missions Poly-Mondeont permis à plus de 250 étudiantsde découvrir et d’explorer lesmultiples facettes des entreprisestechnologiques d’ici et d’ailleurs.Au cours des dernières années,l’Espagne, le Japon, l’Allemagne,l’Italie, le Royaume-Uni, la France,la Côte ouest américaine, leBénélux et la Corée du Sud ontété visités.
Missionsfranco-québécoisesPour mieux préparer lesfinissants à la nouvelleréalité de la mondialisationet à la généralisation ducommerce international,PRISME, le projet intégrateurde génie industriel, offrepour la quatrième annéeconsécutive un volet inter-national. Les étudiants dePoly sont jumelés à desétudiants de l’École desmines de Nantes, en France.Leur défi est de mettre encommun leurs connaissanceset leur créativité afind’émettre des recomman-dations originales à desentreprises qui désirentaméliorer leurs installationset rationaliser leurs opéra-tions. Cette photo fut priseen janvier 2002 devantl’École des mines de Nantes.Quelque 21 étudiants dePolytechnique étaient duvoyage.
TOUT POUR RÉUSSIR
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stagestage
stageLe PFE
Une occasion unique dese préparer à la pratiquede la professionPour compléter leur scolarité, lesétudiants de Polytechnique sontinvités à réaliser un projet de find’études (PFE) qui leur permettrad’intégrer et d’appliquer demanière concrète les connaissancesacquises dans les cours, les projetset les laboratoires. Le PFE peutprendre diverses formes et il estsouvent réalisé en collaborationavec l’industrie. En plus de remettreun rapport écrit, les étudiants ontl'occasion de présenter leur projetdevant un groupe de collèguesétudiants, de professeurs, de
directeurs de projets et d'ingénieurs.Évaluation et amélioration del’interface usager d’un systèmerobotisé de caméra en salled’opération en collaboration avecle CHUM, conception d’un cadrede vélo de montagne en matériauxcomposites et comparaison dedifférentes versions de modèlesde mannequin pour améliorer laprédictivité des simulations enchoc frontal sont au nombre desprojets présentés par des étudiantsà l’hiver 2002.
« Le PFE correspond à une réalitéde la pratique de la profession. Àtitre d'exemple, un ingénieur estsouvent appelé à faire le point surl'intérêt d'un projet, verbalement,devant l'exécutif d'une grandeentreprise ou les propriétairesd'une PME. Il peut être appelé àdémontrer la rentabilité d'uneréalisation devant les clients deson entreprise ou de son bureaude génie conseil. Sur une base plusquotidienne, il devra défendre sesidées dans des réunions d'orienta-tion ou promouvoir l'avancement
de ses subalternes dans des sessionsde revues de personnels. Or, le PFEpermet aux futurs ingénieurs dedévelopper des habiletés à commu-niquer des idées oralement defaçon efficace, sur des sujets variéset dans un langage adapté à unauditoire particulier », expliqueYvon Bouchard, professeur titulaireau Département de géniemécanique.
Stage en entreprise
Une ouverturesur le monde du travailNathalie et Rémi termineront bientôt leurs études en génie mécanique, concentration aéronautique. Tousdeux viennent de compléter un stage en entreprise.
De son expérience chez Bombardier Aéronautique, Nathalie Leroux a acquis, entre autres, des notions surla vérification de la documentation nécessaire à l’homologation d’un aéronef. De son côté, Rémi Bisson abeaucoup appris sur la gestion de son temps et de ses priorités lors de son stage aux Industries Avcorp,une PME manufacturière du secteur de l’aéronautique. « Que l’on travaille sur le design d’un compartimentà bagages ou que l’on négocie avec des fournisseurs, l’expérience acquise en entreprise s’avère des plusprofitables », souligne Rémi qui envisage désormais de travailler dans une PME.
AérospatialeProfesseur François TrochuCrée des matériaux composites pourla fabrication d’aéronefs
Rémi Bisson
Nathalie Leroux
Augmentationdes offres de stagesPendant l'année scolaire2000-2001, le Service deplacement a reçu un totalde 1 534 offres de stages,ce qui représente une aug-mentation de 10 % parrapport à l'année précédente.L’École Polytechnique offreà tous les étudiants la possi-bilité d’effectuer des stagesfacultatifs, crédités etrémunérés d’une durée de4 , 8, 12 ou 16 mois. De plus,
certains programmes telsque génie des matériaux,génie chimique, génie civilet génie physique offrent uncheminement coopératifavec stages obligatoires.Les programmes de géniegéologique et de génie desmines proposent pour leurpart un programme d’alter-nance études-travail avecune session d’été.
