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Bulletin mensuel bilingue d’informations - N° 16 ... · Récépissé de déclaration N°...

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Récépissé de déclaration N° 00000038 / RDDJ / J06 / BASC du 9 juillet 2012 Directeur de Publication : Martin BELINGA EBOUTOU Bulletin mensuel bilingue d’informations - N° 16 - décembre 2013 Cabinet Civil de la Présidence de la République du Cameroun
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Récépissé de déclaration N° 00000038 / RDDJ / J06 / BASC du 9 juillet 2012Directeur de Publication : Martin BELINGA EBOUTOU

Bulletin mensuel bilingue d’informations - N° 16 - décembre 2013Cabinet Civil de la Présidence de la République du Cameroun

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Bulletin N° 16

Le temps des réalisations

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Martin BELINGA EBOUTOUMinister, Director of Civil Cabinet of the Presidency of the Republic

For humanity, the year 2013ended on a sad note with thedeath of Nelson MANDELA

on December 5. In his condolencesto his South African counterpart,made with the dignity that characte-rizes him and empathy that is his tra-demark, President Paul BIYA usedheavily loaded words: “I bow res-pectfully before the memory of onewho, in his lifetime, had entered intolegend. MADIBA was in his rich andunique life, an activist of just andnoble causes, a visionary states-man, a Wiseman admired and hono-red worldwide. He bequeathed toposterity a precious heritage”. Thesecarefully chosen words, short anddense, describe what Nelson MAN-DELA was, a man at the service ofhis people, a being with an excep-tional courage and bounty, whomalone incarnates, the cardinal valuesof freedom, justice and progress,arterial veins without which huma-nity cannot exist.

For Cameroon, 2013 has beena year sheathed with victory andglory. Our country has transcendedspace and time, as it beamed at thenational and international levels.The official visits of the President ofthe Republic to France, Turkey andthe Vatican were replete with suc-cess. Each of them has contributedto strengthen cooperation with thecountries visited and confirmedCameroon as an indispensable na-tion in the management of conflicts

and the preservation of peace inAfrica. And it is with pleasure spar-kling with pride that we rememberthe organization and holding inYaoundé on 24 and 25 June, of thesummit, unprecedented in history,on Maritime Safety and Security inthe Gulf of Guinea. Cameroonianswere also pleased to see PresidentPaul BIYA, crowned with his longand rich experience in the manage-ment of public affairs, make a signi-ficant contribution to the ElyséeSummit on Peace and Security inAfrica, on 6 and 7 December inParis. His acclaimed art of quietdiplomacy in the management andsuccessful outcome of hostage ta-king that took place on our territorywas equally admired. It will bealmost an exhilarating redundancyto express the rapture of Cameroo-nians, when on August 13, our coun-try regained full and entiresovereignty over the Bakassi Penin-sula.

2013 gave Cameroon beautifuland gorgeous fruits. This year cove-red our land with splendor and bliss.One could say, without exaggerationthat it made Cameroon live in a per-fect geometrical figure: the circle,yes; the circle where each point isequidistant from the center, in asublime harmony of rays. Harmo-nious singing, all was. Harmoniousit was, the conduct of the senatorialelections of April 14 and the esta-blishment and functioning of the

Senate. Equally eurhythmic were le-gislative and municipal elections of30 September, organized for the firsttime with a biometric electoral roll, aspecial technological innovation thathas abolished protests resultingfrom the polls. Thus, Camerooniandemocracy is consolidated, thanksto the Head of State who added tohis promises, facts and gestures!

Precisely about gestures: thePresident of the Republic seems tohave done just that throughout theyear 2013! He continued with thelaying of the foundation stones forthe construction of structures suchas the second bridge over theWouri. He also inaugurated theNdogpassi Natural Gas plant.

The economy has obviouslycontinued to occupy the agenda ofthe Head of State in 2013. Theenactment of the law establishingincentives for private investment inCameroon and the setting up of eco-nomic zones, as well as the signingof decrees giving provisional landgrants to certain companies for largeagricultural projects, are all wovencrowns to our industry for the conti-nuation of the policy of “MajorAccomplishments”.

Yes, 2013 was a beautiful year.With new directives and instructionsgiven by the Head of State in hisEnd of Year Message, 2014 shouldbe a year of good harvest for Came-roon on its way to emergence.

2013: A Beautiful Year

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Decembre 2013

Bulletin N° 16 3

Martin BELINGA EBOUTOUMinistre, Directeur du Cabinet Civil de la Présidence de la République

2013, une belle année

Pour l’humanité, l’année 2013s’est achevée sur une notetriste avec la mort de Nelson

MANDELA le 5 décembre. Dans sescondoléances à son homologue sud-africain, faites avec la dignité qui lecaractérise et l’empathie qui est samarque de fabrique, le Président PaulBIYA a su trouver des mots chargésde gravité : « Je m’incline avec res-pect devant la mémoire de celui qui,de son vivant, était entré dans lalégende. MADIBA fut au cours de sariche et exceptionnelle vie, un militantdes causes justes et nobles, unhomme d’Etat visionnaire, un sageadmiré et honoré dans le mondeentier. Il lègue à la postérité un pré-cieux héritage. » Ces vocables, courtset denses, disent ce qu’a été NelsonMANDELA, un homme au service deson peuple, un être d’exceptionnelcourage et de bonté, qui incarne à luiseul, les valeurs cardinales que sontla liberté, la justice et le progrès,veines artérielles sans lesquelles l’hu-manité ne saurait vivre.

Pour le Cameroun, l’année 2013aura été une année gainée de victoireet de gloire. Notre pays a transcendél’espace et le temps, tant il a rayonnésur le plan national et international.Les voyages officiels du Président dela République en France, en Turquieet au Vatican ont été parsemés desuccès. Chacun d’eux a contribué àrenforcer la coopération avec les paysvisités et confirmé le Camerouncomme une Nation incontournabledans la gestion des conflits et la pré-servation de la paix en Afrique. Et

c’est avec un plaisir pétillant de fiertéque nous nous ressouvenons del’organisation et du déroulement àYaoundé, les 24 et 25 juin, du som-met, sans précédent dans l’histoire,sur la sûreté et la sécurité maritimesdans le golfe de Guinée. Le peuplecamerounais a tout aussi été heureuxde voir le Président Paul BIYA, au-réolé de sa longue et riche expé-rience de la gestion de la chosepublique, apporter une contribution detaille au sommet de l’Elysée sur lapaix et la sécurité en Afrique, les 6 et7 décembre, à Paris. Il a égalementété admiratif de son art consommé dela diplomatie discrète dans la gestionet le dénouement heureux des prisesd’otages qui ont eu lieu sur notre ter-ritoire. Il y a presqu’une redondancejubilatoire à exprimer le ravissementdes Camerounais, lorsque le 13 aoûtdernier, notre pays a retrouvé laplénitude et l’entièreté de sa souverai-neté sur la presqu’île de Bakassi.

2013 a donné au Cameroun debeaux et magnifiques fruits. Cetteannée a couvert notre terre de mag-nificence et de félicité. On pourraitdire, sans exagération, qu’elle l’a faitvivre dans une figure géométriqueparfaite : le cercle, oui, le cercle oùchaque point est situé à équidistancedu centre, dans une sublime harmo-nie de rayons. Chant harmonieux, toutl’a été. Harmonieux, le déroulementdes élections sénatoriales du 14 avrilainsi que la mise en place et le fonc-tionnement du Sénat ; tout aussieurythmiques ont été les électionslégislatives et municipales du 30

septembre, organisées pour lapremière fois avec un fichier électoralbiométrique, une extraordinaire inno-vation technologique qui a banni lescontestations des résultats émanantdes urnes. Ainsi donc, la démocratiecamerounaise s’est consolidée, et ce,grâce au Chef de l’Etat qui a suadjoindre à ses promesses, faits etgestes !

Les gestes justement : le Présidentde la République n’a semblé faire quecela tout au long de l’année 2013 ! Il arenoué avec la pose des premièrespierres pour la construction d’ou-vrages tels que le second pont sur leWouri. Il a également inauguré l’usinede production de gaz de Ndogpassi.

L’économie a, de toute évidence,continué à occuper l’agenda du Chefde l’Etat en 2013. La promulgation dela loi fixant les incitations à l’investis-sement privé au Cameroun et de cellecréant des zones économiques, ainsique la signature des décrets attribuantdes concessions provisoires de terresà certaines sociétés pour les grandsprojets agricoles, sont autant decouronnes tissées à notre industriepour la poursuite de la politique des« Grandes Réalisations ».

Oui, 2013 a été une belle année.Avec les nouvelles orientations etdirectives données par le Chef del’Etat dans son message de find’année, 2014 devra être une annéede bonne récolte pour le Cameroun,en route pour l’émergence.

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Le temps des réalisations

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En sa qualité de Président de laRépublique Sud-africaine, Nel-son MANDELA, en reconnais-

sance à l’engagement du Camerouncontre l’odieux système de l’apartheid,a visité par deux fois notre pays enl’espace d’une semaine au mois dejuillet 1996. A l’invitation du PrésidentPaul BIYA, l’ancien Chef de l’Etat sud-africain était venu participer au Som-met de l’OUA. Il avait dû interrompreson séjour à Yaoundé à cause d’unagenda particulièrement chargé cardevant effectuer un voyage officiel enEurope. Profondément touché par lachaleur de l’accueil que lui avait ré-servé le peuple camerounais, NelsonMANDELA, de retour de sa vite sur leVieux continent, avait effectué une es-cale technique à Yaoundé où il fut à

nouveau chaleureusement accueillipar le Président de la République.

L’image ci-dessus du PrésidentPaul BIYA et de Nelson MANDELAmain dans la main en 1996 à Yaoundéétait comme l’aboutissement d’unelongue lutte, mais aussi elle était lepoint comme le point de départ d’unenouvelle vie, d’une nouvelle relationentre l’Afrique du Sud et le Cameroun.Cette nouvelle relation se traduira plustard par l’ouverture du Haut-commis-sariat du Cameroun à Pretoria et celuid’Afrique du Sud à Yaoundé, les deuxEtats étant membres du Common-wealth.

En conclusion, entre feu NelsonMANDELA et le Cameroun, la relation

a été discrète et efficace à l’image dela diplomatie camerounaise et du pro-fond respect que le Cameroun et leChef de l’Etat, S.E. Paul BIYA,vouaient à la stature de Grand com-battant de la liberté, de la paix, de lajustice et la tolérance, bref de la di-gnité humaine. Des valeurs qui sontpartagées par le Président de la Ré-publique du Cameroun. Et on com-prend aisément tout le sens ce boutde phrase de l’hommage que le Prési-dent Paul BIYA a rendu à l’illustre dis-paru à travers le message decondoléances adressé le 5 décembre2013 au Président Jacob ZUMA : Nel-son MANDELA « lègue à la postéritéun précieux héritage. »

Les temps forts d’une relation discrète

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Bulletin N° 16 5

L’hommage du Président Paul BIYA à Nelson MANDELAMessage de condoléances adressé à Jacob ZUMA

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Le temps des réalisations

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In his capacity as South Africa’s Pre-sident, Nelson MANDELA visitedCameroon twice in the space of one

week in July 1996, in recognition of thecontribution of Cameroon to the fightagainst the odious system of apartheid.At the invitation of President Paul BIYA,the former President of South Africacame to participate at the summit of theOrganisation of African Unity. He inter-rupted his stay in Yaoundé because ofother urgent duties as he had to pay anofficial visit to Europe. Profoundly tou-ched by the warm welcome that he re-ceived from Cameroonians, NelsonMANDELA decided to make a techni-cal stop in Yaoundé where he oncemore received a very warm welcomeby the President of the Republic.

The picture above in which Pre-sident Paul BIYA is hand in hand withNelson MANDELA came as theconclusion to a long struggle, but italso marked a new beginning in therelations between Cameroon andSouth Africa. This new partnershipwas made concrete with the openingof the High Commission of Cameroonin Pretoria and that of South Africa inYaoundé, since the two countries be-long to the Commonwealth.

In conclusion, between the lateNelson MANDELA and Cameroon,the relation was discrete and efficient,as is the practice in Cameroon’s di-plomacy, and was full of the respectof Cameroon and the Head of State,

His Excellency Paul BIYA, for theone who was a symbol of the fight forliberty, peace, justice and tolerance,in short, of human dignity. Values thatare shared by the President of theRepublic of Cameroon. So one caneasily understand the meaning be-hind the sentence of homage, whichPresident Paul BIYA used in his mes-sage of condolence addressed on 5December 2013 to President JacobZUMA: Nelson MANDELA “leaves aprecious heritage to humanity”.

The highlights of a discreet relationship

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«Porte d’entrée du Cameroun et deplusieurs pays voisins, poumon éco-nomique du pays, Douala doit resterà l’avant-garde de notre combat pourl’accélération de la croissance et lacréation d’emplois.»

Ces propos du Président PaulBIYA prononcés à Douala, le 6 octo-bre 2011, en pleine campagne pourl’élection présidentielle, résument par-faitement le contexte de la visite duChef de l’Etat et de la Première Dame,Chantal BIYA, dans la capitale écono-mique du 14 au 16 novembre 2013.Le Président de la République y estallé procéder à la pose de la premièrepierre du second pont sur le Wouri età l’inauguration de l’usine de produc-tion de gaz naturel de Ndogpassi, pre-mière production de gaz «on shore»dans notre pays.

Au terme de ce double événe-ment dont l’importance n’est plus à

démontrer, quelques leçons méritentd’être tirées.

1. La visite du Président de la Répu-blique à Douala était attendue. Elle aété l’occasion de chaleureuses retrou-vailles entre Paul BIYA et ses compa-triotes de la région du Littoral engénéral et ceux de Douala en particu-lier, deux ans après la campagne del’élection présidentielle au cours delaquelle le Chef de l’Etat avait promisde transformer Douala. Deux annéesdurant lesquelles la politique desGrandes Réalisations » a effective-ment pris corps à travers le lancementdes projets structurants. Il s’agit no-tamment, de la construction du port eneau profonde de Kribi dont la pose dela première pierre a eu lieu en octobre2011 ; des chantiers des barrages hy-droélectriques de Memve’elé et deLom Pangar, dont les cérémonies depose de premières pierres se sont dé-roulées en juin et août 2012 ; du chan-

tier de barrage hydroélectrique deMekin dont les travaux avancent à unrythme satisfaisant.

Douala attendait sereinement sontour. Le tour de vivre la matérialisationdes promesses présidentielles. Maisavant que le Chef de l’Etat ne foule ànouveau le sol de Douala, les popula-tions ont pu se rendre compte de laréalité de la politique des « GrandesRéalisations » à travers des infrastruc-tures de toute sorte financées soit parles pouvoirs publics, soit par des in-vestisseurs privés nationaux ou étran-gers.

Dans trois ans environ, la ville deDouala va bénéficier d’un secondpont sur le Wouri avec un réseau rou-tier à cinq voies et un réseau ferro-viaire à deux voies, pour un coût de109,16 milliards de FCFA. Il s’agit làassurément d’un autre projet capitalde la politique des « Grandes Réali-

Paul BIYA sur les chantiers de Douala

Sur les chantiers des Grandes Réalisations

Pose de la première du second pont sur le Wouri.

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Le temps des réalisations

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sations ». L’ouvrage viendra donnerun autre visage et une autre enver-gure à la métropole économique et unnouveau souffle à l’économie natio-nale. On comprend aisément la fortemobilisation populaire et surtout lasymbiose fièrement affichée par cettemasse populaire venue à la rencontredu Président de la République et deMadame Chantal BIYA durant leur sé-jour.

Dans une parfaite communion, leChef de l’Etat est allé au contact deses compatriotes à travers des bainsde foule d’une part, et des audiencesqu’il a accordées à certaines forcesvives d’autre part. Il s’agit notammentdes autorités administratives et muni-cipales, des chefs traditionnels de laconfrérie Mbog Bassa Mpoo, deschefs traditionnels Sawa, des repré-sentants des syndicats des moto-taxis, des handicapés, desparlementaires du RDPC, des mem-bres du Conseil national de la jeu-

nesse, des représentants de la com-munauté musulmans. Communion en-core lorsque le Chef de l’Etat et sonépouse ont choisi de parcourir en voi-ture la route encore sinueuse qui des-sert le site de l’usine de gaz deNdogpassi pour aller ouvrir les vannesde cette autre grande réalisation. Unbel exemple d’affection et d’attentiondu Couple présidentiel pour les popu-lations de ce quartier périphérique dela capitale économique densémentpeuplée. Dans quelques mois, toute lazone autour du site de Ndogpassi seradesservie par des routes bitumées. Acet effet, les fonds ont été débloquéspar les pouvoirs publics et les mar-chés de construction des nouvellesroutes attribués.

Par des mots, des gestes et descadeaux symboliques, les populationsde Douala ont manifesté leur gratitudeau Chef de l’Etat et à Madame Chan-tal BIYA d’une part, pour les nom-breuses réalisations de l’Etat dans la

région du Littoral et à Douala en par-ticulier et, d’autre part, pour les actionsmultiformes initiées en faveur descouches sociales défavorisées.

C’est le lieu de relever, pour s’enféliciter, la mue politique de Douala.Les populations de la capitale écono-mique ont exprimé la ferme détermi-nation de s’affranchir des reflexes dupassé. On l’a remarqué et l’élite lo-cale l’a réaffirmé, Douala n’est plus etne sera plus la ville frondeuse et« rebelle ». Les populations ont tiré lesleçons du passé et savent désormaisoù se trouvent leurs intérêts et, sur-tout, ceux de Cameroun. Ce havre depays de paix et de stabilité en Afrique.

2. La visite à Douala a aussi été uneheureuse circonstance pour le Chefde l’Etat d’exposer sa vision de renfor-cement des échanges économiqueset des relations humaines. «Construi-sons ensemble, quels que soient lesobstacles, un pont vers un meilleur

Une visite marquée par une forte mobilisation populaire. Ici les populations du quartier Ndogpassi ovationnant le Couple présidentiel.

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Bulletin N° 16 9

avenir de notre pays», a-t-il concluson discours sur les berges du Wouri,le 14 novembre, lors de la cérémoniede pose de la première pierre du se-cond pont. Un message profond pourle Cameroun et les Camerounaisdans le contexte régional actuel.

3. Le séjour du Chef de l’Etat àDouala a révélé de nombreux signesfavorables au plan économique. Lorsde l’inauguration de l’usine de gaz na-turel de Ndogpassi, le Président PaulBIYA a rappelé la place capitale del’énergie dans le développement éco-nomique d’un pays. Le Chef de l’Etata aussi salué les progrès actuels duCameroun dans ce domaine. Le gazproduit par la société RODEO ali-mente déjà une vingtaine d’entre-prises industrielles camerounaises.Cela consacre la montée en puis-sance de la production énergétiquenationale avec à la clé, la production

d’une source d’énergie propre, nonpolluante, économique et indispensa-ble pour l’industrie camerounaise pourêtre compétitive et attirer de nouveauxinvestissements.

Le débit de production quotidiendu champ gazier de Ndogpassi est ac-tuellement de 2,5 millions de piedscubes de gaz (un million de piedscubes de gaz équivaut à 28 300 m3).Il devrait passer à terme à 12 millionsde pieds cubes par jour. D’ores etdéjà, ce champ gazier permet l’extrac-tion du condensats (mélange liquided’hydrocarbures présent dans un gi-sement de gaz naturel), acheminé parcamions citernes vers la Société Na-tionale de Raffinage (SONARA) àLimbe, région du Sud-Ouest. Le vo-lume de condensats produits au pre-mier semestre 2013 était de 5 665barils.

Cette expérience nouvelle, fruitd’un partenariat entre l’Etat du Came-roun à travers la Société Nationaledes Hydrocarbures (SNH) et l’entre-prise publique britannique « VictoriaOil and Gas Plc », dont la sociétéRODEO est la filiale camerounaise,offre de nombreux effets induits auplan économique, technologique etsocial. Elle vient renforcer les actionsdéjà prises par les pouvoirs publicspour résorber le déficit énergétiquenational à travers la construction desbarrages hydroélectriques et de lacentrale thermique à gaz de Kribi,opérationnelle depuis plusieurs mois.

Assurément, le Cameroun, pourparaphraser le Chef de l’Etat, avance,il avance prudemment, à une vitesseraisonnable sur le chemin de la mo-dernité et, au bout du compte, versl’émergence.

Le Chef de l’Etat ouvrant les vannes de l’usine de gaz naturel de Ndogpassi, le 15 novembre 2013.

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Discours de Douala■ Lors de la cérémonie de pose de la première pierre

des travaux de construction du deuxième pont sur le WouriDouala, le 14 novembre 2013

• Monsieur le Président du Sénat,• Monsieur le Président de l'Assemblée Nationale,

• Madame l’Ambassadrice de France auCameroun,• Mesdames et Messieurs les Mem-bres du Corps diplomatique,

• Monsieur le Gouverneur de la région du Littoral,

• Monsieur le Préfet du départementdu Wouri,

• Monsieur le Délégué du Gouverne-ment auprès de la Communautéurbaine de Douala,

• Honorables Membres du Parlement,• Autorités politiques, traditionnelleset religieuses,

• Elites et populations de la région duLittoral,

• Distingués invités,• Mesdames, Messieurs,

Nous sommes ici aujourd’hui àDouala pour poser la première pierre dudeuxième pont sur le Wouri.

Mais laissez-moi d’abord vous direcombien je suis heureux de vous retrou-ver dans votre ville, si industrieuse,cœur économique de notre pays, lieude rencontre et de brassage de nos po-pulations.

Permettez-moi, par ailleurs, de re-mercier Monsieur le Délégué du Gou-vernement auprès de la Communautéurbaine de Douala, pour les paroles debienvenue et les propos aimables for-mulés à mon endroit, ainsi qu’à celui demon épouse.

Je n’oublierai pas de remercier leMinistre d’Etat ESSO qui a su trouverdes mots justes pour peindre les mo-ments émouvants que j’ai vécus il y aquelques décennies avec les notablesde cette région. Je l’en remercie sincè-rement. Tout comme je remercie lesChefs traditionnels du Littoral pour lecérémonial, qui paraît anodin mais quiest initiatique, et pour les cadeaux qu’ilsont bien voulu me remettre.

Je remercie bien évidemment lesdynamiques populations de la région duLittoral, en particulier celles de Doualaet ses environs, pour la chaleur de leuraccueil, leur attachement et leur fidélité.

Et puisque l’occasion m’en est of-ferte, je voudrais la saisir pour féliciterles populations de Douala et à traverselles, toutes les populations du Came-roun pour le calme, la sérénité, la matu-rité dont elles ont su faire montre durantles élections que nous venons de vivre.

Je n’oublie pas de remercier égale-ment les hautes personnalités qui ontbien voulu honorer de leur présencecette cérémonie.

• Mesdames, Messieurs,

La construction d’un pont est tou-jours une grande affaire. Il y a en effetune symbolique du pont. Un pont per-met de relier deux rives d’un fleuve ou

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Bulletin N° 16 11

d’un bras de mer, d’enjamber une val-lée ou un précipice. Bref d’écarter unobstacle au passage des personnes etdes biens. C’est un moyen que leshommes ont inventé pour dominer lanature.

Mais un pont c’est aussi un pointcaractéristique qui figure sur une carteet qui s’identifie à telle ou telle cité,comme le Tower Bridge à Londres ou lePont Neuf à Paris. Dans les tempsmoins anciens, les ponts sont des ou-vrages d’art qui témoignent du progrèstechnique comme le pont du GoldenGate à San Francisco ou le pont deTancarville sur la Seine.

Dans le cas qui nous intéresse au-jourd’hui, il s’agit de tout cela, même sil’objectif immédiat est de faciliter le tra-fic routier et ferroviaire entre les deuxrives du Wouri. Le pont actuel n’étantplus en mesure d’absorber le trafic enconstante augmentation, dans debonnes conditions, il était devenu ur-gent d’en construire un deuxième. Ilpermettra de fluidifier les échangesentre la capitale économique et les ré-gions situées à l’ouest du Wouri.Lorsqu’on sait que 80 % des produitsalimentaires destinés à Douala traver-sent le Wouri d’Ouest en Est, on perçoitla nécessité d’assurer ce transit, sanscompter les échanges d’autres mar-chandises dans les deux sens naturelle-ment.

L’aspect utilitaire de la constructionde ce deuxième pont ne nous empêchepas d’espérer qu’il devienne, à l’instardes ouvrages fameux que j’ai mention-nés, un ouvrage d’art dont l’esthétiqueassurera la renommée au-delà de nosfrontières. Faisons en cela confianceaux architectes, au constructeur et auMinistre des Travaux Publics.

