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Retrouvailles historiques au Caire Le comité du PSN favorable

Date post: 22-Apr-2023
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Retrouvailles hi s toriques au Caire Sur le chemin d' un nouvel exil , M. Arafat a été reçu par M. Moubarak Sur le chemin d' un nouvel exil, après son départ de Tripoli , Yasser Arafat a été reçu jeudi au Caire par le président égyptien Hosni Moubarak au Palais de Koubbeh, scène de «retrouvailles» que certains observateurs qualifient déjà d'historiques. Le chef de l'OLP ne s 'était pas rendu au Caire depuis novembre 1977. Il avait alors rencontré le président Sadate. C' est au cours de cette visite que M. Sadate avait annoncé qu 'il irait à Jérusalem. L'OLP , tout comme la p lupart des pays arabes, avait rompu les ponts avec l'Egypte çprès la signature du traité de paix israélo-égyptien en 1979. A 1 issue d' un entretien de deux heures avec son hôte, le président Moubarak a déclaré à la presse qu'il avait reçu M. Arafat «en tant que leader modéré des Palestiniens et combattant pour les droits légitimes du peuple palestinien » . Il a ajouté que l'Egypte n' avait jamais hésité et n'hésiterait jamais à appuyer la cause palestinienne. Le chef de l'OLP, remerciant le prési- dent Moubarak pour son attitude frater- nelle, a souligné que l'Egypte avait tou- jours été le «véritable soutien du peuple palestinien» . Il s ' est aussi félicité des relations palestino-égyptiennes. ETONNEMENT ISRAÉLIEN En Israël, le premier ministre Yitzhak Shamir a exprimé son «étonnement» et son «regret» à la suite de l' accueil réservé au Caire à Yasser Arafat. D a rappelé que le dirigeant palestinien et ses hom- mes avaient dansé de joie dans les rues de Beyrouth à la nouvelle de l' assassinat de M. Sadate en 1981. Le porte-parole des Affaires étrangè- res a de son côté déclaré que l' entrevue du Caire «portait une grave atteinte au processus de paix au Proche-Orient» et que la disparition de l'OLP de la scène internationale était une condition de l'établissement de la stabilité et de la paix dans cette région. ? Page 2 « Céder aux menaces if est pas une politi que » Après un nouvel attentat antifrançais à Beyrouth , M. Hernu déclare La mystérieuse organisation «Jihad islamique», qui a une nouvelle fois fait parler les camions piégés au Proche- Orient mercredi contre le poste de com- mandement français «Frégate» à Bey- routh, a revendiqué cet attentat hier, sommant la France et les Etats-Unis de retirer leurs troupes du Liban dans les dixjoursàvenir. «Ceci est le dernier avertissement donné aux forces américaines et françai- ses , a déclaré au bureau de l'AFP à Bey- routh le correspondant qui a revendiqué l' attentat. «Nous allons leur donner dix. jours pour quitter le Liban. Sinon, nous ferons trembler la terre sous leurs pieds.» Un soldat français regarde les dégâts causés par le camion piégé. (Bel. AP) A cet ultimatum , le ministre de la Défense M. Hernu a répondu en décla- rant: «Il n' est pas convenable de céder aux menaces. Céder aux menaces n' est pas une politique». «C' est parce que nous sommes que nous avons pu réussir l'échange de six prisonniers israéliens et de 4000 Palesti- niens. C' est par la présence de notre con- tingent, admiré de tous , constitué d' engagés et de volontaires Service Long uniquement , que la France peut sans aucun doute dans cette partie du monde assumer le rôle le p lus indispensable.» L' attentat de mercredi, qui a fait un mort et 16 blessés dans les rangs fran- çais , porte à 81 morts le prix payé par le contingent français depuis son arrivée au Liban. , Autour du poste «Frégate», les recher- ches se sont achevées hier dans la jour- née. Mais le bilan définitif de l' attentat n' a pas encore été établi. La charge d' explosif du camion qui a sauté contre lés remblais de terre qui protègent tous les postes français de la capitale libanaise depuis l' attentat du 23 octobre était forte, équivalente à 1200 kg. de TNT selon les experts. L' explosion a ouvert un cratère de 13 mètres de dia- mètre et de quatre mètres de fond. ? Page2 (D Aussitôt après l' assassinat du leader de l' opposition des Philip- p ines , M. Benigno Aquino , bien des gens étaient prêts à parier que les jours du gouvernement de M. Ferdinand Marcos étaient comptés. Plus de trois mois se sont pas- sés. D'immenses manif estations ont eu lieu. Des milliers de Philip- p ins ont crié: «Démission Presque rien ne s' est modif ié. Un seul événement relative- ment important: Mme Imelda Marcos , la f emme du président , que beaucoup voyaient succéder bientôt à son mari , a déclaré solennellement , devant l'Assem- blée nationale , qu' elle avait décidé de renoncer à cet honneur. La volonté de lâcher du lest était évidente. Il f allait détendre l' atmosphère. Cependant, en dépit de l' appa- rente abdication de Mme Marcos , l' opinion publique des Philippines est demeurée sceptique. Elle croit à une manœuvre politique. La belle et astucieuse Imelda aurait découvert un moyen légal de rem- placer son mari malade , sans eff a- roucher. En héritant , par exem- ple, d' une présidence par intérim , après s'être f ait nommer «spea- ker» du parlement. Quoi qu'il en soit , pour l'instant M. Ferdinand Marcos est toujours au pouvoir malgré son impopula- rité et celle de sa f emme. D' une part parce que l' armée , sans doute impliquée dans le meurtre de M. Aquino , lui reste f idèle , d'autre part , parce que l' opposition peine à trouver l' unité et un leader. Face à cette carence , de nom- breux observateurs se demandent si la veuve de Benigno Aquino , Corazon, ne devrait pas prendre les rênes de la campagne électo- rale présidentielle. En eff et , selon la Constitution , les élections devraient avoir lieu l' an prochain et le temps presse. Mme Corazon Aquino déclare n' avoir jamais songé auparavant à une telle éventucdié et elle aff irme n ' avoir aucune ambition politique pour elle-même. Feinte ou réalité ? Ce qui est certain , c' est qu'il y a un vide politique à la tête de l' opposition et que Mme Aquino paraît seule capable , pour le moment , de le remplir. Pressée de questions par le «Christian Science Monitor» , elle a maintenant admis que , si M. Marcos était encore en f onction à cette date , elle préconiserait un boycottage. Puis elle a précisé: «Je réalise que je ne peux plus retourner vers mon univers d' anonymat C' est presque impos- sible maintenant-» Mme Aquino , présidente à Manille? - Vous avez un marron sous la main pour jouer à philippine ? Willy BRANDT Philipp ine >^Bmj5j Garage du Jura SA Rouler en sécurité... c ' est rouler VCMLVO ^i Léopold-Robert 117 2300 La Chaux-de-Fonds Tél. 039/23 45 50/51 Au Nicaragu a Mgr Salvador Schlaefer. (Bélino AP) Le gouvernement nicaraguayen a fait savoir que Mgr Salvador Schlaefer , 68 ans, évêque de Bluefields (sud-est du Nicaragua), qui avait été enlevé avec plusieurs autres religieux par des contre- révolutionnaires, avait été assassiné. L' organisation antisandiniste Misura à Tegucigalpa a cependant déclaré: «L'évêque de Bluefields, Mgr Schlaefer est vivant et n' a pas été assassiné comme l' ont afffirmé les autorités du Nicaragua. »Le prélat fuit actuellement vers le Honduras avec quelque 3100 Indiens miskitos qui étaient enfermés dans un camp de concentration sandiniste» . (ats, afp. ap) Mystère autour d' un évêque En Roumanie Le Tribunal militaire de Tirgoviste, à 70 km au nord-ouest de Bucarest, a condamné trois ouvriers à mort et quinze autres à des peines allant jusqu20 ans de prison pour avoir volé de «grandes quantités» de viande , a rapporté mercredi le quotidien roumain «Romania Libéra». «Ces sévères sanctions ont été décidées vu la gravité des actes des accusés et le danger social qu 'ils représentaient» , a ajouté le journal. Ds étaient poursuivis pour avoir «sapé l'économie nationale» en volant de la viande dans une usine de Tergoviste et en la revendant à des personnes privées et à des restaurants de la région. «Romania Libéra», qui a indiqué que les vols portaient sur des millions de lei, n ' a pas fourni d' autres détails, (ap) Peine de mort pour vol de viande m Jura, Plateau et Alpes: couvert et préci- pitations. Vent modéré du nord-ouest en montagne. Sud des Alpes: assez ensoleillé, quelques passages nuageux, plus abondants le long des Alpes. Engadine: nébulosité changeante, pluies possibles. Evolution probable pour samedi et dimanche: nord, fin des pluies samedi , temps assez ensoleillé dimanche , avec des bancs de brouillard en plaine et un fort réchauffement en montagne. Sud, enso- leillé. Vendredi 23 décembre 1983 51e semaine , 357e jour Fêtes à souhaiter: Armand ——— . —— Vendredi Samedi Lever du soleil 8 h. 15 8 h. 16 Coucher du soleil 16 h. 46 16 h. 46 Lever de la lune 20 h. 46 22 h. 06 Coucher de la lune 11 h. 20 11 h. 52 Mercredi Jeudi Lac des Brenets 750, 95 751,06 Lac de Neuchâtel 429, 04 429, 07 météo \ Querelle intersyndicale dans la chimie S ïliSâa Page 4 Grand écran »fl«flB Page S Sored SA (FNR) Les neiges d' antan aujourd'hui S®»» Page 9 sommaire .. . . . . .. . . , . . . . . . ,. . . ,., . ... . . . ... v . . .. . . ' ¦ ' - ' - . '" ! -. 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Retrouvailles historiques au CaireSur le chemin d'un nouvel exil, M. Arafata été reçu par M. Moubarak

Sur le chemin d'un nouvel exil, après son départ de Tripoli, Yasser Arafata été reçu jeudi au Caire par le président égyptien Hosni Moubarak au Palaisde Koubbeh, scène de «retrouvailles» que certains observateurs qualifientdéjà d'historiques.

Le chef de l'OLP ne s'était pas rendu au Caire depuis novembre 1977. Ilavait alors rencontré le président Sadate. C'est au cours de cette visite que M.Sadate avait annoncé qu'il irait à Jérusalem. L'OLP, tout comme la plupartdes pays arabes, avait rompu les ponts avec l'Egypte çprès la signature dutraité de paix israélo-égyptien en 1979.

A 1 issue d'un entretien de deux heuresavec son hôte, le président Moubarak adéclaré à la presse qu'il avait reçu M.Arafat «en tant que leader modéré desPalestiniens et combattant pour lesdroits légitimes du peuple palestinien».Il a ajouté que l'Egypte n'avait jamaishésité et n'hésiterait jamais à appuyer lacause palestinienne.

Le chef de l'OLP, remerciant le prési-dent Moubarak pour son attitude frater-nelle, a souligné que l'Egypte avait tou-jours été le «véritable soutien du peuplepalestinien». Il s'est aussi félicité desrelations palestino-égyptiennes.

ETONNEMENT ISRAÉLIENEn Israël, le premier ministre Yitzhak

Shamir a exprimé son «étonnement» etson «regret» à la suite de l'accueil réservéau Caire à Yasser Arafat. D a rappeléque le dirigeant palestinien et ses hom-mes avaient dansé de joie dans les ruesde Beyrouth à la nouvelle de l'assassinatde M. Sadate en 1981.

Le porte-parole des Affaires étrangè-res a de son côté déclaré que l'entrevuedu Caire «portait une grave atteinte auprocessus de paix au Proche-Orient» etque la disparition de l'OLP de la scèneinternationale était une condition del'établissement de la stabilité et de lapaix dans cette région.

? Page 2

«Céder aux menaces if est pas une politique»Après un nouvel attentat antifrançais à Beyrouth, M. Hernu déclare

La mystérieuse organisation «Jihadislamique», qui a une nouvelle fois faitparler les camions piégés au Proche-Orient mercredi contre le poste de com-mandement français «Frégate» à Bey-routh, a revendiqué cet attentat hier,sommant la France et les Etats-Unis deretirer leurs troupes du Liban dans lesdixjoursàvenir.

«Ceci est le dernier avertissementdonné aux forces américaines et françai-ses, a déclaré au bureau de l'AFP à Bey-routh le correspondant qui a revendiquél'attentat. «Nous allons leur donner dix.jours pour quitter le Liban. Sinon, nousferons trembler la terre sous leurs pieds.»

Un soldat français regarde les dégâts causés par le camion piégé. (Bel. AP)

A cet ultimatum, le ministre de laDéfense M. Hernu a répondu en décla-rant: «Il n'est pas convenable de céderaux menaces. Céder aux menaces n'estpas une politique».

«C'est parce que nous sommes là quenous avons pu réussir l'échange de sixprisonniers israéliens et de 4000 Palesti-niens. C'est par la présence de notre con-tingent, admiré de tous, constituéd'engagés et de volontaires Service Longuniquement, que la France peut sansaucun doute dans cette partie du mondeassumer le rôle le plus indispensable.»

L'attentat de mercredi, qui a fait unmort et 16 blessés dans les rangs fran-çais, porte à 81 morts le prix payé par le

contingent français depuis son arrivée auLiban. ,

Autour du poste «Frégate», les recher-ches se sont achevées hier dans la jour-née. Mais le bilan définitif de l'attentatn'a pas encore été établi.

La charge d'explosif du camion qui asauté contre lés remblais de terre quiprotègent tous les postes français de lacapitale libanaise depuis l'attentat du 23octobre était forte, équivalente à 1200kg. de TNT selon les experts. L'explosiona ouvert un cratère de 13 mètres de dia-mètre et de quatre mètres de fond.

? Page2

(DAussitôt après l'assassinat du

leader de l'opposition des Philip-pines, M. Benigno Aquino, biendes gens étaient prê ts à parierque les jours du gouvernement deM. Ferdinand Marcos étaientcomptés.

Plus de trois mois se sont pas-sés. D'immenses manif estationsont eu lieu. Des milliers de Philip-pins ont crié: «Démission !»

Presque rien ne s'est modif ié.Un seul événement relative-

ment important: Mme ImeldaMarcos, la f emme du président,que beaucoup voyaient succéderbientôt à son mari, a déclarésolennellement, devant l'Assem-blée nationale, qu'elle avaitdécidé de renoncer à cet honneur.

La volonté de lâcher du lestétait évidente. Il f allait détendrel'atmosphère.

Cependant, en dépit de l'appa-rente abdication de Mme Marcos,l'opinion publique des Philippinesest demeurée sceptique. Elle croità une manœuvre politique. Labelle et astucieuse Imelda auraitdécouvert un moyen légal de rem-placer son mari malade, sans eff a-roucher. En héritant, p a r exem-ple, d'une présidence p a r intérim,après s'être f a i t nommer «spea-ker» du parlement.

Quoi qu'il en soit, pour l'instantM. Ferdinand Marcos est toujoursau pouvoir malgré son impopula-rité et celle de sa f emme.

D'une p a r t parce que l'armée,sans doute impliquée dans lemeurtre de M. Aquino, lui restef idèle, d'autre part, parce quel'opposition peine à trouverl'unité et un leader.

Face à cette carence, de nom-breux observateurs se demandentsi la veuve de Benigno Aquino,Corazon, ne devrait pas prendreles rênes de la campagne électo-rale présidentielle. En eff et , selonla Constitution, les électionsdevraient avoir lieu l'an p r o c h a i net le temps presse.

Mme Corazon Aquino déclaren'avoir jamais songé auparavantà une telle éventucdié et elleaff irme n'avoir aucune ambitionpolitique pour elle-même.

Feinte ou réalité ?Ce qui est certain, c'est qu'il y a

un vide politique à la tête del'opposition et que Mme Aquinoparaît seule capable, pour lemoment, de le remplir.

Pressée de questions p a r le«Christian Science Monitor», ellea maintenant admis que, si M.Marcos était encore en f onction àcette date, elle préconiserait unboycottage. Puis elle a précisé:«Je réalise que j e ne peux plusretourner vers mon universd'anonymat C'est presque impos-sible maintenant-»

Mme Aquino, présidente àManille?- Vous avez un marron sous la

main pour jouer à philippine ?Willy BRANDT

Philippine

> Bmj5j Garage du Jura SA

Rouler en sécurité...c'est rouler

VCMLVOiLéopold-Robert 117

2300 La Chaux-de-FondsTél. 039/23 45 50/51

Au Nicaragua

Mgr Salvador Schlaefer. (Bélino AP)

Le gouvernement nicaraguayen a faitsavoir que Mgr Salvador Schlaefer, 68ans, évêque de Bluefields (sud-est duNicaragua), qui avait été enlevé avecplusieurs autres religieux par des contre-révolutionnaires, avait été assassiné.

L'organisation antisandiniste Misuraà Tegucigalpa a cependant déclaré:«L'évêque de Bluefields, Mgr Schlaeferest vivant et n'a pas été assassiné commel'ont afffirmé les autorités du Nicaragua.

»Le prélat fuit actuellement vers leHonduras avec quelque 3100 Indiensmiskitos qui étaient enfermés dans uncamp de concentration sandiniste».

(ats, afp. ap)

Mystère autourd'un évêque

En Roumanie

Le Tribunal militaire de Tirgoviste, à 70 km au nord-ouest deBucarest, a condamné trois ouvriers à mort et quinze autres à despeines allant jusqu'à 20 ans de prison pour avoir volé de «grandesquantités» de viande, a rapporté mercredi le quotidien roumain«Romania Libéra».

«Ces sévères sanctions ont été décidées vu la gravité des actes desaccusés et le danger social qu'ils représentaient» , a ajouté le journal. Dsétaient poursuivis pour avoir «sapé l'économie nationale» en volant dela viande dans une usine de Tergoviste et en la revendant à despersonnes privées et à des restaurants de la région.

«Romania Libéra», qui a indiqué que les vols portaient sur desmillions de lei, n'a pas fourni d'autres détails, (ap)

Peine de mort pour vol de viande

mJura, Plateau et Alpes: couvert et préci-

pitations. Vent modéré du nord-ouest enmontagne.

Sud des Alpes: assez ensoleillé, quelquespassages nuageux, plus abondants le longdes Alpes.

Engadine: nébulosité changeante, pluiespossibles.

Evolution probable pour samedi etdimanche: nord, fin des pluies samedi,temps assez ensoleillé dimanche, avec desbancs de brouillard en plaine et un fortréchauffement en montagne. Sud, enso-leillé.

Vendredi 23 décembre 198351e semaine, 357e jourFêtes à souhaiter: Armand———.——

Vendredi SamediLever du soleil 8 h. 15 8 h. 16Coucher du soleil 16 h. 46 16 h. 46Lever de la lune 20 h. 46 22 h. 06Coucher de la lune 11 h. 20 11 h. 52

Mercredi JeudiLac des Brenets 750,95 751,06Lac de Neuchâtel 429,04 429,07

météo

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sommaire

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Retrait des socialistesdu Conseil fédéral

Le comitédu PSNfavorable

PAGE 13.. .. ¦>.: :

2é cahier

Très tendu, Giscard contre-attaqueL'affaire des avions renifleurs en France

L'ancien président Giscard a provoqué un nouveau rebondissement dansl'affaire des «avions renifleurs», en présentant hier soir en direct à la télévi-sion" le fameux rapport «confidentiel», dont tous les exemplaires avaient

prétendument disparu, et qui est au centre de la polémique.Mercredi, le secrétaire d'Etat au Bud-

get, M. Emmanuelli, avait accusé de«forfaiture» (délit commis par un fonc-tionnaire dans l'exercice de ses fonc-tions) un ancien président de la Cour descomptes, M. Bernard Beck, pour avoirdétruit en octobre 1982 tous les exem-plaires qu'il détenait de ce rapport,rédigé.par ses services.

Hier matin, M. Beck mettait en causele premier ministre de l'époque, M.Barre, en indiquant lui avoir remis deuxexemplaires du document, dont un étaitdestiné au président Giscard d'Estaing.Mais selon M. Emmanuelli, aucune tracede ces écrits n'avait été retrouvée dansles archives de l'Etat.

Visiblement très tendu, l'ancien prési-dent de la République a présenté ledocument aux caméras de la deuxièmechaîne de télévision Antenne-2, indi-

quant que s'il était encore en sa posses-sion et non pas dans les archives del'Elysée, c'est qu'il portait , sur la couver-ture et au bas de chaque page, la men-tion «confidentiel».

Cette procédure très exceptionnelle sejustifiait, selon M. Giscard par la néces-sité de garder le secret le plus absolu,face à la concurrence internationale, surles expériences des «avions renifleurs».

Le procédé, étudié par un ingénieurbelge, le comte Alain de Villegas, auraitpermis en effet à ces avions de décelerdes nappes pétrolifères ou d'uranium,mais surtout de détecter la présence desous-marins nucléaires. Cette dernièrepossibilité, si elle avait été connue,aurait pu, selon l'ancien chef de l'Etat,remettre en cause la dissuasion nucléairede la France et des Etats-Unis, basée surles sous-marins nucléaires.

En fait, dès 1979, les recherches, finan-

cées par la société nationale Elf-Erap,n'ayant pas abouti, étaient abandonnées.Elf-Erap, qui avait investi dans cetteaffaire près d'un milliard de francs, estparvenue à récupérer près de la moitié decette somme.

Selon M. Giscard, le rapport établi parla Cour des comptes, la plus haute juri-diction financière française, ne met encause aucun haut personnage de l'Etat,pas plus lui-même que son premierministre, M. Barre, qu 'aucun membre dugouvernement ni que les dirigeantsd'Elf-Erap de l'époque.M. Giscard a vivement dénoncé l'actuel

gouvernement socialiste, l'accusant depovoquer ainsi «l'abaissement de laFrance».

«Je respecte les autres quand ils sontrespectables», a déclaré M. Giscard,ajoutant que maintenant qu'il était unhomme libre, il n'accepterait pas que l'onmette en question son honneur person-nel.

«Si, qui que ce soit prétend ou affirmeque dans une affaire de ce genre ou touteautre affaire j'ai cherché directement ouindirectement un avantage personnel, ilsera poursuivi en diffamation dansl'heure suivante», a-t-il conclu, (ats, afp)

Rencontreexplosive

aDeux boiteux engagés sur un

chemin plein d'embûches et quis'épaulent pour retrouver unpeu d'assurance.

C'est un peu l'impression quiressort de la rencontre histori-que, hier au Caire, entre le pré-sident égyptien Moubarak et M.Yasser Ara f a t

Abandonné par une partie deses troupes, chassé de Tripoliaprès l'avoir été de Beyrouth,voué aux gémonies tant parIsraël que par les Arabes extré-mistes, le chef de l'Organisationde libération de la Palestine n'aguère le choix de ses alliés. S 'ilentend survivre politiquementil lui f aut d'urgence convaincreles modérés de lui accorder unappui sans f aille. Et pour cela, ila besoin d'atouts.

De son côté, Le Caire n'enf ini t pas de pâtir de la mise àl'écart du monde arabe que luivalut la visite historique duprésident Sadate à Jérusalem,suivie des accords de Camp-David. Même si depuis lors,nombre de régimes ont discrè-tement renoué dea relationsavec le gouvernement de M.Moubarak, il est incontestableque l 'excommunication pronon-cée U y a six ans empêche tou-jours l 'Egypte de jouer auMoyen- Orientale rôle qiie 'sapuissance - la première dans larégion - devrait lui assurer.D'où le sentiment de f rustrationque les attitudes actuelles tantde Tel- Aviv que de Washingtonne peuvent qu'accroître.

Bref , en se réconciliant avecle président Moubarak, M. Yas-ser Araf at s'eff orce d'apparaî-tre aux yeux du monde arabecomme, un rassembleur tout ense f orgeant un allié non négli-geable.

Alors qu'en recevant l 'absolu-tion du leader historique de larésistance palestinienne, le chefde l'Etat égyptien espère pou-voir f aire tomber une bonnepartie des barrières qu'avaitdressées l'initiative de son pré -décesseur. Et cela d'autant plusque depuis de nombreux mois,l'habile dirigeant cairote multi-plie les gestes de bonne volontéà l'égard de diverses capitalesde la région, notamment enappuyant discrètement l 'Irakdans sa lutte contre Téhéran.

La manœuvre réussira-t-elle?H est trop tôt encore pourl'aff irmer. Mais la violencemême des réactions que cetterencontre a suscitées tant enIsraël qu'en Syrie et parmi lesPalestiniens extrémistesdémontre que ses implications àmoyen et long termes pour-raient être considérables. Etcela aussi bien en ce qui con-cerne la recherche d'une solu-tion au problème israélo-pales-tinien que sur tout l 'équilibrepolitique dans cette région sen-sible du monde. Avec à la cléune remise en cause del'inf luence de Damas et del'évolution du conf lit irako-ira-nien.

Reste évidemment à YasserAraf at de convaincre une majo-rité de l'OLP â le suivre danscette voie nouvelle et au prési-dent Moubarak d'obtenir deWashington une position plusnuancée dans son approche desproblèmes du Moyen-Orient

Deux tâches U est vrai trèsdiff iciles. D'autant qu'énormé-ment de monde a tout intérêt àles rendre insurmontables. Partous les moyens.

Roland GRAF

«Imposer la paix par la force»Pour mettre fin au conflit irako-iranien

L'un des principaux dirigeants militai-res irakiens, le général Abdul-RahimTaha ai-Ahmed, jugé nécessaired'employer la force à grande échelle pouramener l'Iran à négocier la fin de laguerre du Golfe, a rapporté le journalgouvernemental «Al-Jumhuriya».

«Le seul moyen de mettre un terme auconflit irano-irakien est d'imposer lapaix par la force et d'obliger l'Iran à ces-ser les hostilités sans conditions», a-t-ildit.

Il préconise «des coups destructeursloin en Iran, la destruction d'installa-

tions iraniennes vitales et de tout objec-tif pouvant permettre à l'Iran de con-tinuer sa guerre».

Le généal Ahmed, qui appelle lesautres Etats arabes et les organisationsinternationales à jouer un rôle plus déci-sif dans la recherche de la paix, a accuséTéhéran de mener une guerre d'expan-sion régionale.

L'officier supérieur irakien a imputé lapersistance de la guerre à l'aide finan-cière et aux livraisons d'armes de «cer-tains milieux internationaux» à Téhéran,dnsi.çju 'âu manqqe de solidarité, ifj tera-rabe. (âts, reuter)

Crucifixion du Christ: 3 avril 32Jésus-Christ a été crucifié le vendredi

3 avril de l'an 33, selon les calculs dedeux professeurs britanniques de l'Uni-versité d'Oxford.

Les professeurs Colin Humphrey et W.G. Waddington, dont les recherches sontpubliées dans la dernière édition de larevue Nature, affirment être parvenus àcalculer la date exacte de la mort duChrist grâce à une éclipse lunaire.

Les computations des savantsn'avaient jusqu'à présent pas permis dedéterminer avec précision l'année de lamort du Christ et les apôtres eux-mêmes

offraient des témoignages contradictoi-res quant au jour de sa mort.

Les deux professeurs, en reconstituantle calendrier juif du premier siècle, ontréussi à limiter à cinq les dates possibles.

Mais c'est grâce à un passage du Nou-veau Testament affirmant que la luneavait viré au «rouge sang» au moment dela crucifixion qu'ils ont réussi à détermi-ner la date exacte. Les annales bibliqueset médiévales relèvent en effet qu'unetelle description était courante pourdécrire une éclipse de la lune, et une telleéclipse a bien eu lieu le vendredi 3 avril33. (ats, afp) « Céder aux menaces...»

Page 1 -^A Paris, le ministère de la Défense a

précisé que 15 personnes avaient ététuées: un soldat français et 14 civils liba-nais. En outre, a ajouté le ministère, 16parachutistes ont été blessés, dont ungrièvement, ainsi qu'une douzaine deLibanais. Mais la police et la presse liba-naises ont publié des bilans différents etcontradictoires, allant de 10 à 23 mortset de 19 à 80 blessés.

Selon les enquêteurs de l'armée liba-naise, la charge déposée dans la camionpiégé a été mise à feu grâce à une com-mande à distance. Le conducteur auraitarrêté le camion devant le poste françaiset aurait pris la fuite dans une Volvogrise qui l'attendait.

Le gouvernement libanais s'est réunijeudi au Palais de la Baabda pour exami-ner les mesures à prendre contre la mul-tiplication des attentats de ce type. Lesdécisions qui ont été prises n'ont pas étédévoilées par le premier ministre M.Chaffic Wazzan, qui a simplementdéclaré à sa sortie: «Il est de notre devoir

en tant que Libanais de mettre en œuvretoutes nos ressources pour battre ces for-ces qui ne nourrissent pas de bonnesintentions à l'égard du pays».NOTE OPTIMISTE

Seule note optimiste dans un climatlourd, la Croix-Rouge a annoncé quel'évacuation des chrétiens encerclés parles Druzes dans Deir-el-Kamar était ter-minée. En tout, 5130 réfugiés ont étéévacués vers des zones chrétiennesdepuis le début de l'opération, le 15décembre, (ap)

Avalanche en SavoieUn skieur a été tué jeudi dans une

avalanche qui a emporté sept personnesà Val Thorens, a annoncé la gendarmeried'Albertville (Savoie).

Les six autres personnes emportéesont pu se dégager par leurs propresmoyens.

C'est en début d'après-midi que lessept skieurs, écartés des pistes, sont pas-sés sur une plaque de neige qui a rompu,déclenchant une avalanche de 80 mètresde front.

De gros moyens de sauvetage ont aus-sitôt été mis en œuvre par la station deVal Thorens et des Menuires (hélicoptè-res, chiens d'avalanche et pisteurs) pourretrouver le corps du septième skieur,enfoui.

Au bout d'une heure cinquante derecherches, ce corps a été retrouvé. Ils'agit d'un jeune Canadien de 18 ans,décédé durant son transport vers l'hôpi-tal en hélicoptère, (ap)

Retrouvailles historiquesPage l -^

Plus surprenante est la réaction àTunis de M. Salah Khalaf, numéro deuxdu Fatah, la principale composante del'OLP, qui a dénoncé la démarche deYasser Arafat «en contradiction avec lesdécisions du Conseil national palestinien(Parlement) et avec les Congrès duFatah».

ESPOIR AMÉRICAINDE RÉCUPÉRATION

La Maison Blanche s'est refusée àcommenter la rencontre du Caire.Cependant, on indique de source offi-cielle que le président Reagan espère«récupérer» Yasser Arafat, qui reste lechef d'une faction du mouvement pales-

tinien, pour ressusciter son plan de paixpour le Proche-Orient. La réconciliationque l'on croit scellée entre Arafat etMoubarak est conforme au désir desEtats-Unis de voir les pays arabes modé-rés entraîner une partie au moins de ladirection palestinienne dans le règlementnégocié du conflit israélo-arabe.

A l'issue de sa rencontre avec le chefde l'état égyptien, M. Arafat a embarquéà bord du bateau grec «Odysseus Elytis»qui a aussitôt gagné le golfe de Suez.C'est à bord de ce ferry-boat que le lea-der de l'OLP était arrivé la veille à PortSaïd. Selon l'agence égyptienne de presseMena, M. Arafat fera escale à Djeddah,en Arabie séoudite, avant de gagner leYémen du Nord, (ats, reuter, afp)

• MESSINE. - La police a procédé à99 arrestations et saisi une importantequantité d'armes et d'objets volés, dansle cadre d'une vaste opération contre lamafia dans l'est de la Sicile.• LIÈGE. - La police belge a an-

noncé l'arrestation de cinq Belges etd'un Sicilien et la saisie de 10 millions dedollars en fausses coupures de 50 dollars,à l'issue d'une patiente enquête de deuxmois.• PARIS. - M. Mitterrand se rendra

«en visite d'Etat» aux Etats-Unis du 21au 27 mars prochain.

• VENISE. - Un procureur de Ve-nise a lancé un mandat d'arrêt contre M.Yasser Arafat , accusé d'être le principalfournisseur d'armes des Brigades Rou-ges.• MAPUTO. - Huit des 24 techni-

ciens soviétiques enlevés en août dernierau nord du Mozambique, ont été libérésau cours des derniers mois.• PÉKIN. - L'imposant mausolée de

Mao Tsé-toung, érigé sur la placeTian'anrçien, au centre de Pékin, devien-dra un musée à la mémoire des princi-paux dirigeants chinois décédés.

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Secrétariat généraldu FLN algérien

Le président Chadli Bendjedid a étéréélu, pour un second mandat de cinqans, secrétaire général du comité centraldu FLN (parti algériëit uniqyé), lors ducinquième congrès du parti, a-t-on apprisdé source officielle.

ait* Cette réélectidh'ètkendue du présidentChadli a la tête du parti en fait auto-matiquement, selon lés' statuts du FLNet la Constitution, l'unique candidat auxélections présidentielles qui auront lieule 12 janvier , (ats, afp)

M. Chadli réélu

Stationnement des euromissiles en RFA

La Cour suprême de RFA à Karlsruhea confirmé hier la constitutionnalité dustationnement des fusées «Pershing-2»et missiles de croisière sur le sol alle-mand en rejetant trois plaintes de paci-fistes, a annoncé un porte-parole de laCour.

Les plaignants avaient estimé que lestationnement des euromissiles étaitanticonstitutionnel parce que selon euxcontraire «au droit à la vie et à la sécu-rité de la population» (article 2, alinéa 2de la Constitution).

Le stationnement augmente, selon lespacifistes , le danger pour la populationallemande d'une attaque nucléaire pré-ventive soviétique contre ' les bases destationnement de ces armements oud'une «attaque nucléaire soviétiquedéclenchée à la suit&d'une erreur- techni- >que».

La Cour a justifié son jugement ,par lefait que le stationnement des nouvellesfusées est uniquement motivé par unevolonté de dissuasion. Ce stationnement

ne serait anticonstitutionnel que s'ilavait pour but des actions agressivesdécidées par le gouvernement fédéral.

La Constitution ouest-allemandeexclut en principe toute utilisation desforces armées allemandes à des finsoffensives, (ats, afp)

«Constitutionnel», disent les juges

Au Salvador

L'armée salvadorienne, aucours d'un raid-éclair, a reprissept villes du nord du pays, occu-pées depuis plus d'un an par lesrebelles anti-gouvernementaux,et espère bien en contrôler souspeu une huitième, a annoncé lecolonel Blandon, nouveau chefd'état-major de l'armée.

L'opération menée par 3000 sol-dats, a été couronnée de succèsdès le premier jour, a précisé lecolonel. Les guérilleros ont subide lourdes pertes et les rescapésquitteraient les rangs des troupesrebelles ou essaieraient de passerla frontière du Honduras.

«Nous sommes en train demener une opération de ratissageet de harcèlement à travers toutela région. Nous ne leur laisseronsaucun répit» a ajouté le colonel.

Cette attaque surprise, conduitepar les parachutistes et des trou-pes d'élite entraînées par lesAméricains, correspond à unenouvelle stratégie de la lutte anti-guérilla, après le remaniementopéré à la tête de l'armée salvado-rienne, a-t-il précisé, (ats, reuter)

Succèsgouvernemental

Dans la ville sud-africaine de Soweto

Cinquante-deux assassinats ont été commis en une semaine dansl'immense ville- satellite de Soweto, a indiqué la police sud-africaine qui amultiplié ses patrouilles à l'approche des fêtes de Noël, marquées par uneflambée de violence.

La criminalité - endémique dans la cité dortoir d'un million et demid'habitants, située aux portes de Johannesbourg - a pris d'inquiétantes pro-portions cette année. A tel point que le nombre des meurtres dépassera large-ment en 1983 le bilan record de 1275 morts enregistré en 1982, déjà en augmen-tation de 21 pour cent par rapport à 1981.

Le général J. J. Viktor, chef de la brigade criminelle, a attribué la violenceà l'abus de consommation d'alcool, en annonçant une recrudescence des des-centes de police à venir dans les 3000 à 4000 bars clandestins de Soweto.

M. Ntatho Motlana, président du «Conseil des dix» (conseil municipal «fan-tôme» d'opposition) a, quant à lui, attribué la criminalité aux conditionssocio-économiques imposées par la politique d'apartheid, (ats, afp)

Déchaînement de violences

• WASHINGTON. - «D'importantsefforts sont faits et sont en train d'êtrefaits» pour persuader les autres nationsde contribuer à la Force multinationalede paix au Liban; mais environ 15 paysont refusé, a déclaré le secrétaire améri-cain à la Défense M. Weinberger.• BRUXELLES. - Le Conseil des

ministres des Dix a donné à Bruxellesson feu vert à la mise en œuvre desmesures d'urgence, pour stopper la chutedes prix et stabiliser les parts de marchédes producteurs de la CEE.

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Jean-Noël Rey collaborateurpersonnel de M. Stich

Passation des pouvoirs au Département fédéral des finances

Le Département fédéral des finances a un nouveauchef: M. Georges-André Chevallaz qui dirigeait provisoi-rement ce département a remis jeudi matin les clefs à M.Otto Stich. Le nouveau ministre des Finances n'a que peude temps pour se familiariser avec ses nouvelles tâches,entrant officiellement en fonction le 3 janvier, il assisterale 9 du même mois à une séance de commission sur l'har-monisation fiscale.

M. Otto Stich a déjà choisi son conseiller personnel: ils'agit du Valaisan Jean-Noël Rey qui était jusqu'icisecrétaire du groupe socialiste des Chambres fédérales.Cette fonction sera vraisemblablement assumée par M.Peter Habluetzel, ancien conseiller personnel de feu M.Willi Ritschard.

Cette passation des pouvoirs au Département desfinances a été marquée par une petite fête. M. Georges-

André Chevallaz a donné un bref aperçu de la situationdes finances fédérales, un domaine qu'il connaît parfaite-ment pour avoir autrefois dirigé ce département. Lesquelque quarante directeurs, directeurs adjoints et vice-,directeurs du Département des finances ont ensuite étéprésentés à M. Otto Stich. Ce dernier . passera encorequelques jours de vacances dans les Grisons avant des'installer définitivement dans son bureau au «Berne-rhof», bâtiment qui suit l'aile ouest du Palais fédéral.

Plusieurs projets financiers de taille attendent le nou-veau chef des finances fédérales. A côté de l'harmonisa-tion fiscale, on peut mentionner la révision de la loi surles banques, le remaniement de l'ICHA (suppression dela «taxe occulte») et la loi sur les subventions. Ce dépar-tement s'occupe également des affaires de personnelparmi lesquelles le projet de réduction de l'horaire detravail occupe une place de choix, (ats)

Querelle intersyndicale dans la chimieC'est avec «indignation» que la Fédération du personnel du textile, de la chi-mie et du papier (FTCP) a accueilli la décision des patrons et des petits syndi-cats de la chimie d'établir une nouvelle convention collective (CCT). Dans uncommuniqué publié jeudi, la FTCP juge cette démarche comme un acte dedésolidarisation par rapport aux travailleurs «soumis aux pressions patrona-les en ce qui concerne la compensation intégrale du renchérissement». Toute-fois la nouvelle CCT ne pourra entrer en vigueur que lorsqu'un accord

interviendra entre les patrons, et la FTCP ainsi que la FTMH.