... le Servicede place-ment a reçuun total de1 534 offresde stages ...
excellenceP O L Y M A G P L U S Q U ’ U N C H O I X D E C A R R I È R E , U N C H O I X D E V I E
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ellence
Pierre Bolduc, étudiant au baccalauréaten génie civil, était au nombre deslauréats 2001-2002. Cette année, onlui a décerné quatre bourses totalisantune somme de 11 000 $. Chapeau! Onle voit ici en compagnie de Jean-PaulGourdeau (gauche), président duconseil d’administration de l’ÉcolePolytechnique et de Réjean Plamondon(droite), directeur général de l’École.
Enseignement du génieProfesseur Jean-Paul BaïlonPrix du ministre de l’Éducation 2001, catégorie Volume et Prix Roberval 2001
Bien ancrée dans la traditionpolytechnicienne, la cérémoniede soutien à l’excellence soulignechaque année les nombreusesbourses que reçoivent les étudiantsde Polytechnique. Cet événementest important puisqu’en plusd’honorer d’une manière particu-lière les étudiants qui n’hésitentpas à fournir le meilleur d’eux-mêmes pour se surpasser, iloffre également aux donateursl’occasion de rencontrer ceuxqu’ils soutiennent financièrementet, aux boursiers, celle de remercierleurs généreux bienfaiteurs.
Cette année, on a décerné àcette grande soirée des bourses
totalisant 805 000 $, soit 475 000 $répartis en 190 bourses et 330 000 $pour 85 bourses accordées à lamobilité étudiante. On a égale-ment remis au cours de l’année900 00 $ en bourses CRSNG auxcycles supérieurs, 384 000 $ enbourses FCAR et 243 000 $ enbourses de recherche de 1er cycle.Cela fait un total de 2 332 000 $remis à plus de 350 boursiers !Et ce n’est pas tout! Ce montantn’inclut pas les bourses que denombreux étudiants des cyclessupérieurs reçoivent de leurdirecteur de recherche et quitotalisent plusieurs centaines demilliers de dollars.
Soutien à l’excellence2,5 millions remis aux étudiants cette année
L’encadrementaux étudiants… une prioritéSi tous s’accordent pour dire que la charge de travail à Polytechnique est considérable, il n’en demeure pasmoins que le taux de diplômation est excellent. En effet, selon les statistiques établies pour l’année scolaire2000-2001, 82 % des étudiants qui entament des études à l’École Polytechnique obtiennent un diplôme.Dans le contrat de performance qu’elle a signé avec le ministère de l’Éducation, l’École Polytechniques’engage même à augmenter ce taux à 83,9 % d’ici 2007-2008.
Le programme d’encadrement de l’École n’y est certainement pas étranger. Toute l’année, le bureau d’enca-drement ouvre grand sa porte à tous les étudiants qui s’interrogent sur leur cheminement scolaire, qui viventdes moments difficiles ou qui ont envie de se confier à quelqu’un. Des professeurs-conseils de toutes lesspécialités prodiguent avis et conseils sur le cheminement scolaire et les divers aspects du programme. Ilsfournissent également de précieux renseignements sur les facettes de la carrière d’un ingénieur.
Le programme de tutorat
Grande nouveauté cette année, les étudiants de première année peuvent maintenant demander l’aide d’untuteur pour mieux réussir un cours qui leur cause des difficultés particulières. Le tuteur, un étudiant qui adéjà bien réussi le cours, aide personnellement l’étudiant qui en a fait la demande à étudier, à faire sestravaux et à préparer les contrôles et les examens. Ce service est offert gratuitement.
RECHERCHE DE POINTE
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RECHERCHE
En pleineeffervescenceÀ n’en point douter, la rechercheest un secteur en plein essor àl’École Polytechnique. D’ici cinqans, c’est plus d’une centaine dechaires de recherche qui serontactives à l’École, comparativementà une cinquantaine d’unités cetteannée. L’École a aussi obtenu 23nouveaux postes de titulaire deChaires du Canada, auxquelss'ajouteront d'ici trois ans unecinquantaine de nouveauxprofesseurs-chercheurs.L’implantation de Technopole
Montréal, l’effervescence qu’en-traînera le déploiement des 90millions de dollars d’infrastructuresobtenus à ce jour par le programmeconjoint du ministère de l’Éducationdu Québec et de la Fondationcanadienne pour l’innovationainsi que les millions recueillisdans le cadre de la campagneUn monde de projets créerontune activité scientifique qui rayonnera à grande échelle età laquelle les étudiants dePolytechnique pourront contribuer.
L’École Polytechnique de Montréaldéveloppera de nouvelles méthodesde gestion environnementale dessites miniers grâce à une nouvelleChaire industrielle qui a été inau-gurée le 27 mars 2002 par leministre des Ressources naturellesdu Québec, François Gendron,et le président du Conseil derecherches en sciences naturelleset en génie (CRSNG), TomBrzustowski.
