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LE SOLEIL73e ANNEE -- No 20 QUEBEC. JEUDI 22 JANVIER 1970 PRIX DIX CENTS

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4SEASONSle Whisky Pour Les Années 70

Le salaire minimum porté à $1.50 dans

toute la province«sa»

Meurtre -Le député conserve leur Martial Asselm aux Communes récta me la remise en vi

§ gueur de la peine ca pitale pour les cnmi nels Touvés coupa­bles de meurtre quali­fié.

— page 7

Caspc -L'eau se remet à cou­ler dans la ville de Caspé.

— page 15

Arts et Lettres 3? e( 33Annonces classées 38 à 12A Québec aujourd'hui 32Bandes dessinées 11Bridge 41)Décès 43Documents 18Famille 10 à 12Finance 34 et 33Horoscope 39Mois croisés 38Sport 19 à 23Télévision 12

<50»Aperçu pour demain: en-

r-okillé et moins froid.

Les ouvriers qui procèdent octuellement à l'édification

des réservoirs de la compagnie Aigle d'Or à Saint-Ro- muald travaillent comme les ouvriers de l'Arctique tant le froid dure et perdure, iReportage, page 29)

par Gilbert ATHOT

Le salaire minimum se­ra augmente progressive­ment à partir de mai 1970 pour atteindre un taux uniformisé de $1.50 l'heure à travers tout le Québec en novembre 1971.

M. Maurice Bellemare, ministre du Travail et de la Main-d'oeuvre, a annoncé cette décision du gouverne­ment en fin davant-midi au cours d'une conférence de presse.

l e taux du salaire mini­mum est actuellement à $1.25 l'heure dans la région rie Montréal et h $1,15 dans le reste du Québec. Il sera porté à $1.35 et à $1.3(1 res­pectivement dans ces ré­gions dès le 1er mai 1970. Le 1er novembre 1970, les nouveaux minima seront portés à $1.40 et à $1,35.

I es distinctions régionales disparaîtront le 1er mai 1971 alors que le salaire mini­mum atteindra $1.45 l’heure partout au Québec. Une nouvelle majoration de $0.05 l'heure sera enfin apportée ie 1er novembre 1971 pour atteindre $1.50.

Cette décision prise après une vaste enquête menee sur ie territoire qué­bécois, selon M. Bellemare prévoit également que le travail supplémentaire sera rémunéré à raison de 1 fois 1-2 après 48 heures de tra­vail et de 2 fois ie taux minimum après 60 heures de travail par semaine.

Des modifications ont aus­si été apportées à dautres ordonnances de la Commis­sion du salaire minimum pour porter a $1.35 ’heure (au lieu de $1.15 le 1er no­vembre I97!_) !ç salaire mi­nimum dans les établisse­ments de service, ci à $1.30 l’heure (au lieu de $1.10) le salaire minimum dans les hôtelleries.

Le ministre a d'autre part 1; ncé. au coin de la blague: "j'ai hâte que les centrales sen emparent". Quand les journalistes lui ont demandé si le salaire minimum dans les établissements de servi­ce sera bientôt uniformisé (Suite à la page S, 3e coi.)

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VAGUE D'INCENDIES — Aux prises ovec un froid sibé­rien qui se maintient depuis plusieurs jours, la legion de Québec tonnait en ce moment sa vague d'incendies qui se déclarent habituellement durant cette période. Dix-huit personnes ont fui précipitamment, aux piemières heures de la nuit, une habitation centenaire qui a été ravagée par les flammes ou 557 de l'avenue Roycde, à Beauport. La

photographie ci-dessus montre l’ampleur de ce sinistre. Un autre incendie a complètement détruit, ce matin, a Pont-Rouge, une épicerie-boucherie ainsi que les logements situés aux deux étages de l'immeuble. En ce dernier en­droit, les occupants de l'immeuble ont dû, eux aussi, s'en­fuir à la hâte.

(Plus de détails à Id page S)

Les médecins résidents menacent de déclencher un arrêt partiel de travail

La Fédération des méde cins résidents du Québec a decide de déclencher un arrêt partiel de travail dans la nuit du 1er février en ce qui regarde les 2,- 500 membres de l'orga­nisme médecins internes dans les principaux hôpi­taux de la province.

Cette décision, qui visera surtout à interrompre les heures de garde dans les hôpitaux, a pour hui d'ap­puyer les revendications des médecins résidents qui veu­lent obtenir la parité des salaires avec l’Ontario. Ain­si c.- médecins résidents du Québec réclament $5.500 par année avec une hausse an­nuelle de $800. Actuelle­ment. iis gagnent $4.000 par année avec une hausse an- nuelie de $400 à $500.

L organisme a tenu des réunions, le 16 janvier à Québec e: ie 19 janvier a Montréal, au cours desquel­les les membres se sont prononcés dans une propor­tion de 86% contre les offres du gouvernement et pour un arrêt des heures de garde dans les hôpitaux comme moyen de pression.

Dans un communiqué, la fédération précise qu'un mandat a éié donné au con­seil d administration de I or­ganisme. de déclencher un arrêt générai des gardes” d une durée indéfinie en tout temps à partir du 1er fé­vrier. 'si le gouvernement na pas donné satisfaction aux requêtes de la FMRQ, représentée par son con­seil".

Le service de garde est ainsi défini: Un état de dis­

ponibilité vis-à-vis de tout travail urgent, sou à (hôpi­tal, soit sur appel à I exté­rieur. que l’administration de I hôp ta exige du rési­dent ou rie l'interne après qu i a complété îe travail normal de la journée de se­maine .

Les médecins résidents et internes sont les médecins qui poursuivent des études dans certaines spécialités, tout en demeurant au servi­ce d'un hôpital donné.

Selon un porte-parole, les internes veulent aussi que ie Québec reconnaisse le statut professionnel des médecins ayant obtenu leur diplôme en pays étranger.

Les médecins venus de l’étranger doivent passer cinq ans d internat et de ré­sidence au Québec, avant d’être autorisés à exercer la médeenr.

Val Saint-Michel

EnquêtePar André-A. BELLEMARE

Le gouvernement provin­cial a décidé de faire enquê­te sur les prétendues "irré­gularités administratives gra­ves" qui auraient été com­mises sous l'ancienne admi­nistration de Val Saint-Mi­chel, municipalité de la ban­lieue nord-ouest de Québec.

C'est ce que les autorités du ministère des Affaires municipales ont fait savoir, au début de la semaine, dans une lettre transmise aux membres de l'actuel conseil municipal, qui ont eux-mêmes réclamé une tel­le enquête.

Les édiles de Val Saint- Michel, qui prétendent avoir décelé ces "graves irrégula­rités administratives" dans les livres officiels de leur ville depuis environ cinq ans. veulent que le ministè- rr des Affaires municipales délègue un haut fonctionnai­re pour analyser le problè­me et suggérer les correc­tifs nécessaires.

Dans sa missivie aux au­torités municipales, le mi­nistère explique que cette demande officielle d'enquête est "placée dans l'agenda des visites" que font actuel­lement de hauts fonctionnai­res dans certaines villes du Québec.

L'enquêteur, que choisira bientôt le ministère des Af­faires municipales, informe­ra lui-même les édiles de. Va! Saint-Michel de la date de l'entretien qu'tl aura avec eux

I..a lettre ne précise aucu­nement l'époque à laquelle auront lieu ces entretiens, expliquant que le. ministère doit auparavant accomplir des enquêtes antérieure­ment réclamées et promi­ses.

Nouvel'e politique du film d'ici î'éfeDp notre correspondant

à Ottawa,Donald DOYLE

Le Canada se donnera une nouvelle politique du film ri iri la fin de la présente session, c'est-à-dire d'ici Lé- té prochian.

Selon des sources fédéra­les, le secrétaire d’Etat du Canada, M. Gérard Pelle­tier. devait (annoncer au­jourd’hui même aux Com­munes.

Cette décision fait suite à ia crise qui a éclaté le mois dernier à l'Office national du film et qui a donné lieu à la nomination d’un enquê­

teur. en (occurence M Sau- (Suite à ta page 8, 1ère col.)

Témoignages consternants, accablants pour Lagos'm

LAGOS (D'après U PI, PA, AFP) — Les récits conster­nants de 80 journalistes té­moins d'atrocités ao Biafra ont contredit de façon si ac­cablante la version officielle nigériane, que les autoriiés fédérales ont réagi en rete­nant ces journalistes toute ia nuit "en résidence sur­veillée , dans un hôtel de Port-Harcourt.

Outre ces récits, une au­tre nouvelle vient semer le doute sur le gouvernement rie Lagos: le général Ff- fiong, ancien commandant en chef des forces armées hîafraises, serait détenu à la prison de Kn -Kiri, dans la banlieue de Lagos. Cette révélation vient d'un "fonc­tionnaire international très bien informé", rapporte l’A­gence France-Presse.

Les témoignages extrême­ment gênants pour les chefs nigérians se multiplient. Ainsi, deux médecins de re­tour du réduit biafrais ont confié aujourd'hui à un en voyé spécial de "France-In­ter ' que "ce qui s'est passé là-bas a été absolument hor­rible".

De nombreux détails sur ces horreurs nous sont rap­portés par les journalistes qui ont subi la colère des autorités fédérales

Irrités par les rapports des correspondants étran­gers décrivant ia famine chez la population ibo el les viols et pillages perpétrés par les troupes fédérales, les autorités nigérianes au raient décidé de détenir pendant quelque temps les journalistes, sans eau et sans nourriture, à l’aéroport de Port-Harcourt.

Selon ces sources, dont plusieurs sont des civils de diverses nationalités et acti­vités, les journalistes étran

gers cherchaient depuis mardi à obtenir un moyen de transport des autorités gouvernementales pour ren­trer à l.agns.

Les journalistes auraient reçu (ordre de demeurer dans le salon réservé aux passagers à (aéroport sans autre explication, mardi matin, et un garde armé aurait été posté à l'entrée de cette salle, hier.

Des voyageurs revenant de Port-Harcourt déclarent avoir vu ries soldats empê­cher les journalistes de s'embarquer à bord d'un avion des lignes intérieures nigérianes el être escortés jusqu à l’aéroport.

Un groupe d’une demi- douzaine de journalistes s'é­tait séparé du groupe prin- ciffai plus tôt cette semaine et est rentré à Lagos mardi soir. Deux ou trois autres journalistes sont arrivés hier dans la capitale nigé­riane.

Selon certaines sources à Lagos, plusieurs ambassa­des se sont engagées dans une intense activité diplo­matique pour obtenir la li­bération des journalistes.

Une conférence de presse devait être tenue à Lagos ce matin par le général Yaku- bu Gownn dans le but prin­cipal de lui permettre de rencontrer les journalistes qui venaient de visiter les régions touchées par la guerre civile.

Les journalistes peu nom­breux qui se trouvent à I a gos avaient pensé que la te­nue rie cette conférence au­rait pu être retardée jus­qu'au retour de leurs collé gués actuellement à Port Harcourt, mats la radio na tionale a confirmé hier -ou

(Suite à la page R, 4e. col.)

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L’ABONDANCE A DEUX PAS DES AFFA­

MES — Quelque 7,000 lonnes de nourri­

ture, soit une quantité suffisante pour nour­rir 5,000,000 de personnes pendant 20

jours, périssent dans un hanger, sur File de Sao Tome, alors que des milliers de Bia­

frais sont menacés par la famine. Le Ni­

geria a frappé d'un embargo cette nourri­

ture qui était destinée à l'ancien Etat sé­cessionniste du Birfra. Celte photographie

contraste avec celle do gauche où l'on voit de jeunes Ibos d'Owerri souffrant de dy­

senterie el gisant parmi des vomissures el

excrements humains, à la petite maternité

de Port-Hartcourt.

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3 *★ Le Soleil, Québec, jeudi 22 jonvier 1970

Elimination des réserves de DDT sans risque de

OTTAWA (PC) — Des hommes de science du ministère fédérai de l'Energie ont trouvé une méihode pour se débar­rasser des réserves du pesticide DDT sans risque de produire des agents de pollution.

M. Ear! Mitchell et le Dr Horace Whaley, hommes de science au laboratoire de recherches en matière de combus­tion, au sein du ministère, ont inventé une fournaise dans laquelle le pesticide est décomposé à une température élevée, sans danger inutile d’explosion

Les hommes de science proposeront au gouvernement d'utiliser cette fournaise pour détruire les réserves de DDT, rendues inutiles par suite de l'interdiction sur l'usage de ce pesticide, annoncée en novembre dernier, et qui est entrée en vigueur le premier janvier.

Le Dr Whaley estime que la construction de la fournaise, avec ! équipement actuellement disponible au laboratoire, coûterait environ $8.000. Les frais d'entretien ne seraient pas élevés, et elle pourrait brûler 45 gallons de DDT liquide en neuf heures. Le Dr Whaley est également d’avis qu'elle pourrait servir pour détruire d'autres pesticides.

Le DDT serait chauffé à 2,300 degrés fahrenheit, créant ainsi du chlore qui réagirait ensuite au contact de l'hydrogène pour former de la vapeur d'acide chlorhydrique.

La fournaise est arrosée par l'intérieur avec de ! eau, laquelle, au contact de la vapeur, forme l'acide chlorhydri­que L’acide tombe ensuite sur un lit de pierres à chaux, où elle est neutralisée pour former le chlorure de calcium, dont on se sert pour faire fondre la glace sur les routes.

Un porte-parole du ministère a ajouté qu'aucun chiffre n'est disponible, quant au volume exact des réserves de DDT,

Steven Truscotî, libéré sur parole après 10 ans de pénitencier, se débrouille bien

OTTAWA (PC)—Steven Trus- cott, qui a été libéré sur parole en octobre dernier, après avoir passé If) ans au pénitencier, a été ébahi de voir comme le monde avait changé depuis son incarcération k l'âge de 14 ans.

''11 ne pouvait s'empêcher de parler de ses expériences," a déclaré aujourd'hui M. George Street, président de la Commis­sion nationale des libérations conditionnelles.

"Le jour de sa remise en li­berté, il a forcé son officier de probation à veiller jusqu'à 4 heures du matin."

Au cours d une conférence de presse. M. Street a déclaré que Truscott, qui vivait maintenant, sous une autre identité dans un endroit tenu secret, "se dé­brouille très bien '. I! a un em­ploi et écrit un livre sur son passé.

"Grâce â :a presse, il na pas été traqué, a dit M. Street, U n'aimerait pas être reconnu."

Truscott était emprisonné de­pths son arrestation en rapport avec le meurtre sexuel de Lynne Harper, âgée de 12 ans, près de Clinton., en Ontario,

"mise à jour"L'opération donne un résultat concret

L'opération mise à jour lan­cée conjointement en octobre dernier par le ministère de l'E­ducation et la Fédération des commissions scolaires régiona­les commenceraient à donner des résultats concrets, selon les paroles mêmes du président de la Fédération. M. Fernand Le­febvre, lors d une entrevue avec un reporter de Radio-Canada,

Cette initiative qui consiste essentiellement a aider es com­missions scolaires régionales à hâter la préparation de leurs états financiers pour être en mesure de bénéficier, dans les périodes prescrites, de la sub-

Un 2èm3 ministre libéral démissionne

a Terre-NeuveSAINT-JEAN. T. N. (d après

UPI) — Le parti libéral terre- neuvien a connu hier sa deuxiè­me défection en autant de jours.

L'ancien ministre de la Santé dans le cabinet Smallwood. M. John Crosbie. a en effet annon­cé sa décision de siéger désor­mais comme indépendant.

Le député Gerald Myrden avait posé un geste identique mardi.

Myrden et Crosbie étaient au nombre des sept libéraux qui avaient manifesté leur opposi­tion à l'administration Small­wood.

Un DC-8 d'Air Canada part pour Laaos livrer vivres et médicaments

Un avion DC-8 d Air Canada, chargé de médicaments et de marchandises, partira aujour­d'hui de Montréal en direction de Lagos au Nigeria. La cargai­son est d'une valeur de $200,550, ét elle a commencé d'arriver ; hier à l'aéroport de Dorval,

D'autre part le gouvernement d'Ottawa n'envisage pas, du moins pour le moment, de payer les dettes de Canairelief qui, maintenant dissoute, effec­tuait des vols de secours au Biafra avant que prenne fin le conflit nigéro-biafrais. Ces det­tes s'élèveraient à $300,000.

C'est le premier ministre Tru­deau qui a annoncé aux Com­munes que le gouvernement n'a­vait pas l'intention de payer les dettes rie Canairelief.

les dirigeants premier ministre

canadiens rencontreront le britannique dimanche et lundi

Les immigrants devraient pouvoir voter après avoir séjourné un an au Canada

VERDICT CONFIRMEIl était âgé de 14 ans lorsque

le tribunal l'a condamné à la peine capitale. Le cabinet fédé­ral a commué cette sentence en réclusion perpétuelle.

11 a toujours protesté de son innocence. Sur l'ordre du gou­vernement, la Cour suprême du Canada a révisé son cas il y a trois ans, mais le verdict du tri­bunal de première instance a été confirmé.

M. Street a déclaré qu i! s'at­tendait à ce que tout se déroule pour Truscott comme pour 00 pour cent des prisonniers libérés sous condition.

Pour M. Street, la libération conditionnelle assure la sécurité de la société en exerçant un contrôle sur un prisonnier relâ­ché. Le contribuable en bénéfi­cie parce qu'il en coûte $5.000 par année pour garder un pri­sonnier.

La semaine dernière, la com­mission qui compte neuf mem bres, a rencontré personnelle­ment pour la première fois des prisonniers aspirant à la remise en liberté conditionnelle. Les en­trevues ont eu lieu au péniten­cier de Kingston où 41 des 5fi prisonniers interrogés ont été li­bérés.

OTTAWA (d'après PC) — Si l’adhésion de la Grande-Breta­gne au Marché Commun, pré­vue pour la présente année, peut s'avérer un geste économi­quement rentable pour ce pays, ses conséquences sur la produc­tion agricole du pays, notam­ment pour les pomniiculteurs et les tabaculteurs, pourrait s'avé­rer moins heureuses.

C'est donc des préoccupations de cette nature que les diri­geants canadiens voudraient mettre au centre de leurs en­tretiens qu'ils auront dimanche et lundi à Ottawa avec le pre­mier ministre britannique, M. Harold Wilson, lors de sa visite dans la capitale fédérale avant de poui suivre dans le cadre d'un séjour en Amérique du Nord.

M. Wilson rencontrera en par­ticulier le premier ministre M. Trudeau et le ministre des Af­faires extérieures, M. Mitchei Sharp.

Un porte-parole de ce minis­ter", a signalé hier lors d'une entrevue à Ottawa que l'adhé­sion de la Grande-Bretagne à la Communauté économique euro­péenne (Marché Commun) de­vrait normalement se traduire par une diminution des exporta­tions agricoles dans ce pays, qui est en fait le principal ache­teur de tabac et de pommes récoltes au Canada.

Ce porte-parole a dit que MM Trudeau et Sharp espèrent bien montrer à M. Wilson !es_ incon­vénients que le Canada devra affronter lorsque l'entrée de la Grande-Bretagne dans l'Europe des Six sera chose faite et voir avec lui les remèdes qpi pour­raient être appliqués pour ame­nuiser les difficultés prévues.DINER

M Wilson, qui arrivera di­manche après-midi à Ottawa, et qui sera accueilli par M. Sharp, ministre canadien des Af­faires étrangères, sera l'hote de M. Trudeau, en soirée.

M. Trudeau donnera, en effet, un diner en l'honneur de son hommologue britannique qui quittera le Canada le lendemain à destination de New York.

On espère que ce sera un diner de travail”, a dit le porte- parole du ministère des Affaires extérieures, énumérant les au­tres sujets qu'entendent discuter les dirigeants canadiens avec M. Wilson, soit la sécurité europé­enne, les armements, l'Otan, le Nigéria et le Vietnam.

MM Trudeau. Sharp et Wilson auront également un autre en­tretien le lendemain

11 y a quelque temps, le mi­nistère fédéral de l'Agriculture soulignait clairement, dans l'une de ses publications, la menace que représente 1 adhésion de la Grande-Bretagne a la CEi, iur le commerce agricole canadien.

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vention provincia> d'équilibre budgétaire.

Les difficultés financières de ces organismes étaient deve­nues jusqu a un certain point un phénomène annuel, 104 d'entre e es r ayant d'ailleurs pas réus­si i an dernier à fermer leur livre à temps. Cette année, une quinzaine de commissions sco­laires qui connaissaient jusqu'i­ci ‘es plus grandes difficuités financières commencent à voir clair dans leurs états financiers.

L'exécution de Rosik prévue

pour le 21 avrilWINDSOR. Ont. (PC)—L'exé­

cution de William Roy Rosik, ■ 22 ans, condamné mardi à la pendaison pour le meurtre qua­lifié d'un policier, a été prévue pour le 21 avril.

La date a été annoncée mer- ; credi par le juge Donald A. Keith, de la Cour suprême del'Ontario.

Le heu où aura lieu l'exécu- : tion n'a pas encore été annoncé, Rosik a été trouvé coupable du i meurtre de Robert Carrick, 22 j ans. abattu le 23 août.

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il proposait comme remède l'établissement d'une "coopéra­tion internationale réelle", tel le programme sur lequel travaille actuellement le Comité agricole de l accord généra! sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT).

Déjà le marché commun, sans la Grande-Bretagne, a eu des effets considérables sur le com­merce agricole canadien.

La politique agricole commune aux six pays membres de la CEE, soit la France, l’Allema­gne de l'Ouest, les Pays-Bas, !'l talie, la Belgique et le Luxem­bourg, fait que les agriculteurs de ces pays accroissent leur pro­duction d'aliments, réduisant

ainsi les importations de denrée alimentaires.

Selon le ministère, "le com­merce du Canada subit le con­trecoup de la politique agricole commune des pays du Marché Commua”,

En ettet, les exportations ca­nadiennes vers la CEE sont pas­sées de $198,000.000, moyenne pour les années 1962 à 1967 à $156,000,000 en 1968.

Quant au tabac, le Canada en vend actuellement pour $500,000 aux six pays de la CEE, mais toutefois pour $50,000,000 à la Grande - Bretagne Ces ventes aux Britanniques représentent 90 pour cent des exportations ca­nadiennes de ce produit.

OTTAWA (PC) — La loi sur les élections devrait être chan­gée afin de permettre à tous les immigrants qui ont l'intention de demeurer au Canada de voter après un séjour d'un an au pays, a déclaré hier M. Robert Stanbury, ministre sans porte­feuille.

A l'heure actuelle, les immi­grants provenant du Common­wealth peuvent voter après un an mais les autres doivent at­tendre au moins cinq ans, jus­qu'à ce qu'ils deviennent cito­yens canadiens.

M. Stanbury, de qui dépend la citoyenneté, a déjà proposé que la loi électorale soit changée afin que les immigrants britan­niques soient sur le même pied que les autres immigrants. En d'autres termes, ils seraient su­

jets à une période d'attente de cinq ans.

M. Stanbury a déclaré !or,s dune interview qu'un séjour d'un an serait peut-être une meil­leure façon de mettre tous les immigrants sur le même pied.

"Beaucoup d'immigrants ont hâte de participer à la politi­que du pays, a-t-il dit. En les obligeant, à attendre si long­temps, il est possible que nom freinons leur enthousiasme "

Le Comité permanent des Com­munes sur les élections discute actuellement de la loi électorale. M. Stanbury, qui n'a pas témoi­gné devant le comité, a suggéré que ce comité étudie la possi­bilité d'accorder le droit de vote après un séjour d’un an au pays.

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33

Le Soleil, Québec, jeudi 22 jcnvier 1970 ■HHr 3

Le premier ministre annonce:

Début de la session le 24 février;

nouveau budget avant avrilpar Normand (ilRARD

t a cinquième session de la ItSp Législature s'ouvrira offi­ciellement <e 24 février, a fait savoir hier le premier ministre du Québec, M. Jean-Jacques Bertrand.

Celui-ci s'est arrête quelques minutes pour causer avec les journalistes en route pour la saLe du Conseil des ministres où il devait présider sa premiè­re réunion depuis son retour de vacances.

Le chef du gouvernement a précisé que 1 ouverture de Sa session de 1970 aura ainsi lieu après la Conférence fédérale- provinciaie des premiers minis­tres, laquelle aura lieu à Otta­wa, les 16 et 17 février.

Il a signalé que d’ici là les Commissions parlementaires se­ront appelées à se réunir dont cel'e de l'F.ducation en rapport avec le bill 62 concernant la restructuration scolaire sur l’ile de Montréal.

M Bertrand a d'autre part indiqué son intention de soumet­tre un budget pour approbation par le Parlement, avant ia fin de l'exercice financier 1969-70, soit le 31 mars

'Comment voulez-vous opérer sans budget?" "C'est élémentai­re , a-t-il fait remarquer aux journalistes qui ont. ainsi vu res­treindre, de plus en plus, les pos­sibilités d'élections générales au printemps.

M, Bertrand a aussi confirmé le fait qu ; s entretiendra en matinée, aujourd'hui, avec le chef démissionnaire du Parti li­bérai, M. Jean Lesage et qu'il rencontrerait M. Bourasi-a au cours de l'après-midi.

Le premier ministre a l'inten­tion de l'entretenir de la pro­chaine session et des arrange­ments nécessaires en vue de son déroulement normal.

D'autre part le nouveau chef du Parti libéral du Québec, M. Robert Bourassa, a déclaré à l’issue d’un entretien d'une heu­re avec M. Lesage que le trans­fert des pouvoirs aura heu au cours de la semaine du 9 fé­vrier.

M. Bourassa convoquera éga­lement cette semaine-là une réunion du caucus des libéraux et une réunion du Conseil supé­rieur du parti.

I! a dit s'être entretenu de ces sujets avec son prédécesseur de même que du personnel du ca­binet du chef de l'Opposition et qu'il ne prévoit aucun change­ment majeur.

M. Raymond Garneau, qui était chef de cabinet de M. I e- sage, remplira la même fonc­tion auprès de M. Bourassa.

Quant à M. Lesage, il échan­gera tout simplement sa suite avec le député de Mercier qui occupait une pièce unique, sans secrétaire et sans antichambre, à. proximité d'un escalier et d un

ascenseur, au deuxième étage de LKdifice A '.

Aucune décision n'a encore été prise quant à la banquette qu occupera M. Lesage en Chambre,

fin sa qualité de membre se­nior du parti, d'ancien chef et d'ancien premier ministre, il aurait normalement droit à une première banquette à proximité du nouveau chef.

11 se pourrait bien, toutefois, que M, Lesage refuse cet hon­neur et rentre dans les rangs de- députés d'airière-banc, avons-nous appris.

Ciné-parcs au Québec, dès l’étéMONTREAL (PC)—Le journal

La Presse affirme que ie gou­vernement provincial émettra dès cette semaine les premiers permis de ciné- parcs, de sorte que des cinémas en plein air fonctionneront au Québec l'été prochain.

C'est le ministre des Affaires culturelles, M. Jean-Noël Trem­blay, qui doit confirmer la nou­velle cette semaine au cours d’une conférence de presse, dit ie journal.

Il y a trois ans, le gouverne­ment avait annoncé son inten tion d'autoriser finalement les ciné-parcs — drive-in — mais il n'avait posé aucun geste con­cret par la suite.

Même si La Presse n'a pu apprendre ni le nombre des per mis qui seront émis ni les noms

des premières localités qui joui rnnt de ciné-parcs, son informa­teur a révélé que des permis seront émis dans plusieurs ré­gions de la province et le jour­nal suppose que les régions de Montréal, des Cantons de ; Est et de l’Outaouais sont du nom­bre

Le journal du que le ministère des Affaires culturelles n'écarte pas la possibilité que toutes les principales régions de la pro­vince soient dotées de ciné- parcs l'été prochain étant donné qu'il s'attend à recevoir plu­sieurs autres demandes rie per­mis de ce genre.

Une commission ministérielle, formée de cinq ou six membres du cabinet, a tenu lundi une ré­union afin de recommander au gouvernement quels amende­

ments apporter sur les règle­ments des ciné-parcs publiés dans la Gazette officielle du Québec de décembre 1968. [I semble que les modifications se­raient peu nombreuses.

CONSL L1 A LIONS

M. Tremblay avait annoncé le 17 avril dernier, au congrès de l'Association des propriétaires de cinémas, la formation d'une commission consultative formée de fonctionnaires et de proprié­taires de cinémas et dont le but étau de proposer des modifica­tions aux règlements des ciné parcs, Les membres de cette commission uni aussi étudié la situation financière des deman­deurs de permis et ont visité les emplacements dés ciné- parcs proposés.

Le ministère des Affaires cul­turelles serait en tram de pré­parer un décret visant à em­pêcher que le terme "drive-in", employé en Ontario et aux Etats-Unis, passe dans ie voca­bulaire du Québec.

A son congrès du printemps 1968, l'Association des proprié­taires de cinémas avait remis en question la loi autorisant les ciné-parcs et déjà adoptée de­puis le 9 août précédent, l'as­sociation craignait que le nom­bre et le répartition des permis nuisent aux propriétaires de salles existant déj i. même s'il avait été convenu que seuls les films de la catégorie, 'pour tou> pourraient être présentés en plein air.

"Si on se colle à la tradition, on recule"

Robert Bourassa

Les taxes municipales être déductibles, au

!.? chef élu du parti libéral du Québec. \î Robert Bourassa, a déclaré, hier soir, à la télévi­sion d'Etat "qu'avec la révolu­tion technologique permanente, il est essentiel ci'être ouvert aux changements et qu'il faut chan­ger le style de gouvernement pour permettre au gouverne­ment d’être plus efficace.'

"Si on se col,e à la tradition, on recule, ' a dit le député de Mercier à l'Assemblée natio­nale

M. Bourassa a déclaré que dans certains cas, il fallait aussi changer les hommes en place

''On ne peut demander à des hommes qui sont là (parlement) depuis 25 ans de s’adapter aux méthodes modernes, d'être ou­verts aux changements,"

Le successeur rie M. Jean Le­sage a affirmé que la priorité absolue, lorsqu'il sera chef du gouvernement, sera de réduire le chômage en créant des em­plois

Reprenant le theme qu'il avait maintenu tout ats long de sa campagne, M. Bourassa a rappelé que pour relancer l’éco­nomie et rattraper ie temps per­du, i! fallait utiliser les avanta­ges: compétitifs que Ton re­trouve dans la province de Qué­bec

"Mais, a-t-il dit. il faudra of- frir à la jeunesse plus que cette sécurité; il faudra lui faire comprendre qu à I intérieur de la Confédération, on peut retrou­ver une société ouverte et cul­tivée "

Enfin, selon M. Bourassa, si une tendance existe un peu par­tout quant à lélection et au choix de jeunes chefs, "c'est que, face à des problèmes nou­veaux, il est essentiel d'avoir

des hnmme.s nouveaux capables de s adapter aux changements

Le ministre Beaudry n'aftire pas les

industriels, selon le maire de 5t-Jerôme

Le maire de Saint-Jérôme M Aimé Thibeault, a accusé hier soir le ministère de ! Industrie et du Commerce de ne pas s in­téresser réellement à ia promo­tion industrielle, ajoutant que le gouvernement fédéral avait, jus­qu'ici, fait beaucoup plus en ce domaine pour sa ville et la ré­gion avoisinante.

Inierrogé sur tes ondes de Té­lé-métropole, M. Thibeault a dé­claré que le gouvernement fédé­ral était responsable de l'im­plantation de 18 des 20 entrepri­ses industrielles qui sont situées dans cette municipalité et ie mi­nistère provincial, de deux.

,

Boeing lorsque le ministère de l'Industrie et du Commerce a commencé à s en occuper et je puis vous dire que le ministre,

M Jean-Paul Beaudry, nest même pas encore i u courant que ia Canadian Gypsum a dé­cidé rie s'établir chez nous ", a- t-ii dit.

On sait en effet que les diri­geants de cette entreprise ont annoncé hier qu ils établissaient une usine à Saint-Jérôme, I! s'a­girait là d'un investissement de l'ordre de Sâ Ofln.OOn.

Saint-Jérôme est située quelque 49 milles au nord Montréal.

devraientfédérai

Lucien SaulnierMONTRE Ai. (d .près PC et

U Pi) — Le président du comité exécutif de Montréal, M, Lucien Saulnier, a fait hier soir une suggestion qui, si elle était ap- pliquce par le gouvernement fé- dér sen it de nature à plaire à nombre de petits propriétai­res.

ridée que les taxes municipales devraient être admises comme dépenses déductible s de 1 impôt fédéral et que d'autre part, Otta­wa devrait verser aux municipa­lités ses surplus annuels de $300 millions (Miur ios aider à di­minuer !e fardeau sans cesse

ssant des taxes municipales.

Portant 1; Board of Tr M. Saulriiei

r parole devant le ade de la métropole,, a en effet émis

cro

Quand ' rai prend:

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> gouvernement fédé- a une initiative dans a les gouvernements

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ne fuit rien, ‘es administrateursm-.micipaux continueront deCT:aindre cette résistance.

Envisageant les années ‘70

*4 M. Saulnier u décriaré que si lesrmmi ipalités n'obtenaient (>as

. & plus d? pouvoirs, elles ne pour-ra ient faire face à leurs prublé-1 mer, croissants.

M. Lucien Saulnier

D'autre part, M Saulnier a annoncé que Montréal adopterait d'ici trois mois un programme visant a réduire la pollution de l'air.

Cette campagne contre la pol­lution sera sans doute plus pro­gressive que celle de tout autre

gouvernement canadien,

Depuis a été fort syndicat

Mercier, le à la merci

Québec d’un

financier— (Parizeau)

Par ailleurs, M. Bourassa s est entretenu à nouveau pen­dant une heure hier sou avec Me Pierre Laporte, Lun de ses deux adversaires à la conven­tion, au Cercle Universitaire.

Au cours d'une conversation téléphonique, le chef libéral nous a déclaré que l'entretien avait été bien amical, et qu'il demeurait toujours confiant de pouvoir raffermir Tunité du par­ti.

Les deux hommes auront, un nouvel entretien dès le retour de vacances de M. Bourassa.

provinciaux suivront sans doute l'exemple en y ajoutant une as­sistance additionnelle

Les taxes municipales doivent diminuer, a ajouté M Saulnier, car par leur nature, elles créent une résistance beaucoup plus forte chez le contribuable que toute autre forme de taxe aux paliers fédéral ou provincial.

4i Ottawa admet craduelle- ment les taxes comme dépen­ses déductibles, on peut présu­mer que la résistance baisserait, a expliqué M Saulnier

Selon M. Saulnier, les entre­prises commerciales opposent très peu de résistance à la taxa­tion locale, car leurs impôts lo­caux sont admis dans ie calcul de leurs revenus taxables, à Ot­tawa et à Québec

Mais le petit contribuable n’apprécie pas ce privilège, a ajouté le conférencier, et si on

MONTREAL (PC) — Le fond de la question économique du Québec, c’est que. depuis Honoré Mercier, un "syndicat financier d’une puissance extraordinaire" aurait influencé les décisions im­portantes de tous les gouverne­ments du Québec, a déclaré hier soir M. Jacques Parizeau, qui portait la parole à la convention de nomination du Parti Québé­cois dans le comté de Mercier.

"Ce n'est pas par nasarti que le Québec se trouve dans un cul-de-sac économique. Ca fait l'affaire de pas mal de gens," a-t-il dit.

Ce syndicat financier, qui au­rait son siège à Toronto, aurait, selon M. Parizeau, obtenu la promesse écrite de tous les cour­tiers de finance du pays de ne pas vendre les "titres" du Qué­bec sans passer par son entre­mise.

L.'économiste a également af­firmé qu'un journaliste qui avait un jour eu la hardiesse de dé­noncer le fait, a été mis sur la liste nuire et a perdu son em­ploi.

A la suite d une crise, en 1963. le syndicat se serait scindé en deux, mais continuerait, selon M Parizeau, d'exister et d'exer­cer son influence.

Le conseiller du PQ affirme également que. lors de la na­tionalisation de l’électricité au Québec, le syndicat aurait refusé de prêter au gouvernement les $390,099,900 dont celui-ci avait besoin.

Le Québec se serait alors tourné vers les financiers de New York.

Les négociations, commencées à 9hlr> du matin se sont ter­minées avec succès à Uh39 a.m., a affirmé M. Parizeau.

Au moment de la nationalisa­tion de Télectricifé. M. René I é- vesque. leader actuel du Parti Québécois, était ministre des Richesses naturelles.

LA SGI ET LA ( DP

Parlant ensuite des subven- nes, ie conseiller du PQ. qui tions aux universités anglopho- étuit précédemment conseiller économique du parti libéra! pro­vincial, a soutenu qu'en 1966, après que Me Paul Gérin-I.ajoie, alors ministre de l'Education,

Des élections, oui! Avant juin, non!

Pierre Bourgaull fera la lulle à Robert Bourassa dans Mercier

S'il est cand dal, Antonio Flamand optera pour le Parti Québécois

MONTREAL (PC) — "Pour moi, la cam­pagne électorale commence ce soir, a dé­claré hier soir M Pierre BourgaUlt, après avoir été choisi candidat du Parti québécois dans le comté de Mercier pour faire la lutte au chef du parti libéral M. Robert Bouras­sa.

"Ce soir, je prends la relève de Claude Wagner qui n'a pas pu battre Bourassa. Moi, je le battrai."

"Si M. Bourassa s'imagine qu'il a livré une longue lutte pour devenir chef du parti, :i n'a encore rien vu,” a ajouté l'ancien leader du Rassemblement pour Tinriépen- danre nationale, après qu'on eut annoncé qu'il avait défait son adversaire M. Jean- Paul Parent.

M. Bourgault a été longuement ovationné à quatre reprises par l’assemblée de quel­que 6(10 personnes qui hondaient la salle,

Il n'a pas caché que le comté de Mercier était un comté difficile, que l'adversaire était de taille et qu'il allait dépenser beau­coup d'argent. Mais il a rappelé que c'était le comté le plus français de Montréal — 95 à 98 pour cent de Canadiens français; tin comté de travailleurs avec qui il a combat­tu depuis 19 ans. M. Bourgault compte aussi énormément sur le militantisme des membres du PQ,

"Je me battrai durement. Depuis 19 ans, j'ai appris à prendre des coups et à en donner à l'occasion, Je ferai une telle ba­taille à mon adversaire, qu'il sera obligé de dépenser du*-temps dans le comté et qu'il perdra l'élection dans la province."PASSE

M, Bourgault a affirmé qu'il ne reniaitpas son passe "Si nous n'avinns pas fait

l’action que nous avons faite depuis 19 ans, où en serions-nous aujourd'hui? Si c'était à refaire, je le referais exactement de la même façon.”

M. Bourgault est devenu ie 29e candidat choisi pour représenter le PQ lors des pro­chaines élections provinciales. Lors de la dernière élection, M. Bourassa avait été élu avec une majorité de 518 voix. J.e résultat du vote s'établissait à peu près comme suit: libéraux 11,890 votes; Union nationale 11,299; R IN 3,209.

De son adversaire, M. Bourgault a décla ré: "Un homme qui réussit à 36 ans à devenir chef d'un vieux parti, c'est qu'il est pire que les autres." Les comtés imprima b es, les candidats surhommes, ça n'existe plus, a déclaré pour sa part le vice-prési dent du PQ VL Gilles Grégoire, ( est fini parce que les Québécois sont devenus intel­ligents, a-t-il dit après avoir affirmé que M. Bourgault était bienvenu comme candidat du PQ.

"La prochaine campagne électorale sera une campagne d'économistes, a-t-il dit. La campagne de ceux qui vont se traîner à genoux à New York et de ceux qui se tiennent debout ici."

"Le peuple québécois ne peut être plus patient. Il veut que ça aboutisse. Et le peuple est plus fort que la finance, que les vieux partis et les marchands d'illusions."

Il est à signaler que M. René Lévesque, chef du PQ, n’assistait pas à l'assemblée de nomination d'hier soir, bien qu'on y remar­quait la présence de personnages impor­tants du parti, tels que le Dr Camille Lan rin. M Gilles Grégoire et l'économiste Jac­ques Parizeau.

t

par Jean-Claude PICARD

Le député indépendant de Rouyn-Noran- da. M. Antonio Flamand, a déclaré hier soir que s'il était candidat aux prochaines élections provinciales, il se présenterait SOUS la bannière du T’arti Québécois, à condition évidemment que le J’Q veuille bien de ses services.

Rejoint à Québec. M. Flamand a expli­qué, au cours d'une conversation léléphoni- quc. qu'il n'y avait pas d'avenir pour les candidats indépendants dans le régime poli­tique québécois et que s'il voulait être réel­lement utile a ses électeurs et à la provin­ce. il se devait de se joindre à un parti.

"Un candidat indépendant ne peut rien faire s'il n'accepte pas de tripoter avec les vieux partis. Or j’ai justement quitté un vieux parti parce que je ne voulais pas de i - tripotage politique", a-t-il dit.

On sait que M. Flamand a été obligé, au cours du mois de novembre dernier, de démissionner du caucus de l'Union Nationa­le. par suite de ses prises de position lors de la présentation du projet de loi 63.

Son collègue de Saint-Hyacinthe, M. De ms Bousquet, avau par la suite demandé au premier ministre Bertrand de réintégrer M. Flamand au sein du caucus unioniste mais i! semble bien que cette demande soit restée lettre morte

JJ ailleurs M. f lamand avait lui-même déclaré quelques jours plus tard qu'il n'était plus intéressé à revenir au sein de l’Union Nationale parce que ce parti n'était plus exclusivement québécois.

I! a répété hier soir qu'il en avait bel et

bien terminé avec ie parti gouvernemental et qu’il prennait désormais une nouvelle orientation.

On ne sait cependant si cette nouvelle orientation sera nécessairement politique puisque M. Flamand a affirmé hier qu'il était présentement à songer s'il ne devrait pas quitter momentanément le domaine de la politique active.

"Je fais de la politique depuis Tftge de 18 ans, i'eri ai aujourd'hui 36, je me demande s'il ne sera i pas te temps que ie me retire momentanément pour faire le point' , a-t-i! dit.

11 a précisé qu'il sera présent à l'Assem- hr*e Nationale au cours de la prochaine session et. qu'il y siégera comme indépen­dant à moins qu i! ne décide d'ici là, de joindre les rangs du parti souverainiste.

AVE< LE PQ?On peut par ailleurs supposer que

M. Flamand, s'il le désirait, naîtrait aucune difficulté à se faire accepter au sein du PQ puisque le chef de ce parti, M. René Lévesque, Ta déjà invité à se rallier au groupement souverainiste.

Il y retrouverait d'ailleurs là son collègue du comté de Saint-Jean, M. Jérôme Proulx. qui avait lui aussi quitté l'Union Nationale lors de l'épisode du hil! Ç3,

Quant aux perspectives électorales, M. Flamand, qui a effectué une tournée de son comté au cours des dernières semaines, a affirmé que ses militants ne s objectaient pas A ce qu'il rejoigne le PQ et qu'il était assuré de remporter les prochaines élec tmns.

eut annoncé que les subventions à l'université McGill seraient ré­duites, un comité pour la défense des intérêts de McGill se serait formé, au sein du syndicat; l'ac­tion du comité aurait amené le gouvernement à rétablir les sub­ventions.

M. Parizeau a également af­firmé que ce syndicat était fa­rouchement opposé à la fonda­tion de la SGF, la Société gé­nérale de financement, et il se­rait parvenu à retarder de deux ans la création de cet or­ganisme. Il en aurait été de même de la Caisse de dépôts et de placements dont ce syndicat aurait retardé la formation sur une période de quatre ans.

Al t I NI PREC ISION

M. Parizeau, qui n'a aucune­ment identifié les membres du "syndicat" dont il parlait, na pas non plus précisé que! groupe aurait, après la scission de 1963, bénéficié des "promesses écri­tes" dont U a fait état,

"Nos gouvernements ont été largement sous ia coupe de ce cartel financier," a affirmé le professeur de l'Elcole des Hau­tes Etudes, ajoutant qu'i! "est temps qu'on sorte de cette situa­tion parce que, autrement, c'est sans espoir.

Faisant état de Tinfériorité économique du Québec vis-à-vis de l’Ontario depuis 25 ans, M. Parizeau a déclaré;

"Ca fait une génération que

ça dure ""Les deux vieux partis sont

d'une unanimité touchante. Us nous disent que s: Québec veut rester tranquille, les investsse­ments vont entrer et que le chô- : mage va disparaître.

’On La été tranquille. Dieu sait si on a été tranquille long­temps. On ne peut pas être plus tranquille que nous l’avons été I sous Duplessis,"

"Et, malgré cela, a-t-il du. le chômage, le revenu par tète et les investissements manufactu­riers sont restés les mêmes.

Ri t OMPI .NSI

"H y a quelque chose de pro­fondément: faux dans ce que di­sent les vieux partis. Les inx'es- tissements ne viennent pas au

pays parce que c'est tranquille, mais parce qu'il y a des ventes à faire. C'est pour ça qu'on in-v vestit chez nous. Les investisse­ments ne sont pas une récom­pense des peuples calmes."

"On nous dit qu'il nous faut, des hommes plus brillants dans la p-aitique. M, Lesage a été le plus redoutable jouteur d'une génération. Son équipe de négo­ciation éiait la plus efficace qu'on ait jamais vue . . . Le seul résultat obtenu a été de désorganiser complètement le gouvernement fédéra! qui ne peut plus opérer du point de vue économique.

"C'est fou ce que nous avons été efficaces. Nous avons réussi à désorganiser complètement le pays. Nous avons maintenant deux gouverhemen's juste assez forts pour s'empêcher de bou­ger.

"Il nous faut reprendre en mains un certain nombre de le­viers. Ce n'est pas par des dis­cussions perpétuelles avec Ot­tawa que nous pouvons le faire. Ce gouvernement, ces instru­ments dont nous avons besoin, on doit se les forger soi-même, non seulement parce qu'ils se­ront des objets de fierté, mais parce que ce sont là les seuls moyens d'atteindre l'efficacité économique,

"Il faut apprendre, en mm" tous les autres peuples, à être normal," a-t-il conclu.

SouWrtzouvre

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?400 VALENTINO

madame

l.e premier ministre Jean- Jacques Bertrand ne veut pas. et pour cause, dévoiler déjà ia date des prochaines élections générales, mais chose certaine, elles n’auront pas lieu avant la fin de mai.

En effet, M. Marcel Masse, ministre des Affaires intergou­vemementales, doit annoncer d'ici une dizaine de jours ia te­nue des ' assises" de l’Union na­tionale. pour le mois d'avril.

Au cours d une conférence de presse, M. Masse, président du comité d'organisation des assi­ses, devrait donner les détails de ces journées d'études desti­nées à préparer le programme électoral du parti.

C’est donc dire que M. Ber­trand ne déclenchera pas d'élec­tions avant que le programme électoral ne soit prêt, soit avant la fin d'avril,

Il est assuré que les assises, comme Ta demandé le premier ministre, traiteront en priorité de la question économique. El­les se tiendront à Montréal, au Reme Elisabeth, et dev-.tient réunir jusqu'à .3,000 militants et observateurs.

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Caouettisme ou créditismeLf Ralliement créditiste tiendra un congrès, à Qué

hoc. au cours de la tui de semaine. On sait déjà que l'idée dominante de ces assises portera sur la fondation d'un parti provincial et le choix d'un exécutif autonome, l’élection d’un chef étant remise à plus tard.

Cette décision est certes attendue avec une certaine délectation par la population québécoise. L'entrée en lice du créditisme dans 1 arène provinciale ne manquera pas. tant à cause du coloris que lui confère son chef actuel que des particularités de son fonctionnement, de provoquer un immense intérêt sur la campagne électora­le qui s’amorce. Bien des gens se disent, en effet, qu'on en verra sûrement de toutes les sortes.

Mais le moins qu'on puisse dire est que le Rallie­ment ne peut: entrer tel qu'il est dans le champ provin­cial sans risquer un échec qui pourrait lui être fatal. For­cé de le faire maint nant ou de ne jamais pouvoir le faire dans l'avenir, il doit nécessairement changer de peau.

Ft certains indices préliminaires révèlent déjà chez lui cette nécessité de transformation, ne siorait-ce que cette fièvre de rajeunissement que nourrissent un grand nombre de militants et qui leur paraît indispensable pour assurer la survie de leur mouvement.

Et cette attitude se manifeste primordialement, semble-t-il, à l'égard du chef actuel. Il est facile en effet de discerner une certaine désaffection des militants à son endroit. Non pas que l'on veuille le jeter par-dessus bord, bien au contraire. Mais on réalise qu'il vieillit comme tout le monde, qu'il n'a plus l'enthousiasme d'an- tan et. à cause de cela peut-être, on se sent quelque peu inquiet de ne pouvoir déceler d'une façon plus claire la montée de successeurs possibles.

Mais, abstraction faite de ce point de vue. il demeu­re que M. Caouette est avant tout un fédéraliste ancré et surtout un orthodoxe très ferme. Voilà pourquoi il de­vient impérieux, dans la perspective provinciale, de dis­socier le mouvement de l'image du chef. Il ne serait pas politiquement rentable, en tenant compte de cette réali­té. de persister à en faire la plaque tournante d'une idéologie provinciale. Il importe donc que l'on adopte en ce sens une forme de collégialité plus efficace, au niveau de l'électorat, si l'on désire commencer la course avec les mêmes atouts que l'adversaire.

Parallèlement, on se rappellera combien l'Union Na­tionale était la "chose" de Duplessis et que le mouve­ment qu'il avait "créé" s'identifiait à un tel point au personnage qu'il est mort avec lui. On se rappellera également quelles difficultés ont eues à surmonter les dirigeants qui ont suivi pour maintenir l'Union Nationale dans la ligne d'un parti traditionnel, sans jamais pouvoir l'identifier complètement, dans l'optique de l'électeur, à une idéologie catégoriquement nationale.

Les partis politiques trop étroitement identifiés à des individus ne sont assurés d'aucune pérennité et sont destinés, à plus ou moins brève échéance, à périr avec eux Voilà pourquoi, ne voulant sans doute pas risquer un tel sort, il est à présumer que le Ralliement n'offrirait pas la chefferie du parti provincial à M. Caouette.

D'autre part, tel qu'il est, le créditisme accuse de grandes failles sur le plan idéologique et manque d'une expansion géographique certaine, en ce sens qu’il doit

s'assurer l'appui de plus larges couches de la population.Jusqu'ici, les créditistes ont eu plutôt beau jeu à

manipuler certaines couches sociales de l'électorat par le biais d'une forme de négativisme politique et d'une for­mule doctrinaire alléchante pour l'économiquement fai­ble en particulier. Combien d'adeptes se disaient alors

n'avaient rien à perdre avec le créditisme mais, au contraire, beaucoup à gagner. On comblait alors un vide creusé par les vieux partis.

On se rappelle, par exemple, qu'en 19fi2, Caouette avait réussi à faire élire 26 députés fédéraux au Québec. A ce moment, les conjonctures el un climat de mécon­tentement politiques étaient tout à fait propices à une telle victoire. Dans beaucoup de cas. on s'était servi du créditisme comme d'un véritable foyer de défoulement ou une perche de salui. On avait alors voté plutôt contre un système que pour une idéologie.

Mais les temps ont changé et les motifs de voter créditiste ne sont plus les mêmes. Les conjonctures politiques ont rapidement évolué, i.es enjeux se sont précisés. Le climat social s'est graduellement réchauffé et l'électeur est devenu plus circonspect. L'inquiétude de la masse s'est accrue. Les mécanismes politiques sont devenus plus complexes.

La seule apparition du Parti québécois sur le ta­bleau politique suffit à elle seule à interdire aux créditis- tes la répétition d'un pareil exploit, et à plus forte raison sur le plan provincial.

La prochaine campagne électorale se fera sur les grands thèmes de la relance économique. Quelle place peut y tenir le Ralliement avec sa théorie de réforme monétaire, la nationalisation du crédit et des banques? Et il sait fort bien qu'il n'a aucune chance de succès viable à faire la cueillette des dissidents ou à tabler sur le vote des couches inférieures. Il lui faut, au contraire, compléter son idéologie politique par l'exploitation des grands thèmes qu'englobe le national et qui se ratta­chent à la culture et à la paix sociale. Ces thèmes lui ont toujours fait défaut et ils doivent devenir prédominants chez les dirigeants du nouveau parti provincial.

Pour cela, il faudra sacrifier quelque peu l’orthodo­xie créditiste et abolir l'image traditionnelle du parti comme étant celui des économiquemnet faibles, des mal nantis, des chômeurs, des frustrés et des mécontents. Il faut étendre son recrutement à toutes les couches de la société ce qui ne pourra se réaliser en conser­vant une certaine forme de contestation politique mais bien en adoptant une philosophie véritable réaliste et positive, adaptée aux réalités québécoises et ayant l'en­vergure doctrinale de celle des adversaires.

Si le Ralliement créditiste veut faire autre chose que battre l'Union Nationale, aux prochaines élections, il lui importe de prendre une dimension toute nouvelle, tant idéologique que géographique, planter ses racines plus profondément dans la société qu'il affronte et ces­ser de proclamer qu'il est le salut des "petits". D'ail­leurs. toutes ses motivations d'entrer dans l'arène pro­vinciale ne peuvent se justifier qu'à de telles conditions. Le contraire suffirait à prouver qu'il n’est pas un parti politique, indigne comme tel de l’attention populaire.