La Fédération chrétienne du person-nel de la chimie, du textile, de l'horloge-rie et du papier, l'Association suisse dessalariés évangéliques et l'Union suissedes syndicats autonomes sont convenuesavec les patrons de diverses améliora-tions salariales. Ces améliorationsdevraient remplacer la compensationintégrale du renchérissement avec effetrétroactif , pierre d'achoppement des

négociations entre la FTCP et lespatrons. Pour le syndicat, une minorité(seul 1% de l'ensemble des salariés fontpartie des petits syndicats) ne peut pass'arroger le droit de prendre des déci-sions qui revêtent une importance pourl'ensemble des trqvailleurs et pour lagarantie de la sécurité du travail. Parleur décision, les petits syndicats s'oppo-sent donc à la volonté d'une majorité.

Réunis au sein de l'Association del'industrie chimique bâloise, les patronsse sont de leur côté déclarés prêts à ins-crire le principe de la compensation durenchérissement dans la convention pour

les trois années à venir. Ils revendiquentcependant le droit de rediscuter, pen-dant la durée de la convention, le tauxde l'adaptation des salaires avec les syn-dicats, si la situation économique l'exige.

Les négociations entre la FTCP, laFTMH et les patrons ont échoué jusqu'àmaintenant précisément sur cette clause.Les deux grands syndicats exigent despatrons qu'ils acceptent pour toute ladurée de la convention une compensa-tion automatique du renchérissement.Pour la FTCT, le fait que des syndicatssoient entrés dans le jeu des patronsconstitue non seulement une trahison auprincipe de solidarité syndicale, maiségalement un coup au visage de l'ensem-ble des travailleurs.

Les négociations entre les deux syndi-cats et les patrons doivent reprendre le27 décembre. Si aucun accord n'inter-vient avant la fin de l'année, la chimien'aura passagèrement aucun contrat col-lectif. (ats) 1 - - :,v • ,. - - , —tr i lr -

Engouement des Bernoises pourles cours d'autodéfense

Les Bernoises, jeunes et moins jeunes,s'intéressent vivement à l'autodéfense.Preuve en est le succès d'un cours gratuitd'autodéfense, qui est organisé pour laiseconde fois et pour lequel on a enregis-tré un véritable engouement. A l'originede ce coins, une interpellation déposéeen février dernier devant le Parlementmunicipal.

En l'espace de deux heures, les 64 pla-ces disponibles pour les deux cours paral-lèles qui débutent en janvier prochainont toutes été prises. Les cours sontorganisés dans le cadre du programmemunicipal «Sport pour tous». Le respon-sable des sports de la ville de Berne adéclaré que tout le monde avait été trèssurpris du succès immédiat rencontrépar le cours d'autodéfense pour femmes.

A relever que le cours est gratuit, au con-traire des autres cours du programme«Sport pour tous».

L'interpellation parlementaire récla-mait, en plus du cours d'autodéfense,que la municipalité prenne en charge lesfrais de traitement des femmes violées.Cette seconde partie du postulat n'estpas encore réalisée, mais la Directionbernoise de la santé étudie actuellementla possibilité de la mettre en pratique.

Le cours d'autodéfense se compose dedix leçons de 50 minutes chacune. On yapprend à tomber sans se blesser, à sedéfendre contre une tentative d'étrangle-ment, un enlacement ou d'autres atta-ques dont les femmes peuvent être victi-mes. Lors d'une des leçons, un policiervient expliquer aux participantes com-ment se sortir d'une «situation délicate».

L'un des responsables du cours précisequ'il ne s'agit en fait que d'une introduc-tion à l'autodéfense. Le temps limité dedix leçons ne suffit pas pour qu'unefemme puisse se sortir sans mal de touteattaque. Cependant, le cours donne unecertaine confiance en soi et bien souvent,une attitude résolue suffit à retenir unagresseur potentiel, précise le responsa-ble, (ats)

L'air en causeMort des forêts

La thèse selon laquelle la mort desforêts proviendrait uniquement despluies acides n'est plus acceptable dupoint de vue scientifique. C'est en toutcas l'opinion de l'ingénieur forestierAndréas Burki. Ce dernier a écrit mardidans une communication de l'Office ber-nois d'information que les dommages nepouvaient pas non plus s'expliquer pardes maladies infectieuses et des maladiesde champignon connues. Par contre, lesoupçon se confirme toujours davantageselon lequel la pollution à large échellede l'air serait la principale responsabledes nouvelles affections, (ap)

• Lorsque la nouvelle loi fédéralesur l'assurance-accidents entrera envigueur, le 1er janvier 1984, on nesaura pas encore définivement si lescaisses-maladie sont autorisées àfonder des sociétés d'assurance affi-liées afin d'y assurer des prestationsà long terme en cas d'accidents, affai-res qui dépassent leurs fonctions habi-tuelles. La Deuxième Cour de droit

public du Tribulal fédéral en a discutéjeudi, mais sans arriver à un jugement• L'Alliance de Sociétés féminines

suisses trouve les propositions de laCommission fédéral AVS/AI pour ladixième révision «peu heureuse».Dans un communiqué elle souhaiteraitque le Coijseil fédéral ne reprenne pasces propositions, mais s'accorde unepause. Une discussion dépassant les limi-tes d'un seul groupe de spécialistes,pourrait permettre de trouver «une solu-tion équilibrée pour toutes les femmes».• Le conseiller national socialiste

Moritz Leuenberger et son associéont été exclus de la Société des avo-cats zurichois, a révélé le quotidienTages-Anzeiger. Il leur est reprochéd'avoir travaillé avec des avocats nonmembres de la société,• Mardi, on apprenait que lea det-

tes de la société de leasing en failliteKeller & Partners SA, fondée par leZurichois Michael Keller, se mon-taient à 44 millions de francs. Jeudi,ce sont les créanciers de la Aerzté Lea-sing Keller SA - une autre société enfaillite de Michael Keller - qui se sontréunis à Zurich pour constater que lesdettes de cette sociétés s'élevaient à plusde sept millions de francs.

EN QUELQUES LIGNES

Politicien fantôme suspendu

FAITS DIVERS Dans le canton d'Argovie

Le gouvernement argovien a suspendu Alfred Nûesch de ses fonc-tions de conseiller communal d'Eggenschwil , dans la vallée de laReuss. Alfred Nuesch avait disparu à l'étranger au mois de novembre,tout juste après avoir vendu sa maison. Les raisons de cette soudainedisparition ? On le soupçonnait fort d'avoir, par l'intermédiaire de safirme fiduciaire, escroqué une somme d'environ 2,5 millions de francs.

Quant à l'enquête sur cette affaire d'escroquerie, elle est au pointmort comme le sont les recherches pour retrouver Alfred Nuesch.

NYON:VANDALISME ANTIQUE

Des fouilles entreprises en novem-bre dernier dans le sous-sol de Nyon- première colonie romaine en Helvé-tie - ont permis non seulement depréciser l'ampleur considérable duforum et des constructions monu-mentales de l'ancienne «Colonia JuliaEquestris», mais aussi de confirmerles destructions volontaires commisesà l'époque du bas-empire romain,c'est-à-dire pendant la période de«décadence» qui précéda les inva-sions barbares.

INCENDIE À GENÈVEUn violent incendie avec des

flammes de plusieurs dizaines demètres de hauteurs a éclaté dansla nuit mercredi à jeudi, vers 3 h.30, dans le quartier des Grottes,derrière la gare de Genève. Unpeu avant 5 heures, il était maî-trisé, et il n'y a pas de blessés.

Le feu, qui pourrait être d'ori-gine criminelle, a pris dans undépôt de pneus-carrosserie , à larue du Fort-Barreau. Le dépôt dela station d'essence qui s'y trouven'a toutefois pas explosé. Mais levétusté baraquement est entière-ment détruit.

VOLS ET HOLD-UP À ZURICHDe l'argent, des bijoux et trois

fourrures, d'une valeur de 10.000francs. Tel est le butin qu'ont réussi àemporter deux voleurs mercredi àZurich. .Selon les . renseignementsfournis jeudi par la police cantonaleles voleurs ont perpétré leurs forfaitsdans deux appartements, à Zumikonet à Briitten.

Mercredi toujours, dans un maga-sin situé dans la gare de Zurich, unhomme est parvenu à s'emparerd'une somme de 40.000 francs.

L'employé qui transportait cettesomme dans une serviette a étéfrappé et la serviette lui a été ravie.L'agresseur est parvenu à prendre lafuite.

THOUNE: REMOUSAUTOUR DU SALAIRED'UN ANESTHÉSISTE

La direction de l'Hôpital deThoune a réagi aux remous pro-voqués ces derniers jours par lemontant du salaire d'un de sesmédecins anéesthésistes. Dans uncommuniqué publié par l'Officed'information du canton deBerne, elle précise que ce salaire(800.000 francs par année) est enréalité destiné à deux médecins.Les honoraires sont versés sur labase d'un contrat privé et la cléde répartition entre le médecinchef et son assistant n'est pasconnue.

La direction de l'hôpital relèveque le vice-président de la com-mission de l'Hôpital Emil Hollen-weger, qui a démissionné pourprotester contre le montant de cesalaire, avait à l'époque approuvéle contrat en question. Elle pré-cise également que lorsqu'un desdeux anesthésistes est absent, seshonoraires sont versés dans lacaisse de l'hôpital.

La direction remarque enfinque, sur les 800.000 francs desalaire brut, 240.000 francs ou. 30.pour cent étaient jusqu'ici -resti-tués à l'hôpital, pour l'utilisationde ses installations. Dès l'annéeprochaine, avec les nouvellesdirectives cantonales sur les acti-vités privées des médecins, cesont 40 pour cent qui seront resti-tués. Cette affaire aura encore unprolongement devant le GrandConseil bernois, (ats)

A Zurich

Le Tribunal du district de Zurich acondamné hier à trois années de prisonferme l'espion soviétique arrêté le 25 jan-vier dernier devant le Kunsthaus deZurich alors qu'il se préparait à recevoirdes documents secrets concernant l'Afri-que du Sud. Trois années d'emprisonne-ment est la peine maximum qui peut êtreencourue en Suisse pour le délitd'espionnage au préjudice d'un Etatétranger. L'avocat de l'accusé a d'ores etdéjà annoncé que son client fera appelcontre ce jugement, (ats)

Espion condamné

Partis politiques /

Trois partis politiques bourgeoisferont peau neuve, l'année prochaine,tout au moins au niveau de leur prési-dence. En effet tant les radicaux que lesdémocrates-chrétiens et les agrariens del'Union démocratique du centre (udc) sedonneront au cours des premiers mois de1984 un nouveau président après lesretraits - maintenant officiels - de leurs«leaders» actuels, MM. Yann Richter,Hans Wyer et Fritz Hofmann. On ne saitpour le moment rien encore de leurséventuels successeurs, même si la rumeurfait état de quelques favoris.

Agé de 55 ans, président du Conseild'administration de la Société suisse deradiodiffusion et télévision (SSR), YannRichter ne sollicitera pas un nouveaumandat les 13 et 14 avril prochain, lorsde l'assemblée des délégués du parti.Président du parti radical depuis six ans,l'ancien conseiller national neuchâteloisa déclaré qu'il avait déjà fait part à sonparti il y a une année de son intention dese retirer.

M. Yann Richter a notamment préciséque si la situation l'exigeait, il serait dis-

posé, même si ceci allait à rencontre desa volonté, à rester à la tête du parti.Yann Richter, qui a pris la tête du prd àla suite de la nomination de Fritz Ho-negger au Gouvernement fédéral, pour-rait, selon les statuts du parti, resterencore deux ans président. La limite dumandat est en effet fixée à huit ans. (ats)

A année nouvelle nouveaux présidents

Tracé de la N 9

Joie délirante à Saint-Maurice dèsqu'on eut appris la nouvelle de Berne parla radio aux premières heures de l'après-midi, la nouvelle concernant les modali-tés définitives du passage de la N 9 surterritoire communal. C'est à dire, unpassage souterrain notamment sous letorrent du Mauvoisin, le tout financé engrande partie par la Confédération.

Cela fait plus de dix ans que ce pro-blème du passage de l'autoroute à Saint-Maurice anime, perturbe même la vielocale. On a assisté à des manifestationsdans la rue, à des séances d'urgence duConseil communal, à des interventionsau Grand Conseil, à des allées et venuessur place du Conseil d'Etat, des servicesfédéraux et de conseillers fédérauxmême. Cette fois enfin le dossier estclassé: la N 9 sera couverte et Bernepaiera dans des proportions dépassant le60 pour cent, (ats)

Joie déliranteà Saint-Maurice

A Herzogenbuchsee

Le corps sans, vie d'une Ber-noise de 31 ans a été découverthier à son domicile d'Herzogen-buchsee, dans la campagne ber-noise.

Selon les premiers éléments del'enquête du juge d'instruction,Ursula Zurcher a été assassinéeet sa mort remonte à la nuit demercredi à jeudi, vers 3 heures.

On n'a en revanche encore au-cune idée sur les mobiles de cecrime, ni sur l'identité de sonauteur. La victimee était em-ployée dans un magasin d'Herzo-genbuchsee. (ats)

Une femmeassassinée

Chômage partiel

Le Département fédéral de l'économie publique (DFEP) a décidé d'accor-der une facilité aux entreprises qui ont dû réduire leurs horaires. Ainsi, lesemployeurs pourront être libérés de l'obligation de prendre à leur charge lejour d'attente si le chômage partiel atteint 20%. Cette réglementation, lit-onencore dans le communiqué du DFEP, est valable pour toute la Suisse. Ellepourra être révoquée dès que la situation s'améliore.

Sur demande, les employeurs pourront être libérés totalement ou partiel-lement de l'obligation de prendre en charge le premier jour de chômage lors-que 20% au moins des heures normales de travail sont perdues au cours d'unepériode de décompte d'un mois ou de quatre semaines. Il s'agit là d'une régle-mentation d'exception. Normalement, cette facilité n'est accordée auxemployeurs que si le chômage partiel atteint 50% au moins. La secondecondition sera, en revanche, maintenue: l'employeur doit rendre plausiblequ'il ne peut pas prendre le jour d'attente à sa charge sans mettre en dangerla survie de son entreprise, (ats)

Facilité pour les employeurs

Au Guatemala

Le Conseil fédéral a nommé M. Fran-çois Nordmann, un Fribourgeois âgé de41 ans, ambassadeur de Suisse au Guate-mala et au Costa Rica. En outre, M.Richard Gaechter qui a été récemmentnommé ambassadeur au Kenya repré-sentera également son pays au Burundi,au Malawi, au Ruanda, aux Seychelleset en Ouganda, a encore indiqué leDépartement fédéral des Affaires étran-gères (DFAE).

M. François Nordmann est actuelle-ment conseiller d'ambassade au sein dela mission permanente de la Suisseauprès des Nations Unies à New York. Ilsuccède en Amérique latine à M. MaxDahinden qui vient d'être nomméambassadeur en Tchécoslovaquie. Licen-cié en droit, M. François Nordmann afait ses études aux universités de Fri-bourg et de Genève. Il est entré au ser-vice du DFAE en 1971. Après différentsstages à l'étranger, il a occupé, dès 1975,la fonction de secrétaire du chef dudépartement (M. Pierre Aubert). En1980, il a été transféré à New York, (ats)

Un ambassadeurfribourgeois

La Chaux-de-Fonds• Le seigneur des anneaux/ZorroDeux films pour enfants. Un horaireà la portée des chers petits... (abc,«Le seigneur des anneaux», sa 24, 14h. 30, sa 31, 10 h., me 4, 14 h. 30, du1er au 4, 20 h. 30. «Zorro», sa 24, 10h., me 28, 14 h. 30, sa 31, 14 h. 30, du26 au 30, 20 h. 30).

• Les compèresAprès «La chèvre», Francis Veberaurait pu faire «Le bouc»... Il a pré-féré innover en tournant «Les com-pères», mais n'a pas changé de che-vaux (Pierre Richard et Depardieu)(voir ci-contre).(Corso, t.s., 20 h. 30,lu, ma, me, 14 h. 30. Pas de séance les24 et 25).

• Staying aliveUn Travolta nommé désir. Unhomme-objet partagé entre quelquespassions majeures. Par SylvesterStallone, le puncheur de l'écran (voirci-contre). (Eden, t. s., 20 h. 30, jus-qu'à me, 15 h., ve, 23 h.).

• Mme Brisby et le secret deNimh

Les héritiers de Disney se pressent auportillon. Enchantement garanti.(Eden, de sa à me, 17 h. 30).

• War gamesUn jeu cinématographique qui rap-pelle «E. T.» de Spielberg. Efficace,un rien tendre et intéressant: lesenfants du paradis pourraient êtreceux de l'enfer (voir ci-contre).(Plaza, t, s., 20 h. 30, lu, ma, me, 14 h.30. Pas de séance les 24 et 25).

• Lucky Luke: les Dalton encavale

Le pauvre cow-boy tout seul revientsur les écrans. Et revoilà les Dalto-o-ons... (voir ci-contre). (Scala, ve, di,20 h. 45, ve, sa, di, 15 h.).

• Jacques BrelUne bête de scène fabuleuse croquéepar le cinéaste des animaux, Rossif.Dommage que le réalisateur ait «sau-cissonné» des chansons interprétées

i superbement ! Un document.. (Scala,di, lu, 17 h. 30).• Le retour du JediAprès la «Guerre des Etoiles», unretour de science-fiction attendu. Lesépopées du Moyen-Age réactualiséesau 21e siècle...(Scala, t. s. à partir delu, 20 h. 45 et 15 h.).

Le Locle• Les bidasses aux grandes

manœuvresLe rire du sergent est un rire gras...(Casino, ve et di, 20 h. 30, sa et di, 15h. 30).

St-lmier• Dark crystalL'art d'enchanter les foules avec lesrecettes revues et corrigées des«Muppets». (Lux, ve, 16 h. et 20 h.45).

• Le temple du soleilUne des tentatives de porter Hergé -le père de Tintin - à l'écran. (Lux,ma, me, je, ve, 16 h.).

Tavannes• L'AfricainNoiret et Deneuve: scènes de chasseet de ménage en Afrique.(Royal, ve etlu, 20 h. 15, sa, 15 h.).• AnnieUne comédie musicale où l'espiègleAnnie fait de bien jolies frasques àNew York. (Royal, me 28, je 29, ve30, 20 h. 15).

Bévdard• Pink Floyd: the wallPink Floyd tire les ficelles du cinémapour faire passer sa musique: à boireet à manger. (Palace, ve, lu, 20 h. 30).

Moutier• CarmenCarlos Saura et la tragédie de Méri-mée et Bizet. (Rex, ve, 20 h. 30).• AnnieChanson et musique sur fond deBrooklin: une comédie à faire pleurerles jolis cœurs. Du rétro. (Rex, sa etlu, 16 h., lu et ma, 20 h. 30).

En page SERVICEles autres films présentés dans larégion, et notamment à Neuchâtel,Couvet, Bienne, Porrentruy, Dele-mont, etc.

dans tes cinémasde la région

de Francis Weber

Après le succès de «La Chèvre» (1981) le trio co-mique à succès, Francis Vejier, Gérard Depardieu etPierre Richard a réinvesti son argent et ses idées dansun nouveau sujet qui n'est ni une fausse suite, ni un«remake». > ' ' - t • ¦

Non, leur franche camaraderie, comme on dit, adébouché sur une nouvelle histoire, car Francis Veberest avant tout conteur d'histoire avant d'être metteuren scène. «Les Compères» est certainement une excel-lente comédie, et son auteur lorgne allègrement ducôté de Lubitch et Wilder, mais sans prétention.

Le film est proche du réel et conte l'aventure dedeux hommes, amoureux un jour de la même femme(Annie Dupperey). Ils se retrouvent transformés par lebiais de cette amitié passée, en détectives à la recher-che du fils fugueur de la femme qu'ils ont aimée.«C'est l'histoire de deux hommes lancés avec la mêmepassion à la poursuite d'un enfant dont ils croient êtrele père que nous voulons raconter», déclare F. Veber.

Pignon est l'instituteur ultra-sensible, fleur bleue àsouhait et au bord de la dépression; c'est un rôle assezparticulier que Pierre Richard interprète avec beau-coup de doigté. Lucas journaliste fonceur est joué parGérard Depardieu. Il a parfaitement le format del'emploi, celui d'un homme qui prend son stylo pourun fusil et peut à la chasse à l'information, commed'autres vont à la guerre. La grande course commencealors, semée d'embûches, avec rebondissements etpéripéties, le sujet prêtant autant à rire qu'à d'excel-lents moments de tendresse.

Il faut bien avouer que F. Veber est un orfèvre enmatière de gags. On voit que le travail a été soignépour «Les Compères» par rapport à «La Chèvre».Gérard Depardieu a tourné de grands films («Danton»de A. Wajda», par exemple) mais s'est ménagé pour lepublic: pendant deux ans il n'a tourné aucunecomédie, afin de garder une certaine fraîcheur de ton.Pierre Richard, quant à lui, tente aussi de se renouve-ler. Hors du plateau, il est presque timide, mais dèsqu'il entre en scène, sa naïveté d'enfant trop vitegrandi éclate, et il a soigné son style, les détails, tou-chant à sa personne, tant et si bien que cette histoirede «Compères» devient une aventure du quotidien trèsplausible.

Excellente comédie pour doubler le cap de l'annéeen joie !

J. P. Brossard

Les Compères

Lucky Luke - Les Dalton en cavale de Hannah/BarbaraBougre qu'ils sont bêtes. Trop: lors d'un pique-

nique, ils s'agenouillent et mangent l'herbe comme desruminants. Ils sont quatre, plus petit, le chef quitrouve que Lucky Luke a vraiment trop de veine, augrand, qui pense qu'«Imbécile» est un bizarre prénom,alors qu'ils se déplacent incognito, mais l'imbécilecroyait aller au Canada. Pourtant, ils s'évadent,volent, avec leur chien encore plus bête qu'eux, Ran-tanplan. Heureusement, ils forment un clan dirigé demain de maître par «Ma» qui se transforme en canti-nière de prison et retourne un train avec wagon cellu-laire où ils sont retenus, et ce sous un tunnel.

Fait-on vraiment des films entiers avec des person-nages si peu attachants ? Lucky Luke, le cow-boy soli-taire juché sur son cheval, passe son temps à les pour-suivre pour leur mettre menottes. C'est aussi un anti-héros. Il ne reste donc de l'Ouest que de l'ironie parfoismordante, plus rien du mythe, à peine le décor et lescaricatures de personnages. Mais Hitchcock avait rai-son d'affirmer qu'un film est réussi si le méchant l'est.

D'américain, Lucky Luke et les Dalton n'ont rien.Ils sont de père original belge, avec le dessinateurMorris, et français, par le scénariste Goscinny, quifirent ensemble les deux premiers films dans les stu-dios «Idefix». Cette fois, les dessinateurs-animateurssont anglais, Hannah et Barbara, les producteurs fran-çais, avec l'éditeur Dargaud, FR3 et la puissante Gau-mont.

L'homme qui tire plus vite que son ombre ne tirequ'une fois de temps en temps, quatre balles pour per-cer quatre chapeaux. La violence n'est pas toujoursbonne à proposer aux enfants. Et le cinéma une foisencore devient plus «sage» que la TV. Monsieur Lukene fume pas: il mordille sur l'écran un brin d'herbe oude bois. Le voici engagé dans une campagne antitabac.

Il y a certes beaucoup d'humour et passablement deverve. L'animation même classique avec Celluco,Gouache, donne totale liberté aux personnages. Leschansons sont jolies. Mais il se pourrait que sept foisdix-douze minutes sur petit écran, cela passe mieuxque nonante sur grand... (fy)

Dans plusieurs pays d'Amérique Latine, Brésil,Argentine, Mexique notamment, le cinéma et lescinéastes ont toujours joué un rôle actif, utilisant cemédia comme moyen de lutte contre la vague ducinéma hollywoodien qui a créé de fausses valeurs, audétriment d'une culture nationale propre.

Le cinéma chilien a connu des fortunes diverses. Iln'a commencé à refléter une autre réalité qu'à partirdes années soixante et surtout durant le gouvernementd'Unité Populaire de S. Allende (1970) jusqu'au coupd'Etat fasciste du 11 septembre 1973.

Dès cette date, des milliers de personnes, dont unegrande partie de l'intelligentsia, sont tuées ou doiventpartir en exil.

Le cinéma est décapité, la télévision transmet lesnouvelles du nouvel ordre en uniforme et s'ouvre rapi-dement aux productions nord-américaines qui enva-hissent les écrans à 90%.

La brève expérience d'un cinéma chilien authenti-que avait été rendue possible grâce au soutien de lasociété Chile Films. Le pays possédant 150 salles decinéma, la production nationale reçut durant ces cinqans un accueil populaire important.

Depuis 1973, le cinéma est tellement cher que lepublic a décru et que, souvent, même des manifesta-tions culturelles, telle la semaine de cinéma fran çais,se déroulent devant des salles vides.

UN CINEMA EN EXILA l'étranger, les cinéastes ont compris que leur

expérience était inédite. Il fallait donc témoigner surle vécu d'événements politiquement et humainementimportants, une expérience d'un type de gouvernementdémocratique différent dans une Amérique Latinemajoritairement aux mains de dictatures militairesimplacables.

Le cinéma a donc été compris comme le meilleurmoyen de vulgarisation d'une cause, et de la tragédied'un peuple maintenant réduit à l'esclavage. Des mil-liers d'images ont été tournées au Chili, dans la rue,dans les usines, clandestinement, témoignant de laréalité d'un pays sous la botte, mais démontrant que lepeuple ne baissait pas la tête.

Il fallait informer le plus largement possibl e sur lasituation interne et les appuis externes. Ainsi donc endix ans ce ne sont pas moins de 155 films qui ont ététournés - 50 longs métrages, 26 moyens et 79 courtsmétrages -, un record !

UN PHENOMENE UNIQUE AU MONDEUn tel cinéma de résistance, à l'étranger, est un

phénomène unique au monde qui n'a pas existé parexemple en France, en Allemagne ou en Italie de 1933à 1945. Les conditions de production du cinéma chi-lien en exil ont été très différentes suivant que lesf i lms ont été fabriqués à Cuba, en Finlande, en Alle-magne de l'Est, en France ou en Suisse.

Ce cinéma a dû, en outre, faire face à plusieursdéfis. Il a fa l lu non seulement trouver un style, unethématique et un langage approprié, mais le résultatdevait à la fois maintenir, voire renforcer l'identitéculturelle et servir d'instrument de vulgarisation de lacause chilienne auprès d'un public international.

Les auteurs devaient avoir toujours en tête que lesimages tournées seraient une sorte de mémoire collec-tive d'un peuple opprimé, mais provisoirement soussurveillance. La Cinémathèque chilienne à Paris et àLa Havane ont donc la lourde charge et la reponsabi-lité de collecter les documents tournés dans le mondeentier, de les vulgariser, et d'organiser des manifesta-tions telle celle que nous venons de voir.

UNE ŒUVRE PHARE:LA BATAILLE DU CHILI

Conçue avant le coup d'Etat, La Bataille du Chilide Patricia Guzman (en trois parties) reste l'œuvremajeure, car elle retrace l'histoire de l'Unité Populairejusqu'au coup du 11 septembre 1973. Le f i l m emprunteun style proche d'une autre bande phare du cinémalatino-américain L'heure des brasiers de Getino/So-lanis. Ce documentaire est exemplaire dans toute l'his-toire du cinéma, car il retrace avec précision et forcedétails tous les éléments qui ont permis le triomphe dela gauche et les manœuvres qui ont provoqué l'agonied'un processus révolutionnaire.

La forme didactique en fait un document lisible àplusieurs niveaux, mais constitue la somme d'uneexpérience. Beaucoup d'auteurs connus (comme Lit-tin, Ruiz, Soto) ont continué à réaliser des films de fic-tion.

// est évident que c'est dans le cinéma documentaireque le cinéma chilien en exil a trouvé sa sourcemajeure d'inspiration. Les derniers documents tour-nés en octobre 1983 prouvent qu'après dix ans derépression, la résistance est une véritable vague defond. De tous ces événements, il restera de vibrantesimages filmées.

J.-P. Brossard

Cinéma chilienDix ans en exil

de John BadhamLe long entretien avec l'auteur de «War

Games» publié ici la semaine dernière nous per-met d'aborder le film sous certains aspects parti-culiers. En prégénérique, on voit un capitaineaccomplir les multiples gestes liés à un ordre demise à feu d'un groupe de fusées. Sinistres, lessilos s'ouvrent sur le ciel, la fusée métallique estprête à bondir. Le capitaine hésite, son adjoint lemenace d'une arme. On saura ensuite qu'il s'agis-sait seulement d'un exercice...

Mais voilà, mouvaise nouvelle, pour l'armée etle président: le quart des opérateurs hésite audernier moment à faire partir une fusée quidétruira l'adversaire. Les hommes ont encore uneâme et des scrupules. Elle est importante, cettescène qui met en évidence les défaillances humai-nes. Heureusement (pour l'armée), il y a la tech-nologie de pointe, l'ordinateur programmé parson inventeur pour gagner toute guerre et tousjeux dans toutes circonstances. Il donne la garan-tie que les ordres seront exécutés. Il ne reste quetrois hommes, l'informaticien en chef, le généraltrès décoré, et le président.

Malheureusement, la technologie peut aussiconnaître ses défaillances. Un adolescent pas-sionné d'informatique parvient à entrer en con-tact avec la mémoire centrale de l'ordinateur,qui, très poli, parle et avoue qu'il aime jouer àcondition de gagner. Tout, dès lors, va se passerau deuxième degré, sur des écrans multiples, à nepas savoir si le jeu est simulation ou guerreréelle. Une première fois, la simulation est déce-lée assez rapidement. Et après enquête, on saura,à l'armée et au FBI, tout ce que le jeune homme afait. On ne dit rien de l'efficacité des moyens derecherche, mais ils sont omniprésents. Et toutrepart une deuxième fois, sur les écrans.

«War Games» est construit comme un filmd'aventures, l'un des moteurs étant le combat vic-torieux de David contre Goliath. Il se pourraitque le film réponde au bon moment à une pro-fonde angoisse, la peur de la guerre totale, desdestructions absolues — ces milliers de pacifistes,partout, et même parfois timidement à l'Est, cen'est pas rien. C'est le refus de «War Games».

(fyiy)

War Games

Staying Alive de Sylvester StalloneC'est fait surtout pour que les pièces résonnent fort

de leur chute dans le tiroir-caisse. Elles doivent faireassez de bruit, et il faut de tels films pour que lecinéma survive. Mais il vaut aussi la peine de décorti -quer la démarche.

Tony Monera (John Travolta), hier, était employéde quincaillerie, donnait le samedi soir dans la fêtedisco, petit roi du quartier. Travolta fit gagner 250millions de dollars à Stigwood, producteur de «La fiè-vre du samedi soir». Et le groupe responsable de lamusique, les Bee Gees, vendit trente millions detrente-trois tours.

Entre temps, il y eut «Grease I», «Grease II»,«Famé», et «Flashing dance». Amusant, une foisencore, ce cinéma pourri de gentillesse alors que latélévision se fait la dent dure avec les turpitudes desEwing et des Carrington. Il faudra encore un peu deréflexion pour comprendre de détournement de gui.mauve.

On reprend donc Tony, désormais installé à NewYork, qui s'est mis en tête de devenir vedette de ladanse. Les échecs sont nombreux. Laura (CynthiaRhodes), déjà vedette, mais riche sans son métier, cou-che avec lui, comme pour faire de l'exercice, puisqu'ilest presque prêt à lâcher sa petite amie (Finola Hug-hes) qu'il aime et qui l'aime, modeste danseuse, plai-sante chanteuse. Et il y a maman, comme pour les

Dalton, qui croit en son cher petit et viendra se pava-ner en «mamma» au milieu du public de Broadway.Car Tony va réussir ! Il a suffisamment de hargne - etTravolta de beaux muscles - pour devenir vedetteprincipale d'un spectacle démoniaque. C'est donc lagloire.

Dans sa simplicité, ce sujet fait croire que celui de«Flashdance» tenait de la tragédie grecque dans undébordement luxurieux de multiples idées. Mais celafonctionne, comme cela doit le faire, même si, un jeudisoir (pas un vendredi , ni un samedi), le petit public detroisième semaine commençait à ricaner à l'apparitiondes muscles de Travolta et à sa démarche de pouleteffrayé.

Pour emballer cela, appel fut fait à un cinéastedevenu en quelques années véritable et même honora-ble auteur, Sylvester Stallone, qui joua dans «RockyI», puis joua et mit en scène les moutures Nos II etIII.

La boxe, pour devenir spectacle, implique des coupsque les acteurs ne peuvent pas vraiment se donnersans se blesser ou s'épuiser. Le montage court estindispensable. Voici que Stallone se trompe complète-ment ici, en tournant et faisant monter «StayingAlive» comme si tout se passait sur le ring. Pas un seulmouvement de danse qui ne soit suivi en continuitéplus de dix secondes, pas un chant qui n'en dure àl'image plus de trente. Sur la bande sonore, par contre,tout est en continuité. C'est coupé court, haché menu.Le film de nonante minutes semble durer deux heures.

Il ne suffit pas de monter court pour faire court.Voilà qui fiche presque tout par terre, à se demander siles acteurs sont incapables de danser, ce qui est peut-être injuste à leur égard. Souvenons-nous des grandescomédies musicales de Kelly, Cukor, Donen, Minelli:leur sujet n'était finalement pas tellement plus richeque celui-ci. Mais il y avait le spectacle, en plans-séquences, avec les mouvements au complet, suivisdans leur durée de scène, permettant ainsi à la dansede devenir poésie, lyrisme, magie de l'occupation del'espace. Nous sommes ici, hélas, dans le spot télévisé,avec des éclairs lumineux, le super-bref , si bien qu'iln'y a plus de danse, seulement l'impression que l'ondanse par le montage. Le charme est rompu...

Freddy Landry

Mariede Bourgogne

Grand feuilleton de «L'IMPARTIAL» 34

André Besson

La Princesse aux chaînesEditions France-Empire, Paris

Il avait pleuré de joie en apprenant la mortdu duc Charles et remercié le ciel par une neu-vaine. Aujourd'hui, il exultait à l'idée quel'orgueilleuse maison de Bourgogne, qui avaitfait trembler l'Europe depuis près d'un siècle,fût tombée dans une telle déchéance. Qu'unbourgeois stupide et grossier parlât d'imposersa loi à la fille de son rival, c'était bien la plusterrible revanche qu'il pût espérer prendre surces Bourguignons pleins de morgue quil'avaient tenu à leur merci lors de l'humilianteaffaire de Péronne.

La joie du roi fut cependant de courtedurée. Le sourire qui transfigurait son visages'éteignit net en voyant avec quel air de suffi-sance son interlocuteur le regardait. Il com-prit tout ce qu'il y avait d'outrancier dans lespropos du Flamand. La manière dont il venaitde parler de la fille de son seigneur défuntétait une insulte non seulement à la mémoiredu duc, mais également pour tous les souve-rains. Pouvait-il, sans s'abaisser lui-même,traiter avec des gens de cette espèce? Neserait-ce pas un mauvais exemple pour sespropres sujets? Il pouvait mourir brusque-ment, la régence pouvait se révéler désas-treuse dans la conduite des affaires du pays.

Qui sait si demain le petit Dauphin ne seraitpas en but aux mêmes affronts que sa filleule?

Louis XI se raidit. Une jouissance perversele gagna lorsqu'il réalisa brusquement qu'ilavait le moyen de rabaisser le caquet de sestrop présomptueux visiteurs. Il allait faired'une pierre deux coups: d'une part humilierles vaniteux Flamands, d'autre part semer laconfusion dans leurs rangs et accroître leursdivisions. Il prit sa voix la plus benoîte pourdéclarer:- Il me semble que vous vous trompez gra-

vement, messieurs, si vous croyez parler aunom de Mademoiselle de Bourgogne. Elle ad'autres conseillers que vous et je sais queceux-là ne veulent ni la paix avec la France, nid'un mariage avec Monsieur le Dauphin!

— Vos espions vous renseignent mal, Sire,reprit Hebbeline, il faudra en trouverd'autres. Depuis le 28 février, ce sont les Etatsgénéraux qui gouvernent le duché et non plusle Conseil privé!

Le roi pâlit. U eut à nouveau la tentationde faire arrêter sur-le-champ celui qui venaitainsi de le railler. Mais U décida de garder soncalme jusqu'au bout et de mettre son plan àexécution. Ce serait bien la meilleure ven-geance. Feignant une profonde surprise, ilpoursuivit:- En vérité, je ne sais plus qui croire, ni à

qui m'en rapporter? Vous prétendez que laduchesse délègue son autorité aux Etats deFlandre, et moi, je sais de source certaine,qu'elle continue de faire confiance à son Con-seil privé!

La réaction des Flamands ne se fit pasattendre. Ils s'écrièrent d'une seule voix, avecun bel ensemble:

- C'est impossible!Louis XI poursuivit, sur le ton de la con-

fidence:- Je pourrais vous produire une preuve que

vous ne sauriez mettre en doute et vous feraitconnaître les véritables intentions de Made-moiselle de Bourgogne. Malheureusement, j'aiscrupule à compromettre ainsi ma bien-aiméefilleule.

Il y avait tant de fausseté dans le ton de cesparoles, que les délégués des Etats générauxne doutèrent pas un seul instant de la mau-vaise foi du roi. Il mentait, c'était certain,sans doute parce qu'il ne voulait pas discuteravec eux de la question du mariage. Cyniqueet toujours aussi sûr de lui, Godefroi Hebbe-line ne résista pas au désir de pousser. LouisXI dans ses derniers retranchements pouressayer de le confondre:

— Si vous possédez cette preuve, dit-il endévisageant le roi avec insolence, nous serionsbien aise que vous la produisiez. Autrement,Sire, mes amis et moi douterons de son exis-tence.

Pour se donner une contenance, le roi fei-gnit de s'absorber dans la contemplation deses ongles longs et crasseux.- C'est que... bougonna-t-il avec un air

embarrassé, il s'agit là de documents d'Etat.Il m'ont été remis secrètement par messieursHugonnet et Humbercourt, vos prédéces-seurs...

Il y eut des murmures dans les rangs fla-mands. Louis XI perçut distinctement le mot«tromperie». Il hocha plusieurs fois la tête,ferma un instant les yeux, poussa un profondsoupir et, finalement, comme s'il se résignait àaccomplir un acte qui lui coûtait, se penchavers son secrétaire Philippe de Commynes quiassistait, silencieux, à l'entretien:- Messire, allez quérir dans mes archives,

la dernière lettre de ma filleule.Le gentilhomme s'inclina et sortit. Le

silence se fit dans la grande salle où rayonnaitun bon feu. Ce fut au tour des délégués de sesentir mal à l'aise et à se regarder curieuse-

ment les uns les autres. Tous se demandaientsoudain s'il n'y avait finalement pas quelquechose de vrai dans les affirmations du roi,auquel cas ils seraient bien déconfis. Louis XIles observait, les yeux mi-clos, impassible, seréjouissant secrètement du bon tour qu'ilallait leur jouer.