La Chaire CRSNG-Polytechnique-UQAT en environnement et engestion des rejets miniers disposerad’un budget global de plus de4,2 millions réparti sur cinq ans.
En plus du titulaire de la Chaire,Michel Aubertin de l’ÉcolePolytechnique et du titulaireadjoint, Bruno Bussière, del’UQAT, cinq autres professeursy poursuivront des travaux, ainsi
que cinq chercheurs au niveaudu postdoctorat. Au-delà de 20étudiants à la maîtrise ou audoctorat participeront aussi auxtravaux de la Chaire. L’ÉcolePolytechnique travaille sur cesujet depuis plus de 10 ans et adéjà développé des techniquesen laboratoire et sur le terrainqui ont contribué à améliorerdes technologies existantes.
Bourse de recherche d’été pourles étudiants du premier cycleLes étudiants au baccalauréat peuvent contribuer à larecherche, et ce, dès la fin de leur première année d’étudesgrâce aux bourses de recherche du CRSNG. À l’été 2002,plus d’une cinquantaine d’étudiants du premier cycleparticiperont à des travaux de recherche portant sur dessujets de pointe tels que la conception d’une interface decommande à distance pour un bras robotisé utilisé dansle domaine de la télémédecine, l’élaboration d’un commu-tateur optique ou le développement de micro-électrodespour un implant oculaire.
Le Fonds québécois de la recherche sur la nature et les technologies (NATEQ), anciennement connu sous lenom de Fonds FCAR, verse pour l´année 2001-2002 plus d´un million de dollars à 21 équipes de recherchepilotées par des professeurs de Polytechnique dans le cadre du programme Soutien aux équipes derecherche. Les subventions varient entre 30 000 et 100 000 $ par année et elles sont accordées pour unepériode de trois ans.
Il s´agit d´une excellente nouvelle pour les étudiants des cycles supérieurs puisque les subventions verséessont principalement utilisées pour la rémunération d´étudiants, de stagiaires de recherche postdoctorale, deprofessionnels de recherche et de techniciens.
Plus d´un millionen subventions de fonctionnement
Restauration des sites miniers
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recherche
17 millions pourl’étude des structures L’École Polytechnique entreprendraau printemps 2002 d’importantstravaux totalisant près de 17 millionsde dollars en vue d’agrandir etde rééquiper complètement soncentre de recherche en génie desstructures.
Les étudiants profiteront d’unlaboratoire de classe mondiale
Lorsque les travaux seront terminés,Polytechnique disposera d’unlaboratoire de classe mondialepour tester et mettre au point denouveaux matériaux, des techniquesde réhabilitation et des méthodesde construction novatrices. On y
réalisera notamment des testsde résistance sur la structure degrands ouvrages de génie civiltels les barrages, les ponts ou lesimmeubles. « Les étudiants pour-ront travailler avec des élémentsde structures en taille réelle, etréaliser ainsi des expériences trèsproches des conditions d’utilisationsur le terrain », précise BrunoMassicotte, professeur titulaireau Département des génies civil,géologique et des mines (CGM).
« L’investissement permettra aulaboratoire de continuer à formerau Québec des générations de
personnel hautement qualifié quiaugmenteront encore notre capacitéd’innover. Ainsi, nous aurons lapossibilité de prolonger la vie desinfrastructures du Québec, dont lavaleur dépasse les trente milliardsde dollars rien que pour les pontset les barrages », souligne RobertTremblay, professeur titulaire auDépartement CGM.
Génie des structures
Professeur Robert Tremblay
Conception et comportement des
grands ouvrages du génie civil
Télécommunications
Professeur Ke Wu
Meilleur chercheur de sa génération
dans le domaine des micro-ondes
Microélectronique appliquée
au biomédical
Professeur Mohamad Sawan
Crée des dispositifs implantables qui
rendront la vue aux non-voyants
Développement durable
Professeur Réjean Samson
Réduit l’impact environnemental de
la production des biens et services
Institut en géniede l’énergie électriqueHydro-Québec, l’École Polytechnique et cinq autres universités québécoisesprenaient au printemps 2001 la décision de créer l’Institut en génie del’énergie électrique (IGEE).
Les étudiants inscrits dans un programme de génie électrique desuniversités partenaires seront tous regroupés à un seul endroit lors dela dernière année de leur formation, soit à l’École Polytechnique quiabritera le siège social de l’Institut et mettra à la disposition de l’IGEEdes salles de cours ainsi que des laboratoires d’enseignement et derecherche.
« Hydro-Québec et l’industrie seront invités à participer à la définitiondes programmes d’études et à impliquer leur personnel dans l’ensei-gnement à titre de chargés de cours et d’experts. L’industrie seraégalement invitée à soutenir la mise en place des ressources matériellespour l’enseignement pratique de l’IGEE. Parallèlement, elle sera encouragéeà offrir des bourses d’études, des projets de fin d’études, des stages etdans la mesure du possible, des garanties d’emploi », explique GillesRoy, professeur titulaire au Département de génie électrique dePolytechnique.