Paul LACHANCE

Le rapport BarberLe rapport spécial de la Commission royale d'enquê­

te relative aux machines agricoles, dit rapport Barber, rendu public la semaine dernière, n'était pas tendre pour les sociétés multinationales qui fabriquent les instru­ments aratoires, il continue de faire couler beaucoup d’encre et les opinions sont, partagées.

I e rapport vise principalement les tracteurs et sa principale recommandation stipule que le gouvernement d'Ottawa devrait intervenir pour "faire baisser le prix des tracteurs au-dessous du niveau injuste et artificiel" qui existe présentement. C'est une question d'importan­ce pour l'agriculture, vu que la mécanisation des fermes se poursuit toujours depuis plusieurs années. Et même si les organisations agricoles du Québec persistent à rester isolées et à ne pas dialoguer ni faire partie de l'Associa­tion nationale des i rmiers canadiens, les agre uiteurs du Québec subissent les mêmes inconvénients que les au­tres, quand il s'agit de mécaniser leurs fermes, s'il de­vient de toute évidence qu'ils sont victimes d'abus.

L'une des grandes sociétés multinationales qui fa­briquent des tracteurs sur tous les continents a affirmé lundi dernier que le rapport Barber n'exposait pas les faits tels qu'ils sont, que les années 196K et 1969 avaient rapporté des pertes plutôt que des profits exorbitants, mais s'est, dite prête à entamer des discussions avec Ottawa sur le principal reproche que la commission Barber lui fait, soit celui de maintenir un écart considé­rable de 30 à 45 pour cent entre les prix de gros des tracteurs vendus en Grande-Bretagne et au Canada.

Selon la commission, le fermier canadien est soumis à des pratiques discriminatoires à cet égard et elle ne voit pas de raison pour que le fermier britannique soit plus avantagé. Le rapport Barber estime même que les fermiers canadiens auraient sauvé plus de $15,000,000 annuellement, s'ils avaient payé les tracteurs le même prix ou à des prix comparables à ceux de Grande-Breta­gne. On dira que le niveau de vie des deux pays n'est pas )e même et que ceci peut expliquer cela jusqu'à un certain point. L'Anglais moyen a un niveau de vie infé­rieur au Canadien moyen.

Toutefois, si l'on comprend bien le rapport Barber, c'est surtout vers une politique de concurrence plus libre que les recommandaîiors voudraient infléchir la situa­tion. Il se pourrait que la concurrence joue sur le marché des instruments aratoires comme elle le fait pour l'auto- ,nubile, mais les deux marchés n'ont évidemment pas la même consistance, la même densité ni la nvme lentabilt- té.

Il y a aussi un aulue aspect du rapport Barher qui

mérite d'être souligné, (.'.'est ['importance de la fabrica­tion des machines agricoles au Canada relativement aux autres pays ordinairement plus peuplés et souvent plus riches, mis à part les tracteurs. Car selon un graphique, les’compagnies les plus importantes ne fabriquent pas de tracteurs sur roues au Canada. Les fermiers n'utilisent le plus souvent que des tracteurs importés, dans ce type. C'est ainsi qu'on peut fabriquer des tracteurs ailleurs à moindres frais, grâce aux moindres salaires et qu'on peut les revendre avec plus de profits au Canada.

Mais il n'en est nas de même pour les moissonneu­ses-batteuses où le Canada est le troisième pays produc­teur au monde. En 1865 (statistiques citées par le rap­port), les Etats-Uni-, ont fabriqué 38,000 de ces engins. l'Allemagne occidentale 31.000, le Canada 15.000, la Bel­gique 9,000 et la Suede 5,000. En 1967. le Canada en a exporté 1 1,620 et importé 5,365, On voit dès lors que la production locale est fonction des besoins locaux. LaSuède, petit pays à petite culture, a moins besoin de

♦

moissonneuses-batteuses que le Canada, grand pays à grande culture.

A partir de ces deux exemples, les économistes suggéreront peut Gre que le problème des tracteurs pourra mieux se solutionner quand les grandes compa­gnies les plus importantes en fabriqueront au Canada. Cependant cela pose évidemment nombre d'autres pro­blèmes de planification, de salaires, de localisation et de spécialisation de la main-d'oeuvre. Le rapport Barber n'est qu'un commencement de réponse à ces problèmes. Les experts gouvernementaux pourront-ils trouver la suite ?

A. TREMBLAY

L'OPINION DU LECTEURL* Soleil gratuitement c*tt# rubrique a la disposition d#

!«.• I*ct#ur» pour ioor permettre d nxpiimor lour nptrvon »or do» questions d'actualito et du probUmns d publ c.

Il so gord? «*n tou» temps I* droit de proc«*d#r a un choix dons Ins Intlms qu'il rnçoiî donnant io prnfnrence o rnllns qu'il jugn Ins plus intnrnssantns, Im plus optns n rntnnir I'aftnotion du plus grand nombrn dn Indeurs. Seront ncortnns Ins mttrns qui fonjfitufcnl dp la propagande nn faveur d'un grouppmnn», d'unp idnp ou d'un parti politique teiln» qui traitent d# problèmes »tr<c»ement personnels

La direction du Sole-1 s* garde auss- le privilège d abreqnr Ins lettres trop longues d'éliminer celles qui comportent des inju^s ou des attaques personnelles

S'eHercer en general de ne pas dépasser cinq à six mets mots, quoique par exception nous noirs gardons le droit d* publier des textes plus longs a condition qu'ils présentent un interet particulier, Fournir un tente dactylographie

Toutes les lettres devront être publiées ave-, U nom e» l'adresse véritables de leur auteur, apres verification soit par le telephone ou par I# courrier.

I a au * tion

UfOUiL'UIÜMi

BERTRAM JEN! HOI3i5 PAS MES ADVERSAIRES! D'AlLlSJRS «Æ ME LESVOS PAS M2S ï'F.A'5 AA'ElbAtRES:

VU D'OTTAVM

Quand on tord es coûtspar Amcdee CAUDREAULT

OTTAWA — La Commission des Prix et des Revenus ûendra donc finalement sa fameuse conférence nationale, ceci les 9 et 10 février, juste une semaine axant le sommet fédéral-provincial concernant la lutte à l'inflation. Des repré­sentants de la finance et de l'industrie, ainsi que des milieux professionnels, seront présents, mais pas du travail. On se souvient que les chers des deux principaux mouvements syndicaux du pays, MM. MacDonald et Pépin, ont plutôt suggéré, le 1? octobre dernier, qu'on freine les prix .. sans s'occuper des salaires. 1! est certain que si l'on réussit à donner de l’ampleur aux efforts du côté patronal, le versant syndical se verra inv iter à reprendre publiqu-ment le dialo­gue, a indiqué mardi le président de la Commission des Prix et des Revenus, M John Young.

Si cette commission a pu remonter à la surface, elle ledoit surtout aux interventions efficaces du ministre des Finances. M. Benson, (secondé par quelques collègues, dont MM Drury. Pépin et Jamieson) qui a réussi en janvier le tour de force (car il n'avait pas de ' sanctions" à brandir, tout en admettant que plusieurs des secteurs concernés ont sou­vent. .. affaire au gouvernement fédéral) de convaincre plu­sieurs industriels et autres entreprises (rail, cuivre, magasins Eaton et Simpson's banques, etc.) de retarder jusqu'au 1er mars l'entrée en vigueur de hausses de prix ou de taux d intérêt projetées. On va faire de même du côté des appa­reils électroniques. Au moment où ces lignes sont écrites, une hausse des prix des appareils ménagers (réfrigérateurs, poêles, lessiveuses, etc.) qui était décidée, n'est plus finale. 1/Association Canadienne des Médecins a invité scs membres à attendre" eux aussi. D’autre part, la Chambre de Commer­ce et l’Association des Manufacturiers du Canada ont emboî­té le pas. On espère maintenant que ces efforts feront houle de neige, mais celle-ci est encore... fragile. Il ne s’agit pas d’ailleurs d’amorcer un mouvement général, car il y a cer­tains secteurs de Lindusirie pour lesquels une telle politique serait mortelle. Mais on suggère aux hommes d’affaires canadiens d'accepter un profit moindre que Lan dernier, en d autres termes d’absorber une partie de la hausse des coûts.

TTÇ'.‘ri*..., C— _

■VM'fïV;

Réflexions d'Tui écouté les discours des

trois candidats A la direction du Puni libéra! et assisté au choix fail par 1rs délégués. Celui qui m’a le plus impressionné était celui du choix de la population. C aude Wagner.

i.a vérité toule simple qu i! a essayé de faire comprendre aux délégués, celle de "Que direz- vous aux libéraux lorsque vous entrerez chez vnus'c, je crois

que ces mêmes délégués auront à y répondre

A i début, il a regardé tous ces délégués et ses milliers de supporters à lu télévision, il n’avait pas besoin de parier, la popul l'ion savait que seul Clau-

A RenéMonsieur,.te m'adresse A travers les

quelques mots qui suivent à un dénommé monsieur Lévesque, Atala, ie crois, de tournée d’oti vient de faire une tournée d'ou- tre-mer (au-den. rie la mer d’Ot­tawa qui 1( sépare tellement du continent nord-américain.)

Non. sérieusement, ie me trompe de roman. . >1 s'appelle René et "la tournée d'outre­mer'’ n'est que le fruit rie mon imagination (ou de la sien­ne ? ?).

De toute façon, René Léves­que ne peut pas être partisan de l’auteur de ces deux romans car celui-ci s est rendu compte qu'il ne pouvait pas faire dispa­raître son passé du jour au ten demain, . celui-ci a compris qu'il a des liens d .imitié trop valables dans le passé celui ci a compris qu'un homme ou

après congrèsde Wagner pouvait ta conduire à la victoire. Il y a des choses qui se sentent et que même la parole ne peut rendre.

Maintenant que !rs jeux sont faits, que fera Claude Wagner? Restera-t-il au sein du parti, prendra-t-il la direction d'un mi­tre selon certaines rumeurs pas­sées? Lui seud le sait comme il sait bien aussi que la grande majorité de la population ie sui­vra. -le ne veux pas être pessi­miste en ce qui concerne le Par­ti libéral aux prochaines élec­tions mais si 800 voix furent suffisantes pour l'élection d'un chef, c’est bien peu pour mener un parti au pouvoir.

•Il \\ SIMARD

7SK, Rougemont Ste-Foy.

Lévesqueun groupe d hommes ne peut jamais atteindre un épanouisse­ment normal, valable et enri­chissant, tout seul. Toui seul, qu'il s'agisse d'un individu ou d’u.i groupe quelconque, on est voué à la stérilité.

Moi, personnellement, cela tait trois ans que je suis ici A Québec et moi, je l’admets — je ne veux pas devenir stérile: moi. ie l'admets, j'ai besoin de ce que je trnivç ici A Québec (les individus et les idées com­pris).

Ft vous, monsieur Lévesque, pourquoi pas vous joindre à nous — à ceux qui croient A l'homme et aux hommes non pas A la race et aux races —- A ceux qui noient, tenez-vous bien monsieur Lévesque, au Ca­nada ?

DON Me AI IM N F,üxftS ihAteuufort, Québec,

En même temps, maints critiques, qui n'ont toutefois pas de formules de rechange à offrir continuent d'affirmer qu'on va créer un taux de chômage dangereux à un moment où on va entrer dans un cycle de régression, favorisant même celle ci, tandis que d'autres estiment que la situation continue d'être urgente, notant que le coût de la vie a augmenté de 4 5% au Canada en 1969, selon de récentes compilations du Bureau fédéral de la statistique. Aux Etats-Unis, la hausse a été de 6.5% et on y reconnaît l'existence de la pire poussée inflationniste depuis la dernière guerre mondiale, en Améri­que du Nord. Et comme on le rappelle souvent, la situation

I ' a t * ■ ' ms c des lépen ussions ma lettres mévitabli s <*. Canada Mais quand et où arrêter? En conseiller de la commission Young, M George Freeman, répondait à pareille question l'autre jour par une autre, pour le moins pittores que: quand on ramène un cheval à l'écurie et: qu'on a parcouru la moitié du chemin, doit-on considérer sa mission réussie?

Ce n'est pas tout: pareille politique de restrictions dans un pays où existent des inégalités régionales affaiblit les provinces dont l'économie est moins forte, ce qui vaut parti­culièrement pour les Maritimes et une bonne partie du Québec, comme le signalait l'autre jour M. J.-P. Beaudry, ministre provincial du Commerce ei de l’Industrie. Ottawa le reconnaît aussi et veut d'autre part utiliser le ministère de l'Aide à l’Expansion Economique Régionale pour améliorer ia situation. Il y a cependant parfois des solutions locales immédiates qui s imposent. En passant, même si les dépenses du gouvernement provincial québécois ont été... pas mal A la hausse au cours de l'année qui s'achève, on aura noté que ie premier ministre Trudeau n'y a pas fait allusion le 22 décembre dernier, car le gouvernement fédérai, qui donne lui-même l'exemple avec un budget d'austérité fiscale qui va lui donner un surplus de quelque 800 millions de dollars, estime que les trois provinces où l'on 'active' l'inflation sont l'Alberta, ia Colombie-Britannique et l’Ontario, surtout cette dernière. 11 sera intéressant de voir quelle "collaboration'' les premiers ministres de ces provinces voudront offrir à Otta­wa. au sommet ' de la mi-février sur l’inflation. Car il n'y a pas moyen, en pratique, dans maints secteurs, comme ceux des prix et des loyers par- exemple, d'affronter efficacement

i l’inflation sans ia collaboration ries provinces, qui détiennent les pouvoirs constitutionnels.

Le dernier budget Benson contenait des restrictions ré­gionales et M. Trudeau a indiqué, toujours à sa fameuse conférence de presse du 22 décembre où il a insisté sur l'urgence et la gravité du problème, qu’il pourrait y en avoir d’autres dans un futur budget. Ottawa pourrait également proposer que l'on impose dans certaines provinces des res trierions sur le crédit, comme par exemple un montant "comptant" plus élevé au moment de l'achat d'un produit. Il faudra aussi voir, a déclaré cette semaine en Chambre M. Trudeau, quels suront été les résultats de la conférence ries 9 et 10 février. Mais en définitive, alors que Ton parle et cne beaucoup, c'est principalement pour ne pas dire uniquement le gouvernement fédéral derrière M. Benson qui utilise des leviers de quelque efficacité.

M John Young a parlé l’autre jour du pouvoir d'enquête de sa commission comme d une arme propre à influencer certaines grandes industries, puisqu’on pourrait "ouvrir leurs livres" et publier des rapports gênants. Le président de la commission reconnaît toutefois qu'on ne saurait surveiller ainsi beaucoup de monde à moins d'avoir un personnel considérable, ce qui n'est pas le cas. et on voit actuellement combien la commission Young met de temps à compléter son enquête sur ie prix de l’acier. Du côté de l'opposition, en Chambre, les critiques n’ont pas encore été éblouissantes. Trop tard, a dit M. Stanfield, que M. Trudeau a invité à indiquer ou l'on devrait parfois dépenser plus. Ca fait des années qu'on laisse les grandes industries réaliser ries profits irop élevés, a soutenu M. Douglas, tandis que M. Caouette a offert une solution toujours... de la partie: le crédit social. Sans rire, ou presque.

D'autre part, le gouvernement Trudeau peut s'attendre A hériter seul des inconvénients de l'opération. L'an dernier, le chômage a atteint un niveau moyen de 5% et si Ton dépasse 6% en 1970. ça se. .. saura bruyamment. Le premier ministre canadien a déjà indiqué qu’il n'avait pas l’intention de céder, même à ce prix, si Ton réussit ainsi à sauver l’économie entière de pires ennuis, songeant d’abord à ceux qui n'ont pas de moyens de revendication à leur portée, comme les travailleurs non syndiqués, les pensionnés, etc., pour lesquels l'inflation rogne de façon souvent tragique le revenu réel.

Il n'y a donc pas de solution magique et le gouverne ment ne peut même pas se réconforter en imaginant que la situation sera un jour corrigée quand ce problème sera disparu, ce sera la preuve, en économie capitaliste (comme dirait Miche!), qu’il y en aura un autre! Et malgré tout cela, me confiait Tautre jour un député québécois rentrant de sa circonscription et avec lequel i analysais les problèmes éco­nomiques de l’heure, oui, ’’malgré tout, les deux grandes préoccupations actuelles dans ma ville sont: le stationnement

et les mntoneiges ...>

9

Malgré la preuve de l'ivressomèlre, un citoyen de Bathurst est acquitté

bathurst, n -b. (pq — uncitoyen de Bathurst accusé d'a­voir conduit alors que !a con­centration d'alcool dans son sang tHait supérieure à .08 pour cent, a été acquitté lundi après que le juge eut entendu un témoi­gnage selon lequel dis vapeurs d'ammoniac auraient pu faus­ser la lecture de rivressomètré utilisé par la police.

Ta Couronne a cependant an­noncé sa décision ri en appeler de ce verdict.

M, Gilbert H ai he y avau été mis en accusation !e 22 dérom hre après avoir subi l'épreuve de l’haleine. Ta Gendarmerie royale a affirmé que l'ivresso- mètre indiquait alors une con­centration de .13.

La loi fédérale fixant le ni­veau légal de concentration al­coolique à .08 est entrée en vi­gueur le 1er décembre

M. Hachey a déclaré devant le tribunal qu'tl avait pris trois consommations à base de rhum et diluées dans une boisson non-alcoolisée avant d'étre arrê­té par les policiers, mais il a sou­tenu que la lecture de ,13 était due en partie à des vapeurs

qu'il avait respiré alors qu il travaillait avec de l'ammonia­que plus tôt durant la journée.

Un professeurM Trie Royl professeur de

chimie au Collège de Bathurst a d'autre part affirmé que la GRC n'avait pas voulu lui prê­ter d ivressomètre pour vérifier sa théorie, mais que des expé­riences en laboratoire lui avait appris que l'appareil pouvait reagir à l'ammoniac de la mê- m - manière avec l’alcool.

L’employeur de M Hachey a d'autre part révélé que la ron- rentration d'ammoniac était assez élevé au lieu de travail de l'accusé. Il a égaleitien! cor- rohoré les dires de l'accusé quant 'a quantité de d'alrool consommée.

I n acquittant M Hachey, le juge K. C. Dumaresq a déclaré que dans les cas précédents, il avait noté que la police avait pris des précautions pour que les accusés ne fument, ne boi­vent ou ne mangent pas avant de subir le test de l'haleine. Il en a conclu que les vapeurs d%ammoniac auraient pu in­fluencer la lecture de l'appareil.

Le juge Côté rejette l'injonction demandée par les Ascenseurs Alpin-Otis

le Soleil, Québec, jeudi 22 janvier 1970 ★ *+ 5

Louis Chiasson subit un examen mental à la prison de Québec

Des employes des postes de Toronto retirent certaines lettres du courrier

TORONTO (PC) — Les em­ployés des postes ont entrepris mardi de retirer du courrier des centaines de lettres ne por­tant pas de timbres et décrivant les pouvoirs miraculeux d'une fillette ma!ade.

I es lettres, qui p-o r t a ; e n ? mutes "inscription 6CTC a la place du timbre, prédisent le bonheur à ceux qui assureraient la continuité de la chaîne de lettres et le malheur à ceux qui la briseraient.

Un porte-parole du service des postes, Vf. Douglas Baker, a dé­claré que les lettres qui deman­daient notamment de ne pas uti­liser de timbre sont apparues dans le courrier hindi et que leur volume sèst accru mardi.

Des dizaines de personnes se sont plaintes qu'elles avaient dû payer 12 cents pour recevoir ces missives postées à Toronto

M Baker a ajouté que dans certaines lettres, on affirmait

que la fillette demeurait à To­ronto et dans d'autres, qu'elle vivait à l anders,

One chafne rie lettre a dé­buté à Landers, lisait-on dans une des lettres. Quelqu’un ma expédié ce message et je vous le transmets. Laites la même chose avec des gens de vos con­naissances.

Cette lettre vient d'une pe­tite fille malade rie Landers. Quiconque brisera la chaîne ne connaîtra ni la chance ni le bon­heur. Certaines personnes son sont déjà rend compte. La pe­rte fi!!e fait des miracles im­prévisibles

Vous trouverez le bonheur dans îS heures. I! ne faut pas détruire cette lettre ou la per­dre.

"Rédigez sept copies que vous posterez à sept personnes.

"Ne mettez pas de timbre Voyez ce qui vous arrivera dans 48 heures

Enquête sur l'achat de matériaux québécois pour le Nouveau-Brunswick

bre de commerce de CampbellCAMPBFLI TON, 1 PCM. André Richard, ministre pro­vincial de la Voir e et premier ministre par mtérilm du Nou­veau-Brunswick, a ordonné !a tenue d’une enquête sur 'es piaintes voulant que certaines compagn es q u ont oh'r nu des contrats du gouvernement pro­vincial, dans a région de Camp- bellton, recrutent leur personne! f achètent tous les matériaux bu Québec.

Une telle accusatmrtée., récemment, pai la Cham-

ton.En plus des matériaux, le

porte-parole d“ la Chambre de commère? soutint qup cps com­pagnies emploient des surveil* iants. des hommes de métier et des ouvriers venant d'en dehors du Nouveau-Brunswick, e» pue, très souvent, cette mam-d'oeu- vre n'est pas spécialisée.

Toujours selon la Chambre de commerce, cette façon d'agir prive !a région de Campbenfon de revenus, au chapitre des sa­laires.

Un professeur de l'Université de Sherbrooke recoil une bourse Sloan

Te juge Pierre Côté, de la Cour supérieure, a rejeté une requête d'injonction interlocutoi­re, sollicitée il y a une dizaine de jours, pour défendre au mi­nistre québécois des Travaux publics M. Armand Russel! et à certains autres intimés, d'nr- 1 rover à Montgomery, Eleva­tors Ltd le contrat relatif à la fourniture et à l’installation d'escaliers mobiles à l'intérieur du futur complexe H ' du Par­lement provincial.

Cette requête en injonction in­terlocutoire avail été logée par les procureurs de Ascenseurs Alpin-Otis Liée, laquelle sou­tient avoir été lésée dans ses droits.

Dans son jugement, le juge Côté examine chacun des griefs de la requérante pour en venir à la conclusion que ia soumis­sion de Montgomery Elevators était régulière, qu il n'y a pas eu de Contravention aux règle­ments du Bureau des soumis­sions et que Montgomery Eleva­tors avait bel et bien son éta blissement principal au Québec.

Comme autres motifs qui font obstacle à ce que l'injonction interlocutoire soit émise, le juge Côté signale que l’article 100 du Code de procédure prescrit qu i! n'y a lieu à aucun recours ex­traordinaire ni mesure provi­sionnelle contre un ministre du gouvernement de cette provin­ce, ni contre un officier agissant sur ses instructions, pour le for­cer à agir ou à s'abstenir d'agir relativement à une matière qui se rapporte à 1 exercice de sa charge ou de l’autorité à lui conférence par quelque loi de cel­te province

Un second motif de non-ac­ceptabilité de la requêtet le fait que celle-ci soit logée tardive­ment après la signature du con­trat d'entreprise entre le minis­tre Armand Russell et les entre­preneurs généraux Ces entre­preneurs sont Tanin Construc­tion et Komo-Cflnstruction qui ont accepté comme sous-trai­tants, les soumissionnaires anté­rieurement choisis par le minis tire.

Le litige qui oppose les Ascen­seurs Alpin-Otis au ministre des

L'enquête sur le meurtre d’une tille d’Ottawa se poursuitMONTRE Al (PC) — La Stî

reté du Québec a annoncé hier quelle vérifiait encore tout in­dice portant sur le meurtre riûn adolescente d'Ottawa étranglée

u cours du mois dans les Lau- r-ntîdes La SQ n a pas donné

ri" détails sur révolution dr Ten- ouête.

Depuis is mois, nuatre fem- ont ètè ètrno*7à Mont*

al. mais les recherches n om rhouti à aucune oreuve pouvant reher ces meurt.’"s à celui des ' purentides, a errjliqué un porte- parole de ia SO.

M. Pierre Deslongchamps, professeur du département de Chimie de l'Université de Sher­brooke, vient de se voir accor­der l'une des bourses les plus convoitées dans les milieux scientifiques nord-américains, la bourse Alfred P. Sloan.

Créée en 1953, la fondation américaine Alfred P. Slnan s'est fixé pour but d'aider les profes­seurs de sciences qui travaillent dans des établissements où l'on favorise la recherche, La philo­sophie qui anime l'octroi des bourses Sloan se lésume ainsi:

aider le chercheur plutôt que les projets de recherche et c'est plus particulièrement le domai­ne des sciences pures quelle entend ainsi encourager.

Environ 70-bourses ont été ac­cordées aux Etats-Unis et au Canada sur un total de 500 can­didatures,

i a valeur de la bourse Sioan se situe dans les $15,000 répartis sur deux ans.

Le professeur Deslongchamps est âgé de 31 ans, il est un diplômé de l’Université de Montréal.

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Travaux publics, origine, le 29 août dernier, date à laquelle le ministère lançait dans les jour­naux, un appel d'offres destiné aux entrepreneurs généraux et sous-entrepreneurs. Le ministè­re ne s'engageait à accepter ni ia plus haute, ni la plus basse des soumissions. Les soumis­sionnaires devaient avoir leur principale place d'affaires au Québec,

Lors de l’ouverture des sou­missions, le 29 septembre der­nier, les Ascenseurs Alpin-Otis soumissionnaient pour $264,995, tandis que Montgomery Eleva­tors Ltd le faisait pour $260,000,

Preuve faite que la soumis­sion de Montgomery Elevators Ltd était régullière. le 8 octobre

... . ■ ' ’ . . -

1969, M. J.-Alfred Laurendeau, sous-ministre adjoint au minis­tère des Travaux publics, re­commandait à M. J.-C. Careau, chargé de la préparation des contrats, l'octroi d'un contrat à cette compagnie.

Malgré cette recommanda­tion, il ne semble pas y avoir unanimité immédiate. L'archi­tecte coordonna!eur, M. Evans Saint-Gelais, doit faire quelques voyages à Montréal, avant de revenir avec la conviction que les escalateurs Montgomery étaient exactement ce qu’il fal­lait. C'est le 6 novembre 1969 qu'il fit part de ses conclusions au ministère.

Dans cette lettre, l’architecte recommanda que la vitesse des

escalateurs soit accrue: Mont­gomery Elevators a accepté de le faire, sans frais additionnels, avec le même matériel, la compagnie Ascenseurs Alpin- Otis a fait savoir que pour plus de sécurité, la vitesse pourrait être accrue moyennant l’instal­lation d'un moteur plus puis- sam, et conséquemment un peu plus dispendieux.

Le 20 novembre, enfin, 1p mi­nistère a signé le contrat avec l’entrepreneur général pour un prix total de $9,447,000., celle somme incluant le coût de l’ins­tallation des escalateurs mobi­les. la firme Ascenseurs Al­pin-Otis a été informée le 1er décembre 1969 que sa soumis­sion était écartée.

par Lucien i.ATULIPPELouis Chiasson. 64 ans, est

présentement détenu à la prison de Québec où il subit un exa­men mental à la suite dune ordonnance signée par le juge lean-Paul Bérubé, vendredi dernier, au palais de justice de Rivière-du-Loup.

Une accusation de meurtre pèse sur le détenu en rapport avec l'incendie du Repos du Vieillard" qui a coûté la vie à 40 personnes, le 2 décembre der­nier, à Notre-Dame-dû-Lar. comté de Témiscouata.

Originaire de Biscne. au Nou­veau-Brunswick. Chiasson était pensionnaire à cette maison de vieux où il effectuait de menus travaux. A l'issue de lenquête du coroner qui a été présidée, la semaine dernière, par le no­taire Cyrille Delage, commissai­re des incendies de Québec, il a

été tenu criminellement respon­sable de la mort de M. Albert Lebel, 69 ans. l une des victimes qui ont pu être identifiées.

L enquête a duré deux jours et de nombreux témoins ont été entendus. Chiasson a lui-même été interrogé pendant prés de deux heures et il a confessé avoir mis le feu dans la buande­rie de la maison "Repos du Vieillard' dans l'espoir de pas­ser pour un héros. Il espérait pouvoir éteindre le début d’in­cendie qui. malheureusement, s'est prooaeé troc raoidement.

Me Bertrand Laforest, repré­sentant du ministère de la Tusti ce A Rivière-du-Loun. a la ssé entendre, hier soir, que l’enquê­te préliminaire de Chiasson a été fixée au 12 février prochain. A cette date, le détenu doit être présent à Rivière-du-Loup et Ton décidera s'il v a l-^i de procéder

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Le Soleil, GueWet, jeudi 22 janvier 1970

Procès d'étudiants

antillais de SGW

L’avocat veut des jurés sans

préjugés raciauxMONT R F. Al. (PC) — A rause

de» préjugés raciaux inhérents S 'a société, i! faut choisir avec soin les jurés qui étudieront le cas des étudiants antillais accu­sés de complicité de vandalisme, a déclaré hier 1 avocat de 11 des inculpés.

Me Juanita Westjmorelands, elle-même Noire, a précisé, au cours d'une entrevue, qui! se­rait "irresponsable' de la part des trois avocats de la défense de ne pas tenir compte d'un pré­jugé possible chez le jury.

l es 11 étudiants noirs sont ac­cusés de complicité en rapport avec les incidents du 11 février HlfiJ au cours desquels le centre d'informatique de Tuniversité Sir George Williams a été détruit, l es dégfits avaient été évalués * plus de $2.000.000.

Air Canada vous offre pour la nouvelle année

de nouveaux tarifs plus basvers l’Europe!

Depuis le début du procès, lundi, 10 hommes blancs, pour la plupart d'un certain Age. ont été sélectionnés parmi un groupe d'environ 140 personnes pour composer le jury A la Cour du Banc de la Reine.

Selon Mlle Westmorelands, plusieurs personnes ont été in­fluencées par les journaux et surtout par les manchettes qui laissaient peser sur les Noirs une grande partie de la responsabi­lité des violences survenues A SGW.

T’ne trentaine de jurés possi­bles or.! admis mercredi qu'A cause des articles de journaux, Ps s'étaient fait une opinion qui leur o ierd sait un verdict im­partis

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Mlle Westmorelands a vaine­ment tenté de faire donner à deux Noirs les deux postes de jurés laissés vacants, affirmant que les accusés devraient être "jugés par leurs pairs qui com­prendraient et évalueraient le cas .

Le juge Kenneth Mackay a ré­pliqué que l'impartialité restait le seul ii cêie dans le choix des jurés, indépendamment de ia couleur de l'accusé.

T e procureur de la Couronne, Me Fred Kaufman, n'a refusé aucun de- ijivs présentés.

Tes 11 étudiants, dont deux femmes, d went répondre cha­cun A de-; chefs d'accusation en rapport avec la destruction du centre d’informatique.

Te» violences du 11 février constituaient le point culminant dune occupation de deux se­mâmes.

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Le Canada devrait s’opposer à la candidature de M. Thant

OTTAWA (PC) - Le Canada devrait songer à la possibilité de s'opposer à la candidature de M. Thant, si celui-ci tente d'obte­nir un nouveau mandat au poste de secrétaire de l'Organisation des Nations unies, a déclaré, hier, un ancien fonctionnaire du ministère canadien des Affaires extérieures.

M. Roy MacLaren, qui a aban­donné son poste de directeur ad­joint du service d'aide et du dé­veloppement, au sein du minis­tère des Affaires extérieures,1 an dernier, pour se lancer dans les affaires privées, a fait ce commentaire alors qu'il compa­raissait devant le sous-comité des Affaires extérieures et de l aide internationale des Commu­nes.

I! a soutenu que lactuel se­crétaire général doit accepter une bonne part de responsabilité pour la "confusion administra­tive" qui règne actuellement dans le système d'aide aux pays en voie de développement de TON U.

M. MacLaren a déclaré qu'à part de faire quelques discours, de temps à autre, pour deman­der plus dargent, U Thant ne semble pas être vraiment inté­ressé aux questions touchant le développement économique.

fl ajoute que c'est là un "drôle d'oubli" pour le premier secré­taire général qui soit originaire d'un pays en voie de développe­ment, et que c'est particulière­ment regrettable puisqu'environ 80 pour cent du budget actuel de l'ONU est consacré aux acti-

M. Benson parle de réduction du

OTTAWA (PC) — Le ministre des Finances, M. Edgar Ben- son, a parlé hier de la possi­bilité de réduire le taux des im­pôts avant que son projet de changements profonds dans le régime fiscal ne soit complète­ment réalisé.

On sait que les modifications proposées par !” ministre le 7 novembr.1 seront amorcées le 1er janvier 1971 et qu'il faudrait cinq ans avant qu eiles soient menées à bonne fin.

M. Benson a expliqué que si, durant cette période de cinq ans, le gouvernement croit que le nouveau régime fiscal produit plus de revenus qu'il n'en a be­soin les impôts pourraient être abaissés.

T e ministre a affirmé au co­mité fiscal des Communes que la clé de voûte de la réforme fiscale était que ie nouveau ré­gime ne produirait pas moins de revenus dans sa première an­née d’opérations que le système norma'.

On souligne que le nouveau régime produirait des revenus accrus parce que "imposition des gains de capital entrerai: en vigueur dès la première année.

Les gains de capital seront in-

- M. Roy MacLaren

vités reliées à l'expansion éco­nomique.

SKI RI TAIRE ADJOINT

M. David MacDonald (PC — Egmont), a rétorqué qu'il avait été grandement offusqué par les critiques de M. MacLaren à l'en­droit de U Thant, et il a de­mandé au témoin de préciser qu est-ce que, selon lui, le Ca­nada devrait faire à ce sujet.

M. MacLaren a avoué recon­naître que plusieurs facteurs doi­vent être considérés lorsque vient le temps de choisir un se- crétaire général de l'ONU. Mais il s'est dit d'avis que le Canada ne devrait plus, à l'avenir, ap­puyer un candidat qui aurait des vues semblables à celles du se­crétaire actuel sur les questions de l'aide internationale.

11 a suggéré que le Canada s'informe auprès des autres pays quant à la possibilité de créer un nouveau poste de secrétaire général adjoint, de qui relèverait toute la responsabilité des acti­vités économiques et sociales de l'ONU.

M. MacLaren a toutefois indi­qué clairement que son intention n'est pas de faire porter à M. Thant tout le poids de la res­ponsabilité des problèmes ac­tuels dans le système d'aide de 10NU.

Le problème fondamental du système d'aide de l'ONU est le manque de coordination géné­rale, l'absence de priorités éta­blies et la rivalité inter­agences.

d'une possibilité taux des impôtsdus dans les revenus des con­tribuables de deux façons:

— Le profit réalisé, tenant compte de toute perte, sur la vente dun bien capital après son évaluation, par suite de l'entrée en vigueur du nouveau régime.

— Les profits réalisés dans la valeur nominale d'investisse­ments dans les sociétés cana­diennes seront imposés comme si les gains étaient réalisés une fois tous les cinq ans après la cinquième année de l'entrée en vigueur du nouveau régime fiscal.

M. Benson a insisté mardi sur ce que la réévaluation quin­quennale pour raisons fiscales s appliquait seulement aux va­leurs à large circulation, comme celles qui sont cotées dans les bourses du pays ou font 1 objet de transactions hors liste.

Le ministre a expliqué que si un contribuable réalisait un im­portant gain de capital ou voyait ses revenus augmenter pour un an, il pourrait payer des taxes au taux inférieur qui serait ap­plicable si le revenu supplémen­taire était réparti sur les quatre années précédentes.

M. Trudeau combal contre des

"moulins à vent"MONTREAL (PC)—Les efforts

du premier ministre Trudeau en vue de consolider constitu­tionnellement le rôle du gouver­nement fédéral "ne sont rien dautre qu'une bataille contre les moulins à vent", a déclaré, mardi, le ministre des Mines et des ressources naturelles du Ma­nitoba, M. Sidney Green.

Dans un discours prononcé au CEGEP Dawson, M. Green a af­firmé que le premier ministre a donné ! impression d ètre un centralisateur intéressé à ac­croître les pouvoirs fédéraux, ce qu'il veut, c'est maintenir le gouvernement fédéral à travers le pays.

"En fait, le premier ministre ne veut pas accroître les pou­voirs fédéraux; ce qu'il veut, c'est maintenir le gouvernement fédéral hors des domaines de la santé, du bien-être et de Védu- cation," a affirmé le ministre néo-démocrate.

"Si Ottawa s'occupait plus ac­tivement de ces domaines, le fardeau des gouvernements pro- | vinciaux serait allégé et il y au- ! rait une distribution plus équi- j table des fonds disponibles.

"Quand on dit du premier mi- j nistre qu'il est un centralisa- i leur convaincu, tout ce que l'on peut signifier, c'est qu'il est con­vaincu de s'opposer à toute im­plication du gouvernement fédé- ; ral dans ces domaines particu­liers."

Audiences publiques sur les plans-cadres des parcs nationaux

OTTAWA (PC) — Le ministre des Affaires indiennes et du Nord canadien, M. Jean Chré­tien, a révélé, hier, que 16 au­diences publiques portant sur les plans-cadres des parcs na­tionaux seront tenues au cours de l'année.

M. Chrétien précise dans une communication, remise à la presse à Ottawa, que la pre­mière de ces audiences sera te­nue au début d'avril, à Halifax.

Cette audience portera sur le pian-cadre du parc national de Kèjimkuiik, situé dans le sud- i ouest de la Nouvelle-Ecosse.

M. Chrétien, qui est responsa­ble de l'aménagement des parcs nationaux, fait savoir également que le plan détaillé de ce parc sera rendu public en fin de jan­vier, à Halifax.

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Le député Martial Asselin réclama ta remise em vigueur de la p^ins de mort

L« Soleîl, Québec, jeudi 22 jenvier 1970

Mgr Benelli s'esl entretenu avec le leader du Sénat, M. Marlin

De notre correspondant Donald DOYLE

envoyé du "Soleil" à Ottawa

Le conservateur québécois Martial Asselin a réclamé hier la remise en vigueur de ia peine capitale pour les criminels trou­vés coupables de meurtre quali­fié.

Interrogé à Textérieur des Communes, M. Asselin a décla­ré que les Canadiens en générai et les Québécois en particulier vivent dans un climat d'insécu­rité découlant de l’augmentation constante du taux de criminalité à travers le pays et la province.

Des crimes se commettent à gauche et à droite, de dire M. Asselin, depuis que la peine de mort a été abolie.

Dans son optique la peine ca­pitale était un instrument de

dissuasion sans pareil pour inci­ter les criminels endurcis à y réfléchir à deux fois avant de faire feu.

î! a donc suggéré au ministre fédéral de la Justice. M. John Turner de soumettre à nouveau cette question au Parlement, ce. dès maintenant et non en 1972 tel que la loi le prévoit.

M. Turner de son côté, s est contenté de déclarer que l'on ! étudiait périodiquement les sta- ! tistiques, 11 a ajouté que les résultats de ces études n'a- ! valent pas prouvé que le taux de criminalité avait augmenté de façon sensible depuis l'aboli­tion.

A l'heure actuelle la loi ne prévoit la peine de mort que > dans un seul cas, celui du meur­tre d un policier.

OTTAWA (PC)—Mgr Giovanni Benelli. secrétaire d'Etat adjoint du Vatican, s'est entretenu mer­credi durant 45 minutes avec M. Paul Martin, leader du gouver­nement au Sénat.

M. Martin, ancien ministre

des Affaires extérieures du Ca­nada, a révélé par la suite que l'archevêque et lui avaient sur­tout discuté d'aide à l'étranger.

Il n'a pas été question de po­litique, a dit M. Martin. Le con­flit du Nigéria n’a été effleuré

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que sous le rapport général du sous - développement économi­que.

Mgr Benelli, qui est arrivé mardi dans la capitale pour une visite de deux jours, a rendu hommage à l'initiative et au leadership du Canada dans le domaine de l'aide à l'étranger, a dit M. Martin à un journa­liste. 1! n'a pas révélé les dé­tails de l'entretien.

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* l» Soleil, Ou»Hec, jeudi 27 janvier 1070

l’affaire Yablonski

Arrestation de trois citoyens

CLEVELAND (d'après UPI, AP et AFP) — Trois citoyens de Cleveland, dont deux possèdent des dossiers criminels, ont né arrêtés hier en rapport avec l'assassinat du chef syndica­liste des Mineurs unis d'Amérique Joseph A. Yablonski, de sa femme et de sa fille, a révélé le FR! américain

Le directeur du FBI, M. J. Edgar Hoover, a identifié ces trois hommes comme étant Paul F.ugene Gilly. ftgé de )7 ans, peintre en hânment, Aubran Wayne Martin, Agé de '2.1 ans, ouvrier, et Claude Edward Vealy, Agé de 26 ans, sans profes­sion

Dans une déclaration émise A la fois fi Washington et. a Cleveland. Hoover a précisé que Gilly et Vealy ont été arrêtés hier et que Martin est déjà détenu h la prison de Cleveland sous l'accusation d'avoir résisté à son arrestation et sous une autre accusation de vol. ! e dossier de Martin remonte d ail­leurs à IDfiS, alors qu'il avait été reconnu coupable de vol avec effraction Vealy. pour sa part, a été arrêté à dix reprises depuis 1961 sous des accusations de violation de propriété, de vois et de larcins II a de plus été impliqué dans une affaire de blessures infligées à une femme par une arme A feu.

Martin a été condamné à 55 jours de prison le 9 janvier pour cambriolage. On se souvient que le meurtre des Ya- blonski est survenu le 5 janvier.

Des agents du FBI ont ajouté que Gilly n'avait aucun dossier A la police de Cleveland La police a laissé entendre, de plus, que d autres arrestations pourraient avoir lieu pro­chainement.

Le FBI s est refusé à révéler comment il avait été amené A établir les preuves permettant d'arrêter les trois suspects et n'a pas non plus déclaré s'il y avait un lien entre eux et. le syndicat des mineurs.ACCUSATIONS

Les trois hommes sont accusés d'avoir "tenté d'interférer par la force ou la violence avec les droits civiques ri un syndicaliste c d'avoir fait obstruction A la Justice .

Joseph Yablonski, 59 ans. membre du comité exécutif du syndicat des Mineurs unis d’Amérique depuis 1942. avait posé en mat dernier sa candidature A la présidence. Il avait fuit campagne pour l’amélioration des conditions de travail dans les charbonnages e. contre le népotisme et avait accusé <e président en exercice, M. A W. Boyie, de corruption et de détournement dr fonds syndicaux. Il fut battu par SI 0110 vm\ contre 45.000. mais avait refusé de reconnaître sa défaite et rnr.tp-te en justice la régularité de l'élection.

c (a nouvelle de son assassinat, un mouvement de grève .«>st amorcé parmi les mineurs auprès desquels ; naît très populaire.

Plusieurs chefs syndicalistes ont d autre part affirmé qu n v avait un Een entre le triple meurtre et les élections, et demande une enquête fédérale sur les . rconstanres rie 'a mort de M. Yablonski

$100,000 de dommages

le feu ravage un immeuble de trois étages à Pont-Rouge

I es Gammes ont entièrement consumé, aux premières heures dt la matinée, aujourd'hui, l'é- picprie-bouchene de M. Conrad I eclerc située en plein centre du vi’lage de Pont-Rouge, près d* l'église paroissiale. ' mmeu-

Nouvelle ...(Suite de la première page)mier. sous-ministre du Dé­veloppement régiona .

Dans son rapport, qui a été remis au secrétaire d'F- tat du Canada, de même qu au syndicat, M Saumier a conclu A ! impossibilité de procéder A une analyse vraiment valable de la si­tuation qui prévaut A i Offi­ce na’innal du film.

Ceci découle du fait que l'ONF na pas de veritable politique de base na pas ri objectif et de priorité bien définie.

Face au conflit qui oppose les syndiqués et la direction rie 1 ONF (mise A pied de BS personnes) et qu; a donné lieu A une marche sur le Parlement le mois dernier, i! a conclu que la produc­tion serait durement tou­chée mais que cela ne mè­nerait quand même pas A la paralysie total» dont on avait parlé en certains mi­lieux.

I e secteur qui sera le plus touché sera celn; rie la production anglaise; du cérié français, il ne semble pas • e poser trop de difficultés car le budget, même s'il a été modifié, parait encore suffisant.

Face A ce «apport, lé président rie ONT . M Hugh McPherson, doit an­noncer que le nombre des mises A pied sera moins considérable que celui qui avait été annoncé antérieu­rement. Ainsi le nombre to­tal sera réduit de 15 ou 20. Au départ, l'on comptait congédier 69 personnes.

ble de trois étages a été entière­ment détruit, les sep: occu­pants de la maison ont tout per­du dans le sinistre

i.incendie a pris naissance vers 7h . A ! arrière du magasin, et en peu de temps la maison devint ur, vaste hr s:e: Mile Georgette Leclerc, qu: était A fame cuire des créions, était la seule au re/.-de-chaussée. Les autres membres de la famille, M. et Mme Conrad Leclerc, leurs trois enfants ainsi que la copropriétaire. Mlle Louisette 1 eclerc, se trouvaient aux éta­ges supérieurs. La charcutière a couru vers la maisonnée et a lancé l'alerté. DéjA les flammes s» propageaient A limmeuble avec une rapidité émanante. Il semble que le sinistre ait été causé par la graisse en ébulli­tion sur le poêlr En voulant éteindre les flammes, Mlle Georgette Leclerc a été brûlée au visage.

Les membres de la famille Leclerc ont trouvé refuge chez. Mme J-B, Bernatchez. Devant la propagation des flammes tous ont fui en vêtements lé­gers. Rien n'a pu être sauvé du désastre. Vers 10b . ce matin, la maison de trois étages était en ruines. Les pompiers de Pont- Rouge ont eu fort A faire, par 'e froid sibérien qui sévit depuis quelques jours, pour maîtriser les flammes et protéger les pro­priétés voisines.

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Le salaire...(SuitP dp la prpmièi'P page) avpc ip.s autres spctcurs tou­chés par les majorations.

M, Belipmarrp a, d'autrr part, précisé que le salaire minimum dans Ips secteurs du bois ouvré, de l'industrie forestière, de la chaussure, des corporations municipa­les et scolaires tend a se rapprocher de plus en plus des taux décrits ci-haut. SEMAINE REDUITE

D'autres décisions du gou­vernement prévoient que la semaine normale de travail sera réduite de 54 ft 48 heu­res. Environ 1.700.000 tra­vailleurs sont touchés par ces différents changements.

Selon le ministre, ces aug­mentations graduelles du taux du salaire minimum permettront un rattrapage progressif afin d’atteindre un niveau dépassant le seuil de la pauvreté et le taux rie base de 1 assistance chôma- ge.

Il a soutenu également que le paiement du travail supplémentaire fi temps double après 60 heures im­posera une limitation indi­recte de la durée du travail et favorisera la multiplica­tion des emplois par une meilleure répartition du tra­vail.

M. Bellemarre a expliqué que la progression dans les augmentations du salaire minimum, échelonnée sur une période de près de deux ans, permettra A l'économie de mieux absorber l'accrois­sement du coût de la main- d'oeuvre.

Il estime que l'annonce piéalable de majorations devrait permettre aux en­treprises touchées de s'a­dapter plus facilement au nouveau contexte salarial.

(Suite de la première page)la date et l'heure préalable­ment fixées.VIOLS ET PILLAGES

Selon les rapports des cor­respondants étrangers, ils ont trouvé partout au cours dé leur visite de quelques jours des signes de pillages par les troupes fédérales et ont entendu des témoigna­ges de pillages et de viols.

Des jeunes Biafraises, craignant les soldats férié raux. se terrent dans la brousse. Les hommes et les enfants errent, affamés et déconcertés, à la recherche de nourriture.

"Ils m'ont enlevé tous

Témoignages...mes vêtements, mont fait faire l'amour, puis m'ont vo­lé mes $122.40' a expliqué une femme à lendroil des soldats. Elle ne portait plus que des guenilles et un en­fant famélique s'accrochait à son dos.

Les officiers fédéraux réa­gissent énergiquement à de tels incidents.

"H y a trois jours nous avons fusillé un homme pris en train de violer une fem­me', a affirmé un officier nigérian aux journalistes.

les journalistes rapnnr- tent avoir vu un lieutenant de la police mililnire blesser un soldat qui venait de mo­lester une femme. Le soldat

Si elle réussit la transaction bancaire en cours, BVD

18 personnes sur le pavé à la suite d’un incendie à Beauporta été par la suite étranglé

par d'autres soldats.Malgré tout il n existe au

cun signe de génocide des populations ibos.

"Ils se sont conduits très bien lorsqu'ils sont arrivés'' a déclaré le révérend Em- mon Memahon, un prêtre catholique qui est resté au Biafra pendant la guerre ci­vile. "U n'y a pas eu de coups de feu inutiles".

Des cadavres recouverts de sang pourrissent sur le bord des routes, alors que les réfugiés, transportant leurs seules possessions sur leur tête, bondent les rou­tes. A l'arrivée des journa­listes, ils se sont précipités demandant de l'argent pour acheter de la nourriture.

L'argent biafrais n'ayant plus aucune valeur, plu­sieurs réfugiés implorent les étrangers de le leur changer pour ries billets nigérians.

Par Jos.-L. HARDYDix-huit personnes, dont plu­

sieurs enfants, ont fui précipi- lammem en vêtements de nuit et pieds nus une habitation de trois logements, situé au 557 de l'Avenue Royale, à Beauport, aux premières heures de ia nuit dernière. Les familles sinistrées sont celles de M. Eugène Lan- gevin, M. Roger Jassin et rie Mme veuve Léopold Toupin. El­les ont tout perdu dans le sinis­tre.

L'incendie, qui a entièrement ravagé l'intérieur de la cons­truction centenaire, aux murs de pierre, aurait été causé par l'installation de chauffage cent­ral. Il y a deux jours, la pro­priétaire, Mlle T.aura Langevin avait eu recours à un plombier afin d’assurer un débit d'eau chaude suffisant. Vers 4h., ne matin, après s'être couchée in­quiète à cause du manque per­

sistant d’eau requise, Mlle Lan gevin s'est levée et a réalisé que le robinet ne donnait que de l'eau froide. Quelques moments plus tard, la fumée et les flam­mes se propageaient à toute la maison.

La maison incendiée était ha­bitée au rez-de-chaussée par M. et Mme Jassin et leur fillette de trois ans. A l'étage supérteu se trouvait le logis de M. et Mme Eugène Langevin de leurs trois enfants, d'un pensionnaire et de la propriétaire, Mlle Langevin. A l'arrière, une annexe servait de logis à Mme toupin et à ses sept enfants. Les occupants ont tout perdu dans le sinistre. Aus­sitôt après avoir aperçu les flammes, les sinistrés ont aban­donné précipitamment leurs lo­gis et sont allés d'abord se réfu­gier dans des automobiles en slannnnement, en attendant riê tre recueillis par des parents et des voisins.

garde ses portes ouvertesPar Gilbert ATHOT

! a manufacture de chemises BVD, à Saint-Romuald, gardera ses portes ouvertes sous la seu­le réserve du résultat final, de­main, dune transaction bancai­re.

C est ce qu'a annoncé ce midi, M Maurice Bellemare, ministre du Travail et de la Main-doeu- vn\ en précisant que la compa­gnie McDonald Tobacco fnc.,

■air sur e point de se porter officiellement acquéreur des parts de !a BVD.

Le min stre a signalé que cet­te compagnie, dont le siège so­

cial est à Montréal, est installée au Québec depuis de nombreu­ses années. Son président est M. David M. Stuart.

M. Bellemare a signalé qu'il ne pouvait pas aller trop loin dans le détail étant donné que les derniers pourparlers au su­jet d’une transaction bancaire étaient sur le point d'être finali­sés.

Le ministre s'est dit très heu­reux pour les 350 à 400 ouvriers qui rsiquaient de perdre leur emploi et a fé icité M. .Stuart d'avoir accepté de relever le défi que représentait la manu­facture BVD,

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Le Soleil, Québec, jeudi ?7 janvier 1970

William L. Sandburn, qui vient de mourir dans un hôpital de Québec, était-il de sang royal ?Ost un curieux hnmme, A

rapproche de ia soixantaine, pe­tit de taille, roux et partielle­ment chauve. rPservr* et strict comme un gentleman" anglais, qui jeta l'ancre de son petit yacht au quai du joli village, mi-forestier mi-marin, de Peti­te - Rivière - Saint - François (Charlevoix), alors que com­mençaient A roussir le< premiè­res feuilles de l’automne 19S6.

1 homme, William Leopold Sandburn. qui aurait pendant de longues années vécu dans la grande ville industrielle de Bir­mingham. en Grande-Bretagne, ne devait plus quitter ce havre de paix laurentien jusqu'à sa dernière heure, qui sonna jeudi dernier A l'hftpital Saint-Fran­çois d Assise de Québec où i;

Nouvelles heures

de maaasinage

Pas d’effet négatif sur les affaires

et l'emploipar .Jean-Paul GAGXF

Les nouvelles heures d'ouver­ture et de fermeture des com­merces, en vigueur depuis le début de janvier 1970, semblent avoir fail le bonheur de nom­breux commerçants et ne sem­blent pas avoir eu un effet né­gatif appréciable sur emploi dans la région de Québec

C’est ce que permet dàffir- mrr une enquête faite auprès de plusieurs des principaux com­merçants, gérants de magasins et empu yés ces jours derniers.