Philippe de Commynes revint enfin dans lasalle. D tenait un parchemin à la main. Il letendit à son maître. Celui-ci s'en saisit, ledéplia, et feignit de le relire avec attention. Ils'agissait de la fameuse lettre par laquelleMarie de Bourgogne l'avait informé qu'ellevenait de prendre les rênes du duché à la mortde son père. Elle lui faisait connaître aussiqu'elle plaçait sa confiance dans un Conseilprivé composé de sa belle-mère, de messires deRavenstein, Hugonnet et Humbercourt. Elledéclarait qu'elle ne suivrait les avis que de cesseules personnes. Nul autre ambassadeur quel'un de ces conseillers ne pourrait parler enson nom. Outre la signature de la princesse, ledocument portait aussi, pour authentifica-tion, celles des quatre seigneurs précités.

Louis XI secoua plusieurs fois la tête enlisant la lettre. Il semblait de plus en plushésitant à s'en dessaisir. Finalement, il parutse faire violence et céder aux instances muet-tes de ses hôtes. Il tendit au plus arrogantd'entre eux, à Godefroi Hebbeline, le docu-ment compromettant. Le bourgeois se saisitde la lettre avec avidité. Il en prit aussitôtconnaissance. Une bouffée d'indignation netarda pas à colorer son visage. Sans dire unmot, les yeux luisant de colère, il tendit le par-chemin à l'abbé de Saint-Pierre qui le fitensuite circuler parmi les délégués. La mêmeirritation se peignit sur leurs traits. Un silenceconsterné, le silence de l'accusé que l'on vientde confondre s'appesantit sur les Flamands.

Quittant son air contrit et doucereux, LouisXI laissa au contraire éclater sa joie:

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III

MARIE PRISONNIÈRE

Surmontant le tumulte qui régnait dans lasalle de la Collace où siégaient les Etats géné-raux, une voix puissante se fit entendre:- Moi, Godefroi Hebbeline, bourgeois de

Gand, je demande la parole!L'abbé de Saint-Pierre venait juste de se

rasseoir. U avait donné lecture des conditionsdraconiennes formulées par Louis XI, cellesque le monarque avait résumées sur un docu-ment remis à la délégation flamande avantson départ d'Arras. Il demandait qu'avanttoute trêve, toutes négociations relatives aumariage de la princesse et du dauphin, les pro-vinces d'Artois et du Boulonnais lui soientremises en gage. En écoutant l'énoncé de cesprétentions exhorbi tantes, les députés avaientcompris que le roi ne cherchait rien moinsqu'à les contraindre à une capitulation pure etsimple. En effet, une fois entrées dans ces pro-vinces, les armées françaises seraient à piedd'œuvre pour envahir le reste de la Flandre. Dserait beaucoup plus difficile ensuite de lesarrêter. Pour ces gens orgueilleux, dont larichesse et le potentiel de défense restaientintacts, malgré les revers cuisant subis par lestroupes du Téméraire, ce diktat de Louis XIétait insupportable. Le succès que les déléguésdes communes venaient d'enregistrer ens'emparant sans coup férir, à la mort du ducCharles, d'une grande partie du pouvoir poli-tique de l'Etat bourguignon, n'était pas denature à les amener à composition. Certainscommençaient même à critiquer les membresde l'ambassade parlementaire envoyée à Arras

et leur reprochaient de ne pas avoir parlé suf-fisamment haut et fort pour faire comprendreau roi que les Etats généraux n'étaient pasdisposés à céder devant ses menaces.

En entendant la voix de Godefroi Hebbe-line, l'assemblée se calma instantanément. Ilétait parmi les plus extrémistes et, jusqu'ici,les députés n'avaient eu qu'à se louer de sesavis. Brutal, intransigeant, il avait poussé, dèsle début de la révolution à l'émancipationtotale des commîmes. C'est lui qui avaitfomenté les émeutes ayant abouti à la mise àmort, sur la place du Marché du Vendredi, deplusieurs anciens magistrats de Gand. Il étaità l'origine de l'abolition de toutes les lois etordonnances édictées par Charles le Témé-raire contre les corporations après leur rébel-lion avortée. D avait poussé ses partisans àexiger de l'héritière du duc de Bourgogne lasignature d'une convention spéciale appelée«Grand Privilège», reconnaissant dans sonpréambule le caractère excessif des chargesdont le Bourguignon avait grevé ses sujets.Sur les instances d'Hebbeline, la princesseavait dû se plier à une exigence encore plusgrave: s'engager solennellement à n'agirdésormais que d'après les avis et volontés destrois Etats de Flandre.

Avant la réunion de l'assemblée, le 26 jan-vier 1477, Marie n'avait jamais entendu parlerde ce bourgeois grossier qui, au fil des séances,avait pris rapidement de l'ascendant sur lesdéputés. Son entourage lui avait appris queGodefroi Hebbeline avait fait partie, en jan-vier 1469, de la délégation contrainte de serendre à Bruxelles en réparation du soulève-ment des corporations. Comme beaucoupd'autres, il gardait un mauvais souvenir de cethumiliant pèlerinage. Le Téméraire les avaitfait attendre plus d'une heure sur la place desBailles, sous une tourmente de neige. Ilsavaient dû lui remettre les bannières des

métiers, lui demander tous ensemble trèshumblement pardon. Ils avaient ensuiteassisté à la lacération publique des parche-mins et autres instruments de leurs privilèges.Un tel affront ne s'oubliait pas. Hebbeline enavait conçu pour le duc un ressentimenttenace, un désir de vengeance qu'il s'ingéniaità présent qu'il était mort, à assouvir sur safille. La princesse redoutait cet hommecomme la peste. Il ne lui manifestait nul res-pect, tenait en sa présence des propos gros-siers, devenait de plus en plus le meneur decette assemblée hostile.

En entendant s'élever, parmi les bancs desdéputés, la voix erraillée du Gantois, elle tres-saillit d'inquiétude. Elle le vit se lever, traver-ser la salle d'un pas pesant, se rapprocher del'estrade où elle présidait, flanquée des magis-trats et doyens des métiers. Tout en s'avan-çant, l'homme la regarda sans vergogne de sesyeux malveillants. Elle comprit aussitôt qu'ilallait à nouveau s'en prendre directement àelle. Marie regratta à cet instant de ne pasavoir suivi les conseils de messires Humber-court et Hugonnet qui l'avaient suppliée decesser d'assister aux séances des Etats géné-raux. Seuls membres du Conseil privé dont ontolérait encore la présence à ses côtés depuisque les députés avaient contraint Marguerited'York et le vieux sire de Ravenstein à s'éloi-gner de Gand, les deux gentilhommes luiavaient suggéré de s'enfuir, de rejoindre laFranche-Comté restée fidèle aux institutionsbourguignonnes, ou de se placer sous la pro-tection de l'Empereur et de solliciter son aidepour mater les rebelles de l'intérieur et pareraux menaces de l'extérieur. Les deux conseil-lers pensaient qu'elle n'avait plus rien de bonà attendre de la réunion des Etats, qu'à forcede céder à leurs exigences, elle finirait par êtredépossédée de toutes ses prérogatives.

La princesse avait longuement hésité sur le

parti qu'elle devait prendre. Certes, la situa-tion n'était pas brillante et se dégradait dejour en jour. La révolution grondait à présentdans toute la Flandre. Les députés se mon-traient de plus en plus exigeants. Ils luiavaient déjà fait signer, sous des menaces àpeine voilées, quantité de documents qui abo-lissaient les décisions prises par son défuntpère. Alors que cela ne devait relever que de saseule autorité, les Etats généraux avaientmême décidé de s'occuper eux-mêmes desnégociations ayant trait à son propre mariage.Sans son accord, ils avaient envoyé à Arrasune délégation conduite par l'abbé de Saint-Pierre afin de traiter directement de ce sujetavec le roi de France. Pendant ce temps, isoléedans son palais de «Ten Walle», elle y étaitquasiment prisonnière. Sous prétexte de laprotéger contre d'éventuelles émeutes, lesmagistrats gantois avaient fait remplacer lesmembres de sa garde d'honneur par une milicepopulaire armée. Ses nouveaux gardiens inter-rogeaient sans vergogne ses visiteurs et sur-veillaient les allées et venues de ses domesti-ques. Elle les entendait ripailler dans les cuisi-nes et rire sous les fenêtres de ses apparte-ments. Voilà à quelle triste extrémité en étaitréduite la fille de Charles le Téméraire moinsde trois mois après la mort de son père.

Malgré cela, Marie de Bourgogne avaitdécidé de rester à Gand. Fuir à l'étranger oudans les provinces du sud, c'eût été perdre lepeu de crédit dont elle jouissait encore parmison peuple. Celui-ci n'était pas systématique-ment contre elle. Beaucoup de gens commen-çaient à murmurer contre les excès des révolu-tionnaires. Elle recevait toujours des témoi-gnages de sympathie lorsqu'elle paraissait enpublic. Elle pouvait donc espérer que l'opinionse retournerait à la longue complètement ensa faveur et qu'elle pourrait recouvrer l'inté-gralité de ses prérogatives. (à suivre)

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Ce n'était qu'un rêve

LA nuit était descendue sur la

chaumière du Buix, à la lisière dela forêt. En contrebas, la villeétincelait de tous ses feux sous les

lourds nuages de décembre, immobiles etmenaçants. Un clocher annonçait 21 heu-res, suivi bientôt par d'autres à quelquessecondes. En face, sur l'autre versant dela vallée, la forêt noire se découpait nette-ment du sol couvert d'une neige lourde,mouillée. Il allait certainement pleuvoiravant qu'une chute de température nefavorise la venue de nouveaux flocons.Une voiture montant la colline laissaitentendre le bruit d'une chaîne à neige malfixée. A l'approche de ce tintamarre, etmalgré la nuit, les corbeaux apeuréss'envolaient des arbres dénudés en croas-sant.

Mais, dans la chaumière du pèreRacine le calme régnait. Dans un lit biendouillet préparé par grand-mère, ses deuxpetits-fils s'endormaient. Ils étaientvenus, comme chaque année, préparer lafête de Noël qui réunirait bientôt pourune journée grands-parents, parents etenfants. Exerçant le métier de charpen-tier-menuisier à son compte, le pèreRacine s'était d'abord établi dans lachaumière du Buix en location, aména-geant un petit atelier au sous- sol, justede quoi y déposer ses outils et y bricolerquelquefois l'hiver, les jours perduscomme il disait. Normalement, quand letemps s'y prêtait, il travaillait à l'exté-rieur, sur de petits chantiers. Il était sur-tout bien connu du monde rural où onl'appelait pour exécuter de petites répara-tions.

On l'appréciait car il connaissait l'artde réutiliser les anciens matériaux. Uneporte se délabrait- elle, il la remettait surses gonds en un tournemain. Un pan detoit s'affaissait-il, il changeait un ou deuxchevrons, replaçait quelques tuiles etvoilà que la neige pouvait à nouveaus'ammonceler. Il y avait aussi d'autresraisons qui incitaient les propriétairesd'alentour à faire appel à lui: son travailétait de qualité et d'un prix raisonnable,et de plus, il acceptait volontiers qu'àl'occasion un produit de la ferme com-pense une facture.

Maintenant, les ans commen çaient àpeser sur ses épaules. En hiver surtout,quand les intempéries se déchaînaient, ilpréférait travailler sous son toit, dans lenouvel atelier spacieux qu'il s'était ins-tallé aussitôt devenu propriétaire duBuix. Il venait d'y passer la journée.Abandonnant son travail en cours, ilavait construit une grande crèche en com-pagnie de ses petits-fils. Tout en façon-nant les personnages et animaux il s'étaitmis bientôt à leur conter l'histoire de lanuit de Noël. Et puis il avait dû aussiréparer la luge abîmée par une avalanchedescendue du toit. Et comme les bambinsvoulurent le seconder dans son travail, ileut à surveiller leurs gestes afin qu'aucun

ne se blessât avec un outil pointu ou tran-chant. Mais maintenant, le calme revenudans la maison, il pouvait prétendre quela journée, bien que fatigante, lui avaitapporté beaucoup de satisfaction et debonheur. Et puis n'avait-il pas encore uneraison de sourire en découvrant, devant lacheminée, les souliers bien alignés, prêts àrecevoir la visite du père Noël. C'étaitpour lui un nouvel attendrissement devoir ces petites chaussures côtoyer sesgros godillots et les pantoufles de sa com-pagne. A gauche les plus petits d'abord,dont l'avant s'ornait de petits chats, cespetits souliers qui le suivaient partoutdans la maison quand Jonathan les por-tait. Parfois encore maladroit, il arrivaitbien sûr à l'enfant d'accrocher un seuil deporte, de tomber, mais bien vite il se rele-vait et un large sourire réapparaissaitaussitôt sur son visage.

Le père Racine ne put résister à l'enviede prendre une petite chaussure devantlui, à en caresser le cuir avec amour etdélicatesse. Que cette petite chose parais-sait fragile dans sa grosse main rugueuse,mais aussi quelle chaleur ne dégageait-elle pas dans son coeur. Il lui suffisait .dela regarder pour qu'une foule de souvenirslui reviennent à l'esprit. Son seul regretétait de savoir que bientôt déjà ces peti-tes chaussures disparaîtront faute de ser-vir, parce que devenues trop étroites. Sonregard se porta ensuite sur les bottines deJulien, plus lourdes, aux semelles déjàbien râpées..C'est que le petit bougre selevait de grand matin, et de la journée netenait guère en place. Pas étonnant doncque ses chaussures accusent une grandefatigue après seulement quelques semai-nes d'usage. Que d'histoires auraient-elles pu conter ! et à quels vagabondagesne s'étaient-elles pas déjà prêtées! Riende bien grave pourtant, non ! Julien étaittout simplement un enfant éveillé.

Sa curiosité le portait toujours jus-qu'au bout du chemin sur lequel il s'étaitengagé. Un regard bleu, toujours ques-tionneur, le faisait paraître continuelle-ment dans l'attente de quelque événe-ment. Et c'était un bon petit gars, coura-geux et serviable. Il ne manquait jamaisune occasion d'accompagner son grand-père sur l'un des chantiers pas trop éloi-gnés du Buix. Il fallait alors le voir mar-cher, le pique-nique préparé par grand-mère fourré dans un sac accroché aubâton qu'il portait fièrement sur l'épaule,l'une de ses petites mains serrée dans cel-les de son grand-père. Et qu'il était heu-reux le père Racine. Non seulement ilemmenait un compagnon pour la journée,mais il lui arrivait déjà d'espérer secrète-ment qu'un jour l'enfant le remplacerait.Aussi faisait-il tout pour l'intéresser autravail du bois.

- Charpentier est un métier noble, luiavait-il dit un jour qu'ils cheminaientensemble. Dans quelques années, si tu leveux, je te donnerai mes outils et tu iras à

ma place travailler sur les chantiers.Comme tu seras jeune et plus habile quemoi, tu pourras entreprendre de plusgrands travaux. Construire des chalets,par exemple. Et moi, si je le puis encore,je viendrai t'aider. Mais toi seul seras lemaître d'oeuvre.

- Oh oui ! s'était écrié Julien en sau-tant de joie à son côté. Mais moi, grand-père, j'aurai une jeep pour t'emmener.Ainsi, tu seras moins fatigué.

En regardant une dernière fois lespetits souliers luisants de cire, le pèreRacine jugea que ce jour était encore éloi-gné. Se tirant hors de sa rêverie, il longeale corridor à pas de loup, poussa lente-ment la porte de la chambre. Les enfantsaux têtes bouclées dormaient à poings fer-més. Seule la peur de les réveiller le retintsur le pas de la porte. Il entendait de làleur respiration régulière. L'heure étaitvenue, le père Noël pouvait donc passersans crainte d'être surpris à remplir lessouliers.

II faisait nuit encore quand au lende-main matin les grands- parents entendi-rent de leur lit un chuchotement prove-nant du corridor. Julien n'avait pupatienter jusqu'à l'heure du déjeuner. Apeine descendu du lit, il avait réveilléJonathan et l'avait attiré près des sou-liers bien trop petits pour contenir lescadeaux qu'y avait déposés le père Noëlpendant leur sommeil. Ils s'étaient toutd'abord extasiés devant tant de présents,mais leur joie s'était bientôt ternie endécouvrant les godillots de grand-père.Les ouvertures béantes ne laissaientapparaître qu'une grande tristesse. Julieneut beau y plonger la main à deux repri-ses, ses doigts ne rencontrèrent que levide.- Pourquoi, crois-tu, le père Noël a-t-u

oublié les souliers de pépé ? questionnaitJonathan.- Sais pas ! répondit Julien. Peut- être

les a-t-il trouvés trop vieux, ou tropgrands.- Moi, je crois que le père Noël ne dis-

tribue des cadeaux qu'aux enfants ! ren-chérit Jonathan.- Non ! ne vois-tu pas qu'il a rempli

les pantoufles de grand- maman. Alors !répliqua Julien.

Le père Racine, qui s'était levé etregardait les enfants depuis un momentpar la fente de la porte entrouverte, neput retenir un léger rire qui n'échappapourtant pas aux petits.- Alors les enfants ! Le père Noël est-il

venu ? leur demanda- t-il. La tristesse etl'émoi des bambins trahissait le troubleévident de leur jeune esprit. Tantôt ilregardait leur grand- père, puis à nouveaules godillots vides.- Mais qu'avez-vous donc mes petits !

Je vous vois d'une tristesse, vous n'êtespas malades, j'espère ?- Tes souliers, grand-père. Regarde !

ils sont vides, répondit Julien.

- Viens regarder, pépé, renchéritJonathan d'un air tout contrit. Le pèreNoël ne t'a rien donné.- Mais que oui ! Le père Noël ne m'a

pas oublié ! seulement, dès que je l'aientendu remonter dans la cheminée, jen'ai pas attendu pour venir chercher moncadeau.- Et c'était quoi , ton cadeau pépé ?

questionnèrent en même temps Julien etJonathan.- Un rêve! Un rêve magnifique.

Quand je l'ai vu, débordant mes souliers,je me suis approché doucement, je l'aipris délicatement dans mes mains etemporté aussitôt dans mon lit. Ah!c'était un beau cadeau. Quand je l'aidéballé, j'ai vu naître comme une grandelumière devant mes yeux. Et que croyez-vous que j'ai vu dans cette lumière ? Lepère Noël! en personne, accompagnéd'une multitude d'ânes aussi chargés lesuns que les autres d'innombrablescadeaux. Oh mes enfants ! que c'étaitbeau à regarder. Chaque fois que lalumière s'arrêtait à un point de la terre,les enfants accouraient de toutes parts etrecevaient des montagnes de présents.J'ai vu des enfants blancs, des enfantsnoirs, d'autres aux yeux bridés. J'ai vudes enfants comme vous, gambadant etjoyeux, d'autres habillés si misérablementqu'ils n'avaient même pas des sandales àleurs pieds meurtris. Et il en arrivait tantà chaque nouvel arrêt que je pensais qu'iln'y aurait jamais assez de cadeaux pourtous, que bientôt les enfants devraients'en retourner les mains vides. Eh biennon ! les hottes accrochées aux bâts desânes ne désemplissaient pas et même, jedécouvrais que plus les enfants parais-saient démunis plus aussi ils recevaientde cadeaux plein les bras à ne plus pou-voir les emporter. Oh que c'était beaumes enfants ! Mais j'étais cependanttriste en pensant qu'il y aurait des oubliéscomme toujours. Alors, oh surprise ! je visla lumière couvrir les campagnes les plusreculées, les plus désertées, là où l'on nemange pas tous les jours à sa faim, là oùles maisons sont construites de terreséchée. Je la vis traverser des pays incon-nus, des continents, et de partout ilsvenaient, les enfants, les enfants joyeuxet les enfants martyrs aux grands yeuxégarés. Pour beaucoup c'était le premierNoël, la première distribution decadeaux, et je les voyais sauter de joie etd'impatience autour des ânes paisibles etdociles, et je les entendais crier avant des'en retourner heureux vers leurs huttesen chantant dans la langue du pays. Ohmes petits ! que c'était donc beau. Ainsi,en cette veille de Noël, il n'y eut aucunenfant oublié par le monde. Il n'y eutaucune larme. Ah je vous le dit mes petitsenfants, mon cadeau était le plus beauque j'aie jamais reçu. Mais quel dom-mage, oui quel dommage ! Ce n'étaitqu'un rêve. J.-P. Sidler

D

epuis qu'elle savait, elle nerêvait p lus que rideaux detulle, dentelles, duvet de

cygne, broderies qui laisseraiententrer dans la chambre bergers, ber-gères, oiseaux et canards, lapins, liè-vres.

Depuis qu'elle savait, elle était des-cendue à la mercerie. Elle avait choiside nombreux écheveaux de laine, desbleus, des roses, des blancs. Ellen'avait pas tout ramené à la maisondu premier coup, p our ne pasl'effrayer , lui, le mari, devant cettedépense; elle avait demandé à la mer-cière, en déposant des arrhes, biensûr, de lui garder la marchandisequ'elle viendrait prendre au fur et àmesure de ses besoins.

En enfonçant ses doigts gour-mands dans la laine, elle goûtait lachaleur dont elle voulait l'enveloppertout entier.

Aussitôt qu'elle était seule, elletirait sa corbeille à ouvrage del'armoire et allait s'asseoir sous lesarbres où elle respirait les parfums,exacerbés par le soleil d'été, du serpo-let et du trèfle miellé.

Les foins étaient passés.L'automne, entre vigne et noise-

tiers, elle dévidait ses écheveaux pas-tel, cousait ses rubans. Les chaussonsn'attendaient plus que les petits piedsmignons. Les bonnets s'alignaient, detailles différentes. Comment, la tête ?Comme mon poing ? Plus petite ? Plusgrande îElle devinait.

Un jour, emportée par sa joie, ellelui avait montré, à lui, la précieusecollection.

Il avait rougi devant ces habits depoupée. Les mots n'étaient pas venus.Après, l'agacement, la colère.

- Crois-tu qu'il lui en f a u d r aautant ? La laine, ça coûte cher.

Elle savait bien que ce n'était pasça qu'il voulait dire. Ce qu'indirecte-ment il lui reprochait, c'est que désor-mais U ne serait plus seul à partagerson amour. S'il l'avait mieux connue,il aurait su qu'elle en possédaitd'immenses réserves.

Maintenant, il était gêné quand illa prenait dans ses bras. Son miroirlui renvoyait un visage de grenadeéclatée. Le ventre et les seins s'arron-dissaient. Elle aimait bien se 'sentirtin peu lourde, p leine d'espérance. Unsoir, elle s'était enhardie à lui dire:*Si l'enfant arrive le jour de Noël, cequi me ferait plaisir, ce serait de trou-ver sur ma table un bouquet de lilasblanc.»

Allez savoir ! Elles ont de cesidées !

Après un mauvais momentd'humeur, il était sorti de la chambre,et, pour la première fois depuis qu'elleétait enceinte, elle avait p leuré.

- En hiver, du lilas blanc ! Sais- tucombien ça coûte ÎAvec tout ce que tuas déjà dépensé pour le berceau !Pourquoi pas un carrosse ? C'estquand même pas un prince que tu vasfaire !

Il avait été trop loin. Même si lesmots avaient dépassé sa pensée, ellene lui pardonnerait pas.

Si pour lui son enfant n'était pasun prince, pour elle un prince n'étaitpas assez. Il lui fallait un dieu, un roi,le premier enfant du monde; le plusbeau de tous, non pas à la mesure deson orgueil, mais à la mesure de sonamour.

Elle avait repris ses aiguilles et, filà fil , infatigable tisseuse, elle tissaitles brassières, les baix>irs, les pèleri-nes.

Maintenant, elle tirait la chaisedevant le feu , ou à l'angle de la fenê-tre où, tout en comptant les mailles etles tours, elle regardait descendre lesflocons blancs.

A la mi-décembre le petit pourraitvenir; elle avait épuisé toutes les pelo-tes de laine mises en réserve. Aux pre-mières douleurs, juste la veille deNoël, elle s'enferma dans la chambrequi serait celle de l'enfant, elle désha-billa le berceau de ses rideaux de den-telles et de ses draps f ins; elle plia letout qu'elle enferma dans l'armoire, àcôté des petits habits préparésd'abord avec tant de joie, puis avectant de peines.

Blessée, mutilée dans son amoursacré, elle mit son enfant au monde. Ilétait dix heures. C était un matin deNoël blanc de neige.

Quand il appnt la nouvelle, fou dejoie, il eut envie d'aller voir la petitechambre. Il se sentit comme un voilieremporté par les vagues.

Il courut au berceau qu'il s'atten-dait à trouver merveilleux et cousu detendresse.

Elle avait tout enlevé et n'avaitlaissé au fond qu'une mince couche depaille.

Il descendit dans la rue à larecherche du premier fleuriste venu etne trouva pas ce qu'il cherchait IIengagea toute sa matinée, allant deboutique en boutique à la recherchedes fleurs précieuses qu'il auraitpayées à prix d'or maintenant.

Quand elle ouvrit les yeux, ils setrouvèrent les trois ensemble; sur latable, le bouquet de lilas blanc.

Lucette Junod

Un bouquetde lilas blanc

USA: le grand glissementvers la télématique

Dans les pays industrialisés, on aassisté au cours des vingt dernièresannées à un glissement spectaculaire dessystèmes économiques vers l'informati-que et les télécommunications. C'est auxÉtats-Unis que ce glissement a suivi lapente la plus raide, comme l'expliquedans son dernier «Bulletin» l'Union deBanques Suisses (UBS). La part desbiens d'équipement pour la production ,la transformation et la transmissiond'informations est passée dans ce paysde 10 pour cent du capital fixe de l'éco-nomie en 1960 à 22 pour cent en 1982.Cette part dépassait déjà en 1970 celledes industries de base.

Si la part de l'information et des télé-communications s'est accrue, celle destransports a, en revanche, proportionnel-

lement diminué. Il faut se souvenir, notel'UBS, que la transmission d'informa-tions se substitue dans une certainemesure aux transports, et que de nou-veaux systèmes de transports moins coû-teux et plus efficaces ont été introduits.

Un tel glissement de l'économie vers latélématique s'accomplit à long terme,par le biais des investissements et desamortissements. Aux Etats-Unis, parexemple, les investissements dans lesindustries de base n'ont progressé qued'un pour cent en termes réels entre 1970et 1979, tandis que la progression dans latélématique a été de 9,4 pour cent. Enmoyenne, la progression globale desinvestissements dans l'économie améri-caine s'est élevée à 3,9 pour cent au coursdes années septante.

Alors que les investissements dans lesindustries de base ont tendance à fléchirdurant les périodes de récession écono-mique, ceux qui sont consacrés à la tech-nologie avancée ne diminuent pratique-ment pas, constate l'UBS. Ainsi , unepart élevée de la technologie au capitalfixe permet d'atténuer les fluctuationsconstatées dans les investissements con-cernant d'autres secteurs, ou de compen-ser des possibilités d'investissementsdans les industries de base, qui rétrécis-sent comme des peaux de chagrin.

En ce qui concerne la Suisse, l'UBSremarque qu'il n'existe pas de donnéesdétaillées concernant le capital fixe.Mais l'on sait que l'ensemble de l'Europeest en retard sur les Etats-Unis dans lesbranches de la télécommunication et del'informatique. Il se pourrait même, notel'UBS, que la Suisse accuse dans cedomaine un retard plus prononcé que lereste de l'Europe. Attitudes souventnégatives face à l'innovation, difficultéspour imposer les quelques innovationsréalisées, voilà les raisons du retard de laSuisse. Pour l'UBS, il est nécessaired'adopter désormais une attitude con-structive, surtout dans une conjoncturedifficile où les réflexes défensifs se ren-forcent, (ats)

M. Leutwiler ne voit pas l'avenir en noirPrésident de la Banque Nationale Suisse

En dépit d'une reprise économiqueencore hésitante, des incertitudes sur lefront monétaire et des problèmes nonrésolus de l'endettement international, leprésident de la Banque Nationale Suisse(BNS), M. Fritz Leutwiler, ne voit aucu-nement l'avenir en noir. «J'ai confiancedans le fait qu'à la fin 1984, nous arrive-rons au terme d'une année économiquecomme il faut», a déclaré M. Leutwilerau cours d'un entretien avec l'AssociatedPress (AP). Le président de l'institutd'émission a aussi exprimé sa confiancedans l'efficience et les aptitudes de l'éco-nomie suisse à moyen et à long terme.

Evoquant les soucis actuels de l'in-dustrie suisse d'exportation face à la fai-blesse de la devise allemande, M. Leut-

wiler a fait remarquer que la marge demanœuvré de la Banque Nationale dansce domaine était minime.

M. Leutwiler, qui est également prési-dent de la Banque des règlements inter-nationaux (BRI), a aussi parlé des pro-blèmes de l'endettement international,indiquant que la «banque centrale desbanques centrales», après avoir concluplusieurs crédits transitoires bilatéraux àcourt terme, allait maintenant laisser leFonds monétaire international (FMI)prendre les premiers rôles dans la deu-xième phase, (ap)

?..Sored SA (FNR)

Résultats f inanciers satisf ai-sants. Portef euille de commandesimportant constituant uneréserve de travail de près de sixmois. Une croissance prévuedurant l'exercice suivant de quel-que 16%.

Gratif ications de f i n d'année,augmentations de salaires dèsl'année suivante...

Cela, se souviendront d'aucuns,c'était la belle époque , la hauteconjoncture les neiges d'antan !

Pour Sored SA, La Chaux-de-Fonds, ces neiges d'antan sontpourtant bel et bien d'aujourd'huiet ces magnif iques résultats sontceux qui ont été conf irmés hier ausoir au cours de la réunionannuelle du personnel par M.Pierre Ulrich, président de lasociété.

Au début de 1982 pourtant, laFabrique Nationale de Ressorts(FNR), contrôlée par Nivarox SAdonc par l'Asuag était pour ainsidire «abandonnée»...

On avait estimé devoir, du côtéde Bienne, «désinvestir», pourporter le poids sur des activitésplus rentables.

Le 1er mai 1982 Sored SA rache-tait l 'usine. L'un des descendantsde la f amille f ondatrice, M. PierreUlrich prés idait désormais auxdestinées de la société, appuyépar MM. Armin Brunner, chef devente et Roger Miserez, chefd'exploitation.

En 1983, l'usine a sorti un mil-lion cent soixante mille pièces deressorts ou d 'éléments découpéset plies par jour !

Près de 70.000 kilos, septantetonnes de métal (aciers spéciaux,alliages antimagnétiques ou résis-tant aux températures ou métauxprécieux) transf ormés dans uneseule année en centaine de mil-lions de pièces pesant parf ois âpeine un centigramme, élémentsd'ordinateurs, de lunetterie, decircuits imprimés ou intégrés,relais hermétiques, imprimanteinf ormatique, ou bureautique, élé-ments de vidéo-cassettes, de cou-tellerie et encore d 'horlogerie.

A nonante-neuf pour centorientée vers les techniques nou-velles, car on ne saurait concevoird'électronique ou d'inf ormatiquesans micro-éléments de très hauteprécision (avec traitements ther-miques et polissage ultra-sophis-tiqué pour une bonne partied'entre eux) la production Soredcolle à l'actualité industrielle.

Encore f aut-il savoir trouverconstamment de nouveaux mar-chés, de nouveaux clients, de nou-velles pièces à f abriquer et avecchacune de ces dernières accom-plir de nouvelles prouesses tech-niques.

Une bonne entente direction -personnel, des gens motivés — 59collaborateurs - l'image rassu-rante pour notre ville d'une entre-prise heureusement pas uniquedans son cas, en harmonieuxdéveloppement

Roland CARRERA

Les neiges d antanaujourd'hui!

NEUCHÂTEL

A BCr. Fonc. Ne. 690 690U Neuchâtel. 590 590Cortaillod 1400 1400Dubied 175 175

HORS BOURSE

A BRoche b/jce 107.625 109.000Roche 1/10 10.750 10.900Asuag 35 35Kuoni 5700 5900Astra 2.— 2.—

ACTIONS SUISSES

A BB. Centr. Coop. 810 815Swissair p. 970 990Swissair n. 777 782Bank Leu p. . 4250 4275UBS p. 3470 3460UBS n. 640 640SBS p. 317 319SBS n. 246 248SBS b.p. 261 262OS. p. 2260 2270CS.n. 424 425BPS 1440 1450BPS b.p. 144 143Adia Int. 1715 1735

• Elektrowatt 2810 2800Galenica b.p. 430 435Holder p. 748 755Jac Suchard 6625 6550lj indis B 1520 1540Motor col. 720 738Moeven p. 3375 3440Buerhle p. 1330 1350Buerhlen. 274 285Buehrlé b.p. 302 305Schindler p. 2450 2500Bâloise n. 670 670Rueckv p. 7900 8000Rueckv n. 3370 3390W'thurp. 3495 3490

W'thurn. 1925 1925Zurich p. 19100 19100Zurich n. 10875 10850Atel 1325 1340BBCI-A- 1380 1400Ciba-gv p. 2370 2420Ciba-gy n. 985 1020Ciba-gv b.p. 1920 1970Jelmoli 1945 1950Hernies p. 340 350Globus p. 3125 3125Nestlé p. 4855 4925Nestlé n. 2965 2990Sandoz p. 7350 7400Sandoz n. 2490 2550Sandoz b.p. 1135 1150Alusuisse p. 838 880Alusuisse n. 288 305Sulzer n. 1450 1470

ACTIONS ÉTRANGÈRES

A BAbbott Labor 102.50 102.50Aetna I.P cas 78.25 78.50Alcan alu 82.75 85.50Amax 54.— 54.25Am Cvanamid 107.— 108.50ATT 139.— 139.50ATL Richf 88.50 93.25Baker Intl. C 40.-r 41.—Baxter 50.50 51.50Boeing 101.— 101.50Burroughs 107.— 109.50Caterpillar 104.50 105.50Citicorp 80.— 80.50Coca Cola 120.50 120.—Control Data 98.25 98.25Du Pont 112.50 . 113.—Eastm Kodak 163.— 165.—Exxon, 81.— 82.—Fluor corp 40.— 40.25Gén. elec 125.— 128.—Gén. Motors 162.50 164.50GulfOil 93.25 93.75Gulf West 67.50 65.75Halliburton 83.— 85.25Homestake 63.75 65)75

Honeywell 300.— 305.—Inco ltd 31.50 32.75IBM 270.— 275.—Utton 150.— 153.50MMM 185. - 187.50Mobil corp 60.— 61.75Owens-lllin 81.75 82.—Pepsico Inc 80.25 82.25Pfizer 79.50 80.—Phil Morris 158.— 158.—Philli ps pet 71.75 74.50Proct Gamb 124.50 . 125.50Rockwell 71.— 74.75Schlumberger 100.50 105.—Sears Roeb 80.25 82.50Smithkline 125.— 126.50Sperrv corp 103.— 103.—STD Oil ind 103.50 106.—Sun co inc 93.— 94.50Texaco 77.25 78.25Wamer lj imb. 63.50 63.50Woolworth 78.25 79.—Xerox 111.50 111.—Zenith radio 73.50 75.50Akzo 65.25 66.—Amro Bank 43.50 43.50Anglo-am 35.25 35.—Amgold 237.50 240.—Mach. Bull 10.50 10.50Cons. Goldfl 21.50 23.—De Beersp. 16.25 16.25De Beersn. 16.25 16.25Gen. Shopping 378.— 382.—Norsk Hydn. 137.— 141.—Phillips 31.50 32.—Rio Tinto p. 19.— 19.25Robeco 232.50 235.—Rolinco 224.50 226.—Royal Dutch 94.25 95.75Sanyo eletr. 5.30 5.35Aquitaine 42.75 42.75Sony 35.— 35.25Unilever NV 177.— 178.—AEG 61.50 64.50Basf AG 134.50 135.50Bayer AG 134.50 136.50Commerzbank 132.50 135.50

BILLETS (CHANGE)

Achat Vente1$US 2.15 2.271$ canadien 1.71 1.831 £ sterling 3.— 3.35100 fr. français 25.— 27.50100 lires -.12 -.1450100 DM 78.50 81.50100 fl. hollandais 69.75 72.75100 fr. belges 3.70 4.10lOO pesetas 1.25 1.55100 schilling autr. 11.20 11.60100 escudos 1.30 1.90

DEVISES

Achat Vente1$US 2.1925 2.22251$ canadien 1.7525 1.78251£ sterling 3.12 3.18100 fr. français 25.80 26.50100 lires -.1295 -.1335100 DM 79.50 80.30100 yen -.9355 -.9475100 fl. hollandais 70.70 71.50100 fr. belges 3.87 3.97100 pesetas 1.37 1.42100 schilling autr. 11.28 11.40100 escudos 1.65 1.71

MARCHÉ DE L'OR

Achat VenteOnce $ 378.— 381.—Lingot 26850.— 27100.—Vreneli 169.— 179.—Napoléon 162.— 174.—Souverain 192.— 204.—Double J5agle 1160.— 1250.—

CONVENTION OR

23.12.83Plage 27200.—Achat 26800.—Base argent 660.—

Daimler Benz 520.— 519.—Degussa 301.— 304.—Deutsche Bank 265.— 267.—DresdnerBK 136.— 137.—Hoechst 142.— 145.—Mannesmann 107.50 110.—Mercedes 455.— 457.—Rwe ST 138.50 140.—Schering 293.— 294.—Siemens 304.— 305.—Thyssen AG 63.50 65.—VW 167.— 172.50

NEW YORK

A BAetna LF&CASX 35% 35'/,Alcan 38% 38'/jAlcoa 43'/2 44._Amax 24 '/• 24 WAtt 63% 62%Atl Richfld 42.- 42.-Baker lntl 18'/. 18.-BoeingCo 45% 4514Burroughs 49% 49%Canpac 40% 40 %Caterpillar 47% 48%Citicorp 36'/i 36'CocaCola 54'/i 54 <àCrown Zeller 37% 36%Dow chem. 31% 31._Du Pont 51 14 51 ftEastiri. Kodak 74% 7514Exxon 37 % 37%Fluor corp 18.- 18.-Gen. dynamics 57% 57%Gen.élec. 57% 58V..Gen. Motors 74.- 73%Genstar 24'/a 24 '/¦Gulf Oil 42% 42%Halliburton 38'/2 38%Homestake 29% 29%Honeywell 137-'/, 137%Incoltd 14% 14%IBM 123Vi 122%ITT 44V4 44-'/,Litton 69'/, 69%MMM 85.- 83%

Mobil corp 28.- 28%Owens 111 37M 37.-Pac. gas 1.5 'A 15.-Pepsico 37 'A 37%Pfizer inc 35% 35%Ph. Morris 71% 72.-Phillips pet 33% 33%Proct. & Gamb. 57.- 57.-Rockwel l int 33% 33%Sears Roeb 37.- 36%Smithkline 56% 5é-Sperry corp 47.- 46'/iStd Oil ind 47% 47%Sun C0 42% 42%Texaco 35% 35VSUnion Carb. 63Vj 63.-Uniroyal 16M 16%US Gypsum 54'/i 56.-US Steel 29% 29'/iUTD TechnoI 70VL> 7 liéWarner Umb. 28% 28%Woolworth 35% 35%Xeros 50'/i 4914Zaïith radio 34% 34%Amerada Hess 27% 27 ViAvon Prod 25.- 24%Beckman iait —.- -.-Motorola inc 132% 132%Pittston co 14% 13%Polaroi 31 % 31%Rca corp 34 'A 34.-Raytheon 44% 44 V<DomeMir.es 13% 13%Hewlet-pak 42'/j 42%Revlon 3214 32V,Std Oil cal 33% 33'/iSuperior Oil 35% 35V4Texas instr. 139M 139%Union Oil 29% 30%Westingh el 54% 55 V..(LF. Rothschild, Unterbcrg, Towbin, Genèvel

TOKYO

A BAjinomoto 1090 1090Canon 1530 1560Daiwa House 501 510

Eisai 1240 1230Fuji Bank 500 500Fuji photo 2010 2000Fujisawa pha 878 880Fujitsu 1290 1310Hitachi 781 795Honda Motor 1080 1090Kangafuchi 510 505Kansai.el PW 910 920Komatsu 545 545Makitaelct. 1180 1200Marui 1240 1240Matsush cil 1890 1900Matsush elW 642 635Mitsub. ch. Ma 272 275Mitsub. el 410 414Mitsub. Heavv 272 270Mitsui co 350 350Ni ppon Music 595 601Nippon Oil 995 985Nissan Motor 736 742Nomura sec. 696 695Olympus opt. 1060 1070Rico 1150 1120Sankyo 674 675Sanyo élect. 567 560Shiseido 1050 1030Sony 3670 3690Takeda chem. 728 735Tokyo Marine 540 547Toshiba 405 404Toyota Motor 1450 1430

CANADA

A BBell Can 32.25 33.125Cominco 58.625 59.375Dome Petrol 4.15 4.20Genstar 30.375 30.75Gulf cda Ltd 16.25 16.75Imp. Oil A 35.50 36.75Noranda min 26.625 26.875Royal Bk cda 34.625 34.75Seagram co 44.75 45.50Shell cda a 23.375 23.625Texaco cda I 39.75 40.—TRS Pipe 31.— 31.25

Achat lOO DM Devise Achat lOO FF Devise Achat 1 $ US Devise LINGOT D'OR f INVEST DIAMANT79.50 I I 25.80 | | 2.1925 | I 26850 - 27100 | | Décembre 1983. 580 - 252

(A = cours du 21.12.83) Les cours de clôture des bourses suisses sont ,.,-. nrt.., IAMEC IMPIUC n c 'j _* ton / i no *¦ .qei. ee(B = cours du 22.12.83) communiqués par le groupement local des banques |

INP- POW JONES 'HPUS.: Précèdent: 1254.98 - Nouveau: 1253.66

B(pi«3

Les experts suissessont d'accord

La reprise économique tant atten-due, c'est pour 1984. Les experts auservice des principaux instituts suis-ses de recherches conjoncturelles etdès -grands établissements bancairessont d'accord, comme le laisse appa-raître un tour d'horizon des diversesprévisions concernant l'économiesuisse publiées ces dernières semai-nes. Toutefois, l'optimisme reste mo-déré, car, si reprise il y a au coursdes prochains mois, elle restera rela-tivement modeste.