RECHERCHE DE POINTE
... seraencouragéeà offrir desboursesd’études,des projetsde find’études ...
Vie étudiante
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Vie étudian
Une annéehaute en couleursC’est toute une rentrée quiattendait la communautépolytechnicienne à l’automne2001. Escapade sur uneglissade d’eau extérieurede 200 pieds, défis sur degigantesques jeux gonflableset rallye autour de l’Écoleen voiturettes de golfétaient au nombre desactivités proposées par leProgramme d’intégrationdes nouveaux étudiantsde Polytechnique, le PINEP,qui célébrait avec fasteses 20 ans.
Gala de l’implicationArdues les études à Polytechnique ?Certes. Cela n’empêche toutefoispas des centaines d’étudiants pas-sionnés de s’impliquer dans demultiples domaines. La vitalité etla diversité de la vie étudiante dePolytechnique en fait d’ailleurs sarenommée.
Le 20 mars dernier, l’ambianceétait à la fête à l’amphi Bellpuisqu’on y tenait la troisièmeédition du Gala de l’implication.Loin d’être complaisante, cettesoirée animée avec brio par PatrickMasbourian fut riche en humouret en rebondissements. Unequinzaine de prix y ont été remis.
Poly-Théâtre triompheDu 15 au 23 mars dernier, Poly-Théâtre a présenté sa propreadaptation de Starmania.Regroupant chanteurs, musicienset danseurs, sans oublier l’équipetechnique, cette productioncomptait une quarantaine d’artisans.Dix mois de travail ont été néces-saires pour adapter cette comédiemusicale où on a repensé la miseen scène, la musique et mêmecréé un nouveau personnage.« Ce fut beaucoup de travail maispour un résultat tellement grati-fiant! », souligne CarolineLemieux, directrice de production.
Plus de 2 000 personnes auront vul’adaptation du célèbre opéra rock.
Poly-Théâtre est l’un des comitésétudiants les plus actifs dePolytechnique. Entre trois etcinq pièces sont mises en scènechaque année. Mais Poly-Théâtre,c’est aussi une chorale, Polyphonie,qui présente annuellement sonspectacle de fin d’année. C’estégalement une équipe d’improvi-sation, l’ÉGOTRIP. Le 16 févrierdernier ces étudiants ont réussil’exploit d’un 24 heures d’improsous l’œil attentif d’un publiccontinu pendant toute la duréede l’événement. Finalement,tous les deux ans, un grouped’étudiants s’envole pour laFrance et la Belgique afin d’yprésenter une de leur pièce; c’estLe Phare, le projet d’échange dePoly-Théâtre. Prochain départ :été 2003! Serez-vous du voyage?
La Radio étudiante dePolytechnique se lance àl'assaut du WebPolyrad, la radio étudiante dePolytechnique diffuse depuis le19 octobre 2001 ses émissionsen direct d’Internet. Le logicielde diffusion Shoutcast utilisé parPolyrad permet aux utilisateursde syntoniser Polyrad grâce àWinamp, de qualité comparableà un CD et ce, pour plus de 300auditeurs à la fois.
Branchez-vous auwww.polyrad.com
La Formule SAE a passéLe grand testL’équipe de l’émission Le grand testétait de passage à Polytechniqueafin d’y tourner un reportage surla Formule SAE. L’émission a étédiffusée en novembre 2001 surles ondes du canal Z.
La Formule SAE de Polytechniqueparticipe aux compétitions de la
Society of Automotive Engineers(SAE) depuis plus de quinze ans.D'une année à l'autre, tous lesefforts sont mis afin de surclasserles résultats des années précé-dentes, et ce, même si le niveaude compétition a grandementaugmenté au cours des dernièresannées.
La Formule SAE a remporté denombreux prix depuis 1986 :troisième place au classementgénéral, premier prix pour ledesign, premier prix pour latubulure d'admission, deuxièmeprix pour les composantesélectroniques, sixième place enperformance sur piste, quatrièmeplace en économie d'essence etpremier prix pour l'analyse descoûts de production.
En avril 2002, l’équipe de laFormule SAE-Poly a lancé sontout nouveau bolide, l’Éclipse2002. C’est la première voitureconçue et fabriquée en moinsd’un an, ici même, à Polytechnique.Mieux adaptée aux conditionsparticulières de la compétition,c’est une voiture raffinée quiprendra part aux prochainesépreuves.