F.n aucun cas. on ne s'est plamt d'une baisse du vu urne d'affaires pour les deux semai­nes pendant lesquelles le nouvel horaire a été en vigueur, corn paraiivenient aux mêmes se- moines Lan dernier.

avait été transporté diligence. Sa dépouille est A la morgue provinciale où l'enquête du co­roner suppléant PI Magnan et du détective Léo Devon ten­tera de déterminer si le défunt laisse des parents, au Canada ou en Europe.

Su famille ? William Leopold Sandburn n'en parlait jamais A ses logeurs, s'étant borné A leur dire un jour, bien qu'il parlât A peine le fiançais: Quand je mourrai, prévenez la reine Ju­liana des Pays-Bas, dont je suis un cousin."

Propos plutôt étranges de la part de ce sexagénaire tacitur­ne, si peu enclin A des confiden­ces, qui. aux dires de M, F.ucli- cb Bouchard, maire de Petite - R vière - Saint - François, qui le connut bien et s'entretenait par­fois avec lui de bateaux de plai­sance et de navigation, ne dit jamais A quiconque A quelle na- t-onalité il appartenait.

Opacité totale sur ce point. William Sandburn était-il néer­landais de naissance, pour par- tf-i de sa cousine" la reine Ju­liana, de l’illustre famille d’O­

range-Nassau, dont l'ancêtre de la dynastie, Guillaume 111, fut roi d’Angleterre et stathouder de Hollande ? Ou était-ce. de sa part, une simple vantardise, en core que le vieil homme, miné déjà par la maladie qui devait, l’emporter, semblait, par son caractère renfermé et austère, peu porté A toute forme de plai­santerie. Mystère que l'enquête du coroner tentera d’élucider,

.Son nom même, Sandburn, ne. pas rie consonance néerlan­daise. A la demande du curé de Petite - Rivière - Saint - Fran­cois, le vice-consul des Pays- Bas A Québec, M, Pierre Bou- t:r. a fait effectuer des recher­ches sur le disparu A Pambassa- rin de ce pays à Ottawa "Les résultats on! été nuis, nous a-t-il dit Aucun ressortissant néer­landais répondant au nom rie William Leopold Sandburn n'est enregistré sur les registres de , ambassade".

Sandburn, qui s est éteint A l'âge de 62 ans, serait-il alors citoyen britannique, ayant sou- v/ nt affirmé, tant A ses logeurs qu'au maire de Petit - Rivière - Svnt - François, qu’il vivait n Birmingham (Warwick) avant son départ pour l’Amérique en 1941? 1! aurait dit à M. Euclide Bouchard avoir résidé en Co­lombie-Britannique Où vivait sa soeur, maintenant décédée, et ensuite au Manitoba . . .

Au Bureau de la Grande-Bre­tagne à Québec, on nous a affir­mé que William Leopold Sand-

Le maire Euclide Bouchard : ’Le capitaine ’ William Sand­burn, qui perlait seulement l’anqlais, avec un accent étran­ger, avait dit à ses logeurs: Prévenez la reine Julianaquand je mourrai../'

burn n'est pas connu. Comment le serait-il d’ailleurs, puisqu'aux termes d une entente diplomat! que entre le Royaume-Uni et les pays du Commonwealth les su­jets britanniques ne sont pas tenus de se faire inscrire sur les registres "consulaires” de leurs missions diplomatiques dans ces pays.

Citoyen canadien par naturali­sation ? "C'est peu probable . . . ou alors il le passait sous silen­ce”, nous a dit M, Euclide Bou­chard. "C'était un homme bien

éduqué. tranquille, de bon abord encore que peu loquace, il ’’ménageait" sur toutes cho­ses, notamment sur ses vête­ments et son linge qu'il faisait ravauder à la limite du possi­ble. M. Sandburn affinnait qu'il avait été capitaine de la marine marchande anglaise autrefois, c'est-à-dire sans doute avant la seconde guerre mondiale. Nous parlions un peu de l'Angleterre que je connais, pour avoir été, comme M. Sandburn, naviga­

teur. Nos sujets de conversation

portaient également sur les yachts. Il abritait d’ailleurs le sien dans mon hangar duranl l'hiver et, en 1968, il consentit à me le vendre, n’ayant plus de plaisir à naviguer. Il envisa­geait de finir ses jours en An­gleterre. Le destin en a décidé autrement. . . . '

La Sûreté du Québec a apposé les scellés sur la porte de la chambre du défunt, à Petite - Rivière - Saint - François. Ils seront brisés aujourd'hui par la

police, alors que le coroner sup­pléant. Paul-Emile Magnan, de Québec, cherchera dans les pa piers de William Leopold Sand­burn des indices pouvant con­duire à identifier des membres de sa famille ... au palais royal de La Haye ou d'ailleurs. Et peut-être aussi à percer quelque peu ce que fut la vie de ce "capitaine" célibataire — et à quelle nationalité il apparte­nait, de naissance ou par natu­ralisation.

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Fervent r!u yachting, le "capitaine'' Sandburn s’etait amar­ré, au soir de sa vie, au quai de l'agreste village de Petite-Rivière-Saint-François, dans le Charlevoix, pour n'en plus partir Pourtant il rêvait de finir ses jours en Angle­

terre, où il avait longtemps vécu. Ci-dessus son yacht, que devait plus tard acquérir le capitaine Euclide Bouchard, maire de Petife-Rivière-St-Francois.

Depuis longtemps, vous obtenez des repas ensaucelés et des économies, avec la sauce aux tomates Hunt. Maintenant, nous allons même

jusqu’à hacher vos oignons, preparer vos champignonset râper votre fromage!

De lavis de certains gérants toutefois, il semble encore qu'u­ne large couche de a popula­tion ne soit pas informée des nouvelles heures de fermeture des comme'', es Commeni se fait-il que vous fermez à neuf heures '' demandant de nom­breux clients, selon un gérant dont le magas n rr-'.iir ouvert au pub: c jusqu A 10h. le soir auparavarc

Selon la 1 . aciceile, les ma gasins et comme; es régis par e! e pruveru demeurer ouvert un :• "■ m . rt de 62 heures par semaine e; deux soirs seule­ment, jeudi e: le vendredi, jusqu'à 9h,

A cause de uniformité A la­quelle sont désormais soumis les magasins, reux-r; ne de. vraient pas voir leur volume d'affaires touché au niveau d' l'ensemble.

Cependant, A cause du nom tv e d’heures restreint mis A a déposition de la clientèle, a densité des rLeets semble être beaucoup plus forte ! après-midi qu elle ne /était auparavant. Un magasin qui n’utilisait que deux caissières i après-midi au cours des deux premières semaines de janvier en 1969, en compte cette année quatre. Ce même magasin mr-re maintenant ses portes 57 1 2 heures au lieu de 76.PERSONNEL

Le nombre des personnes rm- p'nyées à temps complet dans les magasins, ne semble pa' avoir été affecté par ■- charge m»nts d'horaires dans tous 1rs établissements où a été effec­tuée 'enquête Cel.es- travail­laient de jour le plus souvent et continuent de travailler de jour: au nombre de celles qu: travai la enf le soir, plusieurs doivent maintenant travailler de jour A cause de la p: ,s grande affluen­ce des clients A reite période.

T .es employés A temps partie’ tom Ies sen ■ a a-.■■ ■ - affettés dans quelques magasins, qui sont au nombre de ceux qui étaient ouverts le p us long­temps; dans un seul cas, nn a rapporté une deminution d’envi­ron 2n pour cent des personnes qui travail aient A temps pat tie . dans les autres établisse mrnts. ces per-nnnes travaillent moins d’heures où travaillent au cours d’autres périodes durant lesquelles a clientèle est plus forte

Généralement, les employés travaillent un moins grand nom­bre d’heures et plus A ia fois, si bien que pour de nombreux éta­blissements commerciaux, le nouvel horaire aura eu un effet minime sur la masse salariale payée.UN Al ( R OIS S1 MENT 1)1 VOI t All D’AFF AIRES

Pour certains établissements, aussi invraisemblablf que cela puisse paraître à première vue, les nouvelles heures provoque raient une hausse du volumed'affaires.

Il s'agit d’établissements dont les heures d'ouverture et de fer­meture correspondaient A celles nouvellement en vigueur: leur volume accru de ventes et par conséquent de clients vient du fait qu'ils ne "perdent" plus comme clients possibles ceux qui avaient l'habitude de faire leurs emplettes A des heures au cours desquelles ces établisse­ments étaient fermés

Tous les clients sont désor mais susceptibles rie visiter des établissements maintenantqu : s sont ouverts aux mêmes heures que les autres. Dans cei tarns ras, on parle même de la néressrr d'embaucher riavanta ge de personne’ "On ne fournit plus chez-nnus,' a affirmé un gérant de magasin de meubles

Nouvelle sauce tomate a l oignon HuntMaintenant, vous pouvez rehausser le poulet (et des tas d'autres plats) avec la bonne saveur et la vraie texture d'oignons, sans avoir les larmes aux yeuxPOULET BARBECUE AU POÊLON Enlariner les morceaux de poulet et tes taire revenir dans l’huile à salade. Mélanger une boite de sauce tomate à l'oignon Hunt, Ih tasse d eau, 2 c à table de vinaigre, 1 c. à table de sucre brun, t c à thé de sauce Worcestershire et LT c. à thé de sel. Verser sur le poulet Couvrir et mijoter pendant 45 minutes, ou jusqu'à point.

Nouvelle sauce tomate aux champignons HuntDes morceaux de champignons frais dans une onctueuse sauce tomate donnent un goût de fête au moindre boeuf braisé, au chou farci et même au macaroni en terrine.GRATIN DE MACARONI Faire revenir 1 lb de boeuf haché avec1 tasse de céleri haché et une gousse d'ail écrasé Ajouter2 tasses de macaroni cuits, 2 boites de sauce tomate aux champignons Hunt, tasse de crème sûre, 1 * fasse de fromage Parmesan râpé et 1 Vj c. àthé de sel. Couvrir et mettre au tour dans une terrine de 2 pintes, a 350/ pendant 45 minutes.

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Nouvelle sauce tomate au fromage HuntDu fromage Romano vieilli juste à point et un soupçon de vraies épices italiennes font de cette nouvelle sauce Hunt I ingrédient parfait des pizzas instantanées, et un accompagnement délicieux pour le poulet, le poisson ou les côtelettes.CÔTELETTES DlABLËES Dorer six minces côtelettes de porc. Ajouter \ ; tasse de céleri hache, 2 c. à thé de sauce Worcestershire et 1 c à table de moutarde. Verser une boite de sauce tomate au fromage Hunt, Couvrir et mijoter pendant 30 minutes. (Egalement délicieux avec la sauce temate a / oignon ou aux champignons.)

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10 ★★ Le Soleil, Québec, jeudi 22 janvier 1970

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La familleLes étudiantes de l'université Laval veu­

lent se marier dans une proportion de 75 p.c. et près de 10 p.c. d’entre elles le sont déjà.

Elles estiment que rage idéal pour le fai­re se situe entre 22 et 25 ans.

Quatre étudiantes sur cinq veulent avoir au moins trois enfants.

Soixante et onze p.c. d'entre elles désirent des cliniques de planning familial. Au plan plus grande liberté est normale pour le gar- sexuel, un certain nombre estime qu'une çon.

La moitié des étudiantes souhaitent enfin que leur mari participe aux travaux ména­gers.

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Si tu te maries un jour, que feras-tu au plan travail

a) mariage — fin de carrière 4.3b) naissance d'un enfant — fin

de carrière 27.4c) naissance d'un enfant — fin

de carrière jusqu'à l'âge sco­laire, puis travail régulier 1S.7

d) naissance d'un cnlant —travail à temps partieljusqu'à l'âge scolaire puistravail régulier 12 0

e) naissance d'un enfant —travail à temps partielde façon définitive 28.3

f) emploi régulier avec ousans enfant 8 6

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Le travail

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Une étudiante sur trois compte mettre un ternie à sa carrière advenant qu'elle se ma­rie ou à sa première grossesse. Deux sur cinq estiment recourir au travail à temps partiel à un moment ou l'autre de leur vie.

Neuf étudiantes sur dix sont en faveur de l'application du salaire égal; huit sur dix se prononcent pour l'égalité absolue au plan de l'emploi et pourtant quatre sur dix trouve­raient normal qu'une femme soit congédiée avant un homme, en cas de chômage, à compétence égaie.

Si elles travaillent et doivent confier leur enfant à une tierce personne, 65 p.c. d'entre elles feront appel à une aide-familiale alors que 26 p.c. optent pour la garderie de jour.

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Les étudiantes seront d'abord épouses et mères, travailleuses ensuitepar Micheline PARADIS

Une majorité d’étudiantes de l'Université Laval souhaitent devenir des éoouses dominées par leur mari et des mères partageant avec leur conjoint une égale autorité.

Telle est la conclusion la plus surprenante émise par Mme Pauline Doucet-Bouchard, dans sa thèse de maîtrise soutenue en septembre 1969 au département de service social de l'Université Laval.

Un questionnaire comprenant plus de soixante questions a été adressé et complété auprès d'un échantillon de 208 étudiantes inscrites à plein temps en 1967-68. Le su’et de la recherche portait sur les aspiration, professionnelles des étudiantes au niveau universitaire.

La presque totalité d'entre elles aspirent au mariage à Vftge de 23 ans et comptent avoir au moins trois enfants. Une jeune fille sur trois se propose de mettre fin à sa carrière à la naissance d'un premier enfant ou au moment même de son mariage. Deux étudiantes sur cinq estiment recourir au travail à temps partiel à un moment ou l’autre de leur vie.

Influencées par la tradilion et l’avant-gardismeDe fait, les aspirations des étudiantes de niveau universitaire

se situent à l'intersection ries images traditionnelles et avant-gar- distes de la femme canadienne-française. Ces jeunes filles ne se sentent pas particulièrement intéressées à la question de la promotion féminine et rares sont celles qui ont déjà lu des ouvrages sur le problème.

Ainsi, alors que le Québec occupe le deuxième rang pour la proportion des femmes au travail, il se retrouve au huitième rang pour la proportion des femmes mariées au travail.

Les statistiques prouvent ainsi que les jeunes filles délaissent et continuent à décaisser leur profession r.u moment du manage et les conclusions de la thèse de Mme Bouchard indiquent que le comportement des étudiantes universitaires va dans le même sens.

Le portrait des étudiantes

Les étudiantes de l'Université Laval, si l'on se rapporte à l'échantillonnage établi, viennent de familles de cinq enfants en moyenne.

Plus des trois quarts d’entre elles sont issues de milieu urbain. La grande maturité des parents ont un degré d instruction infé­rieur au niveau universitaire et les pères sont plus instruits que les mères. Le revenu familial est assuré par le père, puisqu’une faible proportion des mères travaille à l'extérieur du foyer. Cinquante p.c. des familles ont un revenu de 57,100 par année. La moitié des étudiantes doivent subvenir seules aux frais encourus par la poursuite rie leurs études universitaires. Les parents des étudiantes paient la totalité des coûts des études dans vingt-cinq p.c. des cas. Une fois sur cinq, les parents apportent une aid., financière supérieure à leur garç n par rapport à leur fille.

Neuf étudiantes sur dix sont célibataires .Presque toutes sont de religion cath'd-nue mais sept sur dix se disent pratiquantes. Le tiers des étudiantes mariées le sont à des étudiants. Plus de soixante p.c. d'entre elles n’ont pas d'enfant.

LES VALEURS FAMILIALES

Les étudiantes croient encore que les valeurs familiales doivent être les premières parmi tant d'autres méritant d'être conservées. Les étudiantes se définissent ainsi comme des indivi­dus davantage impliqués dans la cellule familiale que dans le monde du travail. Elles feront ainsi passer en premier leur rôle d’épouse et de mère avant celui de travailleuse.

Ce n'est pourtant pas parce qu'elles y voient un moyen d'épanouissement (sauf pour 27 p.c. d'entre elles) qu'un certain

nombre d'étudiantes désirent rester au foyer mais 'parce que c'est là sa place, et aussi parce que son mari aime qu'elle y soit ", Les étudiantes estiment que l'homme et la femme doivent être définis en fonction du couple où il se fait un partage plus ou moins égal des responsabilités. Elles sont également d avis que îes rôk ; sont inscrits en totalité (55 p.c.) ou en partie (25 p.c.) dans la nature.

Quasi les trois quarts d'entre elles sont en faveur de l'établis­sement des garderies. Un nombre égal d'étudiantes considèrent que les ressources actuelles pour le soin des enfants des femmes qui travaillent ne sont ni assez nombreuses ni assez variées.

Définissant la maternité comme une fonction sociale, ces dernières estiment que la société devrait prévoir d autres modes d'organisation pour permettre aux femmes qui veulent travailler d le faire sans sentiment de culpabilité et sans que les enfants en souffrent.

Neuf étudiantes sur dix projettent de donner à leurs filles une instruction égale à celle de leurs garçons, eu égard a leurs aptitudes. Plus de la moitié des étudiantes manifestent même le désir que des cours d'éducation familiale soient donnés aux garçon, comme aux filles.

Ainsi, on peut dire, d'une façon générale que les étudiantes sont plus ouvertes aux mesures aidant la femme dans son rôle d'épouse et mère, alors que leurs revendications sur le plan du travail retardent.

monde du travail. Pour elle, il est irréaliste de revenir après une absence prolongée dans les rangs des travailleurs sans penser au recyclage. Elle explique que les étudiantes sont également incons­cientes de la dette qu'elles ont contractée envers la société qui

leur a favorisé l'accès à l'université. Dans plusieurs facultés, la fille prend la place d'un garçon. Or, on sait que ce dernier utili­sera socialement ce qu'il aura appris en s'intégrant au monde du travail.

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Le monde du travailSeulement 3,3 p.c, des étudiantes s'opposent, en principe, au

travail de la femme mariée. Parmi les autres, le quart des étudiantes croient que celle-ci peut travailler dans toutes les spécialités et que sa contribution peut être identique à celle de l'homme, tandis que 65 p.c. estiment qu’eiie doit se limiter à certaines spécialités ou du moins apporter une note différente de celle de l'homme dans les spécialités qu'elle choisit. En outre. 52 p.c exigent de la femme qui travaille de jouer aussi son rôle traditionnel au foyer.

Par ailleurs, le travail à temps partiel rallie une très grande proportion des étudiantes. Ainsi 83 p.c. sont d'avis qu'on devrait multiplier les emplois à temps partiel et une même proportion réclame l'aménagement d'horaires souples.

Plus de la moitié souhaite que les bénéfices marginaux et les échelles de salaires soient les mêmes pour le travail à plein temps et à mi-temps. On demande également des congés-materni­té sans perte de salaires ou de privilèges-

Presque 90 p.c. des étudiantes se prononcent en faveur de la loi du salaire égal. Beaucoup considèrent cependant que les chances d'avancement dans le milieu du travail ne sont pas égales. Sept étudiantes sur dix estiment que les hommes, en général, y sont hostiles.

L’ne importante proportion d'étudiantes ne croient pas qu’a- prês avoir abandonné leur emploi un certain temps, elles auront des difficultés à s'intégrer au milieu des travailleurs.

Bien qu'elles se soient nettement prononcées en faveur d'un statut égal de l'homme et de la femme perçus comme travail­leurs, 41 p.c. accepteraient d’ètre congédiées avant un homme 0;,ns une situation de chômage.

Si nous poussons plus loin la question de l’égalité des sexes, seulement 36 p.c. des étudiantes iront jusqu'à se prononcer en faveur de l’admission des femmes à l'exercice du culte.

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Aux Etats-Unis

Les religieuses quittent les ordres à un rythme inquiétantNEW YORK (PA) — Les religieuses catholiques des Etats-

Unis, autrefois considérées comme les symboles silencieux et soumis de la stabilité de l'Eglise, quittent en ce moment les ordres à un rythme inquiétant.

Bien que les motifs invoqués pour justifier leurs départs varient, le facteur dominant semble en fait la révolte féministe; elles n'acceptent plus que les autorités religieuses masculines dictent leur conduite jusque dans ses moindres détails,

feu.unes, trouvant que la lutte ne mène à rien, abandonnent la partie et quittent les ordres D'autres ne semblent plus trouver dans l'Eglise actuelle l'inspiration qui justifierait leur sacrifice, jugeant l'Eglise retardataire, ou trouvant que le rftle qui leur échoit dans ce cadre est par trop limité. Et puis, il y a toute la kyrielle des raisons personnelles.

L'an dernier, le nombre des religieuses est passé de I7fi,ll00 à IfU.OAO. soit un» baisse de 9,000, qui représente le double de la diminution enregistrée en 1968, alors ou'ii v avail eu 4,000 départs.

L ALTO-DETE RM IN AT ION

Pour des milliers de religieuses, c'est 1ère de r .uto-détermi- ion — en tant que membres d'une communauté précise, it qu'mdividus et. même en tant que femmes — dans

I l ! . 1 1 11' » Cl »• 1 i- I I IS W ,

nation — en ;ant que membres d'unetant qu’mdividus et même en tant, que femmes — dans modification de l'ancienne règle si rigide

"On ne peut plus accepter qu'un homme assis dans une chancellerie à des centaines de milles décrète que nous devonstoutes être au lit à 22:00 heures tous les soirs/' déclarait unereligieuse qui est conseiller dans un service d éducation desadultes à New York, peu après avoir résolu de quitter sa communauté.

"Dans nos écoles, nous avons des difficultés à cause de certains prêtres qui veulent tout 'diriger et qui sont à peine éduqués et qui ne connaissent rien à la pédagogie. C'est contre des situations du genre que nous nous révoltons. 1 ajoute-t-eile.

Un décret du Vatican promulgué en 1965 a entraîné unemodernisation ries ordres religieux qui fut accueillie avec enthou­

siasme par la plupart ries religieuses. Pont faire maison nette, elles multiplièrent, les réunions plénières, les consultations, les études, les révisions de constitutions et le tout fut souvent mis au vote.

VASTE CHAMP D'ACTION

Aujourdhui, bon nombre des religieuses travaillent dans les quartiers pauvres, étudient dans des universités non confession­nelles des sujets de thèse non théologiques, participent à des groupes de discussion oecuméniques, détiennent des postes-clés dans des grandes maisons d'édition et. vont et viennent à toutes les heures du jour et dans toutes sortes de lieux, bien au-delà des frontières traditionnelles de l'école paroissiale ou de l'hôpital catholique du quartier.

Et pourtant, leur rythme de vie et le règlement général de leurs ordres sont encore établis par ries hommes - qu'il s'agisse de l'évêque ou des diverses commissions de Rome.

"En tant que religieuses de l'Eglise, nous protestons contre toute domination de nos institutions par des prêtres, quel que soit leu1' statut hiérarchique," déclarait l'été dernier la Coalition nationale des religieuses américaines, qui a vu ses rangs passer de 1,100 à 2,000 membres.

La présidente de la Coalition, soeur Margaret Ellen Traxler. de Chicago, qui est entrée dans les ordres il y a 25 ans, précise qu» cet organisme est destiné A aider les religieuses à défendre leurs droits contre toute ingérence de l’extérieur, là où il s'agit d'établir la régie rie leurs couvents.

GRANDE LATIll DE

Cependant, certains contestent les protestations des religieu­ses. la plupart (les évêques leur accordent lire grande The; té, affirme le père John Mescall, vicaire adjoint des communautés religieuses dans Tarchidiocèse de New York.

Par contre, dans l'Ouest du p.us, une lutte dramatique entre

ST:

Chez les Indiens

NIAGARA FALLS (PC) — Au cours rie sa carrière, une ex- imstitutrice a eu l’occasion de travailler dans le nord du Qué­bec, de même qu au Honduras Britannique, en Amérique Cen­trale.

Valerie Tustin suit maintenant des cours de nursing dans un hôpital de Niagara Falls, Ont.

En 1968, elle faisait partie du 1 personnel dans une école in­dienne au nord de Chibouga- mau. Ayant manifesté le désir d'enseigner aux enfants indiens, elle avait été envoyée avec deux comnagnes dans cette région du lac Mistassini, par un groupe anglican de Toronto. Les trois femmes habitaient dans un -logis fourni par le gouvernement.

Le centre domiciliaire n'était organisé que depuis cinq ans, au moment où Valerie commen­ça à enseigner à l'école.

Elle dit que chaque année, les Indiens y construisent une di­zaine de maisons, bien que plu­sieurs d'entre eux ont encore le désir de vivre sous la tente. "Mais ils sont heureux, et ce genre d’existence me plait de commenter Mlle Tustin

Les Indiens emmènent pério­diquement leurs enfants à la chasse, mais a tour de rôle, de façon à ne pas trop nuire à leurs études.

Valerie Tustin espère un jour devenir travailleuse sociale. Avant d'entrer à I école d'infir­mières, elle avait passé six se­maines en Honduras, avec un groupe anglican de travailleurs bénévoles.

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une communauté et le palais épiscopal défraie la chronique depuis plus d'un an.

En Californie, les 50(1 Soeurs du Coeur-Immaculé de Marie ont révisé leur règle en octobre 1967, admettant la jupe et la blouse comme nouvel uniforme et remplaçant par la prière individuelle les anciens offices communautaires. Le cardinal McIntyre, de la faction conservatrice, a mis le veto à leurs décisions, menaçant tie 1rs expulser de leurs postes dans les écoles de Tarchidiocèse, Alors, en juin 1968. la plupart des religieuses ont quitté l'école et la controverse continue, chaque partie envoyant tour à tour ses émissaires au Vatican.

PAS DE RESPONSABILITE

Parmi les plus Agées, 50 religieuses se sont soumises aux directives cardinalices mais, parmi celles qui ont refusé de le faire, .100 se disent prêtes a former une nouvelle communauté alors qu'une centaine ont quitté les ordre, pendant que 40 autres s'apprêtent à le faire.

Le père Johannes Neumann, professeur de droit canon à l'université Tubingen d'Allemagne de TOuest. avocat de la réfor­me chez les religieuses, soutient pour sa part que l'importante du rôT- qui échoit aux femmes dans la société moderne n'est aucune­ment reflété au sein de l’Eglise.

"On leur refuse encore des responsabilités réelles. C’est ainsi que les femmes catholiques éduquées sont de plus en plus aliénées par l'Eglise, ne s'y trouvant pas prises au sérieux," déclare-t-il.

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ANTICONFORMISME CONTRE CLASSICISME — Si, comme toujours les grands couturiers européens dictent la mode cette année, les femmes devront se résoudre, bon gre, mal gre, a adopter la mode de l’ourlet à mi- jambe dons une version 1970 du new look Mais celles qui préfèrent les "enfants terribles de la haute cou­ture", auront toujours le loisir de porter des robes encore très courtes de metal, de plastique ou de vinyl Qui remportera ? (Téléphoto PC!

Les robesPar JACQLIiaiNI ( I.AI DEPARIS (AFP) — Ce n’est plus

un secret pour personne: les femmes, dès ce printemps, s'ha­billeront au-dessous du mollet. Ainsi en ont décidé les grands . couturiers parisiens qui, à quel- I ques exceptions près, misent sur ! un new-look version 1970. Ce | n'est pas seulement une ques- j lion d'ourlet. C'est à une res- i tructuration totale de la silhouet- | le qu'ils sont arrivés, tant il est ! vrai que, quelle que soit la mode, tout est dans les propor­tions.

1rs tissus eux-mêmes seront différents, beaucoup plus souples que les années précédentes Pierre Balmain l’explique ainsi ;

I ne mini-robe dans un tissu : sec, c’est une gentille petite cui­rasse, Une robe longue dans le ; même tissu, e'set un tank ou un ] bulldozer'.

l es tissus seront donc souples, : les couleurs, franches chez cer- : tains, pour tenter d'éviter la tris­tesse de modèles dont la lon­gueur même est sévère, pastels sourds chez d'autres qui jouent franc-jeu.

"C'eût une mode de chaisiè­re ’, s'écrie Paco Rabanne, le premier à présenter dès demain sa collection. N appartenant pas à la très rigoriste chambre syn­dicale de la couture qui ne l’a pas reconnu comme couturier, le métallurgiste de la couture’’ a

choisi sa date de présentation en dehors du cycle infernal de la semaine des collections du 2(! au .11 janvier, l es chroniqueuses de mode, surchargées, lui en seront sûrement reconnaissan­tes. S'il a choisi le 21, c'est, af- f:rme-t-il avec le plus grand sé­rieux, parce qu'à cette dale là,In lune sera croissante, alors que dès le lendemain les cho­ses se gâteront. T.n lune dé­croissante il est démontré — sir — que les collections ramas­sent un hide'MODI I LTRA-COt RT F

Champion de la mode éroti­que, sensuelle et dénudée, Paco Rabanne présentera cette année une mode ultra-courte el des manteaux longs translucides. Une place prépondérante sera donnée iu bouton. Il en a mis partout

Autre tenant du court, l ouis

puissant défenseur de la mode Valen^no

ROMP- (PA) —les personnes qui favorisent la mode max' nnt nb'enu : appui don puissant dé­fenseur, à Rome.

|l s agit du couturier Valentino, dont es créations sont toujours en grande vedette durant la se­maine des défilés de mode dans la capitale italienne.

Sa nouvelle collection com­prend toute une série de longues jupes dont l’ourlet s’arrête en haut de la cheville

La silhouette-type pour Valen­tino donne mage d'une femme très mince, extrêmement élé­gante et riche par surcroît File doit avoir de la fortune pour s'offrir les ensemb'es signés Va­lentino.

Comme style, il garde le petit corsage d’aspect très féminin, avec ligne de taille remontée et ceinturée. Les jupes sont parfois si étroites qu'elles comportent une fente sur le côté nu à l'a­vant. pour permettre un mini­mum d'aisance dans la démar­che.

Quelquefois, on aperçoit une jupe courte à travers la fenie Valentino rsi leüernem obsédé par a nouvelle longueur «naxi qu'il en a presque oublié les ens fumes pantalons,

I e pant,ilon, > irement sug­géré par Valentino, se porte sous un maxi - manteau très étroit.

Al TR FS P RI SF \ FA I IONSLa jupe longue étau égale­

ment à l'ordre du jour dans d'autres présentations vestimen­taires italiennes, Ttziani des­cend l'ourle! à mi-jambe, à côté dune silhouette fuseau illustrée dans sa collection.

Par ailleurs, les modélistes pour hommes ont fait disparaî­tre les cravates convention­nelles. Cet accessoire est rem­placé par des foulards de soie noués â l’encolure des chemises sport. Mais pour la tenue de soirée, la chemise se porte ou­verte au cou, sans omb- e ri une cravate.

Les costumes poui' hommes rnmbmen.' un veston de tweed aux nuances pâles, sur un pan­talon de couleur sombre De même, pour ce jeu de con trastes. un foulard de ton pastel sera noué à ! encolure d'une chemise de soie de teinte fon­cée.

Pour l'été, Bruno Piatelli pro­pose des costumes masculins réalisés en soie de nuance crème, qui nnt suscité des re- gardi admiratifs des femmes qui assistaient à la presenta­tion

Piatelli a montré notamment un imperméable qui donne de l'ampleur depuis la ligne d ••• paulcs et s'attache sur le enté avec des clips en métal gns argent, couleur assortie au vê­tement.

t es maillots de bain en tricot rappelaient ceux des anciennes vedettes masculines du cinéma nuei, comportam un vêtement une pièce, avec un pudique cor­sage et plusieurs courroies ai; dos.

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J. Mallet trouvé coupable de vol à main arméeJacques Mallet, 22 ans, a été

trouvé coupable du vol à main armée perpétré, le 29 mars der­nier, dans l'édifice de la Compa­gnie Paquet, à Québec.

Après un peu plus d'une heure de délibérations, le jury est re venu devant le juge Gérard l.a- croix, hier après-midi, aux Assi­ses pour déclarer par la voix de son président, M. Roger Moffet- te, que l'accusé était coupable du crime qu'on lui reproche.

L.e juge Lacroix a ajourné au 39 janvier le prononcé de la sentence: il recevra d'ici là, les représentations de la poursuite et de la défense

Ayant entendu, impassible­ment, le verdict de culpabilité prononcé contre lui, l'accusé a informé la Cour qu'il porterait sa cause en appel.

Jacques Mallet, journalier do­micilié au 535, Se rue, était ac­cusé d'avoir volé pour quelque 542,000 de bijoux dans l'édifice de la Cie Paquet; de l argent et des marchandises représentant une valeur de $485 propriété de cette compagnie, en se portant à des voies de fait sur la per­sonne du veilleur, M. Aimé Dai­gle. 74 ans.

La preuve déposée par la Couronne, représentée par Me André Gaulin, fut une preuve circonstancielle.

Cette preuve a été substantiel­lement la suivante.

Dans la soirée du 29 mars, un vol à main armée a été commis dans l'édifice de la Compagnie Paquet et les objets énumérés antérieurement, y ont été déro­bés. Au moins deux personnes ont participé, à ce vol selon le

témoignage de deux passants, qui les ont vus sortir par une porte dont la vitre avait été fracassée.

Quarante-huit heures plus tard, guidés par des informa­teurs, les détectives de la Sûre­té municipale de Québec perqui­sitionnaient dans un logement du 501 rue Saint-Olivier, loge­ment loué par un certain Yvon Martineau. Dans le grenier de ce logis, accessible par un esca­lier situé dans la chambre de toilette, les policiers ont décou­vert le butin volé, ainsi que des armes à feu, des cagoules, des lunettes fumées, etc...

L'accusé se trouvait sur les lieux avec six autres personnes: .son frère Lucien et sa soeur, une dame Theriault; Yvon Gi- guère; le locataire Yvon Marti­neau, et le pensionnaire de ce

dernier, François Bourgos (Bourgault).

En apercevant le butin en possession ries policiers, l'accu­sé échappa un sacre.

Un détective remarqua que Mallet avait des plaies fraîches aux mains, du type de celles qui résultent de coupures causées par de la vitre: on avait noté des traces de sang sur un écrin à bijoux, sur 1rs éclats de verre de la porte enfoncée et sur une tige métallique d'un comptoir du magasin... L'accusé avait également des taches de sang, sur la main droite.

Un témoin a déclaré qu'au 501 Saint-Olivier, Yvon Martineau déposait une clef dans la boite au courrier, de sorte que n'im­porte qui parmi les "connaissan­ces" pouvait l'utiliser pour en­trer dans le logis.

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Le Soleil, Québec, jeudi 22 i<irwier 1970 + ** 15

Çü# C'est bien le mauvais fonctionnement d'une chaufferette qui aurait causé l'incendie d'hier dans Saint-Roch

par JOSEPH VOISARD

QUEBEC

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UN DEMI-SIECLE DE SERVICES HUMANITAIRESLe brigadier Edward Grant, une figure particulièrement sym­

pathique chez nous que l'on voit ci-haut avec son épouse, vient de décider d'abandonner son poste d administrateur du service social de l'Armée du Salut. Il atteint les 63 ans après avoir fourni 44 années de services très remarqués dans diverses sphères de bienfaisance. Le brigadier Grant projette maintenant s'installer à Hamilton pour y travailler dans le secteur de la réhabilitation. Originaire de Verdun, M. Grant fut pasteur durant trente-cinq années avant d'oeuvrer dans le service social de l'Armée du Salut depuis huit ans. ell vécut parmi nous au cours des cinq dernières années. Ses responsabilités s’étendaient de Trois-Rivières A Gas- pé. Les Québécois furent les témoins édifiés de son inlassable dévouement à soulager les misères aussi bien morales que physiques. Un hommage sera offert à ce couple admirable le 29 janvier au Kirk Hall de l'église St. Andrew A Québec. Le commis­saire C. D. Wiseman, commandant territorial de l'Armée du Salut pour le Canada et les Bermudes, sera l'orateur invité A cette fête de la reconnaissance.

LES BAPTEMES CATHOLIQUES PAR IMMERSIONDes pasteurs ont révélé dimanche dans certaines églises que

les pa>ents catholiques pourront désormais faire baptiser leur* enfants par immersion. On sait que c'est déjà une pratique chère A la secte des Témoins de Jéhovah Les cérémonies de baptêmes seront de plus communautaires dans l’avenir Au lieu d'assurer Tonction baptismale aux enfants des leur naissance, on !a différe­ra de manière à organiser périodiquement, une fois par mois par exemple, une cérémonie collective dans l’église même en présen­ce de l'assemblée des fidèles. Cela permettra la présence de U mère que l'on juge souhaitable. Cette innovation semble toutefois susciter une certaine réticence. Des personnes voient un risque < différer le baptême d'un fragile nouveau-né. D'autres croient qu î en résultera des exigences vestimentaires un peu spéciales pout !« mère qui aura à "parader'' devant !a foule Bon nombre de parents craignent de plus que l'immersion d’un nouveau-né ne constitue un grave danger durant les périodes froides. Pour calmer ranxiéié de ces derniers, précisons qu'il sera encore loisible de refuser l'immersion pour s en tenir plutôt à la coutume habituelle jusqu mi.

LES JEUX SUPPLANTENT SOUVENT LE PAIN...Dans certaines écoles publiques comme aussi dans des insti

tutions privées, on fait une place de plus en plus latge A l'éducation physique. Les parents semblent tout A fait d’accord de façon assez générale. Mais il y a divergence toutefois quant à l'horaire de ces cours. Parce que le même professeur doit visiter plusieurs écoles chaque jour, il faut adapter Thoraire en consé­quence. Il arrivera donc que le cours soit fixé A 12h.3l) le midi. 1! en résulte que des centaines d'enfants sont privés d'aller prendre un bon repas chaud au foyer. Us devront se contenter d avaler un sandwich en hâte après la classe pour être aussitôt prêt pour le cours d'éducation physique... Dans certains cas même, le cours aura lieu dés 8 heures le matin quand la classe ne débute normalement qu'à 9 heures... Puis il y a ces ligues de toutes sortes dans les collèges. Un garçon devra par exemple sc priver de diner le midi parce qu'une joute de gouret intérieur est fixée A P h 13 ou 12h.30. Des parents maugréent contre ces pratiques. Sans nullement songer à bouder les jeux, ceux-ci soutiennent qu'il est tout rie même souhaitable que les enfams aient le temps rie prendre un bon repas le midi...

Par Jos.-L. HARDYDeux témoins ont corroboré la

version de M. Oscar Benoit, 72 ans, un chambreur de la pen­sion Milhomme, sur l'origine de l'incendie qui a ravagé une ha­bitation de trois étages, occupée comme maison de chambres et par deux logements, aux 890-92 du boulevard Charest, dans le quartier Saint-Roch, hier, à Québec.

L’inspecteur - chef Benoit l.a- france et l'enquêteur Henri Bé- dard. du Commissariat des in­cendies ont dit que Mme Paul Milhomme et Marcel Vézina ont également expliqué qu une peti­te chaufferette a l'huile, connue : sous le nom de 'boule de feu", a mis le feu dans une des cham­bres du premier étage de la pension et que des occupants ont voulu éteindre les flammes avec des couvertures. L'enquê­teur - chef a en outre expliqué j qu il y a eu un peu de retard dans 1 appel à la brigade à cau­se de la surexcitation créée par le début de l’incendie.

Deux hommes ont péri dans ce sinistre qui a tenu les pom­piers au travail — par un froid j allant jusqu'à 15 sous zéro — pendant plus de neuf heures. Ils ont été positivement identifiés, hier, à la morgue comme étant M. Hormidas Nadeau, 54 ans, originaire de Saint-Léon de Standon, comté de Dorchester, et de M. Yvon Ouellet. 49 ans, de Price, comté de Matane. L'autopsie pratiquée par le Dr Richard Authier a démontré que chacun des deux hommes a succombé à l'asphyxie par le monoxyde de carbone. M. Duel- let a d'abord été trouvé étendu sur le plancher dans une petite chambre du premier étage, dans la partie arrière de la pen­sion. Quant, à M. Nadeau, il a été découvert dans le logis rie son frère. M. Frédéric Nadeau, à l'étage supérieur de la pro­priété, l es corps des victimes

L’Opération “Mise à jour” commence à donner

des résultats

étaient parfaitement reconnais­sables. Ils n ont été que léchés par les flammes et ils étaient légèrement carbonisés.

Au début de l'incendies après que les corps de MM. Nadeau et Ouellet eurent été découverts, des rumeurs persistantes vou­laient que d'autres personnes aient été victimes du désastre. Vers midi, alors que le feu était sous contrôle, les hommes de la brigade ont visité chacune des pièces et vers Un., le directeur

de la brigade, le chef J.-B, Voi- selle pouvait dire que le bilan du ministre restait définitive­ment à deux morts. Dans la journée au cours de l'enquête qu'ils ont menée, l'enquêteur - chef Lafrance et son assistant, pouvaient retracer M. et Mme Milhomme et leurs chambreurs survivants. Les membres de la famille Nadeau étaient au nom­bre de sept, au moment du si­nistre. Seul le frère de M. Na­deau, Hormidas n'a pu échap­

per aux flammes. Un des fils de M. Frédéric Nadeau, Loic. a sauvé sa mère et sa belle-soeur. M et Mme Chevalier vivaient seuls.

Au cours de la lutte contre l'incendie, une dizaine de sa­peurs ont subi des blessures mi­neures. Un seul, le pompier Marceau, de la caserne numéro J, a dû laisser le devoir à la suite rie brûlures subies en dé gelant des accessoires de la bri­gade avec de la vapeur.

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L opération "mise A jour' lan­cée conjointement en octobre dernier par le ministère de l'E­ducation et la Fédération des commissions scolaires régiona­les commencerait à donner des résultats concrets, selon les paroles mêmes du président de ,i Fédération. M Fernand Le­

febvre, lors dune entrevue avec un reporter de Radio-Canada.

Cette initiative consiste essen­tiellement à aider les commis­sions scolaires régionales à hâter la préparation de leurs états fi­nanciers pour être en mesure de bénéficier, dans es périodes prescrues, de la subvention pro­vinciale d'équilibre budgétaire

I es difficultés financières de tes orgamsrnes étaient deve­nues jusqu'à un remain point un phénomène annue 104 ri entre e'es n ayant d'ailleurs pas réus­si Lan dernier à fermer leurs livres à temps. Cette année, une quinzaine de commissions scolai­res qui connaissaient jusqu ici les plus grandes difficultés fi­nancières commenceni à voir clair dans leurs états financiers.

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Nom

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La suspension de

Bruce Wallace

r " de Cardinal fait

réfléchirPar Anne-Marie VOISARD"Si on se fait dire par le mi­

nistre de l'Education que notre règlemeni interdisant le port de la barbe est "complètement far felu", ça va sûrement peser dans la balance .

C'est ce qu'a déclaré le direc­teur du personnel à la régionale Jean-Talon, M. Syivto 1.angines, alors que nous lui demandions de commenter les propos de M Jean-Guy Cardinal

Faut-il entendre par la que le professeur Bruce Wallace, sus­pendu la semaine dernière pour : avoir décidé de se laisser pous­ser la barbe, pourra reprendre son enseignement à la régionale Jean-Talon ?

Faut-il penser aussi que la direction de la régionale abolira son règlement interdisant le port de la barbe ?

M, Langlois s'est refusé A tou­te précision à ce sujet li nous a prié de plus de nous en tenir strictement à se^ paroles et de , ne pas chercher à interpréter sa pensée.

Quoi qui! en soit, le directeur du personnel a répété, "qu'aucun règlement n'est immuable" et que "lorsque les commentaires sur un règlement viennent dp gens compétents" — c'est-A-dire le ministre de induration — "ça influence sûrement davan­tage

On n esl toujours pas fixé sur le sort qui sera réservé au pro fesseur Wallace. Jusqu'à neuve1 ordre, il demeure sur le coup d'une suspension. I! ne peui tou­tefois être congédié comme l'a recommandé la direction de la régionale, sans que les commis­saires réunis en assemble spé­ciale adoptent une résolution à cette fin

Tout porte A croire que les propos tenus hier par le minis­tre de l'Education inciteront les commissaires à réfléchir lon­guement avant de poser un ges- le

Quant au professeur Wallace, il a dû rire dans sa barbe en 1 entendant a déc',') n <>r 4e M Cardinal.

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16 -à-klr te Soleil, Québec, jeudi 22 jonvier 1970

Des francophones de

l'Ontario veulent un sous-ministre français

à l'EducationTORONTO (PC) - Un grou­

pe de francophones a demandé au gouvernement ontarien de nommer un sous-ministre de l'Education en langue française et de permettre aux contribua blés francophones rie contrôler les écoles et les classes fran­çaises.

Ces demandes étaient conte nues dans un mémoire soumis hier au ministre de l'Edu­cation, M. William Davis, par la direction provisoire du Comité consultatif ontarien sur les ques­tions linguistiques.

Le comité a été institué en oc­tobre dernier et comprend des représentants de sept régions françaises de l'Ontario: Toronto, Ottawa, .Sudbury, North Bay, Cornwall. Kapuskasing et Wind­sor.

Répondant aux suggestions formulées dans le mémoire, M. Davis a affirmé "qu'il y a pro­bablement de la place au minis­tère pour quelqu'un qui serait exclusivement chargé de l'édu­cation en langue française ' mais que la nomination d'un sous-mi nistre serait difficile et com­plexe.

Pour ce qui est du transfert de la responsabilité de l’admi

nistration des écoles françaises aux contribuables francophones, le ministre a déclaré: "Je crois comme eux que nous devions entreprendre une étude des res­ponsabilités des conseils consul­tatifs. Mais i! est encore trop tôt pour se prononcer de façon définitive

l.eariership centralisé1 e document soumis par les

francophones soulignait égale­ment la nécessité d'un 'leader­ship centralisé'' qui assurerait l’unité d'action des 120,50(1 étu­diants et 10,200 enseignants des écoles françaises de la province

L'intégration actuelle de l'édu­cation en langue française et en langue anglaise est attribuable à "de profondes divergences" dans l'interprétation des pou­voirs des conseil consultatifs francophones.

On ajoute que les Franco-On­tariens seront convaincus qu'ils sont sur un pied d'égalité avec les citoyens de langue anglaise seulement lorsqu'ils seront de­venus .tes participants h part entière et à tous les niveaux, toutes les fois que leur intérêt et celui de la province sera en jeu, "surtout dans les questions inhérentes à l'éducation de leursenfants".

Cohn-Bendit saura s'i peut rester au Canada

TORONTO (d'après UP!) — Le chef de file de la révolution étudiante de mai 1968 en Fran­ce, Daniel Cohn-Bendit. saura aujourd'hui de la part des auto­rités fédérales si son séjour en terre canadienne pourra être prolongé

Toutefois, ri semble peu opti­miste 5 cet égard, ayant décla­ré au cours dune conférence de presse, hier soir, à Toronto ou'i! y avait de bonnes chances que le gouvernement fédéral lui dise de quitter le pays aujour­d'hui.

Cohn-Bendit est venu au Ca­nada sur "invitation d'un réseau pnvé de télévision,

I! avait demandé aux repié

sentants de l'Immigration, à Montréal, lundi, une extension de son permis de séjour, mais lui fut répondu que la décision viendrait d’Ottawa.

Aux Communes, mardi, le cri­tique de l'opposition en matièred immigration exprimé"avis que le jeune homme soit tout simplement déporté.

l'ayant décrit comme un agita­teur sous le coup d'un interdit de séjour tam en France qu'aux Etats-Unis.

Arrivé vendredi S Dorval, Cohn-Bendri était au début de la semaine expulsé avec un grou­pe de manifestants de i'enfpinie du tribunal nu comparaissait "ancien membre du FLQ Pierre Vallières.

Gel de $600,000 souscrits à la taxe volontaire de Montréal

Environ $600.000 souscrits à la étudiée. Da ns nme (elle év­entita*taxe volontaire de la ville de lité, le con sent em ent des "ccm*Montréal sont act’ueliemçnt ge- tribuables" rm>ntr•éalais se: ;lés en attendant l'tssue des nécessaire.pourparlers entre les autnr■itésde a Métropole et la Soc lété Un porte-■parinie des au rom ésd'exploitation des loteries et mont: ré a lai ses a déclaré hierdes courses du Qu ébec. Ces dis que la fin <ie li3 teixe voiontai reeussions portent sitr les modaii- n’étalit pas en<:or€1 connue de.tés de remboursement aux mil- tous et que les cot isations conti-liers de personnes qui ont s ous- nuaient d'alFflue r. 1 1 a cité le c ascrit ét souscrivent encore à cet- d'un América-n qu i a envoyé 3>24te ioterie devenue illégale. dans le but de pai'ticiper a tolus

les t irages de I 'année 197Li.Selon un poste (ie télévi sion

de Montréal, la possibilité rie transférer ces fonds à la loterie provinciale que doit bientôt mettre sur pied le Québec est

Proteslalions contre les mises a pied

à FO.N.F.La Société des auteurs et

compositeurs (CSN) a fait par­venir aujourd'hui un télégram­me au Secrétaire d'Etat. M Gé­rard Pelletier, pour protester contre les mises à pied à l'ONF.

La société s'élève contre le fait "qu'après avoir utilisé des fonds publics pour former des cinéastes compétents à l'ONF, cinéastes qui ont remporté les honneurs de tant de festivals dans le monde, le gouverne­ment canadien décide de congé­dier des cinéastes profession­nels qui seront acculés au chô­mage.''

Le télégramme ajoute "qu'il est inadmissible que le gouver­nement du Canada ronds mie tes cinéastes a l’exil et qu'il permette à d'autres pays de profiter de la compétence d'ar listes formés à l'aide de nos fonds publics."

M. Pelletier est lui-même un ancien membre de la Société des auteurs et compositeurs.

Explosion d'un réservoir d'élhylèneVARENNES (PC) - Un ré-

nervnir de 100,000 gallons d'éthy­lène, propriété de Shawinigan Chemicals Ltd, a fait explosion hier soir à Va rennes, non loin de Montréal

(.'explosion, d'nngmr incon­nue, n'aurait fait aucun blessé

La déflagration a été suivie d'un incendie qu a été maîtrisé nu bout d'une heure

Neul femmes congédiées a la RAQMONTRE Al (PC) — Le syr-

riicat représentant les employ s de la Régie des Alcools du Qué­bec a affirmé hier que la RAQ avait congédié neuf femmes pour des motifs injustes.

Selon le Syndicat de la Régie des Alcoqls, ces femmes, âgées : de 60 a 6.2 ans. ont perdu ven­dredi dernier leur emploi dans des entrepôts de Montréal.

La RAQ jurait déclaré â ces femmes que leur travail était superflu.

La Régie n'a pas commenté ces affirmations.

Accord prochain avec la France an sujet de $10 millions

OTTAWA (PC) — Le ministre canadien des Affaires extérieu­res, M. Mitchell Sharp, s'est montré confiant, mercredi, de pouvoir conclure bientôt, un ac- i cord avec la France pour la ré­cupération des $10 millions que réclame Ottawa pour le dénié- i nagément de ses hases militai­res rie France en Allemagne, t| y a quelques années.

M Sharp, qui répondait à M. Gilbert Rondeau (RC-Sherfford), a dit qu'il ne croyait pas néces- j saire de servir une autre mise , m demeure â la France par rapport a cette réclamation.

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DEMAIN

Le GAULOIS LE SOLEIL DIMANCHE twffVWHt PLAINES D'ABPAHAH

★★ 73e ANNEE — No 20 QUEBEC, JEUDI 22 JANVIER 1970 PAGE DIX-SEPT

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FAUSSE MANOEUVRE — Après avoir affronté mille dangers pour se rendre à Québec en planeur, le Bonhomme Carnaval a "succombé temporairement" à une simple attaque de vertige. Ne sachant trop où se trouvait le centre de gravité de l'énorme effigie destinée à surplomber le palais de glace, les préposes à l'érection du monument n'ont pu stabiliser le Bonhomme sur la tour qui devait le recevoir et le géant de carton est ailé s'écraser au sol. En fin de soirée, hier, l'illustre personnage repre­nait toutefois la place d'honneur dans la plus totale sécurité. Ses énormes mains recevront, d'ici quelques jours les flambeaux qui éclaireront les ebats des joyeux "carnavaleux'

Deux vedettes internationales a Québec, durant le Carnaval?

par I ouis-Gny LFMIF l \

C e n’est pas une mais deux vedettes internationales du monde du spectacle qui pour­raient bien venir à Québec du­

rant la période carnavalesque, invitées en cela par l'exécutif du carnaval de Quebec.

Test ce qu'il faut conclure des propos tenus, hier, par le président du carnaval, M. Ro­

per Bernier, quelques heures aies qu'il eut reçu de Rome un appel téléphonique rie Mme fncs Rimini, secrétaire de la célèbre actrice de cinéma Sophia I o- rcn.

Ce qui est sur maintenant, c'est que ni Sophia I oren, ni son époux, M ( arlo f’nnli, ne pourront assister au bal de la répcnce qu’ils devaient prési­der. Cependant une autre gran­de vedette du monde cinémato­graphique française celle-là, au­rait été approchée et viendrait réhausser de sa présence le bal de la régence.

Quant au couple Pnnti, on garde bon espoir de l'accueillir à Québec durant la dernière se­maine du carnaval. Sophia Lo­ren est retenue en Russie par le tournage d'une importante pro­duction cinématographique à. "Tournesol ", du réalisateur ita­lien Vittorio De Sica. La Russie connaissant le même problème que le Québec, c'est-à-dire le manque de neige, c'est ce qui aurait retardé le tournage du film empéchanl ainsi la vedette italienne de présider le bal de la régence.