Sur le front de l'emploi, le chô-mage ne devrait guère reculer. Enrevanche, on s'attend à une légèrepoussée du renchérissement, (ats)

La reprise, c'est pour 1984

Produits pétroliers en grosRotterdam (USS/T) 6.12.83 20.12.83Gasoil 244.— 239.—Super 292.— 286.—Normale 275.— 259.—Bâle (F.S./T)Gasoil 555.— 556.—Super 675.— 662.—Normale 650.— 637.—

Produits pétroliers au détail( Région La Chaux-de-Fonds - Le Locle)Essence (cts/1)Prix officiels

- Super - ¦ 1.29- - 1.29Normale 1.25 1.25Diesel 1.29 1.29

Fuel dom. (F.S./100 kg)Citerne de ménage 62.95 % lit. 62.95 % Kt.2000 à 50001. 68.— * kg 68.— % kg5000 à 80001. 66.50 % kg 66.50 % kg8000 à 110001. 65.50 % kg 65.50 % kgBois de cheminée 19.50 le sac 19.50 le sacBriquettes (pq 25 kg) 65.70 % kg 65.70 % kgAnthracite 84.30 % kg 84.30 % kg

CICA + Groupement des marchands

Prix de l'énergie

• Après quatre années de recher-; ches, la société Brownn Boveri & CieSA (BBC), Baden, a mis au point unebobine supraconductrice destinée àun programme de recherche del'Agence internationale de l'énergie(IEA) «pour la recherche et le déve-loppement dans le domaine de la su-praconductivité appliquée». Cettebobine, réalisée dans le cadre d'un projetplacé sous la direction de l'Institut suissede recherche nucléaire (SIN), sera ache-minée en janvier à Oax Ridge (Etats-Unis), où elle sera testée avec cinq autresbobines du même type.

• Durant les onze premiers moisde cette année, 1766 ouvertures defaillites (y compris les procéduresinterrompues par manque d'actifs)ont été recensées, soit une progressionde 18 % par rapport à la même périodede 1982.• Seizième société suisse d'assu-

rances sur la vie, Ticino Vie, Bregan-zona (TI), est passée sous le contrôled'American International Group(AIG) à New York, l'une des plusimportantes compagnies d'assurancesaux Etats-Unis, qui a acquis 97,1% ducapital de Ticino Vie.

• Là maison Greiner ElectronicsSA spécialisée dans la fabricationd'instruments pour VhprIogeriè etl'analyse médicale, a'annohcé 20 nou-veaux licenciements Ils " surviennentaprès la suppression de 73 emplois, aumois d'octobre -dernier. En outre, l'en-treprise sera dirigée par un nouveaudirecteur.

• Le Sénégal a obtenu le rééche-lonnement sur neuf ans, avec une pé-riode de grâce de quatre ans, de sadette extérieure pour l'année fiscale1983-1984 de la part des onze pays occi-dentaux créanciers réunis dans le cadredu «Club de Paris». •

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Un match et un résultat à l'odeur de soufreChampionnat d'Europe des nations de football

Au même titre que le curieux match Argentine - Pérou du «Mundial 78» (6-0),la rencontre Espagne - Malte de mercredi soir, au Stade Benito Villmarin deSéville, passera dans l'histoire, non seulement pour son résultat inhabituel(12-1), mais aussi pour le contexte explosif dans lequel elle s'est déroulée.Dimanche dernier, deux joueurs espagnols, le Madrilène Ricardo Gallego etle Sévillan Hipolito Rincon, s'étaient publiquement déclarés en faveur del'achat de l'équipe de Malte, afin d'obtenir ce qui était jugé impossible à obte-nir par des moyens réguliers: gagner par onze buts d'écart Dans la popula-tion, les rumeurs allaient également bon train à ce sujet , de nombreux Espa-gnols estimant d'ailleurs que ce n'aurait été que justice après le scandaleuxmatch aller entre Hollandais et Maltais, disputé à Aix-la-Chapelle, à quelques

kilomètres de la frontière néerlandaise.

Sur cette action, Maceda inscrit le septième but pour l'Espagne. (Bélino AP)

A défaut d'en arriver à une telle extré-mité, la Fédération espagnole avaitchoisi de ne rien laisser au hasard, enpréparant pour les visiteurs un pro-gramme de réjouissances (courses detaureaux, cabarets, restaurants) telle-ment copieux qu'il devait mettre lesMaltais sur les genoux. Des fuites dansla presse devaient toutefois empêcherl'exécution de ce plan et alerter les Hol-landais. Ces doutes émis à haute voix surl'honnêteté des Maltais semblent au con-traire avoir eu pour résultat de renforcerleur détermination, de même que cer- ;

tains petit&4p44ep^.-PPtamnjjentle faitqu'ils n'aient pu s'entraîner lundi sur lapelouse du «Benito Villmarin».

MALTAIS DÉTERMINÉSS'ils ont été égaux à eux-mêmes mer-

credi soir, c'est-à-dire à certainsmoments ridicules, il est difficile de lesaccuser de complicité avec les Espagnols.Regroupés devant leur gardien Bonnello,les dix joueurs de champ firent tout leurpossible pour retarder l'échéance, utili-sant pour cela les rares moyens à leurdisposition, et perdant systématique-ment du temps sur les touches et les ren-vois. Pour sa part, l'arbitre turc, M.Ergan Goksel, a surtout donné l'impres-sion de faire de la figuration , notamment

en laissant passer des fautes indiscuta-bles. Le penalty «offert» à l'Espagne aubout de 120 secondes de jeu pour unefaute commise en dehors de la surface deréparation avait renforcé les pires soup-çons et fait craindre un scandale detaille.

Toutefois, malgré sa décision trèssévère d'expulser un joueur maltais àtreize minutes de la fin, la suite dumatch montra qu'il s'agissait plusd'incompétence que de partialité, M.Goksel étant visiblement aussi dépassé

l*que l'équipe, de Malte. La véritabJe-qHesr• tion consiste plutôt à savoir pourquoil'UEFA n'a pas désigné un arbitre «dechoc» pour un match aussi explosif où lapression du public a été énorme. Remon-tés à bloc, les 30.000 spectateurs sévil-lans ont en effet pleinement joué leurrôle de «12e homme» en portant «littéra-lement» leur équipe. «C'est incroyable,inénarrable», devait dire le président dela Fédération espagnole, M. Pablo Porta,à propos du public, dont tous les joueursont souligné le rôle capital.

Le délégué de l'UEFA, le PortugaisCarrillo do Rosario, a lui même donnéun coup de chapeau au public sévillan,dont il craignait pourtant les déborde-ments. Pour le reste, tout lui a semblé àpeu près normal, y compris l'arbitrage,auquel il a donné un satisfecit. Restebien sûr à savoir si l'opinion publiqueeuropéenne sera aussi convaincue quel'UEFA que tout s'est déroulé normale-ment.

LA PRESSE HOLLANDAISES'INCLINE

Dans son ensemble, la presse hollan-daise s'inclinait hier devant la qualifica-tion inespérée de l'Espagne. «AdieuParis», titrait YAlgemeen Dagblad deRotterdam, qui faisait état en premièrepage, comme tous les autres journaux dupays de l'élimination de la Hollande. Cejournal rapportait le commentaire dusélectionneur néerlandais, Kees Rijvers:

«Je pense que si les Espagnols avaientdû inscrire encore quelques buts supplé-mentaires, ils y seraient parvenus.»

Sous le titre: «L'Espagne sait bien cequ'il faut faire du petit nain de Malte»,le Trouw de Rotterdam constatait: «Cequi était inimaginable s'est passé...L'équipe espagnole a éliminé celle desPays-Bas... Et cela n'a rien à voir avecles pots-de-vin. Les Espagnols ont jouéau chat et à la souris comme il fallait lefaire.» Enfin , le Telegraaf d'Amsterdamtitrait sur six colonnes: «L'Espagne brisele rêve des «orange», et précisait: «Cedénouement dramatique a privé la Hol-lande du tour final du Championnatd'Europe. Il n'y a rien à redire au triom-phe et à la qualification de l'Espagne.Rijvers a reçu une bonne leçon deMunoz.» (si)

• VOIR AUSSI EN PAGE 12

Dukla Jilhava et Dynamo Moscou favoris57e Coupe Spengler de hockey sur glace à Davos

Les organisateurs de la Coupe Spengler, dont la 57e édition aura lieu à Davosdu 26 au 30 décembre, ont connu passablement de difficultés pour réunir uneparticipation qui soit finalement digne de leurs précédents tournois. Leséquipes nord-américaines contactées ont décliné l'invitation en raison desJeux olympiques. Landshut, le champion de RFA, n'a pas pu répondre favo-rablement car la plupart de ses joueurs font partie de l'une ou l'autre dessélections nationales. Et les Suédois de Djurgarden ont déclaré forfait au der-nier moment. Grâce aux excellentes relations qu'il entretient sur le planinternational, Alfred Gfeller, le président du comité d'organisation, a pu

pallier la défection des Suédois en faisant appel à Jokerit Helsinki.Mais ce dernier entend que l'affaire

n'en reste pas là. Il profitera de la pré-sence au tournoi de Gunther Sabetzki, leprésident de la Ligue internationale,pour demander des sanctions. M. Gfellerne parlera pas de suspension mais il exi-gera un dédommagement sur le planfinancier, ne serait-ce que pour compen-ser les frais qui ont résulté de la modifi-cation des affiches et de la publicité.

DUEL ENTRETCHÉCOSLOVAQUESET SOVIÉTIQUES?

Cette 57e Coupe Spengler devrait êtremarquée avant tout par le duel qui oppo-sera le tenant du trophée, Dukla Jilhava,à Dynamo Moscou, qui prendra partpour la première fois au tournoi. LesSoviétiques annoncent deux authenti-ques vedettes du hockey sur glace mon-dial: Alexandre Malzeev (dix fois cham-pion du monde) et Valeri Vassiliev (huitfois). Dynamo a connu un départ pénibleen championnat d'URSS mais il s'estbien repris par la suite, après le rempla-

cement de son entraîneur en chef Vladi-mir Kesselev par Igor Tusik, et il aretrouvé le contact avec le groupe detête.

Dukla Jilhava participara pour sapart à la Coupe Spengler pour la dixièmefois. Il s'est déjà adjugé la Coupe à cinqreprises. Comme les Soviétiques, lesTchécoslovaques seront privés de plu-sieurs internationaux mais il reste dansleur contingent suffisamment de valeurssûres pour assurer le spectacle.

DAVOS RENFORCÉLa participation sera complétée par le

HC Davos, bien sûr, et par Jokerit Hel-sinki, vice-champion de Finlande et parles Allemands de l'Ouest du ERCSchwenningen, actuellement cinquièmesde leur championnat national.

Troisième l'an dernier, le HC Davos ade nouveau fait appel à des renforts pourpouvoir tenir sa place en si belle com-pagnie. Son équipe sera renforcée pardeux défenseurs, Bob Hess (Kloten) etJean Gagnon (Fribourg Gottéron) et par

trois attaquants, Peter Sullivan (Berne),Bernie Johnston (Kloten) et Brian Hills(Herisau).

RECORD D'ASSISTANCE?En 1982, tous les records d'assistance

avaient été battus à Davos avec un totalde 53.000 entrées. Il n'est pas impossibleque l'on fasse mieux encore cette année.Les 2000 places assises ont d'ores et déjàété vendues et la location pour les placesdebout marche exceptionnellement bien.

LE PROGRAMMELundi 26 décembre: 16 h. 30 ERC

Schwenningen - HC Davos; 21 heuresDynamo Moscou - Jokerit Helsinki.Mardi 27 décembre: 15 h. 30 Dukla Jil-hava - ERC Schwenningen; 21 heuresHC Davos - Dynamo Moscou. Mercredi28 décembre: 15 h. 30 ERCSchwenningen - Dynamo Moscou; 21heures Jokerit Helsinki - Dukla Jilhava.Jeudi 29 décembre: 15 h. 30 Dukla Jil-hava - HC Davos, 21 heures Jokerit Hel-sinki - ERC Schwenningen. Vendredi30 décembre: 15 h. 30 HC Davos • Joke-rit Helsinki; 21 heures Dynamo Moscou- Dukla Jilhava. (si)

Matchs amicauxBienne - Dynamo Weisswasser

(RDA), 3-3 (1-1 2-1 0-1); Lugano -Ascona, 19-1 (9-0 6-0 4-1); Berne - Viège7-4 (3-3 3-0 1-1). (si)

Trop c'est trop !En deuxième ligue de basketball

• SAINT-IMIER - CORCELLES55-79 (30-33)Saint-lmier terminait récemment son

premier tour du championnat neuchâte-lois en recevant Corcelles. Cette rencon-tre s'est, elle aussi, soldée par unedéfaite.

Une nouvelle défaite pour Saint-lmier, qui ne comptabilise toujours que 3points. Une défaite cependant amère, carl'équipe avait les moyens de dialogueravec l'adversaire. Mais avec M. Moserl'arbitre, la tâche devenait impossible.Et à propos de l'arbitrage, puisqu'il sedistingue, il faut bien en parler, il faut serappeler que la deuxième garniture imé-

rienne avait déjà fait les frais des coupsde sifflets de M. Moser lors d'une cer-taine rencontre face au Locle.

Saint-lmier alignait les joueurs sui-vants: Zaugg (9), Imhoff (4), Barbey D.(12), Aubert (5), Barbey B. (7), Adatte(2), Monnier (7), Tschanz (9). (jz)

La «Squadra» triomphe enfin !A Pérouse face à Chypre

• ITALIE - CHYPRE 3-1 (0-0)Cinq cent vingt-neuf jours après avoir remporté la finale du «Mundial»,en Espagne, l'Italie a enfin renoué avec la victoire en compétition offi-cielle. Devant la modeste équipe de Chypre, il est vrai, que la «Squa-dra» a battue par 3-1 (0-0), à Pérouse, devant 40.000 spectateurs, dansl'ultime rencontre comptant pour le groupe 5 des éliminatoires duchampionnat d'Europe des nations. Une rencontre de liquidation d'ail-leurs puisque, dans ce groupe, la Roumanie était d'ores et déjà qualifiée

pour la phase finale en France.

Face à une équipe chypriote quis'appuyait sur un excellent gardien(Konstantinu) et qui avait adoptéune tactique défensive en spéculantsur le contre, l'équipe d'Enzo Bearzota certes affiché tout au long dumatch une réelle maîtrise. Mais elletarda à concrétiser sa supériorité,provoquant les sifflets du public de lacapitale de l'Ombrie, qui accueillaitun match de la «Squadra» pour lapremière fois, en première mi-tempsnotamment. Après la pause, les Ita-liens ouvrirent la marque avant dedevoir subir une égalisation consécu-tive à un penalty. Nouvelle périodede flottement alors avant que, finale-ment, la logique ne triomphe. Ainsi,l'Italie a-t-elle tout de même terminécette année 1983 catastrophique pourelle en signant un succès.

VICTOIRE MÉRITÉE

Si elle fut longue à se dessiner,cette victoire italienne est parfaite-ment méritée. En de nombreuses cir-constances, les champions du mondese sont montrés séduisants, et ilsauraient pu prendre l'avantage avantla pause déjà. Mais Konstantinus'opposa avec brio devant de essaisnotamment du «libero» Richetti, deRossi et de Cabrini. Il est vrai que,sur une contre-attaque, Chypre

aurait aussi pu ouvrir la marque lors-que Fotis se présenta seul face augardien Galli mais tira à côté, à la27'. Huit minutes après la pause, surun corner de Dossena, Altobelli de latête trouvait l'ouverture. Mais unefaute de Collovati, entré pourRichetti, sur Tsighis permettait à cedernier de se faire justice en transfor-mant le penalty dicté par l'arbitre(75'). A la 82', Dossena à nouveauservait Cabrini qui, de la tête, redon-nait l'avantage aux Italiens. Et àdeux minutes de la fin, Paolo Rossiparachevait le succès transalpin entransformant un penalty accordépour une faute sur Altobelli.

Pérouse: 40.000 spectateurs. -Buts: 53' Altobelli 1-0; 75* Tsighis(penalty) 1-1; 82' Cabrini 2-1; 88'Rossi (penalty) 3-1.

Italie: Galli; Bergomi, Cabrini,Richetti (46' Collovati), Viercho-wood; Baresi, Bagni, Dossena; Rossi,Altobelli, Conti (60' Fanna).

Chypre: Konstantinu; Miamilotis,Kesos, Panziaras (85' Mavros), Kli-tos; Jangudakis, Tsighis, Kotlis,Theofanus (82' Pansellis); Fotis,Kotis.

Classement final du groupe 5 (8matchs): 1. Roumanie 12 (9-3); 2.Suède 11 (14-5); 3. Tchécoslovaquie10 (15-7); 4. Italie 5 (6-12); 5. Chypre2 (4-21). (si)

Mundial 86

Les responsables des équipes deSuisse, de Norvège, d'URSS, duDanemark et de l'Eire se rencontre-ront les 19/20 janvier à Zurich afind'établir le calendrier du groupe 7des éliminatoires du championnat dumonde 1986. Lors du tirage au sort deRegensdorf, la date du 21 décembreavait été proposée, mais elle n'a fina-lement pas été retenue, notammenten raison de l'opposition de l'URSS.

(si)

Premier acte en janvier

Carrillo do Rosario (délégué del'UEFA): Jamais il ne'm'était venu àl'idée que l'Espagne pourrait vaincrepar un tel écart. Cela semblait impos-sible, mais en football, on ne peutrien exclure. La furia de l'équipeespagnole, avec l'appui , d'un publicfervent, l'a1 rendu possible... Les pro-testations des Maltais contre l'arbi-trage sont quelque chose de fréquentdans le cas où une équipe' est trèsinférieure à l'autre... L'arbitre avaitune mission très compliquée; et pourmoi, son travail a été satisfaisant endehors de deux ou trois erreurs quin'ont pas été importantes et n'ontpas influé sur le résultat.

Pablo Porta (président de laFédération espagnole): Je n'ai paspleuré parce que je me suis contenu.Après le match aller de la rencontreMalte-Hollande (ndlr: qui avait eulieu à Aix-la-Chapelle en présence de15.000 supporters hollandais), je croisque l'UEFA désirait que. le miracle seproduise. " " , '

Miguel Munoz (entraîneur del'Espagne): J'ai toujours été tran-quille. J'avais le pressentiment denotre'qualificatioh. Le penalty man-qué et le but contre notre campm'ont fait douter. Mais à 8-1, l'affairem'a paru claire.

José-Antonio Camacho (capi-taine de l'équipe d'Espagne): Sinous avions eu besoin de plus debuts, nous les aurions sans aucundoute marqués. Et pourtant, lachance n'a pas été'de notre côté audépart.

John Bonello (gardien ¦ del'équipe de Malte): Je n'avaisjamais pensé que j'encaisserais tantde buts. Mais je dois reconnaître quel'Espagne a fait un grand match. Apropos.de l'arbitre: Il a fait un peuun arbitrage à la maison. Je ne com-prends toujours pas pourquoi il m'amontré un carton jaune. Je crois qu'ila d'une certaine façon favorisél'Espagne, (si)

Ce qu'ils en pensent

Indépendante des conditions météo.TOYOTA

Pour les cadets de Saint-lmier

Le club imérien s'est mis sérieusementà l'ouvrage l'année dernière en vue depréparer la relève de ses équipes seniors.Cette préparation se poursuit actuelle-ment avec la formation d'une équipecadets masculins, qui a été inscrite pourdisputer le championnat neuchâteloiscadets.

Les deux premières rencontres de cechampionnat se sont soldées, comme onpouvait s'y attendre, par deux défaitessans discussion, la première face à EtoileLa Coudre sur le score de 24-56 (14-25),la seconde, plus nette par 31-102 (13-61).

(jz)

Premières compétitions

Commission de contrôle de l'UEFA

La commission de contrôle et de disci-.pline de l'UEFA, réunie à Zurich, ainfligé les amendes suivantes:- 3000 francs suisses à la Fédération

albanaise pour comportement incorrectde l'équipe nationale lors du match dechampionnat d'Europe RFA - Albaniedu 20 novembre.- 1500 francs suisses à la Fédération

autrichienne pour comportement incor-rect de l'équipe nationale juniors, lors dumatch de championnat d'Europe RFA -Autriche du 23 novembre.- 1500 francs suisses au RC Lens pour

manque de protection de l'arbitre et dela délégation UEFA lors du match decoupe de l'UEFA Lens - Anderleeht du23 novembre.- 1000 francs suisses au Spartak Mos-

cou pour comportement incorrect del'équipe lors du match de coupe del'UEFA Sparta Rotterdam - SpartakMoscou du 23 novembre.- 500 francs suisses à la Fédération

, ouest-allemande pour jets de, fusées lorsdu match de championnat d'EuropeRFA - Albanie du 20 novembre.- 500 francs suisses à la Fédération

chypriote pour comportement incorrectde l'équipe des moins de 21 ans lors dumatch Roumanie - Chypre du 11 novem-bre.

D'autre part, la commission a décidéla suspension des joueurs suivants:- 4 matchs: Viorel Nastase (Rou)

pour agression caractérisée à l'issue dumatch «moins de 16 ans» Tchécoslova-quie - Roumanie du 29 novembre,Marius Lacatus (Rou) pour les mêmesmotifs, à l'issue du match «moins de 21ans» Roumanie - Chypre du 11 novem-bre.- 3 matchs: Genc Tomori (Alb) pour

agression lors du match de championnatd'Europe RFA - Albanie, Werner Jakits(Aut) pour les mêmes motifs au cours dumatch de championnat d'Europe juniorsRFA - Autriche du 23 novembre, (si)

Les amendes pleuvent

Hanni Wenzel réédite son exploit de la veilleConditions précaires pour le slalom géant féminin de Hans

Hanni Wenzel se souviendra de Haus 1983. Vingt-quatre heures après avoirfêté dans la station autrichienne la première victoire de sa carrière endescente, la représentante du Lichtenstein s'est imposée également dans leslalom géant, ce qu'elle n'était plus parvenue à faire à ce niveau depuis mars1980. Elle a du même coup signé son 30e succès en Coupe du monde, le 12edans la discipline. Pour 9 centièmes de seconde, l'écart la séparant de sa dau-phiné Maria Epple, elle a ainsi décroché un doublé inattendu. L'AméricaineChristin Cooper a pris place sur la 3e marche du podium, à 19 centièmes,

devant Erika Hess, à 28 centièmes.

Ce géant de Haus s'est déroulé dansdes conditions pour le moins précaires, àla limite de ce qui est tolérable pour uneépreuve de Coupe du monde. Les deuxmanches étaient en effet tracées sur lebas de la piste de descente, un minceruban de neige en partie artificielle d'uneminceur extrême. Déjà malmené par lesentraînements de descente et la courseelle-même, le revêtement dut encore sup-porter hier le double passage d'une cen-taine de concurrentes... Les sorties depiste furent heureusement rares, car ellesse seraient terminées dans l'herbe! Si lecalendrier de la Coupe du monde, extrê-mement chargé, n'autorisait pas le moin-dre écart au programme, l'épreuven'aurait sans doute pas eu lieu.

L'EXPÉRIENCE A PRÉVALUDans ces conditions, les skieuses che-

vronnées, tout comme mercredi, se sontretrouvées aux avant-postes. A l'issue dela première manche, Hanni Wenzel (dos-sard 1) précédait Erika Hess de 2 cen-tièmes, Maria Epple de 0"18, TamaraMcKinney de 0"26, Christin Cooper de0"34, Irène Epple de 0"56 et PerrinePelen de 0"75, les concurrentes suivantesétant reléguées à plus d'une seconde. Lemoins que l'on puisse écrire est que lespremières présentaient toutes un cer-taine expérience... Il fallait remonter au15e rang pour trouver la seconde Suis-sesse, Michela Figini, qui précédait ZoéHaas et Maria Walliser, cependant queMonika Hess occupait le 20e rang.

ERIKA HESSDANS LE BROUILIARD

Au départ de la seconde manche,Erikà Hess semblait idéalement placéepour rééditer sa victoire de Val d'Isère,dans le premier géant de la saison, puis-que séparée de la première par unemarge infime. Encore «dans le coup» autemps intermédiaire (11 centièmes deretard sur Hanni Wenzel au total), la

Nidwaldienne finissait moins bien que lematin et, avant même le départ de laLiechtensteinoise, se retrouvait 3e,derière Maria Epple et Christin Cooper.Sixième «seulement» sur le deuxièmeparcours, la championne du monde de laspécialité a une excuse.à faire valoir: lanappe de brouillard qui enveloppa letiers intermédiaire du tracé en début de2e manche atteignit son maximum dedensité au moment de son passage, lescameramen de la télévision en perdantmême la trace de la Suissesse pendantplusieurs secondes...

Le quatrième meilleur chrono de ladeuxième manche, derrière Christin Coo-per et les sœurs Epple, suffit à HanniWenzel pour s'imposer, de fort peu,devant la cadette des deux skieuses alle-mandes. Cette dernière réalise à cetteoccasion un petit exploit, puisqu'elle aété longtemps malade et n'a effectué sesdébuts en Coupe du monde, cette saison,qu'au slalom de Sestrières. Moyennes surle premier parcours, à l'exceptiond'Erika Hess, les Suissesses ont quelquepeu redressé la situation au bilan final,avec Michela Figini 9e et Maria Walliser12e. Toutes deux, comme Monika Hess(23e), sont toutefois capables de mieux.

12 VICTOIRE SUR 21Les entraîneurs helvétiques se console-

ront sans doute de cette performanced'ensemble en demi-teinte en constatantd'une part qu'Erika Hess passera lesfêtes en tête du classement général de laCoupe du monde (avec 135 points, contre121 à Irène Epple et 97 à Hanni Wenzel),et d'autre part, qu'en ce mois de décem-bre les skieurs et skieuses de Suisse et duLiechtenstein, qui font partie du mêmegroupe d'entraînement, ont enlevé 12victoires sur 21 compétitions... Les fillesse retrouveront les 7 et 8 janvier à Pfron-ten (RFA) pour une descente et unsuper-G.

Hanni Wenzel s'est adjugée à Haus la descente et le géant. Malgré tout, Erika Hessconserve la tête de la Coupe du monde

Classement du slalom géant: 1.Hanni Wenzel (lie) 2'09"46; 2. MariaEpple (RFA) à O'il; 3. Christin Cooper(EU) à 0"19; 4. Erika Hess (Sui) à0"28j 5. Irène Epple (RFA) à 0/52; 6.Tamara McKinney'(EU), à Ô','66; 7. Per-rine Pelen ,tF^^œ»6;j|K^Jlga, Çhajva-tova (Tch) à 223». Michela Figini(Sui) à 2"32; W^Danièla Zini (Ita) à2"69; <4'të Elisal hi'Kirchlër'HAut) à2"8g; 12. Maria Walliser (Sui) à 3"32;13. Bianca Fernandez-Ochoa (Esp) à3"33; 14. Anne-Flore Rey (Fra) à 3"34;15. Fabienne Serrât (Fra) à 3"72.

Puis: 21. Ariane Ehrat (Sui) à 4"62;25. Monika Héfe à 5"20; 26. CatherineAndeer à 5"54; 46. Brigitte Gadient etChristine von Griinigen à 8"02. 97 con-currentes au départ, 69 classées.

Ire manche (43 portes, 291 mètresde dénivellation): 1. Hanni Wenzell'05"56; 2. Erika Hess à 0"02; 3. MariaEpple à 0"18; 4. Tamara McKinney à0"26; 5. Christin Cooper à 0"34; 6. IrèneEppler à 0"56; 7 Perrine Pelen à 0"75; 8.Olga Chavratova à l"07; 9. ElisabethKirchler à 1"29, 10. Anne-Flore Rey à1"35.

2e manche (43 portes, 291 m. dedéniv.): 1 Cooper l'03"75; 2. MariaEpple à 0"08; 3. Irène Epple à 0"11; 4.Hanni Wenzel à 0"15; 5. Pelen à 0"26; 6.Erika Hess à 0"41; 7. McKinney à0"55; 8. Figini à 0"82; 9. Zini à 1"14; 10.Chavratova à 1"27. Eliminées notam-ment: Zôé Haas (Su) et Carole Merle(Fra).

COUPE DU MONDEDames, classement général: 1.

Erika Hess (Sui) 135 points; 2. IrèneEpple (RFA) 121; 3. Hanni Wenzel (Lie)97; 4. Maria Walliser (Sui) 70; 5. OlgaCharvatova (Tch) 66; 6. Tamara McKin-ney (EU) 59; 7. Christin Cooper (EU)49; 8. Lea Sôlkner (Aut) 47; 9. Malgor-zata Tlalka (Pol), Michela Figini (Sui)et Roswitha Stiener (Aut) 45.

Slalom géant (2 courses): 1. HanniWenzel 40; 2. Erika Hess 37; 3. Pelen29; 4. McKinney 22; 5. Irène Epple 21; 6.Maria Epple 20.

Par nations: 1. Suisse 784 (mes-sieurs 443 + dames 341); 2. Autriche585 (394 + 191); 3. RFA 245 (40 + 205);4. Liechtenstein 205 (100 + 105); 5. Ita-lie 155 (95 + 60); 6. Yougoslavie 154 (20+ 34). (si)

Mats Wilander tête de sérieA l'occasion du Masters de tennis

Le Suédois Mats Wilander, victo-rieux cette année du Grand Prixavec neuf tournois gagnés, sera latête de série numéro 1 du Masters,qui aura lieu à New York du 10 au 15janvier.

Dans ce tournoi qui réunit lesdouze premiers du Grand Prix, Wi-lander, qualifié directement pour lesquarts de finale, aura pour adver-saire l'Espagnol José Higueras oul'Argentin José-Luis Clerc. Ainsi ena décidé le tirage au sort effectuéjeudi à New York.

En cas de succès, le Suédois de-vrait rencontrer en demi-finalel'Américain John McEnroe (No 3),qui aura dû auparavant se débarras-ser de l'un de ses compatriotes, Jim-my Arias (No 6) ou Johan Kriek.

Le tenant du titre, le Tchécoslova-que Ivan Lendl (No 2) devra battrel'Equatorien Andres Gomez oul'Américain Eliot Teltscher, avant derencontrer en demi-finale le vain-

queur du quart de finale qui oppo-sera l'Américain Jimmy Connors àYannick Noah, si le Français par-vient à dominer le TchécoslovaqueTomas Smid.

L'Américain Gène Mayer a été dé-signé premier remplaçant à la placede l'Argentin Guillermo Vilas, quis'est désisté. Le résultat du tirage ausort:

Premier tour: Yannick Noah (Fra,No 5) - Tomas Smid (Tch); Andres Go-mez (Equ) - Elliot Teltscher (EU); JoséHigueras (Esp) - José-Luis Clerc (Arg);Jimmy Arias (EU, No 6) - Johan Kriek(EU).

Quarts de finale: Mats Wilander(Sue, No 1) contre vainqueur Higueras -Clerc.

Ivan Lendl (Tch, No 2) contre vain-queur Gomez - Teltscher.

John McEnroe (EU, No 3) contrevainqueur Arias - Kriek.

Jimmy Connors (EU, No 4) contrevaiqueur Noah - Smid. (si)

|gjj| Cyclisme

Au PortugalNouvelle équipe pro

Une équipe cycliste profession-nelle portugaise, dont JoaquimAgostinho sera à la fois le leader et ledirecteur sportif , va bientôt voir lejour, a annoncé le coureur portugaisà Gondecourt (France).

A 41 ans, Joaquim Agostinho,appuyé par Jean de Gribaldy, direc-teur sportif de l'équipe Skil-Reydel, adonc décidé de suivre l'exemple duFrançais Bernard Hinault en mon-tant sa propre équipe avec l'aide duSporting Lisbonne, de la BanqueFranco-Portugaise, de la société detransport aérien du Portugal (TAP)et des grands magasins «Maseira».

C'est la première fois depuis 1975qu'une équipe cycliste profession-nelle se constitue au Portugal. Agos-tinho, qui a d'ores et déjà enrôléMarc Chagas, un ancien coureur dela formation Puch, embauchera dansles prochains jours dix autres cou-reurs, tous des amateurs portugais.Au programme de cette nouvelle for-mation figurent le Tour du Portugal,ainsi que plusieurs courses françai-ses (Midi Libre, Dauphiné Libéré,Tour de France). L'équipe se rendra,en outre, aux Etats-Unis, au Canada,au Brésil et sur tout le continentlatino-américain de langue espa-gnole, notamment à l'occasion duTour de Colombie, (si)

Trop beau...

&

Trop beau pour être honnête!C'est le sentiment qui prévaut

aujourd'hui à l'issue de la rencontrequi a opposé mercredi soir à Séville,l'Espagne à Malte.

Les f ooballeurs ibériques devaientl'emporter par onze buts d'écart pour "se qualif ier pour la phase f inale duChampionnat d'Europe des Nations.Ils y sont parvenus en s'imposant..12-1.

Un résultat qui, a n'en pas douter,f era date dans l'histoire du f ootballmondial. Malheureusement!

Y-a-t-il eu «magouilles» ? On esttenté de répondre par l'aff irmative.Malte est certes considérée commeune équipe particulièrement f aible.Mais à ce point..

Toutef ois, pour l'heure en tout cas,rien ne permet d'épouser la thèsed'une machination, d'un matchacheté â coup de millions de pesetas.Peut-être que ces prochaines semai-nes...

Quoi qu'il en soit, s'il y a eu arran-gement il sera bien diff icile de leprouver même si le gardien maltais,en l'occurrence John Bonello, n'a pastoujours donné l'impression d'inter-venir avec conviction sur les tirs quilui étaient destinés!

On n'a toujours pas démontré quel'Argentine avait glané son billetpour la f inale du «Mundial 78» enbénéf iciant de la complicité desjoueurs péruviens.

Les protégés de César-Luis Me-notti s'étaient alors imposés par 6 à0, un résultat qu'ils devaient absolu-ment obtenir pour avoir le droitd'aff ronter la Hollande.

L'an dernier, Allemands et Autri-chiens ont ""trouvé un «terraind'entente» af in d'éliminer l'Algériequi aurait amplement mérité de dis-puter le deuxième tour de la Coupedu monde.

On a alors crié au scandale. Mais,aucune sanction n'a été prise àl'encontre des deux f ormations!

Les joueurs de Miguel Munoz irontdonc en France l'année prochaine.Tant mieux pour eux !

Pourquoi palabrer davantage?L'aff aire de Séville doit être oubliéeau plus vite mais dans le mêmetemps, elle doit f aire réf léchir sérieu-sement les «pontes» de la FIFA.

Ne sont-ils pas f inalement lesgrands responsables des trois casque nous venons de citer plus haut?

Que ce soit à l'échelon de la Coupedu monde ou d'un championnatd'Europe des Nations, il est grandtemps de changer les règlements.Pourquoi ne pas prévoir des matchsde barrage en cas d'égalité ?

Une chose est sûre: ce qui s'estpassé en Espagne ne doit plus sereproduire sinon, le f ootball, déjàtant soumis à la critique en raisondes f abuleuses sommes d'argent quis'y brassent perdra déf initivementtout crédit!

Un match, une qualif ication, segagnent sur un terrain et non dansdes coulisses plus ou moins obscu-res!

Michel DERUNS

Coupe du monde \

L'intérêt faiblissant des specta-teurs et des médias pour le «Cir-que blanc» a poussé les responsa-bles' de la Fédération internatio-nale de BM (PKI) à* rechercher lemoyen de donner une nouvelleimpulsion à la Coupe du monde.Dans cette optique, le délégué dela FIS Heinz Krecek a ouvert ladiscussion à Haus en esquissantun certain nombre de possibilitéset en formant deux groupes detravail, l'un composé de skieuses(Erika Hess, Maria Walliser,Irène Epple, Lea Sôlkner), l'autred'entraîneurs (Jean- Pierre Four- ,nier, Kurt Hoch (Autriche), Sil-vain Dao-Lena (France), GaryChapman (Canada).