La construction du deuxième pontsur le Wouri fait partie des grandes in-frastructures visant à faciliter les trans-ports à travers notre pays. Complétéepar l’aménagement des entrées est et

ouest de Douala, elle permettra de ren-dre la traversée de notre métropole éco-nomique plus facile et plus rapide etainsi, en gagnant du temps, de contri-buer à la compétitivité de nos entre-prises. De façon plus générale, ce pontne pourra que renforcer la position deDouala comme principale plate-formeéconomique de notre pays et de notresous-région.

Pour vous donner une idée de l’im-portance de l’ouvrage dont nous allonsaujourd’hui poser la première pierre,permettez-moi de vous en donner lesprincipales caractéristiques moins tech-niques que celles du Ministre des Tra-vaux Publics. Long de plus de 800mètres, il comprendra cinq voies rou-tières et deux ferroviaires, soit une em-prise d’environ 25 mètres. Deuxkilomètres de voies de raccordementsont prévues avec le réseau de voiriede Douala. Le pont actuel, en fin de vie,sera dédié aux piétons et aux deuxroues dont il facilitera les déplacements,il faut le dire. Il sera aménagé en consé-quence pour assurer la sécurité des uti-lisateurs.

L’état de notre réseau routier alongtemps été un handicap pour notreéconomie. Il a été sensiblement amé-lioré au cours des dernières années. Jesaisis l’occasion pour vous confirmerque d’autres travaux routiers d’impor-tance vont être entrepris à bref délai. Ils’agit de la première phase de la nou-velle autoroute entre Yaoundé etDouala, de la route Kumba-Mamfé, dela poursuite des travaux sur la RingRoad, de la réhabilitation de deux sec-tions de la route Garoua-Kousseri et dela deuxième section de la route Foum-ban-Manki. Il s’agira également d’ache-ver le tronçon Meïganga-Ngaoundéré.

Ainsi, peut-on prévoir que nos prin-cipales agglomérations et nos zones deproduction seront reliées, à court etmoyen terme, par un réseau routier mo-derne aux ports de Douala, Limbé etKribi. Il est facile d’imaginer l’avantage

que notre agriculture et notre industriepourront en tirer et bien entendu notreéconomie en général.

Et ce n’est là qu’une partie de notreprogramme de construction d’infrastruc-tures indispensables à la modernisationde notre pays. Sans y revenir en détail,je rappellerai les ouvrages en voie deréalisation ou en projet dans les do-maines de l’énergie, de l’aménagementde notre façade maritime à Kribi ou àLimbé, des constructions scolaires etuniversitaires, sanitaires et de l’immobi-lier social.

Oui, le Cameroun est chaque jourdavantage le « vaste chantier » dont jevous ai parlé il y a quelque temps.

Il me reste à remercier la France, l’unde nos partenaires traditionnels dontl’aide au cours des dernières décenniesest restée constante et importante. Jevoudrais dire aussi ma haute apprécia-tion à l’Agence Française de Dévelop-pement qui nous a accompagnés pourla réalisation de ce deuxième pont sur leWouri et qui, au titre du Contrat de Dés-endettement et de Développement(C2D), nous apporte son soutien dansdivers domaines.

• Mesdames, Messieurs,

Chaque pont, chaque route, chaque hô-pital, chaque école, chaque logementest un pas de plus vers la modernité et,au bout du compte, vers l’émergence.Cet objectif vital que nous noussommes fixé ne concerne pas que leGouvernement. Il est l’affaire de tous.Chacun, à sa place dans notre société,peut et doit y contribuer. Construisonsensemble, quels que soient les obsta-cles, un pont vers un meilleur avenirpour notre pays.

Je vous remercie de votre aimable attention.

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Bulletin N° 16

Le temps des réalisations

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■ Lors de la cérémonie d'inauguration de l'unité de traitementde gaz naturel de Ndogpassi - Douala

Ndogpassi, le 15 novembre 2013

• Monsieur le Président du Sénat,• Monsieur le Président de l'Assemblée

Nationale,• Monsieur le Haut-Commissaire du

Royaume Uni de Grande Bretagneet d’Irlande du Nord,

• Mesdames et Messieurs les Membresdu Corps diplomatique,• Monsieur le Gouverneur de la région

du Littoral,• Monsieur le Préfet du département

du Wouri,• Monsieur le Délégué du Gouvernementauprès de la Communauté urbaine deDouala,• Honorables Membres du Parlement,• Monsieur le Directeur Général de laSociété RODEO Development Limited,• Autorités politiques, traditionnelles etreligieuses,• Elites et populations de la région duLittoral,• Distingués invités,• Mesdames, Messieurs,

Laissez-moi d’abord remercier leschefs Bassa, les chefs traditionnels,pour les magnifiques cadeaux qu’ilsm’ont offerts ainsi qu’à mon épouse.C’est sans doute le symbole de leur at-tachement à nous-mêmes et à la Ré-publique.

Nous voici donc à Douala, plus pré-cisément à Ndogpassi, pour inaugurerl’unité de traitement de gaz naturel réa-lisée par la société RODEO.

Qu’il me soit d’abord permis deremercier Monsieur le Délégué du Gou-vernement auprès de la Communautéurbaine de Douala pour les paroles debienvenue et les propos aimables qu'ila tenus à mon endroit et à celui de monépouse hier et aujourd’hui.

Je voudrais également redire auxpopulations de la ville de Douala, notremétropole économique, mon apprécia-tion pour l'accueilchaleureux, très cha-leureux, qu’elles m’ont réservé.

M’adressant enfin à Monsieur le Di-recteur Général de la société RODEOet à toute son équipe, je tiens à cequ’ils sachent que le Cameroun appré-cie à leur juste valeur les investisse-ments considérables qui ont étéréalisés dans le cadre de la concessiondu champ gazier de Ndogpassi, dansl'arrondissement de Douala 3ème, in-vestissements que j'ai le plaisir de sa-luer etde découvrir aujourd'hui.

Ce qui a été accompli par nos par-tenaires tend à maximiser la valeur dugisement de gaz naturel de Ndogpassiau profit notamment de l'Etat camerou-nais, ici représenté par la Société Na-tionale des Hydrocarbures (SNH). Lamise en production par RODEO des ré-serves de gaz naturel prouvées etconfirmées par le forage de puits com-plémentaires sur le champ gazier deNdogpassi et la réalisation de foragesde développement pour accroître lesréserves prouvées, probables et possi-

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Bulletin N° 16 13

bles de gaz naturel s’inscrivent dans ledroit fil de notre politique de rechercheet de développement des gisementsd’hydrocarbures.

Ces investissements, évalués à plusde 100 millions de dollars US, soit 50milliards de nos francs environ, produi-ront, sans aucun doute, de nombreux ef-fets positifs aux plans économique,technologique et social, pour ne citerque ces aspects, pour le bien des popu-lations et des entreprises de la ville deDouala.

• Mesdames, Messieurs, • Distingués invités,

Je vous l’ai souvent dit, l'énergie sesitue au cœur de tout processus de dé-veloppement. Sans elle, il ne peut yavoir d'industrie, ni de transformation dematières premières, et donc, pas d'éco-nomie moderne.

C'est pourquoi j'ai mis la questionde l'énergie au centre de notre politiquedes « Grandes Réalisations ». Dans cetesprit, le Gouvernement s’est doté d’un

plan de développement du secteur del’énergie qui prévoit à la fois l’accroisse-ment significatif de la production éner-gétique, l’extension des réseaux dedistribution et le développement desénergies renouvelables. La constructiondes barrages de Lom Pangar,Memve’ele, Mekin, montre bien que ceprogramme est en voie de réalisation.L’aménagement hydro-électrique ducours de la Sanaga viendra compléterce dispositif. Quant à la valorisation denotre potentiel gazier, il est encore encours dans la région de Kribi. L’activitéde la société RODEO à Ndogpassi sesitue bien dans cette perspective.

C’est le lieu pour moi de saluer laparticipation du partenaire britannique,la Victoria Oil and Gas PLC qui, à tra-vers sa filiale camerounaise Rodeo Development Limited, s’est associée ànos efforts pour développer notre sec-teur énergétique. Je compte sur cettedernière pour assurer, en liaison avecles autorités et les populations rive-raines, un impact socio-environnemen-tal adéquat et une offre d’emploiraisonnable.

• Mesdames, Messieurs,

Ainsi, vous le constatez, nous avan-çons. Prudemment mais résolument,dans le domaine de l’énergie, commedans d’autres domaines, les routes, lesecteur minier mais aussi l’éducation etla santé.

Il fut un temps où l’on disait que l’in-fanterie était la reine des batailles. Au-jourd’hui, l’on pourrait dire, enparaphrasant la formule, que l’énergieest la reine de la bataille du développe-ment et du progrès. Ensemble, cette ba-taille, nous allons la gagner.

Le moment est maintenant venupour moi de déclarer solennellement ou-verte l’unité de traitement de gaz deNdogpassi, dans l’arrondissement deDouala 3ème, département du Wouri,région du Littoral.

Et je vous remercie.

Coupure du ruban symbolique de la cérémonie d’inauguration de l’usine de gaz naturel de Ndogpassi.

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Bulletin N° 16

Le temps des réalisations

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The landmark visit of the Head ofState to Douala from 14 to 16November 2013 will go down in

the annals of history as one of the tur-ning points in the implementation ofthe Greater Accomplishments policyas two projects with far reaching eco-nomic, social and political ramifica-tions were at the core of the event: thesecond bridge of River Wouri and thenatural gas plant at Ndogpassi. Thecharming presence of the First Ladyadded the warm human touch andthrilled the population of Cameroon’seconomic capital.The huge economic spinoffs fromthese projects cannot be overempha-sized, as they are self-evident and canbe deciphered even by those who arenot specialists in quantum economics:

The second bridge, a vital link on the

two borders of the River Wouri, willease road and rail traffic on the exis-ting bridge, make transport betweenthe Littoral, South West, West andNorth West Regions much more fluid,and facilitate things for companies thathave to move goods around the city,which is the “economic heartbeat” ofCameroon and the Central Africansub-region. To quote the President ofthe Republic in his speech at the cere-mony, “It will help to ease trade bet-ween the economic capital and theregions situated in the west of theWouri River. Given that 80% of foodproducts intended for Douala crossthe Wouri River from West to East, aswell as trade in other goods in both di-rections, of course, it is necessary todevelop this passage”.

The natural gas plant, which is cur-rently supplying clean and cheaperenergy to 18 companies in the Bassaindustrial zone, will eventually providethis vital product to industries in theBonaberi in the near future. The pro-duction capacity of 2.5 million cubicfeet of gas daily will be increased to12 million cubic feet and eventually to50 million cubic feet daily. This repre-sents a good source of energy forcompanies that can steadily increasetheir production output, as well as avital source of income for the NationalHydrocarbons Company, which ispartnering with the British companyVictoria Oil and Gas Plc in operatingthe natural gas plant.

The social dynamics set movingby these two projects are also hugely

On the Construction Site of Greater Accomplishments

President Paul BIYA on Two Major Work Sitesin Douala

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important. The second bridge, in asmuch as it is a physical structure, hasthe potential to strengthen social andcultural links between the peoples thatit serves. As President Paul BIYA poin-ted out in his speech, “the utilitarianaspect of the construction of this se-cond bridge does not stop us from ho-ping that it will, like the famousstructures I have just mentioned, bean engineering structure whose attrac-tiveness will win it global fame”. It isstructure that has potential to be awork of art, a touristic attraction, a si-gnificant historical landmark.

The two projects also provide jobsfor Cameroonians and provide themwith the means to take care of their fa-milies. In fact, the multiplier effect ofthe natural gas plant can easily be un-derstood when we consider that thenumerous companies that use thisgas for fuel and electricity generationwill have increased productivity andcan therefore hire an increased num-ber of workers.

The visit of the Presidential Cou-ple to Douala, though shrouded ineconomic robes, equally had strongpolitical messages that resonated withthe population of the city and oncemore sealed the bond of confidencebetween them and President PaulBIYA.

Coming on the heels of the legisla-tive and municipal elections of Sep-tember 2013, during which the LittoralRegion as a whole and the city ofDouala in particular renewed their pactof confidence with the New Deal,smart individuals quickly realised thatit was a “thank you” gesture from theHead of State for a job well done. Va-rious speakers at the two events madereference to the unalloyed support ofthe people to the champion of the NewDeal that has stood the test of timesince his maiden visit to Douala in1984.

President Paul BIYA promised toturn Cameroon into a vast construc-tion site in his inaugural speech at the

start of the current seven year man-date. His visit to Douala to lay thefoundation stone for the constructionof the second bridge over River Wouriand to inaugurate the natural gas plantis eloquent prove that he keeps hispromises, and that the “Greater Ac-complishments” policy is actuallywaxing strong. These two projects, aswell as many others that he has al-ready launched and those in the pipe-line, will certainly go a long way intaking Cameroon to an emerging eco-nomy by 2035.

Finally, the rhythm of economic ac-tivity set off by the Head of State’s visitto Douala has shown beyond doubtthat he is a man of action. The laun-ching of the two projects signals acontinuum of action by President PaulBIYA, who declared emphatically, atthe end of the inaugural speech of thecurrent seven year mandate on 3 No-vember 2013: “It is time for action!”

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Bulletin N° 16

Le temps des réalisations

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Speeches of the Head of State in Douala■ At the Foundation Stone Laying Ceremony of the Second Bridge over the River Wouri

Douala, 14 November 2013

• The President of the Senate,• The President of the National Assem-bly,• H.E. The Ambassador of France to

Cameroon,• Distinguished Members of the Diplo-

matic Corps,• The Governor of the Littoral Region,• The Senior Divisional Officer for

Wouri,• The Government Delegate to the

Douala City Council,• Honourable Members of Parliament,• Political, traditional and religious

authorities,• The elite and population of the Litto-

ral Region,• Distinguished guests,• Ladies and Gentlemen,

We are here today in Douala to laythe foundation stone of the secondbridge over the Wouri River.

First, let me say that I am verypleased to meet you once more in yourcity, so industrious, the heartbeat of ourcountry’s economy, the meeting placeand melting pot of our populations.

Permit me to thank the Govern-ment Delegate to the Douala CityCouncil for his words of welcome andthe kind words he has spoken to meand my wife. I cannot forget to thankthe Minister of State, Esso, who foundthe right words to describe the mo-ments I shared a few decades ago withthe notables of this region. I thank himsincerely as well as the traditional lea-ders of Littoral for the ritual which mayappear insignificant, but which is initia-tory, and for their gifts.

Naturally, I also thank the dynamicpeople of the Littoral Region, particu-larly those of Douala and its environs,for their exceptional warm welcome, for

their commitment and loyalty. I wouldlike to seize this opportunity to congra-tulate the people of Douala and,through them, all the people of Came-roon for maintaining calm, serenity andmaturity during the recent elections.

I cannot forget to thank the perso-nalities that have honoured us withtheir presence at this ceremony.

• Ladies and Gentlemen,

The construction of a bridge is al-ways an important task. Indeed, abridge is a symbol. It helps to link twobanks of a river or an arm of the sea, tospan a valley or a cliff. In short, it helpsto surmount an obstacle to the move-ment of people and goods. It is ameans devised by man to control na-ture.

But a bridge is also a landmark ona map that identifies with a particularcity, like the Tower Bridge in London orthe Pont Neuf in Paris. Nowadays,bridges are engineering structures thatreflect technological progress like theGolden Gate Bridge in San Franciscoor the Tancarville Bridge over theSeine.

The case in point involves all theseaspects, although the immediate objec-tive is to facilitate road and rail trafficbetween the two banks of the WouriRiver. Since the existing bridge can nolonger bear the ever-increasing volumeof traffic, under the best conditions, itbecame necessary to build a secondbridge. It will help to ease trade bet-ween the economic capital and the re-gions situated in the west of the WouriRiver. Given that 80% of food products

intended for Douala cross the WouriRiver from West to East, as well astrade in other goods in both directions,of course, it is necessary to developthis passage.

The utilitarian aspect of theconstruction of this second bridge doesnot stop us from hoping that it will, likethe famous structures I have just men-tioned, be an engineering structurewhose attractiveness will win it globalfame. In this regard, let us put our trustin the architects and the builder, and inthe Minister of Public Works.

The construction of the secondbridge over the Wouri River is part ofmajor infrastructure to facilitate trans-portation across our country. Whensupplemented by the upgrading of theeast and west entry roads to Douala,crossing our economic metropolis willbe easier and faster, thus saving timeand enhancing the competitiveness ofour companies. In more general terms,this bridge will strengthen Douala’s po-sition as the main economic platform ofour country and sub-region.

Permit me to outline the main, al-beit not too technical features as thosepresented by the Minister of PublicWorks, of the structure whose founda-tion stone will be laid today, to give youan idea of its magnitude. The bridgewill be more than 800 metres long, withfive traffic lanes and two railway lines,representing a right-of-way of about 25metres. Two kilometres of accessroads will link it to the Douala arterialsystem. The existing bridge, which isat the end of its life-span will, it must bepointed out, be reserved for pedes-trians and two-wheeled vehicles, the-

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Bulletin N° 16 17

reby facilitating their movement. It willtherefore be renovated to guaranteethe safety of users.

For a long time, the state of ourroad network has been an impedimentto our economy. In recent years, it hasbeen significantly improved. I wouldlike to take this opportunity to confirmthat other major road works will soonbe launched. These include the firstphase of the new Yaounde - Doualahighway, the Kumba-Mamfe road, thecontinuation of work on the RingRoad, the rehabilitation of two sec-tions of the Garoua-Kousseri road andthe second section of the Foumban-Manki road as well as the completionof the Meïganga-Ngaoundere roadsection.

Thus, our cities and main produc-tion zones will, in the short andmedium term, be linked to the Douala,Limbe and Kribi ports by a modernroad network. It is easy to imagine the

resultant benefits this will have for ouragriculture and industry and, ofcourse, our economy in general.

This is only a part of our infrastruc-ture development programme which isvital to our country’s modernization.Without going into detail, I will recallthe facilities whose construction is inprogress or planned in the area ofenergy, the development of our coast-line in Kribi or Limbe, the constructionof school and university, health andsocial housing facilities.

Yes, with every passing day, Ca-meroon is becoming the “vastconstruction site” I told you aboutsome time ago.

Before I conclude, I want to ex-press my gratitude to France, one ofour traditional partners whose assis-tance over the past decades has re-mained constant and significant. Iwould also like to extend my sincere

appreciation to the French Develop-ment Agency which has supported ourefforts to build a second bridge overthe Wouri River and continues to as-sist us in various domains within theframework of the Debt Reduction andDevelopment Contract (C2D).

• Ladies and Gentlemen,

Each bridge, each road, eachhospital, each school, each low-costhouse is a further step towards mo-dernity and, ultimately, towards anemerging nation. This goal that wehave set ourselves does not concernthe Government alone. It is every-body’s business. Everybody, in his/herposition in our society, can and shouldcontribute to achieving this goal. To-gether, let us build a bridge towards abetter future for our country, no mat-ter the odds.

Thank you for your kind attention.

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Le temps des réalisations

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■ at the Inauguration Ceremony of the Natural Gas Processing Unit Ndogpassi-Douala

Ndogpassi, 15 November 2013

• The President of the Senate,• The President of the National Assembly,• The High Commissioner of the United

Kingdom of Great Britain and Northern Ireland,

• The Prime Minister, Head of Govern-ment,

• Members of Government, • Heads of Diplomatic Missions,• Representatives of International

Organizations,• The Governor of the Littoral Region,• The Senior Divisional Officer for

Wouri,• The Government Delegate to the

Douala City Council,• Honourable Members of Parliament,•The General Manager of RODEO

Development Limited,• Political, traditional and religious

authorities,• The Elite and population of the Littoral

Region,• Distinguished guests,• Ladies and Gentlemen,

Let me begin by thanking the Bassachiefs, the traditional rulers, for the won-derful gifts they have offered me and mywife. These gifts certainly symbolizetheir attachment to us and to the Repu-blic.

Here we are in Douala, more preci-sely in Ndogpassi, to inaugurate the na-tural gas processing unit constructed byRODEO Development Limited.

Permit me first, to thank the Go-vernment Delegate to the Douala CityCouncil for his words of welcome andhis kind words addressed to me and mywife yesterday and today.

I would also like to reiterate my ap-preciation to the people of Douala, oureconomic capital, for theirwarm wel-come, very warm welcome.

Lastly, I want the General Manager

of RODEO Development Limited andhis entire team to know that Cameroonfully appreciates the huge investmentsthat have been made under the NDOG-PASSI gas field concession, in DoualaIII Subdivision, which investments I ampleased to salute and discover today.

What our partners have accompli-shed is designed to maximize the valueof the NDOGPASSI natural gas fieldparticularly for the State of Cameroon,represented here by the National Hy-drocarbons Corporation (SNH). Theputting into production by RODEO ofproven natural gas reserves confirmedby drilling additional wells in the NDOG-PASSI gas field and the drilling of deve-lopment wells to boost proven, probableand possible natural gas reserves isfully in line with our policy of exploringand exploiting hydrocarbon deposits.

Valued at more than 100 million USdollars, that is, about 50 billion CFAfrancs, there is no gainsaying that theseinvestments will produce many positiveeconomic, technological and social effects, to mention just these few, forthe benefit of the population and enter-prises in the city of Douala.

• Ladies and Gentlemen, • DistinguishedGuests,

As I have often said, energy is atthe core of any development process.Without it, there can neither be industrynor processing of raw materials, andhence, there can be no modern eco-nomy.

That is why I have put the issue ofenergy at the centre of our "Major Ac-complishments" policy. In this light, theGovernment has adopted an energysector development plan, which seeksto significantlyboostour energy produc-

tion, expandthe distribution networksand develop renewable energies. Theconstruction of the LomPangar,Memve'eleand Mekindams is proof thatthis programme is in progress. The development of a hydro-electricity pro-ject on the Sanaga River will comple-ment this system. Concerning thedevelopment of our gas potential, thisis still under way in the Kribi area. Theactivity of RODEODevelopmentLtdNDOGPASSI is part and parcel ofthis process.

At this juncture, I would like to hailthe participation of our British partner,Victoria Oil and Gas PLC, which,through its Cameroon subsidiary RodeoDevelopment Limited, has partneredwith us to develop our energy sector. I count on the latter to ensure, inconjunction with the authorities andlocal residents, an appropriate socio-environmental impact and a reasonablenumber of job opportunities.

• Ladies and Gentlemen,

As you can see, we are forging ahead.Cautiously but resolutely, in the field ofenergy, as in other areas, roads, the mi-ning sector but also education andhealth.

At one time, the infantry was hailed asthe queen of battle. Today, the samesaying could be paraphrased thatenergy is the queen ofthe battle for de-velopment and progress. Together, wewill win this battle.

I now solemnly declare open theNDOGPASSI gas processing unit, inDouala III Subdivision, Wouri Division,Littoral Region.

Thank you for your attention.-

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Bulletin N° 16 19

Le séjour du Couple Présidentiel à Douala en images

Bienvenue à Monsieur le Président de la République et Madame Chantal BIYA à Douala.

Les Grandes Réalisations, une réalité et une affaire de tous. Le Chef de l’Etat répondant aux ovations des populations à Ndogpassi.

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Bulletin N° 16

Le temps des réalisations

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Le Président de la République et Madame Chantal BIYA en communion avec les populations sur les berges du Wouri, le 14 novembre 2013.

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Bulletin N° 16 21

Le Couple présidentiel attentif….

... au cérémonial initiatique des chefs traditionnels Sawa lors de la cérémonie de pose de la première pierre du second pont sur le Wouri.

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Bulletin N° 16

Le temps des réalisations

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Présentation de la maquette du futur pont.

Le Chef de l’Etat recevant les cadeaux du chefs traditionnels Bassa à Ndogpassi.

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Decembre 2013

Bulletin N° 16 23

« Merci beaucoup ».

Le Directeur général adjoint de la société RODEO expliquant le processus de production de gaz au Chef de l’Etat.

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Bulletin N° 16

Le temps des réalisations

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Le Couple présidentiel salue la prouesse technologique après l’ouverture des vannes.

Découverte de la plaque commémorative de la cérémonie d’inauguration de l’usine de Ndogpassi.

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Decembre 2013

Bulletin N° 16 25

Audiences avec les forces vives de Douala

La délégation des parlementaires RDPC de la région du Littoral.

Les membres du Comité Central du RDPC de la région du Littoral.

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Bulletin N° 16

Le temps des réalisations

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La délégation du conseil national des Imams, des mosquées et des affaires islamiques.