En outre, celui qui fui le lien entre Rome et I organisation du carnaval, M. Ercole Turketi, maitre d'hétcl bien connu à Québec, nous a confirmé, hier soir, que la visite de Mme Pnnti durant les derniers jours du carnaval était plus que proba­ble.

M Turketi a confirmé qu'une grande vedette française du monde du .spectacle pourrait voir combler le vide que laisse­ra au haï de la régence l'absen­ce de Sophia Loren.

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AVANT-DERNIER PETIT COURONNEMENT — Lr duches­se de Montcalm, Mile Claudette Théberqe, a été cou­ronnée, hier soir, dans son duché. C'était le sixième des couronnements de ce genre. Samedi prochain, le tout sera clôturé par le grand couronnement de la reine du carnaval 1970 au Colisée de Québec.

Le complexe Bouriatnaque

Ouverture des soumissionsLe cinquième et dernier

projet rie logements à loyer mndique de la ville de Qué­bec, pour l'année l!17fl, de­vrait être mis en chantier d'ici quelques mois. F.n ef­fet, hier après-midi, or a procédé à l'ouverture ries soumissions pour la Place Bourlamaque. Les 200 loge- menis compléteront les !,- 000 unités qui doivent être mises à la disposition des locataires avant la fin de l’année 1970.

Le complexe Bourlama- que sera construit à l'angle des rues Bourlamaque et Saint-Cyrille, à l'endroit où s élève actuellement un pos­te de pompier Le reste du terrain appartient à la Com­mission des écoles catholi­ques de Québec mais une entente est intervenue entre cette dernière et ta ville

Pas moins de sept cons­

tructeurs ont. présenté ries soumissions. Le plus bas soumissionnaire est Sécant Construction Inc., de Ville d'Anjou, pour un total de $2,567,689 pour 207 unités de logement. Ce coût représen­te une moyenne de $12,402 parlngement.

Les autres propositions se lisent ainsi, dans l'ordre: Komo Construction Inc., $2, 520,000 pour 200 logements soit, une moyenne de $12,- fiOO; Durer Construction Inc., $2,560,397 pour 20(1 lo­gements, soit une moyenne de $12,801; Montmorency Construction Inc.. $2,706,000 pour 210 logements, soit une moyenne de $12,890; De Toy Construction Inc., $2,613,880 pour 202 logements, soit une mo- enne de $12,9*0. Wilfrid I égaré Inc . et Légaré Ci nstruction Inc.. $2,765,910

pour 205 logements, soit, une

moyenne de $13,516 et Tei- lier et Groleau Inc., $3,009, 909 pour 202 logements soit une moyenne de $14,896.

La ville ne s'est engagée A accepter aucune des pro­positions. Elles seront étu­diées par le Service d’urba nisme pour s’assurer qu el­les répondent aux exigences de la Société centrale d'hy­pothèques et de logement et la décision sera prise par la suite. Il peut s'écouler ainsi environ un mois ou un mois et demi avant que les con­seillers ne soient appelés à accorder le contrat.

les premiers logements HLM de la ville de Québec doivent être prêts nu mois de mai. Les premières fti milles à bénéficier de ces logements, seront celles qui demeurent dans des mai­sons insalubres appelées A être condamnées.

Avec l'avènement de la Communauté urbaine

Les CEiambres se grouperaient

de commerce régionales en un organisme unique

Ay't t avènement dé la Com­munauté ,, uibame. et face au vaste programme de fusions qui s’amorce dans la régmn de Qué­bec, les directeurs des Cham­bres de. commerce régionales s apprcteraiem à regrouper leurs forces en instituant un or­ganisme unique qui deviendrait la Chambre de Commerce de la Communauté urbaine de Qué­bec

Rejoint A Montréal, hier, le président de la Chambre de commerce du district de Qué­bec, M. .îean-Marie Poitras, a déclaré qu’une telle restructura­tion est inévitable et que le

plus vue elle s'effectuera, mieux cela vaudra"

Même si. des pourparlers offi­ciels n'oni pas encore été enta­més. M. Poitras a révélé qui! rencontrera le président rie Ta Chambre de commerce régiona­le Montmorency, au cours de la semaine prochaine, et qu'il sera fort probablement question de regroupement à cette occasion

Pour sa part, le président rie la Chambre de commerce régio­nale Montmorency, M. André-L. Blouin, a confié au "Soleil' qu'il faudra en venir à une restructu­ration complète de l'organisme à l'intérieur de la Communauté urbaine.

M. Blouin a laissé entendre que de sérieux projets prenaient forme au sein de la régionale Montmorency mais qu >1 lui était impossible dm révéler la teneur avant une quinzaine de jours.ACCROIT Rf LA R EPRESE NT ATI VT T T

Quant au président de la Chambre de commerce du dis­trict rie Québec, il s’est dit d'a­vis que es organismes régio­naux doivent accroître leur re­présentativité devant les autori­tés de la Communauté urbaine, d'où l'importance de former un front, commun.

Chambre régionale Monfmorency

Le nombre de Chambres de commerce locales pourrait bien être réduit

(Par P B.) — La vague de fusions qui déferle actuellementsur la région de Québec menace dr réduire considérablement le nombre des Chambres de com­merce locales au sein de la Chambre régionale Montmoren­cy

En effet. 7 des 16 municipali­tés formant le territoire de la Chambre de commerce régiona­le Montmorency font actuelle­ment. l'objet d'études relative- men! à ries projets de fusion, et la loi prévoit la dissolution d’u­ne Chambre de commerce loca­le si la municipalité où elle est élahlie vient à se fusionner.

Te! a d’ailleurs été le cas de la Chambre de Ville les Saules qui, après la fusion de cette municipalité avec Québec, s'est automatiquement incorporée A la Chambre de commerce du district de Québec.

Le territoire actuel rie la Chambre régionale Montmoren­cy comprend les municipalités suivantes : Ancienne - Lorette, Bélair, Nie d'Orléans, le Lac Beauport, Notre-Dame des I au- entides, Pointe-au-Pic, Sl-Joa- chim, St-Tite des Caps, Duber- grr, Beauport, Charlesbourg, Cnurvil’e, Giffard. Loretteville,et NeufchAtel.

Depuis quelque temps, il est question de fusion dans les vil- Ds de Duherger, Beauport, Charlesbourg, Courville, Gif- fnrd, Loretteville*et NeufchAtel.

En admettant la réalisation d'une telle éventualité, 1a Cham­bre de commerce régionale Montmorency verrait baisser substantiellement le nombre de ses Chambres locales.DI ROtT EMI NT 1 OGIQIH

Cette réduction ne semble pas effrayer outre mesure les direc­teurs de la Chambre régionale rit Montmorency, puisque le président, M. André-I. Blouin, a déclaré hier au ’’.Soleil ' que son organisme a toujours prêné le*

fusions el qu'il continuera de le faire.

M. Blouin a expliqué qu’en s'engageant dans la promotion dur. programme de fusions, la Chambre de commerce régiona­le Montmorency demeurait consciente de ce que cela impli­quait au niveau de Torganisme.

Le président a ajouté qu'il faudra regrouper les chambres locales à mesure que s'effectue­ront les fusions. "Cette opéra­tion se fera de façon assez dras­tique". a précisé M. Blouin.

A l'instar de son homologue, de Québec, le président de la (. liambrr régionale Montmoren­cy s'est dit en faveur d'une res­tructuration des organismes ré- g'onaux au sein de la Commu­nauté urbaine. Selnn lui, un prn-

La mfrionalc Orléans

jet dans re seps serait actuelle­ment à ! étude.

Nous n'avons pas p»ur et nous sommes très ouverts A une réorganisation", a conclu M, Blouin.

Pour sa part, le président de la Chambre de commerce rie Duherger, M. Paul-Emile René, s’est montré peu loquace sur l'orientation que pourra prendre son organisme en cas de fusion de çrt'p municipalité avec Qué bec

M. René n'a pas écarté l'hypo­thèse que la Chambre locale de Duherger poursuivra ses activé tés indépendamment de la Chambre régionale en s'identi­fiant comme ' Association des hommes d'affaires de Duber- ger'.

Tout crédit sera coupe si les obligations financières ne sont pas respectées

Par Normand f RI (TU T TE

La Banque Canadienne Nationale a informé la commis sion scolaire régionale Orléans qu elle se verrait forcée dr lut couper le crédit A moins qu'elle ne parvienne à honorer ses obligations financières se rattachant A cette institution ban­caire.

Une lettre ii cet effet précise d'ailleurs que le geste sera posé si des subventions ne rentrent pas ou si la régionale ne pcqt rembourser ses emprunts à date, totalisant un montant de $645,000 environ.

M Gérard Grenier, le secrétaire administratif rie ta commission, a fait remarquer hier soir que la régionale bénéficiait d'une marge de crédit de $1,590,000, réduite par des emprunts pour $645,000 seulement ''De plus, dit-il, la régionale a remboursé tous les emprunts contractés au cours de l'année fiscale rie 1068-69'.

Ajoutant un autre commentaire, M Grenier laissa savoir que la régionale avait une marge de crédit de $300,000 sur immobilisation et qu’elle avait déjà tiré avantage dr re service avec, df” emprunts pour une somme de $292,000.

Selon M Poitras, une telle mesure ferait en sorte que les initiatives des régionales ne viennent pas en conflit ou qu el­les ne se "doublent" pas. Le président du district de. Québec a toutefois expliqué que son or­ganisme n'a pas l'intention "d’engloutir" les régionales de Sainte-Foy, de Montmorency et de Lévis.

Dans ce dernier cas. M Poi­tras a révélé qu U ne voyait aucune objection â ce que la Chambre de commerce régiona­le de Lévis soit incluse dans le programme de regroupement, même si celte dernière est ex­clue rie la Communauté urbaine de Québec.

Au point ou en est vendu le projet, on n'a pas encore défini les structures que pourra revê­tir l'éventuelle Chambre rie commerce de la Communauté urbaine de Québec

M, Poitras a cependant expri­mé l'opinion que l'organisme pourrait grouper les Chambres de commerce des 27 municipali­tés comprises â l'intérieur de la Communauté urbaine. Chacune de* régions actuelles serait re­présentée au sein du conseil d'administration.

Le président de la Chambre du district de Québec a précisé qu'en adoptant une telle formu­le, les intérêts de chacun se­raient respectés et que la repré-

Le présidem a rappelé que les quatre régionales du Québec métropolitain ont posé le pre­mie jalon d'une action commu­ne en créant ’Office du touris­me pi des congrès, ’ année der­nière.

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LE SOLEIL

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In Direction

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18 +★ le Soleil, Québec, jeudi 72 janvier 1970

Par Pierre SARDA

NDLR — Pierre Sarda es* l’un des Français qui font partie de l'équipe internationale de techniciens du Massachusetts Institute of Techno­logy. Il a participe à la mise au point des instruments de guidage d'Apollo. les fameuses "boites noires", qui ont joué un si grand rôle dans le succès du premier débarquement sur la Lune. Il explique ici comment les systèmes de navigation spatiale ont été réalisés par des savants à qui l’on n'a peut-être pas rendu suffisamment hommage.

Le récent triomphe d'Apollo 11 a suscité beaucoup d'éloges flatteurs à l'égard des astronautes, des dirigeants de la N.A.S.A., des contrôleurs de vol de Houston, des responsables du lancement du Cap Kenne­dy, de Wemher von Braun et de bien d'au­tres. Il ne semble pas avoir attiré l'atten­tion du grand public sur les auteurs de. l’exploit remarquable que constitue le gui­dage des deux modules du véhicule Apollo.

Cet oubli n'est pas imputable à la négli­gence ou l'incompétence de la presse. Il s’explique surtout par la vocation non com­merciale de l'institution qui a conçu le cerveau d'Apollo et par la discrétion natu­relle du cerveau par rapport aux muscles chez les êtres vivants ou dans les machines automatiques perfectionnées.

Le bruit assourdissant des cinq moteurs du premier étage de la fusée Saturne V. la flamme longue d'un kilomètre qu'elle laisse derrière elle, les dimensions de la fusée elle- même, sont des caractéristiques qu’un reporter n'a aucune peine à décrire sur cinq colonnes ou à commenter sur les on­des. Les installations du centre spatial de Cap Kennedy, du centre de contrôle de Houston et celles du centre des vols spa­tiaux de Huntsville avec leurs immenses hangars et leurs salles remplies d'ordina­teurs, se prêtent également bien à la publi­cité. 11 n'en est pas de même du système qui permet aux astronautes d'atterrir sur la

guidage est une analyse des conditions per­mettant d'amener le véhicule en un point donné avec une vitesse donnée. Cette fonc­tion est utilisée essentiellement pendant les phases de propulsion. La navigation est la détermination de la position et de la vitesse du véhicule. Cette opération est courante sur le soi et sur mer, très complexe dans l'espace. Enfin, le pilotage est la comman­de d'orientation du véhicule. Pour piloter un véhicule sur terre, il faut des roues et un volant; dans l'air, des volets, un manche et un palonnier. Bien qu'il n’y ait pas d’air dans l’espace, donc pas de vent et de résis­tance à l'avancement, le pilotage d’un engin spatial est plus complexe que celui d'un avion. Il est nécessaire de déclencher des jets de gaz pour obtenir un effet de réac­tion. L'absence de support et de repère visuel pratique rend difficiles la commande et la mesure de l'orientation du véhicule par les moyens conventionnels.

Une merveille d'automatismel e PGNCS dispose de plusieurs sources

de navigation : visée sur étoile par télesco­pe ou sextant, visée sur horizon ou sur repère au sol par sextant, réception radio des informations de navigation émises par

r*ai s t-xr-oAi i cruvir* ruz

i i fS *mmr^uiC^orroAU FOND DES CHOSES

le le véhicule peut tourner librement. Les trois accéléromètres sont montés sur cette plate-forme, ainsi que les trois gyroscopes chargés de sa stabilisation par rappoet aux étoiles. L'ensemble des deux "boîtes noires" contenant la plate-forme et le calculateur constitue une "centrale à inertie", ou enco­re un "système rie navigation par inertie".

Cet équipement joue véritablement le rôle de cerveau des véhicules Apollo. Il est capable de détecter et mesurer avec une extrême précision leurs déplacements et d’élaborer les signaux de commande des petits moteurs rie pilotage ou du gros mo­teur de propulsion. La mémoire de son calculateur contient la totalité des pro­grammes nécessaires à l'accomplissement d'une mission aller et retour Terre-Lune.

Les astronautes communiquent avec le calculateur au moyen d'un clavier de dix- neuf touches et de quelques manettes. Les résultats des calculs sont affichés en chif­fres lumineux juste au-dessus du clavier. Toute erreur de manipulation de la part d'un astronaute ou tout incident majeur affectant le fonctionnement de la centrale est signalé par un voyant lumineux. L'infor­mation reçue ou traitée par le calculateur est transmise aux salions terrestres, ce qui permet aux contrôleurs de vol de résoudre rapidement des problèmes susceptibles de se poser à l'intérieur du vaisseau spatial.

Plus de la moitié du programme de tra­vail en vol des astronautes se passe à manipuler les boutons du PGNCS et à lire ses cadrans. Le système est une merveille d'automatisme et de précision, mais se pas­se difficilement des hommes en raison de la durée des missions Apollo. A intervalles réguliers, la plate-forme stabilisée doit être réalignée par rapport à la voûte céleste au

gigantesques du premier étage de la fusée Saturne V.

Le PGNCS a été utilisé avec succès sur tous les vols Apollo. Les injections sur tra­jectoires Terre-Lune ou Lune-Terre ont été. si parfaites que les corrections à mi-par­cours ont été pratiquement inutiles. Les injections sur orbite lunaire, les rentrées dans l'atmosphère terrestre et les manoeu­vres de rendez-vous ont été effectuées avec une telle précision que beaucoup d'esprits non scientifiques ont pu croire que les véhi­cules Apollo suivaient des rails immaté­riels.

Avant d'en arriver là, il a fallu Imaginer et concevoir un système capable de se diriger tout seul par rapport aux étoiles. En d'autres termes, 11 a fallu croire à "l'astro­nomie dans un placard", surnom parfois donné aux centrales à Inertie. Bien que les principes de la navigation par inertie aient été énoncés avant lui, l'homme auquel re­vient la paternité de ce type de navigation est le professeur Charles Stark Draper, fondateur et directeur du Laboratoire d'ins­trumentation du fameux Institut de Techno­logie du Massachusetts, actuellement prési­dent de l'Académie Internationale d'Astro- nautique.

Un problème d'instrumentationDès avant la dernière guerre. Draper eut

le courage d'affirmer que l'on pouvait réali­ser des instruments capables de mesurer

Le système de navigation, de guidage et de pilotage

ment la conception d'un système de naviga­tion pour sous-marin et d'un système de guidage autonome pour des fusées tirées sous l'eau à partir de ce même sous-marin. Ces travaux se soldèrent par le premier et spectaculaire lancement d’une fusée Polaris en 1960 puis, la même année, par le passa­ge sous le pôle Nord du fameux sous-marin à propulsion nucléaire, Nautilus.

Quand, le 25 mai 1961, le président Ken­nedy rendit officielle l'existence du projet lunaire Apollo, Draper et son laboratoire, avaient déjà commencé l'étude d'un systè­me de navigation et guidage pour engin spatial habité. Quelques mois plus tard, le Laboratoire d'instrumentation était chargé de l'étude et de la mise au point du PGNCS d Apollo. M. David Hoag, jusqu'alors direc­teur technique du projet Polaris, devint celte année-là directeur du projet Apollo dans le cadre du Laboratoire.

Grâce à l'imagination, au courage et à la volonté du Dr Draper, grâce au génie prati­que de Hoag et au travail acharné de centaines d'ingénieurs et techniciens du La­boratoire d'instrumentation, quelques ano­dines "boites noires" ont pu mettre l’équipa­ge d'Apollo 11 sur les rails de la Lune.

Hommage a déjà été rendu à ceux qui ont imaginé la mission Apollo et à ceux qui ont conçu, fabriqué ou conduit la locomoti­ve. Ne pas penser à ceux qui lui ont permi» d'arriver à destination sans dérailler serait aujourd'hui beaucoup plus que de l'ignoran­ce: une véritable injustice.

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mer de la TTranquilité à quelques centaines de mètres du point choisi, d'effectuer un rendez-vous près de la Lune et de se préci­piter à 40,000 km-h dans un minuscule cou­loir de rentrée terrestre.

Ce système consiste en un assemblage hétéroclite de mystérieuses Tsoites noires” (1) cachées derrière des tableaux de bord, d'équipements optiques ou radar, de quel­ques boutons et voyants lumineux. Il fonc­tionne dans le silence total de l'électronique et de la mécanique de très haute précision. Seuls ceux qui ont conçu, fabriqué ou utilisé le système savent ce que ce silence peut cacher de prouesses technologiques.

Dan* le jargon de métier, le cerveau d’Apollo s'appelle PGNCS (prononcez PINNGZZ) (Primary Guidance Navigation and Control System), nom qui indique que les responsabilités du système portent sur le guidage, la navigation et le pilotage. Le

f tj

dAPOLLOune station terrestre, et même, sur le mo­dule lunaire, poursuite ou détection par radars. Toutes ces sources sont comman­dées ou contrôlées par un petit calculateur de bord qui se présente sous la forme d'une de ces fameuses 'boites noires". Pour la fonction guidage, le PGNCS utilise le même calculateur et trois instruments appelés ’accéléromètres" capables de mesurer tou­

tes les forces appliquées à l'engin spatial, sauf celles qui ont pour origine l'attraction du Soleil, de la Terre et de la Lune. A partir des signaux de sortie des accéléro­mètres. par application des lois fondamen­tales de la mécanique, et au moyen d'opé­rations mathématiques relativement sim­ples, le calculateur détermine la vitesse du véhicule. Pour la fonction pilotage, le PGNCS dispose du même calculateur et d'une "boite noire” sphérique, d’environ trente centimètres de diamètre, contenant une plate-forme immobilisée en rotation par rapport aux étoiles et autour de laquel-

moyen rie visées optiques. Les information* rie vitesse et position fournies par le calcu­lateur de bord doivent être corrigées par «les stations de poursuite terrestres avant chaque phase de propulsion.

En dépit de ses très petites imperfec­tions, le PGNCS resle le cerveau de chaque véhicule Apollo et probablement l'élément le plus complexe, le plus évolué de toute la fusée Saturne V. Sa connaissance du monde extérieur et des buts de la mission est extraordinairement précise. Ses program­mes de calcul, qui représentent le fruit du raisonnement de centaines d'experts pen­dant des années, permettent d'interpréter les informations les plus variées avec plus de rapidité et de fiabilité que le meilleur cerveau humain. 1 importance du rôle du PGNCS contraste singulièrement avec la modestie de ses dimensions et de son poids (environ 1.2 m3, 200 kg) surtout si on les compare aux moteurs et aux réservoirs

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pendant des heures tout déplacement angu­laire nu linéaire par rapport à un système de référence stellaire. À l’époque, et avec quelques raisons, il passa pour un fou. Il apparaît aujourd'hui que la raison majeure du succès de Draper fut sa conviction, fortement enracinée, dès le point de départ, que la réalisation de gyroscopes, d'accélé- romètres et de calculateurs miniatures de très hautes performances posait, à tous égards, un problème d'instrumentation plus qu’un problème théorique.

Sur la base de cette idée fort simple, Il créa de toutes pièces, en pleine guerre, un l aboratoire d Instrumentation dans les lo­caux crasseux d'une ancienne fabrique de cirage. Avec l'aide de collègues remarqua­bles, tel le professeur Walter Wrigley, il réussit à mettre au point en 1953 une cen­trale à inertie capable de guider avec pré­cision un avion sur des milliers de kilomè­tres. Puis, dès 1956, il entreprit simultané-

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Lp Soleil, Quebec, jeudi 22 janvier 1970 19

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Guy Lafleur prêt à compter

ClaudeLAROCHELLE

CARREFOUR

Pourra-t-il choisir son club

majeur?De bonne source, l’apprends que des dé­

marches seront bientôt entreprises pour permettre à Guy 1 afleur, A Tété 1971, au terme de sa dernière saison avec les Rem­parts de Québec, de choisir le club majeur avec lequel il entend entreprendre sa car­rière dans la ligue Nationale de hockey.

ces liens favorisent d’abord et avant tout des formations du pays voisin, il y a tout lieu de se demander si l’on n’exagère pas en imposant ainsi sa volonté à rie jeunes athlè­tes.

Pour mon informateur il ne s’agit pas de s’attaquer à la fameuse clause de réserve combattue ces jours-ci par Curt Flood qui n’accepte pas d’avoir été troqué comme une marchandise par les Cards de Saint-Louis aux Phillies de Philadelphie. On réalise très bien que la clause de réserve est A la base de survie de plusieurs sports professionnels.

Mais quand il arrive sur le marché pro­fessionnel, un jeune hockeyeur devrait avoir à tout le moins le loisir de marchan­der son talent, et de choisir un lieu qui lui plaît et lui convienne.

En d’autres termes, si ces démarches aboutissent, f,afleur pourra choisir par exemple les Canadiens de Montréal, si c’est là son bon désir. Personne de Oakland, Pittsburgh, Buffalo ou d’ailleurs ne pourra le happer sans le consulter. 1! m’est impos­sible pour le moment de préciser dans le cas Lafleur. J’ai promis de ne pas en dire plus long.

Mais je puis écrire sur les arguments dont on se servira pour tenter d’accorder su "liberté" A Lafleur et A d’autres joueurs Juniors du Québec et d’ailleurs.

Actuellement un athlète de 2<1 ans n’a rien A dire sur son avenir. Pour le plus grand bienfait des villes de la LNH, la majorité américaines, son nom est inscrit parmi les Joueurs éligibles au repêchage amateur, où il est capturé pour la ridicule somme de Jî.flOn. Ridicule parce que le club Buffalo, par exemple, peut achefer pour $3,000 les services de Gilbert Perreault en juin pro­chain. Comme amateur, Perreault ne vaut que S.l.nOrt mais dès qu’il est entre les mains de Buffalo, Il vaut $1,000,(IDA.

Dans ce profit énorme et instantané, Per­reault ne retire rien et n’a pas un mot A dire. I) est lié et soumis au bon désir du Buffalo. Evidemment, Buffalo doit lui offrir un contrat et il y a un certain laps de temps de prévu pour que l’entente survien­ne. Ff si l'entente ne survient pas, est-ce que le jeune athlète ne regagne pas sa liberté 7

Non pas. Il tombe sur une liste de réser­ve du Buffalo. Ce qui veut dire, en d’autres termes, qu'il doit se soumettre un jour ou l'autre.

Excellent tout rela si vous êtes dans le camp d’une de ces puissantes équipes. Mais le jeune joueur de hockey n’a rien A dire.

Autrefois, des le junior, avec les clubs •ubventionnés. il avait A tout le moins le loisir, de s’associer avec le club majeur qu’il visait. Aujourd’hui il ne sait plus dans quel coin de terre il va aller se ramasser.

la clause de réserve n'est

pas attaquéeVoilà la base de l’argumentation de mon

observateur. Il croit que le jeune joueur de hockey, comme tout éire humain, a le droit Inaliénable de choisir son employeur et le droit de négocier A armes égales. ( online

Dans la structure actuelle des choses, le hockey majeur s'épargne les alléchants bo­nis et les négociations ardues. Ces structu­res servant A équilibrer les forces du hoc­key majeur, et par surcroit s'assurer des franchises plus florissantes qui rapportent gros, sont sûrement attaquables et peut- être vulnérables pour quiconque y portera un certain intérêt.

Il est certain que ce ne sont pas des démarches faciles à faire aboutir, mais il y a peut-être une possibilité puisqu'on n'attaque pas IA la clause de réserve qu'on dit essentielle, et ce n'est pas prouvé, à la survie du sport.

Il est certain en tout cas qu'avec cette "liberté’’ rescapée, un Guy Lafleur ou un Gilbert Perreault pourrait réaliser une peti­te fortune, toucher à tout le moins uno minime partie de leur immense valeur marchande, en débouchant dans le hockey professionnel.

Ted Green: Peu d'espoirsDans le tintamarre de nouvelles en prove­

nance de .Saint-Louis, théâtre de la joute d'étoiles de. mardi, l'incertitude planant sur Ted Green est passée inaperçue. . .Green a fait venir ses patins à sa résidence de Winnipeg, mais il n'a pas l'intention de revenir au hockey celte année, et la direc­tion des Bruins de Boston ne nourrit que très peu d'espoirs pour l’an prochain. . .11 y a encore des traces de paralysie die/ Green et il est fort possible qu'on ne revoit jamais cet excellent joueur de défense sur une patinoire.

Paul Dumont n’aime pas du tout, mai* pas du -tout, [article qui a été rédigé A Montréal sur Guy Lafleur et où le dépisteur Eric Taylor trouve quelques déficiences au jeu du franc-tireur. . .Avec des mots colo­rés, Paul Dumont marque son opposition: "On ne peut empêcher un chien de pisser sur une église, dit-il. On reprend la vieille campagne de dénigrement du passé envers Québec. Béliveau c’était un jaune quand il était à Québec. On a tourné la ligue .Senior en ligue professionnelle pour venir chercher le jaune, et maintenant c’est un héros qui a conduit le Canadien A plusieurs coupes Stanley."

Dumont révèle que Roger Rédard el Phil Whimmer du Canadien junior sont venus à Québec, l’été dernier, pour lui offrir trois loueurs en retour de Lafleur . . . Incidm- ment, Paul s'est livré à des recherches sur la pseudo-faiblsse défensive de lafleur. Pendant qu'il fiait sur la glace, les Rem­parts ont réussi relie saison une moyenne de Li'i buis rendant que l’adversaire répli­quait avec une moyenne de 1.40 but.

Les Barons visitent les As; fête en l'honneur de Leclerc

par Roland SABOURINVille de Vanier (Québec-

Ouest) est reconnue comme une

place de choix dans le coeur des sportifs de l'endroit.

La preuve en sera fournie lorsmunicipalité qui est très fière de la visite des Barons de Ole- de ses athlètes II est certain veinnd au Colisée, ce soir, pour que Renald Leclerc occupe une une imite régulière de la Ligue

Américaine de hockey. On sait Et l’on a décidé de profiter du que Leclerc, qui a joué 43 par fait que Leclerc venait jouer sa ties pour les Red Wings de De- première partie à Québec dé­troit la saison dernière, s'aligne puis qu’il est. devenu profession- maintenant pour l'équipe de nel pour l'honorer d'une maniê- Jackie Gordon. re spéciale. C'est ainsi que ce

liiif l alhir; l ’un des meilleurs loueurs de hockey junior ou pays

NDLR — La nouvelle sui vanfe a etc préparée par la Presse Canadienne, et l’ap­préciation qu’on donne de Cuy Lafleur ne correspond pas nécessairement à l'opi­nion des journalistes québé­cois qui ont été en mesure de surveiller le franc-tireur à plusieurs reprises et qui ont une opinion sensible­

ment plus élevée de l’athlè­te.

MONTREAL (PC) — A l'infé­rieur de la ligne bleue ennemie, il est un véritable Rocket Ri­chard, mais, avant d'y arriver, il est un piètre manieur de bâ­ton et sa contre-offensive laisse à désirer.

Mais il compte des buts et c'est ce qui fait de Guy Lafleur,

Boston terminera au premier rang (Sinden)

BOSTON (UPI) — L’instruc­teur Harry Sinden pense que les Bruins de Boston ont de bonnes chances de terminer au premier rang de la division F.st de la ligue Nationale, mais prétend que la lutte pour la participa­tion aux séries de fin de saison ne sera pas facile.

"Nous sommes en bonne con­dition physique pour lutter", a dit Sinden. mais de la façon dont jouent les équipes des cinq premières places, la saison est join d’être terminée.

L'analyse de Sinden est facile A comprendre quand on jette un coup d'oeil sur le classement de la division Est. Seulement on/e points séparent les Rangers de New York, détenteurs du pre­mier rang et les Black Hawks de Chicago, installés au cinquiè­me échelon, surtout que Chica­go a une partie de plus A dispu­ter que les équipes des trois premières places.

Detroit, en quatrième posi­tion. ne présente que neuf points de retard sur les Rangers mais a cependant deux joutes de plus à disputer. New York avec 58 points, Boston avec 55 et Montréal avec 52, ont tous disputé 42 joutes et ont encore .34 joutes à livrer avant la fin du calendrier régulier.

"Montréal a bien joué durant les 30 dernières parties" a dit Sinden. "Aussi il ne faut pas concéder trop de points, sinon chaque équipe peut devenir me­naçante, comme c'est le cas de Chicago actuellement.

"Detroit nous donne certains troubles", a poursuivi Sinden. "Il possède cette grosse ligne” qui certains soirs peut vaincre tout le monde. Le problème est Houe, Delvecchio et Maho- vlich ”.

Les Bruins reçoivent les Flyers de Philadelphie ce soir, et présentent une fiche partaite contre les équipes de l'Ouest, mais éprouvent plus de difficul­tés contre les équipes de leur division. La fiche de Boston contre l’Ouest est de 17 victoi­res. aucune défaite et quatre parties milles, tandis que contre l’Est, les hommes de Sinden ont gagné cinq fois, perdu dix fois et connu cinq verdicts nuis.

Après la rencontre contre Phi­ladelphie, les Bruins se dirige­ront vers New York pour une rencontre contre les Rangers samedi après-midi.

ailier droit des Remparts de Québec, un des meilleurs joueurs de hockey junior au Ca­nada.

Lafleur, qui, A 18 ans, peut évoluer encore une saison chez les juniors, a établi dimanche dernier un nouveau record dans la Ligue junior A du Québec avec ses 75e et 7fie buts, amé­liorant ainsi celui de 75 établi par Michel Rrière, maintenant des Pingouins de Pittsburgh, avec les Bruins de Shawinigan Lan dernier.

De plus, Lafleur dispose en­core de It matches pour attein­dre la fiche de 100 huis qu'il s'est personnellement fixée pour une saison.

S'il a ébloui les dépisteurs des clubs majeurs par son jeu élec­trisant à l'intérieur de la ligne bleue ennemie. Lafleur a été fort loin de les impressionner A la défensive.

OPINION

Fric Taylor, qui surveille Qué­bec dans les intérêts des Cana­diens juniors de Montréal, a l'oeil sur lafleur depuis long­temps.

"Je le surveille depuis ses dé­buts dans le tournoi du Carna­val de Québec alors qu’il avait 12 ans, car, dès lors, je savais qu’il serait un bon joueur. Il portait alors les couleurs du Thurso et j'ai donc fait mon pos­sible pour l'amener dans l'orga­nisation des Canadiens.

Même si le jeune homme était prêt A quitter la petite ville dOntario, il n'est pas attiré ou­tre-mesure par Montréal. Even­tuellement, il a accepté les con­ditions des Remparts.

Les 7(1 buts de I,afleur sont pratiquement le tiers du club, dont le total est 235.

Los Remparts occupent pré­sentement le premier rang de leur division dans la L.TQ et ont des chances de gagner le championnat du circuit à leur première saison dans la ligue, qui sc réjouit surtout du pouvoir d attraction du jeune homme.

Tes Remparts attirent pré­sentement plus d'amateurs que les As de la LAH et tes assis­tances sont plus grandes A l'é­tranger lorsque Tafleur arrive sur les lieux, a précisé Taylor, qui ajoute que Lafleur pourrait facilement s'avérer une étoile avec n'importe lequel club de la l.igue junior de TOntario".

Selon Taylor. Lafleur n'est pas un bon manieur de bâton et n'at­tire pas l'attention tant qu'il n’est pas devant les filets ri­vaux.

"Son jeu de passes est ordi­naire et il patine sans but sur la patinoire jusqu’à ce qu'il re­çoive une passe près de la ligne rivale et. alors, adieu. .

Pour sa part. I,afleur ne songe qu'à ses 100 buts cette saison et à un nombre plus grand l'an prochain.

sera la "Soirée Ville de Vanter" pour cette partie. Avec la per­mission des As. des cadeaux se­ront remis à Leclerc au cours d une cérémonie spéciale.

On nous rapportait hier soir que pas moins de 1,500 billets avaient été vendus dans les maisons d'affaires et les écoles de Ville de Vanier. Plusieurs autobus ont été nolisés afin d’assurer le transport des Jeu­nes

LA ( FRI MON IIRichard Petit, un ancien coé

qui pier de Leclerc avec les Red Wings de Hamilton dans la Li­gue Junior "A'’ de I Ontario, fe­ra la remise d'un cadeau pour les amis rie Leclerc. Petit est un brillant joueur de centre dont la catrière de hockey a été interrompue par la perte d'un oeil. Le maire Jean-Paul Nolin et les écbevins feront la remise du cadeau des autorités munici­pales.

Avant la partie d'hier soir contre les Voyageurs, Leclerc avait 7 buts et 8 aides pour 15 points. Même s’il est arrivé à Cleveland avec quelques semai­nes de retard. Il n’en était pas moins le joueur le plus puni des siens avec 55 minutes. Lors de la visite des As à Cleveland, en décembre, il ne lui avait fallu que trois secondes pour subir les foudres de l'arbitre. D'ail­leurs. Renald est reconnu pour un type qui aime le jeu robuste. L’hiver dernier, à Detroit, il avait écopé de 52 minutes de punitions en 43 joutes

LONGUE VIT EN LECleveland n’est pas venu à

Québec depuis le mois d octo­bre, et il est certain que l'ali­gnement sera modifié quelque peu. Comme plusieurs instruc­teurs, Gordon a eu des ennuis avec les blessures, pas moins de quatre de ses protégés étant passés sous le bistouri. Ils sont tous de retour.

C'est ainsi que Jim Neikamp et Bob Falkenberg ont été ajou­tés à la défense depuis la pre­mière visite des Barons. H y a aussi Paul Popeii qui vient de remplacer Jim Watson rappelé par Detroit. Le rude BU! Need­ham, capitaine des Barons, est très heureux des changements apportés à l'arrière-garde. On rapporte même que la brigade défensive du Cleveland est deve- fensive du Cleveland est deve­nue la plus rude de tout le cir­cuit Butterfield.

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H) è + Ip SpIpü, OupIipc, jeudi 77 jcinvier 1970

RolandSABOURIN ' Y^ SABOURINADES <

Pelletier: les As au deuxième rang

Pendant que nombre de gens, particuliè­rement les représentants de la presse, s’in­terrogent sur les chances des As de partici­per aux séries éliminatoires, Marcel Pelle­tier demeure l'homme le plus confiant du monde. Au cours «les dernières heures, il s’est même permis de nous prédire que les hommes de Turk Broda allaient finir en deuxième position de leur section.

T.a bataille se fera entre Springfield et Providence pour la troisième position", nous a-t-il dit. Quand nous l'avons forcé à choisir celui qui ne fera pas les séries, il a même mentionné Springfield. Inutile de vous dire qu i! nous a surpris, surtout après avoir étudié attentivement le classement cl le calendrier de la l igue Américaine.

Pourquoi pense-t-il que les Kings ne parti­ciperont pas aux séries de la Coupe Cal- der ?

"Très bientôt, Los Angeles va leur enle­ver leur gardien de but’’, nous a-t-il répon­du. II faisait allusion au jeune Bruce ' Bon" Landon. Pelletier a beaucoup de respect pour ce jeune homme qui louait l’hiver dernier pour les Petes de Peterborough, dans la Ligue Junior "A" de l'Ontario,

Pelletier semble croire que les protégés de Jim Anderson, le successeur de Jim Wilson à Springfield, y perdront avec l'arri­vée de Wayne Rutledge.

Malgré tout, nous avons l’impression que le représentant des Flyers de Philadelphie mise sur ia panique qui s’emparera de i’nrganlsation de Jack Kent Cooke. Il n'y a aucun doute qu’il y aura un remue-ménage très prochainement.

Un peu de confiance jouerait le tour

Comme Pelletier a observé le club dr très près au cours des derniers jours, nous lui avons demandé s il avait des recomman­dations spéciales à faire.

"La première chose que le club a besoin est une couple de vicloires”. nous a-t-il répondu. Il n’y a aucun doute que ça ferait du bien il la confiance des gars. Puis je pense que quelques buts sur le jeu de puissance ne feraient pas de tort non plus. Dans cette ligue, il esl important de tirer profit des punitions douteuses que donnent les arbitres. Ca peut faire une grosse diffé­rence dans les parties ’.

Puis nous lui avons demandé s'il était

satisfait rie ta transformation en ailier gau­che du jeune André Gaudctle, un crnlre naturel.

Je crois que Gaudette peut jouer très bien à n’importe quelle position", nous a dit Pelletier. "Quand un joueur travaille com­me il le fait, il est certain qu’il ne peut vous faire mal, peu importe où il joue. Ce gars-là n arrête pas de patiner, je sais que Vie Stasiuk n’a que de l’admiration pour des joueurs de ce genre".

( omme Pelletier nous a assuré qu'il n'est pas ici pour prendre la relève de Turk Broda, comme il en a été question dans certains milieux, nous n avons pas voulu insister. "Il a fallu trois mois pour faire taire cette rumeur-là. Ne recommence pas cela ”, nous a-t-il supplié.

Marcel vous laisse avec l'impression qu’il est satisfait du rôle d'observateur qu'il a rempli depuis quelque temps. Sans doute accepterait-il d'être pilote intérimaire, si scs patrons lui ordonnaient, mais nous sa­vons qu’il est plus heureux à voyager et inscrire en filière ses propres observations.

Dans le carnet de notes du jeudi...

Nous voulons féliciter nos amis de Yitlf de Vanier pour avoir pensé à Richard Petit pour la présentation de leur cadeau à Ro­nald Leclerc . . . Une brillante carrière a pris fin quand Richard a été victime d’un coup de bâton qui lui a fait perdre un

•oeil . . . Parce que cet accident n'a pas ■obtenu la même couverture que celui de •Claude Rue!, Petit est devenu un homme oublié . . . Pourtant, il a fait le même sacri­fice . . . Tout de même réconfortant de sa­voir que son nom reviendra à la surface ce .soir . . .

Même si les conditions de neige ont été horribles depuis le début de la saison, notre bon ami I nuis-Philippe Plamondon n'a pas perdu le sourire . . . Gomme question de fait, il trouve un certain encouragement dans la situation actuelle: elle permet de justifier l'investissement qui a été fait pour les canons à neige . . . Jusqu'à cette saison, on sétait demandé si I on avait réellement besoin de cette invention, tellement la neige faisait son apparition à bonne heure . ..

Et puisque nous parlons de condition de neige, il est certain que notre bon ami Alfred Abel et tous ses confrères dans l'or­ganisation de courses ri attelages de chiens doiv ent être nerveux à rapproche du ( ar naval ... Si nous n avons pas de neige dans les dix prochains jours, l'édition 1971) du dog-derby sera certainement menacée ., .

Combien d'athlètes de la région immédia­te de Québec sont actifs dans le hockey professionnel ? . , Si vous mettez de côté f amille Henry et Gilles Tremblay, il ne vous reste plus que Leclerc (Cleveland), René Drolet (Québec), Guy Dufour (Qué­bec) et Serge Aubry (Tulsa) . . .

Cinq équipes n'ont pas encore

connu la défaite au Bonspielpar Léonce JACQUES

Seulement cinq équipes dont deux de la région de Québec pouvaient se vanter de n a voir pas encore encaissé la moindre défaite après les trois premiè­res journées du ôTe Bonspiel In­ternational de Québec.

C’es cinq équipes sont celles de Roméo Roy et du Quebec Winter Club, de Gerry Jobin du Jac­ques-Cartier. de George Abra­ham de Chicoutimi. d'Harold | indsav ri Arnprior. Ontario et de John Bryans de Brampton, Ontario.

Les équipes de Lindsay, d A- braham et de Bryans ont atteint la ronde demi-finale de la com­pétition Château Frontenac ’ en plus d’avoir remporté la victoi­re en première ronde de la compétition "Lieutenant-Gouver­neur’' tandis que Gerry Jobin et Roméo Roy ont aussi remporté la victoire en première ronde du "1 leutenani-Gouvcrneur" en, plus d'avoir atteint la ronde demi- finale de la compétition "Fran­çois Jobin".

Un première ronde de la com- pétition I i - itonant Gnuver- n<'ur", Gerry Jobin a eu besoin d'un bout supplémentaire pour vaincre par le compte de 12-11 i équipe de John Kiîburn de Fi - dencton tandis que Roméo Rnv et scs coéquipiers du Winter Club ont triomphé de l'équipe de John Sente de Rosemèt" pai K-7 dans un mai h qui nécessita deux bouts supplémentaires.

Jtm Wilson et son équipe de l.achine qui avaient gagné l’an dernier le trophée François .To­bin" et le Grand Agregate ont baissé pavillon devant j'é­quipe rie Gaston Dehsle du Cambrai par 10-7 dans une ren­contre de première ronde de la compétition "I ieutenant-Gouver-

George Abraham et ses coé­quipiers de Chicoutimi, en plus d'avoir atteint la ronde demi-fi­nale de la compétition Château" ont remporté la victoire dans leur match de première ronde de la compétition Lieutenant- Gouverneur" en battant l équipe de Ben Cantin du club Cambrai par 0-6.F\ DEM! I INAI.E

On ,t complété hier matin la ronde quart de finale dans les rompt titiflns "Château Fronte­nac'' et François Jobin' et cost ainsi que Jack Bryans et son équipe de Brampton. Ont. ont atteint la ronde demi-finale du "Château" avec une victoire de 10-7 contre l’équipe de John Santé de Rosemère.

En demi-finale, Bryans jouera contre George Abraham de Chi- coutimi tandis que Jim Wilson de Lachine sera opposé à Ha­rold Lindsay d Arnprior, Onta­rio.

En demi-finale de la compéti­tion François Jobin" on verra (rcrrv Jobin du Jacques-Cartier v ont re P * ppe Giroux de Trois- Rivières et Ford Loueks d'Outre-

mont contre Roméo Roy du Quebec Winter Club, Roy et ses coéquipiers ont atteint la ronde demi-finale hier matin en I em­portant par 11-8 contre Ted Slat- cher de Weston, Ont.

Dans la compétition ''Dow" qui groupait les équipes qui avaient perdu en première ron­de, des compétitions "Château" et lobin . on verra en ronde demi-finale Don Schaefer de Thornhill contre R. Heppell du club Fleur de Lys de Valcartier et Jos Assaly de Cornwall con­tre Eric Fowler d'Otterburn qui a remporté en quart de finale une victoire de 11-4 contre Bru­ce Crutchfield du Cambrai.

ENTRE DEUX PIERRES: L é­quipe du Dr Gérard Forbes de Rimouski n’a pas connu un trop bon début de tournoi .. Battue j en première ronde des compéti- ■ lions "Château Frontenac", jDow et Holt Renfrew", elle :

ne devait gagner son premier match qu en première ronde de la compétition "Wedgewood Le quatuor du Dr Maurice Piu- ze de Matane l'emporta en pre- mière ronde de ia compétition

"François Johin" mais encaissa la défaite en deuxième ronde ainsi qu’en première ronde de la compétition "Holt Renfrew'’ avant de l'emporter en premiè­re ronde de la compétition "Wedgewood ... L’équipe de Georges Beauchamp de Kénoga- mi, sur laquelle on retrouve Roland Hébert, devait subir la défaite en première ronde des compétitions "Château” et "Dow" avant de connaître la victoire à deux reprises consé­cutives dans la compétition "Wedgewood".. Hier soir, les curlers étaient en congé à l'oc­casion du banquet des curlers et c’est Gabriel Loubier, ministre du Tourisme, de la Chasse et de la Pèche qui était l'invité d'honneur...Comme d habitude.

le secrétaire Marc Saint-Hilaire peut compter sur'une excellente collaboration pour ia bonne marche du Bonspiel et mention­nons Jacqueline Caron, Made­leine Fontaine. Denyse Tessier, Pierre Desrochers et Ray Ma­lenfant qui font un travail du tonnerre au quartier général. . . Lors du banquet d hier soir, nn a offert des médailles "Honneur et Mérite" à Marcel Jobin, Don Forbes Oauder et Hugo Bier- sach ainsi que des certificats de membre à v e â Rodrigue Côté, Tnm Gosnei! et Roméo Roy... C'est le choeur "Via le Bon Vent" dirigé par François Pro- vencher qui a fait les frais de la parue musicale et les membres dé cette chorale, ont été longue­ment applaudis.

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Fiche intacte des Voyageurs

DANS LETABAC À CIGARETTES

EXPORTMON TR PAL (PC) — Pete Ma-

hovlich a récolté deux buts et deux a: le- hte; soir en condul sam es Voyageurs de Montréal à un gain facile de 8-2 aux dé­pens des Barons de Cleveland dans un match de ia Ligue amé­ricaine de hockey.

Pierre Bouchard. Robin Burns, Phi! Roberto, Larry Mickey Guy Charron et Alain Caron nn: romp été ’e (mai de' vainqueurs tandis que Judrs Drouin récol­ta t quatre aides.

Reialri Leclerc et Reynold Come a U ont ripos'é pour les Ba­rons

f'était le 5e triomphe des Voyageurs en autant de matches contre les Barons cette saison e: ils ont ainsi porté leur total à

57 points en tête de leur division.Gerry G t ry, des Barons, a ef­

fectué 17 arrêts en comparaison de 23 par Jack Norris, des lo­caux.

ï*r«'niW*rt»

ente et Marc Robinson ont autres buts à

Kings à la deun Dufour et Doug compté ’es deux la troisième.

Cost Dan Gilbertson qui a ms cri! les deux huts du Hershey

rr»miW,r<*

Hersheybattu

Ht <1 Rohrnn 1*1’

HI*. R SH f: Y, P a. (PA) — Le* Kings de Springfield ont cnmp té à la deuxième et à la Irmstè me période, hiei voir, pou l’emporter par 4 à 2 sur les Rears de Hershey, dans une jou te de la Ligue américaine de hockey.

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Le Soleil, Québec, jeudi 22 janvier 1970 ★ ★ 21

Orr le prouve

ta meilleure défensive est une bonne offensive

Newsweek Feature Service

La meilleure offensive est une bonne défense avait-on insisté mais personne n'avaii envisagé de renverser re principe Per­sonne, du moins jusqu'à ce que a présenie saison de la ligue Nationale de hockey soit enta­mée et Robb\ Orr, le jeune dé­fenseur des Bruins de Boston, se révèle soudainement l’étoile offensive de la ligue.

l'explosion dramatique de Orr comme producteur de points laisse entrevoir la possi­bilité que pour la première fois dans les VJ ans d'exislence de la ligue Nationale, un joueur dé­fensif termine en têtu des comp­teurs de la ligue.

I.e centre des Bruins, Phil L.s- posito, qui a établi un record de points dans la ligue Nationale la saison dernière avec un totai de 12fi points, dit: "Vous savez, quand j’ai établi le record, j’a­vais prédit que deux joueurs ac­tuels, Stan Mikita et Bobby Hull (des Black Hawks de Chicago), auraient ries chances de !e bri­ser. Je devrai maintenant reve­nir sur cette déclaration. En fait je devrai maintenant por­ter mon choix sur Orski (le sur­nom d'Esposito pour identifier Orr) comme premier candidat '.

T! a des chances Mors qu'un peu plus de la moitié du calen­drier rie la saison est écoulée, Orr âgé de 21 ans a déjà brisé le record de a ligue Nationale peur une saison avec le pins d'assistances et pour les points récoltés pa-' un défenseur, Et après avoir récolté le boni tra­ditionnel de S500 accordé au meilleur compteur de la ligue pour la première moitié de la saison, il est demeuré conforta- bioment installé en tète des compteurs de la ligue.

C’est presque l'équivalent d'un lanceur de baseball qui rempor­terait le championnat des frap­peurs ou d'un joueur de ligne au football qui finirait en tête de la ligue pour les touchés. Com­ment expliquer cette explosion de Orr

En partie, c’est dil à une transformation de son réile com­me joueur de défense. Au cours des saisons passées, les joueurs de défense se limitaient stricte­ment à leur rôle de gardien de leur forteresse et ils s’aventu­raient rarement loin de leur but ou faisaient des échappées très rapides. Maintenant, la plupart des jeunes joueurs de défense peuvent et le font fréquemment, transporter eux-mêmes la ron­delle jusque dans la zone adver­se.

Cependant, dans le cas très particulier de Orr, il se révèle tout naturellement un dange­reux compteur comme défen­seur, mieux que s’il est utilisé comme joueur offensif.

Parce que comme défenseur. Orr peut passer plus de temps sur la glace et par conséquent, peut disposer d'une plus longue période de temps pour compter "Une autre chose" continue Harry Sinden, instructeur des Bruins, ’’c’est qu’il est plus diffi­cile de suivre l’ombre de Bobby sur la défensive. Comment vou­lez-vous suivre un joueur de dé­fense, surtout un tvpe comme Orr qui possède aussi la vites­se”?

De toute façon, ce ne fut pas une surprise pour ceux qui sui­vent le hockey de penser quun joueur de défense pourrait deve­nir un compteur menaçant, du moins pour ceux qui ont suivi la

montée de Bohbx Orr,

Découvert par des dépi.stems des Bruins à Parry Sound, On lario, alors qu'il - avait douze ans. Orr avait signé pour l’orga­nisation des Bruins alors qu’il avait seulement H ans. A 15 ans, il avait été choisi sur l'é­quipe d'étoiles de la ligue ama­teur canadienne où les Bruins l’avaient envoyé. A 18 ans, Orr fut jugé prêt à faire le saut dans le grand circuit. En fait, il était tellement bien préparé qu il sc vit offrir le plus impor­tant contrat de deux ans pour une recrue.

Ce fut une très bonne aubai­ne. Cette année-ià, Orr mérita le trophée Calder comme recrue de la ligue Nationale La saison suivante, i! remporta le trophée Norris à titre de meilleur joueur de défense de la ligue. 1! devait le décrocher à nouveau Lan dernier, seulement à sa troisième saison dans le hockey professionnel et avait été choisi sur la première équipe d'étoiles de la ligue.

Dans sa montée, il a gagné en maturité et saffirma un me­neur sur son équipe. "J'avoue que j’étais passablement gêné quand je suis monté avec le club admet-;!. Mais j’ai connu des gens ei je me suis dévelop­pé moi même, D une façon, ce fut un peu comme un jeune éco­lier qui va à ses cours".

Comme c’est le cas pour SIl'V, des joueurs de la ligue Nationa­le, Orr n'a pu finir ses études supérieures au collège. Il veut décrocher son diplôme quand il le pourra une fois la saison ter­minée. Mais en attendant. Orr fait connaître son nom au Cana­da. Son contrat actuel iui rap­porterait environ $250,000 sur une période de trois ans et ce thiffre montera sans doute en flèche quand il négociera un nouveau contrat Lan prochain.

Quel est !e secret du succès de Orr? Presque tout.

Il a tous les talents naturels'' rii; Bobby Hn!’ des Black Hawks. "Il a le patin, I ambition et ;n tête ’ Tim Horton des Ma­ple Leafs de Toronto dit de luii.e plus gros atout rie On est

sa façon de maîtriser la rondel- >. L patine mieux que n'impor­te equel joueur ri avant et il a un remarquable sens d'antinpa- finn ’.