Ces derniers ont présenté leurspremières propositions, : aveccomme principale exigence laréduction du nombre des épreu-ves à un maximum de 24 lors dessaisons comprenant des cham-pionnats du monde ou des Jeuxolympiques (8 courses par disci-pline). Les entraîneurs ont égale-ment mis sur pied pour 1984-1985un calendrier permettant derationaliser les déplacements,compte tenu dés .disciplines.Enfin, les responsables techni-ques examineront lors de leurprochaine, réunion le systèmed'attribution des points, demanière à le rendre plus compré-hensible pour le commun desmortels, (si)

Nouvelleimpulsion ?

Classements de l'Association suisse

L'Association suisse de tennis vient defaire connaître les nouveaux classementsde ses joueurs licenciés pour la prochainesaison. Quelques changements sontintervenus pour les meilleures raquettesdu Jura.

Voici la liste des joueurs classés C1 etau-dessus avec, entre parenthèses, leclassement de l'année précédente.

Messieurs: Yves Allemann, La Neu-veville B 3 (B 2); Lorenzo Annichiarico,Delemont C 1 (C 2); Charles Antonioli,La Neuveville C1 (B non classé); DanielAntonioli, La Neuveville B2 (B 2);Christophe Babey, Delemont B 3 (B noncl.); Thomas Bengston, Delemont C1(C l); Jean-Jacques Beuchat Bl (P3);Laurent Blaga, La Neuveville C 1 (C 2);Olivier Bourquin, Courrendlin Cl (Cl);G. Bregnard, Porrentruy C 1 (B non cl.);Pierre Calame, Mont-Soleil Cl (Cl);Jean-Pierre Chevalier, Moutier C1(C l); René Christe, Courrendlin Cl(C 1); André Gobât, Delemont C 1 (C 1);

Jacques Hirt, La Neuveville C 1 (C 1);Gérard Jeandupeux, Granges B 2 (B 2);Michel Jeandupeux, Yverdon B 1 (B 1);Vincent Lechenne, Courrendlin C1(C 2); Marc Mahon, Delemont B 3 (C 1);Michel Maître, Moutier C1 (C 2); Pa-trick Moll, Delemont C 1 (C 2); Eric Na-gels, Saignelégier C 1 (B 3); Peter Pel-ling, La Neuveville Cl (C l); FrançoisPiémontési, La Neuveville B3 (B 2);Bertrand Siegenthaler, Courrendlin B 3(B 2); Dominique Siegenthaler, Courren-dlin B 3 (C 1).

Dames: Christine Ackermann,Tavannes B3 (C l); Laurence AlbisettiB3 (C l); Laurence Boillat, TramelanC 1 (C 2); Françoise Christe, DelemontC 1 (C 1); Liliane Devaux, Tavannes C 1(C 2); Christine Gagnebin, Nods Cl(B 3); Béatrice Hûrlimann, DelemontB 2 (B 1); Marysa Jeandupeux, Courté-telle C 1 (C 2); Catherine Meister, Dele-mont B 2 (B 1); Anne Nagels, Saignelé-gier B 3 (B 2). (y)

Des changements dans le Jura ë• PARI MUTUEL ROMAND

Ordre d'arrivée de la course françaisedu 22 décembre: 13- 17 - 15-8-20-5-6

LES RAPPORTSTrioOrdre Fr. 2.034,65Ordre différent Fr. 406,95QuartoOrdre pas réussi, cagnotte . Fr. 4.645,65Ordre différent Fr. 1.217,75Loto6 numéros Fr. 75,505 numéros Fr. 3,70QuintoPas réussi, cagnotte Fr. 25.529.—

(si)

jeu

(ûGuillaume-Yves Mairy, de Buttes,

approche bientôt de ses 10 ans.Son patronyme fait penser à l'un des

rois de Prusse mais le gamin est Belged'origine, né à la maternité de Couvet,et il aime modérément les frites.

D'ailleurs, ses passions, ces jours,vont aux champions du ski helvétique.Avec les petits copains du quartier, ilapplaudit aux exploits de Pirmin Zur-briggen et Erika Hess.

Quand on est natif du Lion, beau,généreux, plein de vitalité, on met touten œuvre pour imiter ses héros.

Guillaume-Yves fait du ski à Là Ro-bella et sé : prépare à participer1 à lafameuse course alpine de descenteChasseron - Buttes qui aura lieu enfévrier.

Il va sans nul doute faire un malheursur les pistes, car chez les louveteaux,son nom de totem est «Mélèze espiè-gle»....

(jjc - Photo Impar - Charrère)

quidam

Le beau chalet risque la démolitionAux Côtes-du-Vent, sur Les Verrières

Le chalet des Côtes-du- Vent. Reconstruit plus beau et plus grand qu'avant.(Impar-Charrère)

Aux Côtes-du-Vent, sur Les Ver-rières, un petit chalet de week-end aremplacé une vieille baraque écraséepar le poids de la neige.

L'opération s'était faite contrel'avis du Conseil communal et sansdépôt de plans. Ce qui valut au pro-priétaire du chalet-plus-beau-qu'avant une condamnation à 300 fr.d'amende par le Tribunal du Val-de-Travers pour infraction à la loi surles constructions. Aujourd'hui, lepavillon est menacé. Mandatée parson législatif , l'autorité communaleva exiger qu'on le rase. Et conseilleren même temps au propriétaire defaire recours contre son ordre dedémolir en présentant une demandede dérogation au Département destravaux publics.

Ensuite, fort du préavis de l'Etat,le Conseil communal, associé à lacommission d'urbanisme, pourraitaccepter une dérogation en atten-dant le dépôt de plans. Dans lesméandres de cette procédure, le cha-let a encore de beaux jours devantlui...

André Haldi, le propriétaire du chalet-pavillon de week-end, explique qu'il aconstruit sa bâtisse sur les fondationsd'une ancienne ferme, démontée en 1924,mais inscrite au cadastre jusqu'en 1945.Ensuite, c'est une cabane en bois qui aété construite, à côté d'un petit bâtimenten dur. Ces deux bâtisses figurent sur leplan de la commune.- Pendant l'hiver 1981-82, la

cabane s'est écroulée sous le poids dela neige. Je n'ai fait que débarrasserles débris et reconstruire du neuf.

JJC? Page 19

Le comité cantonal du PSN favorableRetrait des socialistes du Conseil fédéral ?

Dans un communiqué, le comité cantonal du Parti socialiste neuchâtelois faitsavoir qu'à l'unanimité des vingt-deux membres présents, mardi soir, il adécidé de recommander au congrès cantonal extraordinaire du 21 janvierd'approuver sa décision de demander le retrait des deux socialistes duConseil fédéral. C'est la première fois qu'un organe officiel socialiste prendune telle décision, après la non-élection de Liban Uchtenhagen, le 7 décem-bre, et cela, dans un canton qui, précisément, par Pierre Aubert, est repré-

senté au Conseil fédéral !

Voici le communiqué du psn: «Lecomité cantonal du Parti socialiste neu-châtelois s'est réuni le 20 décembre 1983aux Geneveys-sur-Coffrane. Il a pris actedes résultats des élections du 7 décembredernier au Conseil fédéral et examiné lesconséquences à tirer de ceux-ci.

Le comité cantonal du psn tient toutd'abord à réaffirmer son attachement auprincipe de la participation socialisteaux exécutifs, à tous les niveaux. Cettevolonté de participation est cependantliée à un certain nombre de conditions,dont la première est d'être considérésdans ces exécutifs comme des partenai-res à part entière et non comme des ota-ges. Or, il apparaît que cette conditionn'est manifestement plus remplieaujourd'hui au niveau fédéral.

L'éviction de Madame L. Uchtenha-gen, candidate officielle du pss, précédéed'une violente campagne menée par lapresse bourgeoise contre M. H. Huba-

cher, président du pss, ont démontré quela formule actuellement en vigueur dansla composition du Conseil fédéral n'aplus rien de magique et que la droiteveut rester seul maître en choisissant elleseule les représentants socialistes à l'exé-cutif fédéral. Cela a d'ailleurs' été con-firmé par. les propos excessifs tenusnotamment par le président du Partiradical démocratique suisse.

Au vu de ce qui précède, le comité can-tonal du psn a pris la décision de con-voquer un congrès cantonal extraordi-naire pour le samedi 21 janvier 1984 àNeuchâtel afin de débattre spécialementde la participation socialiste au Conseilfédéral. Cet objet sera d'ailleurs égale-ment à l'ordre du jour du congrès du pssdes 11 et 12 février 1984 à Berne.

Le comité cantonal du psn, à l'unani-mité des 22 membres présents, a pris ladécision de recommander au congrès deNeuchâtel de- confirmer sa volonté de

participation, mais, dans la situationactuelle, de soutenir une proposition deretrait socialiste du Conseil fédéral.

«OTAGES ET NON PARTENAIRES»M. Jean-Martin Mônsch, président du

parti, a expliqué à «L'Impartial» le sensde cette décision: «Tous les élus auxChambres fédérales et nos deux conseil-lers d'Etat étaient présents. Nous avonsexaminé tous les aspects positifs et néga-tifs d'un retrait et notre conclusion, una-nime, je tiens à le relever, est que le partisocialiste doit maintenant quitter le gou-vernement. Ce ne sera pas facile, maisnous devons et pouvons assumer cetteresponsabilité.- Nous recommanderonsdonc au congrès cantonal de nous suivre.Il est certes difficile de préjuger d'unedécision, mais je pense que la majoritéde nos membres nous suivront. Dans lasituation actuelle, en effet , les socialistesqui siègent au Conseil fédéral sont desotages et non des partenaires. Si on veutque nous participions à la conduite desaffaires du pays, certaines conditionsdoivent être réunies. Je tiens encore àpréciser que nous nous tenons ferme-ment derrière Helmut Hubacher, notreprésident. C'est la presse bourgeoise quia manipulé, déformé ses affirmationsparues dans le «Tages-Anzeiger».

(comm.-Imp)

?..Les socialistes n ont pas réussi à

f aire passer «leur» candidat - leurcandidate, en l'espèce - au Conseilf édéral. L'autonomie d'un partique les autres considèrent commeleur égal dans le pouvoir a étébaf ouée. La chose est nouvelle et laparade la meilleure reste à trou-ver.

En quelque sorte, l'aff aire tombebien. Depuis quelques années, àBâle, à Zurich, mais aussi à Lau-sanne et à Fribourg, le cœur bienancré à gauche de quelques socia-listes balance entre la participa-tion au pouvoir et l'opposition.

L'idée ne séduit pas seulement àgauche et â l'extrême-gauche. Ellesatisf ait au centre, les adeptesd'un bipartisme à l'américaine, quioublient toutef ois que les institu-tions de Washington n'ont qu'unelointaine parenté avec celles deBerne. Plus f ranchement à droite,on se repaît volontiers du cirquepolitique à la f rançaise, en brûlantde désigner du doigt cette opposi-tion bêlante, le jour où elle seradébarrassée des brides de la collé-gialité et de la responsabilité gou-vernementales. Et l'on est per-suadé que le pouvoir, dans un paysde nuances, ne sacrif iera pas à larègle de l'alternance - que tente derespecter la France - mais resteradans les mains d'une coalitiondont la gauche serait exclue. Cessirènes-là ululent

Mais la question, elle, est poséeA U Parti socialiste suisse, qui tran-chera en f évrier ."La dispute intéresse certes tousles socialistes, mais aussi tous lesSuisses. Le vocable de f ormulemagique, collé à l'actuel Conseilf édéral, n'est plus qu'une f ormule-choc, à laquelle il serait plus justede substituer celle de «f ormulelogique». Et de l'expliquer par lef ait qu'elle permet aux principauxpartis de f onder des décisionsdemandant l'assentiment de tous,avec un ultime recours au peuple,dans une démocratie réf érendaire.

Les socialistes se retireraient duConseil f édéral. Et puis après ?

Une opposition ne se justif ie etn'est crédible que lorsqu'elle tendà occuper la case-clé du pouvoir.Le départ socialiste ne serait doncqu'un passage au purgatoire.Durant quelques années, le partise requinquerait f or t if iant sonimage de marque, serrant lesrangs derrière ses «leaders». Ici,ils s'appelleraient X ou Y. Là-bas,Otto Stich, sans doute. Ensuite?On reparlerait de participation auConseil f édéral, en avançant lesnoms de René Meylan et René Fel-ber ou de Félicien Morel et Chris-tian Grobet - pour ne citer que lesRomands... — Ces magistrats, ouancien magistrat ont accepté desiéger dans les exécutif s de leurcanton, jusqu'à sacrif ier, pour desraisons diverses, la place parle-mentaire qu'ils occupaient àBerne. Ces f e r s déjà au f eu sontf orgés dans les exécutif s canto-naux

Une seule question demeurealors, après toute colère ravalée:l'élection d'Otto Stich empêche-t-elle le Parti socialiste suissed'exercer eff icacement sa respon-sabilité ? Aussi longtemps que rienne permet de le nier, Otto Stich nerestera que l'otage d'une nuit Surun mandat c'est peu !

Pierre THOMAS

Et puis après ?

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Un débat nourri, des échanges depropos piquants, un brin acide par-fois, ont dominé hier au Parlementjurassien. A l'issue de leur dernièreséance de l'année, les députés ontrepoussé d'une courte tête un sub-ventionnement accru pour les écolesprivées. Non de forme avant tout, àun arrangement boiteux. La commis-sion parlementaire n'a pas eu la pos-sibilité de proposer au Parlementcette année encore une loi concréti-sant l'option inscrite dans la Consti-tution jurassienne: l'Etat aide lesécoles privées. La situation de cesétablissements, plus particulière-;ment du collège Saint-Charles, fri-sant la catastrophe, la commissionavait cru bon de pondre un arrêtépour 1984, à titre exceptionnel, per-mettant de leur venir en aide avantque ne soit sous-toit ladite loi (juilletou août 84). L'échec est cuisant: lepdc, le pcsi, le prr n'ont pas résistéau barrage socialiste et radical. Sibien que les seules écoles privées quipourront bénéficier d'une aide del'Etat restent le collège Saint-Char-les et l'Ecole jurassienne et conser-vatoire de musique (EJCM), selon lesbases légales de 1978. Cette aide semonte à 850.000 francs actuellement,pour Saint-Charles (560.000 parannée), la pilule sera amère à avaler.Pour boucler ses comptes, ce collègecatholique comptait sur une aide deun million de francs...

Deuxième échec pour le Gouverne-ment et le pdc: le Parlement a dit oui

à un crédit de 300.000 francs pourétablir un projet définititif de ladéviation-sud de Delemont. Ce mon-tant sera porté au budget 84.

P. Ve? Page 21

Echec de l'arrêté sur l'aide aux écolesprivées devant le Parlement jurassien

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Des subventions d'un montaant glo-bal de 150.000 francs sont octroyées auTennis-Club de Saignelégier et au Ten-nis-Club de Delemont, par le Gouver-nement jurassien.

Une subvention de 11.800 francs estoctroyée à la Société protectrice desoiseaux de Courfaivre , pour l'aménage-ment d'un étang, (rpju)

bonnenouvelle

NEUCHÂTEL. - Démission auConseil communal.

PAGE 19

LA «SEVA» AU SECOURS DERADIO JURA BERNOIS.

PAGE 20

LES BOIS. - Deux importants«oui». pAGE 23

sommaire

Chapelle catholique chrétienne: 20 h.,concert Chorale Numa-Droz.

Centre de rencontre: 20 h. 30, concertRockinawan.

Bois du Petit-Château: parc d'acclima-tation, 6 h. 30-17 h.

Vivarium: 14-17 h.Musée paysan: expos, architecture pay-

sanne, me, sa, di, 14-17 h.Musée internat, d'horlogerie: 10-12, 14-17 h.

Musée des beaux-arts: 10-12 h., 14-17 h.Musée d'histoire naturelle: 14-17 h.

Expo faune et flore du Jura neuchâ-telois.

Musée d'histoire et médaillier: lu-ve, surdemande; sa et di, 10-12 h., 14-17 h.

Galerie Sonia Wirth: expo aquarelles deJean Boulais, ma-sa, 14-18 h. 30.

Galerie de L'Echoppe: expo de SamuelQuinche, 14-20 h.

Galerie du Manoir: expo métamorphosesde Knut Kônigshofen, 15-19 h.

Galerie La Plume: expo textiles et aqua-relles de Shila Sen Gupta, 9-12 h.,14-18 h. 30.

Galerie Louis Ducommun: ma, je, sa, 17h. 30-21 h.

Rond-Point des artisans: expo batiks deCornelia Bahel et céramiques deFrançois Ruegg, 14-18 h. 30.

Bibliothèque de la Ville et départementaudio-visuel: 9-12 h., 13 h. 45-19 h. Dis-cothèque: 16-19 h. Expo «Présence del'Imprimerie neuchâteloise», 14-19 h.

Bibliothèques des Jeunes: Président-Wilson 32 et Jardinière 23: 13 h. 30-17 h.

Bibliothèque science-fiction: Recrêtes29, me, 17-19 h.

Ludothèque: Serre 16, fermée.Artothèque: 1er-Mars 9, fermée.Piscine des Arêtes: lu-ma, 10-20 h., me-je,

10-21 h., ve-sa, 10-22 h., di, 9-18 h.Patinoire: tous les jours, 9-11 h. 45, lu,

ma, je, ve, 14-16 h.; me, sa, 14-17 h.,di, 15-17 h.; ve, sa, 20 h. 30-22 h.

Cabaret Rodéo: Dancing-Attractions.Le Scotch: Bar-Dancing.Club 55: Dancing-Attractions.Le Domino: Cabaret-Attractions.La Boule d'Or: Bar-Dancing.Centre de rencontre: ma, je, ve, 16-18 h.,

19 h. 30-22 h.; me?di, 14-18 h., 19 h..30-22 h.; sa, 14-22 h.

Centre de loisirs pour enfants, ferméGallet: lu, ma, je, ve, 16-18 h., me,15-18 h.

Centre de jeunesse suisse allemand:Doubs 107, me, 15-22 h., ve, 18-22h.; chaque 2e week-end, sa, 17-23 h.,di, 14-22 h.

Informations touristiques: tél.28 13 13, rue Neuve 11.

Planning familial: Rocher 1, tél.28 56 56.

Consultations conjugales: tél. (038)24 76 80.

Service d'aide familiale: tél. 23 88 38,8-12, 14-16 h.

Ecole des parents: tél. 26 72 76 ou23 10 95.

Parents information: tél. (038) 25 56 46,lu , 18-22 h., je, 14-18 h.

Information allaitement: tél. 23 01 68 et(038) 25 38 45 ou 31 65 64.

Crèche de l'amitié: Manège 11, tél.28 64 88.

Crèche Beau-Temps 8: tél. 26 87 77.Services Croix-Rouge, tél. 28 40 50.

Baby-sitting 7 h. 30-11 h. 30; soins àdomicile et conseils diététiques, 7 h,30-12 h., 14-17 h. 30. Consultationspour nourrissons, Forges 14, 13 h,

. 30-16 h. 30.Soins à domicile, Serre 12: tél. 28 41 26.Consult. pour stomisés, Ligue contre le

cancer: Serre 12, je, 9 h., tél.28 54 55.

Information diabète: Serre 12, ve après-midi, tél. 28 41 26.

Assoc. des sourds: permanence dernier jedu mois, 13-15 h., Jardinière 23.

Pro Infirmis: Léopold-Robert 90, tél.23 97 01.

Boutique 3e âge: Serre 69, 14-17 h.Vestiaire Croix-Rouge: Paix 73, fermé.Pro Senectute: L.-Robert 53, tél.

23 20 20, le matin. Repas à domicile:tél. 23 20 53, le matin.

AVIVO: tél. 23 02 70 ou 23 50 85.Accueil du Soleil: Serre 67, 14-18 h., je ,

fermé.Eglise réformée: secrétariat de paroisse.

tél. 23 52 52.Drop in (Industrie 22): 16-19 h., tél.

28 52 42. Ma et je, 20 h. 30-23 h.Service médico-social (Paix 13): info.,

prévention et traitement de l'alcoo-lisme, tél. 23 16 23.

SOS alcoolisme: tél. 28 75 23.Alcooliques Anonymes AA: tél. 28 23 76,

et 23 07 56, permanence 24 h. sur 24.La Main-tendue: tél. 143. 20" d'attente.Aide aux victimes de désaxés sexuels: tél.

28 1113, lu, 14-22 h., ma à ve, 14-20 h.Hôpital: tél. 21 11 91.Pharmacie d'office: jusqu'à 20 h. 30,

Pillonel, Serre 61. Ensuite, policelocale, tél. 23 10 17, renseignera.

Service d'urgence médicale et dentaire:tél. 23 10 17 renseignera. (N'appelezqu'en cas d'absence du médecin defamille).

Consommateurs Information: Grenier22, lu, 14-17 h., tél. 23 37 09.

Consult. juridiques, Serre-67: je, 16-20 h.Ass. défense chômeurs, L.-Robert 75: tél.

23 45 25 ou 23 72 93; lu-ve, 9-10 h., ma,20-22 h., me, 18 h. 30-20 h., ve, 15-17 h.30.

Société protectrice des animaux: D.-Jean-Richard 31, tél. 23 45 65, 17-19 h.

Contrôle des champignons: Serviced'hygiène, L.-Robert 36, lu au ve,11-12 h., 17-18 h.

Police secours: tél. 117.Feu: tél. 118.CINÉMASCorso: 20 h. 30, Les compères.Eden: 20 h. 30, 23 h., Staying Alive.Plaza: 20 h. 30, War Games.Scala: 15 h., 20 h. 45, Lucky Luke dans

les Dalton en cavale.• communiqué

Fêtes de l'An: au Théâtre, les Bim'sprésentent la nouvelle revue: «C'estreparti» de Gaston Verdon, mise en scèned'Ernest Leu. Du rire, des chansons, de lafantaisie ! En soirée les 29; 30, 31 décembreet le 1er janvier à 20 h. 30. Lundi 2 janvier,matinée à 15 h. Louez d'avance: il y aurafoule !

La Sagne: vendredi 23, 20 h. 15, Fête deNoël au temple (paroisse catholique).

La Chaux-de- Fonds

; VA.;A;!WPP iir A:lftw^*F %PfW T '

Cinéma Casino: 20 h. 30, Les bidassesaux grandes manoeuvres.

Bibliothèque Ville: 14 h. 30-18 h. 30.Bibliothèque des jeunes: 13 h. 30-18 h.Ludothèque: M.-A.-Calame 5, fermée.Patinoire: lu, ma, je, sa, 9-17 h.; me, ve,

9-17 h., 20-22 h.; di, 9 h. 30-17 h.Le Dragon d'or: bar-dancing.Pharmacie d'office: Coop, jusqu'à 20 h.

En dehors de ces heures, le No 117renseignera.

Permanence médicale: en l'absence dumédecin traitant, tél. No 117 ou ser-vice d'urgence de l'hôpital, tél. (039)31 52 52.

Permanence dentaire: No 117 rensei-gnera.

Soins à domicile: 16 h. 30-18 h. 30, lu,me, ve, tél. 3120 19. Ma, je, tél.3111 49.

Information diabète: Hôpital, lu après-midi , tél. 31 52 52.

La Main-Tendue: tél. No 143.AVIVO: tél. 31 51 90.Service aide familiale: tél. 31 82 44, 9-10 h.Planning familial: tél. 28 56 56.Consult. conjugales: (038) 24 76 80.Office social, Marais 36: tél. 31 62 22.Crèche pouponnière: tél. 3118 52, garde-

rie tous les jours.Société protectrice des animaux: tél.

31 13 16 ou 31 41 65.Vestiaire Croix-Rouge: Envers 1, je, 14-

18 h. 30.Contrôle champignons: Hôtel de Ville,

lu-ma, 7 h. 30-12 h., 13 h. 45-18 h.15, me-je-ve, 7 h. 30-12 h, 13 h. 45-17 h. 15.

• communiquéCinéma Casino: vendredi , 20 h. 30

samedi, 15 h. 30, dimanche, 15 h. 30 et 20 h,30, «Les bidasses aux grandes manoeuvres»Un film de Max Pecas pour vous écrouleide rire ! (12 ans)

Couvet, cinéma Colisée: 20 h. 30, Et pourquelques dollars de plus.

Château de Môtiers: expo Aloys Perre-gaux, ma-di, 10-23 h.

Les Bayards, atelier Lermite: expo deNoël, je à di, 14-19 h.

Couvet, ludothèque: lu, 17-18 h. 30, me,14-16 h.

Fleurier, collège primaire Longereuse:bibliothèque communale, lu et ma,17-20 h., je, 15-18 h.

Fleurier, Centre de rencontre: tél.61 35 05.

Informations touristiques: gare Fleu-rier, tél. 61 10 78.

Police cantonale: tél. 61 14 23Police (cas urgents): tél. 117.Police du feu: tél. 118.Fleurier, service du feu: tél. 61 12 04

ou 118.Centre de secours du Val-de-Travers:

tél. 63 19 45; non-réponse, tél.63 17 17.

Hôpital de Fleurier: tél. 61 10 81.Hôpital et maternité de Couvet: tél.

63 25 25.Ambulance: tél. 61 12 00 et 61 13 28.Fleurier, infirmière visit.: tél. 61 38 48.Fleurier, Pro Senectute: Grand-Rue 7, lu

et je matin, tél. 61 35 05, repas àdomicile.

La Main-Tendue: tél. 143.SOS alcoolisme: tél. (038) 33 18 90.

Val-de-Travers

Château Valangin: 10-12 h., 14-17 h.,fermé ve après-midi et lu.

Hôpital et maternité: Landeyeux, tél.53 34 44.

Ambulance: tél. 53 21 33.Ligue contre la tuberculose et soins à

domicile: lu au ve, 11-12 h., tél.53 15 31.

Aide familiale: tél. 53 10 03.La Main-Tendue: tél. 143.SOS alcoolisme: tél. (038) 33 18 90.Protec. suisse des animaux: tél. 53 36 58.

Val-de-Ruz

Réceptiondes avis urgents:

jusqu'à 20 heures

SPORTSTous les jours des reportages, des photos, des commentai-res et des résultats.

Service social des Fr.-Montagnes:Centre de puériculture et soins àdomicile, Le Noirmont, rue duPâquier, tél. 53 17 66.

Transport handicapés, service «Kan-gourou»: tél. 6511 51 (Porren-truy), ou 22 20 61 et 22 39 52 (Dele-mont).

La Main Tendue: tél. 143.

Le NoirmontCinéma: relâche.

Les BreuleuxCinéma Lux: relâche.

SaignelégierLudothèque: ma, 15-17 h. 30.Syndicat d'initiative et Pro Jura: ren-

seignements tél. 51 21 51.Préfecture: tél. 51 11 81.Police cantonale: tél. 51 11 07.Service du feu: No 118.Service ambulance: tél. 51 22 44.Hôpital et maternité: tél. 51 13 01.Médecins: Dr Boegli, tél. 51 22 88; Dr

Bloudanis, tél. 51 12 84; Dr Meyrat,tél. 51 22 33; Dr Baumeler, Le Noir-mont, tél. 53 11 65; Dr Tettamanti,Les Breuleux, tél. 54 17 54.

Pharmacie Fleury: tél. (039) 51 12 03.Service social tuberculose et asthme: tél.

(039) 5111 50.Aide familiale: tél. 5114 37.

DelemontCinéma Lido: 20 h. 30, Le collège en

folie.Cinéma La Grange: 20 h. 30, Carmen.Galerie du Cénacle: expo Nucci Staglieno-

Patocchi, je, 20-22 h., ve, sa, di, 16-19 h.Bibliothèque ville (Wicka II): lu-ma-je,

15-19 h., me, 16-20 h. 30, ve, 14-18h., sa, 10-12 h.

¦»»Bibliothèque des jeunes: rue de l'Hôpi-

tal, lu au ve, 14-17 h. 30, sa, 9-11 h.Ludothèque (rue du Fer 4): ma, me et je, 14-

17 h. 30, ve, 15 h. 30-20 h, sa, 9-11 h.Centre culturel régional: tél. 22 50 22.Auberge de jeunesse: tél. 22 20 54.Piscine couverte: lu à ve, 9-21 h., ma, 11-

21 h., sa, 9-19 h., di, 9-18 h.Bureau renseignements: tél. 22 66 86.Services industriels: tél. 22 17 31.Service du feu: tél. 118.Police cantonale: tél. 21 53 53.Police municipale: tél. 22 44 22.Hôpital et ambulance: tél. 21 11 51.Pharmacie d'office: jusqu'à 20 h., du

Tilleul, tél. 22 11 34.Sœur visitante: tél. 22 20 36.Sœurs garde-malades: tél. 22 16 60.Centre de puériculture: tél. 22 55 34.Baby-sitting: tél. 22 28 41.

PorrentruyCinéma Casino: 20 h. 30, Officier et gen-

tleman.Cinéma Colisée: 15 h., 20 h. 30, Super-

man III.Bibliothèque municipale: Hôtel-Dieu,

ma, 16-19 h., me-je-ve, 16-18 h., sa,10-12 h.

Bibliothèque des jeunes: Hôtel-Dieu,ma. 16-19 h., me, 14-18 h.

Ludothèque (Tilleuls 2): me, 14-16 h. 30,ve, 16-18 h. 30.

Jardin Botanique: 8-17 h.; collectionserre: 8-12 h., 14-17 h.

Syndicat d'initiative régional: tél.66 18 53.

Service du feu: tél. 118.Police cantonale: tél. 66 11 79.Police municipale: tél. 6610 18.Hôpital et ambulance: téL 65 11 51.Pharmacie d'office: jusqu'à 20 h., Mil-

liet, tél. 66 27 27.Consultations conjugales: tél. 93 32 21.

Canton du Jura

I . 7 7 v . . . - , ¦ ¦ :. .. . :- -

NeuchâtelBibliothèque publique et universitaire:

Fonds général: 10-12 h., 14-17 h., Lec-ture publique, 9-17 h. Expo «Le livreneuchâtelois de 1533 à nos jours», 8-17h.

Plateau Libre: 22 h., Robert Jambey.Musée d'Ethnographie: 10-12 h., 14-17

h., expo «Le corps enjeu» .Musée d'Art et d'Histoire: 10-12 h., 14-

17 h.Musée d'Histoire naturelle: 14-17 h.Musée d'archéologie: 14-17 h.Galerie du Faubourg: expo huiles de

Monique Bohnenblust, me-je-ve, 14h. 30-18 h. 30, sa et di, 15-18 h.

Galerie Ditesheim: expo sculptures deMathys, ma-ve, 10-12 h., 14-18 h. 30,sa, 10-12 h., 14-17 h., di, 15-18 h.

Galerie de l'Orangerie: expo peintures,dessins et gravures de Wera Quin-Tana, ma-di, 14-18 h. 30.

Pharmacie d'office: jusqu'à 21 h.,Armand, rue de l'Hôpital. Ensuitetél. 25 10 17.

Information diabète: av. DuPeyrou 8,ma après-midi, tél. (038) 24 11 52.

SOS alcoolisme: tél. (038) 33 18 90.Alcooliques Anonymes: tél. (038)

55 10 32 (le soir).La Main-Tendue: tél. 143.Consultations conjugales: tél. (038)

24 76 80.CINÉMASApollo: 15 h., 17 h. 30, 20 h. 30, War

Games.Arcades: 20 h. 30, Le grand carnaval.Bio: 15 h., 18 h. 40, Lucky Luke dans les

Dalton en cavale; 20 h. 45, Equa-teur.

Palace: 15 h., 20 h. 45, Jamais plusjamais.

Rex: 15 h., 20 h. 45, Les compères.Studio: 15 h., 21 h., Blanche Neige et les

7 nains.

Off. du tourisme du Jura bernois, av.Poste 26, Moutier, tél. (032)93 51 66.

Service social du Jura bernois,(inform., renseignements et con-seils): Courtelary, rue de la Pré-fecture, tél. (039) 44 14 24. Corgé-mont, Centre Village, tél. (032)97 14 48. Bévilard, rue Principale43, tél. (032) 92 29 02.

Centre social protestant: service deconsultation personnelle, con-jugale et sociale sur rendez-vous, tél. (032) 93 32 21.

Pro Senectute Jura bernois: serviced'information et d'action socialeen faveur du 3e âge. Consulta-tions sur rendez-vous, tél. (032)91 21 20.

Information diabète (ADJB): Casepostale 40, Saint-lmier.

La Main-tendue: No 143.

Saint-lmierCinéma Lux: 16 h., 20 h. 45, Dark Crys-

tal.Bibliothèque municipale (Ecole pri-

maire): me, 16-18 h., ve, 15 h. 30-19h. 30.

Ludothèque: ma, 15-17 h., ve, 16-18 h.Bureau renseignements: rue du Mar-

ché 6, tél. 41 26 63.Centre de culture et loisirs: tél. 41 44 30.Services techniques: électricité, tél.

. 41 43 45; eaux et gaz, tél. 41 43 46.Service du feu: tél. 118.Police cantonale: tél. 41 25 66.Police municipale: tél. 41 20 46.Ambulance: tél. 42 11 22.Pharmacie de service: Voirol, tél.

41 20 72. Ensuite, tél. No 111.Hôpital: tél. 42 11 22. Chambres com-

munes: tous les jours, 13 h. 30 à 15h., 18 h. 30 à 19 h. 30. Demi-privé,13 h. 30 à 16 h., 18 h. 30 à 20 h.Privé, 13 h. 30 à 20 h.

Infirmière visitante: tél. 41 49 27 ou41 42 15.

Aide familiale: tél. 41 33 95, 9-11 h. et41 38 35 (urgence).

A.A. Alcool, anonymes: tél. 41 12 18.

Courtelaryii; •",J"¦¦¦ , j r. ,Service du~feu: NoilS. ¦"' ¦ *'Police cantonale: tél. 44 10 90. ""' '"

Administration district: tél. 44 11 53.Infirmière visitante: tél. 44 14 34 ou

44 14 24.Médecins: Dr Chopov (039) 44 11 42 -

Dr Salomoni (032) 97 17 66 et DrLeuenberger (032) 97 11 67 à Corgé-mont.

TramelanCinéma Cosmos: 22 h., Bingo Bongo.Ludothèque: ma et je, 15-17 h.Bureau de renseignements: Grand-

Rue, tél. (032) 97 52 78.Services techniques et permanences eau-

électricité: tél. 97 41 30.Feu : tél. 118.Police cantonale: tél. 97 40 69.Police municipale: tél. 97 5141; en

dehors heures bureau 97 50 66 et97 58 29.

Médecins: Dr Graden (032) 97 51 51. DrMeyer (032) 97 40 28. Dr Schneider,(032) 97 65 65.

Pharmacies: H. Schneeberger (032)97 42 48; J. von der Weid, (032)97 40 30.

Infirmière visitante et dépôt sanitaire:tél. 97 68 78 lu-ve de 15 h. à 16 h. 30,sa-di, 12 h. 30-13 h. 30.

Aide familiale: tél. 97 42 50.Centre de puériculture: Collège 11, tél.

97 62 46, ve, 15-17 h.

TavannesCinéma Royal: 20 h. 15, L'Africain.Vivarium Ophidia: me, sa, di, 14-18 h.

BévilardCinéma Palace: 20 h. 30, The Wall.

MoutierCinéma Rex: 20 h. 30, Carmen.Club des Beaux-Arts: expo Zéline K.,

ma, je, ve, 19 h. 30-21 h. 30, sa, 16-18h., di, 10-12 h., 16-18 h.

Bureau renseignements: Pro Jura,Hôtel-de-Ville 16, tél. 93 18 24.

Services industriels: tél. 93 12 51; endehors des heures de bureau tél.93 12 53.

Service du feu: tél. 93 18 18.Police cantonale: tél. 93 38 31.Police municipale: tél. 93 33 03.Hôpital: tél. 93 61 11.Ambulance: tél. 93 40 40.Sœur visitante: tél. 93 14 88.Sœurs garde-malades: tél. 93 18 69.Centre de puériculture: tél. 93 20 72.Baby-sitting: tél. 93 38 84.Pharmacie d'office: Greppin, tél.

93 26 96 ou 93 18 71.

BiennePalais des Congrès: expo Connaissance

de la Chine, 14-21 h.Société des beaux-arts: expo de Noël, 16-

18 h., 20-21 h. 30.Musée Schwab: «Douanne au 4e millé-

naire avant J.-C», ma-di, 10-12 h.,14-17 h., ma aussi, 20-22 h.

Musée Robert: expo flore et faune, 14-18h.

CINÉMASApollo: 15 h., 17 h. 30, 20 h. 15, Les dents

de la mer.Capitol: 15 h., 17 h. 45, 20 h. 15, 22 h. 45,

Quand faut y aller faut y aller.Elite: 16 h. 05, 17 h. 40, 19 h. 15, 20 h. 50,

Expose me lovely.Lido 1: 15 h., 17 h. 45, 20 h. 15, Les bran-

chés à St-Tropez.Lido 2: 15 h., 17 h. 30, 20 h. 30, Staying

Alive.Métro: 19 h. 50, Der Master mit den

gebrochenen Hànden; Toujours surles petits.

Palace: 14 h. 30, 16 h. 30, 18 h. 30, 20 h.30, Blanche Neige et les sept nains.

Rex: 15 h., 17 h. 30, 20 h. 15, Le retourdu Jedi.

Studio: permanent, 14 h. 30-22 h. 30,Blonde velvet.

- - ___________.M u a bemoi ï

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Bien mal acquis ne profite jamais...Au Tribunal correctionnel

Assis là, sur le banc des accusés, il est comme unvoyageur qui se serait trompé d'histoire. La sienne, elleaurait dû continuer tranquillement entre un emploi decadre et une famille modèle. Mais ce que G. pouvait par-faitement assumer au travail, c'est-à-dire la rigueur et lesérieux, il n'a pu le concevoir et l'appliquer dans sa vieprivée. Gagnant sérieusement bien sa vie, il parvenait àla fin des mois avec des serrements de dents face auxéchéances financières et fiscales. Alors pour passer cescaps de finance familiale, il a prélevé des liquidités dansles réserves de caisse de l'office bancaire dont il étaitl'employé. Oh, pas des sommes mirobolantes, 25.600francs. Juste de quoi éponger des factures qui n'allaient

pas bien avec l'ordonnance des comptes du ménage. II apiqué de l'argent et il a tout remboursé entretemps. Lecomble de l'honnêteté de cet homme: il a établi des quit-tances pour chacun des «prélèvements» effectués dans lacaisse d'autrui. Cela, pour qu'on n'accuse pas ses collè-gues de travail, a-t-il précisé hier lors de l'audience duTribunal correctionnel. Toujours est-il que ce père defamille bon sérieux - bon genre a commis un abus de con-fiance et que la justice, même si elle a affaire à un mon-sieur qui a commis L'erreur qui a tout bousillé dansl'ordre des choses de son existence, doit sévir. Elle l'afait. Et la sentence infligée à G. est de huit mois d'empri-sonnement avec sursis pendant deux ans.