Photo de famille des étudiants qui se sontsuccédé à la présidence de l’Associationdes étudiants de Polytechnique cesdernières années. Bien que certains aientterminé leur baccalauréat il y a quelquesannées, ils étaient tous présents au Galade l’implication. Difficile de sortir Polyd’un impliqué…
Vie étudiante
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Une équipe dePolytechnique remportela 7e Folle courseinformatiqueDe Marseille à Sherbrooke, plusde 300 étudiants ont pris partà la 7e édition de la Folle courseinformatique organisée parl'Université de Sherbrooke ennovembre dernier. Les étudiantsde Polytechnique ont brillammentreprésenté l'École en remportantles deux premières places de lacatégorie Senior, ainsi que ladeuxième position chez les novices.C'est avec fierté que l'ÉcolePolytechnique accueille pourl’année 2001-2002 le convoitétrophée AbacUS qui rend chaqueannée hommage aux programmeursles plus ingénieux.
Compétition québécoised’ingénierieDu 31 janvier au 2 février 2002,l’École Polytechnique accueillaitla 18e Compétition québécoised’ingénierie (CQI). Quelque 223étudiants en provenance de 11universités québécoises ont prispart à cette compétition degrande envergure.
Un beau défi logistique pour laquinzaine d’étudiants qui plan-chaient depuis l’été dernier à
l’organisation de l’événement.Sous la bannière Réfléchir aujour-d’hui au génie de demain, lecomité organisateur s’était donnépour mission de sensibiliser lesétudiants à la question dudéveloppement durable. Pourl’occasion, Polytechnique a introduitune toute nouvelle compétition,Génie conseil – développementdurable, portant ainsi à huit lenombre de catégories.
La SAE Robotique de Polyau Centre des sciences deMontréalSpinoS, le robot-rouleur mis aupoint par l’équipe de la SAERobotique a fait grande impres-sion auprès des visiteurs del’exposition Robofolies qui setenait au Centre des sciences deMontréal, dans le Vieux-Port,pendant la semaine de relâche.
SAE Robotique explore de nou-velles approches orientées vers laconception et la réalisation derobots autonomes. Les étudiantsqui composent ce groupe multi-disciplinaire, tous au baccalauréat,complètent et enrichissent leurformation de futurs ingénieurspar une activité concrète, composéed'un volet de haute technologieet d'un volet de gestion de projets.C'est grâce à la contribution de
commanditaires que l’équipedéveloppe de nouveaux robotset présente ceux-ci à diversescompétitions de calibre interna-tional. Au cours des années passées,la SAE Robotique de Polytechniquea remporté de nombreux prix.
Esteban à la finale duGala Forces AVENIRC'est devant une salle comble etde nombreuses personnalités duQuébec que les représentants dela Société technique du véhiculesolaire de Polytechnique ontprésenté leur projet à l'occasionde la grande finale du Gala ForcesAVENIR qui se tenait à l’automne2001 au Capitole de Québec.
Finaliste dans la catégorie Scienceset applications technologiquespour la deuxième année consécu-tive, le projet Esteban a mérité denouveau une bourse de 2 000 $,soulignant ainsi le travail excep-tionnel de ces étudiants qui, parla construction d'un véhiculesolaire et la participation à descourses de calibre international,visent à faire connaître au publicles divers aspects de l'énergiesolaire tels que ses ressources,son exploitation, son utilisationet la philosophie de développe-ment durable.
Le PolyscopeLe Polyscope, c’est le journalhebdomadaire des étudiants dePoly. Faisant partie du club trèssélect des hebdomadaires étudiants,il informe et divertit la commu-nauté polytechnicienne chaquevendredi et ce, depuis plus de35 ans. Imprimé à 5 000 exem-plaires, il est distribué nonseulement à Poly, mais égalementsur le campus de l’Université deMontréal. Jouissant d’une grandeliberté de presse, Le Polyscope estreconnu pour son humour mordantet il n’hésite pas à prendre positionsur divers sujets : décisions del’École, politique, économie… Le Polyscope, c’est égalementune équipe dynamique composéede journalistes, de chroniqueurs,de monteurs, de graphistes etde dessinateurs qui s’efforcentchaque semaine de livrer uncontenu varié. Le Polyscope,c’est aussi un local où règneune ambiance chaleureuse danslaquelle plein de gens intéressantset conscientisés se racontent desblagues et prennent du bon temps.Au C-214, le plaisir est toujoursau rendez-vous. Passez les voir!
Gala Forces AVENIR
Équipe du PolyscopeSAE Robotique
idéeP O L Y M A GP L U S Q U ’ U N C H O I X D E C A R R I È R E , U N C H O I X D E V I E
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Pour la 5e année consécutive, le Centre d’entrepreneurship HEC-POLY-UdeMinvite les étudiants du campus à participer à son concours annuel d’inno-vation. Près de 100 000 $ seront remis à l’automne 2002 sous forme deprix et bourses.