Quant à Orr lui-même, il ai tribue sa phénoménale fiche cette saison au fait qu'ii est plus sage maintenant et qu'il peut se débrouiller beaucoup plus aisé­ment que Lan demie » ou la sai­son précédente. "Et. n’oubliez pas que je suis très chanceux", dit-ii,

Conditions de ski

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, Jacques DESMEULES

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l/Horloae dss neiges: une farce

\ la mi-décembre, lors d’une conférence de presse tenue simultanément à quatre endroits différents de la province, M Ga­briel Loubier, ministre du Tourisme de la Chasse et de fa Pèche, annonçait que le service de l’Horloge des neiges était com­plètement rénové et qu’il serait dorénavant possible rie connaître inurnellement les con­ditions de neige, l’épaisseur, l’état ries pis­tes, etc, dans environ 70 stations de ski de la province.

Bien plus, M. Loubier nous annonçait lors de cette même conférence de presse que ries inspecteurs contrôleraient 1 exactitude des renseignements fournis et qu'advenant le cas où une station serait trouvée coupa­ble d’avoir fourni un tableau inexact, elle serait tout simplement supprimée du ré­seau d'information.

Très louable intention de la part du mi­nistère du Tourisme qui mettait là sur pied un service qui intéresse certainement tous les skieurs du Québec. Toutefois, il y a souvent une grande différence entre les promesses qu'offre un système lorsqu’il est à l'état de projet et le rendement cons­taté lorsqu’il est en opération. ( est exacte­ment ce qui se produit avec l'Horloge des neiges, la valeur de l'information dissémi­née à travers la province et même les Etats-Unis est loin d'atteindre les promes­ses que laissait entrevoir M. J oubier lors rie sa conférence de presse. Au fait, la valeur de l'information est à nos yeux telle­ment discutable que les seuls à en tirer profit sont probablement les stfllinns de ski en attrapant quelques clients supplémentai­res et surtout l'agence d’information Telbec qui n'achemine certainement pas cette in­formation gratuitement à plus de cent vingl média d'information de la province.

Interprétation difficileUne revue des rapports produits depuis le

$ janvier nous permet de constater qu'à de rares exceptions près, les trois seuls quali­ficatifs utilisés pour décrire la qualité rie la neige sont: poudreuse, granuleuse et artifi­cielle. < est là que la difficulté commence, qu'est-ce que de la neige poudreuse, qu'est- ce que de la neige granuleuse, l'interpréta­tion de ces termes semble varier énormé­ment d’un Individu à l'autre. Comment pou­vez-vous trouver de la neige poudreuse dans les pistes dune station ou il n'y a pas neigé depuis trois semaines, .l'y suis, on a probablement pris le relevé dans le bois sur le bord des pistes.

A quoi ressemble la neige granuleuse, est-ce comme la neige en sel du printemps que les revues spécialisées nomment granu­leuse et dont nous pour'-ns en avoir trois à quatre pouces en surface ou bien comme la

neige produite artificiellement qui peut être à I occasion en grain plutôt qu’en flocon et qui peut aussi être presqu'aussi dure que de la glace. Que signifie le mot artificielle? Quelle interprétation devons-nous donner à ce mot quand on sait que l’on peut tout aussi bien produire de la neige vraiment poudreuse que de la glace pure avec les machines à neige.

A quoi cela nous sert-il de savoir qu’une station possède de l’équipement pour damer la neige, il serait de beaucoup préférable rie savoir s'il l'on utilisé on non- A titre d’exemple, nous avons relevé les conditions d'enneigement du Mont Sainte-Anne depuis quelque temps. Du .I au 1(1 janvier, neige granuleuse d'une épaisseur de 7 pouces, du 12 janvier jusqu'à ce jour, poudreuse d’une épaisseur de 7 pnuees. Allez me faire croire que l’on a transformé la neige supposément granuleuse en neige poudreuse, .le veux bien eroire que le Mont Sainte-Anne est si­tué prés du Sanctuaire de Sainte-Anne de Beaupré mais cela ne signifie pas que Ion y fait des miracles sur commande pour les skieurs québécois. 1 Horloge s'est probable­ment arrêtée et l'on a oublié de la remon­ter.

A améliorer eu à discontinuerVous trouvez peut-être que nous y allons

un peu fort mais c'est que nous croyons fermement que l'Horloge des neiges y va aussi un peu fort. Décrire les conditions d'enneigement d’une station par quelques mots n'est pas une mince tâche, encore moins les décrire par un seul mol surtout en n’expliquant même pas l’interprétation de ce mot.

Là où nous ne nous rendons pas service, c'est en publiant une telle information aux Etats-Unis où une mauvaise interprétation peut amener un touriste dans nos pentes où il ne pourra que constater qu'il a été berné et que les conditions sont de beaucoup supé­rieures plus près rie chez lui. La saison ou nous aurons d’exrellenles conditions alors que le ski sera pauvre partout ailleurs, ce qui se produit à l'occasion, ce même touris­te préférera rester chez lui plutôt que rie prendre une nouvelle chance.

Le problème n'est pas nouveau, nous nous souvenons très bien d'une violente critique publiée par la revue américaine SKI sur les conditions d’enneigement annoncées par les stations de la Nouvelle-Angleterre. Nous croyons que la bonne solution réside dans l'utilisation de termes bien définis et sur­tout d’une véritable surveillance effectuée par des experts en la matière, surveillance qui jusqu'à ce jour n'a semblé exister que sur papier.

Vous souvenez-vous d’avoir demandé à une serveuse de restaurant si le steak qu’on y servait était bon et qu’elle vous ait répon­du non. ( est à peu près ce (pie l'on exige clos stations en leur demandant les condi­tions d'enneigement de leurs pistes sans ;:ir ■ (,’e verifications sur la véracité de leur

dire. Si l’Horloge des neiges ne peut être r parie afin de nous donner l’heure d'une façon plus précise, elle devrait être jetée à t i prubellc. Nous espérons que le ministère du Tourisme fera tout ce qui est possible

- ami llorcr ce service car il est très valable mais II aura cependant lort A faire pour regagner la confiance des skieurs.

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Les Pingouins font un retour de trois buts

PITTSBURGH (PA) — Après avoir concédé une avance de trois buts aus Seals d'Oakland hier, les Pingouins de Pittsburgh sont revenus de l'arrière pdur faire match nu! au compte de 3-3 dans la LNH.

Gerry i.hman, Howie Ménard et Bob Laughton ont d'abord donné une avance de 3-0 aux visiteurs, mais Ken Schmkel a ensuite réduit la marge à 3-2 dans le 2e engagement, puis Tracy Pratt a compté ie but égalisateur dans la dernière re­prise

Dean Prentice a aidé Schinkel S compter ses deux buts à moins de quatre minutes d'intervalle dans la 2e reprise, après que les Pingouins eurent été totalement tenus en échec jusque-là.

Pratt a égalé les chances lors­que son lancer a dévié sur Carol Vadnais avant de prendre Gary Smith en défaut.

Après avoir ouvert le pointage Khman a aidé Ménard à réussir le deuxième but des Seals, puis

Laughton a augmenté l'avance à 3-0 dans la 2e reprise.

Le verdict nui a permis aux Pingouins de conserver leur avance de trois points sur les Seals au 4e rang de la division Ouest.

Premier*1 Oak dn i ^

• hVi iiuson» l'*»l'iiitltlmi*: VIbisîh Om> 1 >ttïpr. Psrh 7:27, Lauphton, ORk, 12:45.

"Quand nous allons quelque part, c'est pour gagner"

COMPTEURS

p.r B A IM» Pim. i, XllDIhNS HI TS

Ménard. ' pOikianri : i Khman tOîik'.anrt: Iwtughtoh.

»Jarrptt, O'nonohnf*

par Jacques ARTEAU"Quand nous allons quelque

part, c'est pour gagner et ac­tuellement. toutes nos joutes sont importantes a commenté l’instructeur-gérant des Rem­parts de Québec en parlant du match de ce soir à Drummond- vilie. 'Cette joute-là est aussi importante que celle de vendre­di soir au Colisée et celle de vendredi sera encore aussi im­portante' a ajouté Maurice Fi­llon.

SERIE VICTORIEUSELa tension nèst pas telle­

ment forte, je dirais plutôt que ce sont les autres clubs qui commencent à sentir le poids de notre équipe a repris Maurice Fillon en lui demandant si ses protégés ressentaient la tension de leur série victorieuse. Les Remparts, détenant actuelle­ment une mince avance d’un point en tête de la division est de la ligue Junior "A" du Qué­bec, seront en quête ce soir à

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Forte probabilité: Paduano vs Cerdon

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Oak'.ajul 3. Pittsburgh 3I.Uiié* \mi',rloaJnf>

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Liaiif* AméricaineCleveland à Québec

l.lKiie Ttmb>r V"

KF W YORK (AFP) — Un éventuel combat entre le mi-mo­yen canadien Donato Paduano et !p Français Marcel Cerdan a été officiellement présenté comme une forte probabilité en mai prochain au Madison Square Garden rie New York.

Profitant, en effet, du rassem­blement de la presse sportive newyorkaise mercredi pour pré­senter la réunion de lundi au Madison Square Garden, le pro­moteur Teddy Brenner a an­noncé la venue de Philippe Fi- lippi, gérant du Français, lequel lui aurait assuré que le fils du champion disparu ferait défini­tivement ses débuts américains contre le vainqueur du match entre Paduano et Pat Murphy.

"Montréal est aussi sur les rangs pour présenter un tel com­bat qui battrait tous les records de recette du Québec, mais la télévision peut faire pencher la balance en notre faveur . a con­fié le promoteur newyotkais qui pense que la rencontre, se dé roulant à New York et télévisée au Canada en circuit fermé et en F'rance, aurait un succès gé­nérai extraordinaire.

"Les deux boxeurs pourraient s>n retourner cher eux avec près de $100,000 en poche , a déclaré sans hésiter et sur un ton enthousiaste l'organisateur du Garden,

Paduano et Murphy, tous deux Invaincus chez les profession­nels — er 16 combats pour le Canadien et 23 pour l'Aménram- se disputeront donc lundi soir le droit de tester le célèbre pro­tégé de Filippi.

"I! y a longtemps que j en­tends parler de Cerdan, a avoué Paduano, un Canadien d'origine italienne qui parie le français avec l'accent du Québec. On le

. dit bon boxeur, Ce serait le com­bat le plus important rie ma < ar­rière et l'occasion également de mon plus gros chèque , a-t-il ajouté.

Paduano, remis de sa blessure à la main droite, est légèrement favori dans le combat contre Murphy.

Ils ont eu, durant leur courte carrière, un adversaire com­mun: le Portn-Rirain Pablo I n- pez qui dàilleurs sera le pro­chain adversaire de Cerdan le 16 février au Palais des Sports de Paris.

Murphy fut mis en réelle dif­ficulté face au coriace Pnrto-Ri- cain de New York (il alla même à ferre) tandis que le Canadien obtint une décision unanime bien qu'ayant eu le métacarpe frac­turé dans les premiers rounds.

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Le film n'a rien prouvéNEW YORK (AFP) — La vic­

toire de Rocky Marciano sur Cassius Clay par ordinateur e!ei.ironique K O. 13) a été ac­cueillie sans trop de commen­taires aux Etats-Unis où l'on s'accorde pour conclure que le film en couleur de plus dune heure, entre ies deux champions invaincus en leur temps, n'a ab­solument rien prouvé sinon que ies deux hommes, Marciano sur­tout, avaient conservé une forme physique remarquable.

Le succès du champion de la génération précédente a certes satisfait entièrement ceux qui ont entu e ia nostalgie des gran­des confrontations du passé, au moment de 1 âge d’or de la boxe, et qui sont convaincus que les boxeurs d'antan, de Jack John­son à Marciano en passant par Jack Dempsey et Joe Louis, avaient intrinsèquement plus de valeur que les pugilistes actuels.

Les admirateurs de Clay — et ii y en a encore — sont, quant a eux. persuadés que Mohamed Ali ne se serait jamais laissé emprisonner dans ;es cordes pour permettre à son aîné d'ef­fectuer, j partir du neuvième

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round, un inattendu renverse­ment de situation.

Mais, malgré les belles ima­ges du film, rien ne fut réelle­ment convaincant, pas plus ie succès de Marciano que ia dé­faite de Clay et le fait que l'or­dinateur ait prévu les blessures assez profondes de l'ancien champion disparu, entre le deuxième et ie sixième rounds, appuie ia thèse des sceptiques.

Certes, Marciano avait l'habi­tude de prendre une sévère pu­nition avant de 'démolir" ses adversaires - ses combats avec Jersey Joe Walcott et son der nier championnat avec Archie Moore sont dé' exemples typi­ques - mais comment a-t-il pu réellement tenir , les arcardes totalement ouvertes et le nez coupé, du sixième au douzième round sans que ses blessures s’aggravent

La réponse est restée dans l'or­dinateur qui. étrangement, déci­da que la précision et l'efficaci­té des jabs de Ciay qui endom­magèrent copieusement le visa­ge adverse dans la première partie du match, devaient dispa­raître.

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Drummondville de leur huitiè­me victoire consécutive.

PREMIERE PLACE A I. ENJEU CE SOIR

A l'exception de Rosamont, tous les clubs des deux divisions de la ligue Junior A" du Qué­bec sont à 1 oeuvre ce soir. Drummondville, Sure! et Shawi- nigan bénéficieront de l'avanta­ge de la glace alors que ces trois formations bataillent pour enlever la première place aux Remparts qui sont talonnés par seulement un point par l'équipe de Phil Watson.

Les Remparts, qui disputent trois joutes en quatre jours à compter de ce soir, jouissent présentement de l'avantage de deux joutes sur les Eperviers de Sorel et d’une joute sur les Ran­gers de Drummondville. Ces derniers partagent le troisième rang de la division est avec Shawinigan. à un point dn Sorel en deuxième position.

MATCH AUX POINTS;LES DUCS DEMAIN

Outre ia bataille pour ia pre­mière place de la division est une autre bataille qui suscite autant d'intérêt dans la ligue est celle des compteurs. Le match à Drummondville oppo­sera cinq des dix meilleurs compteurs du circuit Bob Lebe avec dans la mêlée le trio Guy Lafleur-Paui i.amsr-.larques Ri­chard des Remparts et le duo de Michel Archambault-Pierre Plante des Rangers.

Filton n'a prévu aucun chan­gement sur son équipe pour ce soir, sauf l’addition de Tom Fin­der. Ce dernier, qui avait commencé la saison avec ies Remparts et avait été retourné plus tard au Couiilard de Sain­te-Foy oit il a causé une forte impression, est de retour avec l'équipe junior "A" pour la ba­lance de la saison. Filion a fait savoir que le !Se joueur des Remparts remplira un rôle de joueur d'utilité jusqu'à ce qu'un changement s'impose.

Après plus d'une dizaine de jours d'absence, les Remparts retournent devant leurs parti­sans demain soir au Colisée. Ce match s annonce très promet- teut surtout en ce qui concerne la course au championnat des compteurs avec ies Ducs de Trois-Rivières et leurs deux as- compteurs comme visiteurs. Les Remparts disputeront en­suite leur troisième match en quatre jours dimanche après-

, midi contre Saint-Jérôme.

fîuy Trottler, Buff. 44 3« 1» 55 2B. vfoy.René Drolet. Qué 43 24 20 50 18 IM .Mfn. nr

Jude Drouin, Mti. 32 18 30 48 45 Joe Daley, Balt. 19 1071 55 3.08Mlke Nykouk, Her 37 9 38 47 10 Andy Brown, Balt 10 809 52 — 3.85(1)sergfDon

Bernier. Quo. 41 BUrkburn. Ruff. 45

1615

3030

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Terrs Crisp, Buff. 45 15 30 45 12 Oil Vllkmure, B, 4:'. 2498 88 7 2.11Guy Charron, MU. 34 25 If) 14 12 Gerry G lay, Clev. 29 1655 95 1 3.44t11v Mickey, Mtl. 39

Ma rootle, Her 34172R 15

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79 Gary Kurt. Ctev. 11 619 47 4.55(1)Gii Cîilbert. Hcr. 14 29 43 Andre Gill, Her. 27 1613 91 1 3.38(1)Dour Robinton, Bpg. 37 23 18 41 22 Joe J unkin. Her, 5 300 17 — 3.25t’ fUHl* Lalorge ûué 4:î 1R 40 18 Jack Norris, Mtl 74 64Bob L.ofluc. Prov 42 17 39 30 1440 3 2 67(1)Roua ire Paiement, Qué.

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SPORT local

BADMINTONLe tournoi ouvert de badmin­

ton du Carnaval sera présente1 les B, 7 et 8 février, sur les courts du Québec Winter Club. Ce tournoi attirera à Québec plusieurs raquettes américai­nes, de l'Est du Canada et des quatre coins de la province. Une forte délégation de la ré­gion de Boston est attendue.

sLes organisateurs sont assu­

rés de la présence de Hank San- dager, de New York, vainqueur du tournoi d'automne, en octo­bre dernier. On note aussi que Yves Paré et Lane Bickel, de Montréal seront du tournoi. Les concurrents seront réunis dans une même catégorie. Toutefois, les joueurs vincus en première ronde, sont éligibles pour une ronde consolation.

Cinq épreuves seront disputés, simple masculin et féminin, double masculin et féminin et double mixte. Les inscriptions seront acceptées jusqu'au 30 janvier. Pour renseignements; Gaston Fréchette, 653-3930. Mac Tessier assume la présidence du tournoi. Les joueurs qui ne sont pas encore enregistrés pour les Jeux Inter-Duchés, doi­vent le faire dans chacun de leur duché respectif.

COURET DE SALLELors de la première joute

d'un programme double, le La­boratoire médical a affirmé en­core une fois sa supériorité au centre Marcoux en écrasant la taverne le Canard 17 à 3. Le Laboratoire médical a dominé nettement dans ce match, multipliant les points à volonté.

Dans la deuxième joute, ce fut une autre défaite humiliante pour le Centre Durocher. En effet, ie Shangahi, avec seule­ment cinq joueurs en uniforme a vaincu le Centre Durocher 7 à 5. Même après trois périodes, les joueurs du Shanghai conti­nuaient d'assaillir le but du Centre Durocher.

MEII-LKIRS COMPTEVRSB V T) 1T 46

2 31Der.Î!» GirouxHenri Cyr 23Jacques Dion .Raymond Joiicoeur 4 23Marc Binet 1S 4 22

HOCKEY INTERMEDIAIREL'équipe Gérard Nolln de

Saint - Jean Chrysostome a marqué huit buts d'affilée pour vaincre celle de l'hôtel Y'allières de Sainte - Marguerite 9-2 dans la première joute d'un des deux programmes doubles de la ligue

RÉSULTATS ^ à B.B ^

TROTht

JI.VWMacTa visit.n\.c

3 30, 2 30; l-Lewm&r. Bouvrette, $3 5C 2.40; 5-Honey Brook Epic, PeUetler,Î2.30.

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Manuel Ramas veut payer sa dette envers ses supporters

Le Soleil, Québec, jeudi 22 janvier 1970 ★ * 23

SPORTinternational

Intermédiaire Molson C haudière - Etehemin.

Dans l'antre joufe, le Luc Jac­ques Autos de Saint - Romuald a été tenu à un match nul -1-4 par l'équipe de I hôtel des Nuits de France de Saint - Lambert. Le Saint - Lambert a égalé le pointage pour éviter l'échec seu­le ment onze secondes avant la fin de la rencontre.

Dans un autre programme double, la première joute fut remportée par l'équipe Luc Jac­ques Autos, 11-1 sur le Gérard Nolin de Saint - Jean Chrysosto­me. L'hôtel des Nuits de France de Saint - Lambert gagna l'au­tre joute, 6-9 sur l'hôtel Valliè- res de Sainte - Marguerite.

11. ivsi.mi s r

Heures20.00 S?-Joan Chrysoff v* St-Romua'.d 21.30 St-Lambert v# Ste-Marguerite

NATATIONDimanche le 25 janvier à une

heure de l'après-midi aura lieu au Centre culturel et récréatif de la rive-sud la semi-finale "In­ter-Duchés", dans les cadres du Carnaval de Québec. Il s’agit d'une compétition ouverte aux nageurs du Duché de Lévis.

Les catégories de nageurs se­ront les suivantes: 1 — 8 ans et moins; 2 — 9-10 ans; 3 — 11-12 ans; 4 — 13-14 ans; 5 — 15-16 ans; 6 — 17 ans et plus 7 — Spécial 30 ans et plus (Old Ti­

mers).Les choix de styles seront:

1 — Papillon; 2 — Grawl; 3 — Brasse; 4 — Dos crawlé.

Tous ceux qui sont intéressés à participer à une ou plusieurs de ces épreuves doivent s'inscri­re au Centre culturel et récréa­tif de la rive-sud, dimanche le 25 janvier de 11 hres à llh30 a.m. Tous ceux qui font partis du duché de Lévis peuvent par­ticiper à cette compétition.

Les premiers de chaque caté­gorie de style et d'âge à cette compétition, représenteront le duché de Lévis à la compétition finale le 7 février à la piscine W'ilbrod-Bhérer à Québec.

Prière de noter qu'en raison de cette compétition, l'horaire des bains libres de I après-midi à la piscine du Centre sera mo­difié. La piscine sera ouverte aux baigneurs de 3h. à 6h. p.m. dimanche ie 25 janvier. Les bains de 7h. et de 9h. ne subi­ront aucune modification d'ho­raire."

Le Service des Parcs de la Ville de Montréal avait organisé récemment une compétition provinciale de natation classe "B", sanctionnée par l'Associa­tion Canadienne de Natation Amateur (ACNA). Cette compé­tition qui se déroulait à la pisci­ne Maisonneuve à Montréal op­posait des nageurs de tous les coins de la Province et Le Club de compétition des Loisirs de la rive-sud avait délégué cinq membres de son équipe réguliè­re.

Le jeune Jérôme Powers âgé de 9 ans s'est classé bon pre­mier dans l’épreuve 25 mètres papillon, devançant les 35 na­geurs de sa catégorie dans un temps de 18.8 secondes. D'autre part, Bernard Plante, (14 ans), s'est classé 2ième sur 30 na­geurs dans l'épreuve 100 mètres brasse avec un temps de 1 mi­nute. 35.

Les autres membres de l'équi­pe qui en étaient à leur premiè­re compétition se sont classés avec bonheur. Ce sont Martine Powers (12 ans), Daniel Guay (il ans) et Anne Marie Houle (9 ans).

Les compétiteurs étaient ac­compagnés des instructeurs: Hubert Powers, Robert Nadeau et Michel Couture.

NEW YORK (AFP) — Manuel Ramos, !e seul poids lourd de classe internationale jamais pro­duit par le Mexique, a assuré qu'il n'avait jamais songé à abandonner — même momenta­nément — la boxe, mais a néan­moins avoué que son combat, lundi prochain, au Madison Square Garden, était celui de la dernière chance pour rega­gner l'estime de ses compatrio­tes.

Arrivé seulement mardi à New York, ie boxeur mexicain a par­ticipé a un déjeuner de presse mercredi au cours duquel il fit connaissance avec son futur ad- versjrre: l’Américain ChuckWepner.

Les deu> hommes ont déjeuné côte à côte, à ia table réservée aux boxeurs, mais n'ont échangé aucune parole, rendant inutile le rôle do l'interprète que les or­ganisateurs leur avaient assi­gné.

I! est en effet certain que "El Pulgarcito", depuis sa défaite dans le championnat du monde contre Joe Frazier, n'a jamais pu ;e racheter, car, en trois combats, i! fut mis K.O. deux fois, par le Canadien George Chuvalo et l'Américain Jack O'Halloi an et sa rencontre avec Wepner peut lui permettre de redorer son blason et revenir parin' les poids lourds de pre­mier pian.

Mais Wepner, "le bûcheron du New Jersey" qui gagne en pres­tige aux yeux du public newyor- kais à chacune de ses sorties, est k m d être un adversaire fa­cile. Sa force, sa résistance et sa hargne au service de moyens physiques peu communs en for., un redoutable battant.

En 26 combats, l’Américain a remporté 21 victoires, dont 7 avant la limite, contre 5 défaites et s’est promis de donner du fil à retordre au champion mexi­cain, lequel, de son côté, s est juré de ne lui laisser aucune minute de répit.

Au rallye de Monte Carlo

MONTE-CARLO (AFP) — Le 39e rallye international automo­bile de Monte-Carlo est mainte­nant entré dans sa phase active avec le parcours Monaco-Vals- ies-Bains — Monaco.

En effet, sur les 155 équipages partis la veille, 83 seulement ont pu regagner hier, entre 11 et 14h06, la Principauté. Certes, ce déchet de 72 abandons est fort important, mais il est loin du chiffre de l'an dernier: 115.

Les conditions atmosphériques il faut le dire, étaient bien plus favorables qu'en 1969. De la brume, certes, du verglas en certains points, mais très peu de neige.

Mais, avec routes sèches ou non, le leader à l'issue du par­cours commun est pourtant le môme; le Suédois Bjom Walde- gaard, qui semble bien parti pour réaliser le "double". Et sur la même marque de voiture . . "Porsche", qui, si Waldegaard remporte bien entendu, réalisera un exploit unique dans les anna­les du rallye en ce qui concerne les firmes: triompher trois fois de suite.

Le virtuose suédois Walde­gaard, à l'issue du parcours commun, après les neuf épreu­ves de classement à moyenne spécialement chronométrée, tota­lise 3:15.46 et précède de 1.52, Jean-Pierre Nicolas d'Alpine-Re- nault et, de 1.54, son équipier de chez Porsche, le Français Gé­rard Larrousse.

C'est dire combien les chances de Waldegaard sont grandes.

Rose wallvaincu

NEW YORK (AFP) — L'Aus­tralien Fred Stolle a battu hier soir son compatriote Ken Rose- wall par 6-3, 7-5. Le match était la première finale du tournoi professionnel do tennis de Madi­son Square Garden.

"Je me dois de bien faire dans ce combat, car j'ai une dette à payer envers mes supporters, a déclaré à l’AFP Ramos, dont le palmarès comporte 22 succès dont 17 K.O., pour neuf défaites.

"Je dois me battre et bien me battre, car c'est une occasion unique pour moi de refaire sur­face dans une arène prestigieu-

e se comme celle du Garden", a-t-il ajouté.

"El Pulgarcito" entend égale­ment. du même coup, conjurer le mauvais sort qui le poursuit dans l'arène newyorkaise où il apparut deux fois et se fit met­tre K.O. par Frazier et Chuvalo,

"Je ne suis pas impressionné par ce fait, explique-t-il, mais je veux absolument éviter ce qui serait une peu flatteuse passe de trois".

Le Mexicain s'estime phy­siquement prêt et pense enjam­ber les cordes pour le premier des trois combats de 10 rounds lundi soir, à environ 210 livres, poids supérieur à i habitude mais qui, souligne-t-il, lui per­mettra d'augmenter sa puis­sance laquelle sera à rude épreuve face à un homme sur­nommé "le bûcheron" à juste ti­tre.

Pour parfaire sa condition physique jusqu'à dimanche, Ra­mos s entraînera au gymnase de Gil Clancy, le gérant d'Emile Griffith, et son partenaire sera George F'oreman, le champion olympique de Mexico, qui, lui aussi, est à l'affiche de la réu­nion de lundi, contre Jack O'Hal- loran, le dernier vainqueur du Mexicain.

Giovanoli et les siens

causent une sensationKRANJSKA GORA, Slovénie.

(AFP) — La victoire du Suisse Dumeng Giovanoli, en progrès constants depuis le début de la saison, dans le slalom géant de la coupe Vitrac et la confirma­tion de ses jeunes compatriotes qui placent quatre des leurs dans les sept premiers ont causé la sensation de cette épreuve.

Seuls, deux Français, Patrick Russel et Georges M eu du it, ont pu faire honorablement pièce à îa poussée helvétique.

St Russel, très con, consolide sa der de la Coupe devra désormais deux adversaires: vanoli et l'Italien

honorable se- place de !ea- du Monde, il lutter contre le Suisse Gio- Thoeni.

la 3e place du classement final de l'épreuve.

Peter Duncan, de Mont-Trem­blant, a été le meilleur Cana­dien avec un temps de 3:21.44 en 13e place, en comparaison de 3:16.64 par le vainqueur.

Aidan Ballantyne et Peter Goodman, de Montréal, se sont classés 61e et 63e respectivement tandis que Mike Culver et Rick Chaffee étaient disqualifiés.

< I.ASSEMKNTS

VofçV la cla*sefnent «le la coupe duMonde :Individuelle masculine de skialpin A . .ssue du slalom géan t deKranjska Gora.

ru.1 — P. Rusjtei Fr. 1352 — G. Thoeni, It. 3073 — D. Giovanoli, SuL4 — K. Schranz, Aut. SI5 — J ’NT. Augert, Fr. 76

Vainqueur de la première manche avec plus d'une seconde d'avance sur Russel, Giovanoli skiait prudemment dans la se­conde et remportait un nouveau succès.

Cependant, l'exploit de la jour­née était réalisé par le "vété­ran'' français Mauduit qui, par­tant avec le numéro 29 en tête du second groupe, réussissait le 5e meilleur temps de la seconde

i manche, ce qui le propulsait à

6 — H. Duvi a ni. Fr7 — A Bachieda.. Foi.8 — Ex aequo, H Bréohu Fr. et

J. Tnchh&uaer, SuL 10 — B. Kldd, K -f

4 LASSE MF NT PAR NATION

JACQUES DESCENT AVEC LES ALOUETTESMONTREAL (PC) — Les

Alouettes de Montréal ont em­bauché hier l'ailier offensif Jac­ques Descent, Montréalais qui a appris son football à l'Univer­sité de la Caroline du Nord. De plus, le gérant Red O'Quinn s'entretient présentement avec Bill Rhodes, qui est retourné en Floride Lan dernier après quel­ques matches locaux, et le demi Dick Smith, qui a fait sensation dès ses débuts l'an dernier. En­fin, le jeune Dann Houston au­rait finalement accepté de .subir une autre opération à la jambe gauche.

FILION LE MEILLEUR HOMME DE SULKY

COLOMBUS (OHIO) (AFP)— Le conducteur canadien Hervé Filion a remporté pour la deu­xième année consécutive le titre du meilleur homme de sulky nord-américain grâce à ses 394 victoires au cours de la saison 1969, a annoncé, mercredi, l'As­sociation de trot des Etats-Unis.

Agé de 29 ans et originaire d'Angers Québec, Filion, qui a largement devancé les Améri­cains De! Insko (306 succès) et Carmine Abatielio (305), a ainsi porté le total de sa carrière à 2,431 victoires, ce qui le place en sixième position sur la liste de tous les temps. Le Canadien a établi i'an dernier un record de succès dans une même sai­son avec 407 victoires.

PERALTA SE DIT D'ACCORD

NEW YORK (AFP)—Le poids lourd argentin Gregorio Peralta a été pressenti pour rencontrer le vainqueur du combat qui op­posera, en 10 rounds. George Foreman, champion olympique à Mexico, et Jack O'Halloran, lundi prochain, au Madison Square Garden de New York.

Selon Teddy Brenner, le pro­moteur newyorkais, l'Argentin aurait immédiatement accepté et son match aurait lieu en 10

i eprises en lever de rideau du championnat du monde des poids lourds entre Joe Frazier et Jimmy Ellis le 16 février.

TROIS RECRUES AVEC CHICAGO

CHICAGO (UPI) — Les White Sox de Chicago ont fait savoir que trois recrues avaient signé un contrat pour la prochaine saison et que les noms de deux autres joueurs avaient été ajou­té à la liste des joueurs qui devront faire leur service mili­taire.

Les joueurs qui ont signé sont Bart Johnson, Ralph Scott, deux lanceurs, de même que ie joueur de champ extérieur John Matias, portant à huit le nom­bre de joueurs sous contrat. Le lanceur Steve Spanich et le joueur d'intérieur James Red- mon ont été ajoutés à la liste des militaires.

QUATRE EXPOS SOUS CONTRAT

MONTREAL (PC)-Le gérant général Jim Fanning, des Expos de Montréal a annoncé hier soir la mise sous contrat de quatre autres joueurs, portant ainsi le nombre de joueurs qui ont ac­cepté les conditions du club à 14.

Les joueurs qui ont signé leur contrat sont les lanceurs llowie Reed et Carroll Sembera, l'inté­rieur Kevin Collins et le rece­veur John Boccabella.

SPECK RAPPELE PAR DETROIT

DETROIT (UPI) — Fred

Speck a réussi 19 buts et 22 ans, a été rappelé hier par les Red Wings de Detroit du club de Fort Worth, de la ligue Centrale de hockey.

Speck, a réussi 19 buts et fourni 25 aides cette saison avec Forth Worth en 43 parties. La saison dernière, il a porté l'uni­forme des Red Wings pendant cinq joutes. Il sera en uniforme ce soir pour affronter les Black Hawks de Chicago, à Detroit.

LES PARTIES D'ETOILES DE LA NATIONALE

SAINT-LOUIS (UPI) — Le bu­reau des gouverneurs de la li­gue Nationale de hockey a an­noncé hier que la joute d'étoiles de la saison 1972 sera présentée à l'amphithéâtre des North Stars du Minnesota.

Le bureau des gouverneurs de la LNH a également fait savoir que la classique de 1973 aura lieu au a.Mdison Square Gardon de New York. La classique de la prochaine saison avait été accordée plus tôt au Garden de Boston.

HUIT CARDINALS DE PLUS

ST-LOUIS (UPI) — Huit au­tres joueurs ont signé un con­trat pour la saison 1970 avec les Cardinals de Saint-Louis, por­tant à 23 le nombre de joueurs sous contrat.

Il s'agit des joueurs de champ extérieur Luis Melendez et Jor­ge Roque; des intérieurs Milt Ramirez, Guillermo Montanez et Wayne Dees; et des lanceurs droitiers Steve Dillman et Har- rv Parker.

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MONTREAL (PC) - Les Ca- ! rabins de Montréal ont vaincu l'Université du Québec - Trois - j Rivières 4-2 hier .soir dans un match de hockey en vue de la Coupe du Québec.

Michel Guay, avec deux buts, Pierre Hébert et Carol Beilemar- •re ont réussi les points des vain­queurs tandis que Réjean Mail- hot et Gaétan Corriveau ripos­taient pour les vaincus.

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?4 +* L« Soleil, Québec, ieudi 2? janvier 1970

Nouveau directeur de l'Office des communications sociales du diocèse

imcapacifé de l'Eglise d'assurer uni présence collective de la hi à l'histoire< Fernand Dumont (

I.'Office des cnnimunications sociales du diocèse de Québec connaît maintenant celui qui se­ra son prochain directeur, 11 s'agit du Père Guy Fortin, s.s.s.

I! doit éventuellement rempla­cer l'actuel directeur M. l'abbé Jean-Marie Brochu qui occupe ce poste depuis juillet tiO.

C'est ce que le Père Fortin nous a fait savoir officieuse, ment, hier.

Depuis quelque temps, les journalistes chargés de couvrir les événements à ci ratière reli Rieux n'étaient pas sans déplo­rer certaines difficultés dans les communications avec la direc­tion de l’Office.

D'autre part, au sein même

de l'Office, l'unité rie pensée resterait apparemment A réali­ser.

Il semble que l'Office des communications sociales du dio­cèse de Québec depuis la démis­sion de [exécutif en février 'fin. n'ait pas pleinement réussi à se remettre sur pied.

La venue du Père Fortin lais se rroîre que l’archevêché veut combler les déficiences existan­tes.

Comme il vient tout juste de s'intégrer à l'Office, à titre tem­poraire de directeur - adjoint, il n'a cependant pas pu nous révé­ler de projets immédiats, ni nous dire si l'organisme modi­fierait ou pas ses orientations.

De notre envoyé à Châteauguay Pierre MATHiM

L'Eglise vivrait actuellement une crise dans son incapacité d'assurer une présence collecti­ve de la foi à l'histoire.

C'est ce qu'exprimait, hier, M. Fernand Dumont, aux congres­sistes de la présente session de pastorale, tenue à Châteauguay. Cette session réunit une, centaine de prêtres et de religieux du Québec, et des régions franco­phones de l’Ontario et du Nou­veau-Brunswick.

M. Dumont a fait remarquer que cette crise croit dans la mesure où les chrétiens intério­risent leur foi.

M constate d'abord une oppo­sition entre la spiritualité et

l'organisation ecclésiale dont il ne reste plus qu'uoe 'ossature administrative".

Il signale aussi une opposition entre la spiritualité et le culte. Selon lui. les sacrements don­nent l'impression d'un vain folk­lore surajouté à la spontanéité des sentiments de foi. Il parle de "saupoudrage de formules'. "Après le cléricalisme d'hier, c'est le sacramentalisme d'au­jourd'hui".

Des expressions comme "his­toire du salut", "peuple de Dieu”, lui apparaissent comme des métaphores au-dessus de l'histoire que vivent les hom­mes. C’est là, pour lui, folk­lore théologique qui vient se joindre au folklore liturgique".

Même dans le tas de i action catholique, M. Dumont croit que si la spiritualité de i'Kglise fut suffisante pour y engager des personnes, elle ne fut pas capa­ble de les suivre dans leur che­minement.

M. Dumont est cependant por­té à croire que l'Eglise a quel­que chose, à dire dans les pro­jets collectifs que peut se don­ner le Québec.

Comme La fait remarquer le conférencier, toute la difficulté réside dans l’aspect collectif d'un projet éventuel de l'Eglise,

M Dumont considère qu'il n’est plus possible d'établir un projet pour l'Eglise du Québec dans lequel nous entrerions tous. Il faudra, selon lui, une pluralité de projets.

il a également fait, remarquer que si on veut avoir un projet pour l'Eglise du Québec, il faut d'abord que cette Eglise soit celle du Québec, c'est-à-dire qu'elle soit intimement liée à ses aspirations.

Là-dessus, ie conférencier a pris soin de signaler qu'il ne faisait allusion à aucune option politique . . .

Pour M. Dumont, la paroisse n'apparait pas comme pouvant offrir les structures nécessaires à des projets collectifs d'Eglise, En général, le milieu humain y est, trop diversifié.

11 mettrait plus d'espoir dans les "petites communautés de ba­se" où les gens se connaissent et où la saisie des besoins hu­mains est plus facile.

Le taux des taxes demeurera le même à Bernières, cette année

Par André-A. BELLEMARELe taux des taxes demeurera

le même en 1970 qu'en 1969, à Bernières, où l'on vient d'adop­ter des prévisions budgétaires de près de ÎIOO.OOO.

Le taux de ta taxe foncière générale continuera dêtre S0.75 du $100 d évaluation, landis que le taux de la taxe d'aqueduc et dégoûts sera de $0.85 du $100 d'évaluation.

En 1970, les autorités munici­pales de Bernières prévoient des revenus de $98.491.82 et des dépenses de $98,845.80, ce qui montre qu'on s'attend à un défi­cit budgétaire de $353.98.

Un peu moins que ie tiers des

revenus de la ville proviendront de l'imposition de la taxe fon­cière générale. Parmi les prin­cipaux revenus prévus, on re­marque $15.070 de subventions gouvernementales pour Laque- duc et les égouts; $18.60! de subventions gouvernementales pour l'entretien des chemins d’hiver; $14,424 par l'imposition des taxes d'aqueduc et d égoûts; $11,700 de la redistribution de la taxe de vente provinciale.

Parmi les principales dépen­ses prévues: $13,075 pour l’en­tretien des chemins du gouver­nement provincial; $12,6)7 pour l'entretien des chemins munici­paux, $8,320 pour le salaire et les dépenses du secrétariat.

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M. Légaré élu président du Conseil du TravailLe "prétendu malaise" à Ville de Vanier

C'est sous !a présidence rie M. Fernand Daoust, vice-président rie la Fédération ries travail­leurs du Québec, que l'assem­blée générale du Conseil du Travail rie Québec (FTQ-CTC) a procédé hier soir A l'élection du conseil exécutif qui le dirigera au cours des deux prochaines années.

M. Magella Perron, démis­sionnaire, qui était président de­puis 5 ans a été remplacé à ce poste par M. Marcel Légaré, employé des Postes, élu par ac­clamation.

M, Légaré a expliqué au jour na'iste du SOLFIL" après son élection qu'il chercherait au cours de son mandat A orienter

davantage les activités du Con­seil du Travail du côté de la promotion des intérêts des tra­vailleurs au sein de la toute nouvelle Communauté Urbaine de Québec (CUQ) et en surveil­lant de près ce que peut appor­ter aux travailleurs le mouve­ment de régionalisation et de fusion des municipalités qui bat son plein dans la région.

M. Légaré croit en effet que le syndicalisme ne doit pas se limiter aux seules négociations de conventions collectives mais qu il doit déborder du côté du social" qui lui aussi concerne

les travailleurs.Voici la liste des autres mem­

bres du nouvel exécutif du Con­seil du Travail: premier vice- président, M. Michel Morasse: deuxième vice-président, M. Jacques Jobin; M. Roland Tru­de!. réélu trésorier; Mme Thé­rèse Ringuet, élue secrétaire- correspondante; M. Roger Le­lièvre, réélu assistant-trésorier; M. Arthur Thibault, réélu pour un vingt et unième terme; M. Michel Rajotte réélu statisti­cien: M. Albert Pelletier, élu directeur; M. Paul-Henri Pour- tier. réélu directeur, M. Jac­ques Bouchard, élu directeur; M. Gérard Trépanier réélu di­recteur et Mlle Jeannette Galer- neau, élue au poste de direc­teur.

Rencontre à huis clos, le 2 févrierLes pourparlers qui mettront

en présence les membres de la Commission de police du Oué- bec et les édiles de Vanier, A propos du prétendu malaise qui existerait entre le chef de police de celte localité et le conseil de ville, se dérouleront A huis clos, le 2 février prochain, aux lo­caux de la Comnvssion, à Sain­te-Foy.

Le juge Roger Gosselin, prési­dent de la Commission de poli­ce, a déclaré au Soleil" hier que si son organisme doit émet­tre des recommandations A is­sue des pourparlers, il est pro­bable qu'il en fera part à la

32 paires de

Commission municipale de Qué­bec.

11 est en effet prévu par ta loi que, dans le cas d'une ville en tuielle, la Commission de police doit, apres la tenue dune en­quête, faire part de scs sugges­tions à la Commission munici­pale.

On sait que Vdle de Varner est sous l'effet d une tutelle de­puis 19TÎ, date à laquelle cette municipalité n avait pu rencon­trer ses obligations d'ordre fi­nancier A cause de la crise éco­nomique. C’est donc la Commis­sion municipale de Québec qui approuve les décisions prises

par les édiles de Vanier, avant qu'elles prennent force de lois,

Le juge Gosselin a toutefois tenu A préciser que les entre­tiens du 2 février prochain ne cons!Rueront pas une enquête comme telle. 11 s'agira simple­ment de pourparlers 'privés'" qui serviront A éclairer la Com­mission sur le sujet.

Le président rie la Commis­sion rie police du Québec a ré­vélé, hier, qu'aucun dossier n'a­vait encore été dressé dans l'af­faire de Vanier. "Nous partirons à zéro avec un esprit vierge ', a- t-il déclaré. Le juge Gosselin a précisé que les membres de la

Commission préféraient atten dre la réunion pour savoir ce qui en est du "supposé maiai-

Le haut-fonctionnaire a ajouté qu’au moins deux des trois membres de la Commission as- s i s t e r o n t aux pourparlers. "Nous pourrons procéder de di­verses façons, suivant ce qui nous sera exposé", a-t-il com­menté.

Pour le moment, les représen­tants de la Commission de poli­ce n'ont pas fixé la date de la rencontre avec le chef Houde. Selon le président, ds préfèrent

attendre 1rs résultat' des rii*- eussions avec les édiles de Vu- mer.

Le juge Gosselin a expliqué hier que. même dans le cas d'enquêtes, le mandat, de la Commission de police du Qué­bec ne dépasse pas ia possibilité démettre des recommanda­tions. Ces suggestions ne sont de 'c pas exécutoires, et de la façon dont ia loi est rédigée, il n y a aucune possibilité d'appel dans le cas où Lune des parties ne voudrait se soumettre A ces recommandations.

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7b Le Soleil, Québec, jeudi 22 janvier 1970

L’eau est revenue à Gaspé!GASPE (Collaboration spécia­

le) — Après avoir été complète­ment privé d'eau pendant plus de 100 heures, c'est avec un soulagement sans équivoque que la population de la ville de Gaspé a constaté hier soir à 6h p.m. que l'eau recommençait à lui parvenir normalement.

L'installation du tuyau d'ur­gence avait été complétée de­puis plus de 24 heures, mais hier après-midi, au moment de mettre les pompes en marche, l'eau qui était arrivée dans ces tuyaux de fortune avec une pression trop forte avait causé pour la troisième fois une ruptu­re de la conduite.

Mais travaillant sans relâche jour et nuit depuis samedi midi, par un froid continuellement sous zéro, l'équipe d'ouvriers de la ville a réussi à réparer ce bris secondaire et à 6h hier soir l'eau commençait à parvenir lentement aux premières mai­sons de la ville.

Mardi soir, la ville avait réus­si à approvisionner Hrôpita! et les maisons situées du côté de la municipalité de York.

Visiblement fatigué mais sou­lagé, le maire de la ville, M. Philippe Roy, réunis hier soir avec des échevins. a déclaré que dès demain, le temps de ;aisser leurs hommes se reposer un peu, le vrai travail de répa­ration de la conduite principale rupturée commencerait.

L'eau est en effet actuelle­ment acheminé par un tuyau de secours installé d urgence sur le pont de Gaspé, Il était pratique­ment impossible de réparer le tuyau principal passant dans

Près de 10,000 naissances au

Québec en octobreIl y a eu 9.S71 naissances en

octobre au Québec, soit deux pour cent de plus qu’en octobre de l'année précédente. Pendant la même période, les décès se sont élevés à 3,320 contre 3,238 Lan dernier.

Si l'on tient compte des dix premiers mois de l'année 1969 ei de la période correspondante de l'année précédente, on constate que le nombre des naissances a diminué de 2.2% et que le nom­bre des décès a diminué de 3%.

Le nombre des mariages adiminué en octobre 1969 par rapport au même mois de l'an­née 1968; la diminution a été de 6%.

Au cours des dix premiers mois de 1969, il y a eu 41,118 mariages, alors que pendant la même période de l'année précé­dente :1 y en avait eu 41.400.

Demande de conciliation

Le Syndicat national des em­ployés de la Société centrale d'hypothèques et de logement (CSN), section concierges et hommes d'entretien, demande j l'intervention d’un conciliateur à ! la suite de la rupture des négo­ciations directes avec la Socié­té.

Les parties ont entamé les né­gociations, en vue du renouvel­lement des sept conventions col­lectives expirant le 31 janvier, le 6 janvier 1970. Une autre j séance de négociations eut lieu le 20 du même mois.

Les clauses à incidence mené- j taire seraient à l'origine du liti- j ge.

La société aurait offert à ses : employés des augmentations de 5 pour cent en 1970 et de 5 pour cent additionnel en 1971.

l'eau sous la baie avant que la marée ne soit basse. Or, les marées hautes sont maintenant en déclin et il sera possible aux ouvriers de travailler hors de l'eau probablement dés demain. De plus, le froid avait hier soir eommençé à diminuer d'intensi­té.

11 est maintenant certain, à moins d un nouvel accident, tou­jours possible, que les écoles rouvriront leurs portes lundi et que tout rentrera dans l'ordre en fin de semaine.

Le maire de la ville pour sa part s'est dit confiant de voir le tuyau de secours supporter le coûp. 11 a par ailleurs loué l'at­titude de la population qui a gardé dans des circonstances à portée éventuellement tragique, un calme remarquable.

On ne signale actuellement aucun dégât causé par le gel. 11 semble ainsi que les camions à

Le président de Bombardier Liée, M. Laurent Beaudoin, nie catégoriquement les rumeurs qui couraient selon lesquelles il serait candidat du Parti libéral aux prochaines élections provin­ciales qui doivent avoir lieu en 1970.

"Ces rumeurs me flattent ', a- t-il dit, "mais ma première tâ­che et celle à laquelle je dois me dévouer actuellement est de

incendie de la ville aient réussi à fournir tous les systèmes de chauffage à eau chaude et que de ce coté non plus il ne soit rien produit de fâcheux.

De plus, la ville n'a eu à faire j face à aucun incendie, durant cette période critique et l'on j peut dire que c'est heureux.

En tout cas, la ville aura vécu ; une fois de plus la prçuve de la déficience de son service d'ali- | mentation en eau. Cette panne devrait hâter la réfection de : tout le réseau d'aqueduc et il semblerait que des travaux en | ce sens seraient entrepris au j printemps.

Pour le moment, il est un souhait que la population se for- ; mule entre deux gorgées d'eau: • celui que le service de secours ■ tienne le coup jusqu'à ce que ; la conduite d amenée principale | soit réparée.

veiller à l'expansion de 'a mai­son Bombardier".

"Accepter un poste dans la vie politique en ce moment nui­rait considérablement à la tâ­che primordiale qui est la mien­ne, celle de diriger la plus gran­de entreprise de fabrication de moto-neiges au monde qui désire rester au premier rang dans ce domaine".

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MONTREAL, le 22 janvier — NOUVEL­LES RECETTES FACILES . . . j'aurai la plaisir de vous en suggérer régulière­ment dans cette rubrique. En voici une qui plaira à votre famille, Elle peut se préparer facilement.

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Le président de Bombardier nie les rumeurs voulant qu'il se lance en politique

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Malgré les protestations des pensionnaires, la (SN poursuit son enquête au Foyer Saint-François à Chicoutimi

CHICOUTIMI — le Conseil régional des syndicats natio­naux du Saguenay - Lac - Saint- .1 e a n poursuit son enquête, sur le Fnyer Saint-François de Chi­coutimi, malgré les protesta­tions véhémentes des employés et des pensionnaires de ce refu­ge pour vieillards.

M. Claude Girard, président du mouvement régional de la CSN, a révélé hier que celle affaire sera étalée devant les participants de la prochaine as­semblée générale du Conseil ré­gional, le 17 février. La CSN prétend que les vieillards ne sont pas en sécurité au Foyer Saint-François.

Cependant, les employés et les résidents de cette institution ont formellement démenti cette accusation. Les neuf employés ont d'abord signé un communi­qué dans lequel ils dénoncent le rapport déloval et mensonger' de la CSN’, ’l> leur cflté, « pensionnaires ont signé une dé­claration niant des accusations "fausses et sans aucun fonde­ment'.

T 'affaire troublante du Foyer Saint-François s'est envenimée mardi, lorsque le ministère de la Santé du Québec a avisé le Conseil régional des syndicats nationaux que ce centre privé ferait bientôt l'objet d'une ins­pection fort minutieuse, Il faut dire que Lavis gouvernemental était la réponse à une plainte officielle déposée la semaine dernière par la CSN régionale contre le Foyer Saint-François.

"Le Foyer Saint-François de Chicoutimi figure en priorité sur la liste des établissements qu seront visités par le groupe Interministériel1, affirme la ré­ponse du gouvernement

Si les employés et les rési­dents du refuge se sont élevés en bloc contre ces accusations, il n'en est pas ainsi pour le propriétaire de l'établissement, M. Charles-Simon Sirois de Chi­coutimi. I! n'a même pas essayé de communiquer avec la CSN pour expliquer sa position.

Fn parlant des réactions au ■ein de l'institution, soulignons certains mots assez violents. La déclaration écrite des pension-

Elle ne pourrait recsvoir les 536,500

que lui doit un automobiliste

T ntnse Ridégaré-Larhance pourra-t-eLe percevoir les SOn, que. sur ordre de a Cour supéneu-e un automobiliste québécois doit lui verser à la suite de ia mort tragique de son époux, le motard André ' PaL I achance

Un point d'interrogation 'e trouve actuellement au bout de cette question.

naires contient entre autres ce passage: "Puisque dans le pas­sé, la CSN ne se'st jamais occu­pée de nous, demande lui est faite de continuer à nous igno­rer comme elle l'a toujours fait".

Ils s’interrogent sur le but que vise la CSN en détruisant ainsi des réputations et en voulant "rendre au chômage les em­

L'automobi liste .1 e a n - MarieGingras qui avait heurté André"Pat La ch ance, ie 6 juille t der-nier, n est apparemment plus"en ville . ni même dans i a pro-v nce. li est possiblement en de-hors du pay:S.

On se soin.’lent que ce <. i toy enn avait pas répondu au> avisl'invitant à comparaître. avispubliés dan s les journal.i.x aumoment du procès. Consequent-ment, il n y avait apporté a u eu-

ployés dévoués'' qui prennent soin d'eux.

Ces employés, quant h eux, n'y sont pas allés de main mor­te dans leur communiqué. On peut notamment y lire ce mes­sage à l'endroit des gens de la CSN: Nous leur demandonsd'être honnêtes et loyaux à no­tre égard, en rétractant publi­quement leurs accusations, dont nous sommes les victimes".

Un Québécois intente une poursuite de $37,500 contre l'Hôpital l'Enfant-Jésus

ne défense. 1! avait été condam­né par défaut de comparaître.

On opine dans divers milieux que craignant les représailles des motards québécois qui ont perdu leur chef dans cet acci- j dent rie la circulation, M Gin- gras se soit éloigné de Québec.