Il a l'air calme et pondéré et sérieux,G. a la quarantaine calviniste. Il avaitgravi tous les échelons de la promotiondans la banque qui l'employait depuisprès de 20 ans.

Pour couronner l'estime que ses supé-rieurs ont de lui, ils le nomment chefd'agence. Et G. va se donner à fond dansce travail et ses responsabilités. Sansperdre sourire et amabilité, aux dires detous ceux qui l'on côtoyé. Toujours est-ilque les horaires astreignants auxquels ildoit se soumettre commencent à le ron-ger. La déprime noire s'installe. G. nesait plus comment faire pour bien fairedans sa vie. Ses proches ne remarquentpas l'état dans lequel il se trouve en juil-let de l'an dernier, au moment où, pourla première fois, il prend de l'argent dansla réserve de caisse.

Hier, lors de l'audience, on n'a pasvraiment pu définir le pourquoi et lecomment de cette dépression qui, main-tenant encore, tient G. à la gorge.

G. a rapidement remis l'argent prélevéen été 1982 là où il l'a pris. Puis, jusqu'enseptembre dernier, il a continué de seservir «poliment» dans la réserve decaisse; allant donc jusqu'à émettre desquittances signées de sa main pour lesmontants prélevés. Total: 25.600 francs.Moins les 6000 francs prélevés puis rem-boursés en juillet: 19.600 francs. Cessous- là aussi, il les a rendus récemmentà la banque, laquelle a retiré sa plaintederechef.

PAS LA FOLIE DES GRANDEURSUn témoin, voisin et ami de G., vient

le confirmer: G. n'a jamais eu, et de loin,la folie de grandeurs. Jouissant d'uneréputation sans tache, il ne sortait pasbeaucoup. Et cette indication qui définiton ne peut mieux les mécanismes tout depondération de G.: il promenait sonchien chaque jour à heure fixe. Les abusde confiance? Une grosse erreur de par-cours, rien d'autre, dira encore le témoin.

G. en tant que caissier a commis lapire des choses, il ne s'est pas montrédigne de la confiance de ses employeurs.L'affaire est donc grave pour le substitutdu procureur, Me D. Blaser. Le prévenugagnait un salaire enviable. Il a commisdes malversations malgré cette paie con-fortable: «Les autres employés, ceux quigagnent moins bien leur vie, se débrouil-lent dans l'honnêteté», a dit en sub-stance le représentant du Ministèrepublic. De plus, les banques représententune des valeurs-clé du pays et G. s'estdirectement attaqué à cette valeur-là.

Voilà pour le passif de G. A l'actif , arelevé M. D. Blaser, des qualités profes-sionnelles reconnues; homme respecté ilavait donné un dynanisme évident à lasuccursale qu 'il dirigeait. Ces élémentsont motivé les douze mois d'emprisonne-ment, avec sursis pendant 2 ans, récla-més par'le substitut du procureur.

LE CRIME NE PAIE PASEt le crime n'a surtout pas payé pour

G. qui, dans cette histoire, a perdu untravail et une position sociale. Actuelle-ment au chômage, les fins de non rece-voir de ses recherches d'emploi (une qua-rantaine de refus) sont une réelle puni-tion pour G., a dit son défenseur.

Pourquoi G. a-t-il commis ces actes?L'avocat de la défense a mis cela sur lecompte de la surcharge de travail. Celuiqui travaille beaucoup a besoin de com-pensations. Celui qui travaille beaucoupsubit les effets du stress, qui devient ladépression. Un salaire agréable sansdoute, qui, justement, autorise des «onpeut se le permettre» néfastes... Unepeine de 5 mois d'emprisonnement estplus conforme à la portée de l'affaire G.,dont la société n'a plus rien à craindrecar la leçon a porté, a conclu le défen-seur.

Réplique du bon sens de la part duMinistère public: si les cadres volent25.000 francs, ils doivent assumer leursresponsabilités et rle£*conséquences...Onne va pas, dorénavant, acquitter lésouvriers qui volent quelques centaines defrancsf —,

LE POIDSDE LA FONCTION

Huit mois d'emprisonnement avec sur-sis pendant deux ans, telle est la sen-tence infligée à G. par le Tribunal correc-tionnel. Un jugement motivé par la gra-vité certaine des fautes commises par G.,alors caissier d'une banque, et une tellefonction dans une telle institution doitinspirer tout le contraire à son titulaire.Mais il a été tenu compte des bons ren-seignements émis au sujet de G., de l'étatdépressif dans lequel il se trouvait. Etpuis, il a connu l'exacte portée de sesprélèvements délictueux en voyant sa vieet celle de sa famille passablement mar-quée. G. supportera les 700 francs defrais de la cause.

Le Tribunal correctionnel était com-posé de: M. F. Boand, président; Mme etM. J. Bauermeister et H. Guy-Robert,jurés: Me D. Blaser, substitut du procu-reur; Mlle F. Fankhauser fonctionnantcomme greffier.

ICJ

Ce fascicule, tiré à 50 exemplaires, estdestiné aux chercheurs et historiens de laville. Il facilitera la tâche du personne]de la bibliothèque, très souvent sollicitépar des habitants désirant connaître ladate d'un événement.

Les manifestations à répétition,comme la Braderie, Modhac ou les pro-motions n 'a figurent pas, à moinsqu'elles ne soient la première d'une série.Un index alphabétique clôt le yolume,devant faciliter sa consultation. Cettechronologie est une trame, qui permetd'orienter les recherches. Les personnesqui souhaitent l'habiller et connaître lestenants et aboutissants de la vie événe-mentielle chaux-de-fonnière sont ren-voyées aux collections du journal local,que l'on peut consulter à la Bibliothè-que.

La chronologie des années 70 fait suiteà la publication d'une «Bibliographie desMontagnes neuchâteloises», couvrant lapériode 1966-1970. «C'est un travail delongue haleine, que nous avons de lapeine à poursuivre avec nos effectifs depersonnel», explique le directeur de labibliothèque, M. F. Donzé. «Nous avionsl'ambition de suivre tout ce qui paraîtsur et dans les Montagnes' neuchâteloi-ses, ainsi que tous les écrits de ses habi-tants, même lorsqu'ils avaient quitté larégion. Il faudrait par exemple recenserla thèse de doctorat et les articles d'unbachelier chaux-de-fonnier étudiantdans une université étrangère».

Un travail de Sisyphe. La bibliothèquene désespère pas de publier cette biblio-graphie en 1985. Contrairement à lamouture 66-70, elle a été dégraissée de lachronologie, plus rapidement préparée.

Bibliographie et chronologie aurontdésormais un avenir indépendant, plusserein pour la seconde, dont le dépouille-ment de la presse suffit à l'élaboration.Les responsables de la bibliothèque sou-haitent également «rallonger» la chrono-logie établie par Julien Dubois depuisl'incendie de 1794 jusqu'en 1943.

L'auteur avait travaillé sur la base deséphémérides des almanachs. Sonouvrage mérite d'être complété par unelecture des j ournaux de l'époque et pro-longé pour faire le joint avec les événe-ments consignés à partir de 1966.

Quant à la bibliographie, l'idéal seraitde faire œuvre cantonale, en collabora-tion avec la bibliothèque de Neuchâtel.M. Donzé souhaite un développementdans ce sens.

Cette double démarche pour retenirles faits divers et les événements politi-ques, sociaux et culturels qui font la vied'une région. Un apport à la mémoirecollective et aux souvenirs personnels dechacun, (pf)

Un apport à la mémoire collectiveChronologie 1971-1980 publiée par la bibliothèque de la ville

L'incendie du Guillaume-Tell? -18 mars 1978.La constitution officielle de Ret SA? -19 octobre 1971.L'inuaguration du nouveau vivarium? - 8 mars 1975.Ça ressemble à un jeu radiophonique , que l'on pourrait entendre sur les

ondes d'une hypothétique éventuelle radio locale des Montagnesneuchâteloises.

Mais c'est un survol de la chronologie de La Chaux-de-Fonds entre 1971 et1980, publié par la Bibliothèque de la ville. 1071 événements qui ont marqué ladécennie ont été recensés par la bibliothécaire, M.-C. Liengme. Les faitsretenus sont bien sûr issus de la vie locale et... tirés des pages de l'Impartial,dont le dépouillement a servi de base à ce travail.

lundi W mon 197B (.- I M P A R T I A L Pag. J

L'incendie du Guillaume-Tell, un événement qui marqué la vie chaux-de-fonnièredurant la dernière décennie. L'Impartial en faisait une pleine page dans son édition

du 20 mars 1978.

Mme et M. Fleury-Thiébaud...... qui fêtent en ce 23 décembre

leurs noces de diamant. Mme et M.Joseph Fleury-Thiébaud habitent surla Riviera vaudoise depuis 1957.Mais ils sont Chaux-de-Fonniersavant tout, abonnés à L'Impartialdepuis... le jour de leur mariage. Ilssont âgés respectivement de 82 et 84

. ans et célèbrent ces soixante annéesde vie commune en compagnie deleurs enfants et de leurs petits-enfants. (Imp)

M. René Sandoz, deLa Sagne...

... garde-forestier communal qui aété fê té jeudi pour ses vingt ans deservice. En effet , M. Sandoz est entréà la commune en décembre 1963, il ala responsabilité des forêts com-munales, mais aussi de celles deBrot- Plamboz, de plus, il a le con-trôle des forêts cantonales et privéessur cet arrondissement.

MM. Favre, inspecteur cantonaldes forêts, Farron, inspecteurd'arrondissement, Béguin, présidentde commune, ont remis une attentionà ce f idèle employé, (dl)

bravo à

LES PLANCHETTES

Le groupe féminin paroissial a fêté il ya quelques jours sa soirée de Noël en pré-sence de très nombreuses personnes quiapprécient l'atmosphère chaleureuse etfraternelle de cette veillée. La présidentedu groupe, Mme M.-M. Lienhard, a sou-haité la bienvenue à tous, et a remerciéles dames qui ont œuvré tout au long del'année. Elle a ensuite présenté ses vœuxen lisant quelques versets des «Philip-piens» qui invitent à vivre, comme leChrist, l'année à venir dans l'humilité età se conduire en serviteurs les uns desautres.

Pour poursuivre la veillée, Mlle S.Guerne a présenté un film d'amateur surun voyage en Israël. Ce film détaillémontrait tous les endroits que les touris-tes se doivent de visiter (Jérusalem, leSinaï, le lac Tibériade, Capharnaum,etc.), mais présentait également desaspects de la vie quotidienne en Israël,tels une scène de marché ou le quartierjuif.

La partie récréative, avec collation etdiscussion a ensuite agréablement closcette soirée familière, (yb)

Veillée de l'Avent

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sont très heureux d'annoncerla naissance de leur petite

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Pour la période des fêtes de find'année, les musées de La Chaux-de-Fonds seront ouverts de la manière sui-vante: samedi 24 décembre, Musée inter-national d'horlogerie et Musée d'histoirejusqu'à 12 heures, Musée d'histoire natu-relle jusqu'à 17 heures; lundi 26 décem-bre, Vivarium jusqu'à 17 heures; samedi31 décembre, Musée international d'hor-logerie et Musée d'histoire jusqu'à 16heures, Musée d'histoire naturelle jus-qu'à 17 heures; lundi 2 janvier, Vivariumjusqu'à 17 heures. Tous les musées sontfermés les dimanches 25 décembre et 1erjanvier 1984. Le parc d'acclimatation duBois du Petit-Château restera, lui,ouvert tous les jours jusqu'à la tombéede la nuit, (cp)

Musées etBois du Petit-Château :ouvertures de fête...

Lors des Fêtes de Noël, les clochessonneront selon l'horaire suivant:

Grand-Temple: le 24 décembre de 17h. 15 à 17 h. 30; le 25 déc. de 9 h. 30 à 9 h.45; le 25 déc. de 17 h. 15 à 17 h. 30.

Farel: le 24 déc. de 17 h. 15 à 17 h. 30;le 25 déc. de 9 h. 35 à 9 h. 45.

Abeille: le 24 déc. de 17 h. 15 à 17 h.30; le 24 déc. de 23 h. 15 à 23 hv 30; le 25déc. de 9 h. 30 à 9 h. 45.

Les Forges: le 24 déc. de 17 h. 15 à 17h. 30; le 24 déc. de 23 h. 20 à 23 h. 30 etde 24 h. à 0 h. 05; le 25 déc. de 9 h. 45 à10 heures.

Saint-Jean: le 24 déc. de 23 h. 15 à 23h. 30; le 25 déc. de 9 h. 45 à 10 heures.

Les Eplatures: le 25 déc. de 14 h. 50 à15 heures.

Enfin, dans le cadre de l'appel interna-tional pour la paix, toutes les clochessonneront le 24 décembre de 21 heures à21 h. 10. (comm.)

Suite des informationschaux-de-fonnières ^ 22

Sonnerie de cloches

Jean-Louis

Petit feuilleton de «L'IMPARTIAL» 89

Auguste Bachelin

Roman NeuchâteloisUn immense besoin de vivre, d'aimer, de

pardonner s'emparait d'elle; la maladie avaitdéveloppé tous ses sentiments affectueux;jamais elle n'avait ressenti, comme en cemoment, ce que pouvaient être la charité etl'amour du prochain: l'espérance, la joie luirevenaient.

Le corps allongé sur sa chaise, la tête unpeu renversée, pour mieux aspirer l'air et lesoleil, elle regardait les nuages courant danscet azur qui lui versait l'apaisement et suivaitle balancement du vol des hirondelles.

Des passants la saluaient de loin, d'autresvenaient lui serrer la main; elle répondait àleurs questions, à leurs vœux avec une amé-nité, une douceur plus grandes encore: la ten-dre créature semblait s'être épurée dans lasouffrance et transformée dans son étreinte. —Comme si elle eût senti le rayonnement de

cette âme céleste, sa mère la regardait avecattendrissement, presque avec admiration.

Une compagne d'école vint à passer et,apercevant Louise, détourna la tête. Si lamalade n'eût pas bien vu le mouvement, ellel'aurait appelée.

— Qu'as-t-elle donc qu'elle ne s'arrêtepoint ?

— Elle aura sans doute eu peur de te déran-ger, dit la mère.

Les convalescents sont des sensitives quiperçoivent les impressions avec plus d'acuité.- Qu'a-t-elle ? que lui ai-je fait ? - Sa penséetournait dans ce cercle.

Quel bonheur ! Deux amies... là, près de lafontaine, viennent à elle, leurs regards se ren-contrent... mais, est-ce possible ? Elles passentsans s'arrêter, sans la saluer. - Elles ont passé.

— Mon Dieu ! qu'ont-elles donc ? - Peut-être la maladie la rend-elle méconnaissables ?mais sa mère n'a point changé. Pourquoi nel'ont-elles pas saluée ? - Auraient-elles peur ?Sa maladie serait-elle contagieuse ? - Pasmêfne un signe de tête.

La pauvre fille supposa cent choses, tout,excepté la vérité; un léger tremblementl'agita, des rougeurs apparurent à ses tempes.La fièvre revenait.

La vérité, c'est que le poison de la calomnieavait fait son œuvre et que l'innocente Louiseen recevait les premières atteintes. — On nepeut croire combien certaines natures villa-geoises sont facilement accessibles aux récitsmalveillants; la médisance et la calomnie ger-ment, fleurissent et fructifient hâtivement surce sol propice. On ne disait plus que Louise fûtenceinte, non, elle devait être accouchée, elleétait certainement accouchée... l'enfant devaitêtre mort; personne cependant n'osait l'avoirvu. On l'avait peut-être expédié quelque part;le père avait probablement laissé quelquechose à cette fille.

Tout de même, qui est-ce qui l'aurait cru ?- Ah ! pour celle-là, elle avait bien su cacherson jeu, l'hypocrite ! Elle valait moins quetoutes les autres. - Elle avait eu beau attirerJean-Louis dans ses filets, il lui échappait, etelle restait avec un enfant: qui voudrait d'ellemaintenant ? - Moi, je ne lui parle plus, j'enaurais honte.

Les âmes honnêtes et pieuses, les mères, lesjeunes filles comme il faut, avaient jugé etcondamné Louise Tissot sans appel ets'empressaient d'exécuter le jugement. Lacoupable mise à l'index, le vide se faisaitautour d'elle: c'était son premier châtiment.

A peine convalescente, elle ressentait déjàl'aiguillon d'un nouveau mal. - Etait-elle doncprédestinée à souffrir ainsi et toujours ? Lebonheur ne luirait-il pour elle que par inter-mittences passagères ? - Tout à l'heure, ellevaguait dans l'extase en regardant le ciel et lesoiseaux. Ah! pourquoi ne le regardait-ellepoint encore ? Elle ne fût point tombée de sonrêve pour rouler dans cette ombre terrestre oùelle grelottait maintenant.

XLIV

- Pensez voir, disait le même jour madameTissot à cette bonne voisine qui avait soignésa fille, pensez voir, il y a la Sophie qui a passéet puis la Marianne avec l'Elise, et elles n'ontrien dit à la Louise. Nous étions sur le cime-tière (La terrasse autour de l'église servaitanciennement de cimetière et porte encore cenom), elles l'ont bien vue et elles ont tourné latête; qu'est-ce à dire ? J'ai vu tout de suiteque ça lui faisait de la peine; elle a le cœur«gonflé».

La pauvre femme ne put que pleurer quandla voisine lui eut appris l'accusation portéecontre sa fille.- Le monde est pourtant bien méchant,

disait-elle. (à suivre)

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Noël à La Résidence

La doyenne de la localité, à qui l'on sert la main, était au Noël des aînés (à gauche); le«Petit Chœur» d'enfants a chanté au temple et à la halle de gym.

Mercredi dernier, le home médicalisé LaRésidence a célébré Noël de façon absolu-ment étonnante, dans un faste digne desgrandes fêtes. Dirigé avec compétence parMme Cécile Maillard, intendante de la mai-son, le programme se déroula de façonmagnifique. Lors du discours d'ouverture,M. Willy Pingeon, président du comité de laFondation de La Résidence, souligna dequelle façon cet ensemble étonnant fu t cons-truit. Une réalisation qui répondu un besoinévident. Il remercia aussi la direction et lepersonnel du home médicalisé de l'énormetravail qu'ils accomplissent pour le bien-êtredes pensionnaires. • .

Puis la cérémonie se poursuivit par deschants entonnés par l'assemblée: «VoiciNoëh et «Mon beau sapin».

Des enfants du personnel récitèrentensuite de touchantes poésies et chantèrentde leurs voif harmonieuses. Les infirmières

et infirmiers avaient eux aussi produit unbeau travail, en apprenant des chants de cir-constance qui furent vivement appréciés. Cefut ensuite au tour de trois musiciennesd'interpréter, au piano, à la flûte et au vio-lon, une sonate de Cazzaû. Le message desEglises fut apporté par le pasteu r Rosat etl'abbé Ecabert dont les pa roles touchèrentchacun.

Les enfants occupèrent à nouveau &t _scène en présentant des numéros de leur ,savoir qui furent vivement appréciés , les«ftories» dansèrent et un couple de pension-naires récita aussi un poème sur l'art desavoir vieillir. \.

M. Pingeon termina cette rencontre pardes paroles chaudes et réconfortantes. Souli- ,gnons une fois encore le dévouement de MmeMaillard qui est tout à fait à sa place danscette maison où l'on apprécie à sa justevaleur, sa compétence et son amabilité, (je)

Concours de dessin au Musée des beaux-arts

«A la découverte du Locle» est uneexposition qui réunit depuis vendredidernier au Musée des beaux-arts duLocle, les dessins de 46 élèves des Ecolesprimaire et secondaire. Cette expositionaurait dû fermer ses portes hier jeudi.

Mais, afin de permettre à chacun dedécouvrir les «œuvres» de ces jeunesartistes, elle sera prolongée jusqu'à la finjanvier et accessible au public les jours

d ouverture du musée, soit le dimanchede 14 h. à 17 heures.

Rappelons que c'est sur l'initiative duconservateur M. Charles Chautemsqu'un concours de dessin a été lancé entroisième et quatrième primaire et dansles quatre degrés secondaires. Ce sontprécisément les dessins primés lors de ceconcours qui sont accrochés aux cimaisesde. la salle polyvalente du Musée desbeaux-arts jusqu'à la fin janvier, (cm)

Exposition prolongée

Dernière réunion lors de la fête de NoëlLes activités du Centre Mireval en veilleuse

Les fidèles habitués du Centre Mireval se retrouvaient mercredi pour ladernière fois de l'année à l'occasion de la fête de Noël. Des chants, la présenced'un musicien de cuivre, M. Meyrat, ont égayé les quelques heures quequelque quarante personnes du 3e fige ont passé ensemble. L'ambiance futdonc chaleureuse et détendue autour des tables garnies de décorations deNoël et de bougies. Néanmoins, autour du sapin décoré et illuminé, beaucoupéprouvaient un petit serrement de cœur. C'était en effet vraisemblablement

la dernière fois que les membres du Centre Mireval se retrouvaient.

Après six ans d'activité, d'abordmodeste, puis très riche par la suite,l'équipe d'animation du Centre Mireval,composée d'une bonne vingtaine de per-sonnes bénévoles, va considérablementréduire, si ce n'est cesser, ses activités.

A cela plusieurs raisons. Il serait fauxde parler d'échec. Mais les responsablesreconnaissent que les multiples tentati-ves d'animation n'ont pas rencontrél'écho souhaité. Mais il y a un autre faitplus concret. D'ici peu l'ancien restau-rant de la Tour Mireval qui servit delocal dès le printemps 1978 à l'équipe ducentre va être transformé. Il sera amé-nagé en salle à manger où se restaure-ront les pensionnaires du home simple etcentre de jour qui prendra place dans

l'ancien bâtiment de la Résidence, rue dela Côte.

Dans cet immeuble, les travaux débu-teront incessement. La salle à mangerdisparaîtra au profit de locaux et dechambres ou petits studios. De sorte queses responsables ont cherché une autresolution pour la remplacer. Ils l'onttrouvé dans la tour voisine. C'est au rez-de-chaussée que sera implantée la nou-velle salle à manger.DES MILLIERS D'HEURESDE PRÉSENCE BÉNÉVOLE

Face à cela l'équipe d'animation àl'œuvre depuis bientôt six ans va doncabandonner la plupart de ses activités.

Rappelons qu'il y a quelques moisencore elle organisait des cours, avaittenté un essai d'animation théâtrale,

(Photo Impar-jcp)

accueillait quatre fois par semaine despersonnes du 3e âge qui se retrouvaientpour discuter, tricoter, boire une tasse dethé. Des visites et des conférences furentaussi organisées. Une autre branches'était greffée: le midi-Mireval. Les per-sonnes seules partageaient ensemble unrepas.

Ces derniers temps subsistaient encorequelques repas du soir et la veillée deNoël pour les personnes seules qui auralieu samedi 24 décembre prochain.

Pour ce rendre compte du travailaccompli par ces «équipières», on peutrappeler qu'en 1981 elles ont consacrébénévolement 353 après-midis pris surleur temps de loisir, au service de leurssemblables. Ce qui représente pour cetteseule année-là 1235 heures de présencedurant lesquelles elles ont enregistréprès de 5000 visites au Centre Mireval.

A LA RECHERCHED'IDÉES NOUVELLES

Les responsables chercheront peut-être, directement avec les personnes con-cernées - celles du 3e âge - des activitésnouvelles susceptibles de les intéresser.Mais le problème des locaux subsistenéanmoins.

Midi-Mireval a pris pour sa part unenouvelle forme. De temps à autre, lesrepas sont organisés dans le nouveaubâtiment du home médicalisé de la Rési-dence. La première tentative a été cou-ronnée de succès.

Mais, relèvent les «équipières», le Cen-tre Mireval a toutefois réussi dans samission principale: réussir à sortir lespersonnes seules de leur isolement, éviterqu'elles ne restent pas intégrées dans lapopulation en ayant l'impression devivre dans un ghetto.

Lors des activités, des rencontres, desanimations des liens ¦ d'amitié se sontcréés, des contacts ont eu lieu et l'amitiéentre beaucoup est née.

C'était là les principaux buts du Cen-tre Mireval qui va entrer en veilleuse. Cefut donc là, malgré la joie de Noël , unmotif de déception lorsque la nouvelle aété annoncée officiellement mercrediaprès-midi, (jcp)

Une empoignade qui coûte cher...Au Tribunal de police

«Mais ça va pas! Moi je deviens vert avec des trucs comme ça!» Pascontents les trois copains qui comparaissaient sur le banc des prévenus duTribunal de police pour dommage à la propriété et injures. Leurs discussionsfurent très passionnées lorsqu'il s'est agi de défendre leur cause.

Le 3 octobre dernier, ils pénètrent dans un établissement public. Aumoment où J.-C. L. passa devant l'appareil à cigarettes, le tenancier entenditdu bruit et constata que deux des touches de cet appareil étaient cassées.

De là, la discussion s'envenima. «J'étais assis au bar avec une copine. Letenancier m'a carrément sauté dessus et a commencé à nous traiter decasseurs, voyous». P. P.-J. a rétorqué en lui accolant des petits noms d'oiseauque nous ne répéterons pas ici.

L'atmosphère s'est quelque peu échauffée. P. P.-J. et le tenancier en sontvenus aux mains alors que S. A. est intervenu pour tenter de séparer les deuxhommes. Dans l'empoignade, la veste en cuir du tenancier a été déchirée...

Sur plainte du tenancier, J.-C. L., P.P.-J. et S. A. se retrouvaient sur le bancdes prévenus. Cette affaire a été débat-tue la semaine dernière. Après s'êtredonné un temps de réflexion, le tribunal,présidé par M. Jean-Louis Duvanel,assisté de Mme Simone Chapatte, fonc-tionnant comme greffier, a rendu sonjugement hier.

J.-C. L. a été condamné à 180 francsd'amende et 60 francs de frais, peineradiée du casier judiciaire après un délaid'épreuve de deux ans, conditionnée àl'indemnisation du plaignant pour lasomme de 170 francs et dans les troismois; S. A. à 60 francs d'amende et 20francs de frais radiée après deux ans etconditionnée à l'indemnisation du lésédans ces délais et P. P.-J. à 180 francsd'amende et 60 francs de frais , une peineégalement radiée du casier judiciaireaprès deux ans et conditionnée àl'indemnisation du lésé dans ces délais.Par ailleurs, les prévenus devront versersolidairement une indemnité de dépensde 300 francs au plaignant.

Une petite empoignade qui leur coûtecher...

LA FATIGUE ET L'ALCOOL:UN MAUVAIS MÉLANGE

Quatre autres affaires figuraient àl'ordre du j our de l'audience d'hier.L'une a été renvoyée pour complémentde preuves, l'autre a été suspendue etune troisième a été classée suite auretrait d'opposition.

Dans la quatrième, S. S. était prévenud'infraction à la législation routière etd'ivresse au volant. Le 23 octobre derniervers 1 h. 05, S. S. circulait sur la routequi conduit de Brot-Dessus aux Petits-Ponts. Il s'est assoupi au volant, a perdula maîtrise de son véhicule, a mordu labanquette et a fait deux tonneaux. Laprise de sang a révélé un léger tauxd'alcoolémie dans le sang.

«C'est un accident dans une vie sanstache» dira la défense. En effet, les ren-seignements généraux pris sur S. S. sontexcellents; .Les causes de., cet accident: lafatigue accumula dUAtot la semaineconjuguée--.afrétu .nn ' du—deux verresd'alcool.

Le tribunal a finalement condamné S.S. à une peine d'amende de 800 francs,radiée du casier judiciaire après un délaid'épreuve de deux ans, et à 240 francs defrais, (cm)

Aux Brenets

La doyenne de la localité, à qui l'on sert la main, était au Noël ds aînés (à gauche); le«Petit Chœur» d'enfants a chanté au temple et à la halle de gym.

Noël est déjà dans l'air aux Brenets,on s'en est aperçu samedi et dimanchederniers où les premiers sapins ont brilléde tous leur feux.

POUR LES AÎNÉS...A la halle de gymnastique, les aînés

étaient conviés samedi à une sympathi-que fê te au cours de laquelle ils purentfraterniser et entendre les messages del'abbé Ecabert du pasteur Rosat et deMlle Malcotti, diacre). Les divertisse-ments étaient offerts par le «PetitChœur» d'enfants dirigé par MlleDanièle Dupras, aidée de Mmes Clerc etDroz, et présenté par M. J.-F. Droxler.Ce juvénile ensemble a conquis, par safraîcheur, son enthousiasme et sa qua-lité, les 54 personnes âgées participan-tes, au nombre desquelles on remarquaitla doyenne de la localité, Mme HélèneRuffener , entrée dans sa 99e année.

COLLATION OFFERTEUne collation fut offerte à chacun,

réjouit par ce sympathique après-midi àla préparation duquel travaillent plu-sieurs bénévoles.

... ET LES FAMILLESDimanche, le temple avait fait quasi-

ment le plein pour le Noël des familles.

Là encore, le «Petit Choeur» f i t mer-veille, de même que les enfants des écolesqui présentèrent chants et poésies dansune ambiance chaleureuse. Le messagedes églises était bien sûr apporté par sesreprésentants.

Ces deux manifestations étaient pla-cées sous l'égide des par oisses catholi-que et protestante. (Texte et photos dn)

Les enf ants ont commencé à chanter Noël

Si la fête de Noël a conservé toutesa lumière au cours des siècles, c'estbien parce qu'elle est depuis toujoursune source de joie prof onde et d'espé-rance pour les hommes et les femmesde la Terre chrétienne. Même quandles circonstances sont défavorablespour des peuples entiers, des com-munautés, des familles, quand sontoubliées les notions de paix etd'amour, quand la tristesse, la haineet le deuil sont hélas les plus forts,Noël vient au milieu de la tourmenteapporter un souffle bienvenu de séré-nité, de bonté, de charité, de compré-hension. On peut certes regarder unecrèche avec plus ou moins de foi oude crédulité, avec respect ou adora-tion, mais il doit être di f f ic i le de lacontempler avec indifférence. Il n'estque de voir les gosses rechercher etretrouver d'une année à l'autre lesnoms des rois mages, ceux de Marieet Joseph, et se faire raconter à cha-que fois la merveilleuse nuit deBethléem, pour s'en persuader.

Pour nous les grands qui avonsconnu déjà tant de Noëls différents ,qui saisissons toujours cette occasionpour revenir en pensée vers ceux denotre enfance, pour nous rappelertant de visages et de souvenirs, Noëlest aussi le temps de la réflexion. Etsi, parfois , quand le sapin scintille detous ses feux, une larme se laisse glis-ser sur nos joues, ce n'est jamais unsigne de regret, mais tout au con-traire une larme d'émotion, de joie,de reconnaissance, et d'un espoir tou-jours vivace en la sagesse des hom-mes qui se fait attendre, attendre...

Ae.

On en p arleau Locle

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Mânes Antonio Paolo et Margarit ElenaAna Rodolfina.Décès

Thomas Charles Louis, né en 1902. -Deplazes Karl Anton, né en 1923, époux deHeidi, née Fuhrer.

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L'annonce, reflet vivant du marché

1 Rayez de la grille les mots de la liste ci-dessous, en com- I1 mençant par les plus longs. Solution: page 22 1

I

Arbre; A vent; Biscôme, Bricolages; Bonheur; Boules; ICadeaux; Cantique; Cloches; Crèche; Cris; Dinde; IEglise; Fêtes; Feu; Goût; Hotte; Joie; Nativité; Neige; 1Nuit; Offrir; Poésies; Repas; Rêves; Rois; Sapin; ITable; Traineau; Voeux. SCachées: 5 lettres. Définition: De bois ou de crème I

I LETTRES CACHÉES I

Membre de l'exécutif M. Rémy Allemann ne sereprésentera pas aux élections communales 1984

Les autorités de Neuchâtel parlent de hier en regardant vers demain

Il est des traditions qu'il convient de maintenir parce qu'elles sont agréa-bles à vivre, sympathiques et instructives. C'est le cas pour la conférence aucoin du feu qui réunit avant la fin de l'année les représentants des autoritésde Neuchâtel et la presse.

Les flammes crépitent dans la cheminée, le vin pétille dans les verres etc'est sans ordre du jour, dans une ambiance amicale que les discussionss'entament

Président de l'exécutif, M. André Buhler, résuma les grands événementssurvenus dans le chef-lieu en 1983: deux visites importantes, celle de M. Fran-çois Mitterrand et celle du Conseil fédéral in corpore, des pourparlers fruc-tueux avec les dirigeants de la Radio et de la Télévision suisse romande, desréalisations diverses comme l'ouverture d'un foyer de jour pour personneshandicapées ou âgées, le développement des musées, le nouveau statut de laBibliothèque de la ville et de l'Université.

Tout n'est hélas pas rose, le rejet parle peuple de la loi sur la péréquationfinancière par exemple aura de lourdesconséquences pour le chef-lieu mais ladéception sera certainement compenséedans un proche avenir par les liens qui senouent avec les autorités avoisinantespour mener à bien les réalisations decaractère régional.

Les quatre autres conseillers com-munaux ont pris ensuite rapidement laparole. M. Claude Bugnon, directeur desfinances, annonça fièrement que les ren-trées fiscales seraient probablementsupérieures à celles prévues dans le bud-get. Dans le courant de l'année, le pro-gramme de l'informatique administra-tive s'est poursuivi, les hôpitaux en béné-ficient déjà. Pour ce qui est de la promo-tion économique quelque sociétés, princi-palement de service, se sont installéessur le territoire communal et ont procuréde nouveaux postes de travail. La salledes conférences récemment venduedeviendra le siège d'un Trade CenterNeuchâtel qui aboutira certainement àl'implantation de nouvelles industries.

Dans le domaine de l'urbanisme,déclara M. Claude Frey, un événement arésumé les travaux effectués depuis plu-sieurs années: le prix décerné par Hei-matschutz à la ville pour la récompenser,des .efforte développés pour, la^fërtipnde ses anciens immeubles, pour la zone*piétonne et pour l'ensemble de son urba-nisation. Pour venir à bout de la pénuriedes logements qui sévit à Neuchâtel, leConseil général a approuvé de nouveauxplans de zonage en vue des constructionsd'immeubles locatifs.

En 1983, 22 immeubles avec 135appartements ont été construits, 30 avec147 appartements sont en voie d'achève-ment et des demandes ont été sanction-nées pour 20 immeubles avec un total de166 appartements. Si l'on tient compteque 16 maisons qui offraient un total de40 appartement ont été détruites, on

constate que le gain pour l'année estimportant.

Le service de la police du feu et celuides ambulances souffrent d'un manqued'effectif qui sera heureusement atténuél'année prochaine. Même si la loi sur lapéréquation financière n'a pas abouti desconventions ont pu être signées avecdiverses communes et dès maintenant lescharges seront mieux réparties pour lesinterventions de ces deux services. Unepremière estimation permet d'annoncerque les charges seront pour 1984 infé-rieures de 180.000 francs pour le chef-lieu.

Les Services industriels sont du res-sort de M. Jean-Pierre Authier. Les tra-vaux sont terminés à la station de pom-page, la qualité de l'eau s'est améliorée.Des travaux devront être entrepris àl'aqueduc dans les gorges de l'Areuse,victimes de glissements de terrain. Laconsommation du gaz augmente, sonprix s'est stabilisé. Quant à l'électricité,elle a vu tous ses services techniques réu-nis à Champ-Bougin.

Les hôpitaux ont enregistré de nou-veaux regroupements de services, desrénovations ont été effectuées, le maté-riel a été modernisé et complété. On notecertes un durcissement lors des entre-tiens avec l'Etat et les caisses d'assu-rance mais pendant l'année écoulée,Neuchâtel n'a pas connu une explosiondes frais hospitaliers. Dans ce domainedes études sont entreprises pour trouverdes ressources nouvelles puisqu'il fautrenoncer à celles que devait fournir la loisur la péréquation. Alors que les chargesse répartissent en moyenne à 100 francspar habitant pour le canton, ceux de lacommune de Neuchâtel doivent endébourser le double pour atteindre lapart de sept millions qui revient à laville.

M. RÉMY ALLEMANNANNONCE SON DÉPART

Le cinquième conseiller communal M.Rémy Allemann, soc., prend la parolepour la dernière fois à la conférence aucoin du feu. H annonce en effet qu'il nese représentera pas aux prochaines élec-tions.

Entré à l'exécutif en 1969, pour pren-dre la direction de l'Instruction publi-que, il se vit confier les Travaux publics,les forêts et domaines ainsi que les sportsdès 1972. En 1983, les chantiers ouvertspour la construction de la N 16 ont pour-suivi leur activité. Sur le plan com-munal, les Jeunes rives ont été à la unede l'actualité: début des travaux pour lebâtiment de l'université, pourparlerspour l'implantation du Centre de glace,qui doit démarrer dans quelques mois, etcelle plus lointaine d'une salle multi-sports.

La vigne a heureusement été bénéfi-que: deux récoltes excellentes, celle de1982 pour la quantité, celle de 1983 pourla qualité.

Après son tour d'horizon, M. RémyAllemann a répondu aux questions desjournalistes. Agé de 51 y ans, il nes'apprête pas à vivre une retraite oisivemais ignore encore la voie qu 'il suivra.Ces quinze ans passés à l'exécutif lui ontprocuré de multiples satisfactions. Il aapprécié les contacts étroits liés avec sescollègues comme avec la population. S'ilquitte ses fonctions c'est parce qu'ilestime qu'une telle charge ne doit pasêtre occupée trop longtemps par unmême homme. Le parti socialiste a déjàproposé un candidat pour lui succéder:M. Biaise Duport, professeur à l'Ecolesupérieure de commerce.

DANS L'ATTENTE DE 1984Les représentants du Conseil général

étaient présents. Leur président M.Jean-Marc Duport fit quelques réfle-xions sur les problèmes de l'environne-ment, il remercia ses collègues et sou-haita une excellente année 1984 aux 1680fonctionnaires et collaborateurs quecompte le chef-lieu ainsi qu'à toute lapopulation. y

Tout le monde se retrouvera maisd'une manière officielle cette fois-ci le 9janvier;lors de la sftpcexKi législatif. . A v

, ¦£,-:.. i-A <..- RWS •

Le beau chalet risque la démolitionAux Côtes-du-Vent, sur Les Verrières

Page 13 -Plus beau qu'avant, et un peu plus

grand. Sans déposer de plans:- Le Conseil communal m'avait dit

d'éviter de faire des frais du momentque les plans seraient refusés...

Il ne pouvait en être autrement car leterrain des Côtes-du-Vent se trouve enzone jaune ou rouge (zone de construc-tion basse) à la suite d'un décret datantdu 14 février 1966. Il s'agissait de proté-ger les sites naturels du canton, commeles 24.018 signataires d'une initiative le

demandaient. André Haldi le sait bien,mais il a passé outre car une ferme exis-tait depuis longtemps sur ce terrain etd'autres petits chalets sont presque col-lés au sien. Ils avaient été bâtis avantl'adoption du décret par le Grand Con-seil. Et sont au bénéfice d'une déroga-tion. Dans ces conditions, il ne voit paspourquoi son pavillon devrait êtredémoli. Il le défendra bec et ongle.