L’association nationale des jeunes handicapés du Cameroun.

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Bulletin N° 16 27

La délégation du Conseil national de la jeunesse.

Les membres du syndicat des mototaxis du Cameroun.

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Le temps des réalisations

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Le délégué du Gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala, M. Fritz NTONE NTONE.

Les autorités administratives de la région du Littoral autour du chef de l’Etat.

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Les chefs traditionnels de la confrérie Mbog Bassa Mpoo.

La délégation des chefs traditionnels Sawa.

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Le temps des réalisations

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Le Chef de l’Etat, en compagniede son épouse, Madame Chan-tal BIYA, a activement pris part,

du 6 au 7 décembre 2013 à Paris, auSommet de l’Elysée sur la Paix et laSécurité en Afrique. Ce sommet aréuni 53 délégations d’Etats africainsreprésentés pour la plupart au niveaule plus élevé, ainsi que le SecrétaireGénéral des Nations Unies, M. BanKi-Moon, la Présidente de la Commis-sion de l’Union africaine, Mme Nkosa-zana Dlamini-Zuma, le Président de laCommission européenne, M. JoséManuel Durão Barroso, le Président

en exercice de l’Union africaine, lePremier Ministre éthiopien Haile Ma-riam Dessalegn, et les représentantset les représentants du FMI, de laBanque Mondiale et de la BanqueAfricaine de Développement (BAD).

Outre la paix et la sécurité sur lecontinent, d’autres préoccupationsd’une plus haute importance ont étéabordées lors du Sommet de l’Elysée,notamment la question du partenariatéconomique et du développement etle problème du changement clima-tique. Cet élargissement de l’agendade la rencontre était sans doute utile.

Comme on le sait, la paix en Afriqueest certes menacée par les conflits,mais elle l’est tout autant par la pau-vreté. Et c’est avec raison que le Chefde l’Etat, dans son discours lors de ladeuxième séance à huis clos, s’est fé-licité de cette « occasion supplémen-taire… de mettre en exergue lesmenaces que les actes de bracon-nage, les trafics de toute sorte, lesprises d’otages, les actes de piraterieet les changements climatiques, fontpeser sur la paix. La pauvreté consti-tue également une menace à la paix.Et le Conseil de Sécurité de l’ONU ne

Une dynamique nouvelle du partenariatAfrique-France

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Bulletin N° 16 31

s’y est pas trompé qui a fait de la luttecontre la pauvreté un élément fonda-mental dans la construction de la paix. »

Fondamentalement, Paris auraété un lieu de concertation,d’échanges et d’harmonisation desvues sur les urgences de l’heure, unlieu de préparation des échéances di-plomatiques futures, un vaste labora-toire d’idées.

Le Chef de l’Etat du Cameroun,dont l’attachement à la paix et à la sé-curité, ainsi que l’engagement pour ledéveloppement du continent sontconnus, a participé à toutes lesséances de travail à huis clos du Som-met de l’Elysée. Ses interventions ontété appréciées. Paul BIYA a notam-ment félicité François HOLLANDEpour l’heureuse initiative de ce som-met. Il a souligné la nécessité d’agirensemble dans l’intérêt mutuel del’Afrique et de l’Europe dans le cadred’un partenariat gagnant-gagnantpour venir à bout des menaces qui pè-sent sur notre continent.

Le Sommet de l’Elysée s’estachevé avec l’adoption de la Déclara-tion de Paris, un document diploma-tique important en trente cinq pointsdenses, qui condense les grandeslignes des consensus auxquels sontparvenus les participants. Naturelle-ment, une déclaration a pour vocationd’énoncer des orientations conve-nues, lesquelles pourront inspirer desengagements plus concrets et pluscontraignants à l’avenir et n’entendpas fondamentalement obliger juridi-quement. Mais, si elle n’oblige pas endroit, la déclaration engage politique-ment et diplomatiquement ses signa-taires de bonne foi, à s’investir dansun processus commun.

La Déclaration de Paris est struc-turée en trois grands volets, dont lesspécialistes des relations internatio-nales et stratégiques auront le loisir dedisséquer avec minutie les différentsaspects. On peut en relever quelquesuns ici.

1. Paix et sécurité

Le premier enseignement qui endécoule est celui d’une approche ho-listique de la paix, avec notamment laquestion du respect des droits fonda-mentaux, placée au cœur des straté-gies en faveur de la paix et de laprévention des conflits.

Le deuxième enseignement est laréaffirmation de la stratégie africainede paix et de sécurité. La France etles partenaires internationaux vien-nent simplement aider à son opéra-tionnalisation efficace, à encouragerla recherche des solutions africainesaux problèmes africains. Il est claire-ment indiqué que «la France s’est en-gagée à soutenir les efforts de l’Unionafricaine pour parvenir à la pleine ca-pacité opérationnelle de la Force afri-caine en attente et de sa Capacité dedéploiement rapide à l’horizon 2015,ainsi que la Capacité africaine de ré-ponse immédiate aux crises (CARIC),telle que décidée par le Sommet del’Union africaine en mai 2013».

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Le troisième enseignement estl’attention réaffirmée pour les ques-tions spécifiques, telles les réseauxterroristes et criminels, y compris lestrafiquants de drogue, d’êtres hu-mains, d’espèces menacées ou desbraconniers.

Lors de la table-ronde tenue le 5décembre 2013 sur la lutte contre letrafic et le braconnage des espècesprotégées, le Président Paul BIYA aclairement évoqué « la menace quipèse sur les éléphants » du fait de«braconniers lourdement armés etbien entraînés qui portent égalementatteinte à la paix et à la sécurité dansles régions où ils opèrent». Il a pré-senté les mesures prises au niveaunational et régional pour contenir cefléau : le déploiement des forces dedéfense spécialisées dans la zone deBouba Ndjidda (région du Nord) oùdes massacres d’éléphants ont étéperpétrés au début de l’année 2012 ;le renforcement des effectifs des éco-gardes ; l’élaboration d’un plan d’ur-gence de sécurisation des airesprotégées avec un accent particuliersur la protection des éléphants ; la si-gnature de trois accords avec les paysvoisins pour lutter contre le bracon-nage transfrontalier. Le Chef de l’Etata insisté sur le fait que le soutien dela communauté internationale est né-cessaire à « cette lutte que nous me-nons au nom de l’humanité ».

Enfin, il faut mentionner spéciale-ment l’engagement de la France à ap-porter son soutien à la mise en œuvredes résolutions du Sommet deYaoundé sur la sûreté et la sécuritémaritimes dans le golfe de Guinée, «en proposant une expertise en ma-tière d’action de l’Etat en mer, une as-sistance à la structuration del’organisation à terre et des projets deformation et d’entraînement des ac-

teurs opérant en mer ». Même si cesannonces devront être détaillées dansleur contenu concret, l’on peut direqu’il s’agit là d’un succès important dela diplomatie camerounaise qui a susaisir cette opportunité pour assurerle plaidoyer en faveur de la concréti-sation progressive des importants ac-quis du sommet organisé en juindernier à Yaoundé par la CEDEAO, laCEEAC et la Commission du golfe deGuinée.

2. Partenariat économique et déve-loppement

Les participants au sommet de Parisentendent notamment doubler le vo-lume des échanges entre la France etl’Afrique dans un délai de cinq ans etcréer une Fondation franco-africainepour la croissance. Il est attendu de laFrance qu’elle libéralise sa politiquede visas au profit des opérateurs éco-nomiques.

L’acquis important pour les Afri-cains porte sur les Accords de parte-nariat économique (APE), lesquels«doivent contribuer à une meilleure in-sertion de l’Afrique dans les échangesinternationaux, en prenant en comptetoutes les flexibilités disponibles pourpermettre aux pays africains qui lesouhaitent d’y participer ». De plus, «la France est favorable à la conclusiondu processus de négociations régio-nales des APE avec des conditions decalendrier et de contenu plus favora-bles pour les pays africains ». En réa-lité, les considérations relatives auxAPE débordent la sphère des rapportsentre la France et l’Afrique pour tou-cher à la relation entre l’Union euro-péenne et l’Afrique.

3. Lutte contre le changement cli-matique et énergies renouvelables

La France s’est engagée à ce queles projets d’infrastructures qu’elle fi-

nance en Afrique soient résilients auximpacts du changement climatique àpartir de 2015. Dans la perspective dela Conférence de Paris en 2015, il estattendu « un accord équilibré » pré-voyant, notamment, « l’intensificationdes transferts de technologie, des me-sures de renforcement des capacitéspour les pays les plus vulnérables etla fourniture de ressources financièrespour l’Afrique ». Cette affirmation forteest à saluer à sa juste mesure.

Pour terminer, le Sommet del’Elysée s’est penché sur la situationen RCA. Pour le Cameroun, c’étaitprobablement une question centrale.Dans son intervention lors de ladeuxième séance de travail à huisclos, le 7 décembre 2013, le PrésidentPaul Biya a salué la mobilisation et ladétermination de la communauté in-ternationale à agir aux côtés des Etatsde la sous-région, avant d’affirmer que« ensemble, nous allons assurer laprotection des populations civiles, lerétablissement de la sécurité ainsi quela restauration de l’autorité de l’Etatsur l’ensemble du territoire de cepays-frère. » Le Chef de l’Etat a indi-qué que «cette contribution de la com-munauté internationale au maintien dela paix en Afrique ne saurait évidem-ment dispenser les Africains de leurresponsabilité principale dans ce do-maine ».

A partir du cas centrafricain, toutest dit sur la signification qui doit êtrecelle du Sommet de l’Elysée, à savoirqu’il s’agit de poser les bases d’unpartenariat gagnant-gagnant et donc,le début d’une nouvelle aventure entrela France et l’Afrique.

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New Impetus in Franco-African Partnership

The Head of State, accompaniedby his wife, Mrs. Chantal Biya, activelyparticipated, from 6 to 7 December2013 in Paris at the Elysée Summit onPeace and Security in Africa. It was at-tended by 53 delegations of Africancountries represented for the mostpart at the highest level, as well as theSecretary General of the United Na-tions, Mr. Ban Ki-Moon, the Presidentof the African Commission, MadamNkosazana Dlamini-Zuma, the Presi-dent of the European Commission, Mr.José Manuel Barosso, the currentPresident of the African Union, Ethio-pian Prime Minister Haile MariamDesalegn, and the representatives ofthe IMF, the World Bank and the Afri-can Development Bank (ADB).

In addition to peace and securityon the continent, other concerns ofgreat importance were discussed atthe Elysée Summit, including the

issue of economic partnership and de-velopment and the problem of climatechange. This broadening of theagenda of the meeting was undoub-tedly useful. As we know, peace inAfrica is not only threatened byconflicts, but also by poverty. So theHead of State was right to express hisgratitude and satisfaction for “this newopportunity given us to highlight thethreats to peace posed by poaching,all forms of trafficking, hostage-taking,piracy and climate change. Poverty isanother threat to peace. And the UNSecurity Council was right to make thefight against poverty a crucial elementof peace building”.

Basically, Paris was a forum forconsultation, exchange and harmoni-zation of views on current emergencyissues, a place for the preparation offuture diplomatic meetings, a vast la-boratory of ideas.

The Head of State of Cameroon ,whose commitment to peace and se-curity as well as his commitment to thedevelopment of the continent areknown, attended all closed door ses-sions of the Elysée Summit. Hisspeeches were appreciated. PaulBIYA particularly congratulated Fran-çois HOLLANDE on the initiative to or-ganise the summit. He stressed theneed to act together for the mutual be-nefit of Africa and Europe as part of awin-win partnership for overcomingthe threats to our continent.

The Elysée Summit ended withthe adoption of the Paris Declaration,an important diplomatic document ofthirty five dense points, which summa-rizes the broad consensus reached bythe participants. Naturally, a statementaims to establish guidelines agreedon, which may inspire more concreteand binding commitments in the future

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but which are not legally binding. Buteven if it is not legally binding, it poli-tically and diplomatically commits itswell-intentioned signatories, to mu-tually participate in its implementationprocess.

The Declaration is divided intothree major components, and specia-lists in international and strategic rela-tions have the time to carefully dissectthe different aspects. We can identifysome of them here.

1. Peace and security.

The first lesson that emerges isthat of a holistic approach to peace,including the question of fundamentalrights, placed at the centre of strate-gies for peace and conflict prevention.

The second lesson is the reaffir-mation of the African strategy forpeace and security. France and inter-national partners are simply helping inits effective implementation as well asencouraging research for African so-lutions to African problems. It is clearly

stated that “France is committed tosupporting the efforts of the AfricanUnion to reach full operational capa-bility of the African Standby Force andits capacity for rapid response to the2015 deployment, as well as Africancapacity for immediate response tocrises (ACIRC) , as decided by theSummit of the African Union in May2013”.

The third lesson is a reaffirmed at-tention to specific issues, such as ter-rorist and criminal networks, includingdrug trafficking, human trafficking, en-dangered species or poachers. Duringthe round table held on 5 December2013 on the fight against traffickingand poaching of protected species,President Paul BIYA clearly referred to«the threat to elephants" because of"heavily armed and well trained poa-chers that also undermine peace andsecurity in the regions where theyoperate”. He presented the measurestaken at national and regional level tocontain this scourge: the deploymentof specialized defense forces in thearea of Bouba Ndjidda where ele-

phants were massacred at the begin-ning of 2012, increasing the numberof eco guards, the development of anemergency plan to safeguard protec-ted areas with a special emphasis onthe protection of elephants, and the si-gning of three agreements with neigh-bouring countries to fight againstcross-border poaching. The Head ofState stressed that the support of theinternational community is needed to"help in this fight that we undertake inthe name of humanity."

Finally, we should mention espe-cially the commitment of France tolend its support to the implementationof the resolutions of the YaoundéSummit on maritime safety and secu-rity in the Gulf of Guinea, “by offeringexpertise in State action on sea, as-sistance in structuring the organiza-tion ashore and training projects aswell as training of actors operating atsea”. Although these acts will be de-tailed in their specific content, we cansay that this is a major success of theCameroonian diplomacy which seizedthis opportunity to provide advocacy

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for the progressive realization of im-portant achievements of the summitlast June in Yaoundé by ECOWAS,ECCAS and the Gulf of Guinea Com-mission on maritime safety and secu-rity in the Gulf of Guinea.

2. Economic Partnership and De-velopment

Summit participants at the Parismeeting agreed to double the volumeof trade between France and Africa wi-thin five years and create a Franco-African Foundation for growth. Franceis expected to liberalize its visa policyin favor of economic operators.

An important achievement for Afri-cans focuses on the Economic Part-nership Agreements (EPAs), which“must contribute to a better integrationof Africa in international trade, takinginto account all the flexibilities availa-ble to enable interested African coun-tries to participate”. Furthermore,“France supports the conclusion of the

process of regional EPA negotiationswith more favorable timing andcontent conditions for African coun-tries”. In fact, the EPA considerationsgo beyond the relationship betweenFrance and Africa to target the rela-tionship between the EU and Africa.

3. Fight against climate changeand renewable energy

France is committed to ensuringthat infrastructure projects it funds inAfrica are resilient to the impacts of cli-mate change from 2015. In view of theParis Conference in 2015, it is expec-ted that a “balanced agreement” provi-ding, inter alia, “the intensification oftechnology, transfer of capacity mea-sures for the most vulnerable coun-tries and the provision of financialresources for Africa”. This strong sta-tement is welcomed accordingly.

Finally, the Elysée Summitbrought to the fore the situation inCAR. For Cameroon, it was probably

a central issue. In his speech at thesecond in camera working session,December 7, 2013, President PaulBIYA welcomed the mobilization andcommitment of the international com-munity to act alongside the states inthe sub-region, and said that “togetherwe will ensure the protection of civi-lians, restoration of security and therestoration of the authority of the Stateon the territory of that brotherly coun-try”. The Head of State noted that “thecontribution of the international com-munity in peacekeeping in Africa is ob-viously not to absolve Africans of theirprimary responsibility in this area”.

From the Central African Republiccase, everything is said about themeaning that must be given to the Ely-sée Summit, namely, that it is layingthe groundwork for a win-win partner-ship, and thus, the beginning of a newrelationship between France andAfrica.

The situation in CAR, a major concern of Central African Heads of State.

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Mobilisation franco-africaine contre les violencessexuelles faites aux femmes en Afrique

Madame Chantal BIYA, Pre-mière Dame du Cameroun, aparticipé, le vendredi 06 dé-

cembre 2013, au Musée d’Orsay àParis, aux côtés d’une vingtaine d’au-tres épouses de Chefs d’Etat afri-cains, à la réunion sur les violencessexuelles faites aux femmes enAfrique, organisée en marge du Som-met de l'Elysée par Madame ValérieTRIERWEILLER, la compagne duChef de l’Etat français, FrançoisHOLLANDE.

Ambassadrice de bonne volontéde l’UNESCO pour l’éducation etl’inclusion sociale, Madame Chantal

BIYA manifeste un engagement totalpour les causes humanitaires. C’estpourquoi, elle a répondu favorable-ment à l’appel lancé aux PremièresDames africaines à « ne plus se taire» face aux violences sexuelles faitesaux femmes. Comme ses autressœurs africaines, l’épouse du Chef del’Etat a signé la déclaration finale decette rencontre dans laquelle les par-ticipantes réaffirment leur détermina-tion à dénoncer « la persistanceintolérable des violences sexuellesdans les conflits » et refusent quecelles-ci soient « considérées commedes conséquences inévitables, voireacceptables, des guerres ». Les parti-

cipantes ont réclamé des poursuitesjudiciaires contre les auteurs de cesatrocités.

Des horreurs dont les PremièresDames d’Afrique et de France ont puse rendre compte à travers la projec-tion d’un film sur les violencessexuelles en République Démocra-tique du Congo (RDC), co-réalisé parune cinéaste camerounaise, OswaldeLewat.

Les participantes ont observé uneminute de silence en hommage à Nel-son MANDELA, grand défenseur dela dignité humaine et des droits desfemmes.

The First Lay Madam ChantalBIYA and twenty other First La-dies from Africa, attended a

meeting at the Orsay Museum in Parison Friday 6 December 2013 on sexual

violence on women in Africa, organi-sed on the side-lines of the ElyséeSummit by Madam Valerie TRIER-WEILLER, the First Lady of France.

The commitment of Madam Chan-tal BIYA, UNESCO Goodwill Ambas-sador for education and socialinclusion, to humanitarian issues is un-questionable. That is why she respon-

French and African First Ladies mobilised to fight sexualviolence on women

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En marge du Sommet de l’Elysée,le Chef de l’Etat a reçu en audience, le6 décembre 2013 à son hôtel, Jean-Yves Le Drian, le ministre français dela Défense. Même si rien n’a filtré desentretiens, on peut penser que ceux-ci

ont porté sur la situation en RCA,après l’accord du Gouvernement ca-merounais de faire transiter sur sonterritoire, la logistique nécessaire àl’intervention française en RCA, et surle sort du prêtre français, le père

Georges Vandenbeusch, curé de laparoisse de Nguetchewe, enlevé le 14novembre 2013, dans la Région del'Extrême-Nord, par des membres dela secte islamiste Boko Haram basésau Nigeria.

On the side-lines of the Elysée Summit,the Head of State granted audience athis hotel on 6 December 2013, to theFrench Minister of Defence, Jean-YvesLe DRIAN. Though nothing filtered out ontheir discussions, we can image that theymust have dwelt on the situation in the

Central African Republic, as the Came-roonian Government responded positi-vely to a request by the FrenchGovernment to facilitate the transit oftroops and equipment to that country.Another issue is that of Father GeorgesVANDENBEUSCH, a French priest ser-

ving in Nguetchewe Parish in the FarNorth Region of Cameroon who was kid-napped on 14 November 2013, probablyby insurgents of the Boko Haram move-ment operating from Nigeria.

ded favourably to the appeal made toAfrican First Ladies brought together byMadam Valerie TRIERWEILLER not tobe silent in the face of sexual violenceon women. Alongside her African sis-ters, the wife of the Head of State si-gned the final declaration of themeeting in which participants pledgedto denounce the intolerable persistenceof sexual violence in conflicts and will

not consider it as the inevitable conse-quence or acceptable part of wars. Theparticipants equally called on judicialaction against the perpetuators of suchatrocities.

The First Ladies of France andAfrica saw such horrors in a documen-tary film that was projected at the mee-ting on sexual violence in the

Democratic Republic of Congo, co-di-rected by a Cameroonian, OswaldeLEWAT.At the start of their deliberations, theparticipants observed a minute of si-lence in honour of Nelson MANDELA,the champion of human and women’srights who died a day earlier.

Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a rendu visite au Chef de l’Etat

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Excellences Mesdames, Messieursles Chefs d’Etat, de Gouvernement etde Délégation,

Je voudrais au nom de la déléga-tion qui m’accompagne et en mon nompropre, saluer l’heureuse initiative de laFrance d’organiser, en marge du Som-met, une réunion spéciale sur des es-pèces en voie de disparition,notamment les éléphants. La menacequi pèse sur les éléphants est le fait desbraconniers, lourdement armés, et bienentraînés qui portent également atteinteà la paix et à la sécurité dans les ré-gions où ils opèrent. Les combattre ef-ficacement appelle une actionconcertée. Telles sont nos attentes pourcette rencontre.

Excellences Mesdames et Mes-sieurs, comme vous le savez, ce der-nier temps, mon pays a fait l’objetd’assauts répétés des braconniers. Toutle monde a encore en mémoire le tristespectacle d’éléphants abattus à Bou-baNdjidda, victimes de ces hommessans foi ni loi, lourdement armés et bienentraînés comme je l’ai dit, attirés parl’ivoire.

Face à cette situation dont le pa-roxysme a été atteint en début d’année2012, j’ai pris un certain nombre de me-sures, sur le plan national, et d’autresen concertation avec les pays voisinsen proie eux aussi à ce fléau.

Au plan national, nous avons entre-pris des actions fortes en faveur desparcs nationaux et des aires protégésd’une manière générale. Ainsi, nousavons décidé :

- Le déploiement des forces de défense spécialisées dans la zone de BoubaNdjidda ;

- Le renforcement des effectifs des éco-gardes ;

- L’acquisition des ultralégers mo-torisés, pour la surveillance aériennedes aires protégées.

Ces mesures ont eu pour effet im-médiat de circonscrire le phénomène.Les braconniers sont restés loin de nosfrontières.

J’ai aussi prescrit une action en pro-fondeur comportant un plan d’urgencesur une période de cinq ans. L’objectifpoursuivi est, d’une part, la sécurisationdes aires protégées, avec un accentparticulier sur la protection des élé-phants, et l’équipement et l’aménage-ment des aires de conservation, d’autrepart.

Avec les Etats voisins, nous avonssigné les trois Accords suivants pour lut-ter contre le braconnage transfrontalier :

- L’Accord de Coopération Tri-Na-tional de la Sangha, pour les Aires Pro-tégées entre le Cameroun, le Congo etla RCA ;

- L’Accord de Coopération dit Tr-idom, pour les Aires Protégées situéesentre le Cameroun, le Congo et leGabon, et enfin ;

- L’Accord Tri-National de lutte anti-braconnage, entre le Cameroun, laRCA et le Tchad.

Récemment, Yaoundé a abrité uneréunion des Ministres de la Commu-nauté Economique des Etats del’Afrique Centrale en charge de laFaune. Il convient de rappeler que cetteréunion avait été convoquée pour adop-ter un plan d’extrême urgence de luttecontre le braconnage (PEXULAB) dansla Sous-région.

En dehors de cette réunion, nousavons engagé d’autres actions pour laconservation transfrontalière de la biodi-versité avec le Nigeria et la GuinéeEquatoriale.

En raison de la gravité et de l’impor-tance de cette question, il nous sembleurgent, pour la CEEAC, d’inscrire à l’or-dre du jour de sa prochaine réunion unpoint spécifique sur la lutte contre lebraconnage.

Excellences Mesdames, Messieursles Chefs d’Etat, de Gouvernement etde Délégation, toutes ces actions, pourêtre efficaces et s’inscrire dans ladurée, doivent être soutenues par laCommunauté internationale. Ce soutiense situe à plusieurs niveaux, dont troisnous semblent prioritaires :

- Le renforcement des capacités des pays du front de lutte contre le bra-connage (formation, équipement etaménagement des aires protégées).Pour le Cameroun, le coût d’un tel pro-gramme est de 7 000 000 euros.

- Le financement du plan nationald’urgence de sécurisation des aires pro-tégées du Cameroun, chiffré à 192 000000 euros, pour la période 2012-2017 ;

- La fermeture des marchésd’écoulement d’ivoire et des pro-duits dérivés.