Le Centre d’entrepreneurship est un organisme sans but lucratif qui sedonne pour mission de susciter de nouvelles initiatives entrepreneurialesà l’université. Véritable rampe de lancement à une carrière d’entrepreneur,le concours annuel d’innovation permet aux étudiants de l’ÉcolePolytechnique, des HEC et de l’Université de Montréal de présenter uneidée novatrice et de la développer jusqu’au démarrage d’une nouvelleentreprise. Plus de 30 entreprises y ont pris leur envol depuis 1998.Plusieurs de ces innovations sont d’ailleurs issues de projets soumis pardes étudiants de l’École Polytechnique : Coesi, Odotech, Maka,Nomadlogic, Olyxia, Biosydel R&D, Eurekium, e.world music, NextalBiotechnologies.
100 000 $ remis aux étudiants du campus
De l’idée au projet
Treizeentreprisesflorissantesnées à Poly
Bourses Pierre-Péladeau
Deux prix pourPolytechnique
Depuis mai 1998, Polyvalor apermis la création de 13 entreprisesdérivées des travaux de rechercheet développement de l’ÉcolePolytechnique. De plus, la sociétédétient 30 licences d’exploitationpour des technologies en vigueur.Preuve de la viabilité des entreprisesnées à Polytechnique, le secteurprivé y a investi 125 millions.Les bénéfices générés pour lesactionnaires des entreprisesPolyvalor s’élèvent à 7,4 millions.En outre, 225 emplois en haute
technologie ont été créés dansla région de Montréal. Lesretombées pour Polytechniqueprennent notamment la formede contrats de recherche octroyéspar les entreprises essaimées,contrats dont la valeur a atteintplus de 2,5 millions à ce jour.Polyvalor a accompli une perfor-mance exceptionnelle à nulleautre pareille au Québec et sertaujourd’hui de modèle à tout leréseau universitaire.
C'est devant plus de 600 décideursdu milieu technologique québécoiset en présence du ministre déléguéà la Recherche, à la Science et à laTechnologie, que l'Association dela recherche industrielle du Québec(ADRIQ) remettait ses Prix Techno-logie à l'occasion du Gala annuelde l'Association.
En lice pour la deuxième année,Folie Technique, le camp scien-
tifique administré et organisé pardes étudiants de Polytechnique, aremporté le prix Relève 2001. Lesateliers scientifiques dispensés parFolie Technique rejoignent chaqueannée plus de 6 000 jeunes. Lecamp d'été tenu dans les locaux dePolytechnique permet quant à luià plus de 750 campeurs âgés de9 à 17 ans de s'initier aux sciences.
Depuis trois ans déjà, Québécor attribue à son assemblée annuelle des bourses Pierre-Péladeau visant à récompenserles meilleurs plans d’affaires proposés par tous les campus universitaires du Québec. En 2001, les projets soumis par leCentre d’entrepreneurship HEC-POLY-UdeM ont remporté trois prix, se partageant ainsi 50 000 $ en bourses.
L’un des prix, accompagné d’une bourse de 15 000 $, est allé à Mathieu Boisclair et à Frédéric Simard-Fournier, diplômésde Polytechnique, ainsi qu’à Jean-Sébastien Lessard de l’Université de Montréal. Leur entreprise, Nomadlogic, développedes applications logicielles innovatrices destinées aux utilisateurs d’appareils sans fil disposant d’un accès à Internet.
Eurekium Innovation, une entreprise lancée par Jean Fahmy, un diplômé de Polytechnique, a quant à elle mérité untroisième prix. Eurekium est une entreprise qui œuvre dans le secteur de l’Internet mobile.
11e Gala des prix Technologie de l'ADRIQ
Victoire de Folie Technique
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FÉMININ
Portrait
Germain Lamonde, diplômé en génie physiqueCofondateur et président d’EXFO Ingénierie Électro-OptiquePrix de l’Entrepreneurship 2001 de l’ADRIQC’est à même son appartement,avec un investissement de 100 $et l’objectif de devenir le chef defile mondial dans le domaine desappareils de test, de mesure etde surveillance sur fibre optique,que Germain Lamonde a démarréson entreprise, EXFO IngénierieÉlectro-Optique. Aujourd’hui cotéeaux Bourses NASDAQ et de Toronto,
EXFO emploie plus de 1 000personnes dans le monde, dont375 ingénieurs, et ses produitssont vendus à plus de 2 000clients, dans 70 pays.
Germain Lamonde était de passageà l’École le 21 février dernierafin de livrer une conférence surl’entrepreneurship technologique.
Il est ici photographié en compagniede Jozée Lapierre, professeure auDépartement de mathématiqueset de génie industriel et titulairede la Chaire JVR Cyr en entrepre-neurship technologique de l’ÉcolePolytechnique.