ÉVITER L'ÉPREUVE DE FORCELe Conseil communal, mandaté par

son législatif, va demander la démolition

de la bâtisse. Sans trop y croire. Commele fait remarquer le conseiller communalJimmy Nowacki, il s'agit d'éviterl'épreuve de force, de trouver un arran-gement en respectant la procédure. Doncde tout reprendre à zéro:- Suite à une lettre du Départe-

ment des travaux publics, et man-daté par le législatif , nous allonsdemander à M. Haldi de démolir sonchalet. En lui signalant qu'il a 20jours pour faire recours contre cettedécision auprès du Département destravaux publics auquel il devraadresser une demande de déroga-tion. A lui de prouver qu'une maisonexistait sur cet emplacement autre-fois. Et qu'elle fut inscrite au cadas-tre.

Fort du préavis de l'Etat, le Conseilcommunal réunira la commission d'urba-nisme qui devra décider, finalement, sielle accorde la fameuse dérogation. Lerèglement d'urbanisme de la commune,adopté en janvier 1977, lui en laisse lapossibilité. M. Nowacki pense qu'il n'yaura pas d'épreuve de force:- Chaque vieux Verrisan sait

qu'autrefois une bâtisse existait auxCôtes-du-Vent Personne ne peut lenier et des documents photographi-ques le prouvent A mon avis, nousdevrions arriver à un arrangement

Si tout le monde garde son calme danscette affaire qui a passablement échaufféles esprits verrisans, le chalet passeral'hiver. Sinon le printemps sera chaud...

JJC

Population neuchâteloise : ça dé va !Le DIP accroche le grelot

Dans le canton de Neuchâtel, on va devoir construire des homes et fermerdes écoles.

Un peu brutal, le raccourci? Sans doute. N'empêche que l'évolution démo-graphique du canton est préoccupante. Le DIP s'en préoccupe. Par le bout dela lunette qui le concerne le plus directement: les incidences prévisibles surl'école.

Dans un numéro spécial de son bulletin trimestriel, le Département del'instruction publique présente en effet une étude intitulée «école et démogra-phie». Comme le dit M. Cavadini, chef du DIP, il s'agit à travers des statisti-ques démographiques dVexaminer la situation passée et présente pour tenterde discerner celles du futur». Afin de mieux maîtriser ce futur.

Réalisé par le Service de la jeunesse etl'Office de la statistique scolaire, ce dos-sier est une compilation et une mise enforme d'éléments statistiques connus,mais dispersés. Rien de nouveau, donc.Mais une synthèse quand même trèsrévélatrice. On y rappelle brièvementcomment la pyramide des âges de lapopulation suisse a changé depuis ledébut du siècle, à quel point elle ressem-ble à celle de la Suède, par exemple, alorsque des pays en voie de développementcomme le Mexique en ont une voisine dela nôtre en 1900.

Notre population jeune diminue, notre,population âgée augmente, c'est un phé-nomène connu, dont les incidences sontnombreuses et souvent ennuyeuses, quece soit sur le plan économique, social ousur bien d'autres. L'examen de la situa-tion neuchâteloise permet de constaterque la tendance est plus accentuéeencore. Autrement dit, la populationneuchâteloise, qui régresse, vieillit plusvite que la moyenne suisse. Neuchâtel

affiche un taux d'habitants de moins de15 ans inférieur à la moyenne nationale,et un taux d'habitants de plus de 65 anssupérieur.

Le moins qu'on puisse dire est que lastatistique neuchâteloise ne dessine pasune «feuille de santé» très optimiste.Durant la décennie 1970-80, le canton aperdu 6,4% de sa population, mais tandisque la population d'âge préscolaire dimi-nuait de 31,3%, celle du troisième âgeaugmentait de 13,5%! Durant la mêmepériode, les naissances ont diminué de43%...

Conséquences? Elles sont nombreuses.A ce stade, le dossier du DIP en retientdeux: la population active va continuer àdiminuer, faute de relève; et les effectifsscolaires vont chuter ces prochainesannées. Il faudra admettre ou bien uneimportante diminution des effectifsmoyens par classe, ou bien une impor-tante diminution du nombre de classes.Les enfants d'âge préscolaire du cantonn'occuperont, à la lumière des chiffres

disponibles, que les deux tiers des bancsd'école disponibles actuellement. Unschéma prévisionnel établi pour les cinqprochaines années montre que de 531classes primaires en 1983 on passerait en1988 à 417 classes, en maintenant uneffectif de 19 unités par classe; ou end'autres termes, si chaque classe restedirigée par un maître et garde le mêmeeffectif unitaire, on n'aura plus besoin en1988 que des 4 cinquièmes des titulairesde classes primaires actuels. Sous réserved'évolution de moult autres paramètresbien sûr. Mais toutes relatives que soientles prévisions, celles établies ces derniè-res années, dans le canton se sont révé-lées assez fiables.

C'est peut-être une drôle de manièrede souhaiter la bonne année au corpsenseignant. Mais il n'est pas seul con-cerné, tant s'en faut. Et l'intention duDIP parait claire: c'est un «A bon enten-deur!» qu'il lance à travers ces statisti-ques que des petits dessins rigolosessaient d'égayer un peu... (MHK)

Le locataire dormaitHier à 7 h. 30, un début d'incendie

s'est déclaré dans un studio del'immeuble Moulins 25. Ce sinistreest probablement dû à un mégot quiest tombé sous une étagère sise dansla cuisinette. Le studio a été noircipar la fumée. Le locataire qui dor-mait a été amené immédiatement àl'air libre. Dégâts matériels.

Suite des informationsneuchâteloises !? 23

Début d'incendiedans un studio

La section de Neuchâtel duParti socialiste s'est réunie lemardi 13 décembre 1983 en assem-blée générale. A cette occasion,conformément à l'ordre du jour,les socialistes de la ville ont dési-gné leur candidat à l'élection duConseil communal en remplace-ment de M. Rémy Allemann quiquittera cette fonction à la fin dela législature après 15 annéesd'activités. Le choix s'est portésur la personne de M. BiaiseDuport, conseiller général depuis1982, président du Groupe socia-liste de ce conseil depuis 1976.

M. Biaise Duport, figé de 41 ans,est économiste, professeur d'éco-nomie politique et de comptabilitéà l'Ecole supérieure de commercede Neuchâtel.

La section de Neuchâtel duParti socialiste remercie M. RémyAllemann du travail accompli auservice de la ville, (comm)

Pour succéder à M. AllemannM. Biaise Duport désigné

' " ¦ ¦!!¦¦¦¦ ¦. ¦.¦!,. . ¦ I ¦ U ¦¦¦¦ ¦ ¦ I I ! . .

Grand ConseilLors de la dernière séance de la

dernière session du Grand Conseil,plusieurs interventions écrites deparlementaires ont encore été dépo-sées. En voici la substance résumée:

Salaire décent pour tousIl n'est plus tolérable d'admettre

que des travailleurs, dans notresociété à niveau de vie élevé, ne tou-chent pas un salaire décent alorsqu'ils contribuent à la prospéritéd'autres personnes. Le Conseil d 'Etatest prié d'étudier les voies et moyenspermettant de résoudre ce problèmeet de faire des propositions au GrandConseil.

(Motion E. Liithy, soc, et 23 cosi-gnataires.)

En bus et en train,les députés!

Tout le monde doit participer à laréduction de la pollution de l'air.Dans cette perspective, au lieud'indemniser les déplacements desparlementaires, l'Etat ne pourrait-ilpas les encourager à emprunter lestransports en commun en leur don-nant des titres de transport '?

(Interpellation P.-A. Colomb, soc,et 23 cosignataires.)

Déf ense des salariésIl existe un projet de loi fédérale

pour une meilleure protection contreles licenciements, mais le statutactuel des salariés ne leur laisse quedes possibilités assez limitées dedéfendre leurs droits, en particulieren cas de licenciement, et tout spécia-lement pour les femmes. Le Conseild'Etat est prié d'étudier les moyensd'améliorer la situation.

(Motion A.-M. Gilg, soc, et 9 cosi-gnataires.)

Dégâts à la f orêtL'ouragan du 27 novembre a

ravagé des hectares de forêts dans lecanton, gui fut l'un des plus touchés."

Les dégâts équivalent à la quantitéde bois qu'on exploite en un an. Or, iln'y a guère d'espoir de prise encharge supplémentaire des bois ainsiabattus, et on a de la peine à trouverde la main-d 'œuvre pour exploiter lesbois sinistrés, parce que nombre depropriétaires font leurs coupes habi-tuelles quand même. Que va fairel 'Etat pour contribuer à une solutionde ces problèmes ?

(Interpellation A. de Dardel, lib, et3 cosignataires.)

Alors, cette décharge ?Le Conseil d'Etat continue à être

volontairement évasif quand onl'interroge sur la future décharge declasse III. Y compris à l'égard desautorités de Corcelles-Cormondrè-che, dont le territoire pourraitaccueillir cette installation, à la suitede la vente d'une parcelle de forêtpour l'exploitation d'une carrière.Cette carrière sera-t-elle la futuredécharge de classe III? Que le Con-seil d'Etat fasse part de ses vérita-bles intentions!

(Question J. Philippin et M. Poin-tet, soc)

Horlogers mal-voyantsVers la f in de leur carrière, des

horlogers et des horlogères se retrou-vent handicapés de la vue, voireaveugles. Les organes cantonaux res-ponsables de la santé des travailleursse sont-ils préoccupés de ce problème,et une action est-elle envisagée ?

(Question G. Berger et F. Blaser,pop)

Questions choisiesDans sa réponse aux questions des

députés, qui demandent sous cetteforme des précisions sur des pointsd'actualité, le Conseil d'Etat paraîtsélectif. Pourquoi répond-il à certai-nes et pas à d'autres déposées enmême temps? Qu'il l'explique aumoins...' (Question EdLtithy, soc) (K)

S V P...

DécèsNEUCHÂTEL

Mme Anna Béguin, 1894.FONTAINEMELON

Mme Marcelle Renaud , 1893.CERNIER

M. John-Edgar Duvanel, 1900.COUVET

Mme Marie-Louise Matthey, 57 ans.

BUTTES

Hier, à cause d un incident techniquequi n'est pas imputable à notre corres-pondant du Val-de-Travers, son textesur le Conseil général de Buttes a étédénaturé. Il fallait lire que la responsa-ble du jardin d'enfants, Mme Moro,reçoit une aide financière de la communede cinq cents francs (et non cinq mille,écrit en chiffres, par erreur...). Un groupede parents du village a demandé au Con-seil général que cette modeste subven-tion passe à six mille francs par année,en attendant l'application de la loi surles jardins d'enfants qui vient d'êtrevotée par le peuple neuchâtelois. Aucunedécision n'a été prise. (Imp)

Impar... donnable

Ecole enfantine de Monible

Le bâtiment qui abrite l'Ecole enfantine de Monible. (photo kr)

Il y a un peu plus d'une année la popu-lation du petit Val était invitée à l'inau-guration officielle de la nouvelle Ecoleenfantine de Monible destinée à accueil-lir les enfants des villages de Châtelat,Souboz, Sornetan et Monible.

Il y avait plusieurs années que l'écolede Monible n'avait plus été ouverte, lesélèves se rendant à Châtelat. Paradoxa-lement, aucun élève de Monible n'étaiten âge d'école enfantine lorsque cetteécole a ouvert ses portes. Une commis-sion spéciale, dite de l'école enfantine,ainsi que les autorités de Monible, avec àleur tête le maire Jean-Louis Sommer, sesont beaucoup dévoués pour que, à larentrée du mois d'août 1982, les enfantsdu petit Val puissent fréquenter cettenouvelle école. C'est Mme Waerfeli, deMoutier, qui tenait la classe avec unedouzaine d entants.

En congé de maladie depuis quelquesmois, Mme Waerfeli est actuellementremplacée par Mme Daisy Gygax-Min-der, de Moutier également.

Les choses se sont gâtées lorsqu'il afallu établir le décompte de la participa-tion des quatre communes, soumis à \l'approbation de la direction des affairescommunales. Si les communes de Châte-lat et Monible ont payé sans autre leurpart, Souboz, dans un premier temps,refusait, en assemblée, la dépense enquestion. Toutefois, une assembléeextraordinaire, après coup, acceptaittout de même cette dépense. Ensuite,c'est Sornetan qui, à l'unanimité de quel-que 50 membres présents, refusait depayer sa part de 45.000 fr., demandantun nouvel examen du cas par la directiondes affaires communales. Il semblait queles gens de Monible avaient fait mettresur la facture des travaux d'aménage-ment d'un logement situé sous le mêmetoit que l'école.

Questionné à ce sujet , le maire deMonible, Jean-Louis Sommer, contestece fait. Il y a eu, certes, des frais impré-vus, concernant un mur porteur et ledéplacement de la salle de séance duConseil qui a été nécessaire pour aména-ger la salle de l'école enfantine. M. Som-mer a tenu à rappeler que ce sont leshabitants de Sornetan qui étaient lesplus pressés de voir l'ouverture de l'écoleenfantine. |

M. Sommer n'a pas voulu commencerles travaux avant que la convention departicipation soit signée par les person-nes autorisées des quatre commîmes. Iltient à rappeler aussi que tous les tra-vaux ont été confiés à des entreprises dupetit Val et espère que Sornetan revien-dra à la raison et paiera sa quote-partcomme les trois autres communes, (kr)

Litige entre les communes du petit Val

Augmentation de la quotité d'impôt acceptéeAssemblée municipale de Cormoret

Récemment à l'assemblée municipale, 60 personnes -16% du corps électoral -étaient présentes pour assister aux débats dirigés par M. Gilbert Ogi. Aprèsla lecture du procès-verbal qui ne donna lieu à aucune remarque, les citoyensacceptèrent le budget présenté par la communauté scolaire de l'école secon-daire des communes de Courtelary-Cormoret-Villeret. Par la mise en vigueurde nouveaux statuts tenant mieux compte de la particularité des communesintéressées, il fut relevé, avec satisfaction, une diminution des charges même

en tenant compte de l'organisation d'un service de transport.

La tâche de présenter le budget 1984de la municipalité appartenait à M.Pierre-Alain Wenger, chef du dicastèredes finances. En relevant les nombreusesdifficultés rencontrées pour l'élaborationde ce budget, par l'augmentation descharges, doublée à Cormoret par unediminution des rentrées fiscales. M.Wenger releva que ce n'était pas degaieté de cœur qu'une augmentation dequotité de 210 ne pouvait être différée.

Calculé avec la nouvelle quotité de 2,4,le budget 1984 présente, avec des chargesde 855.390 francs et des produits de849.950 francs, encore un excédent decharges de 5440 francs. La discussion futnourrie. Plusieurs postes du budgetfurent épluchés. Bien qu'il fut préciséque la commune était liée aux disposi-tions légales en vigueur, le bien-fondé decertaines augmentations fut contesté.Finalement, au bulletin secret, le budget1984 fut accepté par 34 oui et 23 non. Laquotité passera donc de 2,2 à 2,4, la taxeimmobilière reste inchangée à 1,2% ycompris les avances cadastrales, la taxedes chiens reste à 35 francs, le prix du m3d'eau à 0,50 franc, plus 0,50 franc pourl'épuration.

Au point 4 de l'ordre du jour, les modi-fications proposées au règlement com-munal sur le service des eaux furentacceptées avec un amendement pour pré-server l'alimentation des fontaines.

Au chapitre des élections, l'assembléeétait invitée à élire un président et unvice-président des assemblées, un nou-veau membre de la commission de vérifi-cation des comptes communaux et ànommer un représentant de la communeà la commission de vérification descomptes de l'école secondaire.

Plusieurs tours de scrutin, au bulletinsecret, durent être organisés pour dési-gner les nouveaux titulaires. Cinq per-

sonnes participèrent à l'élection du pré-sident des assemblées. Après deux toursde scrutin, il fallut même procéder à untirage au sort pour départager. Surprise!Le président sortant, M. Gilbert Ogiétait désigné. Il s'inclina devant le ver-dict populaire et accepta de remplir unnouveau mandat. Son adversaire mal-chanceux, M. Frank Vaucher, fut dési-gné au poste de vice-président. Cinq can-didats participèrent aussi à l'élection àla commission de vérification des comp-tes communaux. Au deuxième tour descrutin, après un désistement volontairepour cause de parenté, furent élus M.Daniel Perret-Gentil, en qualité de mem-bre et en raison du désistement, M.Pierre Hinni en qualité de suppléant.Enfin, deux candidats briguèrent leposte de représentant de la commune àla commission de vérification des comp-tes de l'école secondaire, M. Charles

Ganguillet conseiller municipal sortant,fut plébiscité pour remplir ce mandat.

y

Dans les divers, un hommage futrendu aux personnes décédées durantl'année.

Des réporises à> trois" interpellationsdéposées en juillet dernier furent don-nées.

La possibilité d'introduire une feuilleofficielle locale est encore à l'examen. Vule besoin d'information manifesté parplusieurs citoyens, besoin aussi constatédans d'autres communes voisines, ladécision d'introduire une telle feuilleofficielle sera prise certainement dans lespremiers mois de l'année 1984.

Dans le domaine des manifestationspubliques, la DIP a été priée de fourniun avis de droit pour préciser si desenfants en âge de scolarité ont l'autorisa-tion de fréquenter les concerts, matchsau loto ou danses publiques. Ni le règle-ment de police locale, ni la réglementa-tion scolaire ne précisant la politique àadopter.

A la suite d'une intervention faite enassemblée, en juillet dernier, unedemande signée de plusieurs citoyensétait parvenue au Conseil municipalpour l'introduction d'une limitation devitesse sur le tronçon de la vieille route.Rappelant que la vitesse maximale auto-ritée des véhicules à 50 km/h. sera intro-duite en 1984, le. Conseil municipal ras-sura l'assemblée. Le dossier n'est pasoublié au fond d'un tiroir mais, commel'a recommandé l'Office de la circulationroutière, un examen approfondi doit êtreentrepris. En effet, il ne suffit pas seule-ment de poser un panneau limitant lavitesse mais d'envisager des mesures deconstruction (chicanes, pavés) pour quela restriction soit plus efficace.

L'abondance des interventions néces-sita pas moins de trois heures pour épui-ser cet ordre du jour.

RÉCUPÉRATIONDU VERREPERDU

Dès maintenant, les habitants sontinvités à déposer le verre perdu dans lecontainer spécial déposé à cet effet surl'ancien terrain «Schliichter». Ce servicea en effet été réorganisé et permettradorénavant la séparation des teintes.Pour éviter un travail de transvasagefastidieux, chacun est instamment priéde ne plus rien déposer près du collège.

BUREAUMUNICIPAL

En raison des fêtes de fin d'année, lebureau municipal sera fermé les 26 et 27décembre et les 2 et 3 janvier. Ouverturenormale les 28,29 et 30 décembre.

(comm-imp)

Anciens Imériens et 1100e

Dans le cadre des fêtes du 1100e , celleréservée aux anciens Imériens aura lieule samedi 16 juin 1984. Un programmetrès intéressant est mis sur pied. Le butpremier de la Commission d'organisationest de prendre contact avec les personnesauxquelles cette journée particulière estdestinée: celles qui ont été domiciliées àSaint-lmier ou qui y ont accompli tout

ou partie de leur scolarité ou leurs étu-des.

L'occasion leur est donnée de revoirleur village dans une ambiance de liessepopulaire puisque le même jour l'Imé-riale déroulera son programme varié etattractif.

La réception des participants aura lieuau complexe des halles de gymnastique à10 h. 30 avec les souhaits de bienvenueformulés par M. John Buchs, présidentdu comité d'organisation du 1100e anni-versaire. Un vin d'honneur sera servi,agrémenté par les productions de socié-tés locales. Puis aux tables marquées pardécennies, permettant ainsi d'heureusesretrouvailles, le repas pris en communsera l'occasion rêvée d'échanger de trèsnombreux souvenirs...

Une carte d'invitation donnant le pro-gramme complet de la journée officielledes anciens, les points principaux decelle du dimanche 17 juin, tous détailsd'ordre pratique permettant l'inscriptiondes participants, sera envoyée dès que lacampagne de prospection d'adresses -qui marche très fort - sera terminée. Ace propos, la commission a lancé une cir-culaire priant un «chef de file» par classed'âge de lui envoyer le maximumd'adresses; elle remercie vivement ceuxet celles qui ont déjà répondu à sonappel et demande instamment aux per-sonnes qui n'ont pas encore pu le faire debien vouloir remplir ce mandat d'ici lafin de l'année.

• Toute communication est à adresserau secrétariat municipal, rue Agassiz 4,2610 Saint-lmier. (comm)

Une journée à ne pas manquer !

TRAMELAN (nov. 1983)

NaissancesFurer Josian, de Willy et de Jacqueline

Dominique, née Paroz. - Graber Julien, deJean Jacques et de Josiane Danielle, néeLinder. - Sommer Damaris, de Peter et deThérèse Ruth, née Habegger. - BuhlerMarlène, de Ernst et de Dora, née Rieder, àMont-Tramelan.

Promesses de mariagePerreten Rolf et Châtelain Danièle

France, les deux à Tramelan.

DécèsBaumgartner, née Etienne, Ruth Hélène,

épouse de Henri Willy, née en 1901. - Gue-nin Fernand Emile, veuf de BrunetteHélène, née Etienne, né en 1899. - HaslerCharles Emmanuel, né en 1901. - Jeandu-peux Louis, époux de Lydie, née Vuilleu-mier, né en 1909. - Froidevaux, née Acker-mann, Yvette Marguerite, née en 1939. -Juillard Marguerite Irène, née en 1901. -Menoud Louis Casimir, époux de AdèleEugénie Françoise, née Pittet , né en 1902. -Rossel René Arthur, veuf de CatherineRose Dorca, née Zutter, né en 1900.

ET A T CIVIL

CORTÉBERT

Le Conseil municipal de Cortéberta pris note de la démission de M. W.Knuchel, (vice-maire et conseillermunicipal) et l'a acceptée.

C'est M. M. Girardin qui assureral'intérim du Dicastère des travauxpublics et qui assumera la fonctionde vice-maire jusqu'aux prochainesélections complémentaires. La datede ces élections a été fixée aux 20, 21et 22 janvier 1984. En cas de ballot-tage un deuxième tour de scrutinaura lieu la semaine suivante.

Les listes des candidats doiventêtre déposées jusqu'au mardi 10 jan-vier à midi au secrétariat municipal.

Une piste de luge à Cortébert?Le Conseil municipal a étudié la

possibilité de réserver une routecommunale aux lugeurs. Tous lescontacts, avec les voisins ainsiqu'avec la police cantonale, serontpris ces prochains jours. Seul élé-ment manquant: la neige, qui nousl'espérons arrivera bientôt.

Le Conseil municipal adresse àtoute la population ses meilleursvœux pour les fêtes de fin d'annéeainsi que pour la nouvelle année.

(comm)

Démissiondu vice-maire

VILLERET

Deux voitures sont entrées en col-lision à la Tuilerie, entre Villeret etCormoret, hier matin vers 7 h. 30alors que la route était verglacée. Laconductrice de la voiture montante adû être transportée à l'Hôpital deSaint-lmier. Elle a cependant puregagner son domicile durant lajournée. Les dégâts matériels s'élè-vent à 10.000 francs.

Conductrice légèrementblessée

Premières réactions mi-figue mi-raisinLa Seva au secours de Radio Jura bernois

Il y a quelques jours, lors de son assemblée générale extraordinaire àSonceboz, «Radio Jura bernois» annonçait qu'un généreux donateur, quitenait à rester dans l'anonymat, ferait don de 350.000 francs à la radio localependant cinq ans. A l'annonce du nom de la SEVA, la moutarde est montée aunez du député autonomiste du Parti libéral jurassien Pierre-Alain Droz, deMoutier. Il vient d'envoyer à Berne une interpellation urgente. De son côté«Canal 3», radio locale biennoise , réagit par la voix de son rédacteur

responsable, Stephan Thomi.

La Seva, Société coopérative de loterieà Berne, est libre de faire ce que bon luisemble avec l'argent qu'elle récolte, àcondition toutefois que les buts corres-pondent à ceux qui figurent dans ses sta-tuts. En principe, la Seva consacre sesdons à des œuvres de bienfaisancecomme par exemple la rénovation d'égli-ses. Il faut signaler toutefois que plu-sieurs conseillers d'Etat bernois ainsi quele président de l'Office du tourisme duJura bernois (OTJB) siègent à son con-seil d'administration. C'est dire que laSeva peut parfois servir de béquille àl'Etat. L'anonymat demandé par legénéreux donateur s'explique bien par lefait que d'autres radio locales vontdémarrer prochainement. Et celles-là,sans l'appui de la loterie cantonale.

ET LA RELANCECONJONCTURELLEDANS LE JURA BERNOIS?

Dans son interpellation urgente, ledéputé autonomiste Pierre-Alain Drozdemande à quelles conditions l'avance aété consentie. Il pose également la ques-tion des éventuelles pressions que le gou-vernement bernois pourrait, grâce à ce

don, exercer sur «Radio Jura bernois»,par Seva interposée. Pour terminer, lebouillant député s'inquiète «de voir laradio transformée, par le biais du sub-ventionnement cantonal bernois, en«propagandastafel», du mouvementForce démocratique». M. Droz sous-entend que la somme de 1,75 million defrancs (5 X 350.000 francs) aurait étémieux employée dans le cadre d'opéra-

tions de soutien et de relance conjonctu-relle dans les districts du Jura bernois.

Le bureau du Grand Conseil estchargé de décider de l'urgence ou non del'intervention et la réponse risque ainside se faire attendre encore un bout detemps.

«CANAL 3» À BIENNERÉAGIT À LA NOUVELLE

L'annonce du financement de RJB parla Seva provoque d'autres réactions. Laradio locale «Canal 3» à Bienne, la seuleà être bilingue et à avoir été citée enexemple par le canton même, s'étonnepar la voix de son rédacteur responsable,le Biennois Stephan Thomi: «Nous som-mes très heureux d'apprendre que laSeva verse une telle somme à «RadioJura bernois». Si elle a pris un tel enga-gement, il n'y a pas de raison qu'elle n'enprenne pas un similaire pour «Canal 3».Nous sommes également dans une régionpériphérique et désavantagée économi-quement. De plus, comme nous sommescontraints d'émettre en deux langues,nos frais atteindront 180 pour cent deceux d'une station normale. En effet,pour le financement d'une seule station,nous devrons, en fait, installer deux sta-tions ou deux radins.»

Pour le Tédacteur responsable de laradio locale biennoise, il s'agit de ne pasoublier soudain les Biennois francopho-nes. «Canal 3» va de ce pas envoyer unedemande officielle à la Seva.

CD.

Parmi les quatre propositions de cré-dit du Conseil exécutif du canton deBerne à l'intention du Grand Conseil,l'une concerne le Centre agricole du Jurabernois (7,4 millions de francs). D'autrepart, parmi les subventions cantonales, ànoter les 150.000 francs versés, pourl'année 1983, à l'Université populaire duJura bernois. La rénovation d'une écoleprimaire à Moutier nécessite une sub-vention de 68.000 francs, alors que larénovation du Musée Schwab, à Bienne,lui donnera droit à une subvention de53.000 francs, pour 1983. (oid, imp)

Subventions etpropositions de crédit

Christiane Kiener,de Renan...

..20 ans très bientôt, qui rentred'Angleterre avec un diplôme dontelle a le droit d'être fière. Après avoirsuivi l'Ecole secondaire de Saint-lmier, Mlle Kiener a fait un appren-tissage de commerce. Désirant par-faire son anglais, elle s'est rendue àLondres où elle a fréquenté, durant 3mois, l'Ecole suisse des employés decommerce. Elle vient de réussir sesexamens avec une moyenne brillantede 5,75 pour laquelle elle a reçu unedistinction, d'autant plus qu'elle aobtenu le meilleur résultat de saclasse, (hh)

bravo à

Reste à prier pour la future loi...Echec de l'arrêté sur l'aide aux écoles privées devant le Parlement jurassien

Page 13 "' L'arrêté reprenait en partie du moins

les principes de subventionnement pré-vus dans la future loi. Les bénéficiaires:l'Institut des Côtes, les Ursulines, Saint-Paul, Saint-Charles, l'EJCM. La subven-tion aux écoles privées, l'EJCM noncomprise, équivalait selon l'arrêt pour lascolarité obligatoire à 50% du coût sala-rial moyen d'un élève du lycée cantonal.Pour l'EJCM la subvention devait semonter à 60% des charges salarialestotales. En résumé, l'Etat aurait alloué,selon l'arrêté, 1,4 million de francs en1984. Principal bénéficiaire: Saint-Char-les qui aurait pu toucher près de 500.000francs supplémentaires.

Comme seul opposant à l'arrêté, onconnaissait le parti socialiste. Mais leslibéraux-radicaux ont changé de cap. Enfait, ils ont joué subtil. Ils ont présentéen dernière minute un deuxième arrêtéprévoyant un subventionnement de 50%des traitements bruts, plus généreuxpour les écoles privées comme l'Institutdes Côtes, mais plus avare pour le collègeSaint-Charles. Leurs propositions refu-sées, ils se sont joints à l'oppositionsocialiste.

LE DÉBATTous les orateurs ont regretté de

devoir voter cet arrêté provisoire alorsque la commission est en train d'élaborerune loi ad hoc. Cette solution était tou-tefois suceptible d'éviter que les écolesprivées ne connaissent de graves reversfinanciers en 1984. Le pdc et le pcsi ontété virulents à l'égard du plr: ses propo-sitions de dernière heure ont été jugées«inacceptables et contraire au jeu parle-mentaire». Explication du plr: nous som-mes favorables à une aide publique ausecteur privé de l'enseignement mais letexte de la commission favorise trop lelycée du collège Saint-Charles.

Pour le ps: pas question d'entrer enmatière. Si les socialistes ne remettentpas en cause fondamentalement l'aide

aux écoles privées, ils n'acceptent pas lavoie la plus simple - un arrêté catastro-phe - qui modifie de fond en comble leprincipe et les modalités du subvention-nement aux écoles privées. Marc Beu-chat, rapporteur: «Même si c'est de ton,l'Etat n'a pas joué le Père Noël, à se pré-cipiter». Pour le pop et combat socia-liste, cet arrêté constitue un fait accom-pli avant que ne soit adoptée la loi.

En son nom personnel, René Bilat,pcsi (secrétaire du syndicat des ensei-gnants) a déploré la procédure, «unhabile tour de passe-passe». Pour ledéputé franc-montagnard , cet arrêté nesatisfait personne et crée un premier pas.Car il sera difficile, selon le député, pourle Parlement de se montrer moins géné-reux dans la loi après avoir voté l'arrêté.Sur le fond, René Bilat estime qu'il n'y aplus lieu de faire une distinction entreenseignement laïc et religieux. Un para-doxe: dans le même temps on demandeaux écoles publiques de faire des écono-mies et l'on veut accroître l'aide aux éco-les privées, qui bénéficient déjà d'unesouplesse d'enseignement que ne peutpas se permettre l'école publique. Cettephrase à retenir: «Prétendre que l'écoleprivée est plus chrétienne que l'écolepublique, c'est faire affront à tous lesenseignants qui défendent leurs convic-tions religieuses».

Le ministre Roger Jardin va se mon-trer très piquant et dévoiler toutes sesqualités d'orateur. Avec humour et.fer-meté, il répondra à toutes les critiques,en insistant notamment sur le fait quecet arrêté est légal. Vous en doutez?«Lisez la Constitution, avant de criti-quer», lancera-t-il.

Quant au retard, celui-ci est imputa-ble à un expert extérieur. La solution del'arrêté? Le Gouvernement s'en lave lesmains: c'est la commission qui l'a propo-sée. Le Gouvernement n'a fait que suivreles vœux de la commission.

Intégrer la loi sur les écoles privéesdans le cadre de la réforme des structu-

res scolaires? Bien joli, mais la réformeprendra encore plusieurs années, alorsqu'une solution pour venir en aide auxécoles privées est urgente. Roger Jardins'est gardé d'intervenir sur le débat defond. Il le fera lors du débat parlemen-taire consacré à la future loi.

Les propositions radicales ont étérefusées par 28 voix (pdc, pcsi et prr)contre 17 (plr). Au vote final , l'arrêté dela commission sera refusé par 30 voix (pset son aile gauche, plr) contre 28 (pdc,pcsi, prr).

A l'évidence, le débat n'est pas clos etfera encore des vagues. Notamment ausein des partisans inconditionnels deSaint-Charles qui ne manqueront pas decrier à l'aide.. . Sur le plan politique, lespropositions radicales ont jeté un froiddans le dos du pdc; c'est le plr qui avaitété à l'origine de l'arrêté afin de permet-tre un subventionnement de toutes lesécoles privées... A suivre donc.

Autre objets, acceptés: une motionsous forme de postulat du socialiste Peti-gnat demandant une égalité de traite-ment entre homme et femme dans lesconditions de travail applicables aux tra-vailleurs étrangers; une motion du radi-cal-réformiste Serge Riat demandant auGouvernement d'intervenir pour que laplace d'armes de Bure laisse davantagede retombées en Ajoie.

Delemont: ivre, il s'enfuit après un accidentHier vers U h., un accident de

la circulation s'est produit à Dele-mont. Un automobiliste de larégion qui circulait de Develier endirection de Courrendlin a perdula maîtrise de son véhicule au car-refour au Pont de la Maltière etest entré en collision avec unautomobiliste qui était arrêté au

cédez- le-passage. Il a pris la fuiteet a été intercepté par la policedans le village de Courrendlin.

Il se trouvait sous l'influence del'alcool. Dégâts pour 3000 francs.

Suite des informationsjurassiennes ?- 23

Delemont l'emporteBudget 84 sous la loupe

Les députés jurassiens ont acceptésans opposition le budget 84, basé surune quotité d'impôt inchangée.L'entrée en matière ayant été accep-tée le 15 décembre, le Parlement s'estengagé hier dans la discussion dedétail. Point d'accrochage important:la déviation sud de Delemont.

Le popiste Bernard Burkhard adéploré qu'aucun crédit n'ait étéaffecté en 1984 pour l'étude d'un pro-jet définitif , malgré les assurancesdonnées à plusieurs reprises par leGouvernement jurassien.

Bernard Burkhard, conseillermunicipal delémontain et responsa-ble des Travaux publics, a fait partde la déception des autorités de lamunicipalité de Delemont. Contrel'avis du Gouvernement, il a proposéque l'on porte au budget 1984 unesomme de 300.000 francs permettantde continuer les travaux d'étude de laroute de déviation. Le parti socia-liste, le pcsi, le plr (avec des réservestoutefois) se sont déclarés favorablesà cette proposition.

Seul contre tous, le pdc s'y estopposé en arguant que la propositionn'était pas sérieuse et qu'il fallaitattendre le débat sur le plan finan-cier.

Le ministre de l'Equipement Fran-çois Mertenat n'a pas eu plus de suc-cès en appuyant le refus du Gouver-nement. Selon lui , le Gouvernement,bien qu'il soit conscient de la néces-sité d'améliorer le réseau des routesjurassiennes, attend les conclusionsd'un rapport.

Sur le sujet avant de se prononcersur l'opportunité de réaliser cetteroute de déviation, d'autant plus quela situation financière du cantonoblige à la prudence. La propositionpopiste a été acceptée par 34 voixcontre 19. A ce résultat, le maire deDelemont, Jacque Stadelmann, apoussé un ouf de soulagement.

François Lâchât est monté à la tri-bune visiblement agacé. En tant queresponsable des finances, il a déclaré:«Il faut se rendre compte quel'apprentissage de la souveraineté,c'est l'apprentissage de la patience.Continuez ainsi (allusion au prochaindébat sur les plans financiers) et nousne nous en ferons plus. Nous nouscontenterons de gérer vos déficits...».

Le pcsi proposait de diminuer lesmontants attribués à la protectioncivile de 379.000 francs, ce parti necroyant pas beaucoup à l'utilité desabris. Cette proposition a été rejetéepar 31 voix contre 13. (pve)

DEVELIER

Hier à 13 h. 15, un accident de lacirculation s'est produit à Develier.Un automobiliste qui circulait endirection des Rangiers a heurté, à lahauteur du bureau postal, le jeuneDaniel Métile qui s'était élancéimprudemment sur la chaussée.Celui-ci a été transporté à l'Hôpitalde Delemont.

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Dynamisme à la force du poignetAssemblée générale du Club de natation

L'assemblée générale du Club denatation de La Chaux-de-Fonds s'esttenue dernièrement à l'Hôtel de laCroix-d'Or. Présidée par M. Pierre-Alain Benoit, récemment élu à la têtede la société, cette assemblée a passéen revue l'exercice écoulé et à nou-veau chacun a pu se rendre comptedu dynamisme qui règne et combienétait vivante la représentativité duCNCF tant sur le plan local querégional, mais aussi parmi l'élite dece sport difficile.

M. Michel Schwab, président de laCommission technique, l'a soulignéen relevant les possibilités offertesaux 43 compétiteurs licenciés à laFédération suisse de natation durantles quelque 160 journées d'entraîne-ment, plus le camp de printempsd'une semaine qui a eu lieu à Aven-ches.

Ces conditions ont permis à chacun des'exprimer dans la mesure de ses moyenset de porter avec bonheur les couleurs duCNCF.

M. Alfredo Abela, responsable del'Ecole de natation, a fait remarquer quele délai d'attente est d'environ 18 moispour entrer dans un des cours que sui-vent actuellement 130 enfants. Chez lesadultes, la situation est quelque peuidentique, mais avec un espoir de change-ment dû à l'ouverture du Centre des Arê-tes.

Comme dans toute société sportive, lecôté financier n'est pas un problèmemineur; à la lecture des comptes présen-tés par Mme Claudette Perret, dévouétrésorier, l'on remarque des charges tou-jours plus lourdes qu'il faudra compenserpar des recettes nouvelles, ce à quoi lecomité devra s'employer.

Ce comité subit peu de changement:seul M. Jean Cacciola, assesseur depuissix ans, a exprimé le désir d'être déchargéde ses fonctions. Il est chaleureusementremercié par le président et l'assemblée.Pour le remplacer, MM. Marcel Chenauxet Jean-Pierre Blaser acceptent de s'inté-grer à l'équipe dirigeante.

Dans les divers, on remarquera uneintervention de M. Gérard Stehlin,ancien président, qui expliqua les buts duPanathon-Chîb des Montagnes neuchâte-loises, auprès duquel il représente leCNCF avec le sérieux et le dynamismequ'on lui connaît.