Notre souhait est que la rencontred’aujourd’hui constitue le début d’uneprise de conscience collective Euro-afri-caine. Elle doit pour cela dégager despropositions d’actions concertées pourla mobilisation de l’opinion publique in-ternationale pour soutenir cette lutteque nous menons au nom de l’huma-nité./-

Discours du Chef de l’EtatLors de la table ronde sur la lutte contre le trafic

et le braconnage des espèces menacées d’extinctionParis, 05 décembre 2013

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Lors de la 2ème séance de travail à huis clos au Sommet de l’ElyséeParis, 07 décembre 2013

Je voudrais joindre ma voix à toutescelles qui ont, ici, rendu hommage au Pré-sident Mandela.

La mort de Nelson Mandela est unegrande perte pour l’Afrique et pour lemonde.

Sa vie et son œuvre seront à jamaisune source d’inspiration pour les généra-tions futures.

Au nom du Peuple camerounais et enmon nom propre, j’adresse mes condo-léances émues à la famille du défunt, auPrésident ZUMA et à tout le Peuple sud-afri-cain.

Monsieur le Président de la RépubliqueFrançaise,Excellences, Mesdames et Messieurs lesChefs d’Etat, de Gouvernement et de Délé-gation,Monsieur le Secrétaire Général de l’Orga-nisation des Nations Unies,Monsieur le Président en exercice del’Union Africaine,Monsieur le Président du Conseil Européen, Monsieur le Président de la Commission del’Union Européenne,Madame la Présidente de la Commissionde l’Union AfricaineMesdames et Messieurs,

Intervenant à ce stade de nos travaux,j’ai envie de dire que j’arrive trop tard, tout aété dit et très bien dit. Alors, mon propossera, essentiellement, de remercier et deféliciter.

Vous féliciter et vous remercier Mon-sieur le Président de la République Fran-çaise pour l’heureuse initiative de ceSommet sur la Paix et la Sécurité enAfrique.

Vous avez eu raison de compléter cethème général par une réflexion sur le Par-tenariat Economique et le Développement.En effet, depuis 1967, avec la publicationpar le Pape Paul VI de l’Encyclique ‘’Popu-lorum Progressio’’, ‘’Développement des

Peuples’’, il est admis que le Développe-ment est le nouveau nom de la Paix.

Le thème de nos débats est ‘’Paix, Sé-curité et Développement en Afrique’’. Il estimportant parce que, à lui seul, il est toutun programme. Un programme qui nousinterpelle tous... Un programme qui nousconvie à une action solidaire et concertée.A agir, dans l’intérêt mutuel de l’Afrique etde l’Europe, dans le cadre d’un partenariatgagnant-gagnant.

Je voudrais également remercier etme féliciter de cette occasion supplémen-taire qui nous a été donnée de mettre enexergue les menaces que les actes debraconnage, les trafics de toute sorte, lesprises d’otages, les actes de piraterie et leschangements climatiques, font peser surla Paix. La pauvreté constitue égalementune menace à la Paix. Et le Conseil de Sé-curité de l’ONU ne s’y est pas trompé quia fait de la lutte contre la pauvreté un élé-ment fondamental dans la construction dela Paix.

Pour venir à bout de ces menaces etassurer la Paix elle-même, il nous fautconjuguer nos forces, nos énergies et nosressources pour agir en partenaires.

Enfin, laissez-moi vous dire combien nousavons apprécié l’excellente préparation denos travaux.

Le document de Déclaration finale enest une parfaite illustration. Il présente,selon nous, l’avantage de couvrir l’ensem-ble des menaces à la Paix en Afrique, decouvrir nos principales préoccupations etde proposer des actions qu’ensemble nousdevons prendre, dans le cadre de ce par-tenariat international tant souhaité. Aussitrouvons-nous digne d’intérêt et appuyonsl’idée d’un forum international sur la Paix,la Sécurité et le Développement enAfrique.

Il est une situation qui nous préoccupeau plus haut point. C’est celle qui prévauten Centrafrique, pays voisin et frontalier du

Cameroun. Je salue la mobilisation et ladétermination de la communauté Interna-tionale à agir à nos côtés.

Je pense aux Nations Unies dont leConseil de Sécurité vient d’adopter la réso-lution S/2013/717 dans le cadre du chapi-tre 7 de la Charte.

Je pense aussi à l’engagement de laFrance, à sa promptitude à répondre àl’appel des autorités de la RCA. Nous ap-précions sa décision d’envoi de troupes enappui aux forces africaines de la CEEACdéjà sur place. Ainsi, ensemble, nous al-lons assurer la protection des populationsciviles, le rétablissement de la sécuritéainsi que la restauration de l’autorité del’état sur l’ensemble du territoire de cepays frère.

Cette contribution de la CommunautéInternationale au maintien de la Paix enAfrique ne saurait évidemment dispenserles africains de leur responsabilité princi-pale dans ce domaine.

Monsieur le Président,

L’Afrique est, dit-on, le continent del’avenir et nous ajoutons bien volontiersque l’Afrique est une terre de croissancepour la France, l’Union Européenne et leMonde.

Je voudrais conclure mon propos paroù j’ai commencé en remerciant le Prési-dent de la République Française, MonsieurFrançois HOLLANDE. Vous avez eu, Mon-sieur le Président, l’heureuse idée de nousconvier dans celle belle ville de Paris pourqu’ensemble nous trouvions les voies etmoyens d’aller plus loin dans le partena-riat Afrique-France. Ce partenariat sup-pose au préalable l’instauration d’un climatde paix sans lequel aucune action de dé-veloppement n’est possible.

Merci de l’engagement de la France,de l’Union Européenne et de l’ONU auxcôtés de l’Afrique, en quête de paix, de sé-curité et de développement./-

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Bulletin N° 16

Le temps des réalisations

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Excellencies Heads of State, Government and Delegation,

On behalf of the delegation ac-companying me and on my personalbehalf, I would like to hail the positiveinitiative taken by France to organizea special meeting on endangered spe-cies, particularly elephants, on the si-delines of the Summit. The threatposed to elephants by heavily armedand well-trained poachers also jeopar-dizes peace and security in the re-gions where they operate. Toeffectively combat them, it is neces-sary to adopt concerted action. Suchare the expectations of this meeting.Excellencies, Ladies and Gentlemen,As you are aware, my country suffe-red repeated assaults by poachers re-cently. We have not forgotten the saddisplay of elephants slaughtered atBouba Ndjidda by these heavilyarmed and well trained lawless men,as I have said, attracted by ivory.

To address this situation whichreached its climax in early 2012, I tooka number of measures at nationallevel, and others in consultation withneighbouring countries which also suf-fer from this scourge.

At national level, we have takenvigorous actions in favour of nationalparks and protected areas in general.Accordingly, we have decided to:

- deploy specialized defence forces in the Bouba Ndjidda area;

- increase the number of eco-guards;

- purchase ultra-light aircraft for aerial surveillance of protectedareas.

These measures have helped tocurb the phenomenon, sending poa-chers far away from our borders.

I have also prescribed the imple-mentation of stringent measures, in-cluding a five-year contingency planto secure protected areas, with spe-cial emphasis on the protection of ele-phants, on the one hand, and to equipand manage conservation areas, onthe other.

To combat cross-border poaching,we signed the following agreementswith neighbouring countries :

- The Sangha Tri-National Coope-ration Agreement, for protected areasbetween Cameroon, CAR and Congo;

- The so-called Tridom Coopera-tion Agreement, for protected areasbetween Cameroon, Congo andGabon, and;

- The Tri-National Anti-Poaching Agreement between Cameroon, CAR and Chad.

Recently, Yaounde hosted a mee-ting of the Ministers in charge of Wild-life of the Central African Economicand Monetary Community. It shouldbe noted that this meeting was conve-ned to adopt an Extreme EmergencyAnti-poaching Plan (PEXULAB) in thesub-region.

Besides this meeting, we embarked on other cross-border biodiversityconservation activities with Nigeriaand Equatorial Guinea.

Given the seriousness and impor-tance of this issue, we deem it urgentto include a specific anti-poachingitem on the agenda of the nextECCAS meeting.

Excellences Heads of State, Govern-ment and Delegation,

To be effective and sustainable,these actions must be backed by theinternational community. Such supportmay take several forms, three ofwhich are a priority:

- Building the capacities of anti-poaching frontline States (training,equipment and development of pro-tected areas). The cost of such a pro-gramme, for Cameroon, is estimatedat EUR 7 000 000;

- Financing Cameroon’s NationalProtected Areas Emergency Secure-ment Plan, estimated at EUR 192 000000 for the period 2012-2017;

- Closing markets where ivoryand its by-products are sold.

We hope that today’s meetingmarks the dawn of collective aware-ness in Europe and Africa. To this end,it must put forward proposals forconcerted action to mobilize interna-tional public opinion to support thiscrusade in the interest of mankind.

Head of State’s speeches in ParisRound table on the Fight against Ttrafficking in and

Poaching of Endangered Species Paris, 5 December 2013

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Decembre 2013

Bulletin N° 16 41

I would like to add my voice to allthose that have paid tribute to PresidentMandela here.

Nelson Mandela’s death is a greatloss to Africa and the world.

His life and work will forever be asource of inspiration for future genera-tions.

On behalf of the Cameroonian Peo-ple and on my personal behalf, I extendmy heart-felt condolences to the familyof the deceased, to President Zumaand to the entire People of South Africa.

The President of the French Republic,Excellencies Heads of State, Govern-ment and Delegation,The Secretary-General of the UnitedNations Organization,The current Chair of the African Union,The President of the European Council,The President of the European Com-mission,The Chair of the African Union Commis-sion, Ladies and Gentlemen,

Taking the floor at this stage of ourproceedings, I feel that my speech iscoming too late, when all has been saidand very well said. And so, my addresswill basically be to express gratitudeand satisfaction.

Let me congratulate and thank youMr President of the French Republic forthe laudable initiative of this Summit onPeace and Security in Africa.

You were right to complement thegeneral theme with a reflection on Eco-nomic Partnership and Development. Infact, since 1967, when Pope Paul VIpublished the Encyclical “PopulorumProgressio”, “Peoples’ Development”, itis accepted that Development is thenew name for Peace.

The theme of our discussions is“Peace, Security and Development inAfrica”. It is an important theme be-cause it forms an entire agenda by it-self. An agenda which is of interest tous all, urging us to act in a joint andconcerted manner in the mutual interestof Africa and Europe within the frame-work a win-win partnership.

I would also like to express my gra-titude and satisfaction for this new op-portunity given us to highlight thethreats to Peace posed by poaching, allforms of trafficking, hostage-taking, pi-racy and climate change. Poverty isanother threat to Peace. And the UNSecurity Council was right to make thefight against poverty a crucial elementof Peace building.

To overcome these threats and en-sure Peace itself, we need to pool ourefforts, energies and resources in orderto act as partners.

Lastly, permit me to express our ap-preciation of the excellent preparationof our proceedings.

The Final Declaration is a perfect il-lustration of this. In our opinion, it hasthe edge of addressing all the threats toPeace in Africa and our key concerns,and proposing actions which togetherwe must take as part of the much des-ired international partnership. Thus, theidea of an International Forum onPeace, Security and Development inAfrica is of interest to us and has our fullbacking.

Of great concern to us is the situa-tion in the Central African Republic, aneighbouring country to Cameroon. Iwish to commend the InternationalCommunity’s mobilization and determi-nation to work with us.

I am thinking of the United NationsOrganization whose Security Councilhas just adopted ResolutionS/2013/717 under Chapter 7 of itsCharter.

I am also thinking of the commit-ment of France, its prompt response toappeals from the authorities of the Cen-tral African Republic. We appreciate itsdecision to send troops to back theECCAS forces already on the ground.By so doing, we will, together, ensurethe protection of civilians and restoresecurity and State authority throughoutthis brotherly country.

Such contribution by the Internatio-nal Community to Peace Keeping inAfrica is, of course, not a waiver of thekey responsibility of Africans in thesearch for peace.

Mister President,

Africa is referred to as the continent ofthe future. We readily add that Africa isa land of growth for France, the Euro-pean Union and the World.

I would like to conclude my addresswhere I started by thanking the Presi-dent of the French Republic, Mr Fran-çois Hollande. Mr President, you hadthe brilliant idea of inviting us to thisbeautiful city of Paris to jointly seekways of furthering Africa-France part-nership. Such partnership presupposesthe establishment of peace withoutwhich no development action is possi-ble.

Thank you for the commitment fromFrance, the European Union and theUnited Nations Organization alongsideAfrica in its quest for peace, securityand development.

At the Second In Camera Working Session at the Elysée Summit

Paris, 7 December 2013

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Bulletin N° 16

Le temps des réalisations

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Paix et Sécurité

1. Les Chefs d’Etat et de Gouverne-ment ont réaffirmé leur attachement àla sécurité collective sur le continentafricain et leur engagement à favori-ser la paix et promouvoir les droits del’Homme, en conformité avec les butset principes de la Charte des NationsUnies et de l’Acte constitutif de l’Unionafricaine. Ils ont appelé de leurs vœuxle renforcement du dialogue straté-gique entre l’Afrique et la France pourune vision commune des menaces. Ilsont affirmé que paix, sécurité et pro-motion et protection des droits del’Homme étaient indissociables etqu’une action rapide en cas d’atteintesgraves aux droits de l’Homme pouvaitconstituer un outil efficace dans la pré-vention des conflits.

2. Les Chefs d’Etat et de Gouverne-ment se sont accordés sur l’impor-tance d’un système multilatéralefficace et représentatif du monded’aujourd’hui, fondé sur une Organisa-tion des Nations Unies à la fois forteet rénovée. Ils ont, en particulier, ap-pelé à une réforme du Conseil de sé-curité des Nations Unies permettant

de renforcer la place de l’Afrique dansle cadre d’un Conseil élargi, tout enpréservant sa capacité à maintenir lapaix et la sécurité internationales, aubénéfice de la sécurité collective telleque prévue par la Charte des NationsUnies.

3. Ils se sont réjouis des avancées im-portantes réalisées par l’Union afri-caine, les communautés économiquesrégionales et les Etats africains dansla mise en œuvre d’opérations de paixafricaines, au Mali, en RépubliqueCentrafricaine, en Somalie, en Gui-née- Bissau, au Burundi, au Sou-dan(Darfour), aux Comores. Cesinitiatives apportent des solutions afri-caines aux problèmes africains et doi-vent être soutenues par lacommunauté internationale.

4. Dans cette perspective, les Chefsd’Etat et de Gouvernement ont souli-gné l’importance de développer les ca-pacités africaines de réaction auxcrises. La France s’est engagée àsoutenir les efforts de l’Union africainepour parvenir à une pleine capacitéopérationnelle de la Force africaine enattente et de sa capacité de déploie-

ment rapide à l’horizon 2015, ainsi quela Capacité africaine de réponse im-médiate aux crises (CARIC), telle quedécidée par l’Union africaine en mai2013.

5. Les Chefs d’Etat et de Gouverne-ment ont appelé à une large mobilisa-tion internationale pour accroître lefinancement des opérations africainesde paix et en assurer la prévisibilité.La France, en tant que membre duConseil de sécurité des Nations Uniescontinuera à jouer un rôle actif en cedomaine. Ils ont rappelé leur volontéd’assurer le succès de l’architectureafricaine de paix et de sécurité, notam-ment en matière de prévention et demédiation.

6. Les Chefs d’Etat et de Gouverne-ment ont félicité l’Union africaine pourla tenue annuelle d’une Retraite dehaut niveau pour la promotion de lapaix, de la sécurité et de la stabilité enAfrique et l’ont encouragée à renfor-cer ce forum, y compris en s’inspirantd’expériences internationales perti-nentes.Ils ont également pris note de la pro-position d’organiser en 2014, au Sé-négal, un Forum informel sur la

Déclaration Finale7 décembre 2013

Le Sommet de l’Elysée pour la Paix et la Sécurité en Afrique s’est tenu à Paris les 6 et 7 décembre 2013. Les tra-vaux de ce Sommet ont porté sur la paix et la sécurité en Afrique, le partenariat économique et le développement,le changement climatique.53 délégations de pays africains et la France ont participé à ce Sommet ainsi que les représentants des NationsUnies, de l’Union africaine, de l’Union européenne, du Fonds monétaire international, de la Banque mondiale etde la Banque africaine de développement.

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Decembre 2013

Bulletin N° 16 43

sécurité en Afrique en liaison avec despartenaires internationaux et l’Unionafricaine, afin d’approfondir la réflexionsur les engagements pris lors du Som-met de l’Elysée pour la Paix et la Sé-curité en Afrique.

7. Les Chefs d’Etat et de Gouverne-ment ont souligné que l’implantation deréseaux terroristes et criminels – trafi-quants de drogue, d’êtres humains,braconniers et trafiquants d’espècesmenacées qui alimentent les circuits decorruption ainsi que les exploitants illé-gaux de ressources naturelles – consti-tuent une menace pour la paix et lasécurité en Afrique et dans le monde.Ils ont réaffirmé leur engagement à pré-venir et lutter ensemble contre ces me-naces. Ils ont exprimé leurdétermination à endiguer la production,la transformation, la consommation etles trafics de drogue sur les deux conti-nents, à lutter contre les flux financiersillicites connexes et à renforcer la coo-pération judicaire et sécuritaire à cettefin. Ils se sont prononcés en faveurd’une implication accrue des organisa-tions internationales, sous-régionaleset régionales dans la lutte contre cesfléaux. Ils ont estimé que les partena-riats dans la lutte contre le terrorismeet le crime transnational organisé doi-vent mettre l’accent sur la formation etl’échange de renseignements.

8. Conscients des menaces liées à lapiraterie et aux trafics maritimes, etforts des succès enregistrés dans laCorne de l’Afrique et l’Océan indien, lesChefs d’Etat et de Gouvernement sesont engagés à poursuivre leurs effortset à améliorer la coopération régionaleet internationale pour assurer la sécu-rité du domaine maritime africain. LaFrance apportera son soutien à la dy-namique lancée par le sommet deYaoundé sur le Golfe de Guinée, enproposant une expertise en matièred’action de l’Etat en mer, une assis-tance à la structuration de l’organisa-

tion à terre et des projets de formationet d’entraînement des acteurs opéranten mer.

9. Les Chefs d’Etat et de Gouverne-ment ont souhaité apporté une atten-tion prioritaire à la question desespaces frontaliers et de la sécurité desfrontières, en particulier de la zone sa-hélo-saharienne. La France accompa-gnera ces efforts dans les pays qui lesouhaitent par des projets de renforce-ment des forces de sécurité et de dé-fense, de coopération transfrontalièreet de développement de l’interopérabi-lité des forces armées africaines. LesChefs d’Etat et de Gouvernement ontsalué le lancement du processus deNouakchott sur la coopération sécuri-taire l’opérationnalisation de l’Architec-ture africaine de paix et de sécurité(APSA) dans la région sahélo-saha-rienne, ainsi que la tenue de la se-conde conférence sur la sécurité desfrontières des pays sahélo-saharienstenue à Rabat, le 14 novembre 2013.

10. Désireux de renforcer leur actionscontre le terrorisme dans le respect desdroits de l’Homme et des libertés pu-bliques, les Chefs et de Gouvernementont encouragé la ratification et la miseen œuvre par tous de la Convention in-ternationale pour la répression du fi-nancement du terrorisme. Ils ontsouligné qu’il convenait de s’attaqueraux causes du terrorisme, et ont sou-haité lancer un dialogue régulier sur lesfacteurs de radicalisation.

11. Dans l’objectif de lutter contre ladissémination des armes classiques,les Chefs d’Etat et de Gouvernementse sont engagés à signer et ratifierdans leurs meilleurs délais le Traité surle commerce des armes et ont accueillifavorablement l’offre d’assistance de laFrance pour sa mise en œuvre.

12. Les Chefs d’Etat et de Gouverne-ment soutiennent l’appel qui leur est

adressé par les Premières dames réu-nies à l’occasion du Sommet pour dé-noncer la persistance intolérable desviolences sexuelles dans les conflits. Ilss’engagent à lutter contre l’impunitédes auteurs de violences sexuelles età mettre en œuvre des plans d’actionnationaux, associant les organisationsde la société civile, afin de mettre fin àces violences conformément aux réso-lutions « Femmes, Paix et Sécurité »du Conseil de sécurité des NationsUnies.

13. Ils reconnaissent la nécessité d’in-clure pleinement les femmes dans lesprocessus de décision politiques etéconomiques, notamment en mettanten place des mesures favorisant l’égalaccès des femmes et des hommes auxmandats électoraux et aux fonctionsélectives, afin que la paix et la sécurité,le développement économique et la ré-ponse aux enjeux du changement cli-matique deviennent une réalitétangible.

14. Ils ont souligné l’utilité de la miseen œuvre de la Convention sur l’inter-diction de l’emploi, du stockage, de laproduction et du transfert des minesantipersonnel et sur leur destruction,ainsi que la Convention sur les armes àsous-munitions.

15. La France s’est engagée à porterces différents thèmes au sein de lel’Union européenne, à l’occasion duConseil européen des 19 et 20 décem-bre 2013 consacré, notamment, auxquestions de défense et de sécurité, etde les promouvoir lors du Sommet UE-Afrique d’avril 2014.

Partenariat Economique et Dévelop-pement

16. Les Chefs d’Etat et de Gouverne-ment ont souligné les atouts de la rela-tion économique entre l’Afrique et laFrance pour réaliser le processus d’in-

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Bulletin N° 16

Le temps des réalisations

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tégration proclamé par l’Union africaineet les objectifs du NEPAD. Ils ont af-firmé leur volonté de moderniser cetterelation pour dynamiser les échangeséconomiques. Ils ont insisté sur la né-cessité de promouvoir une croissancede qualité, créatrice d’emplois, fondéesur une mobilisation équilibrée du ca-pital physique, humain et naturel. Ilsencouragent une économie durable,fondée notamment sur les énergies re-nouvelables et la valorisation desocéans.

17. Les Chefs d’Etat et de Gouverne-ment ont réaffirmé leur soutien aux ini-tiatives conduites au niveauinternational, notamment, par l’UnionEuropéenne, pour réaliser les plushautes exigences de transparence éco-nomique et financière. Ils ont appeléconjointement à lutter contre les para-dis fiscaux, à soutenir l’initiative sur latransparence des industries extractives(ITIE) et les initiatives de la Banquemondiale et de la Banque africaine dedéveloppement pour faciliter la trans-parence des contrats industriels.

18. Les Chefs d’Etat et de Gouverne-ment ont souligné l’importance de fairedés échanges humains le moteur de larelation économique en misant sur lajeunesse pour assurer son avenir. Ilsse sont accordés pour favoriser la dé-tection et la promotion des jeunes ta-lents entrepreneuriaux au service dudéveloppement des échanges croisés.Ils ont mis l’accent sur l’intérêt de créerune Fondation franco-africaine pour lacroissance, rassemblant intérêts pu-blics et privés, français et africains. Ilsont encouragé les efforts de facilitationdes conditions de mobilité et de circu-lation des personnels d’affaires, qui se-ront poursuivis.

19. Les Chefs d’Etat et de Gouverne-ment ont pris note de la déclarationcommune signée par les organisationsd’entreprises africaines et françaises,

notamment en matière de responsabi-lité sociale et environnementale et sesont engagés à favoriser l’investisse-ment dans la formation professionnelleet à dynamiser la coopération scienti-fique et technique entre experts afri-cains et français, au service del’innovation. Cela nécessite notammentde mobiliser davantage les acteurséconomiques africains et français, enparticulier les entreprises réunies à l’oc-casion de la manifestation organiséepar le Ministre de l’Economie en margedu Sommet, à la suite du rapport « Unpartenariat pour l’avenir » préparé enamont du Sommet.

20. Les Chefs d’Etat et de Gouverne-ment ont souligné leur détermination àcréer un cadre de sécurité physique etjuridique des investissements permet-tant de mobiliser davantage les inves-tisseurs privés.

21. Les Chefs d’Etat et de Gouverne-ment se sont engagés à œuvrer en-semble avec les partenairesmultilatéraux, à l’OCDE et dans les ins-titutions financières internationales,ainsi qu’avec les agences de notation,pour favoriser une évolution positive dela perception du risque financier afri-cain et réduire ses facteurs actuels desur-tarification.