S; ce dernier reste introuvable ou sC psi déclaré insolvable, a veuve d André ' Pat Lachance n’aura plus qu un recours: le Fonds d indemnisation pour les victimes d accidents d'automo­biles.

Sur la foi de certains avocats québécois, i est peu probable que l'indemnité que verserait ie Fonds dépasse les $10.000.

Une mère de 19 enfants accusée d'avoir échangé de faux chèques

Une femme de la Rive-Sud, mère de 10 enfants, a invoqué fous les saints et a versé des larmes, hier, devant ie juge Gil­les Carie, de la Cour des ses­sions de la paix, alors quelle avait été amenée devant le tri­bunal sous mandat d arresta­tion

RHp a donné des explications valables pour son absence de­vant la cour: premièrement, el­le avait téléphoné au greffe, di­sant que sa mère était malade et on lut avait promis que sa cause serait remise; deuxième ment mardi, elle avait parlé au juge qui lui avait dit d'être pré­sente en cour, hier.

Dès son lever, elle reçut la visite de policiers qui la condui­sirent devant le tribunal.

A sa comparution, dans La- ,près-midi, il fut décidé de l'en­voyer aux Assises d'avril pour «ubir son procès sous ! accusa­tion d'avoir échangé de faux chèques pour nourrir sa famille T Ile a expliqué que son mari es! malade et ne travaille pas

Appelant a son aide tous les saints du ciel, elle déclara qu'el­le voulait en finir avec ces tri­bulations. File ajouta qu'eile n avait même pas l’argent pour retourner à Saint-Henri de Lé­vis.

Il fut établi qu'elle n’avait que f! dans son sac Les geôliers liaient donc forcés de la gairirr,

Un Québt cois a intenté une poursuite en dommages de $3. 500. contre l’Hôpital de l'En­fant-Jésus de Québec et Lun de ses anesthésistes, le Dr Carlos Bénazera.

Par la voix de ses procureurs, de la société Turgeon. Aubé, Gauvin et Bélanger, il tient l'Hôpital responsable dune inca­

pacité partielle permanente qui aurait résulté de la mauvaise administration d'une anesthésie locale au moyen d une épidura­le.

Les faits, soumis à la connais­sance de la Cour supérieure, se­raient survenus le 17 janvier 196''. Le demandeur élaii hospi­talisé à 1 Hôpital de l'Enfant .1 é-

sus pour y subir une interven­tion chirurgicale considérée comme mineure à un genou.

L'Hôpital désigna comme anesthésiste de Dr Bénazera qui administra l'épidurale avant que ne débute l'opération.

Ee médecin n'aurait pas eu le temps de terminer son travail

que le patient aurait ressenti de violentes douleurs au thorax ainsi que par tout le corps. L'a­nesthésiste se serait alors em­pressé de compléter l’anesthésie au moyen de gaz soporifiques.

I e demandeur soutient dans sa requête qu’à son réveil, il avait les membres inférieurs

paralysés L'homme qui, A part la blessure qu'il avait au genou, jouissait antérieurement dune excellente santé, se plaint que depuis cette opération, il souffre de douleurs au dos, à la nuque et aux jambes; i! allègue que sa résistance physique est considé­rablement réduite.

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Un chantier de "l'Arctique"

s'érige à Saint - Romualdpar Claude TESSIER

I,'industrie pétrolière qui a la hantise du monde arctique ces mois-ci n'a pas besoin d aller au pdle pour se faire une idée des techniques employées par jours de grands froids pour la cons­truction de réservoirs géants.

Sur le chantier de la compa­gnie l Aigle d Or. à St-Romua!d, où on construit une raffinerie de pétrole de $70,000,000, le mercu­re indiquait 18 degrés F- sous zéro, mercredi matin, et l°s soudeurs semblaient aussi A l'aise que par un jour d'été.

A les regarder de plus près

toutefois, la vision était moins poétique. Un vent violent cou­rait le long des murs d’acier dont quelques-uns atteignent dé­jà les 50 pieds.

Pour relier par une soudure les immenses plaques d'acier, les ouvriers sont obligés de

droits à souder. Ils y parvien­nent au moyen de torches à gaz propane. Des bâtonnets en cire sont employés pour connaître le degré du réchauffement. Mais les ouvriers habiles préfèrent se servir de leurs mains.

Puis ils appliquent précaution­neusement les fers à souder. La première partie de l'opération est manuelle, explique le res­ponsable de travaux. M. Ber­nard Frigon, tandis que la se­conde est confiée à des machi­nes. Les réservoirs de 50 pieds auront 253 pieds de diamètre. Us seront soumis à de fortes pressions une fois le plein réali­sé. C'est pourquoi ont apporte beaucoup d'attention au travail des soudeurs.

La Horton Steel Co., de Mont­réal, qui exécute le contrat, sur­veille la qualité du travail au moyen de radiographies périodi­ques. On note l'endroit et l'heu­re où le travail a été exécuté. Le réchauffement de la partie à j souder des plaques d'acier vise A prévenir les failles dans• les soudures.

Ailleurs sur le vaste chantier, on travaille aussi A d autres , réalisations: coulage du béton sur l'emplacement de l'usine de ; distillation, des reformers cata- | lytiques et des immenses sphè- ! res à essences mélangées. M. Christian Lajoie, de la compa­gnie l'Aigle d'Or, a dit que les ; entrepreneurs tentaient de: maintenir la courbe de l'emploi ii environ 300 personnes présen- | tement même si le froid et la [ grippe retiennent chez eux, cer- tains travailleurs.

L'été marquera la phase in- j tensive des travaux en vue de la mise en production de la raf- finpne en 1971. En attendant. Lhjver règne sur le chantier et : le froid soude à sa façon la ; te-re bousculée par les béliers mécaniques, Il est efficace.

chauffer A 200 degrés les en­

tes reservoirs surgissent de terre a la raffinerie de Saint-Romuald.

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Deux soudeurs d'un monde arctique aux portes de Québec : le chantier de la raffinerie de Saint-Romuald.

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le Soleil, Québec, jeudi 22 janvier 1970 +++ 29

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Les droits successoraux forcent familles à vendre leurs

lesjournaux

~ hA. WJ. Blackburn

Le Grand Nord canadien voué à un développement exemplaire

OTTAWA (d'après PC) - Se­lon l'éditeur du London Free Press, M. W. J. Blackburn, la principale raison de la vente de journaux, propriétés d'entrepri­ses familiales, était la nécessité

de trouver les fonds nécessaires pour régler les droits de succes­sion.

M. Blackburn, également ac­tionnaire majoritaire des posies de radio et de télévision CFPL,

à London, en Ontario, a donc réclamé du gouvernement une diminution des droits de. succes­sions pour les propriétaires indi­viduels de journaux et les entre­prises familiales comme moyen d’éviter de les placer devant l n- bligation de se départir de leur entreprise pour les motifs invo­qués.

Le propriétaire du London Free Press témoignait hier de­vant te comité sénatorial du sé­nat chargé d'étudier les moyens de communication de masse au Canada.

U suggère un système d éva luation en dessous de la valeur raisonnable du marché pour dé­terminer les droits de succes­sion de ces entreprises. Le capi tal d'immobilisation, comme les édifices et l’équipement, serait évalué au coût de l'investisse­ment initial, plutôt qu'à la va­

leur raisonnable du marché.Au début de son exposé de­

vant le comité sénatorial, M. Blackburn a soutenu que les fonctionnaires du service fédé­ral de l'impôt ont tendance à fi­xer l'évaluation d'une succession de journal en se basant sur le prix de vente actuel des actions de journaux. Mais, selon lui, ces prix sont souvent plus élevés que la valeur aux livres.

Il a ajouté que cette méthode était injuste puisque les profits d'un journal qui est la propriété d’une entreprise familiale peu­vent être inférieurs à ceux des journaux à chaîne.

Si des exemptions de taxes étaient accordées aux entrepri­ses familiales, il pourrait y avoir, pour compenser, une taxe spéciale qui serait perçue si l'en­treprise vient à être vendue par l’héritier.

M. Blackburn a soutenu qu'il ne cherchait pas à obtenir des exemptions spéciales sur les droits de succession, mais plutôt une méthode de taxation pou­vant répondre, aux besoins et aux buts visés par la politique du gouvernement.

Répondant à des question, ve nant principalement du sénateur C. R. McElman (L.N. - Bruns wick), sur les dangers d’une concentration de la propriét» ries journaux, M. Blackburn a souligné que le gouvernement a en main le premier ingrédient pouvant conduire à la découver te d'une solution à ce problè­me. Le gouvernement pourrait faire quelque chose au sujet de-, droits de succession, qui. sou­vent, sont responsables de la vente de journaux familiaux à des chaines.

R.-C.abusif,

jouit d’un affirme M.

privilège A. Graft on

EN FAVEUR DE CONSEILS DE PRESSE — L'éditeur du Lon­don Free Press, M. W J. Blackburn, s'est dit en faveur de la création de conseils de presse provinciaux, organismes qui auraient pour fonction d étudier les plaintes de lecteurs contre les journaux. M Blackburn a témoigné hier, à Otta­wa devant le comité sénctorial sur les communications de masse au Canada.

OTTAWA (PC) — Le gouver­nement fédéral maintient un pri­vilège abusif en faveur de ia société Radio-Canada, ont ex­primé hier des représen­tants du quotidien Le Droit. d'Ottawa, devant le comité sé­natorial d'enquête sur l'informa­tion.

Dans son témoignage devant les sénateurs, M. Aurèle Ci rat ton

Le CTC se plaint de la "discrimination" manifestée contre les syndicats dans les organes d'informationOTTAWA (PC)—Le Congrès

du Travail du Canada a ré­clamé, hier une amélio­ration du matériel utilisé par les organes d'information ainsi qu'une diversification plu s poussée" de ces derniers.

Le CTC qui représente 1.650,- 000 travailleurs canadiens a, de plus prôné un emploi Plus vaste d’artistes et de matériel d’ori­gine canadienne et proposé des mesures visant à la création d'un plus grand nombre de dé­bouchés et à une concurrence plus grande entre les organes d’information.

Dans un mémoire qu'elle a présenté au Comité spécial du Sénat sur les communications

de masse, la centrale syndicale dénonce aussi la discrimina­tion" dont les syndicats sont l'objet parfois, selon elle, de la part des média d'information.

Scion le CTC, des postes émetteurs refusent souvent de vendre aux syndicats "du temps sur les ondes" et le rapportage d’événements syndicaux est sou­vent "maigre ou faussé .

La centrale reproche égale- mem aux quotidiens canadiens leur 'tendance” à traiter les syndicats ' au mieux comme un mal nécessaire”.

LA PCSur

nancela'qualité ci la prove- de l’information, le CTC

Le journal d'information locale n'est pas près de disparaître

OTTAWA (PC) — Le journal préparé localement et qui met l'accent sur l'information locale restera en circulation pendant de nombreuses années encore, sou­tiennent les propriétaires du journal Expositor, de Brantford, Ont.

Les développements tels que la transmission électronique des in­formations dans les foyers, ou les journaux partant de centre choisi avec des éditions satelli­tes pour les différentes régions, auront, de la difficulté à supplan­ter les journaux locaux, a joutent les propriétaires de i'Expositor dans un mémoire préparé pour le comité sénatorial d'enquête

sur les moyens d'information,M. John C, Preston, gérant gé­

néral de ['Expositor, et Peter M. Preston, l'éditeur, soutiennent également que les griefs contre les journaux sont mieux traités localement qu'à travers un con­seil de presse dans le genre de celui de l'Angleterre.

Les frères Preston, dont la fa mille est propriétaire du journal depuis 1890, après qu'il eut été fondé en 1852, ajoutent que, se­lon eux, les liens entre une com­munauté et son journal sont plus forts lorsque le journal est la propriété "de gens actifs dans son administration et intéressés à l'avancement de leur milieu".

soutient qu'elles sont générale­ment sous l’influence étrangère, "une grande quantité de l'infor­mation destinée aux Canadiens ayant son origine aux Etats- Unis".

La plupart de nos journaux dependent grandement du ser­vice de la Presse Canadienne aussi bien comme source d'in­formations internationales que comme source de nouvelles ca­nadiennes en dehors de leur lo­calité." dit le CTC qui ajoute:

"Pourtant, la Presse Cana­dienne est à peine plus qu'une agence de cueillette et de diges­tion de nouvelles Elle est à l'o­rigine de peu de matière de nou­velles. il se peut que sa faiblesse reflete la répugnance des édi­teurs canadiens, qui sont pro­priétaires de l'agence et en ont la haute main, à consacrer à l'aspect éditorial les sommes proportionnelles et nécessaires pour donner un service au pu­blic canadien."

Dans le domaine de la radio­diffusion, soutient le CTC, Ra­dio-Canada a fait un certain ef­fort pour faire appel aux talent* canadiens, mais l’intérêt des ra- diodiffuseurs privés à cet égard est presque microscopique”.

En conclusion, le CTC dénon­ce les monopoles d’information comme "dangereux, car le pou­voir a tendance à corrompre" et propose la tenue d'une en­quête approfondie pour trouver les meilleures méthodes d'en­courager la création de nou­veaux journaux, périodiques, etc

vice-président et directeur géné­ral de l’entreprise exploitant e journal Le Droit, s en est surtout pris aux subventions dont jouit la société d'Etat.

Ces subventions, a-t-il pour­suivi, empêchent des quotidiens à tirage moyen de garder leur personnel de rédaction, qui se trouve alors aspiré vers les sa­laires plus alléchants que verse Radio-Canada

M. Gratton a déclaré qu avec ces subventions Radio-Canada peut se permettre de verser un quart du salaire régulier de ses employés en temps supplémen- (aire, situation qu'il a dénoncée.

Cela soit dit dans le domaine du personnel, où Radio-Canada et les ministères et agences fé­déraux représentent les princi­paux compétiteurs du Droit. Mats, dans le domaine de l'in­formation, le Droit estime que '.es concurrents sont les deux journaux anglais d'Ottawa.

M. Gratton a déclaré qu’il n’est pas utile de publier le nom des véritables propriétaires d'un journal, du point de vue de la liberté de presse.

Il a donné des chiffres sur la circulation du Droit' ‘10 pour cent dans l'Ontario. 60 pour cent dans Hull et i Ouest du Québec. Le Droit reste avant tout, selon lui, un journal franco-ontarien.

Les luttes scolaires ne sont pas finies pour les francophones de I Ontario, a déclaré M. Marcel Gingras. rédacteur en chef.

'Nous avons certaines régions où les francophones n'ont pas leur école primaire et dans d'au­tres régions, l'école secondaire ne pourra naître a moins qu'il y au regroupement.

Le Droit, fondé en 1913, par les Oblats de Marie immaculée, reste un journal catholique, dont les missionnaires fondateurs gar­dent 72 pour cent du capital- actions. li s'est consacré surtout à la cause scolaire et à la dé­fense des droits des franco-onta­riens.

Pour prouver que son rôle n'est pas fini, ses dirigeants ont attiré l'attention des membres du comité sur la question de. l'école secondaire Champlain, à Ottawa, que la majorité anglo-

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phone conteste présentement aux francophones.

Dans son mémoire, le Droit demande le rétablissement dos anciens tarifs postaux (que M. Gratton ne considère nas comme des subventions aux quotidiens), plutôt que l'attribution d’une aide gouvernementale directe, qui lierait le journal.

Les anciens tarifs, que ia doc­trine Kierans a abolis, étaient des subventions accordées aux lecteurs privés aujourd'hui d in­formation, soutient le journal.

Le Droit a eu à subir, comme quotidiens, de lourdes pertes par suite de la hausse des tarifs. Du 1er février 1967 au 31 décem­bre dernier, le nombre de ses abonnés par la poste es! passé de 7,815 à 1,750.

YELLOWKNIFE, T.N. (PC)- Lcs résultats obtenus par le Ca­nada en ce qui concerne le dé­veloppement du Grand Nord dé­termineront, pour une grande part, son statut future dans le monde.

On s'accorde en général à re­connaître que le Grand Nord ca­nadien produira du pétrole et du minerai en quantité telle que toute l'Amérique du Nord pourra à l'avenir en être dépendante. Ce­pendant beaucoup de gens croient que l'évolution sociale de cette partie du Canada sera un exemple pour les pays en voie de développement, ou bien elle fera perdre à notre pays une partie de son prestige

M Lloyd Barber, membre du Conseil des Territoires du Nord-Ouesl et vice-président de l'Université de Saskatchewan dé­clare que le Canada ne doit pas laisser passer l’occasion de prou­ver au monde que plusieurs cul­tures différentes peuvent gran­dir dans une région.

Le commissaire Stuart Hodg­son, de son côté, est convaincu que ceux qui veulent développer les vastes ressources du Grand Nord canadien doivent tenir compte des Indiens et des Esqui­maux, à tous les niveaux d'em­plois.

M. Robert Williamson, conseil­ler en même temps que direc­teur d'un centre de recherches sur l'Arctique, croit aussi que les indigènes du Nord canadien doivent être inclus dans les pro­jets de développement de cette région. Tous sont d'avis que, étant donné que l'homme ne peut pas changer l'Arctique, il doit apprendre à y vivre, s’il veut pouvoir le développer. Or les Es­quimaux et les Indiens, qui for­ment plus de la moitié de la population des ’Territoires du Nord-Ouest, possèdem instincti­vement cette capacité d'adapta­tion à l'Arctique.EFFECTIF OUVRIER

C'est eux qui sont la source la plus logique d'un effectif ou­vrier permanent à l'encontre des Canadiens du sud qui viennent dans le Nord pour y gagner de gros salaires, mais le quittent après deux ans de vie austère

Selon M. Barber, il faudra au

moins une dizaine d'années pour éduquer et préparer les Esqui­maux à vivre dans une contrée hautement développée, bien que certains d'entre eux occupent déjà des emplois à la fonction civile et dans des entreprises privées.

M. Barber croit qu'il se pro­duira dans le Grand Nord d'im­portantes transformations, à mesure qu’augmentera ia de­mande mondiale de produits bruts.PAS DE RESERVESLes Territoires du Nord-Ouest n ont pas de systèmes de réser­

ves, en ce qui concerne les In­diens et les Esquimaux, et c'est tout en faveur du Nord cana­dien. En effet, dit M. Barber, les réserves établies ailleurs au Canada se sont avérées un désastre du point de vue social.

M. Williamson est également un défenseur convaincu du dé­veloppement socio - économique comme condition préalable à un statut provincial. Il déclare que le potentiel parmi les Esqui­maux est étonnant, et que le système actuel d'enseignement risque de led étruire, si l’on n'y apporte pas les transformations nécessaires.

Voeux des commissaires d'écoles

Diminuer les subventions publiques dans les écoles séparées ontariennes

TORONTO (PC) — L’Associa­tion des commissaires d'écoles publiques de l'Ontario a recom- mandé, hier que l'aide provinciale aux écoles séparées soit diminuée et suggère aussi d'unifier le système d'écoles se­condaires.

Dans un mémoire remis au ministre de l’Education, M. Wil­liam Davis, l'association souli­gne que les subventions par étu­diant payées dans les écoles élé­mentaires séparées sont plus élevées que celles accordées aux écoles publiques, alors que les deux devraient être égales.

En même temps on recom­mande qu'aucune subvention ne .soit accordée aux écoles secon­daires catholiques.

Présentement, les subventions accordées au niveau élémen­taire du système d'écoles sépa­rées vonf aux 9e et 10e années, tandis que dans le système des écoles publiques ces classes re­çoivent les subventions desti­nées au niveau secondaire.

Les classes seniors des écoles séparées sont considérées com­me des écoles privées et, par conséquent, n'ont pas droit aux subventions.PLUS DE RESPONSABILITES

Même si ce n'est pas inscrit à titre de recommandation, le

mémoire souligne que "les res­ponsabilités des commissions scolaire devraient être élargies de sorte à y inclure toutes les écoles publiques, séparées et se­condaire pour donner, en même temps, aux étudiants qui fré­quentent les écoles séparées la possibilité de poursuivre leur éducation dans ce même sys­tème".

Selon le mémoire, cette solu­tion permettrait d'établir une seule taxe pour les dépenses sco­laires, un système de subven­tions pour tous et un usage plus juste du personnel et des facili­tés scolaires

Le mémoire, qui a été déposé au nom de plus de 70 commis sions scolaires ontariennes, a toutefois été étudié seulement par le bureau de direction de l'association.

Deux partis politiques, les b béraux et les néo-démocrates, se sont détâ dit en faveur d une aide qui serait accordée jusqu'à ia fin des cours secondaires dans les écoles publiques et sé­parées, si l’on pouvait s'enten­dre pour partager certains servi ces et si les écoles catholiques étaient, confiées aux commis­sions scolaires élues.

Les conservateurs, eux, n'ont pas fait de déclaration récente à ce sujet.

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QUEBEC, JEUDI 22 JANVIER 1970 PAGE TRENTE ET UN

Les Israéliens s'emparent d’une

ile égyptienneTM. AVIV (AFP) - Une uni­

té d'infanterie aéroportée israé­lienne a débarqué aujourd’hui sur Hie égyptienne de Che- douan. située à l’entrée du golfe de Suez, a annoncé un porte-pa­role militaire israélien.

i.es Israéliens ont maîtrisé la défense des troupes égyptiennes cantonnées dans Tile. Les pertes israéliennes s’élèvent à trois morts et six blessés. Les Egyp­tiens ont eu aux dernières infor­mations, 15 tués, dont deux offi­ciers. Huit soldats égyptiens ont éié faits prisoniers par les Is­raéliens qui, se trouvent tou­jours dans nie, a ajouté le por­te-parole.

le porte-parole israélien, le colonel F.frat, a indiqué que le but de l'opération n’était pas d'occuper lile mais de ''empa­rer du radar qui s'y trouvait et servait à suivre les mouve­ments des véhicules israéliens dans la région.

On ignore encore combien de temps l'unité israélienne restera dan' i ile, qui se trouve a 15 milles du port de Gardaka où les Egyptiens possèdent l'impor­tantes installations militaire'.

Le porte-parole a ajouté que l'aviation israélienne avait ap­porté son appu: à l'opération et coulé deux vedettes lance-torpii- les Egyptiens possèdent d'impor- cette occasion une information du Caire déclarant qu’un avion israélien avait été abattu, ' tous le' appare ls engagés, a :-il ri t. ont regagné leurs bases

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PRISE DE GUERRE — Des soldais israéliens reviennent du raid contre la Jordanie qui c duré plus de 21 heures, emportant une voiture de patrouille de fabrication japo­naise prise à l’armée jordanienne. Un porte-parole israélien a déclaré hier que les Israéliens n avcienl subi aucune perte et que le raid, le plus important depuis la

guerre de juin 1967, visait à détruire les bases de fedayin à paitir desquelles plu­sieurs attaques avaient été lancées contre une usine de potasse dans la région de So- dome, causant de lourds dommages Les Jordaniens et les Palestiniens soutiennent avoir infligé de sérieuses pertes et la co­lonne israélienne. (Télépholo PA)

Les têtes continuent de tomber

L'Irak et l'Iran ont rompu leurs relations

BAGDAD (d'après IA1-P, UP1, PA et Reuter) — "Les tê­tes des ennemis du peuple con­tinuent de tomber, aujourd'hui, en Irak où l'on se dirige vers une nouvelle crise irano-irakien- ne. Le total des exécutions, en moins de 24 heures, a atteint le chiffre de 29, et sept autres per- sonnes attendent de faire fare au peloton d’exécution ou à la pendaison.

A la suite d'un complot dé­joué, hier, le gouvernement de l'Irak a accusé i'it'an et les Kiats-Unis d'avoir ourdi ce complot et il a ordonné fi l’am­bassadeur iranien à Bagdad, le docteur Izzetellah, et à quatre hauts fonctionnaires de l'ambas­sade de quitter le pays dans les 24 heures.

Le gouvernement iranien a rejeté catégoriquement, les ac­cusations portées contre les membres de son ambassade et des consulats d’Iran en Irak, et, par mesure de rétorsion, il a

demandé le rappel immédiat de l'ambassadeur d'Irak à Téhé­ran, de l'attaché militaire et de trois attachés d’ambassade.

Dans un communiqué publié en fin de matinée, ie ministère iranien des Affaires étrangères déclare "contraire aux règles en usage dans les relations interna­tionales'' les accusations formu­lées, la nuit dernière, contre l'ambassadeur d'Iran à Bagdad et quatre autres membres et considère ces accusations com­me "totalement injustifiées" et "n'ayant d’autres buts que de servir de couverture aux réali­tés de !a situation actuelle en Irak".

"Le gouvernement impérial de l’fran, déclare le communi­qué, élève la plus vigoureuse protestation et se voit en outre dans 1 obligation d ordonner à l’ambassadeur de l'Irak en Iran et aux attachés de l'ambassade de quitter l’Iran dans un délai de 24 heures. De même, tous les

consulats d'Irak et Iran seront fermés et fous leurs employés devront quitter l’Iran dans Je même délai.

Le gouvernement irakien a te­nu Téhéran directement respon­sable d’avoir ourdi en complici­té avec la CIA (service de ren­seignement américain) et le "sionisme mondial", une tentati­

ve de coup d'Etat pour renver­ser le régime révolutionnaire baasiste. l'Iran a fourni aux agents irakiens 3,OOP mitraillet­tes et 250,000 cartouches pour exécuter le complot, précise la radio irakienne.

Le commandement général du Front rie libération arabe (organisation de commandos pro-irakienne) a dénoncé la ten­tative rie coup d'Etat, déjouée en Irak, et signalé le fait que "le complot impérialiste réac­tionnaire ait eu lieu en même temps que l'agression israélien­

ne sur la région de Ghor El Safi, en Jordanie , "Celte corn cirienre, ajnule-t-on, ne saurait être considérée comme un effet de pur hasard."

Les exécutions de ce malin portent A S3 le nombre de per­sonnes condamnées A mort et exécutés depuis juillet, en Irak, et !e tribunal spécial continue toujours de siéger pour poursui­vre les interrogatoires et rendre do nouvelles sentences.

Pour les observateurs de la capitale libanaise, il se pourrait que le régime irakien, profitant des circonstances présentes, se débarrasse de ses ennemis les plus dangereux accusés rie complot et d'espionnage" et qui attendent dans les prisons ira­kiennes que l’on statue sur leur sort. Sept des personnes exécu­tées, ce matin, avaient été con­damnées pnur un complot anté­rieur.

Au profit de la Libye

Les E.-U. sont préoccupés par fAmmsmUL'"la vente de 50 autres MiragePARIS (danrès AFP. AP et

! PI) — La France a annoncé h'er qu'elle vendrait cinquante autres avions à réaction à ;a Libye en plus des cinquante Mi­rage déjà vendus au début dumois.

Une vente de 50 Mirage V avait été annoncée le 9 janvier mais S'annonce, par le ministre français de la Défense, M. Mi­chel Debré, d'une vente addi­tionnelle de 30 Mirage 1ÏI-F et rie 20 avions d’entrainement porte ie nombre total des avions vendus par la France à la Libye à cent.

M. Debré a fait par: de la décision du gouvernement fran­çais devant le comité parlemen­taire sur la Défense nationale et a précisé que la livraison des appareils s'échelonnerait entre 1972 et 1974.

Selon certaines informations, la Libye aurait promis en échange de cet accord, de ces­ser d'apporter son soutien à la rébellion contre le gouverne­ment du Tchad lequel est soute­nu par Paris, qui a envoyé plus rie 2,OOP légionnaires dans ce pays.PREOCCUPATIONAMERICAINE

Par ailleurs te gouvernement des Etats-Unis a exprimé, hier,

Panf-hcres Noires

"Homicides justifiables

sa profonde préoccupation à la suite de l'annonce du ministre Debré.

M. William Rogers, secrétaire d Etat américain, dans une dé­claration.rapportée par son por­te-parole. M. Robert McCloskey, a pris note du fait que ie gou­vernement Nixon n'a pas été

consulté et a exprimé l'opinion que les transactions de cet or­dre risquaient de compromettre l’équilibre des forces militaires en présence au Moyen -Orient. POLITIQUE FRANÇAISE

A !a suite de l'exposé de M Debré devant les parlementai­res, les observateurs concluent

En 1979, il en coulera $11 milliards pour nourrir la population du globe

NEW YORK (AFP) — La satisfaction ries besoins alimentai­res rie la popu ation nu>nri...!e d'ici 1979 nécessitera une dépense annuelle de l’ordre de 1! milliards de dollars de ia part des gouvernements, des institutions philanthropiques et de ! industrie.

C'est du moins l'opinion exprimée par quoique 150 spécialistes de l'alimentation au cours d'une réunion tenue à New York en prévision du congrès alimentaire mondial qui se tiendra en août prochain à Washington sur le thème de "la science de la survi­vance", sous les auspices du "comité international pour la science et ia technologie alimentaire".

Selon les savants ayant participé à la réunion. Je pius grand potentiel d'augmentation des approvisionnements en vivres réside dans la conversion de la végétation non comestible (feuilles d'arbres, mauvaises herbes, etc...) en des aliments acceptables. Viennent ensuite i expansion des produits dérivés des aigues marines, les protéines tirées du soja et du poisson, la cellulose du bois et les protéines dérivées des micro-organismes cultivés sur ie pétrole.

que la politique française s'o­riente, dans la pratique, vers un soutien accru aux pavs ara­bes.

Cette orientation est égale­ment confirmée par la mention particulière que ie ministre de la Défense nationale a faite de l'Irak devant les députés en pré­cisant qu au sens strict, ce pays n'appartenait pas au champ de bataille” de ia guerre de juin 1957.

Le premier ministre Jacques (.’baba n - Delmas, qui a egale­ment témoigné devant le comité parlementaire, a pour sa part expliqué l'intérêt de la vente d’armes à ia I thye par ie riési- quiiibre, au détriment de la France, de sa balance commer­ciale avec ce pays.

De plus, il va «fans dire que cet accord donnera un coup de fouet à ! industrie des arme­ments de France actuellement en mauvaise posture

Le premier ministre français a précisé la politique française au Moyen-Orient en affirmant qu'elle "vise à la paix et sr fait uniquement dans le cadre des intérêts de la France".

fi a en outre ajouté que la France n'était ni pro-israélien- ne, ni pro-arabe.

rr

CHICAGO (D'après CPI et AP) — Un jury du coroner a rendu hier un verdict "d'ho­micides justifiables" à la suite de la mort de deux chefs du parti des Panthères Noires de ITlIinots au cours d’une des­cente effectuée par la police le 4 décembre dernter.

Le jury composé de Blancs et. de Noirs bien connus de Chicago a déclaré que les 14 policiers de Chicago qui ont participé à cette descente avaient été "raisonnables” en utilisant des armes à feu con­tre les Panthères parce qu’ils estimaient que ces armes "étaient nécessaires pour s'é­viter la mort ou des blessures corporelles".

Fred Hampton, âgée de 22 ans, chef des Panthères Noi­res de l'Illinois, et Mark Clark, âgé de 22 ans égale­ment, chef des Panthères de Peoria, ont été tués au cours de la descente affectuée à l'appartement de Hampton.

La police a déclaré avoir saisi 19 armes dans cet appar­tement.

Par Ha suite, James D. Montgomery, un avocat re­présentant les Panthères Noi­res, a déclaré qu'il entrepren­drait d'autres démarches léga­les.

Le jury a rendu son verdict après avoir délibéré pendant plus de quatre heures à la fin d'une enquête qui a duré dou­té jours.

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32 * + Le Soleil, Québec, jeudi 22 jenvier 1970

A Québec , aujourd hui 7^

Les Arts CabaretsArt traditionnel du Quéheo:

Peinture, sculpture, mobilier, orfèvrerie et arts décoratifs au Musée du Québec.

Art contemporain du Québec: Peinture, sculpture et tapisse­ries au Musée du Québec.

(ialerie des Artisans: Peintures.sculptures et céramiques au 4605, 4e avenue, Suite 1, Char- lesbourg.

Peintres tradidionnels de la Ga­lerie : A la Galerie d’Art Saint-Jean, 1093 rue Saint- Jean.

Riopelle: I.ithofrrsphies à la Ga­lerie d'Europe. 27 Sainte-An­gèle.

Esther Tremblay A la Galerie Champasne, 16 du Petit Champlain

Qiiébéconomie: Exposition de documents et une reflexion sur l'économie à la bibliothè­que municipale de Sainte-Foy. 990 De Ijavigcrte,

Jean-Guy Desrosiers: Exposi­tion d'aquarelles au Foyer du Palais Montcalm.

Portraits et figures en Franceau X\e siècle: Au Musée du Québec.

Galerie Zanettln: Peintures,sculptures. céramiques et émaux-d'art avec les artistes de la galerie, 28 Côte de La Montagne.

CinémaCiné-Musée: Léser. Fenian ! '

et 'La nuit des temps" au Musée du Québec, à 14h30.

VariétésI.es Heure» Joyeuses: Discothé

que à la Résille, Pavilion Pol­lack à 21h.

ConcertL'Orchestre Symphonique de

Québec: Direction: PieireDervaux. Solistes: Zeyda Su­zuki. pianiste, et Hidetarn Su­zuki. violoniste au Palais Montcalm à 19h.

ConvocationsLa Société Canadienne de la

Croix-Rouge: Assemblée an­nuelle à 20h00 à l'édifice de la Croix-Rouge.

Période pré-carnaval: Couron r.ement de la Duchesse de Montmorency, ce smr à 20b30 a i'Hôtel-Motel des Laurenu-

Auherge de lu Colline: Danse ce soir avec le trio Jackie, de 7h. p ni. à 2h. a.ni.

Au complexe de In Porte Saint- Iran: Le Templeû Disrot è ue psychédélique LaMousse Spathéque sons et lumières. La Licorne; Bar Diseo-Club.

Au Baril d'Huitres: Café-Théâtre ce soir à 9hres Faut prendre sa pilule''

Bal Tabarin; De midi à 7h , danseuses à gogo. Ce soir: Danse, i0h30 à 12h30. Miss Montiego Louise Louis Armel — Roger Lachance et ses musiciens.

Cabaret Bonne-entente: "Club Barachois*', 19h à 2th. Danse. Maurice Grondin ", les jeudi, vendredi, samedi.

Cabaret Panorama: Ce soir 5h30, I0h30 et 12h30 Dan­seuses. Danse avec Jacques à l'orgue Gina Maurika.

Cabaret Victoria: Ce soir, dsn- se. Les Gardens et Fernand Dion.

Château Luc Beaupnrt: Ce soir: Danse.

Chez Gérard: Ce soir: "La Chasse-Galerie". Danse avec djscothèue.

Cluh du t ieuv Bardeau: Ce soir: Danse avec Huit d’u­ne sorte (topless)" nvusi- siciens. Orchestre Les FourStB TH.

Congress Inn — \uberge des l.oiiverneurs: Au piano-bar. à partir de 10h., Pierre Ro­che.

Hôtel lirumo: Danse avec le trio André Fréchette, tous les soirs, sauf le lundi.

Hôtel Carol: Oreheslre Les Blue Stars.

La Diligence au Nouveau Bar:Ce soir: Danse, de 9!i. ' la fermeture. Rod Villeneuve et son orchestre.

Le Barillet: Ce soir, danse;1 ensemble Jean Rousseau,de Sh. à 2h.

I, Italia : Groupe de chanteurs et musiciens italiens. Ce soir et mardi: 8 heures à 2 heu- res.

Manoir Donnacona: Ce soir 10hl5 12ht!i Dantele et Michèle

Lise Pepin Nelly.Motel Carillon: Orchestre de

danse Marcel RobitaiJléMotel Le Voyageur: A la siuti'

n-ndez-vous. orchestre Bob . Ce soir, de 9h30 à laP

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Le cinémaLa classification des films est é

muni cations sociales Voici le barèrr qui sont présentement projet.-s sur de Québec et de la Rive-Sud. .-Quand il y a lieu, la convenance

de cette façon. (F) enfants; U__Les chiffres réfèrent à la valeur

chef-d'oeuvre. '2> remarquable, moyen; (6) médiocre; (71 mi”0 ■

— Les appréciations des fitées dans la province de Québec.

CANADIEN : Représent a t 1 o n continue de 6h20 à llh The Arrangement” ( ) (125 min.)Couleur à Bh20; 8h55. Derniè­re représentation complète à ShSO. FIN: llh.

TTnÂkTTiTTkF : Je suis ciif.eu-se" (Jaune) (6) lh 39. 4h 00, 6H.30, 9h.OO. FIN: llh.20.

l’Offiappi

e ries Com- n des film* les cinémas

-iour le . adole art i sti t 3) très

: jeunes r^t indiquée .■rnis.ue de l'oeuvre; il)

bon; (4) bon; (5)

sont établies sur les copies présen-

ST !' HD _ SU U CH AM-ri us : mercredi, «amedipf fl i jm inc he : "Escaiti»r inter-dit" i ) Cou leur à 12h,45,5h.00, 1)h.20. "Le cocuir, chas-

:solitaire" ( — ) 3h.00,7h.05. FIN’: llh 26. En soi-

Le. ce•cur, oha.c;seur «o-îitaii c" ( ) à 7h,05. " Kscaherinterdit i Couleur à 9h.20.

CVÎ’ITOÏ ; Représentation con­tinue de Ih, à llh. "Thérèse et Isabelle." (5) (110 min.) à 1h20; 5h.20; 9H.15. "L’homme du Bengale" (A-5) <97 min.) Fastmancolor à 3h.l5 et. 7h.l5. Dernier spectacle complet à 7h.l5.

FIN: llh.21

ST ROMI \I.D: Le miracle lei amom t No 1) (6) 9h20. "Go- plan sauve sa peau” (5) 7h30.

SII I.Lit) : Fermé

//ff très grand chef: GiufiniOlt( MtXI’ltK S^M THON Itjl II MK MOM KI Al.( h»*f Invité: ( «rlo Maria (îlulinl. Pmgrarmnfî tur»* tip ' do Rosslnl: Myniiihonlf No 4.«mi do niini'ur "'l'rHiîhiup” d»* NchntM*rt; "Psyché et Ims llrA df "l's.Nchc’ de (T^sur ( rank; "l.a Mer" il»* Drhu.ssy. \ la salle Wilfrid-l’cll^ll^r de In Plnco »|pq \rts, mardi.

Quelques enregistremenls, notamment ceux des 39e et 4()e Symphonies de Mozart, ont fait connaître i'admirable musicien qu'est Carlo Maria Giulini. En le retrouvant cette semaine au pupitre de l'Orchestre symphonique de Montréal, il a été loisible de mesurer l'ampleur de ses qualités de chef d'orchestre et d'interprèle lors d'un des plus beaux concerts de TOSM que j'ai entendu depuis très longtemps.

Un concert qui, à cause du caractère même de son grand raffinement, a paru laisser insensible bon nombre d'auditeurs. Il faut en convenir: l'éclat crée toujours une plus forte impression que la subtilité, et la recherche de l'effet plus d'impact que celle de la perfection.

Malgré une allure aristocratique et très racée, Giulini n'a rien d’un chef 'flegmati­que": au contraire, i! est très "démonstra­tif” Il dirige avec force gestes, et sans véritable élégance, et cette gestique pour­rait devenir gênante, pour ne pas dire irri­tante. si elle ne relevait d'un seul et même souci: la musique, et si elle ne tendait que vers un seul et même but: en traduire toute la beauté.

Comment comprendre alors que cet as­pect spectaculaire n'ait pas plus d'emprise sur le public, qui aime généralement qu on lui "dessine" la musique ? Cela tient à ce que la direction Giulini s'adresse unique­ment aux musiciens et non pas aussi au public, comme c'est le cas par exemple chez 7,ubtn Mehîa.

Mais quels extraordinaires résultats il parvient à obtenir d'un orchestre ' Sous xa direction, l’OSM est apparu comme un grand orchestre: souple, discipliné, précis (à preuve la netteté des attaques), d'une grande beauté sonore Bref, l'image de 'a formation symphonique idéale. Dois-je ajou- tor rjup les musiciens montréalais ont rare­ment joué aussi bien, littéralement subju- gués qu'ils étaient par la présence de ce très grand chef.

Carlo Maria Giulini proposait à ce con­cert ie même programme qu'il dirigera au

prochain Festival de Salzbourg, à la tête de la Philharmonique de Berlin. Pour com­mencer, la si connue Ouverture de "Sémira- mide" de Rossini que l’on a toutefois cru entendre pour la première fois, tant le chef italien en a éliminé le côté quelque peu clinquant pour n'en conserver que la subs­tance mélodique et l’esprit, Du même coup, nous avons découvert une oeuvre splendide dans son orchestration et riche dans son développement.

I.e ton d'excellence ainsi donné ne devait pas se démentir de toute la soirée. La magnifique "Symphonie en do mineur", dite Tragique, de Schubert, que l'on ne joue malheureusement à peu près jamais, a été interprétée de façon miraculeuse. Tout le charme, la sensibilité, le sens dramatique schubertiens y étaient réunis. 11 faut un chef en pleine possession de ses moyens techniques et profondément musicien pour créer un climat aussi authentique. A partir d'un équilibre exemplaire entre les diverses sections, et une sonorité jamais poussée, les thèmes passaient d'un groupe d’instruments ou d'un instrument à l'autre en conservant à la ligne mélodique et à la structure harmonique une continuité qui semblait fai- ie jaillir la musique de source.

Par la somptuosité de l'exécution, "Psy­ché et Eros", extrait du poème symphoni­que "Psyché" de César Franck, a pris une dimension insoupçonnée, alors que celle de "La Mer" de Debussy apparaissait un mo­dèle de transparence et de lucidité. Cet extrême souci du détail et de la clarté a par contre eu pour effet d'accentuer l'as­pect fragmentaire de ces paggs au détri­ment de leur déroulement dramatique. Bien sûr, pareilles remarques s’inscrivent dans un contexte musical extrêmement élevé, une interprétation de ce niveau et de ce style aurait suscité en d'autres occasions une adhésion totale.

S'il apparaît évident qu'un concert aussi exaltant est dû en tout premier lieu à la présence de Giulini, je reste convaincu q,. une telle réussite n'a été possible que par le travail rie Franz-Paul Decker comme chef permanent de l'Orchestre symphonique de Montréal, e' que des résultats aussi probants n'auraient pu être obtenus i! y a trois ou quatre ans.

Marc SAMSON

REMISE DU PRIX FRANCE-CANADA — M. André Giroux, sous-ministre adjoint des Affaires culturelles, a remis hier midi, au nom de M. Jean-Noël Tremblay, le Prix Frcnce-Canada au poète montréalais Jean- Guy Pilon. Le choix du lauréal s'est effec­tué récemment à Paris par un jury composé

de personnalités des Lettres françaises pour son recueil "Comme eau retenue", publié par les éditions de l'Hexagone. Sur notre photo, dans l'ordre habituel, M François Neel, conseiller culturel au consu­lat général de Fronce à Québec, MM. Pilon et Giroux.

Les artistes manifester au

ne pourront plus cours des spectacles

L'Association des directeurs de théâtre du Québec a adopté une résolution interdisant toute manifestation de la part des ar­tistes pendant ies spectacles lors de son assemblée générale annuelle tenue récemment à la Place des Arts.

Tout en reconnaissant aux ar­tistes "le droit et ie devoir de

g Sur tes QMles m Nouvelle présentation du Lac des cygnes' par le Bolshoi

A 2!h, à la radio autres et François Bah de Baie-Saint-Paui. Une

CARTIER: '.e- tr iquenard c’(fi) fihSO; 9h35. "Les étran­gers" (4 > 7hB5, FIN: llh.

"if INF-CI.I b INTERN vrfnxTT

Si ALIDO

Artsde Radio-Canada, l'Expérience des reçoivent le peintre René Richard,

émission en provenance de QuébecCinéma

A lühSO, n n : de Rndm-Canada, les "GrandsFilms" vous présentent ce soir le Soleil Noir' , un drame de Denys de la Batelière mettant en vedette Michèle Mercier, Daniel Gélin et Michel de Re (Français 196(1).

A 23h40, à la même antenne, Cinéma vous offre une r-i-vi i:< L unatique ri'A x loffé Fortunat met en vedette Bourvil, Michéle Morgan et Teddy Brits

EducationA 22h30, ,i i télévision de RadF- Canada, Dossiers

présente la troisième d'une série de six émissions sur "educa­tion sexuelle; ce soir on s attardera a l'étude du milieu scolaire. I école doit-elle intervenir dans l'éducation sexuelle?

LettresA 21h30, : in télé\is ’in de Raci’O-Canadn l e Sel de la

semaine et Fer ni and Séguin reçoivent, ce soir, I écrivain français Guy Breton, auteur des dix tomes de "Histoires d’amour de l’histoire de France .

MagazineDemain, à ISh. a la radio de Radio-Canada, i" magazine

"Si femme -.avait" vous propose la quatrième émission consé­cutive sur la Maternité aujourd'hui et demain": on poursui­vra l'étude des influences directes de la mère sur l'embryon fatigues, accidents, alcool, tabac, vaccins, carence de vitami­nes, malnutrition, certains médicaments, les drogues.

MusiqueA 23H. ce smr, a la radio de Radio-Canada. Les chefs-

d'oeuvre de la Musique proposent la Messe en sol majeur de Poulenc, avec les Festival Singers de Toronto, sous la direction de Ht-lmer Lseler et ”1 e tombeau de Couperin'. et "Scarbo" extrait de 'Gaspard de la nuit" de Ravel, avec Noël Lee, pianiste.

SportTous 1rs jours à KhtS a.m. et à lOh.lfl a.m., CHRC-AM vous

donnent ies plus récentes conditions pour ie ski tant à Québec qu'à l'extérieur. C'est Winston McQuade qui anime ces deux courtes émissions

' CINE-CLUB INTERNATIONALprésente - 1 8 ans

L'amour physique et son importance dans la vie in­time du couple.

MOSCOL1 (Reuters) — Le Théâtre Bolshoi de Moscou commence la nouvelle décennie en présentant une version plus occidentalisée du ballet le "Lac des Cygnes”, oeuvre maîtresse de son répertoire.

Le chorégraphe Yuri Grignro- vitch entend plaire à tous les spectateurs, tant ceux qui gar­dent des goûts conventionnels que les autres ayant une maniè­re de voir plus moderne.

Toutefois, cette nouvelle ver­sion parait plus simple que les précédentes.

Le "Lac des Cygnes", sur la musique de Tchaikovski, a été donné en première au Bolshoi

en 1877.

Aujourd hui, dans la présenta­tion de cette féerie, l'interprète du personnage du prince a da­vantage l'occasion de faire, va­loir ses talents de danseur, et transforme le rôle de l'esprit malin qui change les ballerines en cygnes pour les garder en son pouvoir On a enlevé la scè­ne dans laquelle le prince lutte contre 1 esprit du mal, la rem­plaçant par un triomphe plus sympolique des forces malfai­santes.

Durant les spectacles du Bol­shoi, les Moscovites manifestent bruvamment leur approbation à chaque pas réussi, comme ils le feraient pour un exploit sportif.

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s’intégrer pleinement à litre de Citoyen à part entière dans la société au sein de laquelle et pour laquelle iis exercent ieur métier', l'Association souligne que toute utilisation des scènes et des lieux du travail autre que pniit a préparatton et a repre­sentation des spectacles doit être autorisée par le directeur du théâtre.

Ces manifestations ou prises de position ne doivent avoir lieu de toute manière qu'après la représentation: "une fois le ri­deau fermé et tous les membres de l'équipe ayant revêtu ieur tenue de ville".

L'Association tient de plus à rappeler L'article de la conven­tion collective qui stipule que "le syndicat compétent veille a ce que ses membres tiennent une conduire irréprochable du­rant l'exécution de leurs con­trats".

française. La direction du théâ­

tre du Nouveau Monde avait alors fait savoir qu elle n'accep­tait pas que de telles pratiques aient cours.

Fin raison de la réaction de certains qui considéraient que le rôle des comédiens était de jouer et non pas de prendre position sur la question sur Ta

demandes de la a compagnie, les

scène et des direction de comédiens a’ mettre fin à vent! on.

aient décidé de ce genre d’inter-

Cettniquée

résolution a été commu- â la Fédération des .Au­

teurs et des Artistes du Canada (FAAC), à I International Al­liance of Theatrical & Stage Employees (IATSE) de même qu'à la Guilde des Musiciens.

Selon certains observateurs, il existerait un ben direct entre la décision de 1 Association des di­recteurs de théâtre d’affirmer ses prérogatives el les manifes­tations qui ont lieu lors des re­présentations de ' Lvsistrata", production du Théâtre du Nou­veau Monde, au Théâtre Port Royal de a Place des Arts 1 au-

: tomne dernier.

Au terme de chacun présentations, la Ginette Letnndai Lavant-scène pou:claration des s'opposaient a jet de loi no

s re­coin édsenne pprochait à lire une dé-

comédiens qui ! adoption du Pro- fi.3 sur ia langue

2e SEMAINE DE SUCCES!

CANNES1969

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*★33Le Soleil, Québec, jeudi 27 janvier 1970

Activités artistiques du Carnaval de Québec

EXPOSITION AU PALAIS MONTCALM — Le Service des Loisirs et des Parcs de la ville de Québec présente actuellement au Foyer du Palais Montcalm les aquarelles du pein­tre québécois Jean-Guy Desrosiers. Né à St-Aimé sur Richelieu, M Desrosiers a été étudié les Beaux-Arts à Ottawa et à Qué­

bec pour se spécialiser à compter de 1962 dans les aquarelles, genre qu'il a choisi pour la délicatesse. Il a déjà exposé eu Palais Montcalm en 1964, au Collège des Jésuites en 1965 de même qu'à la Galerie Jolliet en 1 966.

Un film sur les arts au CanadaTORONTO — M. Karl !..

Barths, président de Volkswa pen du Canada et vice-président de l’Orchestre semphonique de

Toronto a annoncé hier que cet­te société s'est attaché les servi­ces de Crawley Films pour la production d’un film "illustrant

Concours pour stimuler la création cinématographique au Canada

TORONTO — Ta compagnie Famous Players vient d’annon­cer la mise sur pied d'un con­cours annuel de production ci­nématographique destiné aux étudiants de niveau universitai­re et secondaire.

Les récompenses décernées totaliseront Au niveauuniversitaire, le premier et le deuxième prix seront respecti­vement de Sî.-înO et de $1,750 I es films devront être réalisés en Ifimm. Au niveau secondaire.

les prix seront de $750. 1 rs films pourront être réalisés soit en 16mm, soit en Rmm.

Des détails plus précis seront fournis hientét sur ce concours qui s'adresse tant aux franco­phones qu'aux anglophones et dont Se but est de stimuler la création cinématographique au Canada.

Les lauréats Ifimm verront présentées dans mous Plavers.

endes films leurs oeuvre?

les cinémas Fa

L'ORTF tournera un film d'une heure sur Lénine

MOSCOU (AFP) — Une équi­pe de l’ORTF se rendra en mars prochain en URSS pour préparer un f:im dune heure sur Lénine, à l'occasion du cen­tenaire de sa naissance fin avril, apprend-on après la visite à Moscou de M. Jean-Jacques d» Bresson, directeur générai de LORTF. Le voyage est ac­tuellement préparé par M, Jac­ques Anjubault, chef de la sec­tion documentaire de LORTF L’équipe se rendra notamment A Léningrad, théAtie rie la Ré­volution de 1417, et à Karan, sur la Volga, où Lénine fit ses étu­des.

Au cours des entretiens de M. de Bresson avec M. Nikolai Messiatsev, président de la Ra­dio-Télévision rie l'URSS, il a été également décidé qu au cours d’une semaine en mars, le micro rie France-Inter . serai! installé pendant une heure par jour dans un studio de Lénin­grad, où des journalistes fran­çais interrogeront des Soviéti­ques. Une série précédente avait déjà été diffusée de Mos­cou.

Après une première émission sur LOurhekistan par (ieorges Rnrtoli, Victor Vramanf, !e dé­légué d« LOrtf à Moscou, réali­sera cette année une autre émission sur une république so­viétique sans doute la Géorgie.

Deux co-productions franco- soviétiques télévisées pourraient être enfin produites : un film su:!'escadrille Normandie-Niemen tourné en URSS, un autre sur la part icipatton à la Résistance française d'anciens prisonniers d» guerre soviétiques, tourné en France.

Adieu aux bouclesCOPENHAGUE (AFP) — L'un

des Beatles, John Lennon, très connu également par ses démê­lés matrimoniaux, sa femme ja­ponaise Yoke Ono et la fille de cette dernière, ia petite Kyokn, se sont presque fait passer A la tondeuse. Renonçant à leurs che­velures aussi abondantes que désordonnées, ces trois person­nages se sont fait couper les che­veux "A la Mia Farrow", c'est- à-dire à la garçonnière.

Bien plus, le père rie la petite Kyoko, et ex-mari de Yoko Ono, le metteur en scène américain Tony Cox, et sa nouvelle femme, Belinda, ont suivi l'exemple, et se sont fait couper de même leurs chevelures luxuriantes.

Toute cette "famille' bizarre se trouve depuis mardi A Han Herreri, au Jutland, cohabitant dans une ferme. La coiffeuse da­noise Anse Haukrogh, désormais célèbre — elle aussi — a opéré, et "vendu ia mèche", si ion peut dire.