LE GÉNIE AU FÉMININ
Programme de marrainageDans le but de soutenir lesétudiantes en génie pendantla durée de leurs études, laChaire a créé un comité demarrainage. Très actif dansla vie étudiante de l’École,ce comité propose un pro-gramme de relation d’aideentre les anciennes et lesnouvelles étudiantes. Uneoccasion privilégiée d’être
encadrée par des pairs etde partager ses expériences.Le marrainage offre aussides visites industrielles,des 5 à 7, des forums dediscussion et des dînersde génie. Pour de plusamples renseignements : http://chairemm.polymtl.ca
L’ingénierie représente un choix de carrière stimulant, accessible et socialement reconnu.Pourtant, seulement 9 % des ingénieurs dans la pratique sont des femmes. Chaque année, Polytechnique admet en première année du baccalauréat une clientèle étudiante composée enmoyenne de 22 % de femmes; elle était de 16 % en 1989. Bien que la situation ait progressé, il est quand mêmenécessaire de multiplier les initiatives pour inciter les femmes à embrasser des carrières scientifiques, ce que fait àmerveille la Chaire Marianne-Mareschal pour la promotion du génie auprès des femmes.
Femmes et génie
Professeure Marie Bernard
Prix 2002 du Conseil canadien des ingénieurs
pour le soutien accordé aux femmes en génie
Germain Lamonde
et Jozée Lapierre
Génie de l’environnement
Professeure Michèle Prévost
Pour une approche internationale
de la gestion de l’eau potable
Nicole Charbonneau
Diplômée de Polytechnique en1983, Nicole Charbonneau apoursuivi ses études à la maîtriseen génie biomécanique. Aprèsquelques années en tant qu’auxi-liaire de recherche, elle fait sonentrée dans l’industrie. Depuis cetemps, Nicole travaille chez EMSTechnologies, le fabricant du « bras canadien ». Elle y a occupé
divers postes jusqu’à celui de chefdes processus d’affaires.
On entend souvent dire que lesfemmes ne peuvent avoir unefamille et progresser dans leurcarrière. « Pourtant, comme lesouligne Nicole Charbonneau,ma progression s’est faite à traversmes congés de maternité. À la
fin de chaque congé, j’ai obtenuune promotion. Aujourd’hui, jesuis mère de cinq enfants tout enévoluant aux plus hauts échelonsde l’entreprise, avec une viefamiliale et sociale exaltante etvalorisante. Je crois que ce que jesuis devenue, je le dois beaucoupà ma formation en génie. »
Vous croyez qu’il est impossiblede concilier une carrière d’ingénieureet la vie familiale? Détrompez-vous !
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diplômés
Portraits de diplômésThomas Gervais,Diplômé de 2000en génie physiqueAu cœur de la génomique
Thomas Gervais participe à l’undes projets scientifiques les plusen vue dans le domaine desbiotechnologies. Après ses étudesà Polytechnique, il a joint les rangsdu Massachusetts Institute ofTechnology (MIT) à titre d’étudiantau doctorat en micro-instrumentationbiomédicale. Il conçoit aujourd'huiles appareils qui seront les outilsdiagnostiques du clinicien dedemain. « Grâce à ces micro-systèmes, il sera possible deséquencer, de séparer et d'analysernon seulement les gènes maisaussi les protéines présentes dansnotre corps, le tout dans unappareil qui possédera la tailled'un ordinateur portatif. Dépisterle diabète, le sida et plusieursformes de cancer pourrait êtrerendu possible en quelques minuteslors de votre rendez-vous annuelchez le médecin, et ce avec uneseule goutte de votre sang »,explique Thomas.
De passage à Polytechnique le31 octobre dernier, ThomasGervais a livré une conférencefort intéressante sur l’impact duprojet du génome humain surla médecine et sur l’ensemblede la société, un sujet qui soulèvede nombreuses questions sur leplan éthique. Récipiendaire dela bourse MIT PresidentialFellowship pour sa premièreannée d’études doctorales,Thomas Gervais est déjà l’auteurde plusieurs communications,notamment dans le domaine dela bioéthique.
Dominique Anglade,Diplômée de 1996en génie industrielProfil d’une carrière réussie
Mélanie Leclaire,Finissante de 1999en génie informatiqueSpécialiste des nouvellestechnologies 3G
Malgré un ralentissementéconomique annoncé, le tauxde placement des étudiants dePolytechnique est excellent.Les statistiques indiquent qu’en2001-2002, 95 % des finissantsau baccalauréat ont intégré lemarché de l’emploi dans les quatremois suivant la fin de leurs études.
Autre bonne nouvelle, les donnéesrecueillies auprès des diplômés
indiquent que les salaires pour-suivent leur progression. À titred’exemple, on constate uneaugmentation de 10 % sur lesmoyennes salariales de l'an passépour le génie mécanique et legénie industriel. « Le retour desgrandes entreprises dans lerecrutement des finissants deces secteurs n’est sûrement pasétranger à cette hausse, expliqueMaryse Deschênes, directrice du
Service de placement de l’École.Dans l'ensemble, les moyennessalariales sont supérieures à40 000 $. Les salaires oscillententre 35 000 $ et 52 000 $. »
Où travaillent-ils ?