22. Les Chefs d’Etat et de Gouverne-ment ont affirmé leur volonté de mobi-liser les banques multilatérales et leursfonds concessionnels ainsi que leFonds européen de développement auservice d’une croissance durable et in-clusive en Afrique. La France s’engagenotamment via l’Agence française dedéveloppement (AFD) à promouvoir undéveloppement durable du continent,sur les plans économique, social et en-vironnemental, ainsi que les valeurs dela démocratie et de l’Etat de droit etl’égalité entre les hommes et lesfemmes. Elle continuera d’œuvrer enfaveur de l’intégration régionale, de l’in-

sertion de l’Afrique dans les échangesinternationaux et la mobilisation du sec-teur privé pour le développement desinfrastructures africaines.

23. Les Accords de Partenariat Econo-mique (APE) entre l’Union européenneet les communautés économiques ré-gionales en Afrique doivent contribuer àune meilleure insertion de l’Afriquedans les échanges internationaux, enprenant en compte toutes les flexibili-tés disponibles pour permettre auxpays africains qui le souhaitent d’y par-ticiper. La France est favorable à laconclusion du processus de négocia-tions régionales des APE avec desconditions de calendrier et de contenuplus favorables pour les pays africains.

24. Les Chefs d’Etat et de Gouverne-ment se sont engagés à promouvoirl’utilisation innovante des sources de fi-nancements, afin de répondre aux be-soins du développement sur lecontinent africain dans les domainesde la santé, de l’éducation, de l’agricul-ture, de la pêche, de la sécurité alimen-taire, de la promotion de la biodiversitéet de la lutte contre le changement cli-matique. Ils se sont engagés à réaliserles plus hautes exigences de transpa-rence vis-à-vis des opinions publiqueset d’efficacité de l’aide. La France ren-dra publiques les informations sur sonaide au développement conformémentà l’initiative internationale pour la trans-parence de l’aide.

25. Les Chefs de l’Etat et de Gouver-nement ont affirmé leur déterminationà promouvoir des échanges commer-ciaux dynamiques et équilibrés entrel’Afrique et la France en poursuivantl’objectif d’un dédoublement du volumed’échanges croisés en cinq ans.

26. Les Chefs d’Etat et de Gouverne-ment sont convenus d’intensifier lespartenariats économiques et d’affairesen organisant une réunion des minis-

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Decembre 2013

Bulletin N° 16 45

tres de l’économie africains et françaisen 2014 et un forum d’affaires Afrique-France réunissant les entreprises, et dedéfinir en commun un agenda degrandes rencontres économiques etd’affaires.

Changement climatique

27. Les Chefs d’Etat et de Gouverne-ment ont rappelé combien il est vitald’agir rapidement concernant l’objectifde limiter le réchauffement bien en des-sous de 2°C par rapport à l’ère préin-dustrielle. Ils ont souligné leurdétermination commune à élaborer,lors de la conférence des parties à laconvention cadre des Nations Uniessur les changements climatiques (COP21) qui se tiendra à Paris en 2015, unnouvel accord contraignant dans lecadre de la convention, applicable àtous, qui devra entrer en vigueur auplus tard en 2020.Les Chefs d’Etat et de Gouvernementont par ailleurs rappelé l’urgente néces-sité pour toutes les parties de lancer oud’intensifier leurs préparations internesconcernant les contributions qu’ellesenvisagent de décider au niveau natio-nal, sans préjudice de la nature juri-dique de ces contributions, pouratteindre l’objectif global de la Conven-tion, dans le contexte de l’adoption d’unaccord contraignant, et de les commu-niquer Très en amont de la COP 21 quise tiendra ici à Paris. La France a indi-qué qu’elle était prête à apporter unsoutien aux pays africains qui le sou-haitent pour préparer leurs contribu-tions en temps opportun.

28. Les Chefs d’Etas et de Gouverne-ments ont souligné la nécessité d’unaccord équilibré à Paris sur le climaten 2015, portant aussi bien sur l’atté-nuation que sur l’adaptation, et pré-voyant les moyens de mise en œuvre,en particulier l’intensification des trans-ferts de technologie, des mesures derenforcement des capacités pour les

pays les plus vulnérables et la fourni-ture de ressources financières pourl’Afrique conformément à la Conven-tion.

29. A cet égard, ils se sont félicités quele Secrétaire général des NationsUnies ait convoqué un sommet sur leclimat devant se tenir le 23 septembre2014 et ayant pour objet de mobiliserl’action et les ambitions dans le do-maine du changement climatique. LeSommet de l’Afrique avec l’Union euro-péenne en avril 2014 offrira l’occasionde traiter les thèmes du partenariatéconomique et du changement clima-tique.

30. Les Chefs d’Etats et de Gouverne-ment ont insisté sur l’importance de lapromotion d’un programme positif delutte contre le dérèglement climatique,fondé sur la coopération entre les par-ties, afin d’optimiser les opportunités of-fertes par la lutte contre le changementclimatique en matière de diminution dela pauvreté, de développement socio-économique durable, d’accès à l’éner-gie, de lutte contre la désertification, dedéforestation et de dégradation dessols et de soutien à une agriculture ré-siliente au changement climatique.Les Chefs d’Etats et de Gouvernementont reconnu que l’Afrique dispose d’unimmense potentiel en matière d’éner-gies renouvelables et ils s’engagent àtravailler conjointement pour en ré-duire drastiquement les coûts, l’objectifétant de les diviser par deux. Ils ont af-firmé leur soutien à l’Initiative EnergieDurable pour Tous (« SustainableEnergy for All (SE4ALL) ») du Secré-taire général des Nations Unies. Ils ontsalué notamment ses objectifs d’assu-rer un accès universel aux servicesénergétiques modernes, de doubler letaux d’amélioration de l’efficacité éner-gétique et de doubler la part des éner-gies renouvelables dans le bouqueténergétique mondial. La France appor-tera son appui aux pays qui s’engage-

ront dans des plans nationaux et régio-naux « SE4ALL » à travers un disposi-tif d’assistance technique qui visera àaccélérer le développement des éner-gies durables en Afrique.

31. Les Chefs d’Etats et de Gouverne-ment ont souligné l’importance de met-tre en œuvre immédiatement desactions d’adaptation au changementclimatique sur le long terme en Afrique,en tenant compte des besoins spéci-fiques des petits Etats insulaires en dé-veloppement et des pays les moinsavancés. Ils ont appelé à des mesuresd’adaptation pour faire en sorte que lesinfrastructures critiques en Afrique de-viennent plus résilientes au climat,avec l’engagement de toutes les par-ties prenantes, y compris les banquesbilatérales et multilatérales de dévelop-pement et le secteur privé. Dans cetteperspective, la France veillera à ce quel’ensemble des projets d’infrastructuresqu’elle finance en Afrique soient rési-lients aux impacts du changement cli-matique à partir de 2015.

32. La France s’est engagée à aiderles pays africains qui le souhaitent àaccéder aux ressources financières etinstruments internationaux de prépara-tion et de mise en œuvre des politiqueset plans d’actions « climat », et à éten-dre son propre programme bilatérald’appui en ce sens.

33. Les Chefs d’Etats et de Gouverne-ment ont rappelé l’importance d’amé-liorer la comptabilité des financementspublics et privés de la lutte contre lechangement climatique et souligné l’ur-gence de bâtir une architecture finan-cière simple, efficace et ambitieusereposant sur le principe de son appro-priation par les pays, favorisant l’accèsdirect aux financements en Afrique. LaFrance s’engage à travailler avec sespartenaires à créer plus de transpa-rence, de prévisibilité et de durabilitédes moyens de mise en œuvre mobili-

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Le temps des réalisations

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sés par les pays développés.Les Chefs d’Etats et de Gouvernementont soutenu les récentes décisionsadoptées par le Conseil d’administra-tion du Fonds Vert pour le Climat et laCOP 19 et ils ont appelé à poursuivreses travaux afin d’assurer une capitali-sation ambitieuse et une opérationnali-sation réelle au plus tard lors de la COP 20 en décembre 2014. Ce serait unecontribution significative à la mobilisa-tion du soutien en faveur de l’Afrique.Les Chefs d’Etats et de Gouvernementont demandé aux banques de dévelop-pement multilatérales, bilatérales et na-tionales de pleinement intégrer lesenjeux climatiques, tant d’atténuationque d’adaptation, et appelé ces acteursà concourir à une meilleure efficacitédes financements climat. Ils ont re-connu que la réorientation des subven-

tions aux énergies fossiles devait sefaire au profit de la lutte contre le chan-gement climatique, en prenant encompte les enjeux de lutte contre lapauvreté, d’équité sociale et d’accès àl’énergie.

34. Face aux besoins importants de fi-nancements additionnels pour la luttecontre le changement climatique, ils ontrappelé qu’il est essentiel de continuerà identifier des sources de finance-ments diverses, notamment les finan-cements innovants, comme la taxe surles transactions financières mise enplace par la France en 2012, dont unepartie et allouée à la lutte contre lechangement climatique dans les paysen développement.La France s’engage à contribuer auFonds Vert pour le climat et les dispo-

sitions de la loi de finances nationaleont déjà alloué à celui-ci une part derecettes de sa taxe sur les transactionsfinancières. Elle poursuivra égalementson appui au développement de projetsconcrets d’énergies renouvelables etd’efficacité énergétique à traversl’Agence française de développement(AFD) et le Fonds français pour l’envi-ronnement mondial (FFEM). La Frances’engage ainsi dans la réorientationqualitative indispensable des flux finan-ciers pour soutenir un développementdurable contribuant à l’atténuation et àl’adaptation climatique en Afrique.

35.Les Chefs d’Etats et de Gouverne-ment ont accueilli favorablement la pro-position de tenir au Mali un prochainsommet.

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Decembre 2013

Bulletin N° 16 47

Peace and Security

1. The Heads of State and Govern-ment reiterated their commitment tocollective security in Africa and to en-couraging peace and promotinghuman rights, in line with the goals andprinciples of the Charter of the UnitedNations and the Constitutive Act of theAfrican Union. They called for enhan-ced strategic dialogue between Africaand France for a shared vision ofthreats. They affirmed that peace, se-curity, and the promotion and protec-tion of human rights were inseparableand that a rapid response in the eventof serious human rights violationscould be an effective conflict preven-tion tool.

2. The Heads of State and Govern-ment agreed on the importance of aneffective multilateral system that is re-presentative of today’s world, based ona strong, renovated United Nations. Inparticular, they called for a reform ofthe United Nations Security Council,increasing the role of Africa in the fra-mework of an enlarged Council whilepreserving its ability to maintain inter-national peace and security to en-hance collective security as providedfor by the Charter of the United Na-tions.

3. The Heads of State and Govern-ment welcomed the considerable pro-gress made by the African Union, theregional economic communities, andthe African nations in implementingAfrica peacekeeping operations inMali, the Central African Republic, So-malia, Guinea-Bissau, Burundi, Sudan(Darfur) and the Comoros. These ini-tiatives provide African solutions to Afri-can problems and need to besupported by the international commu-nity.

4. With this in mind, the Heads of Stateand Government highlighted the im-portance of building African crisis res-ponse capacities. France committed tosupporting the African Union’s effort toreach full operationalization of theAfrica Standby Force (ASF) and itsRapid Deployment Capability (RDC)by 2015, as well as the African Capa-city for Immediate Response to Crises(ACIRC), as decided by the AfricanUnion Summit in May 2013.

5. The Heads of State and Govern-ment called for a major internationalmobilization to increase the level andpredictability of financing for Africanpeacekeeping operations. As a mem-ber of the United Nations SecurityCouncil, France will continue to play an

active role in this area. They reiteratedtheir determination to ensure the suc-cess of the African Peace and SecurityArchitecture (APSA), particularly interms of prevention and mediation.

6. The Heads of State and Govern-ment congratulated the African Unionon the annual High-Level Retreat onthe Promotion of Peace, Security andStability in Africa and encouraged it tostrengthen this forum, includingthrough drawing on relevant internatio-nal experiences. They also took noteof the proposal to organize in 2014 aninformal Forum in Senegal on securityin Africa, in liaison with the AfricanUnion’s international partners, in orderto deepen reflection on the commit-ment made during the Elysée Summitfor Peace and Security in Africa.

7. The Heads of State and Govern-ment highlighted that the establish-ment of terrorist and criminal networks– drug and human traffickers, poa-chers and traffickers in endangeredspecies, who fuel corruption networks,as well as those who exploit natural re-sources illegally – are a threat to peaceand security in Africa and Worldwide.They reiterated their common commit-ment to preventing and fighting thesethreats together. They expressed their

The Elysée Summit for Peace and Security in Africa was held in Paris on 6-7 December. It dealt with peace and se-curity in Africa, the economic partnership and development, and climate change.Fifty-three delegations from African countries and France took part in the Summit, as well as representatives fromthe United Nations, the African Union, the European Union, the International Monetary Fund, the World Bank andAfrican Development Bank.

Final Declaration7 December 2013.

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determination to curb the production,processing, consumption and traf-ficking of drugs on both continents, tocombat related illicit financial flows,and strengthen judicial and security co-operation to this end. They also affir-med their support for increasedinvolvement of international, sub-regio-nal organizations in the fight againstthese scourges. They considered thatpartnership in the fight against terro-rism and transnational organized crimeshould emphasize training and infor-mation sharing.

8. Aware of the threat linked to piracyand maritime trafficking, and buildingon the success achieved in the Horn ofAfrica and the Indian Ocean, theHeads of State and Government com-mitted to continuing their efforts andimproving regional and internationalcooperation to ensure the security ofAfrican maritime domain. France willsupport the process launched by theYaoundé Summit on the Gulf of Guineaby proposing expertise in terms ofState action at sea and supporting thestructuring of land organization and thetraining of maritime operators.

9. The Heads of State and Govern-ment wished to prioritize the issue ofborder regions and border security,particularly in the Sahel-Sahara area.France will support these efforts in thecountries that so desire via capacitybuilding projects for security and de-fence forces, cross-border coopera-tion, and development of theinteroperability of African armed forces.The Heads of State and Governmentwelcomed the launch of the Nouak-chott Process on security cooperationand operationalization of the AfricanPeace and Security Architecture(APSA), in the Sahel-Sahara region,as well as the organization of the se-cond conference on border security inSahel-Sahara countries, held in Rabaton 14 November 2013.

10. Desiring to strengthen their coun-ter-terrorism action in compliance withhuman rights and public freedoms, theHeads of State and Government en-couraged the ratification and imple-mentation by all African States of theInternational Convention for the Sup-pression of the Financing of Terrorism.They highlighted that the causes of ter-rorism must be tackled and expresseda desire to initiate regular dialogue onradicalization factors.

11. With the aim of combating thespread of conventional weapons, theHeads of State and Government com-mitted to signing and ratifying the ArmsTrade Treaty (ATT) as soon as possi-ble and welcomed France’s offer of as-sistance with regard to itsimplementation.

12. The Heads of State and Govern-ment support the appeal made to themby the First Ladies, meeting during theSummit to condemn the intolerablepersistence of sexual violence inconflict. They have committed to com-bat the impunity of the perpetrators ofsexual violence and to implement na-tional action plans involving civil so-ciety organizations, aimed at putting anend to this violence in accordance withthe “Women, Peace and Security” re-solutions of the United Nations Secu-rity Council.

13. The Heads of State and Govern-ment recognize the need to fully in-clude women in political and economicdecision-making, notably by establi-shing measures to promote equal ac-cess for men and women to electedpositions and roles, so that peace andsecurity, economic development andthe response to climate change chal-lenge can become a tangible reality.

14. The Heads of State and Govern-ment highlighted the benefits of imple-menting the Convention on the

Prohibition of the Use, Stockpiling, Pro-duction and Transfer of anti-PersonnelMines and Their Destruction, as wellas the Convention on Cluster Muni-tions.

15. France committed to addressingthese various issues within the Euro-pean Union, during the EuropeanCouncil of 19-20 December 2013which, among other themes, will dealwith defence and security issues, andto promoting them during de EU-AfricaSummit in April 2014.

Economic partnership and develop-ment

16. The Heads of State and Govern-ment highlighted the strengths of theeconomic relationship between Africaand France to implement the integra-tion process proclaimed by the AfricaUnion and the goals of the New Part-nership for Africa’s Development(NEPAD). They affirmed their determi-nation to modernize this relationship tospur on economic exchanges. Theyemphasized the need to promote qua-lity growth, which creates jobs, basedon the balanced mobilizations of physi-cal, human and natural capital. Theyencourage a sustainable economybased notably on renewable energysources and harnessing ocean re-sources.

17. The Heads of State and Govern-ment reiterated their support for the ini-tiatives carried out at internationallevel, in particular by the EuropeanUnion, to achieve the highest stan-dards of economic and financial trans-parency. Together they called for taxhavens to be combated, and for sup-port to be provided to the Extractive In-dustries Transparency Initiative (EITI)and the initiatives of the World Bankand African Development Bank to faci-litate the transparency of industrialcontracts.

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18. The Heads of State and Govern-ment highlighted the importance of ma-king human exchanges the drivingforce behind our economic relations-hip, and to focus on young people inorder to secure its future. They agreedto promote detection and promotion ofyoung entrepreneurial talent for the de-velopment of reciprocal exchanges.They emphasized the advantages ofcreating a French-African Foundationfor Growth in order to bring togetherpublic and private interest from Franceand Africa. They encouraged efforts tofacilitate conditions for the mobility andmovement of business people, whichwill continue.

19. The Heads of State and Govern-ment took note of the joint declarationsigned by the African and French busi-ness organizations, in particular as re-gards social and environmentalresponsibility, and committed to foste-ring investment in vocational trainingand stimulating scientific and technicalcooperation between African andFrench experts to foster innovation.This requires increased mobilizationfrom African and French economic ac-tors, particularly the companies whichare meeting for the event organized bythe French Ministry for the Economyalongside the Summit, following the“Partnership for the Future” report pre-pared prior to the Summit.

20. The Heads of State and Govern-ment highlighted their determination tocreate a physical and legal security fra-mework for investments enabling grea-ter mobilization of private investors.

21. The Heads of State and Govern-ment committed to working togetherwith multilateral partners, at the OECDand within international financial institu-tions, as well as with rating agencies,to help reduce perceived African finan-cial risk and to address the current fac-tors which cause overpricing.

22. The Heads of State and Govern-ment stated their will to mobilize multi-lateral banks and their concessionalfunds as well as the European Deve-lopment Fund in order to increase sus-tainable and inclusive growth in Africa.Via the Agence française de dévelop-pement (French Development Agency,AFD), France commits to promotingAfrica’s sustainable development froman economic, social and environmentalpoint of view, as well as the values ofdemocracy, rule of law and genderequality. It will continue to work to-wards regional integration, Africa’s in-clusion in international exchanges andmobilization of the private sector fordeveloping African infrastructures.

23. Economic Partnership Agreement(EPAs) between the European Unionand African regional economic commu-nities must help Africa to better inte-grate into international exchanges andmust be sufficiently flexible to enablethe African countries which so wish totake part. France favours concludingthe EPA regional negotiation process,with scheduling and content which bet-ter suits African countries.

24. The Heads of State and Govern-ment committed to promoting the inno-vative use of financing sources, inorder to meet the development needson the African continent in the areas ofhealth, education, agriculture, fishe-ries, food security, promotion of biodi-versity and the fight against climatechange. They committed to implemen-ting the highest requirements of trans-parency as regards public opinion andaid effectiveness. In line with the Inter-national Aid Transparency Initiative(IATI), France will publish the details ofits development assistance.

25. The Heads of State and Govern-ment expressed their determination topromote vibrant and balanced tradebetween Africa and France by pursing

the goal of doubling the volume of mu-tual trade in five years.

26. The Heads of State and Govern-ment agreed to step up the economicand business partnerships by organi-zing a meeting between French andAfrican Economy Ministers in 2014 andAfrica-France business forum bringingtogether companies, as well as tojointly plan a schedule of major econo-mic and business meetings.

Climate Change

27. The Heads of State and Govern-ment recalled the vital importance ofacting swiftly on the goal of limiting glo-bal warming to well below 2°C abovepre-industrial levels. They highlightedtheir joint commitment to drawing up,at the Conference of the Parties to theUnited Nations Framework Conventionon Climate Change (COP21) to beheld in Paris in 2015, a new bindingagreement under the Convention,which will apply to all Parties and mustenter into force by the 2020 at the la-test.The Heads of State and Governmentfurther recalled the urgent need for allparties to initiate or intensify domesticpreparations for their intended natio-nally determined contributions, withoutprejudice to the legal nature of thecontribution, towards achieving theoverall objective of the Convention, inthe context of adopting a bindingagreement, and to communicate themwell in advance of COP21 here inParis. France expressed its readinessto provide support to African countrieswhich so wish, to prepare their contri-butions in due time.

28.The Heads of State and Govern-ment highlighted the need for a balan-ced climate agreement in Paris in2015, focusing both on mitigation andadaptation, and including the means ofimplementation, in particular strengthe-

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ning technology transfer, capacity buil-ding measures for the most vulnerablecountries, and the provision of financialresources for Africa in accordance withthe Convention.

29. In this regard, the Heads of Stateand Government welcomed the conve-ning by the United Nations Secretary-General of a climate summit to be heldon 23 September 2014 aimed at mobi-lizing efforts and ambition in the cli-mate change area. The EuropeanUnion-Africa Summit in April 2014 willprovide an opportunity to address thethemes of economic partnership andclimate change.

30. The Heads of state and Govern-ment stressed the importance of pro-moting positive agenda for the fightagainst climate disruption, based oncooperation between parties, in orderto maximize the opportunities providedby the fight against climate for povertyreduction, sustainable socio-economicdevelopment, access to energy, thefight against desertification, deforesta-tion, access degradation and supportfor agriculture which is resilient to cli-mate change.The Heads of State and Governmentrecognized that Africa has enormouspotential in terms of renewable ener-gies and they commit to working toge-ther to drastically reduce the cost, withthe aim of halving it. They affirmed theirsupport for the United Nations Secre-tary- General’s Sustainable Energy forAll (SE4ALL) initiative. They particu-larly welcomed its aims to ensure uni-versal access to modern energyservices, to double the rate of impro-vement in energy efficiency and to dou-ble the share of renewable energy inthe global energy mix. France will sup-port countries which commit to natio-nal and regional SE4ALL plans througha technical assistance facility aimed atspeeding up the development of sus-tainable energies in Africa.

31. The Heads of State and Govern-ment highlighted the importance of im-mediately implementing actions toadapt to climate change over the longterm in Africa, taking into account thespecific needs of Small Island Deve-lopment States(SIDS) and Least De-velopment Countries (LDCs). Theycalled for adaptation actions to ensurethat critical infrastructure in Africa ismade more climate resilient with the in-volvement of all stakeholders, inclu-ding bilateral and multilateraldevelopment banks and the privatesector. With this in mind, France willensure that all infrastructure projectswhich it finances in Africa can copewith the impacts of climate changefrom 2015 onwards.

32. France committed to helping Afri-can countries which so wish to gain ac-cess to financial resources andinternational instruments to prepareand implement climate policies and ac-tion plans, and to expanding its own bi-lateral support programme to this end.

33. The Heads of State and Govern-ment recalled the importance of impro-ving the accounting of public andprivate financing in the fight against cli-mate change and highlighted that it isurgent to build a simple, effective andambitious financial architecture basedon the principle of country ownership,promoting direct access to financing inAfrica. France commits to working withpartners to increase the transparency,predictability and sustainability ofmeans of implementation mobilized bydeveloped countries. The Heads of State and Governmentsupported the recent decisions adop-ted by the Board of the Green ClimateFund and COP21 and called for thework of the Board to continue in orderto ensure an ambitious capitalizationand effective operationalization notlater than COP20 in December 2014,which would be a significant contribu-

tion to mobilizing support for Africa.They requested that multilateral, bila-teral and national development banksfully integrate climate issues, both asregards mitigation and adaptation, andcalled on these actors to collaborate sothat climate financing can be usedmore effectively. They recognized thatredirecting fossil fuel subsidies shouldbenefit climate change actions, takinginto consideration the stakes for po-verty reduction, social equity andenergy access.

34. They recalled that in the light of themajor additional financing require-ments to fight climate change, it is es-sential to continue identifying varioussources of finance, including innova-tive finance, such as the financialtransaction tax established by Francein 2012, part of which is allocated tocombating climate change in develo-ping countries. France commits tocontributing to the Green ClimateFund, and the national finance law hasalready allocated to the Fund part ofthe revenue from its finance transac-tion tax. It will also continue to supportthe development of specific renewable-energy and energy-efficiency projectsvia the Agence française de dévelop-pement (French Development Agency,AFD) and the French Global Environ-ment Facility (FFEM). France is thusundertaking to carry out the essentialqualitative redirecting of financial flowsto support sustainable developmentthat contributes to climate change mi-tigation and adaptation in Africa.