Quant A John Lennon, qui a ramassé toutes les mèches et les a entassées dans un sac en ptas- tiqué pour les garder en souve­nir, tl a déclaré; "C'est pour pas­ser inaperçu que je me suis fait couper les cheveux’.

M. de Bresson a mis au point avec les responsables de la Ra­dio-Télévision soviétique !e pro­gramme déchanges pour 1970,

la qualité des productions cana­diennes dans le domaine du théAtre, de la musique, de l'opé­ra, du ballet et autres arts du spectacle'.

1 i compagnie, avait égale­ment commandé à cette même société cinématographique un film. A titre de projet du Cente­naire, sur la place du Canada dans le commerce international,

Un village, la terre' , tente de dissiper les impressions fausses que l’on se fait du Canada à l’étranger.

Ce film, distribué A l'étranger e! au Canada, montrera aux spectateurs étrangers qu'un dé­veloppement culturel considéra­ble s'est faire jour dans ce pays".

M. Barths qui est, aussi repré­sentant de 1 Ost auprès de "Co­ordinated Arts Services" insiste sur l'importance pour le monde des affaires d'une infrastructure très poussée dans le domaine des arts du spectacle II a d ail­leurs pu constater, lors d’un ré­cent voyage en Europe, les avantages d une association en­tre les arts etpensons qu i les affaites remplir leur

à la lumière1 année 1969.

des ?s de t ;pai amag

t "industrie: "Nous est judicieux pour commerciales de rôle social en pa- arts lorsqu'un tel emble indiqué".

Devant l'intérêt considérable manifesté par la population pour les manifestations d’ordre culturel du Carnaval de Québec, le Comité des arts présentera cette année un ensemble varié d événements artistiques.

Ces événements toucheront cinq grands secteurs: musique, peinture, folklore, théâtre et photographie.

Afin de susciter la participa­tion de la population, le Comité des arts du Carnaval a insisté hier au cours dune conférence de presse, sur la décentralisa­tion effectuée dans la présenta­tion des manifestations culturel­les.

Dans fia pour cent des cas, l'entrée est libre et l'élaboration du programme a tenu compte des facilités de déplacement et des goûts et exigences de la population, affirment les organi­sateurs de ces activités. MUSIQUE

Dans le domaine de la musi­que, La Smfnnia et les chan­teurs du Vallon, deux organis­mes musicaux de la ville de Sainte-Foy, présenteront con­jointement un concert A l'Eglise des Saints-Martyrs, le mercredi, 4 février. Le programme de la Stnfonia (un orchestre de cham­bre d'une vingtaine de must ciens) comprend des oeuvres de Telemann. Bach, Haydn, et Si­belius. Quant aux Chanteurs du Vallon, il s agit d’une société musicale fondée en septembre 1966 à la demande du Service des Loisirs de la ville de Sain­te-Foy, dans le but de procurer a sa population un moyen d’ex­pression de culture et de diver­tissement,PF INTURF

Poursuivant l'initiative com­mencée l'an dernier, le Carna­val de Québec veut encore une fois permettre au plus grand nombre d’artistes de s expri­mer. Pour ce faire, le comité organise une exposition de pein-

II n'y a vraiment pas d'âge limite( DPI N'HAOIT (AFP) — Une

des toutes premières vedettes du cinéma muet, la Danoise Asia Nielsen, RR ans. a épousé mercredi, en troisièmes noces, un jeune homme de . .70 ans. La cérémonie s’est déroulée en tou­te simplicité à la mairie de I rederksherg, A Copenhague. Les nouveaux époux iront pas­ser leur lune de mie! aux Ca­naries.

Asta Nielsen avait tourné son premier film, "L abîme", en 1910, au Danemak. Fuie se ren­dit ensuite à Berlin où elle ob­tint un immense succès, Elle se retira du cinéma après un

titre ouverte A toutes les catégo­ries de peintres: amateurs, étu­diants des écoles d'art et profes­sionnels.

Désireux de participer à cette expérience, le comité des expo­sitions rie la Société artistique de l’Université Laval a offert sa collaboration. L’exposition se tiendra dans les halls du Théâ­tre de la Cité universitaire et du Pavillon des Sciences de 1 admi­nistration.

Les responsables du Carnaval espèrent une participation des peintres de la région et désirent que, dès l’an prochain, cette ex position ad un caractère provin­cial. On voudrait en faire un événement international d ici trois ans.FOLKLORE

D’autre part, plusieurs folklo­ristes québécois participeront à un spectacle, lundi, le 2 février, au Palais Montcalm,

Seront du spectacle: Les Goé­lands, le choeur de Roland Se­guin, et. les danseurs Du Ro­cher. La direction musicale a été confiée A Gilles Breton, les décors sont signés Jean-Paul Fillion et la mise en scène est sous la direction de Claude Col­bert.THFATR I ET PHOTOGRAPHIE

Quant au théâtre, deux créa­tions québécoises sont A l’affi­che durant la période carnava­lesque: "Les Frame all-dress", création collective d’après un canevas de Jean Barbeau, par la Troupe des Treize de l'Uni­versité Lava! et "T'es pas tan­née Jeanne d'Arc" création col­lective du Théâtre Populaire du Québec.

A signaler aussi l'opérette 'Ciboulette' parle théâtre Lyri­que du Québec; <tu théâtre pour enfants: "Tourne hire et le ma­lin Frigault"; et rie nombreux films au Ciné-Campus dont un festival du film fantastique et le nouveau film de Gilles Ciroulx Où êtes vous riom ’’

NOUVEAU DISQUE — Hier, à Québec avait lieu une conférence d'informa­tion pour marquer la mise sur le marche d'un nouveau disque du pianiste Andre Gagnon Ce disque porte le titre de Mes quatre saisons" et o été en­registré à Londres par André Gagnon et un orchestre de chambre londonien. Il s'agit de composition de Vigneault, Leclerc, Eerland et Léveillée mise en musique baroque par le pianiste. André Gagnon donnera un concert a Qué­bec le 14 février prochain au Palais Montcalm.

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34 ★ + Lr Soleil, Québec, jeudi 27 jcnvier 1970

L'actualitéfinancière

Par Marcel BOUTIN, rédacteur financier. — Le mouve- «nent de reprise amorcé la séance précédente s'est poursuivi hier à la Bourse de New York même si les fluctuations ont encore été passablement irrégulières

Il semble que la liste mobilière ait bien accueilli les propos tenus par M. Paul McCracken, le président du comité des conseillers économiques de la Maison blanche, qui a lais­sé entrevoir un ralentissement significatif de la course des prix durant le second semestre de l'année.

M. McCracken a déclaré qu'il ne s'attendait pas à une baisse des prix au consommateur cette année, mais il a ajou­té que les récents indicateurs économiques démontrent que les mesures adoptées par l'administration pour juguler l'infla­tion commencent à porter fruit.

Par ailleurs, la Réserve fédérale, la banque centrale des Etats-Unis, a annoncé que les banques américaines sont maintenant autorisées à relever le taux d'intérêt maximum sur leurs dépôts. Dans certains milieux, cette mesure est interprétée comme un premier pas vers l'assouplissement du crédit aux Etats-Unis.

La hausse du taux d'intérêt sur les dépôts bancaires pourrait permettre aux banques commerciales américaines d'accroître leurs disponibilités, de prêter plus largement à leurs clients, et surtout, d'augmenter leur contribution au financement de l'habitation. Les banques commerciales et les banques d'épargne mutuelles seront donc en meilleure posi­tion pour attirer les dollars d'investissement.

A la fermeture du marché, la moyenne des industrielles de Dow Jones marquait une avance de 4.42 points à 782.27. Mardi, cet indicateur boursier avait progressé de 1.78 point. Le volume dès transactions a été inférieur à celui de la veille, les échanges portant sur 9,880.000 actions à comparer à 10,- 050,000.

La suspension des transactions sur les actions de LAme­rican Telephone explique, en partie, la diminution des affai­res transigées La Bourse de New York a déclaré que la suspension a fait suite à la nouvelle du plus important programme de financement jamais annoncé par la compa­gnie. Les autorités du marché ont déclaré que la mesure permettra au public investisseur de mieux apprécier la portée du programme de financement de la compagnie.

L'American Telephone offrira à ses actionnaires des débentures au montant de ? 1.570.000,000 et comportant des "warrants" permettant aux souscripteurs d acquérir des ac­tions ordinaires additionnelles pour un montant de $31,400,- 000. C'est la plus importante émission lancée par une entre­prise américaine.

Les Bourses de Montréal et de Toronto ont monté pour une seconde séance consécutive, mais les gains se confi­naient généralement à une fraction.

Les candidats devront subir avec succès un examen sérieux avant de

pouva'r vendre de fassurance-viepar Jean-Paul GAGNF

"Les candidats désireux d’ob­tenir un permis de vente d assu­rance sur la vie devront avoir une onzième année et subir avec succès un examen sérieux du Service des assurances du Québec dans un très proche avenir".

("est ce qu a affirmé hier lors du dîner mensuel des assu- reurs-vie do Québec, le prési­dent de l'Association provinciale des assureurs-vie. M Jean-Yves Pilon, qui étau le conférencier invité.

M. Pilon ,i en outre précisé que cette exigence, longtemps désirée de ' Association provin­ciale des assureurs-vie dans le but de professionnaliser le mé­tier de vendeur d'assurance-vie, pourrait être appliquée d'ici quelques mois ou semaines

Un porte-parole du Service des assurances du Québec de­vait également confirmer cette intention du comité conjoint de l’assurance-vie.

La principale raison de cet examen obligatoire du Service des assurances est le désir d'empêcher quiconque de sim- proviser vendeur d'assurance- vie, moyennant un léger verse­ment au Surintendant des assu­rances, une fois engagé par une compagnie d'assurance.

I. Association des assureurs- vie donne pour sa part un cours de formation étendu sur une pé­riode do : ;assureurs avant de leur décer­ner un certificat d’assureur agréé, mais aucun vendeur

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D'autre part, les assureurs-vie ont manifesté lors du diner d'hier certaines appréhensions devant l'opportunité de pouvoir vendre eux-mêmes toutes sortes de titres, actions de fonds mu- tue'.s et immeubles, et de per­mettre aux vendeurs de fonds mutuels de vendre aussi de l’as­surance sur la vie. à temps plein ou à temps partie'

Cette possibilité n'est pas au stade de la réalisation actuelle­ment bien que le gouvernement ne semble pas voir d'objection à cette éventualité; les assureurs prévoient pour leur part que l u- nammité est loin d'ôtre faite au sem de tous les intéressés et qu'on ne pourra aller plus de lavant, dans 1 attribution de permis multiples, qu'étape partape, au cours desquelles la

première chose à sauvegarder sera toujours la qualité du ser­vice offert à la société.

J. I.ARIVIEREDomtar Limitée annonce la no­mination de Jacques LaRivjère au poste de directeur de1- rela­tions publiques. Le service des

; relations publiques que dirige M. LaRivière fournit les servi-

I ces de communication interne et externe au siège soda! à Montréal ainsi qu'un service consultatif aux sociétés d'exploi­tation du groupe Domtar Maté­riaux de construction Domtar

tar Uée et Produits des pâtes j et papiers Domtar Liée. —

Participalion de cinq entreprises

du QuébecLe ministère de l'Industrie et

du Commerce, annonce la parti­cipation de cinq entreprises du Québec à l'Exposition interna­tionale du bâtiment, Constructs fl!, qui aura lieu à Hanovre du 2-f janvier au 1er février.

Les cinq sociétés sont les sui­vantes: Ambassador Manufac­turing Co. (portes pliantes et portes roulantes en aluminium ou en f'bre de verre), Aston Industries Inr. (appareils de ventilation et de chauffage), Roland Boulanger et Cie Ltée f portes et fenêtres), Leviton Manufacturing of Canada Ltd (accessoires pour canalisations électriques) et Plastiques Ph Im . menu‘a "tuner d éléments de châssis de fenêtres, en viny- ie

Cette participation du Québec feu suiie à notre présence â l'International Building Exhibi­tion à f ordres en !96â et en 10S7 Les possibilités rte vente

Première mesure d'assouplissement

du crédit aux E.-U.WASHINGTON IAFP) Le relèvement, à partir

d'hier, du faux d'mtérét maximum su-' les dépôts effec tués dans les banques américaines, peut être considéré comme une première mesure d'assouplissement du crédit aux Etats-Unis

La Réserve fédérale la banque centrale des Etats Unis, a annoncé que les banques pourraient désormais servir un intérêt maximum de 4 5 pour cent sur les livrets d'épargne au lieu de 4 pour cent et un intérêt de 7.5 pou- cent sur les dépôts de $100,000 eu plus faits pour au moins un an au lieu de 6.25 pour cent. '

NOMINATION CONSEIL DES RELATIONS

INDUSTRIELLES DE L'INDUSTRIE PAPETIERE

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Ce relèvement de l'intérêt sur les dépôts bancaires devrait permettre aux banques commer­ciales américaines d'accroître leurs disponibilités et de prêter plus largement à leurs clients. En IttfiS, 1>‘S dépôts dans les 13,- 000 banques commerciales des Etats-Unis ont baissé d'environ 18 milliards de dollars en raison du rendement plus élevé que les épargnants peuvent trouver ailleurs, même pour de petites sommes.

Bons du Trésor

Le taux d'intérêt sur les bons du Trésor (minimum $1,000) évolue actuellement autour de 8 pour cent pour les bons à 13 ou :m semaines. Les bons d'épargne de la trésorerie servent actuelle­ment un intérêt fixe de f pour

Nouvelle usine

cent. Pour les plus gros épar­gnants, la plupart des obliga­tions émises par des sociétés rapportent au moins 9 pour cent.

Malgré l’aisance accrue qu'il pourrait donner aux banques commerciales, le relèvement de l’intérêt sut les dépôts bancaires est présenté par la Réserve fé­dérale comme une mesure anti- inflationniste dans la mesure où il encouragera l’épargne à long terme et ralentira la demande des consommateurs.

Le relèvement, s'applique aux caisses d’épargne et de prêt au logement qui avaient également vu fondre leurs disponibilités et cela pourrait contribuer A relan­cer l'industrie de la construction qui est la plus affectée par le ralentissement de I économie.

R.-A. PORTIER

Le bureau de direction du Conseil des relations industriel­les de l’industrie papetière an­nonce la nomination de Mon­sieur R.-A. Fortier au poste de président du Conseil.

Le Conseil, qui vient d'être créé, est cnmposé d'un groupe de grands producteurs cana­diens de pâtes et papiers situés à l'est des Rocheuses. Il a été fondé en vue de fournir à ses membres un service de consul­tation dans tous les domaines des relations industrielles.

Avant sa nomination, Mon­sieur Fortier étau directeur des relations du travail auprès d u­ne importante entreprise métal­lurgique canadienne.

Les bureaux du Conseil se trouvent à l'immeuble Esso. 2, Pîa> e Ville-Marie, Montréal. —

Canadian Gypsum investit $5 millions è Saint-Jérôme

;. neu.x rie instructionsur le marché allemand sem­blent tas bonnes actuellement, d'nu cette inu ative du ministè­re dp ’"industrie et du Commer­ce du Québec pour y introduire un - lain nombre de manufac­turiers.

M. George A. Long, le prési­dent de la Canadian Gypsum Company, Limited, de Toronto, une filiale de la société améri­caine U S Gypsum, a annoncé hier "implantation d’une nouvel­le usine de. planches murales de gypse à Saint-Jérôme, au nord de Montréal.

H s agit de la première étape d'un programme d'expansion qui m- irésenie au depart un in­vestissement de $5.(100,000, On prévoit que la construction de la nouvelle usine commencera d’i­ci deux ou trois mois et que la production démarrera au début de 1971.

honds mutuels< mtr* IfnoMuU uur I:»

B*

La réalisation de ce projet fournira les moyens nécessaires pour satisfaire adéquatement la demande croissante de maté­riaux de construction, prove­nant du marché des régions de Montrée! et d’Ottawa.

La nouvelle usine est située dans une région d'expansion ra­pide au nord de Montréal et augure bien pour l’expansion de la compagnie. Celle-ci prévoit que la capacité de 1 usine pour­rait doubler d i< i trois ans. Far pilleurs, les perspectives sem­blent favorables â l'entrée de la compagnie dans de nouveaux champs d'activité.

M Gérard Bruneau, le com- i missatre industriel de la cité de I Saint-Jérôme révélé au cours d'une entrevue téléphonique que la Canadien Gypsum a fait l’ac­quisition de 65 acres de terrain dans cette municipalité et que le programme d'expansion de Ut compagnie pourrait se traduire éventuellement par l’aménage­ment de deux nouvelles usines, à Saint-Jérôme, qui est situé â 27 milles au nord-ouest de Mont­

real, non tique, où vel aéropt

de Sainte-Scholas- i construit le nou-

l.a nouvelle fabrique dont la construction vient d'être annon­cée. sera la plus importante usi­ne de Canadian Gypsum au Ca­nada. File fournira, au départ, 55 nouveaux emplois à l'usine, sans 'fimpter le personnel de l'administration, '.'aménagement de la nouvelle fabrique créera également de nouveaux emplois dans les industries du transport,

! a construction de la nouvelle usine p, été annoncée au cours dune conférence de presse à Dorval à laquelle assistait M. ■trim Marchand, le ministre fé­déral de l'Expansion économi­que régionale l.Le ministère que dirige M MaMrchand aurait au­torisé. semble-t-ii. une subven­tion de $1,075,000 pour l'implan­tation de cette nouvelle indus­try à S i nt-Jérôme.

La Canadian Gypsum, qui ex­tra it le gypse à l'état brut en Ontario et en Nouvelle-Ecosse, possède déjà des usines a Mont­réal, à Jolieüe et à Louisevilie,

Vaste débouché aux E.-U. pour

les produits de l’érable

WASHINGTON (PC) - Une grande partie du bon sirop d'é­rable "américain'' que les ha­bitants des Etats-Unis versent i sur leurs crêpes n'est pas amé- ,

| ricain de tout: il vient du pays i de l'érable.

En fait, déclare un article paru Jins "Foreign Agricul­ture'', les chiffres définitifs dé- ; montreront que le Canada a

| fourni aux Etats-Unis prés de 65 pour cent de ses approvisionne-

., menls en sirop et sucre d'éra- i bip, en 1969. Ft la demande

I concernant les produits de l'é­rable augmente à un rythme tel que même les forêts si vastes du Canada ne pourront y suf­fire. C'est ce qui explique que les manufacturiers de sirop commercial, aux Etats-Unis, ont dû trouver un substitut.

Ainsi, explique cette publica­tion du service d'agriculture étrangère au département d'A- griculture des Etats-Unis, cer­tains manufacturiers ont dimi­nué à 10 pour cem la proportion de sirop d'érable pur dans leurs

I produits. Cette diminution est i compensée par du sirop de ! canne coloré et parfumé artifi- : ciellement et le produit est mis : en marché sous le nom de "si­rop" ou de "sirop pour crêpes", et non pas sirop d'érable.

Traçant l'historique de l'indus­trie du sirop d'érable, la revue fait observer que les érables à sucre, dont on fait bouillir la sève pour obtenir un sirop épais, ne poussenl qu'en Amérique du Nord. Pendant des années, le Canada importait du sucre et du sirop d’érable des Etats-Unis.

Mais depuis au moins une di­zaine d'années, la situation a été inversée, et le Canada produit maintenant au moins deux fois plus de sirop d’érable que les Etats-Unis.

BOURSEAMERICAINE

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I AVIS DE NOMINATION

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M. A. ROSS MAILLOUXM Marc T. Stringer, gérant gé­néra! de la division des. fils et câbles d'ITT Canada Limited, annonce la nomination rie M. A. Ross Mailloux au poste de di­recteur de la commercialisa­tion.Antérieurement à cette nomina­tion chez ITT, M, Mailloux était au service dune importante compagnie de matériel électri­que comme vice-président res­ponsable des ventes. 1! compte de nombreuses années d'expé­rience dans la commercialisa­tion et la vente.M. Mailloux assumera ses res­ponsabilités au nouveau siège social régional de St-Jérôme, Qué. —

Titres au comptoir* "tir*, fourni* par la «Ip

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MONTREAL (PC) — Voici les nix nominaux du marché des netaux exp niés en monnaie anadienne a la livre. F.A.B.

Montréal.

Lois d'une tonne: — Etain $2.(1175; plomb, $u 19; cuivre en ingots $0.70.

Lots de cinq tonnes: — Etain. $1.9625; antimoine: prix non dis-

; ponible.

Lots d'un wagon: — Plomb $0,165; zinc prime western. $o 15 1-2.

HIO

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CITE DE LORETTEVILLE• le présent

le cfttte munie' ue en l'HAl •• ri

a adopté

AVK« PCBLIC estdonné par le soussien .'•oricr, (jIle if Conseil>•*; té, à une scanc* t<Ville, le 20 oelohri* I9f cicment numéro 64.1 décrétant la cana

rion du ruis-o -1 <!e j., rtj Bt-Maurt.-elu emprunt at; nu infant de $27,000.00

pour en payer le coût,AVI? F’UP.LfC est au-si donné u1 •

lorij! réRiement est actuellement d’posé »u bureau do gricrêtalrc-Tresorder, on "HAtel de Ville, où inu s les Intéressé1 i»euvent en prendre connaissance aux hC'U!'''y du bureau <.’ext-à dire de neuf beuros de V'avanl-mldi ft cinq heures de "après-midi

AVIS est aussi donné puè ledit rètflr- rnent1 A * t approuvé par les penmnn't

maOuros Inscr tes dan.* le role ri êva- îu«ii.-n < n viwur-ur cit nime proprlétn re d'immeubles Imposablrs et po«s dam la oituyennetê canadienne de !;> Vtlé de I»rettcvUle, le 16 octobre lrifi<)

2 A été approuvé par la Commission municipale de Québec par un arrêt- en date du Ci ibVemb'-e

il A ét approuvé par le Ministre des Affaires Municipales, par un arréu -n e-ate du 9 d• ombre 1366 rl let!" fêu'e.'vpni entrera en v-ifucur Tpr>’!» public ation du présent «vis îymnê aou* mon seing À Lorettavltb

■ < iî» janvier 167«)«.|l.l,T> M AIM I I .

^•i i uni i ncsnim K.RR 'A'iNDE DE Ql EBF.r

L’oMTE DE J" .UT NE DE

AVIS DU DEPOT DU ROLE DE PERCEPTION

TAXES GENERALESCorporation de la Ville de Bélair

PROVINCE PE QPEPKr

CITE DE I ORL I ! I VILLEAVI.? PC RMC . «I !>:-!■ Ir pr.'-rr.t

donné par le sou saigné Sevré* aire-Tre- sorter nue le Conseil ri» celle munici pal dé. A Urto séance tenue en i HAteî de Ville, 1' 20 octobre Fri6ci a h douté le règlement numéro ''42 décrétant De-, eu»ion, «b divers travaux danF la cité de LorettevilU' et un emprunt au m.vntanl rii $101060 00 pour couvrir b coût dv« dit* travaux.

A VÎT- PUBLIC est a, .-si donné tj ne le dit règlement est actuellement dèp»>sé an bureau du ? c e r é t al re - T r r.<o r i e r. en l’HAtrl de Ville, où tous les intéressés

u vent en prcndi'*- ■ otiniii-sHr.cc aux heures du bureau, c"e*t-A-dire de neuf heures d« l'avant-midi A cinq heure* de Uâ|»rè»*mldi

AVI? •\*d aussi f}- i :e.M rAg>-

1 A été approuvé par les personnes majeures Inscrdr* dan* le rAle do va luatlon •’n vnumv.r comme nmprlël«i r< d'immeuble* imposables et poasé dant la citoyenneté canadienne de la Cilé île Lort'ttevjllè. ie 28 octobre

2. A ••!•. aoprouve par la Pornm;s^..ti tnun . io; ]■ de Qu- Fn-t par un arrèU en ripe d ; 9 décembre 1969

ri \ rt.; approuvé par Mintatr* dr« Affaire* Munie;j>ab\s. >ai un arrêt? en date du .7 décembre ’969 et ledit règlement entrera un vigueur après la pnbllcaiion du présent avis Donné s-ms mon seing A l-oreUèvlilc.

ce 19e Jour de Janvier 1970(Ml.I.lis M VIM II.

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présenté* perception

l'annoé 1969. •ière. oUcUîcl-

• nié vemenl «le- la de* rues, spécinloa la dello, mliclien

• 9 •: .1 été complété et est léjaiselur-u biire:i!j. on l'Fiftlol de Ville, on

■T. pera- ;»• fricrcKSùe peut enprcmlrf connab varu e nus bourcs de bv’viî", c'est à dire de neuf heure* du mutin n cinq Iumip s dè l'après-midi.

Avi-- public cvi nuasi donné que ton t-s lus personne* ténue* nu paiement . • siuntm's mcntlunnées audit rèlc «leoeruppUon sont r* «(Uise* d'en payer le ;'optant à nun bureau, «m PhAtet rie Ville de la Ville d4' Bidnir. ri;»n* U* ' ftgt JoUiK ijty suivent la publication du présent «vis

A via public »! aossl #!onné qu'un( compte tU 4'v aéra necerdé A tou* i - pnu'n'l,'lires qui naPMunt leurs ta-

en entier le ou avant le 20iftmr Jour d* f vrler 1970

Avis public est aussi donné qU'Uniotérèl de l(ié> sera chargé sur tou* le* r tuples peasant lu ilate d'échéance ‘E W ' L\t Di: 4.HI NU H. 4I.M. N .

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14 220 515 505 505 — 5300 650 645 650 *200 435 435 435 + 35

35 33 33 __o55516 360 335 360 + 204100 16 16 16

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Monsieur André Mardi, Président de Corporation Hypothécaire Marcil, annonce la nomination de M. Jacques Lachance comme Gérant du bureau de Québec de la Compagnie où il a étéassistant-gérant depuis 1956.

Monsieur Lachance assume les fonctions de M. Georges Marcil qui a pris sa retraite après plus de 20 ans avec la Compagnie.

Corporation Hypothécaire Marcil offre un service complet de correspondance hypothécaire et de financement immobilier pour la Province de Québec et les Maritimes. —

Dividendes déclarési (Renseignements transmis par

la Presse CANADIENNE)La Banque de Montréal; divi­

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Le marché minierLONDRES (Reuter) — L'indi­

ce des mines d’or de l'Afrique du Sud a monté hier de O.i de point à 95.3 à la Bourse de Lon­dres.

Les monnaies étrangèresMONTREAL (PC) — Voici les

cours du change étranger tels que fournis par ia Banque de Montréal. A noter que tous les cours ci-dessous représentent les taux nominaux à la fer­meture des marchés et en fonds canadiens.

I Allemagne (mark) $0.2923 j Australie (dol ai ) 1.2075! Autriche (shilling) 0.04185j Belgique (franc) 0.02170! Bulgarie (lev) 0.9209| Danemark (coiinmne) 0.1437| Espagne (peseta) 0.0156

Etats-Unis (dollar) 1.0750France (franc) 0.1940Grande - Bretagne

(livre) 2.58Hongrie (forint) 0.0926Italie (lire) 0.001720Mexique (peso) 0.0867Norvège (couronne) 0,1510Pays-Bas (florin) 0.2971Pologne (zloty) 0,2694Roumanie (lei) 0.1791Suède (couronne) 0.2089Suisse (franc) 0.25I chécoslovaquie

(couronne) 0.1512Venezuela

(bolivar libre) 0.2397Yougoslavie (dim ;-) 0.0862

Dr Pep /-kl DfrïTH1 .80 DorrOlDoverCp 70 Dow O 2.60 DrosLn 1.40 iluPtm 5.25k l>uq Lt 1 66 ! jy Am 40 EaatAtr FnsîK la R.'itnYa 140 KG G H’ Elect A» EiPaeNG 1 K mer El l Emhrt 1.20b EnkMin 40 FIS P. >0 EsboxI 1 20 EthyF’p H4 Euro 1.30k F. vus P 60b Evershp ExCel 1.25 Fait A 58 Fairch .50 FrHIll 1 5 k Fa 1st;* .40 Far W Fin

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CONSEILS GESTIONADMINISTRATION

inc.•71=' GEORGES-H. COUILLARD1^/ 220 EST, GRANDE AUEl

Québec 4 529-4921

CANADA,PROVINCE DE QUEBEC.

CITE DE LORETTEVILLEAVIS PUBLIC est par % présent

donne per le soussigné, Secrètaire-Tré- Loru r, que le Conseil rie cette munlcî- paüté. à une séance tenue en VHOtel rie

, Ville, le 20 octobre 1969 a adopté le j réglement numéro 641 décrétant le pro-

U-nxe mont rie la rue Lé garé entre le lot 626-8 78 et la rue St-Maurice et l'ouver­ture rie !a rue formée* ries lots 618-6 et «21-4 10 » t un .-rnprunt au rr.ontant rie $129,000.00 pour en payer le coût.

AVIS PUBLIC est aussi donné que ledit règlement est actuellement déposé *u bureau du Secrétaire-Trésorier, en l'Hôtel rie Ville, où tous les intéressés peuvent en prendre connaissance aux heures du bureau, c'est-A-dire de neuf heures rie l'avant-midi é cinq heures rie l'après-midi

AVIS est aussi donné que ledit règle­ment1 A été approuvé par les personnes

majeures inscrites dans le rôle d'éva­luation en vigueur comme propriétai­re d’immeubles Imposables et possé­dant la citoyenneté canadienne de la Cité de Loretteville, le 27 octobre 1969.

1 A été approuvé par la Commission municipale de Québec par un arrêté »>n date du 12 décembre 1969

3 A été approuvé par le Ministre des Affaires Municipales, par un arrêté *n date du 9 décembre 1969 et ledit règlement entrera en vigueur après la publication du présent avisDonné sous mon seing h Lorc-t te ville,

ce 19 janvier 19T0.C.1U.KS MAHTII.

SK( lt» I AI Kl' rUF.NOKIf H.

COMMIS SI ONSCOLAIRE REGIONALE COTE NORD

275 B oui. LaSalle,Baie Cameau, P.Q.A PPL L D’OFFRES

Lji‘ Commission Scolaire Régionale do la Côte Nord recevra jusqu'à 5:00 heu- h*- p m . heure avancée de l'est, le 3 février 1ÎJ70, des soumissions pour l'a­chat de :CAHIER:1938: EQUIPEMENT DE MECANO­GRAPHIE

Chaque soumissionnaire remettra son offre sur le bordereau rie soumission prépare i\ cette fin par la Commission Scolaire auquel 11 joindra un chèque ou Un bon rie garantie équivalent A au moins 5% du montant de son offre. Ce chèque visé sera fait à l'ordre de la Commission Scolaire et visé sur une banque canadienne ou une caisse popu­laire DesJardins.

L'offre aéra remise dans l'enveloppe fournie à cette fin par la Commission Scolaire Régionale de la cote Nord

Les Noumlftftionnatres pourront se pro­curer h- cahier de charge en s'adres­sant à la réceptionniste. 275 Boni. La-

i Satie. Bale-Cometiu, P. Q (té!, : région Il H 296-6691 +

Les soumissionnaires sont Invités h .u--. i h ter â l'ouverture des «oumitwions. qui aura lieu mercredi le 4 février 1970 il 10:00 heures a m . heure avancée rie 1 • Ht. n la Commission Scolaire Régio­nale Côte Non! dont le5 bureaux js<>nt ïdtués h 275 Boul LaSalle. Baie-Co*

j menu, P Q.' Donné ft Baic-Comeatt, 1c 16 Janvier j 1970.

Clément I’ \ltE2*Sec,-très.-adni.

Les marchés aux bestiaux

MONTREAL (PC) — La de­mande était bonne, les transac­tions nombreuses et les prix a!-

\ iaient de fermes à plus élevés, i mercredi sur !e marché des 1 bestiaux de Montréal.

On n'a enregistré aucune ven­te de taures ni d evins.

Les bouvillons de bonne quali- i té valaient $28.50. Les vaches de ! bonne qualité se vendaient de i $21.50 à $23, celles de qualité ! moyenne de $19.75 à $21., celles ! de qualité commune de $18.50 à j $19,25 et celles destinées à la mise en conserve ou à ia char­cuterie, de $16.50 à $18.

Les taureaux de bonne qualité : rapportaient $28.75 et ceux de qualité commune $22.50.

Les veaux de bonne qualité valaient de $-11 à $45, ceux de

; qualité moyenne de $36.50 à $40, ceux de qualité commune de $25

i à $35.

Le prix de l'or ferme à Londres

LONDRES (Reuter) — L'once j d'or fin cotait $34.82 1-2 hier sur j le marché européen de l’or,

comparativement à $34.80 mar- 1 di.

PARIS (Reuter)—Le napoléon, ancienne pièce d'or française de 20 francs, cotait 60.00 francs hier sur le marché libre de l'or français, comparativement à58.80 francs mardi. L'aigle, piè­ce d'or américaine de $20, va­lait 173.00 francs au regard de169.80 mardi.

Tendance des prixNEW YORK - L'indice des

prix de gros de 35 produits de base établi par la Presse Asso­ciée (!0fl en 1926) a monté hier de 0 31 de point à 189.86.

CANADA,PROVINCE DE QUEBEC.

CITE DE LORETTEVILLEAVIS PUBLIC rc par le présent

donné par 3e soussigné. Secrétaire-Tré­sorier. que le Conseil rie cette munici­palité. ft une séance tenue en l'Hôtel rie Ville, le 27 novembre 1969 a adopté le règlement numéro 645 décrétant îa construction d'un arena et un emprunt au m. ntajri rie $366,000.00 pour en paye j le coût.

AVIS PUBLIC est aussi donné que ledit règlement est actuellement déposé au bureau du Secrétaire-Trésorier, en l'Hôte! rie Ville, où tous les intéressés peuvent en prendre connaissance aux heures du bureau, c'est-ft-dlrc rie neuf heures de l'avant-midi k cinq heures rie l'après-midi.

AVIS est aussi donné que le dit règlement :1 A été approuvé par les personnes

majeures inscrites dans le rôle d'éva- îuatjor. en vigueur comme propriétai­re ri'immeubles imposables et possé­dant la citoyenneté canadienne de la Cité de Loretteville, le 4 décembre 1969

2. A été approuvé par la Commission municipale de Québec par un arrêté en date du 30 décembre 1969

3. A été approuvé par le Ministre ries Affaires Municipals, par un arrêté en date du 30 décembre 1969 et ledit règlement entrera en vigueur après la publication du présent avis.Donné s, us mon seing à Loretteville,

ce 19 janvier 1970M \RTKL.

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naire, payable le 2 mars; Ins­cription, le 31 janvier.

Canada Malting Co. Ltd.: 25cents l'action ordinaire; 6 cents l'action privilégiée à 6 pour cent, les deux le 14 mars; ins­cription, le 14 février.

Dominion Fabrics Ltd.: 3cents l'action de classe A, le Ijer février; inscription, le 16 jan­vier.

Le commerce des fruits

et légumesMONTREAL (PC) — Prix

payés aux producteurs sur le marché central métropolitain pour les produits de première qualité.

Ces prix sont fournis par la section de l'inspection, division des producteurs horticoles, mi­nistre de l'Agriculture et de la Colonisation.

FRUITSPommes: Macintosh; S2.50 à

$2.75; 3 po. et plus, $3.25 à $3.50; W,..f River. $2 à $2.25 le boisseau; Cortland, $2.25 le boisseau.

L ECUMESBetteraves: $2 à $2.25 les 50

Ibs.Carottes: $3.25 à $3.50 les 50

Ibs; $2.75 à $4.25 les 24 cellos de 2 Ibs.

Choux: $3 à $3.50 pour 18; Savoy $2.50 à $2,75 pour 12; rou­ges $2,50 à $2.75 pour !2.

Oignons: $3.75 à $4 les 50 Ibs, les gros $4 à $4.25 les 50 ibs, $4.25 à $4.50 les 24 cellos de 2 Ibs.

Panais: $3 à $3.50 le boisseau: $1.75 à $2 les 20 ibs; $2.25 à $2.50 cellos de 12 par 2 Ibs.

Poireaux: $1.50 la doz.Pommes de terre: $1,50 à

$1.70 les 50 Ibs.; $0.38 à $0.40 les 10 Ibs.

Rutabaga: $2.25 à $2 50 les 50 Ibs.

CANADA,PROVINCE DE QUEBEC.

CITE DE LORETTEVILLEAVIS PUBLIC èst par le présent

donné par î- soussigrit-. Secrétaire-Tré­sorier, que le Conftèii de cette munie!- pahU. une séance tenu- on l'Hôtel rie Ville, le 29 septembre 1969 a adopté le règlement numéro 639 décrétant l’Ins- 'd v. • - servi.*» jf nicipaux m • cessidro» don.' la rue- au rmrd rie la. rue Du Jardin ei un emprunt nu montant de $122,000 00 peur en payer le cofit.

AVIS PUBLIC est aussi donné que ledit règlement est actuellement déposé au bureau du Seorétalre-Tré^ur.* r, cr.

Hôtel de Ville où tous les intéressés peuvent en prendre connaissance aux heures du bureau, c'est-à-dire rie neuf heures rie l'avant-midi à cinq heures do 1 après-midi.

AVIS est aussi donné que lerilt règle­ment1 A été approuvé par les personnes

majeures inscrites dans le rôle ri éva­luation en v igueur coin me propriétai­re nm meuble s imposables et possé­dant la citoyenneté canadienne de la Cu> • Lorettcv ilk1. le 7 oebri re 19*1

2. A été approuvé par Ia Commission municipale ce Québec par un arrêté en riale du 12 décembre 1969

3 a -u approuvé par h Ministre des Affaires Municipales, par un arrête en date du 9 décembre 1969 et ledit règlement entrera en vigueur après la publication du présent avis.Donné sous mon seing à Loretteville,

ce 19 janvier 1970.<.ILI.K% MARTEL,

SEt Bh I URE-THESOUIER

AVIS DE VENTE PAR SOUMISSIONS SOUS LA LOI DE FAILLITE

CONCERNANT LA FAILLITE DE :VOGEL FIRE PROTECTION COMPANY LIMITED

4945 rue Fisher, St-Laurent, Qué. et

2953 Boul. Ste-Anne, Québec, Qué.Do? soumissions scellées, renfermant un chèque visé de lOc+ de l'offre, ae- ront reçue< au bureau ries syndics, soussignés jusqu’à 11.00 a m.. le mardi 3 février 197" pour l'achat de l'actif suivant, en bloc ou en lots séparés, au gré de l’acheteur.LOT No 1 Machinerie, outils et équipement comprenant :

Outillage de fabrication de métal Ouf triage rie la division des extincteurs Out i linge rie protection contre le feu

LOT No 2 Inventaire rie la marchandise comprenant :Matières premières Travaux en cours Produits finis

LOT No 3 Equipement et ameublement de bureau LOT No 4 l camion Ci.M.C 1967Le tout possède une valeur comptable de plus de $250.000 00 I.fs lots Nos 1 et l> sont garantis par un bon émis en faveur de Canadian Ac­ceptance Corporation au montant de $132,159.79Lu lot No l est sujet ft droit rie rétention en faveur de General Mortors Accep­tance Corporation au montant de $1,882.40La majorité ries biens décrits plus haut son! situés dans la ville de St-Laurent Québec rt pourront être vus les lundi et mardi 26 et 27 janvier 1970. de 10.00 a m. A. 5.00 p nvLes biens situés dans la ville de Québec pourront être vus aux mêmes dates dans la ville de* QuébecT>7i plus haute ou tonte soumission ne sera pas nécessairement acceptée La taxe <io vente fédérale ot ou provinciale, lorsqu'exlgible, est payable par l'acheteur. Les fluctuations seront ajustées.Los offre., pour être acceptées, doivent être scellées et adressées clairement — "Smimtsslon pour actif do Vogel Fire Protection Company Limited"

LOI is (.CLDBKRG, CA. A H MI A FR, CA. SYNDICS AS.MHIFS

MFSSFR, \1()FKO\f. COLI MAN à >( UN Kl DK RBureau de ;(.OLDBFKG,< omptuMe* Xgréés l 'Y. < jim- ritlllips, Suite 904 Montreal, Qué.Téléphone : <5141 849-6Î74

36 ++ « Lu Soleil, Québec, jeudi 22 jcmvier 1970

Europe

Violente manifestation "répression politique"

MILAN' (d'après DPI, AP ei AFP) — Des groupes d'étu­diants et d'ouvriers en sont ve­nus aux prises avec les forces de l'ordre à Milan hier, alors qu’ils protestaient contre la "prépression politique' en Italie.

La manifestation, organisée par le "Mouvement étudiant' pour protester contre la ré­pression" judiciaire, a commen­cé à dix-huit heures sur une des

places de la ville. Six mille étu­diants environ participaient à cette manifestation qui, au con­traires des défilés, n'avait pas été interdite par les autorités.

Les incidents éclatèrent lors­qu une camionnette chargée d'é­tudiants et pavoisée de dra­peaux rouges tenta de rompe le barrage de police pour se ren­dre au palais de justice. Une

contre la à Milan

partie des manifestants se reti­ra pour éviter tout incident. Après plusieurs échauffourées au cours desquelles une trentai­ne d'étudiants et huit policiers étaient blessés, des voitures renversées et bridées, les mani­festants ont regagné l'université Où ils se sont retranchés.

Le calme est revenu et la circulation a pu être rétablie

dans le centre de la ville vers 22 heures locales après que les petits groupes d'étudiants et d'ouvriers qui tournoyaient dans les rues se soient dispersés sous les charges de la police. Les barricades ont été démantelées avec l'aide des pompiers qui ont du éteindre de nombreux débuts d'incendie. Cependant, quelque cinq cents membres du "Mouve­ment étudiant" d'extrême gau­che retranchés dans les locaux de l'université.

La manifestation de Milan était dirigée en fait contre ce que les mouvements de gauche appuyés par tous les syndicats italiens, appellent "la dure re­pression policière en représail­les des manifestations victorieu­ses de l'automne chaud". Ces organisations reprochent au gouvernement d'avoir procédé à plus dà dix mille arrestations d'ouvriers et plus spécialement des représentants syndicaux.

Que les catholiques commencent à pratiquer l'unité entre eux pour parvenir à Punité entre chrétiens

Paul VICITE DU VATICAN (d'après

l'AFP, UPI et AP) — Le pape Paul VI a déclaré hier que le "séparatisme" et la discorde à l'intérieur même de l'Eglise ca­tholique romaine n'étaient pas de nature à faire avancer la cause de l'unité des chrétiens.

Que les catholiques commen­cent à pratiquer l'unité entre eux pour parvenir à l'unité entre chrétiens, a déclaré le pape dans son allocution hebdoma­daire du mercredi. Celle-c* était consacrée à l'oecuménisme, à l'occasion de la Semaine de Tu- nilé des chrétiens.

Si les difficultés qui s'opposent à l'unité paraissent actuelle­ment "insurmontables'', a -1 - il

ajouté, il ne faut pas se décou­rager en pensant aux "progrès extraordinaires" qui ont suivi le second concile du Vatican. Mais le problème de ! unité ne sera pas résolu en niant "la préro­gative divine de Pierre".

La première condition de l'oe­cuménisme pour les catholiques est de se montrer dignes de ce nom. "Ce ne sera pas un catho­licisme dilué, approximatif, dé­guisé, ou même démenti par les actes qui nous rapprochera des frères séparés", a dit Paul VI.De même ladoption, sur les

pians religieux et moral, de formes faciles et discutables de vie chrétienne ne nous habili­tera ni au témoignage, ni à l'a­

postolat et n'attirera pas à nous, par les voies de l'estime, l'exemple et la confiance".DEVIATION

Paul VI a soulevé alors le problème délicat de ('intercom­munication, possible, sous cer­taines conditions, avec les ortho­doxes orientaux, mais non avec les protestants. "Pierre, affir­ment certains, devrait renoncer à tant d'exigences: les catholi­ques et dissidents ne pourraient- iis célébrer ensemble l'eucha­ristie et proclamer que l’unité, si souhaitée, a été réalisée? Malheureusement, ce n'est pas le bon chemin, celui qui con­duira à l'unité. C'est une dévia­

tion'.

"Si les catholiques reconnais­sent à chaque domination chré­tienne sa propre croyance, le problème de l'unité ne sera pas résolu sans cette autorité et ce charisme que nous pensons être la prérogative divine de Pierre".

Le pape a conclu en évoquant les travaux, les rencontres, les commissions en cours. "La voie est longue et difficile, a-t-il dit en conseillant aux catholiques de commencer à pratiquer l'u­nité entre eux; tout litige, tout séparatisme, tout égoïsme dans notre communauté atteint la cause oecuménique".

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En plus de ses nombreux corresporv dants. 'Le Soleil,, est a Donné à «a Presse Canadienne. La Presse Associée, Reuter, France-Pre 3« et United Press International ainsi qu aux srrvtcea de Té lé photo de la Presse Canadienne et de La Presse Associée.

* Le Soldi" est membre de plusieurs Associations et groupements profession­nels dont les principaux sont L Asso­ciation des Quotidiens de Langue Fran­çaise tAQLF). 'Canadian Daily News­paper Ppbüaher* Association" (CDN PA'. “Audit Bureau of Circulation0 (ABC). Union Internationale de la Pressa Catholique (IM"C*, "Common wealth Press Union’ (CPU). Institut International de la Presse (IIP',• Newipsiper Advertising Executives As­sociation" (NAEA et "Institute of Newspaper Controlieis and Finance Of­ficers" («LNCFOL

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(T) Alors que son parte­naire a montre peu de va­leurs défensives en portant immédiatement le contrat à 3-coeurs et ne disposant lui- même que de valeurs incer­taines. Ouest recherche un contrat sacrifice.

Le contrat 4-plques aurait été de réussite facile après les entames normales du roi de coeur ou du roi de trèfle, le déclarant limitant facile­ment ses pertes à un coeur, un trèfle et un pique, l'ne attaque inspirée du quatre de carreau aurait pu cepen­dant réduire le déclarant à l'impuissance F.n effet alors qu'il reprendra la main par son roi de pique, Ouest changera au six de coeur pour le VALET de son partenaire et après la coupe d'un carreau il sera temps pour Ouest de recher­cher une levée de trèfle

Entame: tNord) Cinq depique.

Que va jouer Garozzo après avoir fait la première levée de son ns de pique?

Si l'Impression première est de changer à l'atout et, ainsi faire disparaître la possibilité de coupe que pré­sente le Mort, Garozzo se demande tout d'abord s'il n’y a pas mieux que cela?

Après un changement à l'atout la chute du déclarant serait tout au plus de deux levées, un atout, deux pi­ques et un carreau La ehu-

promet simplement une lon­gue suite solide ou semi-so­lide, N-B Ouest a indiqué

une main d'une force très limitée alors qu'il n’a pu an­noncer 1-irè-fle en ouverture.

(2) Nord a peut-être trop tardé à prendre action et voici que maintenant il est incertain sur le sort du con­trat (-coeurs et également au sujet de la possibilité d’un contrat de 4-plques. Si au tour précédent, il avait porté te contrat à 3-piques. tout serait devenu plus sim­ple.

Entame: as de carreau.Nord-Sud se montrent

également chancelants dans leur opposition au décla­rant. Après l'as de carreau Sud fait suivre l’as de pi­que, puis le huit de trèfle pour l’as de son partenaire. Nord revient à carreau avec l’espoir qu'une coupe par le Mort lui permettra de réali­ser une levée d'atout. Le retour n carreau est pris par le roi et un petit atout est joué vers le roi du Mort. Sur le roi de pique et ie roi de trèfle le déclarant dispo­se de ses doux derniers car­reaux. Enfin le larcin est consommé alors que le dé­clarant tente l'impasse du valet de coeur et. c'est 420 points qui s'ajoutent au gain des Italiens.

Le contrat est voué à l’é­chec si Sud entame de l'as de pique, puis change au huit, de trèfle. Ou encore si immédiatement Sud s'atta­que aux trèfles. Un change­ment à carreau de la part de Nord permet de forcer une coupe par le Mort et ainsi Nord devient assuré d’une levée de l'un de ses atouts!

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La présence anglaise dans le Marché rommun

ne réjoui! pas ['AUSTRALIE

par Monique DUVAL

"L'entrée éventuelle de la i Grande - Bretagne dans le Mar- ; ohé commun ne réjouirait pas outre mesure l'Australie; de : fait, cela l'ennuierait plutôt | mais mon pays ne considérerait pas cela comme une catastro­phe .

Voilà ce que nous a répondu le haut - commissaire de l'Aus­tralie au Canada, Son Exc. M. David McNicol. à notre question concernant l'entrée éventuelle de la Grande - Bretagne au sein de ce marche communautaire européen.

Si la chose n'enthousiasme pas les Australiens, c'est, on le comprend, que leurs rapports, du côté commerce et échanges, connaîtront certaines difficultés notamment en ce qui concerne ies produits eux-mêmes et les prix qui. forcément, connaîtront des fluctuations considérables.

Membres du Commonwealth, possédant, dans leurs grandes lignes, le même régime politi­que et le même système parle­mentaire, sans parler de la lan­gue et de la civilisation, l'Aus­tralie et le Canada ont, depuis toujours, des liens très étroits et les représentations diplomati­ques, dans l'un et l’autre pays, datent de très longtemps.

Pour sa part, M. McNicol est au Canada depuis peu puisque c’est en août dernier que son gouvernement lui confiait ce poste à Ottawa, Cependant, il connaissait bien notre pays pou: j y être venu à plusieurs reprises j pendant la guerre alors qui! j était pilote dans l'aviation et j qu'il devait souvent venir en territoite canadien.

M. McNicol appartient au corps diplomatique depuis 25 | ans. Evoquer sa carrière, c es: d'abord remonter à ses années ; d'étudiant en langues (français ! et latin) à "université d Adélai- 1 de, sa ville natale. ,

C'est le voir ensuite enseigner i pendant quelques années dans ; des écoles supérieures de cette même ville.

Lorsque la guerre éclata, il joignit les rangs de l'aviation comme pilote et y demeura jus­qu'à la f:n du conflit. Retourné à sa vie d'avant-guerre, il eut le goût d’autres horizons et posa sa candidature au ministère des Affaires extérieures de son pays.

On le nomma d'abord au Ja­pon. C était en 1946. Trois ans plus tard, il était affecté au poste de Washington. Puis ce fut de nouveau l'Asie avec cette fois Vietnam, Laos et Cambod­ge

En 1957, on le voit à Singa- : pour puis, au Pakistan, en Nou­velle - Eéiande et en Thaïlande.

Causer avec Son Excellence est fascinant car U possède une telie expérience des êtres et des pays "deux éléments qui ren­dent cette Vie si intéressante ' précise-t-il.

En nous parlant de son pays natal, il nous apprend que ie premier et ie plus grand'des problèmes est toujours la séche­resse. La pluie est rare et ies récoltes s'en ressentent. Pour-

. tan», ce pays, on le sait, est très fort en agriculture mais, pa­rait-il, les difficultés sont abon­dantes. à cause, précisément, de ce manque d eau.

D'autre part, ! Australie est riche en ressources minières

| (or, fer, nickel), fabrique beau- ; cou n d automobiles, de bateaux, i d'avions et beaucoup de machi­

nerie ne général.Le Vietnam n échappera pas

à notre conversation et le repré­sentant de l'Australie nous dit, à ce sujet: ’ Notre position, à nous Australiens, est bien claire et nous la redisons souvent: Nous appuyons les Vietnamiens du Sud dans leur volonté de se gouverner par eux-mêmes. Nous avons des soldats chez eux

i qui combattent à leur côté et nous maintiendrons cette politi­que. Ce faisant, évidemment,

; l'Australie se trouve à seconder les Américains" a-t-il ajouté sans vouloir s'étendre sur le su­jet.

M. McNicol était, hier en visi­le officielle à Québec où il a

! rendu visite aux autorités civi­les, religieuses et universitaires.