Les finissants de Polytechniqueœuvrent dans les grandes etmoyennes entreprises manufac-turières, les bureaux de génieconseil, les sociétés internationales
de consultants en stratégiesd'affaires, etc. L'aéronautique,les télécommunications, l'industriepharmaceutique et la consultationsont les secteurs économiquesdominants. Au nombre desemployeurs recruteurs :Bombardier, CAE, Wyeth-Ayerst,Pageau Morel, Bell Canada etbien d’autres.
Les finissants toujoursen grande demande
C’est pendant ses études àPolytechnique que DominiqueAnglade a eu la piqûre del’implication. Son expérienceà titre de présidente del’Association des étudiantsde Polytechnique lui a montréqu’elle pouvait faire la différenceau niveau social tout en luifournissant une solide expérienceen gestion.
En 1996, baccalauréat en génieindustriel en poche, elle fait sonentrée sur le marché du travailchez Procter & Gamble. Elledevient chef de section; un défifort stimulant pour une jeunefemme d’à peine 24 ans!Aujourd’hui, Dominique est chefprincipal des prévisions desmarchés chez Nortel Networks.Elle utilise la rigueur et le raison-nement scientifique qu’elle aacquis pendant ses études à Poly.Ses tâches? Comprendre lesprévisions du marché, prévoirles revenus de chaque division etles coûts qui y sont associés.
L’implication sociale occupe tou-jours une place importante dansla vie de Dominique. Elle siègeau conseil d’administration duForum jeunesse de l'Île de Montréalet en juin prochain, elle deviendraprésidente de la Jeune Chambrede Commerce de Montréal.
En 1999, Mélanie Leclaire obtientson diplôme de l'ÉcolePolytechnique en génie informa-tique. Pourtant, à son entrée àPoly, elle n'était pas inscrite dansce programme d’études. « Cen'est pas que je n'aimais pasl'informatique, mais je croyaisqu'il fallait posséder certainesconnaissances de base; connais-sances que je n'avais pas du tout! »explique Mélanie. Heureusement,elle a vite découvert qu’elle setrompait et ce fut le coup defoudre pour l’informatique!
Baccalauréat en main, Mélanie arapidement décroché son premieremploi chez Ubisoft, une entre-prise spécialisée en jeux vidéosoù on lui a assigné les éditeurs dejeux. Aujourd’hui, Mélanie Leclairetravaille pour Ericsson ResearchCanada inc. en tant que spécialistede design de logiciels. Elle se spé-cialise dans le développementdes nouvelles technologies 3G(3e génération, c'est-à-dire sans fil).Elle a eu l’occasion d’aller à LasVegas, Madrid et Paris pour pro-mouvoir l’entreprise. « L'ambiancede travail est exceptionnelle,j'aime beaucoup ce que je fais! »,conclut Mélanie.
Thomas Gervais
Dominique Anglade
Mélanie Leclaire
D e p u i s s a f o n d a t i o n e n
1 8 7 3 , l ’ É c o l e P o l y t e c h n i q u e
d e M o n t r é a l a p a r t i c i p é d e
p r è s à l ’ é v o l u t i o n d e l a
s o c i é t é . À t r a v e r s l a
n a t i o n a l i s a t i o n d ’ H y d r o -
Q u é b e c , l a c o n s t r u c t i o n d e
g r a n d e s v o i e s r a p i d e s , d u
m é t r o d e M o n t r é a l e t d e
bien d ’autres grands projets ,
l e s p o l y t e c h n i c i e n s o n t
p a r t i c i p é à l a r é a l i s a t i o n
d e l a p l u p a r t d e s t r a v a u x
d ’ e n v e r g u r e d u 2 0 e s i è c l e
a u p a y s .
A u j o u r d ’ h u i , l e s d i p l ô m é s
d e P o l y s o n t a u c œ u r d e
l ’ i n d u s t r i e , d e l ’ a é r o s p a -
t i a l e , d e l ’ i n f o r m a t i q u e , d e
l a m i c r o - é l e c t r o n i q u e , e t
d u m u l t i m e d i a .
I l s p a r t i c i p e n t à l ’ e s s o r d e
l ’ i n d u s t r i e d e s t é l é c o m m u -
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pharmaceutique et biomédical
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sec teurs de l ’ env i ronnement
e t d e s b i o t e c h n o l o g i e s .
AU
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École Polytechnique de Montréal
École affiliée à l’Université de Montréal
Campus de l’Université de Montréal2500, chemin de PolytechniqueMontréal QC H3T 1J4
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VoiR loin!