35. The Heads of State and Govern-ment welcomed the proposal to holdanother summit, in Mali.

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Decembre 2013

Bulletin N° 16 51

Nous, Chefs d’Etat et ministres,réunis à Paris le 5 décembre2013 à l’occasion du Sommet de

l’Elysée sur la paix et la sécurité enAfrique exprimons notre plus profondepréoccupation sur l’ampleur et les ra-vages causés par l’essor sans précédentdes actes de braconnage et de trafic quiaffectent l’éléphant et les grandes es-pèces menacées dans toute l’Afrique.

Avec ces pillages, ce sont en effetles bases du développement et de la sé-curité en Afrique qui sont directement af-faiblies par les conséquences de cestrafics criminels.

Face à des bandes lourdement ar-mées, qui opèrent de plus en plus de ma-nière transfrontalière, qui alimentent lestrafics de tous genres ainsi que l’instabi-lité politique, nos Etats sont confrontés àun véritable défi de sécurité et de souve-raineté. Drame environnemental, avecen perspective la disparition possible àcourt terme de plusieurs grandes es-pèces animales emblématiques de notremonde, le braconnage et les trafics illi-cites hypothèquent les possibilités de dé-veloppement économique et social, lapréservation de l’environnement dezones toujours plus larges de nos terri-toires.

Nous nous engageons ainsi à agirsans délai, de manière résolue, et appe-lons solennellement la communauté in-ternationale à rejoindre et soutenir ceteffort.Nous saluons à cet égard les projetsd’ampleur présentés par plusieurs pays(à détailler éventuellement) au cours denotre réunion, qui témoignent d’une forteprise de conscience et d’une volontéd’agir sans tarder.

Nous saluons également et soutenonsl’engagement résolu des organismes decoopération régionale (CEEAC,..), de laBanque Africaine de Développement,ainsi que des pays les plus souvent ci-blés par les produits illicites issus du bra-connage.

Nous saluons enfin les annoncesfaites par la France, avec celles faitespar d’autres pays du Nord comme duSud, tant pour renforcer sa lutte contreles trafics que pour accompagner lespays africains qui se mobilisent dans ceteffort.

Ensemble nous appelons par ailleursla communauté internationale à apporterofficiellement son plein soutien à la dé-claration de Marrakech (adoptée le 30mai 2013) ainsi qu’aux conclusions poli-tiques et opérationnelles du Sommet in-ternationale de Gaborone (3-4 décembre2013).

Agir efficacement nécessite la com-binaison de moyens et arsenaux répres-sifs renforcés, associés à des politiquesde développement intégrées, qui pren-nent en compte les dimensions hu-maines, enviironnementales,économiques et sociales de la luttecontre le braconnage et les trafics.

Nous confirmons ainsi notre volontéde renforcer la CITES, l’ONUDC et Inter-pol, et d’intensifier notre coopérationavec ces organisations.

Nous soutenons le projet d’une réso-lution qui lancerait dans le cadre del’ONUDC la création d’un mécanisme desuivi effectifs des engagements dans lecadre de la Convention internationale surla lutte contre le crime organisé, dont letrafic des espèces menacées est partieintégrante. Une lutte efficace nécessite

en effet une coordination mondiale et desoutils juridiques adaptés pour ce faire.

Nous apportons par ailleurs notresoutien aux conclusions de l’évènementspécial organisé le 26 septembre dernierà New York en marge de l’AGNU, pourrenforcer l’implication des Nations Unies,et notamment aux quatre propositionsfaites à cette occasion.

• Constitution d’un « groupe des amisde la lutte contre le trafic d’espècesmenacées » à New-York ;

• Nomination d’un représentant oud’un envoyé spécial du Secrétairegénéral des Nations Unies ;

• Vote d’une résolution à l’Assembléegénérale des Nations Unies ;

• Organisation d’une conférence mondiale de haut niveau sous l’égidede l’ONU.

Nous appelons enfin l’ensemble desgrands bailleurs de fonds à apporter leursoutien aux initiatives nationales et régio-nales africaines. La lutte contre le bra-connage ne peut en effet être efficaceque si elle est intégrée dans les poli-tiques de développement durable ap-puyées par les institutions internationaleset les grands bailleurs de fonds.

Nous confirmons notre volonté decontinuer à nous saisir activement de cesujet. Sur la base de cette déclarationnos pays participeront ainsi à haut ni-veau à la conférence de Londres organi-sée les 12 et 13 février 2014 etœuvreront activement pour sa réussite.

Table ronde sur « La lutte contre le braconnage d’éléphantset contre le trafic d’ivoire et d’autres espèces protégées »

Déclaration de Paris

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Bulletin N° 16

Le temps des réalisations

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We, Heads of State and Minis-ters, meeting in Paris on 5 De-cember 2013 at the Elysée

Summit on Peace and Security in Africa,hereby express our deep concern forthe scope of the devastation caused bythe unprecedented increase in acts ofpoaching and trafficking throughoutAfrica that affect elephants and otherendangered species.

The foundations of development andsecurity in Africa are being directly wea-kened by the consequences of thesecriminal trafficking.

Faced with heavily armed groupswho increasingly operate across borderand contribute to all kinds of traffickingand political instability, our countries areconfronted with a real challenge to theirsecurity and sovereignty. Poaching andillegal trafficking are an environment tra-gedy, with the possible extinction of se-veral of the world’s iconic large animalspecies in the short term, and jeopar-dize the possibility for economic and so-cial development and for environmentconservation in ever-growing areas.

We have thus taken the commitmentto act resolutely and without delay, andsolemnly call upon the internationalcommunity to join and support this ef-fort.

In this regard, we salute the majorprojects presented by several countries(details may be provided) during ourmeeting, testifying to a strong increasein awareness and a will to act withoutdelay.

We also salute and support the de-termined commitment of regional co-

operation organization (ECCAS, etc.),the African Development Bank, and thecountries that are the most often targe-ted by illegal products from poaching.Lastly, we salute the announcementsfrom France, along with those fromother countries in the North and in theSouth, both for strengthening the fightagainst trafficking and for supportingAfrican countries that are mobilized inthis effort.

Together, we call upon the interna-tional community to officially provide itsfull support to the Marrakech Declara-tion (adopted on 30 May 2013), as wellas to the political and operationalconclusions of the International Summitof Gaborone (3-4 December 2013).Acting effectively requires a combina-tion of resources and a reinforced arse-nal of repression, combined withintegrated development policies thattake into account the human, environ-mental, economic and social dimen-sions of the fight against poaching andtrafficking.

Thus, we confirm our desire to rein-force CITES, UNODC and Interpol by allpossible means and to intensify our co-operation with these organizations, ma-king the fight against poaching andtrafficking an urgent priority for ourCountries.

We support the project for a resolu-tion to launch the creation of a mecha-nism as part of UNODC for the effectivemonitoring of commitments within thecontext of the International Conventionagainst Organised Crime, of which thetrafficking of endangered species is an

integral part. An effective fight requiresworldwide coordination and legal toolsto be successful.

Furthermore, we support the conclu-sion of the special event organised on26 September in New York in conjunc-tion with the UNGA, to strengthen theUnited Nations’ involvement, notably thefour proposals made on this occasion:

• Constitution of a “group of friends of the fight against the trafficking ofendangered species” in New York;

• Nomination of a special representative of the Secretary-General of the United Nations to investigate and encourage the fight against the trafficking of endangered spe-cies;

• Adoption of a resolution by the General Assembly of the United Nations;

• Organization of a high-level world conference under the auspices ofthe UN.

Lastly, we call upon all the major do-nors to give their support to African na-tional and regional initiatives. The fightagainst poaching cannot be effectiveunless it is included in the sustainabledevelopment policies backed by inter-national institutions and major donors.

We hereby confirm our determina-tion to continue to actively work on thissubject. Based on this declaration, ourcountries will play determined role in theLondon Conference organized on 12and 13 February 2014 and will activelywork toward its success.

Roundtable on the fight against elephant poaching and the trafficking of ivory and other protected species

Paris Declaration

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Decembre 2013

Bulletin N° 16

Nous, Premières Damesd’Afrique et de France, réuniesà Paris à l’occasion du Som-

met « Paix et Sécurité en Afrique » le6 décembre 2013, dénonçons la per-sistance intolérable des violencessexuelles dans les conflits et refusonsqu’elles soient considérées commedes conséquences inévitables, voireacceptables, des guerres.Ces violences sexuelles sont définiespar la Cour pénale internationalecomme des crimes de guerre, descrimes contre l’humanité ou commeun élément constitutif d’un génocide.Elles ne doivent en aucun cas resterimpunies.

Nous nous engageons à sensibili-ser l’opinion publique quant à cescrimes, à œuvrer pour leur prévention,à faire en sorte que les auteurs de cescrimes soient poursuivis et punis, et àoffrir un meilleur soutien aux victimes.Nous encourageons tous les effortsnationaux et internationaux pour ren-forcer les capacités de prévention etde réponse aux violences sexuellesdans les conflits.

Nous sommes égalementconvaincu(e)s qu’il ne peut y avoir derespect des droits des femmes entemps de guerre si le respect desdroits des femmes et de l’égalité entreles femmes et les hommes n’est pasassuré en temps de paix.

A cette fin, nous engageons lesEtats membres de l’Organisation desNations Unies à :

réaffirmer leur engagement en

faveur des résolutions « Femmes,Paix et Sécurité » du Conseil de Sé-curité des Nations Unies et à adopteret mettre en œuvre des plans natio-naux d’action pour la mise en œuvrede ces résolutions. Ces plans doiventrassembler les gouvernements, no-tamment les forces de défenses et desécurité, et les organisations de la so-ciété civile dont les associations defemmes ;

Lutter contre l’impunité des au-teurs de violences sexuelles et assu-rer l’accès à la justice des victimes. Encas de défaillance des Etats, les tribu-naux pénaux internationaux spéciauxet la Cour pénale internationale ont unrôle à jouer ;

prévoir la formation des profes-sionnels de la justice et de la sécuritéaux questions de violences sexuelleset intégrer les questions de genredans les programmes de réforme dessystèmes de sécurité et de désarme-ment, démobilisation, réintégration ;

adopter des programmes deprévention, basés, en temps de paix,sur l’éducation à l’égalité entre lesfemmes et les hommes, et la révisionde toutes les lois et coutumes qui sontdiscriminatoires envers les femmes ;

viser la parité lors des proces-sus de négociation, de réconciliationet de reconstruction et notammentdans les premières phases qui suiventun conflit. Les processus décisionnelspolitiques et économiques doiventêtre concernés. Cela implique de ga-rantir la participation des femmes aux

élections nationales comme électriceset comme élues potentielles, notam-ment en mettant en place des me-sures favorisant l’égal accès desfemmes et des hommes aux mandatsélectoraux et aux fonctions électives.

Nous demandons au Secrétairegénéral des Nations Unies :

de déployer des conseillers deprotection des femmes, en nombresuffisant, dans les missions de main-tien de la paix et les missions poli-tiques des Nations Unies, et à fairedispenser à tout le personnel de main-tien de la paix, militaire et civil, une for-mation approfondie sur les questionsd’égalité femmes-hommes ;

d’inclure dans tous ses rapportsau Conseil de Sécurité des recom-mandations sur le renforcement de laparticipation des femmes à la préven-tion et la résolution des conflits ;

de poursuivre la politique de to-lérance zéro et assurer un suivi actifdes poursuites engagées contre desresponsables de violence sexuelle ap-partenant à des Forces armées soute-nues par les Nations Unies ;

de renforcer l’expertise en genrede toutes les équipes de médiationdes Nations Unies.

Nous demandons également auxmembres du Conseil de Sécurité d’in-clure dans le mandat des opérationsde maintien de la paix des disposi-tions sur la promotion de l’égalité dessexes et l’autonomisation des femmesdans les situations de conflit.

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Violences sexuelles faites aux femmes en AfriqueL’Appel des Premières Dames

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Bulletin N° 16

Le temps des réalisations

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Le Sommet de l’Elysée en images

Accueil du Chef de l’Etat par son homologue français au Palais de l’Elysée, le 6 décembre 2013.

Ambiance chaleureuse entre Paul BIYA et François HOLLANDE.

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Decembre 2013

Bulletin N° 16 55

Concertation sous- régionale.

Entre Premières Dames du Cameroun et de France, Mmes Chantal BIYA et Valérie TRIERWEILLER.

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Le temps des réalisations

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Pour la postérité.

Une attitude des Premières Dames lors de la réunion sur les violences faites aux femmes en Afrique.

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Decembre 2013

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Communion entre le Président et le peuple au Stade Omnisports de Yaoundé

Lihommage du mouvement sportif national au Chef de l’Etat.

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Decembre 2013

Bulletin N° 16 59

L’apothéose de l’année sportive2013 a eu lieu au Stade omni-sports Ahmadou Ahidjo de

Yaoundé, dimanche 22 décembreavec la finale de la 54ème édition dela Coupe du Cameroun de footballayant opposé le Canon de Yaoundé à« Yong Sport Academy » de Ba-menda, finale remportée aux tirs aubut par la jeune formation de Ba-menda.

Le Président de la République,comme il est de tradition, a remis letrophée au capitaine de l’équipe vain-queur. Le Chef de l’Etat a également

remis des trophées aux différentsvainqueurs de coupes dans une tren-taine d’autres disciplines sportives quise sont distingués par leur dyna-misme au cours de l’année.

La famille sportive a tenu à rendreà cette occasion un hommage auPrésident de la République qui s’esttoujours investi pour le Renouveausportif. A l’exemple de son implicationdans la levée de la suspension de laFédération Camerounaise de Football(FECATOOT) par la Fédération Inter-nationale de Football Association

(FIFA) et dans la composition del’équipe des Lions Indomptables qui aarraché la qualification à la prochaineCoupe du Monde de football au Brésil.

Le Stade Ahmadou Ahidjo a fait leplein d’œuf pour dire un « grand merci »au Chef de l’Etat. Le Président de laRépublique et le Peuple ont vibré àl’unisson. Image d’un Cameroun uni,fort et conquérant, prêt à affronter lesdéfis en vue de son émergence à l’ho-rizon 2035.

Le Président de la République communiant une nouvelle fois avec le public après la remise du trophée de football au capitaine de« Young sport Academy » de Bamenda.

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President Paul BIYA honours Sports Community

There was total communionbetween the President of theRepublic His Excellency

Paul BIYA and the Cameroonianpeople on Sunday 22 December2013 during the final of the Cup ofCameroon at the Ahmadou AhidjoStadium in Yaoundé. The 54th edi-tion of the football cup final pittedCanon of Yaoundé against YongSport Academy of Bamenda. TheBamenda team won the match fol-lowing post match penalty shots,and received the trophy, as is thetradition, from the Head of State,who also gave trophies to overthirty other sports disciplines tomark the end of the sports season.

The sports community was de-termined to pay homage to the

President of the Republic who hasalways been involved in the rene-wal of sports. With the example ofhis involvement in the lifting of thesuspension of the Cameroon Foot-ball Federation (FECAFOOT) byFIFA and the in the selection ofplayers of the national team, the In-domitable Lions who snatched aqualification ticket for the world cupin Brazil.The final of the cup of Ca-meroon was also marked by ano-ther milestone in the history ofCameroon, as the Head of Statewas flanked, for the first time, bythe President of the Senate, Mr.Marcel NIAT NJIFENJI, who wasmaking his maiden appearance ata national sports event. He joinedthe Speaker of the National As-sembly, Honourable CAVAYE YE-

GUIE DJIBRIL and the Prime Mi-nister Head of Government, Mr.Philemon YANG, who have alwaysflanked the Head of State.

Coming just as the celebrationof the Fiftieth Anniversary of theReunification of Cameroon is topi-cal, the match between CanonSportive of Yaoundé and YongSports Academy ties in perfectlywith the anniversary, because ofthe bi-linguistic heritage of the twoteams, one from the French spea-king and the other from the Englishspeaking part of the country.

Artistic cultural parade to thank the Head of State for his gifts to the sports community.

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- The Head of State handing out trophies to other sports disciplines.

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Bulletin N° 16

Le temps des réalisations

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AUTRE ACTUALITÉ AU PALAIS DE L’UNITÉ

Libération du Père Georges VandenbeuschUn heureux dénouement

Comme au mois d’avril dernier,après la libération de la familleMoulin-Fournier grâce à l’impli-

cation personnelle du Chef de l’Etat,le Ministre français des Affaires étran-gères, M. Laurent Fabius, a fait le dé-placement de Yaoundé, dans la nuitdu 31 décembre, pour venir chercherle Père Georges Vandenbeusch, li-béré dans la journée de ce même jouraprès un mois et demi de captivité auNigeria.

Ce prêtre français, enlevé le13 novembre, dans sa paroisse deNguetchewe, région de l’Extrême-Nord, par des islamistes de la secteBoko Haram opérant au Nigeria, a été

libéré grâce à l’action efficace des ser-vices camerounais et à la coopérationavec les autorités nigérianes et fran-çaises. Le Président de la Républiquea adressé ses félicitations et ses re-merciements à tous ceux qui ontcontribué à cet heureux dénouement.

Arrivé au Palais de l’Unité encompagnie du Père Georges et desofficiels de l’ambassade de France auCameroun, le Ministre français des Af-faires étrangères a été reçu en au-dience par le Chef de l’Etat. Occasionpour M. Fabius de remercier vive-ment, au nom du gouvernement fran-çais, le Président Paul BIYA pour sonengagement « actif et utile » ayant

permis cette libération. Ensuite, lePère Georges a été présenté au Chefde l’Etat ainsi que la suite de la délé-gation. Visiblement en forme, le prê-tre a exprimé sa reconnaissance auChef de l’Etat. En retour, le Présidentde la République l’a félicité pour lecourage dont il a su faire preuve pen-dant cette épreuve difficile.

La libération du PèreGeorges Vandenbeusch témoigneassurément des succès que peut per-mettre une coopération entre gouver-nements face à l’insécurité.

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A Happy Ending

Just like in April last year follo-wing the liberation of the Mou-lin-Fournier family thanks to

the personal involvement of theHead of State, the French Ministerof Foreign Affairs, Laurent Fabius,came to Yaoundé in the night of 31December 2013, to take home Fa-ther Georges VANDENBEUSHwho was freed earlier that day afterone a half months of captivity in Ni-geria.

The French priest who wasabducted on13 November 2013from his Nguetchewe parish in theFar North Region by islamist extre-mists of the Boko Haram move-ment in Nigeria, was freed thanks

to the efficient action of Cameroo-nian servicemen, in cooperationwith authorities of Nigeria andFrance. The President of the Re-public congratulated and thankedall those who contributed to thishappy ending.

Accompanied to Unity Pa-lace by Father Georges Vanden-beusch and authorities of theFrench Embassy in Yaoundé, theFrench Minister of Foreign Affairswas received in audience by theHead of State. It was an opportu-nity for Mr. Laurent FABIUS toheartily thank President Paul BIYAon behalf of the French PresidentFrançois Hollande, for his active

and useful commitment that resul-ted in the liberation of the hostage.Then Father Georges Vanden-beusch was presented the Head ofState and to all those present. Ap-parently on form, the priest expres-sed his gratitude to the Head ofState. In return, President PaulBIYA congratulated him for thecourageous manner in which hebehaved during the very difficultmoments.

The liberation of FatherGeorges Vandenbeusch is a de-monstration of the success thatcan be achieved when govern-ments cooperate to fight against in-security.

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Bulletin N° 16

Le temps des réalisations

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M. Filippo LOMBARDI, a été reçu enaudience par le Chef de l’Etat, le 18 novem-bre 2013. Les entretiens ont porté surl’échange d’expériences entre le Sénatsuisse et le jeune Sénat camerounais, misen place au terme des élections du 14 avrildernier.

Le Président du Conseil suisse desEtats (l’équivalent du Sénat) a promis l’en-tière disponibilité et la collaboration de soninstitution à la nouvelle chambre du parle-ment camerounais à travers des formationsnotamment. Il a indiqué que la réussite dubicaméralisme passe aussi par un bon fonc-tionnement des services.

Le Chef de l’Etat et son hôte ont éga-lement abordé le problème de la forma-tion des jeunes.

M. Martin ADOUKI, Conseiller diplo-matique du Chef de l’Etat congolais, a étéreçu en audience, le 20 novembre 2013.L’émissaire congolais était porteur d’unmessage d’amitié et de fraternité du Prési-dent Denis SASSOU-NGUESSO au Prési-dent Paul BIYA.

L’envoyé spécial a révélé que ce mes-sage avait trait à la tenue du prochain som-met de la Communauté Economique etMonétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) àBrazzaville.

L’émissaire congolais a saisi cette oc-casion pour louer l’excellence des relationsentre les deux pays.

Les audiences du Chef de l’EtatLe Président du Conseil suisse des Etats

Un émissaire du Président Denis SASSOU-NGUESSO

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Conduite par l’Ambassadrice deFrance au Cameroun, Mme ChristineROBICHON, cette délégation qui a étéreçue au Palais de l’Unité le 22 novembre2013 était composée de cinq responsa-bles des ministères français des Affairesétrangères et de la Défense. La rencon-tre entre le Chef de l’Etat et la déléga-tion interministérielle française intervenaitdans un contexte particulier marquéd’une part, par l’enlèvement huit joursplus tôt du prêtre français, le pèreGeorges VANDENBEUSCH, curé de laparoisse de Nguetchewe près de la loca-lité de Koza, département du Mayo-Tsa-naga, région de l’Extrême-Nord, par desassaillants non identifiés, probablementdes membres de la secte islamiste BokoHaram active au Nigeria voisin et, d’autrepart, par la préparation de l’interventionfrançaise en République Centrafricaine.

S’agissant notamment du cas dupère Georges VANDENBEUSCH, il estévident que le Président de la Répu-blique a assuré ses interlocuteurs de la

détermination des autorités à tout mettreen œuvre pour obtenir sa libérationcomme elles l’ont fait par le passé pour lecas de la famille Moulin-Fournier.

M. Lucas ABAGA NCHAMA a étéreçu en audience au Palais de l’Unité, le28 novembre 2013. Le Gouverneur deBEAC a présenté au Chef de l’Etat la si-tuation économique et financière au seinde la Communauté Economique et Mo-nétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC). Ila profité de cette occasion pour présen-ter au Chef de l’Etat les mesures prisesrécemment par la BEAC pour accompa-gner les Etats membres dans la réalisa-tion des grands projets. Le Gouverneurde la BEAC a indiqué que la situationéconomique en zone CEMAC est mar-quée par la morosité économique inter-nationale. Le taux de croissance se situeà 3% contre 5% en 2012. Pour soutenirles économies de la sous-région, laBEAC a décidé, à la fin du mois d’octobredernier, de baisser son taux directeur devingt-cinq points de base. Le taux d’inté-rêt des appels d’offres se situe désormaisà 3,25% . Le Gouverneur de la BEAC aexpliqué que le but de cette mesure est

de donner un signal fort face au ralentis-sement de l’activité économique en zoneCEMAC, tout en respectant les politiquesmonétaires accommodantes desbanques centrales à travers le monde.

Lucas ABAGA NCHAMA a su aussi pro-fiter de cette audience pour recevoir lessages conseils du Chef de l’Etat en vuedu bon fonctionnement de la banquecentrale.

Une délégation française

Le Gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale

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Bulletin N° 16

Le temps des réalisations

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Madame Chantal BIYA sur le terrain social

La 21ème assemblée générale duCercle des Amis du Cameroun(CERAC) s’est tenue le 19 dé-

cembre 2013, sous la présidence deMadame Chantal BIYA, Présidentefondatrice de cette association carita-tive. Une occasion de faire le biland’une année aux côtés des couchessociales défavorisées. Globalement,les membres du CERAC ont constaté,pour s’en réjouir, qu’au terme del’exercice 2013, l’amour, l’esprit d’en-traide et la solidarité ont prévalu.

Le CERAC a poursuivi avec plusde détermination son action humani-taire. Les projets conduits ont couvert

l’ensemble du territoire national. Ilsconcernent l’éducation, la santé, l’ad-duction d’eau, l’appui à la femme ru-rale et aux jeunes, l’assistance auxpersonnes vulnérables, etc. La dyna-mique impulsée et entretenue par Ma-dame Chantal BIYA a servi decatalyseur à un engagement sanscesse renouvelé des membres del’association.

Un vibrant hommage a été renduà la Première Dame du Cameroun,dont la sollicitude constante enversles membres du CERAC et la grandegénérosité en faveur des couches so-ciales vulnérables permettent de

continuer à faire progresser leCERAC.