Pour mettre fin à cette assemblée, M.Pierre-Alain Benoît remercia toutes lespersonnes qui animent la société dans unesprit des plus amicaux. Suite à cettepartie officielle , on distribua les diverschallenges mis en jeu et dont les résultatssont les suivants:

CONCOURS INTERNE 1983Résultats des catégories générales

juniors, jeunesse I et II (médaille d'or,plus de 350 points; médaille d'argent,plus de 250 points; médaille de bronze,plus de 150 points): 1. Cilgia Benoît395,73 (15) challenge et médaille or; 2.Gabriel Messmer 348,35 (15) pendule etmédaile argent; 3. Elisabeth Abela 290,56(12) pendule et médaille argent; 4. YvesGerber 261,10 (14) médaille argent; 5.Jacques Bernet 256,26 (14) médailleargent; 6. Deborah Piccolo 239,76 (15)médaille bronze; 7. Jérôme Berthet222,11 (15) médaille bronze; 8. NicoleCacciola 219,05 (15) médaille bronze; 9.Frédéric Maier 205,48 (15) médaillebronze; 10. Carine Erard 179,89 (15)médaille bronze; 11. Alexandre Aubry174,84 (15) médaille bronze; 12. NatachaPellaton 142,67 (14); 13. Claudine Schiess118,35 (13); 14. Laurence Huguenin 92,36(6); 15. Stéphane Zuccolotto 83,87 (14);16. Véronique Robert 64,81 (15); 17.Fabian Mougin 37,85 (13); 18. Dominique

Stehlin 24,85 (2); 19. Marie-Eve Hippen-meyer 22,87 (4); 20. Althéa Billingsly17,28 (7); 21. Laurent Cuenat 11,21 (2).

Résultats des catégories jeunesseIII et plus jeunes (médaille d'or, plus de250 points; médaille d'argent, plus de 150points; médaille de bronze, plus de 50points; challenge Huguenin, premièrelicence): LMagalie Chopard 226,94 (13)challenge et médaille argent; 2. OlivierGuyaz 216,42 (15) pendule et médailleargent; 3. Basile Schwab 207,52 (13) pen-dule et médaille argent; 4. Joël Perret189,61 (14) médaille argent; 5. StéphanieMaier 145,04 (12) médaille bronze; 6. YanGreub 129,66 (14) médaille bronze; 7.Natalie Matthey 126,14 (14) médaillebronze; 8. Olivier Racine 119,77 (15)challenge P. Huguenin et médaillebronze; 9. Hervé Guyaz 91,09 (12)médaille bronze; 10. Céline Matthey80,85 (15) médaille bronze; 11. YannMaier 55,33 (11) médaille bronze; 12.Valérie Matthey 54,89 (13) médaillebronze; 13. Daniel Chenaux 52,51 (12)médaille bronze; 14. Céline Andrey 40,87(10); 15. Charlotte Andrey 28,39 (12); 16.Sabine Schwab 28,35 (12); 17. VéroniqueBlaser 22,39 (10); 18. Séverine Amez-Droz 18,76 (11); 19. Séverine Rôosli 18,35(11); 20. José Gonzalès 18,15 (10); 21.Melanie Lanz 15,92 (5); 22. Silvia Schiess13,40 (8); 22. Stéphane Hegetschweiler12,57 (5); 24. Valentine Augsburger 10,26(2); 25. Damien Bettex 7,79 (2); 26.Thierry Barbey 6,69 (3); 27. Anne Gillar-din 6,16 (3); 28. Thierry Benoît 3,74 (2);29. Gilles Greub 2,00 (2).

Challenge Humair 1983, assiduitéaux entraînements, en points: 1. CilgiaBenoît 200; Elisabeth Abela 200; GabrielMessmer 200; Olivier Guyaz 200, etc.

Challenge J.-C. Schônenberg 1983:Jacques Bernet.

Challenge «La Suisse assurances»,meilleure progression année 1983, 100mètres dans les 4 nages, base LEN: 1.Jérôme Berthet 397 points) challenge; 2.Magalie Chopard 394; 3. Yves Gerber378, etc.

FÊTE DE NOËLC'est dans les locaux de la paroisse du

Sacré-Cœur que s'est déroulée la tradi-tionnelle fête de Noël du CNCF. Plus de200 personnes, nageurs, inembres del'Ecole de natation accompagnés de leurfamille, ont assisté au spectacle mis surpied par trois groupes de compétiteurs,sous la direction de mamans dévouées,qui ont au travers du rêve, voire du cau-chemar, exprimé leur désir de vivre dansun monde différent, fait de jeux et deliberté, voyager sur d'autres continents,ou qui ont tout simplement mimé leur viede sportif.

Une chorale chantait plus ou moinsbien, mais retrouvait tout son talentpour fêter la venue du Père Noël quiaprès quelques remarques pertinentesentendit les poésies de petits et grandsavant de distribuer les traditionnels cor-nets.

L'après-midi se terminait par un goû-ter confectionné par les mamans et cha-cun apprécia la simplicité de cette bellefête de Noël, (pab)

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Le Val- de-Ruz f ête Noël avec f erveur

A droite, le Noël du 3e âge, à Cernier. A gauche, des élèves chantent à l'Hôpital de Landeyeux. (Photos Schneider)

A l'occasion de Noël, les classes de«La Fontanelle», sous la conduite deleur professeur de musique, Mme Marie-Jeanne Marchand, ont apporté gaieté etjoie dans les différents homes de person-nes âgées du Val-de-Ruz ainsi qu'àl'Hôpital de Landeyeux, en chantant, enjouant de divers instruments de musiqueet en apportant plus de 200 cornets debiscuits confectionnés par les élèves etleur maman.

A Savagnier, la fête paroissiale s'estdéroulée dimanche dernier dans un tem-ple bondé jusqu'aux moindres recoins.Présidée par le pasteur Perret, elle futanimée par les enfants des deux confes-sions ainsi que par la Chanson sylva-nienne. Un programme fort richedéroula ses fastes sous un sapin qui illu-minait tout le temple.

A Cernier, mardi après-midi, eut lieule Noël du 3e âge et des isolés à l'Hôtelde la Paix. Il y avait plus de 40 person-nes pour entendre les paroles du pasteurLanz, les chants des classes et les scenet-tes de MM. Fluckiger et Méautis.

Jeudi soir dans les temples de Cof-frane, de Saint-Martin et de Cernier sesont déroulées les fêtes de Noël desenfants avec la participation de tousceux de l'Ecole primaire.

Vendredi soir, fê te des enfants desécoles, à l'église des Hauts-Geneveys,organisée par la Commissiqn scolaire etJe corps enseignant

A la paroisse catholique, la messe deNoël sera célébrée aux Geneveys-sur-Coffrane à 20 h. 45 le samedi 24 tandisqu'à la cure de Cernier, dès 22 h. 30 M.Jean-Philippe Schenk organiste, don-nera un concert d'orgue qui précédera lacélébration de la «Messe de minuit» avecla participation du chœur paroissial.

Les cultes de Noël se dérouleront dans

presque toutes les paroisses le samedi 24décembre dès 23 heures ou l'on entendrales chœurs mixtes. A Valangin, à la col-légiale, le Rallye des trompes neuchâte-loises, accompagné par l'orgue, animerala partie musicale du culte à l'issueduquel une petite collation sera servie àla salle de paroisse, afin de fraterniserun moment, (m)

Implantation d'une nouvelle usineConseil général de Fontainemelon

Le Conseil général de Fontainemelons'est réuni récemment à la Maison deCommune, sous la présidence de M.Willy Liechti.

A l'ordre du jour, tout d'abord desnominations: celles de M. FrançoisGabus à la commission d'urbanisme enremplacement de J.-P. Schafer, nomméconseiller communal; Mme JosianeOrsaz, à la commission des naturalisa-tions en ramplacement de Cécile Jeckel-mann. Puis, le Conseil général accepta ladémission du capitaine Georges Castella,commandant des sapeurs-pompiers. Lelieutenant François Mosset est nommé àl'état- major avec le grade de premier-lieutenant.

Trois demandes de naturalisation sontalors acceptées, au bulletin secret etaprès avoir entendu les rapports de lacommission des naturalisations, positifspour les trois. .

LE BUDGETLe budget présenté pour 1984 est un

budget d'exploitation, se limitant stric-tement aux tâches et dépenses usuelles.M. Schafer annonça les dégâts causésdans les forêts lors de la tempête de fin

novembre: 500 sylves, soit une année decoupe. Quant au problème de l'eau«rouge» constatée aux Messeliers, uneenquête est en cours.

M. J.-J. Bolle désire une meilleure pré-sentation du budget. Ce dernier se pré-sente avec un total des dépenses de2.156.374 fr., avec 1.019.500 fr. à l'ins-truction publique et des œuvres socialespour 331.450 fr. Les recettes s'élèvent à1.972.310 fr., avec des impôts pour1.491.800 fr. Le déficit présumé se monteà 184.064 fr. Ce budget fut adopté àl'unanimité des membres présents.

Le Conseil général décida de souscrire5000 fr. au capital actions de Vidéo 2000SA afin d'avoir un droit de regard danscette société.

NOUVELLE USINEUn industriel du village, M. Urs

Meyer, électronicien, désire cons-truire une nouvelle usine à Fontaine-melon, il voudrait développer sonentreprise et amènerait ainsi 20 pos-tes de travail supplémentaires au vil-lage. Le nouveau bâtiment aurait 100mètres de longueur, 18 mètres de lar-geur et une hauteur moyenne de 6mètres.

Pour cette construction, il désireacquérir une parcelle de terrain de la«hoirie de Coulon», située au norddes usines FHF, mais ce terrain, quiest situé en zone de moyenne et fai-ble densité, doit être dézoné pourpermettre cette construction.

La commission d'urbanisme ayantdonné un préavis favorable, le Con-seil communal sollicitait un préavisdu Conseil général. Après une dis-cussion, unanimement l'assembléedonna un préavis favorable. Ainsi,les démarches peuvent continuerpour l'implantation de cette usine auvillage, (m)

Journée tests pour les gymnastes neuchâteloisOrganisée comme chaque année par

l'Association cantonale de gymnastiqueà l'artistique (ACNGA) la journée testss'est déroulée samedi à Peseux.

Trente gymnastes de toutes les sec-tions du canton ont participé à cesépreuves qui ont pour but principald'apprendre et d'améliorer des élémentsde la classe supérieure. Quinze partici-pants tentaient le test 1, huit le 2, troisle 3, trois le 5, et un seul le 6.

Ce test est divisé en deux parties: lapremière, l'agilité qui comporte six exer-cices différents de souplesse: le grandécart latéral et facial, le pont, l'agilitédes épaules, une dislocation avec unecorde la plus courte possible, et l'écrase-ment (assis les jambes serrées tendues,descendre la poitrine sur les genoux). Ladeuxième partie est le travail des élé-ments aux six engins. Là, cinq exercices

par appareil sont exécutés une à deuxfois par le gymnaste et appréciés par lesjuges accordant des notes de 0 à 4 points.

La saison des compétitions est mainte-nant terminée, elle reprendra au moisd'avril. Durant cette période, les gym-nastes vont perfectionner leur technique,apprendre de nouveaux éléments, par-faire leur condition physique et leurforce.

Résultats: (54 pts minimum), P 1:Jaquet, La Chaux-de-Fonds, (59.80);Bourquin, Serrières, (59); Mombaron , LaChaux-de-Fonds, (56.40); Scrucca, LaChaux-de-Fonds, (56.40); Loup, Peseux,(54.50). P. 2: Strauss, St-Aubin, (59.90);Stawarz Christophe, Le Locle, (55.70);Zehnder, Peseux, (54.30); Missi, Serriè-res, (5f ). P 3: Frutiger, St-Aubin, (55). P5: Romaho, Serrières*, (54). P 6: Monnin,Serrières, (54.40). (cp)¦-. ¦* ¦

Le Cercle National dans ses nouveaux locauxA Neuchâtel

Les membres du Cercle National deNeuchâtel étaient invités à participer àune assemblée générale extraordinaire.

.*Le point principal figurant à l'ordre du.jour était l'acceptation des nouveauxstatuts à la suite des modifications quisont intervenues dans la structure duCercle. Rappelons que l'association duCercle National a racheté toutes lesparts de copropriété de l'immeuble de laPlace Pury et est désormais seule pro-priétaire des bâtiments. Son but nechange pas: doit offrir à ses membres unlocal de réunion où ils peuvent discuterlibrement des affaires intéressant la poli-tique radicale suisse, neuchâteloise et duchef lieu. Ce but est un but idéal.

Le Cercle National loue ses locaux àdivers commerçants qui lui versent desloyers. Il tâche d'équilibrer ses compteset de faire face aux intérêts hypothécai-res et aux amortissements nécessités par

les emprunts qui ont dû être faits pourles transformations.

L'assemblée a été rondement menée,.en pj^gçede çpepibseSkSoqSiJa préîi-dence'de M^ Virgile Maumaiy/Les 38articles ont été approuvés sans modifica-tions importantes.

Dans les divers, M. Claude-AlainRochat vice-président dit qu'il a vécuune expérience unique, celle des transfor-mations du Cercle où il a eu des contactsétroits avec une équipe exceptionnelle. Ilrappela que la séance mettait un pointfinal à plusieurs années de travail ducomité, (comm.)Deux « oui » importants

mmm m MUâT :Assemblée communale des Bois

Lundi soir à la halle de gymnastique,172 ayants-droit ont participé à uneimportante assemblée communale, sousla présidence de M. Laurent Willemin,président des assemblées. Après lecturedu procès-verbal de la dernière assem-blée, on passa directement au premierpoint de l'ordre du jour, le budget 1984.s M. Hubert Bouille, maire, analysa ce

budget 1984 tant au point de vue desrecettes que des dépenses, puis com-menta les prévisions des diicastères quine subissent que peu de changement, sice n'est une somme de 500 francs qui estallouée au groupe Bélier des Bois pourl'entretien des emblèmes jurassiens sissur le territoire de la commune, et 500francs également à ajouter à la sommede 1000 francs de subvention pour laSociété de développement et d'embellis-sement.

Finalement ce budget fut accepté àl'unanimité avec 1.462.140 francs auxcharges et 1.434.980 francs aux produits,soit un excédent de charges de 27.160francs.

L'assemblée devait aussi statuer surune demande de la maison H. Paratte &Cie, Le Noirmont, relative à l'implanta-tion d'une usine aux Bois. M. Bouille,maire, donna le point de vue du Conseilcommunal qui, unanimne, recomman-dait à l'assemblée d'accepter l'im-plantation de cette nouvelle usine. Ilexposa les conditions de l'aide com-munale, soit la mise à disposition gra-tuite d'une parcelle de terrain d'environ5000 mètres carrés dans la zone indus-trielle «viabilisée» et la prise en chargepar la commune des racordements del'eau et de l'électricité. Cette implanta-tion est aussi recommandée par les troispartis communaux. C'est par 170 ouicontre 2 non que l'assemblée accepte lademande de la maison H. Paratte & Ciepour l'implantation d'une usine dans levillage.

L'assemblée devait se prononcer surun accord de principe d'une participa-tion communale au Centre sportif duBoéchet. M. Jean-Jacques Donzé, con-seiller, fit un exposé sur l'activité de la

société Sport et culture du Boéchetdepuis sa création le 22 novembre 1982.Il donna l'avis du Conseil communal qui ,à la majorité, recommande l'accord deprincipe. Il en fut de même pour les par-tis communaux qui, unanimes, recom-mandèrent cet accord de principe. Aubulletin secret, l'assemblée accepta par118 oui contre 47 non cet accord de prin-cipe d'une participation communale.

Dans les divers et imprévus, aprèsquelques questions adressées au Conseilcommunal, M. Hubert Bouille, maire, sefit un plaisir de féliciter M. Gérard Cat-tin, nommé dernièrement député-sup-pléant des Franches-Montagnes, et sou-haita à la communauté de belles fêtes defin d'année.

En fin d'assemblée, MM. Henri Boil-lat, député, et Laurent Willemin, prési-dent des assemblées, remercièrent leConseil communal pour le travail effec-tué durant l'année 1983. Après lecturedu procès-verbal de l'assemblée, rédigéséance tenante par le secrétaire-caissierM. Michel Froidevaux, l'assemblée putêtre levée, (jmb)

Interrogé, un porte-parole del'entreprise Paratte, M. GeorgesParatte, s'est réjoui de la décisionquasi unanime de la commune desBois.

L'unité de production seraconstruite en préfabriqué, dès leprintemps. Le déménagement estprévu pour les vacances d'été.

Le but de l'opération est degrouper sous un même toit lestrois unités du Noirmont et deSaignelégier. Ces locaux seront àlouer ou à vendre. Existe-t-il déjàdes acquéreurs ? «On a le tempsde voir venir...» répond M. G.Paratte.

Quant à la procédure pour laconstruction de l'usine des Bois,elle en est au stade de l'établisse-ment du dossier. Les autorisa-tions de construction doiventencore être délivrées avant ledémarrage des travaux, devises -selon des plans prêts - à quelque 2millions de francs. (Imp.)

Deux nouveaux conseillers à la paroisseréformée des Franches-Montagnes

Vingt-cinq personnes ont pris part àl'assemblée de la paroisse réformée desFranches-Montagnes. En ouvrant lesdébats, le président, M. Jacob Oberli asalué particulièrement le nouveau pas-teur, M. Jean-Pierre Matthys, entré enfonction le 1er novembre. Deux nou-veaux conseillers de paroisse ont été éluspar acclamations, Mme Myriam Vonlan-then qui remplacera M. Flueli qui aquitté le district, et M. Marcel Trummerdes Breuleux qui succédera à son père,démissionnaire pour raison d'âge. Lepasteur Matthys et Mme Vonlanthentermineront la période comme délégués àl'assemblée de l'Eglise.

Le budget, présenté par Mme ThérèseDonzé-Schweizer des Breuleux, caissière,et basé sur une quotité de 12% de l'impôtd'Etat, a été accepté à l'unanimité.

Dans les divers, M. Willy Bandi, con-seiller, a renseigné l'assemblée sur lestravaux de remise en état des alentours

du temple et de la cure. Le président deparoisse, M. Alfred Oberli, a remerciétoutes les personnes collaborant au bonfonctionnement de la paroisse et particu-lièrement, Mme Frida Kohli qui a bienvoulu accepter de fonctionner commemonitrice de l'Ecole du dimanche, (y)

Société éditrice et imprimeur:Imprimerie CourvoisierJournal L'Impartial SA,La Chaux-de-Fonds.Rédaction et administration:L'Impartial, rue Neuve 14,2300 La Chaux-de-Fonds.Tél. (039) 21 11 35 - Télex 95-21 14. ' '

Rédaction:Rédacteur en chef responsable: Gil Baillod.Rédacteurs RP:Philippe-O. Boillod, Correspondant parlementaire,Berne. - Willy Brandt, Monde. - Roland Carrera,Economie. - Jean-Jacques Charrère, Val-de-Tra-vers. - Michel Déruns, Sports. - RaymondDéruns, Agriculture, Magazine et TV. . CécileDiezi, Jura bernois, Jura. - Patrick Fischer, LaChaux-de-Fonds. - Roland Graf, Coordination denuit. - Laurent Guyot, Sports. - tngrld-C. Jean-net, La Chaux-de-Fonds. — Michel-Henri Krebs,Canton de Neuchâtel. - Catherine Montandon, LeLocle. - Jean-Claude Perrin, Le Locle. - MarioSessa, Régionale. • Pierre Thomas, Coordinateurde jour. ¦ Ruth Widmer-Sydler, Littoral.Stagiaires:Pierre Veya, Pascal Brandt.

Régie des annonces:Assa Annonces Suisses SARue Neuve 14, tél. (039) 21 11 35Av. Léopold-Robert 31. tél. (039) 23 22 142300 La Chaux-de-Fonds

LES POMMERATS

L'assemblée de la paroisse catholiques'est tenue sous la présidence de M.Michel Chételat, en présence de treizepersonnes. Elles ont approuvé le procès-verbal tenu par M. Martin Boillat et lebudget élaboré sur la base d'une quotitéinchangée de 10% de l'impôt d'Etat.Enfin , le président a chaleureusementfélicité le curé, Mgr Emile Faehndrich,pour ses 85 ans. (y)

L'assemblée paroissialeapprouve son budget

NEUCHÂTELNaissances

Pellet Laurence, fille d'André, Neuchâtel,et de Brigitte Cécile, née Buchwalder. -Wenger Lionel, fils de Philippe, Marin-Epagnier, et de Brigitte, née Tobler. -Wenger Ariane, fille de Pierre-Albert, Neu-châtel, et de Cristina, née Cazzato. - RavierFrédéric, fils de Dominique Eric, Neuchâ-tel, et de Raymonde Odile, née Cavuscens.- Page Laure, fille de Michel Hermann,Neuchâtel, et d'Anne Elisabeth, née Fuh-rer. - Antonuk Alan Edward Graham, filsde Larry Edward Alexander, Neuchâtel, etde Margery Ann, née Beales. - Petito Véro-nique, fille de Domenico, Colombier, et deFrançoise, née Clerc. - Padovan Swen, filsde Gianni, Dombresson, et de Corinne, néeManini. - Schwarz Caroline, filled'Umberto Corrado, Neuchâtel, et deFabienne Monique, née Pagani.

ÉTAT CIVIL

LE LANDERON

Hier à 16 h., les ps sont intervenus surl'autoroute à la hauteur de l'accès à lasortie du Landeron. Il s'agissait d'unvéhicule en feu, suite probablement àune défectuosité du système électrique.Le sinistre a été circonscrit au moyen del'attaque rapide du tonne-pompe. Lecompartiment moteur est détruit.

Voiture en feu

CERNIER

Depuis quatre ans, le pasteur JeanLoup, de Neuchâtel, présidait le culte àCernier, le troisième dimanche de cha-que mois.

A partir de janvier 1984, son activitéprendra fin. Aussi, dimanche dernier, cefut son culte d'adieux. Ce dernier lais-sera à Cernier, ainsi que dans les parois-ses avoisinantes, un excellent souvenirpour tout ce qu'il a apporté de vrai et deprofond au travers de ses cultes (m)

Départ du pasteur Loup

Lors de sa séance du 12 décembre1983, le Conseil d'Etat a nommé, aveceffet au 1er janvier 1984: au commande-ment ad intérim de la cp EM fus 19, lepremier-lieutenant Joël Broyé, à Colom-bier; au commandement ad intérim dudét constr IV/42, le premier-lieutenantAndré Bortolotti, à Gordola; au com-mandement ad intérim de la cp fusIII/227, le premier-lieutenant MilanPlachta, à Auvernier; au grade de capi-taine, avec commandement de la cp fus11/19, le premier-lieutenant Pierre-André Clerc, à Hauterive; au grade decapitaine, avec commandement de la cpld fus IV/18, le premier-lieutenant MaxContesse, à Witterswil; au grade de capi-taine, avec commandement de la cp fusIII/226, le premier-lieutenant Jean-Michel Loup, à Neuchâtel; au grade decapitaine, avec commandement de la cpfus 1/19, le premier-lieutenant Pierre-André Liithi, à Boudry; au grade decapitaine, avec commandement de la cpefa V/2, le premier-lieutenant YvanMeuwly, à Fribourg; au grade de capi-taine, le premier-lieutenant OlivierClottu, à Saint-Biaise; au grade de pre- ,mier-lieutenant, les lieutenants Guy Bel-lenot, à Neuchâtel, Pierre Borel, à Ver-soix, Francis Coulet, à Genève, PhilippeLerch, à Saint-Biaise, Jacques Viette, àCorcelles, Jean-Marc Waelti, à Valangin,et Joseph Willy, à La Chaux-de-Fonds.

(comm.)

Nominations militaires

12.20 La tartine. 12.30 Journal. 12.45Magazine d'actualité. 13.30 Nou-veautés du disque. Les saltimban-ques. 14.05 Profil. 15.05 Le diable aucoeur. 16.05 Subjectif. 18.05 Journal.18.15 Actualités régionales. 18.25Sports. 18.30 Le Petit Alcazar. 19.00Titres et revue de la presse suisse alé-manique. 19.30 Le petit Alcazar.20.02 Au clair de la une. 22.30 Jour-nal. 22.40 Théâtre: Le bœuf et l'ânede la crèche, de Jules Supervielle.23.10 Blues in the night. 0.05-6.00Relais de Couleur 3.

12.30 Titres. 12.32 Table d'écoute (1),nouveautés du disque classique. 12.55Les concerts. 13.00 Journal. 13.30Table d'écoute (2). 14.00 La vie quiva... 15.00 Suisse- musique. 17.05Rock line. 18.10 Jazz. 18.30 Zigzag-Spectacles. 19.20 Novitads, émissionen romanche. 19.30 Per i lavoratoriitaliani in Svizzera. 20.02 Concert deNoël par la Schola des petits chan-teurs de N.-D. de Sion. 22.30 Journalde nuit. 22.40 Le calendrier del'Avent. 22.45 CRPLF: Dialogues.0.05-6.00 Relais de Couleur 3.

Q 12.40 Rendez vous. 14.05 Chan-sons. 15.00 Disques pour les malades.16.05 Jeu radiophonique. 17.00 Welleeins. 18.30 Sport. 18.45 Actualités.19.30 Chants de Noël. 21.00 Musiquepopulaire. 21.30 Magazine culturel.22.05 Express de nuit. 2.00 Club denuit.Q 12.40 Pages class. 14.05 Magazineféminin. 14.45 Feuil. 15.00 RSR 2.17.00 Jeunesse. 18.05 DRS 3. 18.50Italien. 19.20 Romanche. 19.30 Act.théâtrale. 20.05 Théâtre. 21.55 Musi-que. 23.05 DRS 1. 2.00 Club de nuit.

Toutes les émissions sont diffusées enstéréophonie.Toutes les émissions en stéréophonie.12.35 Jazz. 13.00 Avis de recherche.13.30 Jeunes solistes. 14.00 Equiva-lences. 14.30 D'une oreille à l'autre.17.05 Repères contemporains. 18.00L'imprévu. 19.05 Studio-Concert.20.00 Jazz. 20.20 Orch. radiosymph.de la radio de Stuttgart, dir. NevilleMarriner: Schubert, Rachmaninov,Sibelius. 22.15-1.00 Fréquence denuit: Dédale TSF, feuilleton; mus.:Britten; Sibelius.

12.05 Agora. 12.45 Panorama. 13.30Musique: Libre-parcours récital, parF. Malettra. 14.00 Sons. 14.05 Unlivre, des voix, par P. Sipriot. 14.47Les après-midi de France-Culture:Les inconnus de l'histoire. 16.00Musique: Libre-parcours récital.18.30 Le grand décret, feuilleton deM. Ehrlich. 19.30 Les grandes ave-nues de la science moderne, par G.Leclère. 20.00 Relecture: LouiseLabé, par H. Juin. 21.30 Blackand blue. 22.30- 23.55 Nuits magnéti-ques.

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¦I

0.05-6.00 Relais de Couleur 3. 6.00,7.00, 8.00 Editions principales dujournal. 6.30 Journal régional. 6.55Minute oecuménique. 7.30 Rappeldes titres. 8.05 Revue de la presseromande. 8.15 Tourisme week-end,par Liliane Perrin. 8.25 Mémento desmanifestations. 8.30 La balade dusamedi. 8.55 Les ailes. 9.05 Auxordres du chef ! par CatherineMichel.

0.05-6.00 Relais de Couleur 3. 6.15Valses, polkas et Cie. 8.15 L'art cho-ral: Les grandes pages de Noël. 9.05Sur la terre comme au ciel, le maga-zine chrétien. 9.58 Minute oecuméni-que. 10.00 Samedi-musique, parRobert Dunand. 10.45 Qui ou quoi:Concours (Ire partie). 11.00 Le bouil-lon d'onze heures: Concours (2e par-tie). 11.05 Le sabot d'argent. 'Super-prix hebdo.

O Club de nuit. 6.05 Bonjour. 10.05Magazine des loisirs. 11.05 Concertgospel. 11.30 Fanfare. 12.00 Hommeet travail.

O Club de nuit. 6.05 Suisse alémani-que 1. 7.05 Musique classique: pagesde compositeurs divers. 9.05 Fan-dango: arrangements de composi-teurs espagnols. 10.00 Théâtre. 11.30Actualité théâtrale. 12.00 Romanche.

Emissions diffusées en stéréophonie.Informations à 6.00, 8.00, 9.00, 11.00,13.30, 19.00, 24.00.6.02 Samedi matin, par D. Bahous.8.05 Avis de recherche, par M.Lejeune: Missa longa, puis Sonate,Mozart; Le Cantique des colonnes,Daniel-Lesur. 9.05 Carnet de notes,par P. Bouteiller. 11.05 La tribunedes critiques de disques, par A. Pani-gel: La Création, Haydn.

7.02 Matinales. 8.00 Les chemins dela connaissance: Le vagabond dans lasociété industrielle. 8.30 83... 2000Comprendre aujourd'hui pour vivredemain, par J. Yanowski: Qu'est-cequ'entreprendre ? Qui ? Pour quoi ?Comment ? 9.07 Les matinées deFrance-Culture: Le monde contem-porain. 10.45 Démarches. 11.02 Musi-que: Libre-parcours récital, par F.Malettra.

•SSCD

Mffll^l17.35 Point de mire17.45 Téléjournal17.50 L'affaire Jésus

5. «Et moi, je vous dis»Henri Guillemin demeure con-

t vaincu que «les apôtres étaientsûr de l'avoir vu et entenduaprès sa mort et qu'ils ne seseraient pas laissé tuer pour uneimposture»

18.20 Les Babibouchettes prépa-rent NoëlLa crèche de Noël

18.30 Fraggle RockSérie d'animation avec lesmarionnettes de Jim Henson, etMichel Robin dans le rôle deDoc - Aujourd'hui: Gobo faitune.Découverte

19.00 La planète des gosses: Endirect de FleurierLa classe de M. Berthoud àFleurier - Avec la participationde Denise Grey, notre grand-maman de Noël, et d'ArianeFranceschi, accordéoniste

19.30 Téléjournal20.05 La planète des gosses

(2e partie)

20.35 SupermanUn film <të Richard Don-ner - Avec: Marlon Brando

A. C3ms(»t&èr Reeve -Gene Hackman

22.45 Téléjournal22.55 Juke Box Heroes (3)

Avec Rod Stewart

MB BU8.45 TV scolaire

Intervention dans la nature: 8.Digue en mer du Nord - 9.00 His-toire naturelle: Naissance de la vie- 9.15-9.35 Le monde arabe aujour-d'hui: Pêcheurs en mer d'Oman -10.45 Cinquante ans de prise depouvoir: 3. Le peuple et le Fuhrer- 11.00 Actualité: Les Nations,Unies

17.00 1, 2 ou 317.45 Gschichte-Chischte17.55 Téléjournal18.00 Karussell18.30 Die Besucher

Action Cahier 1. Série19.05 Actualités régionales19.30 Téléjournal - Sports20.00 Was bin ich ?20.50 Rundschau21.35 Téléjournal21.45 Der Weg der Verdanunten

Film américain de Sidney Poitier,avec Sidney Poitier, Harry Bela-fonte

23.25 Téléjournal

Ml ¦ » |11.00 TFl Vision plus11.30 La source de vie

Les juifs de Bayonne

12.00 10 sur 10Avec un extrait du film: «LeRetour de J edi»

12.30 Atout cœur13.00 Actualités

13.45 La Petite Maison dans laPrairieFagin. Série

14.35 Destination Noël14.40 Kwicky Koala, dessinanimé - 14.50 Spécial dessinanimé: Détectives de Choc -15.20 Abbacadabra (3) - 15.30Jack Holborn: La Loi de la Mer- 15.55 Superted: Le Cimetièredes Eléphants - 16.00 Blanche-Neige

16.05 Le village dans les nuagesLes Zabars Noël - Le Hérisson:Arbre de Noël - Pilou le Kan-gourou: Le Père Noël

16.25 L'Ile mystérieuseFilm de Cy Endfield - Avec:Michael Craig - Joan Green-wood - Michael Callan

18.25 Livres divers, livre d'hiverAvec le Père Bruckberger

18.30 Bonjour les fêtes18.35 Deux gourmands disent...

18.47 Monsieur BonhommeM. Rigolo. Série

18.55 7 heures moins 519.00 Météo première19.15 Actualités régionales

19.40 La Poupée de Sucre (7)Conte musical

19.50 Regards feutrés20.00 Actualités

::::::::::::::::::::::::::::: ;::::::::::::::::::i::::::::;:::::::::-:::::::::::::::::::::::t::

20^35 Porte-bonheur

Variétési avec: Christophe- Pierre Richard - GilbertMontagne - Nathalie Lher-mitte - Gérard Lenorman -Le Groupe Bananarama -François Valéry - MichelFugain - Renaud - YvesDuteil - Michel Berger -Chantai Goya

21.40 Entracte21.45 La Chambre des Dames (1)

Série de Yannick Andrei - Avec:Marina Vlady - Henri Virlojeux- Sophie Barjac

22.40 Via le rockSpécial Elton John et DavidBowie

23.40 Est-ce ainsi que les hommesvivront ?Avec François de Closets

23.50 Actualités0.05 Vivre en poésie

12.00 Midi informationsMétéo

12.08 L'académie des 912.45 Antenne 2 midi13.35 Marianne, une Etoile pour

Napoléon (25)Feuilleton, avec: Corinne Tou-zet

13.50 Aujourd'hui la vieCes objets qui mesurent letemps

14.55 La Légende de James Adamset de l'ours BenjaminLes Chercheurs. Série

15.45 Lire, c'est vivre«Le Petit Prince», de Saint-Exupéry

17.00 Itinéraires17.45 Récré A2

Les devinettes d'EpinalLatulu et Lireli: «Il était unefois»

18.30 C'est la vie18.50 Des chiffres et des lettres19.15 Actualités régionales19.40Le théâtre de Bouvard20.00 Lejournal20.35 Fabien de la Drôme (2)

Série de Michel Wyn - Avec:Jean-François Garreaud - Béa-trice Avoine - Stéphane Aznar

21.30 Apostrophes .Le langage des animaux. Avec:Monique Briba pour les «Ani-maux malades dés -Hommes» -François Caradec pour «Nousdeux, mon Chien» - Rémo For-lami pour «Nous l'Amour deFinette»

22.45 Edition de la nuit

Ciné-club: Cycle Raimu

22,55 Vous n-avez

Film de Léo Joannon,d'après la pièce de PierreVeber et Maurice Henne-SRÎn - Avec: Germaine

Lussey¦>. Raimu - Sylvia!Bataille - Pauline Carton

WB ^ T "15.00 L'Onomastic

Avec Quirino Rossi, MariucciaMediciOl Vol mancaadel Scior TognAvec Quirino Rossi, MariucciaMedici et Leonia Rezzonico

16.50 Escrava Isaura (3)Feuilleton

18.00 Pour les jeunes18.45 Téléjournal18.50 Le monde où nous vivons

Le désert avance - La vie est néedes volcans !

19.15 Affaires publiques19.55 Magazine régional20.15 Téléjournal20.40 Superman I

Film de Richard Donner, avecMarlon Brando

23.00 It's your move23.50 Téléjournal

—¦ < 014.30 FRS Jeunesse

Alphonse - Fabulettes - LesFacéties de l'Hélicotron - 15.00Le Jardin des Vaucker, drama-tique - 16.00 Les enfants d'ail-leurs: L'Andalousie - Contes deGrimm: Le Petit Chaperonrouge

17.00 Programmes régionaux19.15 Actualités régionales19.50 Inspecteur Gadget

Gadget au Cirque (5)20.00 Les petits papiers de Noël

20,35 Les Tilleuls

LautenbachFilm de Bernard Saint-Jacques, d'après un romande Jean Fgen - Avec:Mario Adorf - Lucas Sié-ger - Thomas Castan -Michel Noiret

Ce t é l é f i lm fait découvrir l 'Alsaceà travers la propre histoire de JeanEdern. Autour du petit Jean graviteune galerie de personnages pittores-ques: son père, son oncle, sa mère etsa grand-mère. Tout un monde debons vivants.

22.20 Soir 322.40 Tant qu'il y aura des

Enfants, il y aura des ClownsFilm de François Reichenbach

23.45 Amours, AmourLe Soir des Femmes: film deRenaud Saint-Pierre

24.00 Prélude à la nuit

1615 Téléjournal16.20 Protection des animaux17.05 Kernbeisser17.50 Téléjournal18.00 Programmes régionaux20.15 Wiedersehen mit Brideshead

Le Vieux Lord. Série21.45 Des hommes et des rues

Kokrosono: Un bidonville près deSemarang (Java)

22.30 Le fait du jour23.00 Duell

Film américain de Steven Spiel-berg (1972), avec Dennis Weaver

0.30 Téléjournal

13.15 Vidéotexte15.25 Enorm in Forra15.40 Vidéotexte16.00 Informations16.05 Pinnwand16.20 Pfiff17.00 Actualités régionales17.15 L'Ulustré-Télé17.50 Laurel et Hardy19.00 Informations19.30 Journal de l'étranger20.15 Flôhe hùten ist leichter

De belles histoires avec desparents et leurs enfants

21.15 Wolfgang Amadeus MozartConcerto pour 3 pianos et orch.,KV 242 (Helmut Schmidt, Chris-toph Eschenbach et JustusFrantz: Orch. de la Tonhalle deZurich)

21.40 Journal du soir22.00 Aspects22.45 Der schwarze Shérif f

Film de Jerrold Freedman (1977),avec Louis Gossett jr

0.15 Informations

1 SUISSE ROMANDE 1 SUISSE ROMANDE 2 SUISSE ALEMANIQUE FRANCE MUSIÛÙE FRANCE CULTUREBi_-_.____j__i_ii___ -u_—__xi—^^ '' ' '' •-¦• • • - ¦'-• • - •¦-^• -'-• • ••^'-¦• --^' ¦ ^

vendredi îf B&IMMKDïïî IB&MKDA VOIR

TVR, ce soir à 20 h. 35.Dans ce film, Richard Donner

raconte une histoire toute à lagloire de l'idéal américain. Il s'agitlà du premier des «Superman». Parla suite, Richard Lester en tour-nera un autre. Quand à RichardDonner, il fut un des piliers de latélévision américaine avant de selancer dans le cinéma. On lui doitdes séries telles que «Au Nom de laLoi» et des épisodes dans «Kojak»,«Les Rues de San Francisco».Après «Superman», il a tournénotamment «Rendez-vous chezMax» («Inside Moves»).

Seul survivant de la planèteKrypton, le futur Superman arrivesur la terre, où il est recueilli parun couple de fermiers américains.Il est seul à connaître son pouvoirexceptionnel et grandit normale-ment parmi les jeunes terriens deson âge. Devenu un jeune homme,il reçoit la révélation de sa missionsur la terre. Il s'engage commejournaliste sous une fausse identitéet dévoile ses facultés prodigieusesen sauvant la vie d'une de ses collè-gues de travail. L'opinion publiquedès lors le connaît comme Super-man. De toutes parts, on s'adresseà lui pour sauver le pays, la veuveet l'orphelin, des pires catastro-phes. Sa célébrité et son prestigeexcitent la jalousie de Lex Luthor,le bandit criminel, qui a ourdi unplan infernal pour s'emparer de laCalifornie. Luthor manie dange-reusement des missiles atomiques,que Superman parvient à neutrali-ser in extremis. Mais les pouvoirssurnaturels du héros ne parvien-nent pas à empêcher la mort bru-tale de la jolie collègue de travail.Dégoûté, l'invincible Superman n'aplus qu'une solution: abolir la mar-che du temps et revenir en arrière,

(sp - tv).

Superman


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