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Troisième édition Studio 10 c World of Sports c 6 O'clock Movie:"Fine maidens of Dateline Pulse c Téleidoscope C'est mon opinion Weatherwise c Fdition sport-vp Panoramonde c Téléjourna'Cher oncle Bill c Mannix cSur la scène du monde Nouvelles du sport 24 heures News c(13) Cherchez ie magot Family affair c Format 30Mr. Deeds goes to town c l.e 10 vous informe c Ti-Blanc Richard c Les commentaires de Me Alban Flamand c Cinéma Kraft:"Le roi des vagabonds” c The Doris Day Show c (11) (13) Les grands films: "Soleil noir"Family affair c Cinéma Kraft:"Dans la souricière" c This is Tom Jones c Pat Paulsen's half a comedy hour c The Bill Cosby show c The Jim Nabors hour c That girl cThe Dean Martin show* c Bewitched c The nature of things c Thursday movie:"The 300 spartans” c

LE JEUDI 22 JANVIER 1970(10) Elle et lui ( 5) Bonanza c( 8) This is Tom Jones c

9.00 ( 4) Toute la ville en parle c 9.30 ( 4) (10) Ca prend un voleur c

(11) Le sel de la semaine:(12) Mannix c ( 7) Mission impossible c(13) L'homme de fer

10.00 ( 5) Thursday night c ( 8) Paris- 7000, aventures c

10.30 ( 4) Panoramonde c ( 7) (11) (13) Dossiers:(12) Diamond LiTs c (10) Le 10 vous informe c

11.00 ( 7) (11) (13) Le point ( 3) Channel 3 night beat c ( 4) Heure exquise:

"Le despote”( 5) (12) News c(10) En pantoufles:

"Nuits de Pigalle"( 8) Eleven o'clock report

11.18 (12) Puise c11.19 ( 5) Editorial and

late scores11.20 ( 7) Dernière édition

(13) Sur la scène du monde 11.24 ( 5) Contact c11.30 ( 3) The Merv Griffin show c

( 8) The Dick Cavett show c(11) Nouvelles du sport ( 7) Cinéma 7:

"Les trois cousines”11.40 (11) Cinéma : "Fortunat"

(13) Ciné-soir:"La fille du puisatier”

11.45 (12) Pajama Playhouse:''The adventure of Scaramou- che” c

12.30 (10) Dernière édition ( 5) Postlude Marc Legrand

12.19 ( 4) Musique Marc Legrand1.15 (13) Nouvelles anglaises 1.30 (12) University of the air2.00 (12) Montreal Bulletin Board2.15 (12) News Headlines

AM.7.00 ( 3)7.30 (10)

< 7) (13)

7.35 ( 4) 7.45 ( 3)

( 4) ( 8)

(10) 7.50 ( 3)7.55 (13)8.00 ( 3)

( 8) ( 4) (12)

8.05 (13) 8 15 (13) 8 30 ( 8 )

(12) ( f)

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( 8)

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9.10 (11)9.15 (11)

( ")9.30 ( 4)

( 5) (12) (ID

9.33 ( 4)

10.00 ( 3) (10) (12) ( 5) ( 7)

10.30 ( 3)< 7)

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11.00 ( 7)< 3) ( 5) ( 8) (12) (10) ( 4)

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( 7) (13)

11.30 (10) ( 3) ( 7) ( D

11.40 (13)11.55 (13) PM.12.00 ( 3)

( 7) (12) ( 8) (10)

12.05 (13)12.10 (10)12.15 ( 4)

(10)

(13)

12.25 ( 3) 12.28 ( 4) 12.30 ( 3)

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12.45 ( 7) 12.50 ( 7)1.00 ( 3)

( 4) ( 7) (11)

(12) ( 8)

1.0.3 ( 3) 1.15 ( 3) 1.30 ( I)

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1.45 ( 7) 1,50 ( 5)2.00 ( 3)

( 8) (13) (12)

LE VENDREDI 23

News cLes p'tits bonshommes Aujourd'huiLes sentinelles de l'air Musique de Marc Legrand Morning Report c Dessins animés NewsC'est parti! c NewsColombine Captain Kangaroo c Farm and Home c Yé, yé, quelle heure? c Montreal Bulletin "Board Newsroom 12 Sur la scène du monde Caméra 13: "La soif du ma!” Fantastic voyage University of the air Madame est servie c 36-24-36The Mike Douglas Show c Morning Movie:'You iive only once”

Madame est servie c Ed Allen Time c Aujourd'hui à CBVT Les Oraliens c Interdit aux hommes L'ActualitéQuebec School Telecasts Romper Room c La grande aventure c En matinée: "Rythme, amour et twisl”The Lucy Show c Bonheur du jour c Magic Tom cF.dui at: -nai youth programming (il) (13) L'agriculteur de de­mainThe Beveriv Hillbillies (11) (13)En mouvementLeçons de beauté cThe movie game cHerculesFriendly Giant c(11) (13) Monsieur Surpris*présente cChez HélèneLa sont '• dans voire assiette c (11) (13) La souris verte The Andv Griffith show c Mr. Dress-up Of lands and seas c The Mike Douglas Show c Réponse à tout C Bonheur du jour c Cinéma:"Ursus. le rebelle”Théâtre des petits c Phebus et Colombine "Légende de Jessie James"Love of life c1 a famille StonePalmarèsJeunes à la pageSur la scène du monde

Where the heart is cMiniramaThe Flintstones cBewitched cLes petits bonhommesLes petites annoncesPremière éditionL'actualité t

Ciné-vendredi"La passe du diable" et' Francis aux courses" cLes plus beaux films:"Les bas-fonds d'Hawaii"News c EditorialSearch for tomorrow c De tout, de tous That girl c In town c Deuxième édition C'est mon opinion Midi sportOne O'clock Weather c Epeile-0-4 c Cousins-cousines c Cinéma:"La mort en ce jardin" c John Manoleseo c All my children c Across The Fence c Channel 3 presents c Au bout du fil As the World Turns c Let’s make a deal c Bewitched c "Les Oraliens" c Prelude Marc Legrand L ove is A Many Spiendored Thing c The Newlywed Game c Rue Principale Magistrate's court c

JANVIER 1970( 5) Strange Paradise c ( 7) Sur deux notes

2.30 ( 3) The Guiding Light c ( 8) The Dating Game c(11) Oui ou non c ( 4) Entre nous c( 5) Double exposure(12) Peyton Place( 7) Avec un gram de sel ( 13) A vous la parole

3.00 ( 3) The Secret Storm c ( 5) Take Thirty( 8) General Hospital c ( 7) (11) (13) Femme d aujourd'hui (12) People In conflict c

3.30 ( 3) ( 5) The Edge of Night c (12) A doctor's diary c( 8) One Life To Live c (10) Madame s’amuse c ( 4) L'actualité

3.33 ( 4) Hé, les gars’4.00 ( 3) Comer Pyle USMC c

( 4) Le commodore Semaphore ( 7) (11) (13) Bobino c ( 8) Dark Shadows c ( 5) The Galloping Gourmet c (10) La cabane à Midas c(12) Family Theatre:

"It had to happen”4.30 ( 7) (11) (13)

' La Rihouldingue c ( 3) Perry Mason ( 5) The marbles c ( 8) The Munsters (10) Marine Boy c

5.00 (II) Yogi Tours c( 5) Marve l super heroes c ( 8) Gilligan’s Island c ( 7) l.a grande caravane ( 4) Marine Bov c(10) Le 5 à 6(13) Cinéma:

' Révolte au Mexique”5.30 ( 3) Have gun, will travel

(11) Tour de terre ( 4) Le 5 à 6 c( 5) The Beverly Hillbillies ( S) The 5.30 Report(12) The Pierre Berton Show c

6 00 ( 3) World of Sports(11) Les 2 D c '(10) Siudio 10 ( 5) Dateline( 8) Six o’clock movie:

The golden gloves"( 7) Troisième édition(12) Puise c

6.15 ( 3) Weatherwise( 7) C'est mon opinion

6,20 ( 7) Edition sportive6.25 ( 3) Newstime6.30 ( 4) Panoramonde c

(11) l.e téiéjournal(13) Sur la scène du monde ( 5) The Outsider c( 7) Les mystères de l'ouest c

6.40 (11) Nouvelles du sport 6.45 (H) 24 heures7.00 ( 3) News

( 1) Commando du désert c (II!) Le 10 vous informe c ( 8) Sk; trails(11) Format 30

7.25 (10) Les commentaires deMc Alban Flamand C

7.30 ( 4) En première c"Le trésor de la forêt noire”

(1!) La soeur volante c ( 8) "The flying nun” c ( 3) Get smart c ( 5) Julia c(10) t-.n première:

"Cri d'angoisse"( 7) Les découvertes de Jean Roger (13) Claude Blanchard(12) The Andv Williams show c

8.00 ( 5) Rcw.in and Martin's Laughin c ( 7) (11) (13) Donald Lautrec c( S) Ho!i\w Kid's finest c

"Love letters”( 3) Good Guys c(12) Friday Movie:

"Uombre" c8.30 ( 3) Hogan's heroes c

(11) Les règles du jeu c ( 7) Le 7e art:

'Les démons de minuit”(13) Cinéma Kraft:

"Opération Jamaïque"9.00 ( 3) Friday Night Movie:

( 5) "Singalong Jubilee” c9.15 ( 41 (10) l a clef d'or c9.30 ( 4) (10) Vrai de vrai

( 5) Friday movie"1 saw what you did”

10.00 (12) The F-B-I c( 7) (11) (13) Format 60 (10) Vaudeville c ( 8) "Love american style" c ( I) "Noir sur blanc" c

10.30 (10) Le H) vous informe

HORAIRE" MT PROGRAMMATION EN COULEUR SUJETS A CHANGEMENTS SANS AVIS

Le Soleil, Québec, jeudi 22 janvier 1970 •kàir 43► :<oS3xi6i :w : SERVICE ANNIVERSAIRE SERVICE ANNIVERSAIRE

En bloquant les voies d'accès à Berlin

La RDA proteste contre la réunion du parlement ouest-allemand à Berlin

| BERLIN (d'après l'AFP et EPI) — l es | gardes-frontières est-allemands ont com­f1 mencé hier à ralentir considérablement la

circulation entre Benin et i Allemagne de Ü l'Ouest, en guise de protestation, estime-t- fjf on, contre la réunion des groupes et com­

missions du Parlement ouest-allemand dans Il I ancienne capitale du Reich.| Déjà, en mars 1969, la RDA avait réagi à | ! élection du président fédéral allemand, M. || Gustav Heinetnan, à Berlin-Ouest, en blo- î| quant temporairement les voies d'accèsI routières et ferroviaires vers la ville. Pen- fj dan! quelques jours et pendant plusieurs li heures chaque fois, les gardes-frontières || avaient verrouillé les points de passage % frontaliers..g; Le même scénario es' en train de seII répéter à nouveau, cette fois contre la réu-

. nion du Parlement ouest-allemand près dumur de Berlin. Hier, les gardes-frontières

É ont commencé à bloquer la circulation en |: divers points stratégiques, en faisant passer § au rouge les feux de signalisation routière.? Les feux verts ont été rallumés à plu- :| sieurs reprises, mais seulement pendant h -.me ou deux minutes Hier après-midi, la i circulation a été presque paralysée pendant | près de trois heures pa ce manège, dans | les dçux sens, aux points de contrôle de

l'autoroute "Interzone" ainsi que sur la rou* fj te à grande circulation Berlin-Hambourg.

La circulation a été rétablie en soirée, |ï sauf pour les véhicules lourds et vers 20 || heures, (heures locale) une file d'attente de Si plus de 300 poids lourds s'étaii formée devant les feux de signalisation est-alle- §| mands qui donnent accès à l’autoroute en | direction de Berlin.

Les mesures prises hier du côté est-alle- f mand avaient été précédées de signes f avant-coureurs. Au début de la semaine, les If gardes frontaliers de la RDA ont installé de ï grands portails d'acier au point de passage s de Marienborn, face à Helmstedt, dans le 3 sens RFA-Berlin-Ouest. Mardi l'un des re- S présentants sociaux-démocrates berlinois jjf au Bundestag de Bonn s'est vu refuser le jfi transit à travers la RDA.

i ne campagne de presse a été déclen- : chée i! y a quelques semaines déjà contre f !a violation du statut de l'entité politique V indépendante de Berlin-Ouest ' par les par- fi iementaires ouest-allemands. Une note de f protestation officielle a été adressée le 10 f' janvier dernier à Bonn par le ministère est- |i allemand des Affaires étrangères. Hier 3 après-midi un porte-parole de <e même ; ministère a affirmé que la "provocation" i

ne peut pas rester sans suites".

Selon M. Hervé Alphand

La conférence européenne ne doit pas donner lieu à un affrontement

MOSCOU (d'ap’ ès i AFP)—Le secrétaire généra! du ministère français des Affaires étrangè­res, M. Hervé Alphand, a décla­ré qu'il fallait faite en sorte "que l'Europe ne se présente pas à la conférence sur la sécu­rité divisée en deux groupe­ments".

"La détente générale en Euro­pe doit constituer le but essen­tiel de la conférence" a précisé M. Alphand dans une interview

publiée par la revue soviétique Temps Nouveaux".

11 ne faudrait pas que l'Euro­pe se présente à la conférence divisée en deux blocs, "mais que celle-ci soit véritablement une conférence de tous les pays européens dans le but de parve­nir à une détente " a ajouté M. Alphand dont l'interview est ci­tée par l'agence l ass.

F convient d étudier et de préciser clairement les buts que nous nous proposons d’atteindre,

a poursuivi le secrétaire général du ministère français des Affai­res étrangères. Ainsi, le problè­me allemand a une importance capitale pour la sécurité euro­péenne. Si les négociations et les discussions à ce sujet pro­gressaient — je ne parle pas d'un règlement définitif, car il ne peut être atteint rapidement— alors, je pense que cela con­tribuerait au succès de la confé­rence".

M Alphand a ajouté qu'il se­rait également souhaitable que les quatre puissances — la Grande-Bretagne, l'URSS, les Etats-Unis et la France — trou­vent le moyen de s entendre sur les problèmes liés à Berlin

Evidemment, nous ne lions pas la convocation de la confé­rence européenne à tes négocia­tions et nous ne posons pas de conditions préalables . a encore ajouté M. Alphand. Par ailleurs, i! s’est déclaré entièrement sa­tisfait par le programme de la conférence en deux points pro­posé par les pays de l'Est et a souligné: Il faut tenter de faire quelque chose de concret et ne pas se borner à répéter des sou­haits généraux et à confirmer la renonciation à l’agression qui est. déjà fixée dans la charte des Nations unies".

L'ONU approuve 110 projets pour le développement

NATTONS ! NIES N.Y. (AEP)— Le conseil d'administration du programme des Nations- Unies pour le développement a approuvé hier 110 projets — plus seize affectations supplé­mentaires à des projets déià existants — dans 53 pays et 17 ensembles régionaux

Le montant total des dépenses approuvées est estimé à 250.- S3?,70t) dollars, dont les gouver­nements intéressés contribue­ront pour prés de $150,000,000 et le programme de FONU plus de $96,000,000, les dépenses locales d'exécution ttur.' estimées à plus de $7,000,000 de dollars.

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LE SERVICE DES ABONNEMENTS

LE SOLEIL

ÉMIM&' -aï

Mme ,1 i-un-BA PT1STE BEAUPRE

Samedi h* 24 janvier 70, à 8 hr es a.m , en l'église Sacré- Coeur de ,]*'su8 s< ra chanté le

. service anniversaire de dame Kernande Kiset, épouse de Jean-Baptiste Beaupré. Parents et amis sont priés d'y assister sans autre invitation.

SERVICE À N NI VE RSA I RE

M LEO 1.OL PRETEn réalise Notre-Dame - de - Pitié, samedi {«■ 24 janvier, à 4 heures p.m.. sera chanté le ser­vice atimvei saire de M Léo Loupret. époux de dame Résina Tessier demeurant à. 44, Géné­ral McNinghton Parents et amis sont prié» ci ; assister sans autre invitation.

Mme Joseph VilleneuveMme Marie-Anne Blondin.

énouse de feu Joseyh Villeneuve est décédée le 31 janvier 1970, au Foyer Notre-Dame du Perpé­tue! Secom s de St- F.te des Caps à 'âge de 66 ans

File ki:s,-.e dans le deuil ses enfants et belles-filles M. et Mme Pau! Villeneuve (Monique Turcotte) M. et Mme Maurice Villeneuve (Suzanne Martel), ses soeurs Marie-Louise (Mme Anselm; Barrigan), Hermina (Mme Conrad Giroux), Cécile (Mme F hlhert Dupuis), .leanne D’Are t Mme. Ovila Desnoyer), ses belles-soeurs Mme Lauréat Falardeau, Mme Fugène Ville- neuve, Mme Alexandre Ville- neuve, Mme Georges Albert Blemlm. Mme Napoléon Blondin ainsi que plusieurs petits-en­fants, reVetsx et nièces La dé­pouille mortelle est exposée au salon du Foyei Notre-Dame du Pf-ruétuel Secours, St-Tite des

Les funérailles auront lieu vendredi à 2hres à la chapelle du Forer Notre-Dame du Perpé­tuel mrs et ''inhumation au­ra Leu au cimetière St-Chartes a Quebi . i direction des funé­railles a ét :'- confiée à la Maison Mur el Guiüemette de St- Joachim. —

M. A. LafontaineM Adé ard ’.fontaine, em­

ploy/' civique à sa retraite,■ poix de Antoinette Guay, est décidé le 20 'envier 1970. à Que­bec a l'âge de 73 ans et 9 mois, fl denvorratt a 127 Des Chênes Du es’

Outre son épouse, il laisse dons le deu.i ses enfants, gen-

dres et belle.s-fiües. M et Mme Gérard Lafontaine (Madeleine Giguere) M et Mme Robert Brochu (Teaohe d'Are), M. et Mme Maurice 1 afontaine (Jean­ne d Arc Martel). M. et Mme Antony Lafontaine (Dorothé ' d lurt), M. et Mme Jean- Paul Gadoury (Gabrielle), M et Mme Robert Lafontaine (Clau­dine Carrier) M et Mme Char­les Lafontaine ( Fernande Trem- hlav), M et Mme Jean Marie La fonte .ne (Marie-Paule Rou­en). M et Mme Laurent P ufiot (Thi-r -se), M. et Mme John R tliardson (l.iieilte) M et Mme André Lafontaine (Lise Des pa­ne); son frère et sa soeur, son beau-fn re. sa belle-soeur; M. et Mme Charles Lévesque (Berna­dette Lafontaine), son frère Emile, sa beiie-seeur Mme veu­ve Alfred Gonthier (Marie-Loui­se Guay); plusieurs petits-en­fants, ne . eux et nièces

La dépouille mortelle est ex­posé à 1290, 1ère Avenue. Les funvrai'les auront lieu samedi à 10 heures en ! église de Ste-Odi- le et . inhumation aura lieu au • 'm t: re St-Charles La direc­tion .ms funérailles a été confiée à la maison F Bouchard & Fils Idée de Québec —

G 'amie reconnaissance et re­merciements it lean XXIII pour faveurs obtenues avec promesse de publier. i i

L^ILl'X uFleuriste

L CHEMIN ST LOUIS QUEBEC

TEt .527 2579

•527-3568

Les deces-A jfe*

M. LEON DESROCHES Cher époux,

Déjà on an s'est écoulé depuis cette Cruelle séparation. Tu

: nous manques terriblement, ton souvenir est toujours vivant en nous et. tu nous accompagnes à

| chaque instant, mais l'assuran- j ce d'une vie éternelle bienheu- 1 reuse pour loi et l'espérance de

te revoir un jour nous consolent. Samedi le 24 janvier, à 5h30. en l'église St-Sauveui. sera chanté le service anniversaire de M. Léon DesRoches, époux de Ma-

; riette Fiset Parents et amis i sont, priés d'y assister sans au- ; tre invitation, t’n buffet froid

sera servi après le service à 2095 Maufils. Québec 3.

S K R V l C K A NNIV E R8 A t R E

MME DAVID LESSARD

Samedi i? 24 janvier, à Sh.'iO a m en l'église de Gifford, se­ra chanté le service anniversai­re de dame Laura Haltis. épou­se de feu David Lessard. Pa­rents et amis sont priés d’y as- sisler sans autre invitation.

SEH V ICE ANNI VERSA!HE

MME MAC.ELLA PAQUET

Samedi le 2t janvii r , à Pli 30 a m . en 1 egirse St-Malo. sera chanté ie service anniversaire de Mme Magella Paquet née MaiieLau.e Beianger Parents et anus sont invités à y assis­ter.

Frere A.-J. Grandbois

I > F r r e Vn! nin-Toseph, LC. (f rerî-l oeis Grandbois), est dé- . de > 29 janvier, à l'Hôtel-

Æjr. '

Dieu t.e Q iclrcc a ! tige de ans e: 11 mt s s II -demeurait au end :>■ de 5i-Alexa<idre de Ka­nt ou rusk a

Outre sou fr re jumeau, le Fr re i.ouis-Emile. l.C (Eva­riste), directeur à St-Alexandre,

! Ursse dans le deuil, ses frères Plu ; e G . and trois de Montréal et Henri Grandbois (Frère Au- bert-Jose, h) «Je Ste-Germaine. sa sueur Mme Joseph Yergeau, de Montré:.:, sa cousine Mme Henri Yer eau de Montréal, ses races Mme Benoit Biouin de Québec et Mme Léopold Grondî­ne de Grondims. Mlle Jeanne Yergeau le Montréal, ses ne­veu à l'abbé Robert Yergeau. de Po nte-du-L.ic, VI. F.lie Grand­bois de Montréal, Frère I.ibère- M..- e I.C. (Charles-André Yer­geau) de Fa urairie.

La dépouille mortelle est ex- : r a la Maison-Mère des.- r. res le ! instruction Chrétien­ne, 1207. nie Commerciale, St- Romuald (Lévis). Les funérail- les nunnt lieu au même en- dre-1. samedi, ie 24 janvier, à lOh a.m. —

Vol d'armes dans une caserne américaine

en AliemanneI LIER I II, Bavière (AFP) —

Un important vol d'armes et de munitions a été découvert, lundi dernier dans une caserne amé­ricaine de Fuerth en Bavière. I a police militaire US a précisé hier que S mitrailleuses, 7 mor­tiers, 27 fusils automatiques, 7 pistolets de calibre 15, un pisto­let mitrailleur et 148 baïonnettes ont disparu. Ue vol aurait été commis à la fin de la semaine dernière.

l a valeur de cet arsenal est évalué à plusieurs milliers de dollars. Ues armes étaient en­treposées dans un magasin fer­mé à clef mais non gardé. I.a porte n'ayant pas été fracturée, les enquêteurs pensent que les voleurs ont utilisé la clef qui avait disparu quelques jours avant.

BKI.WGKR <Mary Ann) — AQuébec le 21 janvier 1970 à | l'âge de 92 ans, est décédée Mary Ann Joynt épouse de ; feu M. Bélanger. Elle demeu-1 ait à St-Brlgid's Home, 80, Grande-Allée est Les funé­railles auront, lieu vendredi le : 23 janvier à 9h. sous la direc­tion de la Maison Lépine Liée. Départ du Salon mortuaire de

St-Brigids Home 80, Grande-Ailée est

à 8h 55 pour l'église St-Patrio.k et de là au cimetière St Pa­trick.

BEAIT.E (Sr Cécile) A Sioux City. Iowa, le 14 janvier 1970, à l'âge de 82 ans, est décédée i Soeur Cécile Beauté, bénédic- i tine, soeur de Clara (Mme i Napoléon RobitaUle), Soeur j Eléonore, l'abbé Victor, Odile (Mme Albert Tanguay), Dr André. Clothilde (Mme Gé raid Dansereau). Les funé-: railles auront lieu vendredi, à2 heures p.m. à Sioux City, 1 Iowa

BEI.AN». I K (Marie-Adèle) — A Ste-Foy, le 21 janvier 1970, a l'âge de 77 ans. est décédée Marie - Adèle Chamberland, épouse de feu Fortunat Bélan ger, mère de Ghislaine (Mme Donald Spooner). Elle demeu­rait au 10 Côte Faubourg, ; Cap-Rouge. Les funérailles auront lieu samedi, à 3 heu­res, Départ de la résidence \ funéraire de

Arthur Cloutier éfr Fils Liée, 120 rue St-.Iean,

à 2 45 heures pour ia Basil que de Québec et de là su ; cimetière Belmont.

Bl \IS ll.tidgerl — A Québec le 21 janviei 1970 à làge de 78 ans. est décédé le Capitaine. Ludger Blais époux de Gilber­ts Roy. père de Thérèse 'Mme .Joseph Sofonio), Pier­rette (Mme Georges Conroyi, Jeannine (Mme Claude Robi taille). Lorraine (Mme Guy Bouvier), Robert. Françoise ; .Mme Patrick André), Mauri­ce. Jocelyn. Hélène (Mme Louis Cliche) et Madeleine, frère de Cécile (Mme Henri Masson), Eudorine (Mme Ai istide Buteaul et Sarto II deniruiait à 1850. Chemin Ste-Foy. Les funérailles au- ront lieu samedi le 24 janvier à 9h 30. Départ du funérarium I

Lépine Liée1584, Chemin St-Louis. Sillcry à 9h 15 pour l'église 8t-Sacre- ; ment et de là au cimetière de , Berthier.

BUM IN (René. — A Québe, le 21 janvier 1970. à l'âge de 48 ans. est décédé René Biouin. employé civil, époux de Alin. Jobin. fils de Mme Albert Biouin pète de Denis. André. Hélène, irère de Hen­ri, Jean-Paul, Jeannette 'Mme Robert Tremblay . Marguerite 'Mme Magella Lachance >. U demeurait au 533 rue St Sauvent. Les funé- railies amont lieu samedi, à 11 heures Départ de la rési­dence funéraire de

Sylvie Marceau Inc.270 Marie de l'Incarnation

à 10 45 heures pour l'église de St-Joseph et de là au cimetiè­re St Oharb'/

BOI.DUU (Alma' — A Québec le 20 janvier 1970. à l âge de 85 ans. est décédée Alma Rn- hitaille, épouse en premières noces de feu Roméo Gnuvin et en secondes noces de Alphon­se Bolduc, mère de Juliette Mme Jacques Boucher). Gli-

berte (Mme Fernand Pleau), Charles Antoine soeur de Jo- saphat. Fille demeurait su 947. te Avenue Les funérailles au­ront. lieu vendredi, le 23 jan­vier, à 2.30 heures. Déport du ! foyer funéraire de J. Bouchard & Fils lace,

1290. Icie Avenue, à 2.15 heures pour l'église du Si-Esprit et de là au cimetière St-Charles Boni. Hamel. Le trajet, se fera en automobile.

DVHil.E (Rolande) A Sic Perpétue. U 20 janvier 1970, à ’ l'àge de 43 ans. est décédée subitement Rolande Bernier, épouse de Roméo Daigle, me­re de Louise Mme Antonin Guimont). Rochelle. Claude, Pierre, Gilles, Line. Viviam soeur de Félix, Thomas, Grt mune 'Mme Michel Picard >. Limette (Mme Auguste Clou- tien. Aimand. Irma 'Mme Maurice Blanchet), Auguste, Elim ' Mme Florent Duval) et Germain. Les funérailles au­ront lieu samedi, à 3h. Dé­part de la résidence funéraire

Claudius Lavoie de Ste Perpétue

à 2h50 pour l'église Ste-Perpé­tue et de là au cimetière pa- ; roissiai.

< VI I.AGH AN (Géorgie I — AQuébec, le 21 janviei 1970, à l'âge de 71 ans, est décédée Géorgie Feeney, épouse de feu Walter C Callaghan, mè- rr de Rae (Mme Léopold Lan­glois), Les funérailles auront ' lieu samedi le 24 janvier à 10b, Départ du funérarium

Lépine Liée1584. Chemin St-Louis

à 9Î1 45 poui l'église Sl-Patnek et de là au cimetière Bel­mont.

I)t RE (Laura) — A Reauport. le 21 janvier 1970. à l'âge de 87 ; ans. est décédée Laura Le­mieux, épouse de feu Alfred Dube. mère de Gatidiose Fille demeurait autrefois à. St-Ro- muaId, Les funérailles auront lieu vendredi, à 3 heures Dé- oart de la résidence funéraire le

Claude Marcoux Liée.98 rue de la Fabrique,

St -Romuald,à 2.4 5 heures pom l’église de St-Romuald et de là au cime­tière Mont-Marie de Lévis.

Par respect pour le décès de

M. JOSEPH MORENCYprésident

de l'Hôtel Victoria

LE CABARET VICTORIAsera fermé aujourd'hui

jusqu'à 6 h. p.m.

I OKTTEK (.Joseph Agnès) AQuébec, le 20 janvier 1970, à j l'àge de 76 ans, est décédé ' Joseph Agi es Fortier, ex-em- ployor du CNR, époux de An- ; tonia Valière, père de Charles André Bouchard Fortier, frère , de Yvonne 'Mme. Charles pa­radis) 11 demeurait à 520 rue Châteauguay. Les funérailles auront lieu vendredi, â 9h, Départ de la résidence funé­raire de

Sylvio Marceau Inc 270 rue Marie de l'Incarnation à 8h45 pour l'église de St-Jo­seph et de là ait cimetière St- : Charles.

GILBERT (Irani inc A l'Hô­pital St-Joseph de Beaueevil- | le. le 21 janvier 1970, à l'âge i de 21 ans. est décédée acci- dentellemeiH Francine Gil­bert, secrétaire du ministre Paul Allard, fille de feu Donat Gilbert et de Aurore Plante, soeur de Antoinette, Marcel. Hervé. Robert, Denis Elle demeurait à St Joseph. Les funérailles auront lieu sa­medi à lOh, Déport du funéra- ri u m

Armand Plante 339, ave Ste-Thérèse St Joseph de Beauce

à 9h 45 pour l'église de St-Jo- i seph et de là au cimetière j paroissial.

PAGE.OT (Claire) A Quél»"'’., le 20 janvier 1970 est décédée Claire Pageot, fille de feu Au­rel i e n Pagcot et de feu Louisa Voyer. soeur de Adrienne, Lo­retta (Mme Jean Sansfaçon), Yvette 'Mme Gerry Stubell" ne), Madeleine, Jeannine (Mme Mi Laroche), Jean- Paul, Roland et René. Elle demeurait à 891 ave Lévis. Les funérailles auront heu vendredi le 23 janvier, à‘9h. Départ du funérarium

Lépine Liée 300 Chemin Ste-Foy .

à 8h45 pour l'église des Saints-Martyrs Canadiens et de là au cimetière Belmont.

PLANTE (Eugène) — A Hôp; tai St-Sacrement, le 20 janvier 1970, à l'âge fie 79 ans, est décédé Eugène Piaule, époux en 1res noces de feu Marie- Louise Montminy et en secon ries noces de feu Ehnina Au­ger, père de Maurice et Lio- mond. Cté Portneuf. Les funè- mond, Cté Portneuf. Les funé­railles auront lieu, samedi, a \0h. Départ de la residence funéraire ,

Roland G. Cantin 101, iuc St-Joseph,

Sl-Raymondà 9h 45 pour l'église St-Ray- mond et de là au cimetière paroissial.

GRANDBOIS I. an l ouis) — A i'Hôtel-Dieu de Québec, le 20 janvier 1970. à l'âge de 66 ans. est décédé le Révérend Frère Jean-Louis Grandbois, Frère de l'Instruction Chrétienne, frère des Révérends Frères Henri (Aubert-Joseph) Eva­riste >Louis-Emile. Il demeu­rait â St-Alexandre Les funé­railles auront lieu samedi, à 10 heures, sous la direction de la maison Claude Marcoux Ltée. Départ du

Juvénat Notre-Dame du St-Laurent.

1207 rue Commerciale.St Romuald

à 9.55 hetues pour la Chapelle de ia Communauté et de là au cimetière de la Communauté.

LABRE) QUE (Joseph-f .) — ANotre-Dame rie Lourdes, le 21 janvier 1970, à l'âge de 85 ans, est décédé Joseph C Labrcc- que, époux de Maria Aubin, père de Joséphine (Mme Alex Boulet), Alphonse, Anna 'Mme Antoine Laplante), Em­ma . «Mme Eloi Bastion ), Georges, Louis. Roméo, Roch et Raymond, frère de Néréo, Orner, Pierre. Lêda 'Mme Ar­thur Aubin). Il demeurait à Notre - Dame du Rosaire, Montmagny. Les funérailles auront lieu vendredi, à 3h. Départ de ia résidence funé­raire du Couvent Notre-Dame du Rosaire, sous la direction de la maison

Marcel Ruelland Montmagny

à. 21) 50 pour l’éu.ise Notr e-Da­me du Rosaire et de là au cimetière paroissial.

I VERANCl (Alfred) — A J;;' bec. le 20 janvier 1970. a l’âge de 75 ans, est décédé Alfred Lafrancc, vétéran de ia guér­ie 14-18, époux de feu Fabiola Grosleau, père de Solange (Mme Donald PichetU", Baj nard, frère de Georges. I! de­meurait à St-Romuald, Les fu­nérailles auront lieu vendredi, à 10 heures Départ de ia rési­dence funéraire de

Claude Marcoux Ltée 96 rue de la. Fabrique,

St-Romuald.à 9.45 heures pour l'église rie Sl-Romuald et rie là au cime­tière paroissial.

L VJEl N ESSE ( Magella i — AVille de Duhetger, le 22 jan­vier 1970. A iage de 48 ans. est décédé Magella Lajeunes- se menuisier, époux de Antoi­nette Trudéi, père de Lise. Josée. Luc, frère rie Marianne '.Mme Launière Hamel), Fer­nande (Mme Patrice Perron), Paul, Maurice, Wilfrid, Pier­rette (Mme Lucien Dupuis;. Charles. Jean-Guy, Pauline. Il demeurait au 1569 Boul. Père Lelièvre. Les funérailles au­ront lieu samedi à 4 heures. Départ de la résidence îuné- raire de

Sylvio Marceau Inc.27b Marie l'Incarnation,

à 3 45 heures pour l'église rie St-Eugène et de là au c)me:o re St-Charles.

UAEONTAINE (Adélard AQuébec, le 20 janvier 1970. à i'àse de 73 ans es( décédé Adélard Lafontaine, employé civique à sa retraite, époux de Antoinette Guay, père de Gérard. Jeanne d'Are ■Mme Robert. Brochu). MaureAn­tony, Gabrielle (Mme .b 'n- Piiul Gadoury), Robert, Char­les-Edouard, Jean-Marie. Thé­rèse 'Mme Laurent Pouhot). Lucille 'Mme John Richard­son), André, frère de Berna­dette (Mme Charles Leves­que). Il demeurait à 127 ouest Des Chênes. Les funérailles auront lieu samedi le 24 jan­vier, à lOh. Départ du foyer funéraire

J. Bouchard & Fils Liée 1290, 1ère Avenue

à 9h45 pour 1 église rie Ste- Oriile et rie là au cimetière St- Chai les,

1 ECI.ERU (Félix) — A Que!" e le 22 janvier 1970, à 4'âge do 93 ans, est décédé Maître Fé­lix Lee lore. avocat. Il demeu­rait nu 1140 Avenue de la Tour et autrefois de Montréal. Les funérailles auront lieu sa­medi, à 11 heures. Départ de la résidence funéraire de

Arthur Cloutier & Fils Ltée. 1025 Route de l'Eglise,

Ste-Foy.à 10 35 heures pour l’église do St-Coour de Marie et de là au cimetière St-Charles.

I l M\3 (Eugénie) — A Qu. bec, le 21 janvier 1970. à Hàge de 80 ans, est décédée Eugé­nie Simard, épouse de feu Adolphe Lemay. mère «le Eu­génie. Lucienne, Annette, Ali­ne. Thérèse 'Mme Gabriel Gosselin), Marguerite (Mme Gilles Colin), Jeanne d'Are (Mme Louis-Georges Allard). Antonia (Mme Donat Biouin), Fernando (Mme Lucien Por tugais», Irène (Mme Marcel Racine), Marie-Claire (Mme Roger Labadie), Pierrette (Mme Claude Mainguy), Ma- rie,[panne (Mme André Lr- tarle) Paul-Henri. Elle de­meurait au 604 rue Hermine. Les funérailles auront lieu lundi, à 9 heures. Départ de la résidence funéraire de

Sylvio Marceau Inc 224 Otiesl rue St-Vallier.

a 8.45 heures pour l'église de Si Sauveur et de là. au cime­tière. St -Cha ries.

ROY (Dame Joseph) — A Qué­bec. le 21 janvier 1970. à l'âge de 76 ans. est décédé Mada­me Albertine St-Cyr, épouse de leu Joseph Roy, soeur de Alphonse St-Cyr. Ëüe demeu­rait à Orphelinat de St-Sau- veur Les funérailles auront iieu vendredi, à lOh Départ de Ja résidence funéraire

La Cie Hubert Moisan 253 est rue St-Joseph

à 9h 55 pour l'église Notre-Da­me le Jacques-Cartier et de là an cimetière St-Charles

RI EL (Alfred! A Québec, le.19 janvier 1970. à, i'âge rie 76 ans. est décédé Alfred Rufr. époux rie feu Déltna. Hédard, père ri»» Jeanne (Mme Adé­lard Métivierl, Jeanne d’Are Mme Gratien Boucher). Ro­

méo, Paul-Emile, frère de Jo seph. Eugène. Manda (Mme Joseph Caron). Il demeurait au 7(<4 rue Napoléon. Les'fu­nérailles auront lieu vendredi, a 9.30 heures a.tn. Départ d" in. i '-sidence funéraire de

Sylvio Manpau Inc..270 Marie de ITncarnatiqil,

à 9.15 heures pour l'église de St-Malo et. de là au cimettèi r St-Charles,

THIBAUT' (Joseph-Ernest) -Au Foyf Thérèse Martin à Rivière-Ouelle, le 19 janvier 1970. à. ,'âge «te 89 ans, est décédé Joseph-Ernest Th- bault, époux de Marie-Rose Caron, père de Rébecca 'Mni' Lorenzo Fournier),

.Jeanne : Arc «Mme Maurice Bélanger L Isabelle (Mme Clé­ment Chouinard), Champiain. 'Salomon. L demeurait a St- F-ugène. Cté LTslet. Les funé- rn tiles auront iieu jeudi, a lOh Départ rie ia résidence funéraire

Kliouac A- Fils LTslet Ville

à 9h55 pour i églue St-Eugi ne L’isiet et de ià au cimetière paroissial.

\ tu I NEU\ t Marianne)Au foyer Notre-Danie du Pi ; • pétuel Secours de St-Tite-dcr Caps, le 21 janvier !970, a. régi de 66 ans. rst décédée Marianne Blondin. épouse •!•' feu Joseph Villeneuve, mère de Paul, Maurice, soeur «te Marie-Louise «Mme. Anselme Barrigan). Hermina « Mme Conrad Giroux). Cécile Mme EdulTert Dupuis), Jeanne d'Are Mme Ovila Dcr noyers). La dépouille mortcll" est exposée au salon du Foyer Notre-Dame du Perpétuel Si cours St-Tite-des-Cap;- Les funérailles auront iieu vendre­di à 2h sous ia direction rie ; i m aisor

Marcel Guiüemette dr St-Jc.:ichin

en ia chapelle, du Foyer et de là au cimetièi c St-Charifs

Services anniversairesBEDARD — Same.! !< ri j.-c

vicr à 10 heures a.m., en l'égli­se St-Jcrome de l'Auvergne, sera chanté le service .•innl- versaire de madame J Albert Bcdard •Eugénie Martel),

CARON — S imedi le 21 janvicr à 8 hem es en : église St-A. l'ert le Grand sein chanté le service annivers.urc de mon­sieur Joseph Caron

DEM ER> 8 m- n ic 21 ■: ■vicr à 3h. p.m. en réglise de St-Nicolas, sera chanté le ser­vice anniversaire de madame Joseph Deniers (Mariette Pa­

in FOI R — Samedi :• 24 .;en­vier à 4 heures p.m. en l'égli­se oc Sk-Grogon e d. Montmo- rency. sers chante le service

a n n i v c r s aire de dame Edouard Dufour (Cécile Gin- gras).

GARNI- M — Samedi ie 24 jan­vier, 1970, 10 heures a.m, enl'église Si-Louis de Courville. sera chanté le service anni­versaire de monsieur Saut Oarnoau. ex-courtier dassu rances agréé,

GREGOIRE En • Lt - rieSt-M li echie, Cté Dorchester, samedi le 24 janvier 1970, à 7 heures p.m, sera chanté le service anniversaire de Ann ­ie Grégoire, époux de Annette Couture

■H ) NC AS — En i'"..', -, ri," N'o- tre-D'une du Chemin le 24 janvier 1970, à llheures a.m. sera clianté le service anm- versairc de Mlle Eda Jmicas.

LACHANTE — Samedi le 21 janvier à 4 heures p.m.. on l'église de St-Joachim (comté de Montmorency sera chanté le service anniversaire de monsieur Ernest Lachance.

Mi [RISETTE — Samedi te 21 janvier à 7.30 heures en Tégli- Mnrisette époux rie Louiscttc sera chanté te service anni­versaire de monsieur Garni I Monssrtte époux de Louisettc Bégin,

Ta rents et amis sont jiriés d'yassister sans autre invitation.

Le Soleilïj’vrr ! niiclirr I.itnR du jtiiir

7.21 4.32 , 9 1!

L« Soleil, OupHpc, jpudi 22 jonvier 1970AA kh

CENTRE-VILLE

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Le Soleil, Québec, jeudi 22 janvier 1970 ★ *+ 43

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Washington souhaite la poursuitedes entretiens

WASHINGTON (D'après AI-P) — Te por­te-parole du secrétariat d'Etat a formuié hier l’espoir que les rencontres sino-améri- caines de Varsovie à l'échelon des ambas­sadeurs vont continuer de se succéder.

"Nous espérons qu'une autre rencontre aura lieu, puis une autre... puis une autre, a-t-il répondu aux journalistes qui l'interro­geaient sur les perspectives de nouvelles conversations entre les deux pays dans la capitale polonaise, au lendemain de la re­prise de celles-ci après une suspension de deux ans.

La réunion de mardi a-t-elle préparé la voie à une nouvelle réunion? a demandé un journaliste au porte-parole; mais ce dernier a répondu par la négative.

Le porte-parole a laissé entendre que les Etats-Unis ont soumis des propositions au représentant de Pékin à Varsovie. Ce der­nier et son homologue américain, a conclu le porte-parole, vont rester en contact 0 propos des perspectives de nouvelles ren­contres.ORIGINE

Ce serait dès le début de l'automne que les Américains auraient recherché le con­tact avec les Chinois, apprend-on à Varso­vie de source diplomatique au lendemain de la 135e rencontre sino-américaine de Varsovie.

La fête nationale chinoise du 1er octobre aurait fourni l'occasion aux diplomates américains de sonder les intentions de Pé­kin. A ce moment-lâ, les négociations sino- soviétiques étaient sur le point de repren­dre et Washington se serait heurté à un mur d'indifférence. Les pourparlers sino-sn- viétiques se révélant décevants, Pékin au­rait alors montré des signes d’ouverture. Le 3 décembre, l'ambassadeur des Etats-Unis à Varsovie, M. Walter J. Stoessel, obtenait un premier contact avec un fonctionnaire

avec la Chinede l'ambassade de la Chine populaire dans la capitale polonaise. Le 11 du même mois, il allait, fait sans précédent, prendre une tasse de thé avec le chargé d'affaires, M.Lei Yang, dans les locaux de l'ambassade de Chine, et le 8 janvier, M. Lei Yang ai rendait sa visite à l'ambassade américaine.Le principe de la 135e rencontre sino-améri­caine était alors acquis et cette rencontre devait se tenir 12 jours plus tard, le 20 janvier.RETOUR A WASHINGTON

Le conseiller Paul Kreisberg, expert en affaires chinoises au secrétariat d'Etat, re- :| gagne Washington aujourd'hui après avoir participé à ces entretiens du 20 janvier. Il est porteur d'un rapport complet sur la signification du dialogue qui vient de re­prendre mardi entre les deux pays.

Les deux diplomates chinois, récemment Ê venus de Pékin pour participer aux négo- i ciations, comme on l'a appris seulement i| hier à Varsovie, doivent d'autre part repar­tir incessamment pour ia capitale chinoise avec un dossier circonstancié. Ce n'est qu ensuite, estime-t-on dans le- milieux di- |l plomatiques, que pourra être oxée la date |ï de la 136e rencontre sino-américaine.

On n’exclut pas d'ailleurs dans ces mê­mes milieux, que le lieu de ces rencontres || puisse être changé, Varsovie apparaissant vraiment trop près de Moscou. Les noms de fi Genève. Stockholm et même de Karachi sont les plus fréquemment cités. Ce trans­fert ne se ferait pas dans l'immédiat, mais unt fois que les contacts auront été solide­ment renoués à Varsovie entre la Chine populaire et les Etats-Unis.QUATRE LIGNES

La 135e session des entretiens sino-améri- fi rains a été annoncée hier par le "Quotidien ?if du peuple' en quatre lignes, en page inté­rieure.

le cardinal McIntyre, un conservateur, prend <a retraite

CITE DU VATICAN (PA) - Le cardinal James Francis Mc­Intyre, qui passe pour être le plus conservateur de la hiérar­chie catholique américaine à cause de ses disputes avec des prêtres et religieuses de tendan­ce libérale, s'est retiré de son poste d'archevêque de Los An­geles, a-t-on annoncé, hier, au Vatican.

Le pape Paul V! a accepté la démission du cardinal de ,83 ans pour raison d'âge. Le cardinal McIntyre a conservé son poste à la tête de l'archidiocèse pen­dant huit années de plus que l'âge de 75 ans qui avait été recommandé par le pape pour la retraite des évêques.

De source vaticane, on affirme que le coadjuteur de l archidio- cèse de Los Angeles. Mgr Timo­thy Manning, succédera automa­tiquement au cardinal McIntyre.

Un jeune prêtre californien aux études à Rome a déclaré que Mgr Manning était très compétent et plus modéré ' que le cardinal McIntyre.

On se souviendra des nom­breux accrochages entre le car­dinal McIntyre et les communau­tés religieuses en rapport avec la modernisation des habits des religieuses.

Pendant des mois, il lut aux prises avec les Soeurs du Coeur Immaculé de Los Angeles et a perdu sa cause lorsque le Vati­can a édicté de nouveaux règle­ments.

On permettait désormais aux religieuses de raccourcir leurs robes, de porter des bas de ny­lon et des talons plus élevés et de modifier leurs voiles.

Un "Boeing 747' un vol régulier

accomplit sans ennui New York-Londres

LONDRES (AFP-PA) — Le premier avion géant Boeing 747 d'une ligne régulière transatlan­tique de la Panam a atterri aujourd'hui à 8 heures 05 minu­tes, à l'aéroport londonien de Heathrow. I! était parti de New York à 1 heure 52 minutes de la nuit, ayant â son bord 332 pas­sagers et 18 membres d'équipa- ge

Il y avait 30 sièges vides dans l'avion géant qui promet de ré- volutionnariser le transport aé­rien. L avion a coûté $23,000,000 et pèse 355 tonnes. La compa­gnie Panam a commandé 187 avions 747.

Peu après être descendue, une passagère a déclaré: ' On aurait dit Radio City Music Hall avec des ailes,'

L'appareil de la ' Pan Ameri­can World Airways qui a décol­lé de New York remplaçait ce­lui dont le réacteur numéro 4 avait surchauffé.

Déclarations embarrassantes

du juge CarswellIRWINTON Géorgie (d'après

AP et AFP) — M. G.Harrold Carswell, nommé par le prési­dent Nixon au poste de juge de la Cour suprême des Etats- Unis, a déclaré dans un dis­cours électoral prononcé en 1948 qu'il serait toujours gouverné par les "principes de la supré­matie blanche".

"La ségrégation des races est convenable et elle est le seul mode de vie pratique et correct dans nos Etats ", avait déclaré Carswell à un chapitre de la Légion américaine, à Gordon, en Géorgie, alors qu'il cherchait â se faire élire à la Législature.

Hier soir, Carswell a déclaré qu'il considère ces paroles com­me "odieuses et répugnantes” et incompatibles avec son attitude au service du public.

Au cours d'une interview ac­cordée aux nouvelles d'hier soir au réseau CBS, Carswell, âgé de 50 ans, a dit qu'il a lu le résumé de "ce qui m'est attri­bué comme jeune candidat".

Il a alors répudié ces déclara­tions et a ajouté: "Il n'y a rien dans ma vie privée ni dans les 17 années où j'ai occupé une fonction publique qui pourrait peut-être indiquer que j'entre­tiens des sentiments racistes ou que j'appuie la suggestion dé­gradante d'une supériorité ra­ciale. Ce n'est pas le cas, et c'est ce que démontre mon dos­sier".

Carswell, juge de la 5e ( our de circuit américaine, a été dé­signé lundi par le président Ni­xon pour occuper le poste laissé libre à la Cour suprême par la démission de M. Abc Portas à la suite de violentes critiques sur ses relations financières.

Un autre candidat désigné an­térieurement par JVL Nixon au même poste, le juge Clement F. HaynswortH. a été rejeté par le Sénat à la suite d'un long débat sur sa fortune.

Par ailleurs, i'Assoeialion na­tionale pour le progrès des gens de couleur (Naacp) a annoncé hier son opposition à la nomina­tion de M. Garswell à la Cour suprême,

Un communiqué de la Naacp précise que l'association a de­mandé au Sénat de rejeter le juge Carswell, tout comme il avait rejeté la nomination du juge Clement Haynsworth l'an­née dernière.

I.a Naacp estime que le juge Carswell a un passé ségréga­tionniste qui, dans le cas où il accéderait au poste de juge de la Cour suprême, compromet­trait gravement les droits civils des Noirs.

Après la décision de la "Pa­nam" de changer d'avion, le commandant de bord du Boeing 747, Robert M. Weeks, a déclaré aux journalistes que c'est en roulant vers la piste d'envol que son appareil a été pris dans un fort vent arrière, ce qui a pro­voqué réchauffement anormal du moteur no 4. "Nous avons

immédiatement coupé 1 arrivée de carburant et sommes retour­nés à Faire de stationnement", a déclaré le commandant Weeks.

Après inspection du système de combustion, les responsables de la compagnie ont décidé de remplacer l’appareil par un au­tre du même type,

Me pense que c'était la seule

chose à faire, pour garantir la sécurité des passagers , a dé- ' claré le commandant Weeks qui ] a précisé d'autre part qu'un in- < dent similaire était déjà arri­vé il y a une semaine à Chicago à l'occasion d'un fort vent arriè­re au sol qui dans certaines i cond’tions empêchait le refroi­dissement normal des réac­teurs.

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La filie avoir de

de Staline se dit heureuse de ne plus liens avec LEtat et la société soviétiques

PRINCETON, New Jersey (d'après LiPI et AFP) — L'U­nion soviétique a officiellement retiré la nationalité soviétique à la fille de Staline, nationalité à laquelle elle avait elle-même re­noncé il y a près de quatre ans.

Un décret platonique publié par le Praesidium du Soviet su­prême (Parlement) déclarait tout simplement que Svetlana Alliloueva Staline était coupable de "discréditer le statut de ci­toyenne soviétique".

"Ils ont fait exactement ce que je leur avais demandé' a déclaré Mme Svetlana Alliloue­va en apprenant la nouvelle. Fi­le a précisé qu'elle avait de­mandé en juillet au gouverne­ment de l’URSS de lui retirer sa nationalité.

"Je suis très heureuse qu'ils aient pris cette décision, a-t-elle ajouté. Ainsi, je n'ai plus aucun lien ni avec l’Etat soviétique ni avec la société so­viétique".

Mme Svetlana Alliloueva a précisé quelle espérait désor­mais pouvoir obtenir la nationa­lité américaine. Elle vit en effet aux Etats-Unis depuis 1967.

La fille de Joseph Staline, dont le fils Joseph, 25 ans, et la fille. Yekaterina 20 ans, vivent toujours en Union soviétique, a ajouté que personne ne l'empê­chait de penser à son pays, à son peuple avec amour, et qu'"1- le continuerait à aimer la cultu­re, la peinture, la musique et ia littérature russes. Elle n'oublie­ra jamais scs amis. "Personnene peut me prendre cela, je l’ai emporté avec moi pour tou­jours

La fille de Joseph Staline a

précisé que c'étaient ses avo­cats qui, en juillet, avaient an­noncé officiellement au consulat soviétique à Washington que leur cliente désirait renoncer à la nationalité soviétique.

Depuis son arrivée aux Etats-Unis, Mme Svetlana Al- lioueva a publié deux livres: "Vingt lettres à un ami" écrit en 1963, alors qu elle se trouvait, encore en URSS, et "Une année seulement" qui raconte son sé­jour en Inde en 1966 oit elle était allée rejoindre son mari, de nationalité indienne, qui y décéda peu aptes.

La fille de Staline avait été, dès 1967, âprement critiquée par la presse soviétique, qui l'a­vait dénoncée comme "transfu­ge venant s'ajouter à la liste des cadavres politiques". Parmi les accusations les plus sévères por­tées contre elle, figuraient celles "dalténafion mentale, d'instabi­

lité morale et d'avidité". La Ga­zette Littéraire lavait montrée, dans une caricature, en train de danser dans les bras de Keren­sky, l’ancien chef du gouverne­ment provisoire de la révolution russe, "ennemi juré des bolche­viks”.

C'est à cette date 1967, que Svetlana, l'après-midi du 6 mars, s'était présentée à l'ambassade des Etats-Unis à La Nouvelle- Delhi. pour y demander le droit d'asile aux Etats-Unis. Quatremois plus tét, elle avait été au­torisée à se rendre en Inde pour y transporter les cendres de son époux indien, M. Brijesh Singh, qui devaient être immergées dans le Gange. Elle se rendit ensuite à Rome, puis en Suisse, et arriva enfin à New York le 21 avril. Dès son arrivée, le gouvernement américain faisait savoir qu elle pourrait séjourner

aux Etats-Unis aussi longtemps quelle le souhaiterait.

Aux Etats-Unis, Svetlana Alli­loueva expliqua son évolution. "J'ai cru au communisme com­me toute ma génération. Mais lentement, avec l'âge et l'expé­rience, mes convictions ont évo­lué. D'autre part, la religion m'a transformée. J'ai constaté qu'il était impossible de vivre san* Dieu dans son coeur."

En septembre 1967, elle a pu­blié un recueil de mémoire in­titulé "Vingt lettres à un ami", dans lequel elle racontait ses souvenirs au Kremlin. Les droits de ce livre ont été achetés par le Book of the Month Club pour $325,009. En septembre dernier, eile fit paraître son deuxième li­vre "Une seule année ", dans le­quel elle raconte notamment son adaptation à la vie américaine.

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