En marge des travaux, la Pre-mière Dame a personnellement remisdes cadeaux aux jeunes orphelins,pensionnaires de certains centresbasés à Yaoundé. Le cœur pleind’émotion, ces enfants n’ont pas hé-sité à manifester leur reconnaissanceà leur bienfaitrice.

Les assises de l’assemblée géné-rale du CERAC ont été clôturées parun spectacle grandiose.

La Première Dame du Cameroun, Ambassadrice de bonne volonté de l’UNESCO pour l’éducation et l’inclusion so-ciale, s’est illustrée une fois de plus à la fin de l’année à travers diverses actions qui rentrent dans le cadre des ob-jectifs poursuivis par cette organisation. Les cérémonies d’arbre de Noël au complexe scolaire « Les Coccinelles » duPalais de l’Unité et à la Fondation Chantal BIYA, ainsi que son engagement sans faille au sein du Cercle des Amis duCameroun (CERAC), dont elle est la Présidente fondatrice, en sont des exemples éloquents.

CERAC : toujours plus d’amitié et de solidarité

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La Première Dame distribuant des cadeaux aux enfants vulnérables.

Le carnaval du CERAC.

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Le temps des réalisations

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Brésil 2014 : la fête avant la fête.

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Sous le signe de l’amitié, de la paix et de l’intégration nationale.

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Bulletin N° 16

Le temps des réalisations

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Joyeux anniversaire Madame la Présidente.

Heureuses comme les dames du CERAC.

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En toute convivialité.

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Le temps des réalisations

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“Les Cocinelles” School Complex : Attentive Matron

Pupils of “Les Coccinelles” schoolcomplex at Unity Palace heartilyreceived the First Lady Madam

Chantal BIYA who came to presideover the Christmas tree ceremony. Theoccasion was also graced by the pre-sence of some members of Govern-ment, notably Madam YOUSSOUFHADJIJA ALIM, Minister of Basic Edu-cation, Mr. Ismael BIDOUNG MKPATT,Mr. Joseph LE, the Assistant Directorof the Civil Cabinet, and a host of otherinvitees.

The pupils paid glowing homage toNelson MANDELA, the former Presi-dent of South Africa and then followedup with songs, sketches, recitations,ballet, traditional dances and severalother forms of entertainment. Musi-cians such as Stanley Enow and the X-Maleya group joined in the festivities to

the total excitement of the pupils.The First Lady later handed out Christ-mas gifts to the children, before visiting

all the classrooms of the school to takea look at the work of the pupils duringthe first term of the 2013-2014.

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La marraine de l’école prenant connaissance des travaux des enfants.

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Dans l’ambiance de la fête avec X-Maleya.

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Bulletin N° 16 75

Fondation Chantal BIYA : l’espoir

Madame Chantal BIYA a clô-turé le 23 décembre 2013,ses activités de fin d’année

par la Fondation éponyme par unenouvelle cérémonie d’arbre de Noël.Plus de deux mille enfants issus desécoles primaires de Yaoundé, des fa-milles démunies ou affectées par unemaladie grave ont reçu à cette occa-sion des cadeaux de la PremièreDame. L’artiste congolais Fally Ipupaet son homologue camerounais HenriDikonguè ont été conviés à cette ma-nifestation de générosité en faveurdes enfants vulnérables.

Après la distribution descadeaux, Mme Chantal BIYA a fait le

tour des différents services de la Fon-dation pour redonner courage et es-poir aux petits malades et aux mèresparfois désespérées. Elle a serré desmains, câliné les enfants, n’hésitantpas à prendre certains dans ses bras.Un moment de bonheur pour les tout-petits et leurs mères pour faire oublierla souffrance.

La remise d’un kit applicateuroffert par l’Organisation internationalede lutte contre la drépanocytose envue du dépistage précoce de cettemaladie chez l’enfant à la naissancea constitué la principale innovation decette cérémonie d’arbre de Noël. La

Première Dame a ainsi inauguré leprogramme de dépistage néonatal dela drépanocytose au Cameroun.Selon les spécialistes, en l’absenced’une prise en charge adaptée, 50%d’enfants drépanocytaires risquent dedécéder avant l’âge de cinq ans dessuites de complications diverses.Grâce au programme en cours à laFondation Chantal BIYA, le dépistageprécoce de cette maladie va permettreune prise en charge rapide afin desauver de nombreuses vies. MadameChantal BIYA a assuré le premier testde dépistage.

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Le temps des réalisations

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Le dépistage de la drépanocytose néonatale désormais effectif grâce la Fondation Chantal BIYA.

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L’amour d’une mère…

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La Première Dame a distribué des cadeaux aux milliers d’enfant issus d’horizons divers.

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Bulletin N° 16 79

Une cérémonie placée sous le signe d’une fête populaire.

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Bulletin N° 16

Le temps des réalisations

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Le temps des RéalisationsUne publication du Cabinet Civil de la Présidence de la République

Directeur de publication : Martin BELINGA EBOUTOU, Ministre, Directeur du Cabinet CivilCoordonnateur : Joseph LE,Directeur Adjoint du Cabinet Civil, Chef de la Cellule de CommunicationConseillers à la rédaction : Oswald BABOKE, Conseiller Technique

Jean Lucien EWANGUE, AttachéRédacteurs en Chef : Nicolas AMAYENA, Attaché

BANSI Victor SUYHANG, Attaché

Contribution : Secrétariat Général de la Présidence de la République (division linguistique et du bilinguisme ; service du fichier législatif et réglementaire)

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Bulletin N° 16 81

Pôle de la Gouvernance

Loi N°2013/017 du 16 décembre2013 portant loi de Finances de la Ré-publique du Cameroun pour l’exercice2014. Il est noté que l’enveloppe budgétairepour l’exercice 2014 s’élève à 3312milliards FCFA. Loi N°/2013/016 du 16 décembre2013 portant règlement de l’exercicebudgétaire 2012. Loi N°/2013/015 du 16 décembre2013 portant ratification de l’ordon-nance N°2013/002 du 6 novembre2013 modifiant et complétant cer-taines dispositions de la loiN°2012/014 du 21 décembre 2012portant loi de Finances de la Répu-blique du Cameroun pour l’exercice2013.Loi N° 2013/014 du 16 décembre2013 portant ratification de l’ordon-nance N°2013/001 du 5 novembre2013 portant prorogation des délaisd’engagement et d’ordonnancementdes dépenses d’investissement pu-blic, ainsi que la période complémen-taire au titre de l’exercice 2013.Loi N° 2013/013 du 16 décembre2013 autorisant le Président de la Ré-

publique à procéder à l’adhésion duCameroun à la convention de Kyotorévisée, signée le 26 juin 1999 et en-trée en vigueur le 3 février 2006.Loi N°2013/012 du 16 décembre2013 autorisant le Président de la Ré-publique à procéder à l’adhésion duCameroun à l’accord relatif à la créa-tion du Forum sur l’administration fis-cale africaine.Loi N°2013/011 du 16 décembre2013 régissant les zones écono-miques au Cameroun.Décret N°2013/487 du 31 décembre2013 portant renouvellement du man-dat du Directeur Général et du Direc-teur Général Adjoint des Elections à« Elections Cameroon » (ELECAM).Directeur Général : M. MohamanSANI TANIMOU ; Directeur GénéralAdjoint :ESSOUSSE Erik. Décret N°2013/476 du 27 décembre2013 portant organisation interne dela 31eme Brigade d’infanterie motori-sée.Décret N°2013/477 du 27 décembre2013 portant organisation interne dela 32eme Brigade d’infanterie motori-sée.

Décret N°2013/478 du 27 décembre2013 portant création de certaines Bri-gades de Gendarmerie.Décret N°2013/479 du 27 décembre2013 portant création du Groupementde Gendarmerie Territoriale de Ga-roua.Décret N°2013/464 du 20 décembre2013 portant admission au corps d’of-ficiers d’active des forces de défenseet inscription au tableau d’avance-ment de grade des adjudants-chefs etmaîtres principaux des forces de dé-fense au titre de l’année budgétaires2014.Décret N°2013/464 du 20 décembre2013 portant promotion au grade desous-lieutenant ou enseigne de vais-seau de 2ème classe des adjudants-chefs et maîtres principaux des forcesde défense inscrits au tableau d’avan-cement de grade au titre de l’annéebudgétaire 2014.Décret N°2013/463 du 20 décembre2013 portant promotion aux gradessupérieurs des personnels Officiersd’active des Forces de Défense autitre du premier semestre de l’annéebudgétaire 2014.

Principaux actes et actions du Chef de l’EtatACTIONS

ACTESEntre le 6 novembre et le 31 décembre 2013, le Président de la République a promulgué sept (07) lois, signé 76 dé-crets et 210 arrêtés. Les textes les plus importants sont retenus dans les quatre principaux pôles de la politique des« Grandes Réalisations ».

Sur hautes instructions du Prési-dent de la République, Paul BIYA,un pont aérien a été établi entreDouala et Bangui afin de permettre àtous les Camerounais en situationdifficile en RCA, qui le désirent, deregagner la mère-patrie. C’est ainsique la compagnie aérienne natio-nale, CAMAIR-Co a affrété plusieurs

vols qui ont permis de transporterdes milliers de compatriotes visible-ment soulagés et heureux de rega-gner le pays.

Les aéronefs des forces de dé-fense ont aussi effectué plusieursrotations entre la capitale écono-mique du Cameroun et la capitalecentrafricaine.

Il est à noter que tous ces volscontinueront jusqu’à ce qu’il n’y aitplus de Camerounais résidant enRCA désireux de regagner le pays.

Ces mesures salutaires tradui-sent la constante sollicitude du Chefde l’Etat à l’endroit des Camerou-nais de l’intérieur et de l’extérieur.

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Bulletin N° 16

Le temps des réalisations

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Décret N°2013/464 du 20 décembre2013 portant admission au tableaud’avancement de grade des Adju-dants-Chefs et Maîtres Principaux desForces de Défense au titre de l’annéebudgétaire 2014.Décret N°2013/465 du 20 décembre2013 portant promotion de grade deSous-Lieutenant ou Enseigne de Vais-seau de 2ème classe des Adjudants-Chefs et Maîtres Principaux desForces de Défense inscrits au tableaud’avancement de grade au titre de l’an-née budgétaire 2014.Décret N°2013/461 du 19 décembre2013 portant nomination de deuxmembres du Conseil d’administrationde la Centrale Nationale d’Approvision-nement en Médicaments et Consom-mables Médicaux Essentiels(CENAME) pour une période de troisans renouvelable une fois : M. FOPAFATOING Modeste (représentant duMinistère des Finances) ; Mme ABOU-TOU Rosalie Louise (repérsentant duministère des Affaires sociales).Décret N°2013/426 du 28 novembre2013 portant nomination du DirecteurGénéral et du Directeur Général Ad-joint de l’Agence du Service CiviqueNational de Participation au Dévelop-pement. Directeur général : M. TAOSSI ;Directeur Général Adjoint : M.ESUAJohn ENOW.Décret N°2013/427 du 28 novembre2013 portant nomination de responsa-bles au Ministère des Travaux Publics: Inspecteur Général des Services : M.EKWA DIPANDA Charles Bertrand ;Inspecteur Général Chargé des Ques-tions Techniques : M. EFFOUA FONORené Théodore ; Directeur Généraldes Travaux d’Infrastructures M.TCHOUMI Jean Lambert ; DirecteurGénéral des Etudes Techniques M.ABOUNA Guy ;Décret N°2013/428 du 28 novembre2013 portant nomination des membresdu conseil d’administration du Parc Na-tional de Matériel de Génie Civil.

Décret N°2013/429 du 28 novembre2013 portant inscription au tableaud’avancement au choix de (11) onzeCommissaires de police principaux augrade de Commissaire divisionnaire autitre de l’année 2013.Décret N°2013/430 du 28 novembre2013 portant avancement au choix deonze (11) Commissaires de police prin-cipaux au grade de Commissaire divi-sionnaire au titre de l’année 2013,avancement d’échelon de onze (11)Commissaires divisionnaires et reclas-sement de quatre (04) Commissairesdivisionnaires.Décret N°2013/431 du 28 novembre2013 portant inscription au tableaud’avancement au choix de vingt neuf(29) Commissaires de police princi-paux au grade de Commissaire princi-pal divisionnaire au titre de l’année2013.Décret N°2013/432 du 28 novembre2013 portant avancement au choix devingt- neuf (29) Commissaires de po-lice principal au titre de l’année 2013,avancement d’échelon d’un (01) Com-missaire de police et reclassement deonze (11) Commissaires de police prin-cipaux.Décret N°2013/433 du 29 novembre2013 portant nomination du SecrétairePermanant du Conseil de disciplinebudgétaire et financière dans les Ser-vices du Contrôle Supérieur de l’Etat,M. MENDOUGA ALIMA Marc.Décret N°2013/394 du 31 octobre2013 autorisant une cession d’intérêtdans le contrat de concession « NTEM ».Arrêté n°1367/CAB/PR du 27 décem-bre 2013 portant création d’un escadronrégional d’intervention de la gendarmerienationale.Arrêté N°1146/CAB/PR du 04 no-vembre 2013 modifiant et complétantcertaines dispositions de l’arrêtén°665/CAB/PR du 20 décembre 2012portant avancement d’échelon de cer-tains Inspecteurs de police principaux,intégration et reclassement de troiscent cinq (305) anciens-élèves officiers

de police, puis avancement d’échelonde dix (10) officiers de police de 1ergrade. Arrêté N°1164/CAB/PR du 14 novembre 2013 portant inscription autableau d’avancement au choix dequarante-neuf (49) officiers de policede 1er grade au grade d’officier de po-lice de 2ème grade au titre de l’année2013.Arrêté N°1166/CAB/PR du 14 no-vembre 2013 portant inscription au ta-bleau d’avancement au choix de millequatre vingt seize (1096) officiers depolice de 2ème grade au grade d’offi-cier de police principal au titre de l’an-née 2013.Arrêté N°1171/CAB/PR du 14 no-vembre 2013 portant inscription au ta-bleau d’avancement de grade au choixde trente huit (38) inspecteurs de po-lice de 1er grade au grade d’inspecteurde police de 2ème grade au titre del’année 2013.Arrêté n°1182/CAB/PR du 14 no-vembre 2013 portant inscription dequatre cent quatre-vingt-un (481) gar-diens de la paix de 2ème grade au ta-bleau d’avancement au choix au titrede l’année 2013.Arrêté N°1184/CAB/PR du 14 no-vembre 2013 portant avancementd’échelon, intégration et reclassementde cinquante-et-un (51) gardiens de lapaix dans le cadre des inspecteurs dePolice.Arrêté N°1186/CAB/PR du 18 no-vembre 2013 portant intégration detreize (13) élèves-gardiens de la paixdans le cadre des gardiens de la paixet reclassement de douze(12) gardiensde la paix.

Pôle des services et desnouvelles technologies.

Décret N°2013/459 du 19 décembre2013 habilitant le Ministère de l’Econo-mie, de la Planification et de l’Aména-gement du Territoire (MINEPAT) àsigner avec le Fonds Africain de Déve-

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Decembre 2013

Bulletin N° 16 83

loppement (FAD), un accord de prêtd’un montant de 1,25 millions d’unitésde compte, soit 934,6 millions de FCFAenviron, pour le financement partiel del’étude de projet d’interconnexion desréseaux électriques du Cameroun etdu Tchad.Décret N°2013/393 du 31 octobre2013 habilitant le Ministère de l’Econo-mie, de la Planification et de l’Aména-gement du Territoire (MINEPAT) àsigner avec EXIMBANK of CHINA unaccord de financement relatif à l’octroid’un prêt concessionnel destiné àl’achat de deux (02) avions MA 60 (ycompris les pièces de rechange, la for-mation et les services après-vente)d’un montant de 61 277 600 USD soitenviron 31,3 milliards FCFA. Décret N°2013/419 du 27 novembre2013 habilitant le Ministère de l’Econo-mie, de la Planification et de l’Aména-gement du Territoire, à signer avec leFonds Koweitien pour le Développe-ment Economique Arabe (FKDEA), unaccord de prêt d’un montant de 3 mil-lions de dinars koweitiens, correspon-dant à 10,5 millions de dollars US, soitenviron 5,25 milliards de francs CFA,pour le financement du projet deconstruction et d’équipement du lycéesecondaire professionnel d’Ekounou.

Pôle agricole et environ-nemental

Décret N°2013/460 du 19 décembre2013 portant ratification de la conven-tion de ligne de crédit d’un montant de30 millions d’euros, soit 19,7 milliardsde FCFA environ, conclue le 24 mai2013 entre la République du Came-roun et le groupe néo-zélandais Cor-poration Daniel Simon Private EquityLimited (CDS Private Equity Limited),pour le financement du plan de relancedes filières cacao et café. Décret Nᵒ2013/456 du 18 décembre2013 portant attribution en concessionprovisoire à la Société Les Plantationsdu Haut-Penja, d’une dépendance du

domaine national de 219 ha 11 a 54ca, sise au lieu-dit « Dehane », arron-dissement de Lokoundjé, départementde l’Océan, région du Sud. Article 1 : Est attribuée en concessionprovisoire à la Société Les Plantationsdu haut-Penja, pour une durée de troisans, une (01) dépendance du domainenational d’une superficie de 219 ha 11a 54 ca sise au lieu-dit « Dehane »….,délimitée ainsi qu’il suit : au nord, par ledomaine national ; au nord-est, par lefleuve Nyong et le domaine national ;au sud-ouest, par le domaine nationalet une route ; au sud-est, par le do-maine national et une route de 08 km. Article 2 : (1) La concession du ter-rain concerné est destinée à la créa-tion d’une bananeraie pour un coûtminimum de vingt deux milliards (22000 000 000) de francs FCFA.(2) La Société Les Plantations duHaut-Penja ne peut changer la naturede l’investissement prévu à l’alinéa 1ci-dessus, sans accord préalable del’Etat du Cameroun. Article 4 : L’Etat du Cameroun se ré-serve le droit de résilier la présenteconcession si, à l’expiration du délai detrois (03) ans visé à l’article 1er ci-des-sus, le concessionnaire n’a pas effec-tivement réalisé les investissementsprévus dans le cahier de charges y af-férent. Article 5 : Au terme de la présenteconcession provisoire, le concession-naire pourra prétendre qu’à la conclu-sion d’un bail emphytéotique avecl’Etat du Cameroun, conformémentaux dispositions de l’article 10 (03) dudécret N°76/166 du 27 avril 1976 fixantles modalités de gestion du domainenational.Décret Nᵒ2013/457 du 18 décembre2013 portant attribution en concessionprovisoire à la Société Les Plantationsdu haut-Penja, d’une dépendance dudomaine national de 701 ha 61 a 61ca, sise au lieu-dit « Dehane », arron-dissement de Lokoundjé, départementde l’océan, région du Sud.

Article 1 : Est attribuée en concessionprovisoire à la Société Les Plantationsdu haut-Penja, pour une durée de troisans, une (01) dépendance du domainenational d’une superficie de 701 ha 61a 61ca sise au lieu-dit « Dehane »….,délimitée ainsi qu’il suit : au nord, par laplantation de la famille LEGBANE, leruisseau Babengue, le ruisseauNsouhe et le domaine national ; à l’est,par le domaine national et la rivière Bi-dingue ; au sud, par la concessionprovisoire d’HEVECAM et la rivière Bi-dingue à l’ouest, par l’emprise dufleuve Nyong.. Article 2 : (1) La concession du ter-rain concerné est destinée à la créa-tion d’une bananeraie pour un coûtminimum de vingt deux milliards (22000 000 000) de francs FCFA.(2) La Société Les Plantations duHaut-Penja ne peut changer la naturede l’investissement prévu à l’alinéa 1ci-dessus, sans accord préalable del’Etat du Cameroun. Article 4 : L’Etat du Cameroun se ré-serve le droit de résilier la présenteconcession si, à l’expiration du délai detrois (03) ans visé à l’article 1er ci-des-sus, le concessionnaire n’a pas effec-tivement réalisé les investissementsprévus dans le cahier de charges y af-férent. Article 5 : Au terme de la présenteconcession provisoire, le concession-naire pourra prétendre qu’à la conclu-sion d’un bail emphytéotique avecl’Etat du Cameroun, conformémentaux dispositions de l’article 10 (03) dudécret N°76/166 du 27 avril 1976 fixantles modalités de gestion du domainenational.Décret Nᵒ2013/435 du 02 décembre2013 portant ratification de la conven-tion de prêt d’un montant de 80 millionseuros, soit environ 52,47 milliards defrancs CFA, conclue le 24 mai 2013entre la République du Cameroun et leGroupe Néo-Zélandais CorporationDaniel Simon Private Equity Limited(CDS Private Equity Ltd), pour le finan-

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Bulletin N° 16

Le temps des réalisations

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cement du plan de relance des filièrescacao et café.Décret N°2013/425 du 28 novembre2013 portant attribution en concessionprovisoire à la Société Agricole del’Océan (SAO) Sarl, d’une dépendancedu domaine national de 627 ha 87 a 44ca, sise au lieu-dit « Makoré », Arron-dissement de Lokoundjé, Départementde l’Océan, Région du Sud.Article 1 : Est attribuée en concessionprovisoire à la Société Agricole del’Océan (SAO) Sarl, pour un délai detrois ans, une dépendance du domainenational d’une superficie de 627 ha 87a 44 ca sise au lieu-dit « Makoré»….,délimitée ainsi qu’il suit : au nord, par ledomaine national ; à l’ouest, par le do-maine national et une piste ; au sud,par une piste ; à l’est, par une piste. Article 2 : (1) La concession du terrainconcerné est destinée à la créationd’une exploitation agricole. (2) La Société Agricole de l’Océan(SAO) Sarl, ne peut changer la naturede l’investissement dans accord préa-lable de l’Etat du Cameroun.Décret N°2013/418 du 25 novembre2013 portant attribution en concessionprovisoire à la Société Sithe GlobalSustainable Oils Limited, de dix (10)dépendances du domaine national desuperficie totale de 5384 hectares,sises aux lieux-dits « Ndiba », « Mo-kange », « Kuma », « Essoki », « Fabe »,« Lipenja II », « Mokango-Bima », «Beboka Village », « Massaka-Bima »et « Iwei », arrondissement de Mu-demba, département du Ndian, région duSud-ouest (pour un délai de trois ans).Article 2. (1) : La concession des ter-rains concernés est destinée à la créationd’une palmeraie pour un coût de cent mil-liards (100 000 000 000) francs CFA.(2) La Société Sithe Global Sustaina-ble Oils Cameroon Limited ne peutchanger la nature de l’investissementprévu sans accord préalable de l’Etatdu Cameroun.Décret N°2013/417 du 25 novembre2013 portant attribution en concession

provisoire à la Société Sithe GlobalSustainable Oils Limited, de trois (03)dépendances du domaine national desuperficie totale de 1264 hectares,sises aux lieux-dits « Ikotti », « Mo-benge »et « Lipenja I », arrondisse-ment de Toko, Département du Ndian,Région du Sud-Ouest (pour un délai detrois ans).Article 2. (1) : La concession des ter-rains concernés est destinée à la créa-tion d’une palmeraie pour un coût decent milliards (100 000 000 000) francsCFA. (2) La Société Sithe Global Sustaina-ble Oils Cameroon Limited ne peutchanger la nature de l’investissementprévu sans accord préalable de l’Etatdu Cameroun.Décret N°2013/416 du 25 novembre2013 portant attribution en concessionprovisoire à la Société Sithe GlobalSustainable Oils Limited, de sept (07)dépendances du domaine national desuperficie totale de 13 195 hectares,sises aux lieux-dits « Nguti », « Talan-gaye », « Manyemen-Ebanga », «Ekita », « Badung », « Ayong », «Sikam », Arrondissement de Nguti, Dé-partement du Kupe-Muanenguba, Ré-gion du Sud-Ouest (pour un délai detrois).Article 2. (1) : La concession des ter-rains concernés est destinée à la créa-tion d’une palmeraie pour un coût de59 878 371 682 francs CFA. (2) La Société Sithe Global Sustaina-ble Oils Cameroon Limited ne peutchanger la nature de l’investissementprévu sans accord préalable de l’Etatdu Cameroun.Décret N°2013/404 du 08 novembre2013 habilitant le Ministère de l’Econo-mie, de la Planification et de l’Aména-gement du Territoire à signer avecl’International Islamic Trade FinanceCorporation (ITFC), filiale du groupe dela Banque islamique de développe-ment (BID), un accord de prêt d’unmontant de 13 millions d’euros, soitenviron 8,527 milliards de francs CFA,

pour le financement de la campagnecotonnière 2013-2014 au Cameroun.

Pôle industriel de produc-tion et de transformation.

Décret N°2013/434 du 02 décembre2013 habilitant le Ministère de l’Econo-mie, de la Planification et de l’Aména-gement du Territoire, à signer avec leFonds Africain de Développement(FAD), un accord de prêt d’un montantde 13,61 millions d’unités de Compte,soit 10,17 milliards de francs CFA en-viron, pour le financement du projetd’appui aux infrastructures rurales etau développement participatif deGrassfield, phase II (Grassfield II).Décret N°2013/415 du 20 novembre2013 portant classement au domainepublic artificiel des terrains nécessairesaux travaux d’aménagement de la voied’accès et de la voie de contournementde la centrale à gaz de Kribi sise aulieu-dit « Mpolongwé II », Arrondisse-ment de Kribi II, Département del’Océan.Décret Nᵒ 2013/405 du 08 novembre2013 portant ratification de l’accord deprêt d’un montant maximum équivalantà 29,990 millions d’unités de compte,soit environ 15,811 milliards de F CFA,conclu le 11 septembre 2013 entre laRépublique du Cameroun et le FondsAfricain de Développement(FAD), pourle financement partiel de la deuxièmephase du projet d’assainissement deYaoundé.

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Bulletin N° 16 85

Message du Chef de l’Etat à la Nationà l’occasion de la fin d’année 2013

et du Nouvel An 2014Yaoundé, 31 décembre 2013

Mes chers compatriotes,

L’année 2013 aura apporté au Came-roun de réels motifs de satisfaction,ouvrant ainsi la voie à de belles pers-pectives d’avenir.

Je m’explique.Les élections, sénatoriales le 14

avril, législatives et municipales le 30septembre, se sont tenues dans lecalme et la transparence. Tous les ob-servateurs l’ont confirmé. Je crois qu’ilfaut y voir l’expression de la maturitédu peuple camerounais qui a compris

qu’il faut des institutions stables et despolitiques avisées pour réaliser le pro-grès social. Les quelques dysfonc-tionnements signalés n’étaient pas denature à remettre en cause la validitéde ces scrutins. Il convient à ce pro-pos de rendre hommage à ELECAM.La crédibilité renforcée des législa-tives et des municipales a amplementjustifié les délais nécessaires à l’intro-duction de la biométrie dans notre dis-positif électoral.

Je pense donc que nous avonstoutes les raisons de nous montrer sa-

tisfaits de cette nouvelle avancée denotre processus démocratique. L’ac-croissement notable du nombre defemmes au Parlement et dans lesconseils municipaux est aussi unsigne de progrès.

Quoi qu’il en soit, après la mise enplace du Sénat et des collectivités ter-ritoriales décentralisées, la créationdans un délai raisonnable du ConseilConstitutionnel va parachever l’édificeinstitutionnel prévu par notre Loi fon-damentale.

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Bulletin N° 16

Notre horizon politique est désor-mais bien dégagé. L’heure est au-jourd’hui aux débats sérieux etobjectifs sur les problèmes qui tien-nent les Camerounais à cœur. Cesproblèmes sont, vous le savez : lepouvoir d’achat, l’emploi, les condi-tions de vie. En d’autres termes, ils’agit de ce que nos populations sonten droit d’attendre d’une économieprospère et équitable, d’une sociétéjuste et solidaire.

Bien entendu, pour nous, celan’est pas une révélation. Au cours desdernières décennies, nous n’avonsménagé aucun effort pour améliorer lequotidien des Camerounais. Nousl’avons fait, en dépit d’un contexte po-litique parfois tendu, de la crise éco-nomique et des menaces à la paix.Des progrès sensibles – peut-être en-core inégalement répartis – ont étéenregistrés.

Je ne prendrai que deux exemples: la santé et nos grands projets.

Devant la recrudescence du palu-disme, et de sa forme la plus gravequi touche les jeunes enfants, nousavons négocié l’assistance de diverspartenaires internationaux. Grâce àleur aide, nous pourrons rendre gra-tuit le traitement de cette pandémiechez les enfants de moins de 5 ans.Par ailleurs, je suis heureux de pou-voir annoncer que la carte sanitaire denotre pays va prochainement s’enri-chir de l’ouverture de trois hôpitaux deréférence : le Centre National des Ur-gences de Yaoundé, l’Hôpital Gynéco-Obstétrique et Pédiatrique de Doualaet l’Hôpital de Référence de Sangmé-lima.

En ce qui concerne nos grandsprojets, ceux de première générationsont, comme vous le savez, en coursd’exécution ou en phase de démar-rage.

Pour ce qui est des projets de se-conde génération dont l’exécution estprévue à partir de 2015, les études etla recherche de financements font ac-tuellement l’objet de négociations. Ils’agit notamment d’infrastructures deproduction d’énergie, de transport,d’approvisionnement en eau, deroutes et d’autoroutes, ainsi qued’équipements industriels et miniers.

Comme on peut le constater, notreéconomie reprend des couleurs etune sorte de consensus national estperceptible sur l’objectif de l’émer-gence. Je crois que nous devons mo-biliser toutes nos énergies au servicede cette cause et jeter toutes nosforces dans le combat pour la crois-sance. Il semble en effet que nos ef-forts, aussi louables soient-ils, nesuffiront pas, à leur rythme actuel,pour que le Cameroun devienne unpays émergent en 2035.

Cet avertissement amical nous aété adressé par les institutions finan-cières internationales. Il est de notreintérêt d’en tenir compte. En 2013,notre taux de croissance est de 4,8 %,donc en deçà de nos prévisions quiétaient de 6,1 %. Il n’y a certes là riende dramatique mais il est clair quenous devons redoubler d’efforts.

Notre croissance est actuellementsoutenue par la bonne tenue des re-cettes pétrolières et les crédits pu-blics. L’investissement privé demeurequant à lui insuffisant. Nous devonsencore améliorer le climat des af-faires. Cela ne nous dispense pas,évidemment, de poursuivre les ré-formes structurelles en cours et decontinuer à renforcer la discipline bud-gétaire.

Nous avons encore sans aucundoute des marges de progressionpour améliorer l’efficacité de notre po-litique économique. Nous disposons

d’une stratégie pour la croissance etl’emploi qui indique la voie à suivrepour atteindre nos objectifs. Mais d’oùvient-il donc que l’action de l’Etat,dans certains secteurs de notre éco-nomie, paraisse parfois manquer decohérence et de lisibilité ? Pourquoi,dans bien des cas, les délais de prisede décision constituent-ils encore desgoulots d’étranglement dans la miseen œuvre des projets ? Comment ex-pliquer qu’aucune région de notre ter-ritoire ne puisse afficher un tauxd’exécution du budget d’investisse-ment public supérieur à 50 % ? Enfin,il est permis de s’interroger sur l’utilitéde certaines commissions de suivi deprojets, qui ne débouchent sur aucunedécision.

Ce dont nous avons besoin pourles prochaines années, c’est d’un vé-ritable plan d’urgence. Avec le DSCE,nous avons le tableau de bord. Il nousfaut maintenant agir.

Nos priorités à court terme sontconnues, à savoir : redresser lacourbe de notre croissance en créantdes emplois et maintenir un niveauélevé de performances sur plusieursannées d’affilée. Nous devons pourcela fixer, à partir des feuilles de route,des échéances à respecter absolu-ment.

Sans doute faudra-t-il impérative-ment s’attaquer aux causes de nos in-suffisances en supprimant les pointsde blocage, les zones de dispersionet les doublons.

Serions-nous incapables de fairece que d’autres pays comparables aunôtre ont fait ou sont en train de faire? Je ne le crois pas. Nous avons deshommes, des femmes et des jeunestalentueux, ingénieux, bien formés etentreprenants, capables de releverces défis. Nous avons des ressourcesnaturelles, abondantes et variées.

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Decembre 2013

Bulletin N° 16

Nous avons des institutions, mo-dernes et démocratiques. Notre paysconnaît la paix et la stabilité. Alors quenous manque-t-il ?

Je crois que nous avons des pro-grès à faire sur deux points importants: la primauté de l’intérêt général et lacoordination de nos efforts.

Bien qu’attachés à nos commu-nautés d’origine – ce qui ne nous em-pêche pas d’être de fervents patrioteslorsque l’honneur national est en jeu– nous sommes un peuple d’indivi-dualistes, plus préoccupés de réussitepersonnelle que d’intérêt général.Notre Administration reste perméableà l’intérêt particulier. Ce dernier est leplus souvent incompatible avec l’inté-rêt de la communauté nationale. Dansun Etat moderne, cette dérive ne doitpas être tolérée.

La plupart de nos grands projetsmettent en jeu, à un stade ou à unautre de leur mise en œuvre, les com-pétences de divers services. Je nesuis pas sûr que l’indispensable coor-dination entre ceux-ci ait toujours lieu.Il nous faudra sans aucun doute amé-liorer les choses de ce point de vue.

Mes chers compatriotes,

Je voudrais maintenant appelervotre attention sur un problème qui,au cours des derniers mois, a pris unedimension préoccupante. Celui denotre sécurité.

Il y a peu encore, nous devionsfaire face, en quelque sorte, à une in-sécurité « classique ». En simplifiant,on pourrait dire que dans les zones ur-baines, nous devions lutter contre lepetit et le grand banditisme et dans leszones rurales éloignées, contre les «coupeurs de route ».

Depuis quelques temps, une autre

forme de criminalité, la criminalitétransfrontalière, s’est développée defaçon inquiétante, en particulier aunord et à l’est de notre pays.

Elle s’explique par la présence àproximité de nos frontières de bandesarmées, motivées par des idéologiesextrémistes et par l’appât du gain.Elles n’hésitent pas à s’introduire surnotre territoire pour y commettre leursforfaits. Le phénomène n’est pas ab-solument nouveau. Cependant, il aconnu récemment une nette recrudes-cence, comme l’a montré, il y a peu,une attaque dans l’arrondissement deKette à l’est de notre territoire natio-nal. Nous avons déployé des unitésd’élite dans la zone pour faire échecà ces intrusions.

Depuis quelques mois, à l’Ex-trême-Nord, ces hors-la-loi se livrentà des enlèvements, notammentd’étrangers, dans le but d’obtenir desrançons. Nous avons tous encore àl’esprit la capture d’une famille fran-çaise, les MOULIN-FOURNIER. Nousavons réussi à obtenir leur libérationgrâce à la coopération avec les auto-rités du Nigeria et les services fran-çais. Plus récemment encore, c’est unprêtre français qui a été emmené deforce au Nigeria. Je condamne avecla plus grande fermeté ces actes in-qualifiables qui visent des personnessans défense, y compris des enfants,dans le but d’en tirer profit.

Il va de soi que nous faisons toutce qui est possible pour prévenir etcontrer de tels agissements, et nouscontinuerons à le faire.

C’est le lieu pour moi de féliciterles unités d’élite qui veillent à la sécu-rité dans ces zones et de demander àla population locale de leur accordertoute la collaboration nécessaire.

Le terrorisme sévit également surl’Océan depuis un certain temps. Ses

motivations sont principalement finan-cières. Mais les méthodes sont lesmêmes. Il s’agit d’arraisonner des na-vires pour en piller le contenu et d’en-lever les équipages pour réclamer unerançon. Le Cameroun en a fait l’expé-rience dans son espace maritime.

Le phénomène s’est étendu à l’en-semble du golfe de Guinée au pointde compromettre le commerce mari-time des pays situés dans cette zone.Une première réponse a été apportéelors du sommet sur la sûreté et la sé-curité maritimes dans le golfe de Gui-née, tenu à Yaoundé les 25 et 26 juindernier.

On le voit, que ce soit sur terre ouen mer, la sécurité, qui est en premierlieu une affaire nationale, a aussi unedimension collective, pour ne pas direinternationale. Elle ne doit pas êtresous-estimée. Là où elle n’est pas ga-rantie, l’anarchie s’installe, les excèsse multiplient, le progrès économiqueet social s’interrompt. Les exemplesde cette dégradation de la société nemanquent pas, malheureusement surnotre continent et même dans notreenvironnement extérieur le plusproche.

Bien sûr, les zones concernées denotre territoire restent très marginales.Mais nous restons sur nos gardes.Nos forces de sécurité présentes surle terrain peuvent intervenir à tout mo-ment. C’est l’occasion pour moi dedire que chacun d’entre nous doit êtreconscient de l’avantage qu’il y a devivre dans un pays stable où les insti-tutions fonctionnent normalement, oùla sécurité des hommes et des biensest assurée et où tout citoyen peutnourrir l’espoir d’une vie meilleure.

La situation actuelle en RCA per-met de voir où peuvent mener l’insta-bilité et le désordre. Massacres,pillages, déplacements de popula-

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tions, sont devenus le quotidien de cepays frère et ami. C’était le devoir, etc’est l’honneur, des soldats camerou-nais, de participer aux opérations dela force internationale qui visent à res-taurer la sécurité et à protéger les po-pulations chez notre voisin immédiat.

Mes chers compatriotes,

Nous sommes en quelque sorte àla croisée des chemins. La croissanceest à notre portée, notre budget estviable, notre dette publique soutena-ble, bref notre situation économiqueet financière autorise tous les espoirsde prospérité.

Ou nous empruntons le chemin dela facilité, en reportant à plus tard lesréformes. Et alors, dans 10 ou 20 ans,nous aurons accumulé un retard telque nous pourrons difficilement satis-faire les besoins de notre population.

Ou nous nous fixons des objectifsélevés, en nous imposant une disci-

pline collective rigoureuse. Et nousserons résolument sur le chemin del’émergence.

C’est ce dernier choix que je voussuggère. Celui de l’effort et du cou-rage.

Au moment où les signes concretsde nos avancées démocratiques, éco-nomiques et sociales se multiplient, jevous invite à un nouveau sursaut pa-triotique. J’ai la conviction que nouspouvons faire mieux encore.

Je ne vous demande ni sueur, nisang, ni larmes, mais seulement devous engager sans réserve dans cettenouvelle phase de notre grand des-sein national.

A l’aube de cette année nouvelle,je voudrais, en votre nom à tous,m’adresser à nos Lions Indompta-bles.

Chers Lions Indomptables, vousvous êtes qualifiés pour la phase fi-nale de la Coupe du Monde de Foot-

ball 2014 au Brésil. Nous vous sou-haitons de suivre les pas de vos illus-tres devanciers des campagnesglorieuses d’Espagne en 1982 etd’Italie en 1990. Faites-nous vibrer en-core. Le peuple camerounais est avecvous.

Pour terminer, je suis heureux devous annoncer la libération du PèreGeorges Vandenbeusch.

Grâce à l’action de nos services,épaulés par les autorités nigérianes etfrançaises, ce religieux, dévoué à samission, a retrouvé aujourd’hui la li-berté.

Et maintenant, chers compatriotes,qu’il me soit permis de vous présen-ter, à toutes et à tous, mes vœux lesplus sincères de santé et de bonheurpour la Nouvelle Année.

Bonne et heureuse Année 2014 !

Le temps des réalisations

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Decembre 2013

Bulletin N° 16

My dear compatriots,

The year 2013 gave Camerooniansgenuine reasons to feel satisfied, thuspaving the way for excellent prospectsfor the future.

Let me explain.

The senatorial elections of 14 Apriland the legislative and municipal elec-tions of 30 September took place in acalm and transparent atmosphere. Allobservers confirmed this fact and I be-lieve that it reflects the maturity of theCameroonian people who have un-derstood that achieving social progressrequires stable institutions and sound

policies. The few failings reported werenot enough to challenge the validity ofthe said elections. In this regard, ELE-CAM deserves to be commended. Theenhanced credibility of the legislativeand municipal elections sufficiently jus-tified the time it took to introduce bio-metrics into our electoral system.

I therefore believe that there isevery reason for us to be satisfied withthis new milestone in our democraticprocess. The marked increase in thenumber of women in Parliament andmunicipal councils is a further sign ofprogress.

In any case, having put in place theSenate and local and regional authori-

ties, the establishment of the Constitu-tional Council within a reasonable time-line will complete the institutionalstructure enshrined in our Constitution.

Our political horizon is now veryclear. It is time for serious and objec-tive discussions on issues that are dearto Cameroonians which, as you know,are purchasing power, employment andliving conditions. In other words, suchissues constitute what our people legi-timately expect from a prosperous andequitable economy and a just and in-terdependent society.

Of course, this is no revelation tous. In recent decades, we have spared

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Head of State’s New Year Message to the NationYaounde, 31 December 2013

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Bulletin N° 16

no effort to improve the living conditionsof Cameroonians. This has been achie-ved despite the often tense politicalcontext, the economic crisis and threatsto peace. Significant progress - per-haps still unevenly shared – has beenmade.

Let me mention just two examples,namely health and our major projects.With the resurgence of malaria in itsmost severe form which affects infants,we have approached international part-ners for assistance. With their help, wewill be able to secure free treatment ofthis pandemic for under-five children.Furthermore, I am pleased to an-nounce that our country’s health mapwill soon have three additional referralhospitals, namely the Yaounde Natio-nal Emergency Centre, the Douala Gy-naecological, Obstetric and PaediatricHospital and the Sangmelima ReferralHospital.

Regarding our major projects, thoseof the first generation are, as you know,either ongoing or in the start-up phase.

Concerning second-generation pro-jects which will be implemented as from2015, the related studies and financingare currently under negotiation. Theseinclude notably power generation,transportation, water supply, road andhighway infrastructure as well as indus-trial and mining facilities.

As you can see, our economy ispicking up and some kind of nationalconsensus on the goal of economicemergence is discernible. I believe thatwe should muster all our energy tochampion this cause and summon allour strength to ensure growth. In fact, itseems that our efforts alone, no matterhow laudable, will not suffice to makeCameroon an emerging country in2035.

International financial institutionshave sounded this friendly warning to

us; and it is in our interest to heed it. In2013, our growth rate stands at 4.8%,and thus below our forecast of 6.1%. Ofcourse, there is nothing so dramaticabout this, yet it clearly indicates thatwe need to redouble our efforts.

Our growth is currently sustained bybuoyant oil revenues and public appro-priations. Private investments remaininadequate. We still need to improvethe business climate, but this certainlydoes not spare us from pursuing on-going structural reforms and furtherstrengthening fiscal discipline.

Definitely, there is still room for im-provement in the effectiveness of oureconomic policies. We have a growthand employment strategy which guidesus towards achieving our goals. But,how come then that in some sectors ofour economy, State action often seemsto lack consistency and clarity? Why isit that in many cases, decision-makingdelays still constitute a bottleneck inproject implementation? Why can’t anyregion of our country achieve a publicinvestment budget execution rate ofover 50%? Lastly, one can rightfullyquestion the usefulness of certain pro-ject monitoring committees which areunable to take any decisions.

What we need in the coming yearsis a real contingency plan. With theGESP, we have a trend chart. Now isthe time to act.

Our short-term priorities are wellknown, namely: to correct our growthcurve by creating jobs and maintain ahigh level of performance over severalyears in a row. To this end, we need toset timelines on our roadmaps andstrictly adhere to them.

It will be absolutely imperative thatwe address the causes of our weak-nesses by removing sticking points,areas of dispersion and duplication.

Would we be unable to do whatsome other countries comparable toours have done or are doing? I do notthink so. We have talented, resource-ful, well-trained and enterprising men,women and youth, who are capable ofmeeting these challenges. We haveabundant and diverse natural re-sources as well as modern and demo-cratic institutions. Our country ispeaceful and stable. What then do welack?

I think we need to improve in twokey areas: prioritizing general interestand coordinating our efforts.

Though attached to our communi-ties of origin - which does not preventus from being fervent patriots whene-ver national honour is at stake - we arean individualistic people, more concer-ned with personal success than gene-ral interest. Our administration remainssusceptible to private interest, which ismost often in conflict with national inte-rest. Such trends must not be toleratedin a modern state.

At one stage of implementation oranother, most of our major projects in-volve the skills of various services. I amnot sure that there has been effectivecoordination between them. Clearly,therefore, there is a need for improve-ment in this regard.My dear compatriots,

I would now like to draw your atten-tion to a problem that has reached dis-turbing proportions in recent months –that of insecurity in our country.

Not long ago, we were striving toovercome “ordinary” insecurity. Simplyput, we fought minor and organizedcrime in urban areas and “highway rob-bers” in remote rural areas.

For some time now, a new form ofcrime referred to as cross-border crimehas reached a worrying scale, particu-larly in the northern and eastern partsof the country.

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Decembre 2013

Bulletin N° 16

This has been brought about by thepresence around our borders of armedbands, driven by extremist ideologiesand lured by profit. They do not hesi-tate to cross over to our territory wherethey commit various atrocities. Thisphenomenon is not entirely new. Howe-ver, it has witnessed a fresh upsurge asnot long ago there was an attack inKette Subdivision in the eastern part ofour country. Elite units have been de-ployed to the area to check such incur-sions.

Over the months, in the Far North,such criminals have kidnapped foreignnationals for ransom. Memories of theabduction of the French family MOU-LIN-FOURNIER are still fresh. Thanksto our cooperation with the Nigerian au-thorities and French services, we wereable to secure their release. More re-cently, a French priest was manhand-led and taken to Nigeria. I stronglycondemn such unspeakable acts per-petrated in the quest for gain againstdefenceless persons, including chil-dren.

Of course, we are doing our best toprevent and combat such acts, and wewill not relent.

I congratulate the élite units ensu-ring security in these areas and urgethe local population to cooperate withthem as necessary.

For some time now, terrorism hasalso become rife at sea. Its motivationsare mainly financial, but the methodshave not changed. They consist in ins-pecting ships to loot the contents andkidnapping crew members for ransom.Cameroon has witnessed this in its ma-ritime space.

The phenomenon has expanded tothe entire Gulf of Guinea, such that themaritime trade of countries located inthis area is being compromised. Therewas a first response at the Summit on

Maritime Security and Safety in the Gulfof Guinea, held in Yaounde last 25 and26 June.

It is clear that, whether on land or atsea, security, which is first and fore-most a national issue, also has a col-lective and even internationaldimension. It should not be underesti-mated. Where it is not guaranteed,anarchy settles in, abuses become rife,economic and social progress grinds toa halt. Examples of such forms ofbreakdown in societal values, unfortu-nately, abound in our continent andeven in our immediate external vicinity.

While it is true that the affectedareas of our territory are very limited,we remain on the alert. Our securityforces on the ground can intervene atany time. This is an opportunity for meto stress that each one of us must beaware of the benefits of living in a sta-ble country where institutions are func-tioning normally, where the security ofpeople and property is guaranteed, andwhere every citizen can nurse hopes ofa better life.

The current situation in the CentralAfrican Republic demonstrates the pos-sible consequences of instability anddisorder. Massacre, looting and displa-cement have become the order of theday in that brotherly and friendly coun-try. It was the duty of, and an honourfor, Cameroonian troops to participatein the operations of the multinationalforce aimed at restoring security andprotecting people within the territory ofour immediate neighbour.

My dear compatriots,We are somewhat at a crossroads.

Growth is within our reach; our budgetis viable; our public debt is sustainable;in short, our economic and financial si-tuation gives us every reason to hopefor prosperity.

- It is either we take the easy road by

postponing reforms, in which case in 10or 20 years time we shall have hadsuch a cumulative delay that we canhardly meet the needs of our people.- Or we set high goals for ourselves,and adopt strict collective discipline, inwhich case we will embark resolutelyon economic emergence.

I suggest that we adopt the latteroption, that of sacrifice and courage.

At a time when we are beginning tosee many concrete signs of our demo-cratic, economic and social progress, Iinvite you to embrace a new spirit of pa-triotism. I believe we can do a lot better.

I am not asking for your sweat, orblood, or tears; rather, I am merely ur-ging you to commit yourself wholehear-tedly to this new phase of our GrandNational plan.

At the dawn of this New Year, Iwould like, on behalf of you all, to ad-dress our Indomitable Lions.

Dear Indomitable Lions,

You have qualified for the final phaseof the 2014 FIFA World Cup in Brazil.We want you to follow in the footstepsof your illustrious predecessors of theglorious campaigns in Spain in 1982and Italy in 1990. Give us a thrill onceagain. The Cameroonian people arewith you.

To conclude, I am pleased to an-nounce the release of Father GeorgesVandenbeusch.

Thanks to the action of our services,backed by Nigerian and French autho-rities, this priest, so devoted to his mis-sion, has been freed today.

My dear compatriots,

I would now like to extend to you all, mybest wishes for good health and happi-ness in the New Year.Happy and Prosperous New Year2014!

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All these instruments and decrees are available on our websites: www.prc.cm and www. presidenceducameroun.com


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